i will hear you call (marcus)

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w/ @marcus perez

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deux novembre, vingt-trois heures - Joyeux anniversaire, Milo. Le quart de siècle enfin touché. Une année de plus. Mouvementée, assurément. Alors surement que le mieux qu'il pouvait faire pour célébrer sa vingt-cinquième année, c'était une soirée mouvementée, elle aussi. Marcus étant, à ne pas en douter, le meilleur allié qu'il pouvait avoir pour cette tâche. Amis depuis presque un quart de siècle, il n'aurait en vérité songé à personne d'autre pour cette soirée, Milo. Sorti du cabaret depuis à peine une minute, le voici déjà une clope aux lèvres, adossé contre un mur non loin de l'entrée. Message envoyé au bien-aimé ami, plus qu'à attendre son arrivée et à se laisser guider. Peu importe où est-ce qu'il l'emmènerait. La journée avait pourtant bien commencé. Mais un peu trop rapidement, tout était parti en sucette, si on lui passait l'expression. Une sombre histoire de match Tinder et une tendance à l'auto-sabotage plus tard, le voici donc, Milo, sa conversation avec une certaine blonde laissée sur un vu, et plus que prêt à oublier tout ce qui vient de se passer, à grand renfort d'alcool, de Marcus vibe et de tout ce qui lui passera sous le nez surement, ce soir. Propos énigmatiques du meilleur ami un peu plus tôt dans la journée, la demande d'obtenir un soir de congés le lendemain et il est ainsi bien curieux, Milo, de savoir quels sont les plans que lui réservent son sale gosse favori. Chasse d'un revers de tête les sombres pensées qui l'assaillent un peu, tentent de se frayer un chemin à travers les barrières mais il sait bien trop faire semblant, le garçon. Expire la fumée de sa clope déjà presque terminée alors que son regard scrute la rue sombre dans l'attente de l'arrivée de la présence amicale, sauveur de la soirée surement. Joyeux anniversaire, Milo.

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w/ @Milo Ashford

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outfit | j'irais faire éclater les murs de ce fichu cabaret pour fêter le quart de siècle de ce sale gosse. on irait me jurer à la tronche que je suis un pauvre gosse insolent, que les rues de cette ville ne sont pas une boîte de nuit. mais je m'en fiche, parce que je compte bien faire trembler cette ville au pseudonyme trop calme. parce qu'on fête l'une des parties de sa vie, que c'est pas rien, et que vingt-cinq ans plus tard, j'irais encore me défoncer les poumons pour sa belle gueule. à avoir loué cette belle limousine, parce qu'on sait tous les deux que nos comptes bancaires hurlent un minimum qu'on pue la richesse. peu importe d'où elle peut provenir. alors j'ai claqué fort, parce qu'elle roule là, vient de portland sûrement, j'en sais plus trop rien. parce que j'ai loué une suite trop luxueuse, pour cette connerie. pour fêter comme il se doit la venue au monde de celui que je proclame comme l'amour de ma vie. on appelle ça un âme-sœur, chez les plus sensibles. j'en suis dingue, de ce garçon, à ma manière. rien de romantique. juste une bromance trop forte, un coup dans le cœur s'il est pas dans les parages. et j'arrive au lieu de rendez-vous, fait dépasser mon buste et ma tronche par le toit ouvert de cette belle voiture. et je lève les bras, dieu qu'on acclame, entrée fracassante. milo ashford, il est temps de cracher ta clope et de monter ton cul dans cette limousine pour vivre le meilleur anniversaire de toute ta vie. c'est crié, parce que le trajet s'arrête juste à ses pieds. à me faire sortir de cet écrin noir. replacer la veste en cuir, correctement, pour venir devant lui, lui voler ce bâton un peu merdique. monte, mon frère. t'es pas prêt de te remettre de cette soirée. clin d’œil, on va se retourner, oublier, on nommera cette soirée la meilleure de toutes celles qui ont pu la précéder. à nous glisser, dans ce petit cocon trop luxueux, et c'est du champagne que je lui sers, sans manquer d'en faire tomber à côté. il va durer longtemps, et sera vite remplacé par des merdes en tout genre. alors : je lève un verre à milo ! joyeux anniversaire dude. direction l'hôtel kane mon p'tit. parce qu'il s'élance, le chauffeur, à nous faire découvrir la vie trop aisée de cette ville un peu pitoyable. mais la jeunesse ce soir n'aura jamais rien connu de plus décadent que ma petite fête.

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w/ @marcus perez

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Préparé à tout mais surement préparé à rien lorsqu'il s'agit de Marcus, il n'essaye même pas vraiment de deviner ce qui l'attend, Milo, quand il sait le meilleur ami plus imprévisible et plus créatif que l'esprit ne puisse concevoir. Adossé contre le mur, clope au bec et combattant les pensées maussades un peu trop insistantes, il fixe la route, le garçon. Et le carrosse arrive, le beau brun qui dépasse du toit arrache immédiatement un sourire à l’héritier Ashford. Entrée fracassante pour sur. Mission déjà accomplie en à peine quelques secondes, les pensées négatives reléguées en arrière plan, bien joué, Marcus. « T’es un grand fou, mec. » Grand sourire aux lèvres qui crie satisfaction, remerciements pour l’instant silencieux, à lire sur les traits de son visage plus qu’à entendre formulés à voix haute. Mais chaque chose en son temps, sûrement. Le meilleur anniversaire, challenge accepted. Nouvelle taffe tirée et le dos qui quitte le mur du bâtiment, il s’avance vers son ami, se laisse dérober sa cigarette bien volontiers. « J’y compte bien. » Encore et encore ce sourire, la porte du carrosse franchie, il s’installe, Milo, saisit le champagne offert et lève sa coupe, sans se faire prier. Entrechoque sûrement trop fort leurs verres mais c’est le cadet de leurs soucis, de renverser du champagne. Car ce soir, il n’y a plus de soucis et il n’y aura sûrement bientôt plus de pensées. Le toast est en son honneur, l’honneur de vieillir un petit peu plus encore, chaque année, sans jamais réussir à grandir, parfois. « Merci. T’as pas lésiné. » Les voici à voix haute les remerciements et il boit une gorgée de champagne, la première d’une longue série alors que la limousine se met en route vers l’hôtel annoncé. « Tu me la joues Very Bad Trip ? » Sourire malicieux, à ne pas douter que tout est planifié pour finir au moins aussi mal, avec une touche de chaos made in Marcus, il se laisse porter, Milo, pose son cerveau. Car au fond, se retourner le crâne et l’esprit en si charmante compagnie, c’est tout ce qu’il peut souhaiter, ce soir.

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w/ @Milo Ashford

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outfit | joyeux putain d'anniversaire. à faire grand, à voir plus gros que ce qui est autorisé sur le compte bancaire de la moitié de cette ville. pourtant, on a tous cet air bien bourgeois sur la tronche de la fierté. pas besoin d'un peu pour lui en mettre plein les yeux, pas besoin de ces promesses futiles pour savoir le garder près de moi. j'vois trop grand, mais jamais assez pour celui qui obtient le titre de frère à bien des égards. alors je sors le buste de ce toit ouvert sur la fraîcheur de la nuit, à lui promettre le burlesque, l'étape juste en dessous de la ville de tous les désirs qui se retrouvent à trop de centaines de kilomètres. j'y penserai pour l'année prochaine. la limousine s'arrête, et moi, je fais mon entrée, chatouille les iris des envieux, provoque les murmures des autres, les curieux qui observent la scène. ça me fait sourire, ça fiat gonfler l'égo qui adore être caressé dans le sens du poil. mes dents bouffent mon sourire, puis après, vient la clope. crétine entre mes lèvres, j'aspire la fumée blanche, avant de la recracher après l'avoir bien avalée. un rire, un haussement de sourcils, d'épaules, mon corps cause à ma place avant que j'écrase la catin déjà terminée. les meilleures soirées sont celles dont on se souvient de rien. clin d’œil balancé, pure vérité sortie de la bouche d'un gosse qui sait même plus grandir au-delà des soirées étudiantes. à l'inviter à monter dans ce petit bijou, le suivre, m'asseoir, faire péter la bouteille de champagne. je veux même pas causer du prix qui fera un trou dans le compte bancaire, dans une semaine. me prélasser, contre le cuir qui grince, se plaint, alors que je croise les jambes. putain, j'ai belle allure en ce début de soirée. crois-moi, j'crève d'envie de finir dans un autre pays, avec toi, le cul tatoué et un tigre dans la salle de bain. à éclater de rire avant de boire le champagne - en une ou deux gorgées. parce que je sors une petite merveille, tend la clope. comprenez, c'en est pas une. briquet tendu vers lui. à toi l'honneur des premières taffes. sourire bien grand, avant de voir l'hôtel de luxe se bouger devant nous. sortir, m'étirer, avant de venir chercher notre suite. et à sortir de l'ascenseur, on entend l'étage en bordel, la musique qui bouffe déjà nos tympans. vas-y mon frère, il est temps de se retourner la tête. les bras se tendent, lui montre la fête qui bat déjà son plein. ouais, on va finir la tête à l'envers, à coup sûr.

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w/ @marcus perez

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Il n'existe surement personne de mieux placé que Marcus pour chasser les pensées maussades de l'esprit de l'héritier Ashford, ce soir. Personne d'autre en cet instant avec qui il voudrait fêter ce quart de siècle, lorsqu'il a fêté toutes ses autres bougies avec ce frère que la vie a oublié de lui donner. Fêter ça à leur manière surement pas très saine, le seul objectif est de se retourner le cerveau comme ils savent si bien faire. Le plan est annoncé, formulé à voix haute par cette promesse de ne se souvenir de rien demain, car se sont les meilleures soirées, peut-être. "Amen." qu'il approuve, Milo, regardant son ami écraser la clope au sol avant de le suivre dans la limousine. Le champagne coule déjà, dans leurs verres et un peu sur le sol. Ils trinquent et il remercie le frère, le garçon, car c'est un véritable baume au cœur cette soirée organisée avec autant d'entrain, autant d'amour, fraternel, celui qui ne meurt jamais, il en est persuadé. Malicieux, Milo, référence à un film chaotique qui plaira à Marcus, il le pense. Et en effet, il s'esclaffe, son ami, rêverait d'un scénario similaire. Il rit aussi, l'héritier, à imaginer cette situation peu crédible et pourtant rendue un peu plus plausible par la simple présence de Marcus et lui dans l'équation. Duo turbulent, duo des enfers qui a surement fait pester plus d'une âme à Klamath Falls, depuis toutes ces années. Et y a déjà plus de champagne dans sa coupe lorsque Milo récupère le briquet et le cadeau tendu par Marcus. "Merci." Au diable une quelconque interdiction d'allumer le précieux dans la limousine, le bout est enflammé à peine glissé entre ses lèvres et il tire dessus, Milo, impatient de faire taire enfin les derniers morceaux actifs, résistants, de son cerveau derrière lui. Ne plus penser à rien et surtout à rien de négatif. Tout oublier de cette journée qui avait si bien commencé, le bonheur terni en une poignée de secondes. Mais tout n'est pas à jeter grâce à Marcus, sauveur de la célébration du quart de siècle. Alors Milo entend bien tout laisser de côté et se donner entièrement à son frère, puisqu'il lui doit surement bien ça. La fumée s'empare de ses poumons, une fois, deux fois et il rend le cadeau à son ami alors que la limousine s'immobilise. Façade de l'hôtel luxueux qui s'offre à eux et les garçons ne s'attardent pas dans le froid, ni dans le lobby, à gagner l'ascenseur le plus vite possible pour commencer les hostilités sans attendre. Et alors déjà, y a la musique, plus forte qu'il n'est raisonnable et Milo se tourne vers Marcus, un grand sourire aux lèvres, alors que ce dernier dévoile la fête d'un geste de ses bras. "Un grand fou, mec." crie-t-il alors par dessus la musique. Passant un bras autour des épaules de son ami, il avance, Milo, l'entraine avec lui. "J'te sers à boire ? Passe commande." Alors que devant eux, une grande table est recouverte de bouteilles en tout genre, il n'y a qu'à souhaiter quelque chose pour le voir apparaitre. "Et après on s'en roulera un autre." Un autre et pas le dernier, assurément.

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w/ @Milo Ashford

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outfit | marquer le coup, creuser plus fort l'importance de mon existence au cœur de sa vie. rendre la raison complètement folle. rendre la folie absolument pas raisonnable, à une dose bien plus forte qu'à son habitude. forte dose de voix cassée, guérie avec un pseudo remède à coup d'absinthe. remède médiocre pour un crâne qui explose. sentir chaque terminaison nerveuse exploser sous la pression des souvenirs qu'on tente de se remémorer. j'veux lui faire oublier chaque shot de cette soirée, chaque rire, chaque baiser qu'on aurait tenté de lui voler, tous refusés avec cette politesse infligeante. j'veux marquer ses vingt-cinq ans comme à la plus belle soirée de toute sa vie, comme à cette soirée à oublier que ça va plus dans un crâne qui tourne à l'envers. on a la tête mal vissée. amen et j'dis merci à l'ivresse, à celle qui me pousse à faire des plans bien plus grand que l'univers doublé, bien plus grands que n'importe qui d'autre pourrait se le permettre. ce soir, on éteint bien des malheurs, à profiter d'une fumée qui vient nous niquer les poumons, mais qui vient apaiser nos cerveaux. alors il tourne, le magnifique petit bâton, à inspirer, bouffer la fumée bonne avant de la recracher. célébrer la fête à coup d'oubli, de hurlements, de rire jusqu'à faire chier les ivrognes endormis. juste une bande de potes, tous du lycée, de ceux qui ont survécus à la vague de l'oubli. ceux qui ont su rester après des années à trop grandir. alors le joint au bord des lèvres, je lui montre, le son à fond, les lumières dansantes, les gens qui hurlent au bon anniversaire. y'a un rire, il admire ma folie, et moi, j'trouve ça jouissif. le cap des 25 ans mec, ça s'oublie pas. le bras qui glisse autour de ses épaules, un baiser sur sa tempe, avant de finir le monsieur joint entre mes lèvres, de l'écraser dans un verre déjà sale, pas trop loin. on avance, et voilà mes adorées, celles qui descendront trop. descente facile, ivresse compliquée. trop longue à arriver dans ma tête. alors je passe derrière la table, lève un doigt. laisse faire le chef cuistot. rire avant d'effleurer les bouteilles, une à une. de choisir les plus jolies, les plus fortes en goût. faire le mélange de la mort, le laisser passer ce test. un sourire aux lèvres. le verre tendu. le mien que j'avale d'une traite. tête secouée. sourire plus grand. oh putain ça réveille. en rire. ouais, ça réveille, ça vient m'niquer l'intérieur du corps. nettoyage express. revenir près de lui, repasser mon bras autour de ses épaules, lui montrer l'assemblée qui a la tête dans cette fête grandiose. ce soir, on oublie tout, même nos noms. on finit au canada s'il le faut. mais mon gars, ce soir, ça va être la meilleure soirée de toute ta vie. sourire, c'est plus fort que moi. gueuler de mettre la musique plus fort, qu'on se détruise les tympans sur ça. à venir lui servir un nouveau verre, de champagne, il me semble. santé et ivresse, mon frère. faire tinter nos verres, boire d'un cul sec, avant de poser le verre sur la table. le claquer. avant de l'inviter à nous faire ce dieu joint tant désiré.

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w/ @marcus perez

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Folie, ce sera le maitre mot de la soirée. Vingt-cinq ans. Le quart de siècle. Une grande étape, à ce qu'il parait, non ? Quelque chose qui doit être célébré. En grande pompe. Et là aussi, qui de mieux pour cette mission que Marcus ? Assurément, il n'y avait pas de meilleur choix possible, pas de meilleure personne pour organiser un anniversaire digne de ce nom, du moins un anniversaire dont il se souviendrait toute sa vie. Tout en ne se souvenant de rien, en fait. Promesse. Marché conclu. La fête est folle en effet et alors que les joyeux anniversaires sont criés Milo n'a d'yeux que pour le brun. Que pour ce frère d'un autre sang dont il enserre les épaules pour lui crier sa folie, manière détournée de crier satisfaction. Manière détournée de crier merci. Ce cap du quart de siècle souligné par l'ami et Milo hoche la tête, il a déjà l'impression que ces soucis de la journée se dissipent dans la fumée qu'il a recraché, celle qui a envahi ses poumons pour mieux intoxiquer son esprit. Surement qu'ils reviendront encore plus forts lorsque l'euphorie retombera, ces soucis, mais c'est un problème pour plus tard, un problème pour futur Milo dont les vingt-cinq ans seront révolus et personne ne fête le quart de siècle + un jour. Leurs pas les mènent vers la table de l'ivresse et alors que le garçon se propose en tant que barman, Marcus s'impose et Milo le laisse faire, lève les deux mains en l'air en signe d'abandon. Il regarde l'ami faire ses mélanges, audacieux un peu et pas les moins forts, assurément. Le verre tendu est saisi et une gorgée aussitôt bue. La grimace est impossible à retenir et Milo plisse les yeux. Ça réveille, ouaip c'est le moins qu'on puisse dire. "Wouah, clairement. Ça réveillerait un mort, même." dit-il, buvant tout de même une nouvelle gorgée immédiatement. C'était juste ce qu'il lui fallait. Il se rapproche à nouveau, Marcus, et c'est lui qui enserre ses épaules, maintenant. Il rigole encore, Milo, vide son verre avec une nouvelle grimace. Il faudra bien ça, pour l'oubli. Pour finir au Canada. "Deal. Et elle commence bien." dit-il, sourire trop grand aux lèvres, l'alcool qui monte déjà au cerveau. Et pas question de ralentir, déjà le brun lui tend un autre verre, du champagne cette fois-ci, à en juger par les petites bulles. Leurs verres tintent, le son n'est pas audible car la musique monte toujours plus fort. "Santé et ivresse bébé." Clin d'œil au frère avant de s'avancer vers une chaise vide - rien de collant dessus -, il y prend place, Milo, déplace deux trois bouteilles pour dégager la table. S'attèle à la tâche, rouler le plus beau joint de la soirée, pas sûr qu'il soit capable d'une meilleure qualité dans quelques heures. Les gestes trop maitrisés qui trahissent les années d'habitude et à peine quelques minutes après le voici qui tend le tube à Marcus. "A toi l'honneur, cette fois." Maigre remerciement que cette première taffe, pour cette soirée si folle qu'il a organisé. Il boit son champagne, Milo, promène son regard sur les invités, certains dansent, certains fument, d'autres parlent trop fort, d'autres encore se choppent surement dans une chambre juste à côté d'eux. Et puis certains ont commencé un beer-pong et Milo fait alors signe à son ami. "Tu veux qu'on leur apprenne la vie ?" demande-t-il, trop sûr de lui.