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w/ @Cassiopée Moore

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Une seconde elle regardait l'échographie, la seconde d'après Bonnie s'était évanouie. Rien de dramatique, une chute digne d'un simple malaise vagale. Elle avait voulu se lever du canapé et... S'était effondrée. Et quand elle finit par ouvrir les yeux quelques minutes plus tard c'est en présence de ses filles et Abel tous aussi inquiets les uns que les autres. Dans sa main, l'échographie était froissée, elle ne l'avait pas lâché. La brune se redressa doucement et malgré les demandes de son partenaire pour ne pas se brusquer elle secoua la tête avant de regarder Cassie. l..laissez nous seules une minute, mes amours.. la voix de Bonnie était serrée mais pas dure. Elle les vit hésiter mais Haley et Abel finirent par sortir et Bonnie soupira en s'asseyant avec difficulté sur le canapé, espérant qu'ils ne resteraient pas trop près pour écouter. Elle avait besoin de parler avec Cassiopée.. comprendre. viens t'asseoir.. s'il te plaît. elle ne la regardait pas, les yeux sur l'échographie

Celle-ci, je l'avais pas vu venir. J'avais eu le temps de me faire tout les scénarios possibles dans ma tête sur cette annonce au combien importante. J'avais imaginé ma mère crier, pleurer de peine ou de joie, m'interrogé sur le comment du pourquoi ou encore même me parler IVG mais... le malaise lui, n'avais pas traversé mon esprit. Je ne pensais pas que cette nouvelle pourrait faire tomber ma mère à la renverse. J'ai laissée mon père géré, premièrement parce qu'il est médecin et deuxièmement parce que j'étais tétanisée devant la scène. Traumatisée par ce que je venais de provoquer, j'étais incapable de bouger, même respirer me semblait difficile. Elle a fini par reprendre ses esprits et demander à ce qu'on reste seule, elle et moi. J'ai mon coeur qui a bondit dans ma poitrine m'insufflant un shoot d'adrénaline au passage, qui m'a permis de retrouver ma mobilité. Elle arrivait donc... la fameuse discussion que je redoutais tant. A sa demande, je viens silencieusement m'asseoir, posant mes pupilles bleutés sur elle, une main instinctivement posée sur mon ventre sans même que je ne m'en rende compte. - Tu es sûre que ça va...? Tu veux pas rester allongée un peu ?

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Impossible pour la brune de savoir si c'était l'annonce, le choc ou l'accumulation des nouvelles de la journée qui l'avait fait s'évanouir. Sûrement un mélange de tout. Le vol de six heures au retour de New York avait été épuisant après tout, sa crise d'angoisse durant quasiment la durée totale du vol. Pourquoi avait-elle cru bon de regarder ses résultats sanguins à ce moment là ? et après ses résultats que Abel lui avait dit de prendre avec un peu de recul -une grossesse...impossible. elle refusait l'idée, le risque.. voilà que Cassie lui annonce qu'elle même est enceinte ? et pas le genre résultats qui peuvent porter à confusion la vraie grossesse, la réalité.. la maternité. ça ira... je.. la journée a été compliqué t'inquiète pas.. l'imagerie est floue, ne montre pas grand chose et pourtant, Bonnie fixe l'image en sachant très bien ce qu'elle y voit. Elle se rappelle ses propres ultrasons et l'émotion est là.. combien de temps ?.

Je me surprend à me demander à quoi elle pense lorsqu'elle fixe mon échographie avec autant d'insistance. Ma main se presse un peu plus contre mon ventre, comme si ce geste pouvait protéger petit pois du flot d'émotion qui me traverse et de l'angoisse que je ressens en cet instant. Petit pois, ce drôle de surnom qui m'était venu immédiatement devant l'échographie et qui permettait de qualifier le petit être qui se développait dans mon ventre. Surnom qu'Aidan s'était mis à employer lui aussi, si je n'étais pas aussi angoissée, je crois que j'aurai pu sourire en y repensant. Mes yeux sont humides, pourtant je maintiens mes larmes comme si je tentais de raisonner mes larmes pour les empêcher de sauter sur mes joues. - Je t'avoue que c'est un peu difficile de ne pas m'inquiéter alors que j'ai cru que je t'avais provoqué un infarctus il y a encore quelques minutes... A sa question, je me détend un peu. - Un mois... selon le gyneco, ça daterais de la semaine de mon anniversaire. Je préfère donner une fourchette, même si j'ai une forte idée de la date exacte de la conception, mais je n'ai pas vraiment envie de donner mon calendrier de galipette à ma mère, ce n'est pas vraiment le moment

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je sais pas qui t'as appris à culpabiliser comme ça... murmure Bonnie en gardant les yeux sur l'image. Un million de choses se passent en elle et les mots ne sont pas censés être désagréables, juste une vraie réflexion qu'elle se fait régulièrement et s'est échappée du flot de pensées qui occupent la sexologue. Elle finit par soupirer et retourner l'image avant de se laisser aller contre le dossier du canapé et regarder le plafond, essayant de prendre la mesure de la situation sans refaire un malaise. Elle le sent, il est proche, la surstimulation ne lui a jamais fait du bien... et c'était un fait : cette journée avait été très, trop stimulation. sacré cadeau... les mots sont dit doucement, sans ton particulier. ni sarcasme, ni plaisanterie. Bonnie n'a pas la force de choisir une émotion. Que dire ? que faire ? elle se rappelle ce moment, terrorisant, stressant, angoissant au possible.. quand elle avait appris pour Haley, elle avait passé une journée entière au lit avec Abel en se demandant comment ses parents réagiraient. Ils n'étaient pas mariés, ils n'avaient pas de situation, elle était si jeune, lui aussi, des études à peine entamées et aucune idée de ce que le futur aurait en stock pour eux. Ils étaient amoureux. C'était leur seule certitude. je ne sais pas quoi dire. je suis déçue je suppose. pour ta contraception... le comble. mais en même temps... elle soupire et la regarde doucement c'est pas une leçon d'éducation sexuelle dont t'as besoin je suppose..

Oh culpabiliser pour ça je n'avais pas besoin de professeur, c'était une seconde nature chez moi. J'ai été livré sur cette planète avec la culpabilité je crois. Je hausse simplement les épaules en guise de réponse. A sa petite remarque, une larme m'échappe. Je ne sais pas vraiment interprété ses mots même si le ton n'est pas particulièrement négatif, je n'arrive pas à discerner l'émotion ou l'intention derrière. - On va dire qu'il est arrivé un petit peu plus tôt que prévu... Je crois qu'on savait tout les deux qu'on voudrait un jour fondé notre foyer, alors oui quelques étapes ont été grillés sur nos projets de vie mais... maintenant il était là et nous ne sommes pas non plus des adolescents, on a tout les deux un job et des rentrer d'argent, le reste viendrais. Tant qu'on avance ensemble, tout ira bien, c'est ce qu'on se répétais en permanence. Quand elle exprime sa déception, mon coeur se pince. Décevoir mes parents a toujours été l'une de mes hantises... entendre une déception de la part de l'un d'eux est un crève-coeur. - Effectivement, de toute manière il est là maintenant... Ca ne changerais pas grand chose. En fait, j'ai pas besoin de grand chose... juste de savoir que je vais pas te perdre et que tu accepteras mon choix... enfin... notre choix, c'est une décision qu'on a prise ensemble avec Aidan...

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Bonnie ne sait plus trop quoi penser, son esprit laissant échapper mot après mot sans trop de lien entre les phrases qui lui traversent l'esprit. Grand mère.. pas sûr d'être prête pour ça. Et puis elle se remet tout juste avec Abel, il y a encore un mois c'était le chao dans leur famille, et puis l'état mental de Cassie, et les soucis de communication avec Haley, et sa fille est jeune, elle n'a pas encore un toit à elle au dessus de la tête et... le flot de ses pensées se coupe d'un coup quand elle entend Cassie parler de la perdre mais qu'est ce que tu racontes ? tu crois que tu vas te débarrasser de moi pour un bébé pas prévu ? la brune se redresse dans le canapé pour fixer sa fille, une pointe de colère dans le regard et une peur profonde soudain. A quel moment sa fille avait pu se mettre à croire qu'un jour elles pourraient se perdre l'une l'autre ? même dans la mort, Bonnie osait croire qu'elle serait toujours près de ses enfants. Cassie. mon étoile.. la brune prend la main de sa fille et la fixe avant d'essuyer une larme qui coulait sur sa joue t'as pas besoin que j'accepte quoi que ce soit.. c'est ton bébé. ton .. copain. ta vie. J'ai beaucoup de reproches et de pensées à ce sujet mais... si tu crois que je vais prendre le risque de te perdre parce que je crois que tu es trop jeune et que vous n'êtes pas encore armé pour tout ça.. tu te trompes. j'étais dans une situation pire que toi.. et regarde comment tu as tourné. sa voix s'attendrit quand elle dit ses mots en regardant sa fille avec une tendresse qu'elle avait oublié d'avoir peut être ces derniers temps.

Est-ce que j'ai cru la perdre ? Bien sûr. Il était difficile pour moi de voir le scénario différemment en voyant qu'elle semblait détesté celui que j'ai choisi pour partager ma vie et le futur père de mon bébé. Je dois reconnaître qu'un pas avait été fait lors du repas... mais cela restait tout de même encore tendu. On était loin du tableau familial de mes rêves... Celui où on irais manger chez mes parents sans passer le trajet à angoissé ou à évoquer les sujets à éviter ou encore où je serais à répéter à Aidan "ça va bien se passer" 360 fois plus pour me convaincre moi que lui d'ailleurs. - Tu n'aimes pas son père, j'étais en droit de m'inquiéter... Quand je vois la colère traversé son regard, je détourne les yeux pour ne pas la voir, craignant à présent de me faire passer un savon. Mais elle semble se radoucir et attrape ma main. Je serre la sienne doucement en mordillant ma lèvre. - Je compte bien te prouver que tu te trompe à notre sujet Mommy... J'essuie une larme. - Oui, on avance à tâtons, peut-être qu'on sera pas parfait et on a probablement une infime image de ce qui nous attends mais ça, c'est comme 100% des futurs parents. Aidan a quand même une situation, il travaille dur et n'est pas quelqu'un de dépensier, j'ai de l'argent de côté et j'ai encore de belle sommes à percevoir, sur ce point de vue-là je n'ai aucune inquiétude, on va s'en sortir. On a déjà commencé à regarder les apparts ce week-end et puis... le principal c'est qu'on s'aime et on l'aime. Je suis prête à déplacer des montagnes pour mon bébé. Il n'est pas plus gros qu'un petit pois mais je l'aime et je sais qu'Aidan l'aime aussi. On se sent prêt Mommy. J'essuie une nouvelle larme et la regarde dans les yeux. - C'est une surprise oui, mais pas une mauvaise nouvelle. Mes seules inquiétudes sont liés à l'environnement familial dans lequel je vais donner naissance à Petit pois, je ne veux pas qu'il se retrouve au milieu d'une guerre froide entre Aidan et toi... J'aime Aidan et il me rend heureuse, peu importe ce qui as pu se passer entre nous par le passé, ce qui compte c'est l'instant présent et préparer notre avenir... J'aimerais vraiment que les choses s'adoucissent...

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L'incrédulité de Bonnie face à la situation est totale. Bien sûr qu'elle n'était pas convaincue par Aidan, il lui faudrait plus qu'un dîner pour ce genre de revirement mais elle ne le détestait pas non plus. Ses réticences étaient évolutives et elle savait qu'elle finirait par voir ce que Cassie voyait en lui. Seulement il avait eu le malheur de faire surface dans leur vie à un moment où Bonnie avait tout sauf envie de se demander si elle pouvait apprécier le petit ami de sa fille. Cassie... la brune soupire en serrant la main de sa fille et essuie ses larmes, une pointe de culpabilité venant ronger le coeur de la mère un peu perdu. Elle ne se sentait pas prête à gérer ni un autre état d'âme ni une grossesse ni devenir grand mère, Bonnie. Quelques mois avant la vie était légère et la voilà face à tant de changements et de responsabilités... une part d'elle même est obligée d'admettre qu'elle déteste ces derniers mois. Et en même temps.. elle n'a pas été heureuse comme ça depuis longtemps la brune. Ses filles sont amoureuses, semblent heureuses. Abel est de nouveau dans sa vie. Ses amies sont exceptionnelles... malgré tout ce qu'il s'est passé, elle doit admettre que tout ne va pas mal. déjà, il n'y a pas de guerre froide. c'est juste.. vous êtes ensemble depuis un mois Cassie. tu peux pas demander que je sois tout de suite amie avec. Une grossesse c'est 9 mois, d'ici là j'aurai eu le temps de le voir avec toi, et les choses s'adoucisseront que je le veuille ou non parce que je t'aime et si je le vois t'aimer aussi, tu sais que je vais finir par changer d'avis sur lui. arrête de penser aux problèmes de demain. concentre toi sur aujourd'hui... pendant un instant sa phrase fétiche lui brûle les lèvres qui t'a élevé mais la brune ne dit rien et attire sa fille contre elle en essuyant ses joues Je sais que vous ferez ce qu'il faut, tu es loin d'être bête et irresponsable et je suppose que lui non plus ne l'est pas. donc honnêtement, aucune raison de croire qu'on va se perdre.. juste.. j'ai besoin de temps pour Aidan. et je veux être sûr que toi ça ira. vraiment. et que ce bébé m'appellera pas grand mère, je t'en supplie.

Je secoue doucement la tête, essuyant une larme sur ma joue doucement. - Il n'est pas un inconnu Maman... On ne se connais pas que de puis 1 mois ça fait plus de 6 ans maintenant... Je ne te demande pas d'être son amie non plus... C'est juste... tu te rend pas compte ce que ressens Aidan. Quand je lui ai parlé de ma grossesse, le premier truc qu'il a pensé c'est que t'allais le tuer... On pars quand même de loin... Je mordille ma lèvre en serrant sa main. Je me laisse entrainer dans ses bras et me blotti contre elle. - Il est déjà en train d'écumer tout les sites internet de futur parent pour se renseigner sur comment la grossesse se passe et est en train de se débrouiller pour m'accompagner à Paris, car il ne veut pas que je parte enceinte et toute seule, alors ne t'inquiète pas il est loin d'être irresponsable, il prend tout ça très à coeur... Et je dois dire que ça me touche de le voir aussi investit alors qu'il ne sais qu'il va être père que depuis moins d'une semaine. - Mais je comprends... prend ton temps pour Aidan, moi j'irais bien maman, ne t'inquiète pas ça va aller... et Nanie c'est bien Nanie non ?

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toi ça fait 6 ans.. moi je ne revois sa tête que depuis un mois. Et je vais pas aller en taule pour une grossesse accidentelle... il est dramatique. Bonnie ne peut retenir un souffle un peu agacé et enfouie sa tête dans les cheveux de sa fille quand celle-ci se rapproche d'elle. Son coeur est un peu lourd à l'idée qu'elle a pu donner une image aussi difficile pour celui qui partage la vie de sa fille mais d'un autre côté, qu'était-elle censée faire ? sauter au plafond de joie quand elle se rappelait encore de manière vivide la douleur de Cassie à leur séparation ? non. impossible. mais elle promet Bonnie... même si c'est dur je ferai un effort.. et puis on verra comme ça se passe. de toute façon je lui ferai jamais rien et votre.. bébé. mon dieu tu vas avoir un bébé.. elle soupire et sent que les larmes lui montent quand elle recule le visage pour regarder sa fille. Son petit bébé à elle... mère. L'image la remplit d'un millier d'émotions supplémentaires qu'elle ne sait pas gérer et un petit rire passe ses lèvres alors qu'elle commence à pleurer non ça fait.. ça fait mamie.. elle essuie sa joue du revers de la main en sentant les larmes au pire.. on peut attendre non ? y a au moins 2 ans avant que ça me tombe dessus tout ça.. nanie.. mamie.. mon dieu, je suis pas si vieille. elle rit entre ses larmes. mon bébé avec un bébé..

- Je ne sais pas si je dois être rassurée ou inquiète qu'il n'y ai que la taule qui te retienne d'assassiner mon petit ami... J'ai un petit rire qui s'échappe de mes lèvres. - C'est toi qui dit ça ? C'était un peu l'hôpital qui se fou de la charité, ma mère est quand même la reine des drama queen quand elle s'y met. - Me voilà rassurée ! Oui... Je vais avoir un bébé, mais si tu trouve ça trop dur encore de le qualifier de bébé, tu peux l'appeler petit pois... je l'appelle comme ça tant qu'on a ni le sexe, ni de prénom Je reste blotti contre elle et quand je vois les larmes sur son visage, je viens les secher avec mes pouces. - On peut attendre, tout le temps que tu voudra Mommy, c'est ok enfin un jour faudra bien trouver quelque chose, mais je te laisserais choisir à ce moment là... De la voir pleurer, me fais pleurer à mon tour, de soulagement de ne plus avoir me soucier de cacher l'information à ma famille. - Est-ce que tu crois que j'attends encore ou que je dois l'annoncer au clan Halstead...? C'est quoi la coutume ? J'ai déjà prévu de l'annoncer à Jessica mercredi soir...

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Cassie rit et Bonnie se sent un peu mieux, la serrant contre son cœur en se demandant quand est ce que sa fille est devenue si grande. Le principe lui est étrange.. que nos enfants grandissent et nous échappent, apprennent à faire sans nous et choisissent une vie que l'on doit juste faire avec, quand avant ils ne pouvaient rien faire sans nous. je ne suis pas dramatique, je vis intensément. Bonnie sourit amusée, les larmes coulant doucement sur ses joues malgré tout. peti... Non. Bébé c'est très bien. Je dois m'y faire de toute façon.. ça rend tout plus réel. parce qu'il lui faut ça après tout. Rendre les choses réelles. Le tumulte en elle a repris au cours de la conversation mais elle n'en dit rien à Cassie. Pas besoin de la paniquer encore plus avec le bazar interne qui la ronge. la coutume.. aucune idée. J'ai appelé ma mère en pleurs personnellement, qui m'a dit que j'avais intérêt à être certaine que c'était ton père l'homme de ma vie. J'ai dit oui, elle m'a dit félicitations et d'attendre quelques semaines pour m'assurer que ça tiendrait. le mot sonnait bizarre à l'époque mais après 2 grossesses Bonnie sait qu'il est juste. Les fausses couches sont d'autant plus possible en début de grossesse, alors elle avait accepté de ne rien dire. si tu veux le dire, fais le comme tu le sens. Tu n'ai même pas obligé de le dire à tout le monde tout de suite. Tu es enceinte, ton confort est primordial. c'est extrêmement bizarre pour la brune de dire cela mais elle ne veut pas le montrer. Abel devra gérer ses sanglots ce soir.

Je secoue la tête amusée à sa réponse. - Appelle ça comme tu veux, moi je dis juste que tu es un peu dramatique quand même ! Je hoche la tête doucement. - Alors très bien... ce sera Bébé ! Je l'écoute me parler de sa réaction à elle quand elle a su qu'elle était enceinte d'Haley, de son propre rapport à sa mère. Une certitude me frappe immédiatement en faisant le parallèle entre ces deux histoires. Je suis certaine de ce que représente Aidan pour moi. De ce que je ressens pour lui. - Aidan est l'homme de la mienne... Je me surprend d'avoir dis tout ça à voix haute mais j'avais besoin de lui dire, besoin qu'elle l'entende. Ce ne sont pas des mots dits à la légère, je le sens au plus profond de moi. Sans lui, j'ai l'impression de dépérir. Mais rapidement, une crainte me prends. Et si ça ne tenais pas ? Si je faisais une fausse couche. Non... je ne veux pas penser à ça. J'ai besoin de savoir que tout ira bien... - Je vais... me laisser porter et je verrais à qui je me sens d'en parler ou non... je veux pas me bloquer dans des coutumes sociales je crois... Je crois que presque toute les personnes les plus importante le savent.

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L'échange s'est allégé et Bonnie se laisse aller dans le calin qu'elle offre à sa fille, cherchant un peu de réconfort en l'ayant contre elle. Cette enfant qu'elle avait eu la sensation de perdre toute sa vie à chaque fois qu'elle s'éloignait un peu plus, devenait un peu plus indépendante, un peu plus elle même. Voir ses filles grandir était étrangement douloureux pour l'aînée des filles Halstead. Chose assez étrange étant donné qu'elle était aussi la première à leur souhaiter de vivre leur vie pleinement. Mais les paradoxes de l'âme... comme le fait qu'Abel était l'homme de sa vie et qu'elle l'avait tout de même quitter à un moment Je te souhaite de ne pas dire ça trop légèrement... Bonnie caresse les cheveux de sa fille et soupire choisissant de ne pas faire plus de commentaires sur le sujet parce qu'elle ne veut pas créer de conflit supplémentaire pour ce soir. De quoi de l'oeil elle aperçoit des ombres au coin de la porte et un petit sourire courbe ses lèvres en pensant à Haley et Abel qui doivent attendre de pouvoir rejoindre la conversation. Personne n'a le droit de te forcer. On parle pas d'un Noël ou une fête familiale. C'est ta grossesse.. tu fais ce que tu veux. Par contre j'en parlerai à Ellen et Naya si tu veux bien. Elles n'en parleront à personne mais.. j'ai besoin d'en discuter. chose qui pourrait paraître égoïste mais Bonnie osait croire que sa fille comprenait que c'était aussi sa manière de dire je veux bien le vivre mais j'ai besoin de mes proches pour faire la part des choses. Et je t'accompagnerai voir tes grands parents pour leur dire si tu veux. Pour éviter la pression.