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La robe était simple, les accessoires faisant une grosse partie du travail et ses cheveux méritaient un passage chez le coiffeur bientôt mais restait de cette délicate couleur de chocolat qui faisait toujours sourire Bonnie. Bien sûr, à son âge, elle savait que de légers cheveux blancs allaient bientôt poindre de ci et de là, et elle n'aurait pas toujours une crinière brune à pavaner, mais pour l'instant elle se sentait bénie par le ciel de ne pas montrer ce type de signe du temps qui passe. Ses cheveux étaient comme son visage ou sa silhouette : des éléments de son apparence dont elle prenait grand soin. Pour plaire ? pas forcément. Pour se sentir bien ? surtout. Chaque fois que ses yeux se posaient sur sa réflexion, Bonnie voulait se sentir belle. Et ce soir ne faisait pas défaut. Apprêtée pour rencontrer un vaste inconnu, la brune avait prévenu son assistant Lance de garder un oeil sur sa géoloc jusqu'à ce que celle ci indique un retour chez elle. Après quoi il pourrait dormir - il était payé pour ça après tout. Et elle avait parlé à sa fille d'un date avec un homme de sa tranche d'âge et voilà. Son niveau de prudence s'arrêtait là. Après tout ce n'était qu'un dîner. Un dîner et un dessert à domicile si l'homme qui s'assierait en face d'elle en valait le détour. Mais au vu de ses photos, Bonnie n'en doutait pas.
Après le petit éclat avec Milo, elle avait apprécié la conversation de Kai et surtout l'idée de faire plaisir à sa fille en se tournant vers quelqu'un qui visiblement répondrait mieux aux critères que les femmes de son âge sont censés rechercher.. Mais Bonnie n'était pas une femme lambda. Elle ne cherchait pas son nouveau mari, ça ne l'intéressait pas. Si elle avait voulu faire cela, elle aurait passer un coup de fil et une bague serait déjà à son doigt. Des hommes prêts à l'épouser, elle en avait plein son livre de contacts. Il suffisait de choisir. Non, ce qu'elle voulait sur Tinder c'était une conversation, une émotion, l'excitation de la rencontre. Ce moment où l'on voit la personne pour la première fois et notre cerveau cherche ce qui ira, ce qui n'ira pas. Pourquoi on a choisi cet individu, et pour lui a-t-on eu raison de faire l'effort de se déplacer pour offrir un sourire, une courbette, une caresse, en échange d'un dîner, de mots doux... pourquoi on a choisi de se mettre dans ce genre de situations, et de faire le cadeau de son temps et parfois son argent ? des questions importantes et en même temps, Bonnie se fiche des réponses. Quand elle s'assoie dans le taxi qui la mène au restaurant où elle a promis de rejoindre le fameux Kai c'est avec un sourire tendre et l'esprit curieux. Elle ne rencontrera pas l'amour de sa vie - cet homme là est à Portland, sûrement à la recherche d'une nouvelle femme, et elle ne compte jamais retomber dans ses bras. Ce qu'elle veut ce soir c'est rire, sourire, dîner et peut être ramener un délicieux dessert surprise chez elle.
Une fois arrivée, elle prend son temps pour sortir de la voiture, un besoin de théâtralité lui courant les veines. Une fois debout sur le trottoir elle vérifie son téléphone puis regarde l'établissement en espérant que la soirée va bien se dérouler...Hum ? se dit-elle à elle même en jetant un œil à son écran pour voir si un message de retard apparaît. Mais alors qu'elle s'apprête à ouvrir l'application qui la fait venir jusqu'ici, il lui semble qu'un homme approche et Bonnie affiche son plus doux sourire face à l'étranger.

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Trigger Warning - drogue - mention de sexe outfit

Un samedi soir au Italianna en compagnie d’une charmante demoiselle, c’est la promesse d’une soirée réussie. Depuis son déménagement à Klamath Falls, Daryl n’avait fait que très peu de rencontres, si bien qu’il s’était inscrit sur Tinder dans la plus grande des discrétions. Il est certes peu courant de voir une célébrité, acteur de blockbusters de surcroît, sur une application de rencontres mais lorsqu’on est seul au point de tourner en rond sans cesse chez soi avec pour seul but de fumer un joint afin de supporter la terrible solitude que l’on s’est soi-même infligée, tous les moyens sont bons pour combler le vide. Et ce soir il comptait bien rentrer aux bras d’une femme, aussi charmante que séduisante, assez pour représenter l’un des sept péchés capitaux. Pour autant, bien que ce ne soit pas des plus judicieux compte tenu de son passé de don juan, l’acteur n’allait pas se priver aujourd’hui. Parce qu’il le sait lui, que rester ainsi trop longtemps allait le rendre fou. S’il ne peut plus organiser ces petites orgies qu’il affectionne tant, il reste un homme avec des envies, un homme particulièrement en manque de présence féminine auprès de lui.

Sans que cela ne concerne la moindre pointe de romantisme, loin de lui l’idée de se remettre en couple à nouveau, seulement une soirée, peut-être plusieurs, en bonne compagnie. Il n’en demandait pas beaucoup après tout, peut-on réellement lui reprocher ses quelques rendez-vous ? Il n’y a rien d’extraordinaire dans le fait de voir des femmes, pas assez surprenant pour que cela fasse la une des tabloïds en tout cas. Mais il ne se leurrait pas, les paparazzis sont tenaces, et cette Scandale aussi, dont il ignorait l’existence jusqu’à son emménagement. Peu fier d’en faire profiter ses dates, l’interprète d’Aquaman s’était mis en tête qu’il valait mieux pour lui de taire sa véritable identité sur Tinder, que de toutes manières, personne ne croirait que le réel Daryl Mahelona avait réellement besoin de s’inscrire sur une application de rencontres pour faire connaissance avec des femmes, et plus si affinités. L’on penserait plutôt qu’un type étrange se passait pour la star dans le seul but d’arnaquer les internautes à coup d’Iphones gratuits, ce qui lui était déjà arrivé une bonne centaine de fois.

Donc il avait utilisé son prénom Hawaïen pour pseudonyme, son hobby pour profession. Les quelques photos peu révélatrices de son profil n’étaient présentes que pour aguicher, parce qu’à défaut de pouvoir montrer son visage, autant profiter du fait d’avoir des tablettes de chocolats et un dos musclé pour attirer les swipes. Non pas qu’il s’en vantait, mais c’était un travail de titan de rester en forme, de garder cette carrure de super-héros qu’on exige de lui, qu’il s’impose lui-même. Alors il s’était apprêté ce jour-là d’une tenue ni trop décontractée, ni trop classe. Une tenue noire surplombée d’un trench coat camel, le tout accessoirisé de ce précieux collier hawaïen qu’il porte pour ainsi dire tous les jours.

Sans attendre plus longtemps, il se dirige vers sa berline noire, seul véhicule de luxe de sa collection. Face au restaurant, l’homme descend de l’habitacle, en verrouille les portières. Il souffle un bon coup pour se donner courage. Non pas qu’il soit nerveux à l’idée de la rencontrer, mais plutôt par sa réaction lorsqu’elle découvrira sa réelle identité. Sera-t-elle heureuse de faire face à une célébrité ou, au contraire, déteste-t-elle le monde du show-business au point de haïr tout être certifié sur Instagram ? Pourquoi se prendre la tête après tout, cela est peu probable mais peut-être n’a-t-elle jamais entendu parler de lui ? Peut-être pourra-t-il lui montrer l’homme, non pas la célébrité ? Une seule façon de le savoir.

— Bonsoir Bonnie. Se présente-t-il. Je ne t’ai pas trop fait attendre j’espère ? Il marque une légère pause, tend sa main. Kai est mon deuxième prénom, tu peux m’appeler Daryl, enchanté de te rencontrer enfin.

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La nuit n'était pas totalement tombée et Bonnie savait qu'elle était apprêtée pour être mieux admiré à la lumière d'un restaurant tamisé ou sous les lumières des lampadaires, fée de la nuit au sourire malicieux et les intentions rebelles. Ses 46 ans n'étaient pas visibles quand elle se laissait aller à être la jeune femme vivace que son coeur rêvait de rester. Elle avait l'âme d'une enfant, l'esprit d'une adolescente et le coeur d'une jeune femme. Amoureuse de la vie et de ses bienfaits, une indolente un peu insolente et surtout profondément vivante. 15 ans après son divorce elle se demandait si elle aurait jamais pu être ainsi tout en avant toujours son ex mari dans sa vie. Si l'aimer et rester à ses côtés aurait pu lui permettre de vivre de manière aussi vibrante qu'elle le faisait aujourd'hui. Mais comme un doute restait dans son coeur quand elle y pensait, Bonnie ne s'attardait jamais sur cette notion. L'existence était trop belle quand elle était colorée comme la sexologue tenait à l'illuminer. Flashy et passionnante. Un mélange inattendu de couleurs et de formes qu'elle pouvait s'offrir en mettant de côté beaucoup de codes moraux mais qu'elle ne regrettait jamais d'avoir retrouvé. Cette vie était beaucoup trop excitant pour en regretter le moindre pas. Qu'il s'agisse du décès de ses deux derniers ex-maris ou les faveurs financières qu'elle récupérait de ci et de là pour nourrir son quotidien. L'amour et le professionnalisme ne pourrait jamais la convaincre de revenir sur ces décisions là. Et puis ce n'était pas comme si sa vie frivole faisait du mal à qui que ce soit. Quand ses filles avaient un souci avec son quotidien, Bonnie s'adaptait, donc jusqu'à preuve du contraire, tout allait bien et ce soir était un élément de plus dans la farandole de moments d'excitation de son existence.
Le mystère des photos sur l'application de rencontres mélangés à l'attitude générale de l'homme qui lui parlait l'avaient intrigué et quand elle pu enfin poser les yeux sur lui, Bonnie n'eu qu'une pensée Jackpot.. La surplombant d'une bonne tête, l'homme face à elle était exactement ce qu'elle espérait rencontrer ce soir. Avec un air familier, mais qu'elle repoussa mentalement très vite en se rendant compte qu'il n'était ni l'ami, ni le professeur ni personne dans la vie de ses filles. La limite était là pour la brune après tout. Si Haley et sa soeur étaient impactées, la cadette des Halstead faisait 3 pas en arrière. Mais en dehors de ça ? Les paris étaient ouverts sur les extrêmes auxquelles elle était prête à faire face pour satisfaire ses besoins. Amour, Argent, Sexe, dans cet ordre là. Une liste qu'elle s'amusait toujours à dire quand on lui demandait quels étaient ses priorités dans la vie. Oh si... j'ai beaucoup attendu. Il faudra se faire pardonner dit-elle en le détaillant de haut en bas sans aucune retenue. Bonnie n'allait pas se cacher de l'admirer. Quand ses yeux rencontrèrent à nouveau ceux du fameux Daryl, elle offrit un petit rire et secoua légèrement la tête Je plaisante, je viens d'arriver.. très enchantée Daryl. J'aime bien Kai, je pratiquerai les deux si tu veux bien.. voir lequel est plus agréable à dire.. ou à soupirer. Un battement de cils et un sourire, pourquoi cacher ses intentions. Après tout, ils étaient là pour apprendre à se connaître, mais autant qu'il sache d'avance quel but la motivait vraiment à s'être déplacer. Car un dîner est toujours agréable, mais Bonnie n'était pas là pour juste discuter. Elle avait son idée sur la fin de soirée avant même d'avoir posé les yeux sur lui. Et maintenant ? La brune savait qu'elle voulait l'avoir. Et en bonne Halstead, Bonnie était têtue et déterminée.

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Trigger Warning - mention de sexe et de prostitution outfit

Une soirée en charmante compagnie était indéniablement le meilleur scénario qui puisse lui arriver en ces temps de solitude. Il y avait bien cette femme qu’il avait rencontré au bar mais pour une raison qui lui échappe, elle n’était pas à l’aise en sa présence...malgré qu’ils soient passés à l’acte. La psychologie féminine est un mystère pour bien des hommes et Daryl ne fait pas exception, alors lorsque l’occasion se présente de côtoyer une demoiselle qui ne se prend pas la tête, l’acteur n’hésite pas à profiter du moment. Oh il pourrait bien passer un coup de fil et faire venir les quelques célébrités avec qui il avait entretenu des relations intimes mais s’il fallait faire venir des New-Yorkaises toutes les semaines rien que pour un coït, Daryl pourrait tout aussi bien se payer les services d’une prostituée. Cela dit l’éthique lui impose le refus de telles pratiques. Bien qu’il soit très porté sur le sexe, Daryl ne s’abaisserait jamais à exploiter ainsi les femmes.

Pour autant il n’avait pas plus de morale qu’un autre, rappelons tout de même ses infidélités à répétition qui l’ont conduit à divorcer d’avec la mère de ses jumelles, si le karma existe vraiment, le quadragénaire est bien loin d’en être à l’abri. Ceci dit, et c’est sans doute enfantin de penser ainsi, Daryl vit au jour le jour, comme s’il n’y avait pas de lendemain. Comportement peu louable pour une star de quarante-trois ans, père de surcroît, mais qui le pousse à ne pas se restreindre. Sans cette folie, il est à peu près certain qu’il deviendrait fou. Vivre sous le poids de la célébrité et de tous les inconvénients qu’elle apporte est une charge lourde pour un seul homme, quel que soit son gabarit.

Car oui, s’il fait un mètre quatre-vingts treize, cela ne l’empêche pas d’avoir ses faiblesses. L’une d’elle se trouve d’ailleurs en face de lui, à l’instant même. Daryl avait déjà été charmé par ses photos mais la découvrir en chair et en os avait confirmé son attirance pour la brune. Sa tenue épouse parfaitement ses formes, sa poitrine, ni trop camouflée, ni trop dévoilée avait de quoi mettre en appétit n’importe quel homme. Un sourire se dessine alors sur le visage de l’acteur, il en est désormais persuadé, il n’allait pas s’ennuyer ce soir.

« Oh si... j'ai beaucoup attendu. Il faudra se faire pardonner. » L’homme hausse le sourcil gauche, celui avec sa célèbre cicatrice. Elle semble avoir de l’humour, et savoir charmer aussi, même s’il n’en doutait pas un instant. « Je plaisante, je viens d'arriver.. très enchantée Daryl. J'aime bien Kai, je pratiquerai les deux si tu veux bien.. voir lequel est plus agréable à dire.. ou à soupirer. » D’abord surpris, Daryl déshabille la belle du regard. Elle ne cache pas ses intentions et cela lui plaît, d’autant qu’elle ne semble pas l’avoir reconnu et ça, il apprécie.

— Je vois. Répond-t-il d’une voix suave. Si je n’avais pas aussi faim, je t’aurais proposé de passer directement au dessert. Il sourit. Mais ne précipitons pas les choses, il faut savoir se faire désirer...même si j’ai hâte de t’entendre soupirer mes prénoms, commençons par le repas, si tu veux bien.

Il indique la porte d’entrée du restaurant, l’ouvre pour laisser passer sa future conquête. Galant il l’est, mais il n’empêche qu’il en profite pour admirer son postérieur. En tout bien tout honneur, évidemment. Daryl avait à peine fait un pas dans le restaurant que déjà quelques murmures se faisaient entendre de part et d'autre de la pièce. En toute discrétion, il fait la grimace. Autant rencontrer des fans lui faisait toujours plaisir, autant s’il y avait bien un moment où il ne voulait pas faire dix selfies d’affilé, c’était bien ce soir.

Alors, non sans un regard qui se veut complice avec le serveur, il s’avance vers leur table, dans un coin plus intime, comme préparé pour lui. Ils n’étaient pas complètement à l’abri des regards curieux mais au moins, ils allaient pouvoir parler sans crainte d’être épiés. Du moins c’est à espérer. Toujours dans cet esprit de galanterie, il tire la chaise de Bonnie puis s’installe à son tour.

— J’avais hâte de te rencontrer, tu es encore plus charmante que sur tes photos, une vraie déesse. Beau parleur, il poursuit. Merci d’avoir accepté mon invitation, je n’avais pas envie de passer encore un samedi soir seul chez moi. Un apéritif pour bien commencer la soirée ?

À peine eut-il le temps de le proposer que l’employé s’impose. Daryl lui indique son choix puis écoute la jeune femme faire le sien. Il avait pris un cocktail alcoolisé mais pas trop fort. Il serait bien dommage de ne pas avoir l’esprit clair dans les prochaines heures à venir.

— On trinque ? Il lève son verre. À cette soirée qui, je l’espère, durera toute la nuit.

Si elle ne voulait pas cacher ses intentions, aucune raison que le quadragénaire ne le fasse pas également, d’autant qu’il est du genre très honnête et rentre-dedans, sans doute un peu trop, peut-être est-ce pour cette raison qu’il paraît effrayant ? Ravi de voir que ce n’est pas le cas de la brune, ils pourront donc renouveler les rencards à leur convenance.

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En bonne Halstead, Bonnie était un mélange de grandes qualités et de vilains petits défauts, connus de tous mais souvent mésestimés. La brune était notamment une femme de principes qui savait aussi faire preuve d'une grande capacité à sourire pour obtenir tout ce qu'elle voulait. Voiture, bijoux, hommes, femmes, travail particulier de la part de ses clients... Bonnie faisait l'adolescente 50% du temps et le reste, elle tenait la vie par les tripes et s'assurait d'obtenir ce qu'elle voulait d'elle. Bien sûr en faisant le moins de mal possible sur le chemin, séduire permettait cela notamment, mais elle aurait ce qu'elle voulait. Et à l'instant où elle posa les yeux sur Daryl, Bonnie su que ce soir, c'était lui qu'elle voulait. Elle avait faim, d'un bon dîner mais aussi une faim plus profonde, quelque chose qu'elle osait croire qu'il saurait rassasier. Et s'il n'y arrivait pas : elle lui apprendrait. Une chose que Bonnie refusait d'accepter, c'était un mauvais coup. Elle prendrait son mal en patience, mais elle ressortait de toute interaction avec un orgasme. Hors de question de ne pas avoir droit à la jouissance parce que ses partenaires n'étaient pas au fait de comment satisfaire une femme. Ces pensées lui trottaient en tête alors qu'elle offrait un sourire charmeur et un regard de sirène à l'homme la surplombant .J'aime un bon dîner avant la gâterie.. ça permet de savourer l'instant et s'assurer que la meilleure partie sera bien à mon goût. l'échange annonce le ton, Bonnie a trouvé un adversaire correcte dans son échange de petites remarques et son flirt et la nuit s'annonce déjà parfaite. La seule chose qu'elle avait besoin de vérifier à présent c'était que l'homme face à elle n'était pas à la recherche de l'amour. Bien sûr la façon dont il la regardait, la façon dont il lui parlait, ne laissait pas beaucoup de place au doute. Mais Bonnie avait vu trop d'hommes romantiques avoir un moment d'égarement pour une belle paire de jambes et un décolleté soigneusement choisi. Elle tacherait de le découvrir rapidement.

Avec plaisir, un americano, martini rubino pas campari avec un zeste d'orange. dit-elle à la proposition d'un apéritif, avant de poser un coude sur la table et caler son menton dans sa paume en regardant l'homme qui l'a guidé jusqu'à la table, lui a offert toutes les bases du gentleman parfait, compliment compris, avant d'admettre qu'il cherchait juste de la compagnie pour sa soirée. Un petit sourire courbe ses lèvres, toujours armée de son regard le plus chaleureux avant de dire Merci.. je suis ravie d'avoir accepter l'invitation. Vous n'êtes pas mal non plus dans votre genre, l'homme derrière le mystère est très sexy. J'ai l'impression d'avoir gagné la loterie. Elle se redresse quand leurs verres arrivent et sourit au serveur avec un petit merci pour qu'il comprenne qu'il n'a pas besoin de rester là. La seconde de latence du serveur la fait froncer les sourcils rapidement avant de se concentrer sur son activité du soir. Elle lève son verre avec un sourire A cette nuit alors. leurs verres clinquent l'un contre l'autre et elle sourit comme si elle avait un secret alors que sa bouche vient se poser sur le verre. Posant le verre sur la table, Bonnie relève les yeux sur l'homme face à elle en souriant sans perdre une seconde pour le dévorer du regard. De sa machoire, sa barbe, la forme de ses yeux, ses cheveux, sa carrure générale et jusqu'à ses mains, la brune observe tout et prend en compte le moindre détail de l'anatomie visible de Daryl avant de reprendre la parole avec le même sourire malicieux et gourmand toujours fixé sur les lèvres. C'est tout de même étonnant qu'un homme avec votre apparence manque de partenaire pour une nuit... vous m'êtes familier, le genre de visage qu'on apercevrait à l'écran. Les femmes doivent être ravies d'avoir droit à votre attention. Reposant à nouveau son menton dans sa main elle rajoute De s'imaginer partager votre samedi, un visage pareil donne envie de ne pas dormir.

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Daryl avait eu, à de nombreuses reprises, fait affaire à des femmes vénales prêtes à tout pour se faire offrir le dernier smartphone ou, plus encore, une voiture de luxe. Bien sûr, il ne les blâmait pas, après tout il était bien mal placé pour faire la morale à qui que ce soit, d’autant qu’il doit bien l’avouer, sa richesse n’est pas complètement étrangère à sa popularité avec les femmes...tout comme la notoriété qu’il provoque au moindre scandale. Pour autant, et même s’il est bien conscient que certaines n’ont pas une once de gratitude envers sa générosité, l’acteur reste plein de bonté et dans ses meilleurs jours, sans doute un peu trop gentil. À l’inverse, il lui arrive également de ne rien offrir, soit parce qu’il estime que la demoiselle en question, par son comportement, ne mérite pas la moindre pièce, soit parce qu’il souhaite garder le maximum d’héritage pour ses filles. Auquel cas, les sommes exorbitantes ne sont ni tolérées, ni envisagées. Concernant Bonnie, il avait, à première vue, quelques réserves...sans pour autant se méfier totalement. Ce n’est qu’après un échange quelque peu pimenté qu’il fût agréablement surpris. Si elle n’en voulait pas à son argent -en même temps, peu de chance que ce soit le cas si elle ne le reconnaît pas-, son corps lui, lui semblait davantage l’intéresser. Ce qui, à fortiori, ne laisse présager aucun refus. Pourquoi rejeter la proposition d’une aussi belle femme ? Sans compter sa plastique parfaite, son caractère visiblement bien trempé, son assurance et son audace avait immédiatement séduit le quadragénaire.

« J'aime un bon dîner avant la gâterie...ça permet de savourer l'instant et s'assurer que la meilleure partie sera bien à mon goût » L’échange est prometteur. Son imagination divague un instant mais il se reprend rapidement. Ses intentions lui sont encore inconnues et il lui faut, tout comme elle, s’assurer qu’elle ne recherche pas plus qu’une simple conquête. S’il y a bien quelque chose qu’il ne fera plus, c’est bien s’engager dans une relation à long terme. Déjà parce que sa dernière n’a pas été des plus fructueuses mais surtout parce qu’il est bien trop casanova pour se contenter d’une seule femme. S’il n’y avait pas eu la célébrité, sans doute aurait-il été plus romantique, allez savoir.

— Je ferais tout pour qu’elle le soit en tout cas.

Elle commande à son tour et, d’un regard chaleureux, presque fiévreux, s’adresse à Daryl en toute intimité. Sa simple position, qui, de prime abord pourrait paraître tout à fait innocente, lui semble bien charmeuse. Il lui adresse le même regard envoutant, répond à son sourire sans la moindre hésitation. « Merci... Je suis ravie d'avoir accepté l'invitation. Vous n'êtes pas mal non plus dans votre genre, l'homme derrière le mystère est très sexy. J'ai l'impression d'avoir gagné la loterie. » L’homme en question émet un rire franc. Si elle pensait déjà ça de lui en ne connaissant pas sa réelle profession, que dirait-elle si elle savait qu’il était acteur de blockbusters ? Ravi et surtout très flatté, il trinque avec Bonnie sans même la quitter des yeux. « À cette nuit alors. » L’homme camoufle ses lèvres étirées derrière son cocktail, en prend une gorgée avant de poser le verre à proximité.

— Vous êtes bien flatteuse, merci beaucoup. Il marque un blanc, lui jette un regard profond, presque sauvage. Mais c'est plutôt à moi de dire ça, passer toute une nuit en votre compagnie, si je n’ai pas gagné à la loterie, ça y ressemble beaucoup !

Si elle le dévore du regard, Daryl n’est pas en reste. Lui aussi, dans la plus grande des indiscrétions, l’observe attentivement. Son décolleté plongeant, son regard sombre et envoutant, ses courbes qui laissent deviner un corps splendide, rien ne lui échappe. « C'est tout de même étonnant [...] Les femmes doivent être ravies d'avoir droit à votre attention. » S’il lui est familier et avec le nombre de clients qui tournent le regard vers lui, il est peu probable qu’il arrive encore bien longtemps à cacher son statut. Ce sujet mit de côté, la belle semble être aussi douée que lui pour la séduction, il rencontre généralement peu de femmes de sa trempe, et ce n’est pas pour lui déplaire. « De s'imaginer partager votre samedi, un visage pareil donne envie de ne pas dormir. »

— Vous êtes aussi belle que vous êtes séductrice, Bonnie. À son tour, il pose le menton dans le creux de la main puis poursuit, charmeur. On ne peut pas plaire à tout le monde, certaines femmes ont peur de moi, ça m’est arrivé il y a peu de temps d’ailleurs, même si ça ne l’a pas empêché de...laissez tomber, parlons plutôt de vous. Il lui sourit. Je prendrais plaisir à vous maintenir éveillée toute la nuit, vu votre silhouette, je parie que vous en avez l’endurance.

La conversation se coupe lorsque le serveur, toujours impressionné par la présence d’une célébrité dans son restaurant, propose deux cartes aux clients. En tendant celle de Daryl, le jeune homme ne semble pouvoir s’empêcher de jeter un regard curieux et prononcé. Avant même qu’il ne puisse demander un selfie, comme il semblait s’apprêter à le faire, le quadragénaire lui fait un petit mouvement du doigt, lui indiquant silencieusement que s’il voulait lui parler, ce serait plus tard, que tout de suite, ce n’était pas le moment. Légèrement déçu mais professionnel, il finit par tourner les talons, tout sourire. Ne voulant rien laisser paraître, l’acteur ouvre son menu, y lit les différents plats.

— Tout à l’air succulent, n’hésitez pas à choisir tout ce que vous voulez. Je vous donnerais bien la becquée mais les regards ont l’air tout aussi insistants ici qu’ils ne le sont à New-York.

Même s’il en tait la raison, l’existence de Scandale ne suffirait pas à camoufler son identité. Elle peut bien s’intéresser à la vie de n’importe quel citoyen de cette ville, la présence d’une célébrité fera davantage de bruits. Ne voulant imposer une telle situation à son rencard, il s’encourage intérieurement, fixe son interlocutrice d’un air davantage sérieux.

— Je dois vous avouer quelque chose si je veux pouvoir continuer à vous séduire, j’aurais sans doute dû le faire bien avant mais c’était plutôt risqué. Il boit une gorgée de son cocktail et poursuit. Je suis acteur. Tout le monde ne voudrait pas être sous les feux des projecteurs, surtout avec cette Scandale donc si vous ne voulez pas prendre le risque d’être photographiée ou de faire la une des tabloïds, je comprendrais.

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Bonnie avait fréquenté trop d'hommes à l'égo fragile pour ne pas savoir comment jouer avec talent de la flatterie et du flirt. A ça près, la brune savait que les hommes sont tous les mêmes. Ils ont tous cette part d'eux même qui veulent plaire mais aussi qu'on cherche à leur plaire. Il faut juste savoir quel bouton poussé, quelle phrase dire et quoi leur donner, la carotte et la cravache, pull and push, tenter et punir. Un équilibre subtil qu'elle n'aurait jamais appris si Bonnie n'avait pas eu à dépendre de ces choses là pour pouvoir se payer le niveau de vie auquel elle était aujourd'hui habituée. Il y avait un temps où elle n'avait pas besoin d'avoir ce genre de connaissances, une époque largement révolue où elle ne voulait être aimée et plaire qu'à un seul homme. Mais depuis elle avait élargi le champ de ses possibles et la sexologue doublait ses revenus - voir plus - en s'assurant que toutes les personnes croisant sa route volontairement, ne quittent pas la pièce sans s'être sentis exceptionnellement spéciales. Et avec Daryl, c'était exactement le même jeu. Celui de la douce tentation. Le regard qui pèse comme il le veut et l'espère. La démarche qui le fera vouloir plus. Les mots qui sont à la hauteur de sa propre attitude. S'il voulait une sirène et une tentatrice, c'est avec plaisir qu'elle jouerait le rôle. Tant qu'il finissait dans ses draps et lui offrait le plaisir qu'elle était venue chercher, elle pouvait bien être n'importe qui autre qu'elle même. Tout pour obtenir ce qu'elle veut. Je préfère franche à flatteuse.. je n'ai jamais été le genre de femme à faire des compliments qui ne sont pas sincères elle penche la tête et sourit, se sachant à son avantage et la peau légèrement brûlante sous le regard appuyé de l'homme qui l'observe. Que de compliments et de belles promesses dans votre bouche Daryl.. j'espère qu'elle sait faire mieux que juste bien parler. dit-elle une fois que le serveur à l'attitude étrange s'en est allé puis elle pose les yeux sur le menu. Jamais très gourmande, en tout cas pas de nourriture, la brune observe la carte avant de sourire en levant les yeux sur son compagnon d'un soir. Arquant un sourcil, Bonnie ferme la carte et se concentre sur le charmant homme dont elle se disait bien avoir reconnu le faciès sans savoir le placer Oh.. cela explique les photos mystérieuses, le serveur omnibulé par vous et l'attitude arrogante mais sexy. elle croise les bras sur la table en souriant toujours plus, se penchant juste assez en avant pour savoir qu'il peut voir la forme de sa poitrine se dessiner sur son décolleté. Son collier brille assez pour attirer l'oeil sur cette zone de son corps qu'elle a choisi de mettre en avant mais surtout un oeil averti remontera dessus et saura reconnaître ses goûts luxueux, la pierre verte au milieu étant à des années lumières du genre de bijoux qu'on trouve dans les magasins du coin. Une parure luxueux pour une femme qui avait beau vivre dans une petite ville mais ne se laissait jamais traité comme moins d'une femme de la capitale. Scandale ne m'inquiète pas, et j'ai été prise en photos avec plus problématique que vous mon cher Daryl. Ici personne ne sera offusqué. Elle hausse les épaules puis se redresse dans sa chaise en gardant les yeux sur lui avec un petit sourire charmeur Et puis pour ce que je compte faire avec vous, il n'y aura pas de public. je n'ai jamais été fan du voyeurisme, en tout cas pas dans ma chambre. Donc les seules photos qui pourraient me déranger n'existeront jamais.. le reste je m'en fiche. On ne va pas souvent se balader dehors vous et moi, j'ai des projets qui nécessitent un peu d'intimité. Ne vous inquiétez pas. elle reprend sa lecture du menu en gardant le sourire, la mine sérieuse et la posture d'une personne qui n'est ni impressionnée par son emploi ni par la perspective d'être affichée avec lui. Au pire c'est une bonne personne avec qui être affiché. Ses ex maris n'ont jamais été mis sur les réseaux sociaux, et si quelqu'un devait retrouver une photo, elle serait plus inquiète de ce côté là. Leur souvenir reste quelque chose qu'elle veut garder pour elle d'une certaine manière. Ils avaient beau être un simple moyen d'arriver à la vie qu'elle voulait, Bonnie les aimait bien l'un comme l'autre. Qu'ils reposent en paix. Je pense tenter le risotto à la truffe et puis un verre de Pinot. Le cocktail est sympa mais avec un bon repas j'ai besoin de quelque chose en accord. N'est-ce pas ? c'est important d'être bien accordé.

I wore this dress so you could take it offfeat. @Bonnie Halstead

Trigger Warning - none outfit

Daryl avait, à l’instar de bien des célébrités hollywoodiennes, un égo surdimensionné. Ce qui le différencie néanmoins de ses compères est sa capacité à ne pas oublier d’où il vient, un simple hawaïen amateur de surf comme on en trouve par milliers. Ce qui, par nature, fait de lui un séducteur né, riche ou pas, célèbre ou non. Son apparence a souvent été un atout, car si certains ne voient que l’acteur en lui, n’oublions pas que le quadragénaire a longtemps été mannequin. Alors si la jeune femme manie avec perfection l’art de la séduction, Daryl n’est pas en reste. En témoigne d’ailleurs le nombre impressionnant de ses conquêtes New-Yorkaises, si tant est qu’il n’y en ait eu qu’à la grosse pomme. Cela dit, et il doit bien l’avouer, Bonnie avait ce petit plus qui vous fait craquer, pas sentimentalement parlant, parce que s’il y a bien un homme qui n’a rien de sentimental –du moins en amour-, c’est bien lui, mais par sa façon de se mouvoir, par ses mots, ce regard empli de promesses charnelles. « Je préfère franche à flatteuse...je n'ai jamais été le genre de femme à faire des compliments qui ne sont pas sincères » C’est tout à son honneur, c’est aussi le cas de Daryl, ce qui ne lui rend pas les choses aisées lorsqu’on lui demande d’être hypocrite pour améliorer sa réputation...de toutes manières il n’a jamais été très bon menteur...excepté lorsqu’il trompait sa femme, of course.

— C’est tout à votre honneur, je ne supporte pas l’hypocrisie, surtout lorsqu’elle vise le porte-monnaie.

Encore une fois, il admire la beauté de son interlocutrice, aussi belle que séductrice. Elle est de ces femmes qui envoûte n’importe quel homme, dont il est bien difficile de détourner le regard. Par ses expressions et mimiques, l’on voit qu’elle en est parfaitement consciente. Ce qui pourrait passer pour de la vantardise, Daryl le voit plutôt comme une confiance en soi. Trait de caractère bien rare de nos jours, quand bien même certaines femmes voudraient faire croire le contraire. Et c’est bien dommage, il est toujours plus agréable pour l’acteur d’être aux côtés d’une demoiselle sûre d’elle, qui ne doute pas de sa beauté. Parce qu’entre nous, il est toujours fort attristé de voir une personne dont les complexes deviennent une obsession. « Que de compliments et de belles promesses dans votre bouche Daryl.. J'espère qu'elle sait faire mieux que juste bien parler. » L’homme boit une gorgée, lèche les résidus d’alcool sur ses lèvres avant de répondre.

— J’aime autant ne pas répondre à cette phrase, vous savez ce qu’on dit des hommes qui se vantent de leurs prouesses...je vais simplement vous laisser les constater par vous-même.

Autant être honnête, son corps est bien proportionné, ses atouts fort agréables à contempler et jamais aucune femme n’a critiqué ses performances charnelles en prétendant le contraire. Mais il ne l’avouera pas, parce qu’il n’y a pas plus excitant qu’un homme humble dont les exploits au lit satisferaient toutes ses conquêtes. Surtout qu’elle a l’air -et pour cela l’acteur a du flair- très douée dans ce domaine à n’en point douter. Ce qui, il ne le niera pas, lui donne envie de vite en finir avec ce fichu repas. « Oh.. Cela explique les photos mystérieuses, le serveur obnubilé par vous et l'attitude arrogante mais sexy. » Ce n’est pas la première fois que l’on qualifie Daryl d’arrogant, sa dernière amante en date le lui a bien fait comprendre.

— Vous êtes bien la première à me dire que c’est sexy, ce n’est pas ce genre de réflexion dont j’ai le droit d’habitude, je vous remercie ! Il émet un rire franc. Mais il faut me comprendre, quand j’vois les p’tits regards coquins que me lance le serveur, y a de quoi booster mon égo ! Plaisante-t-il.

Il n’en démordra pas, elle lui semble bien similaire sur ce point. Cette attitude séductrice, ses atouts délibérément dévoilés à sa cible, ce collier visiblement hors de prix qui prouve bien ses goûts luxueux. À savoir maintenant s’il s’agit réellement d’une femme vénale ou, au contraire, d’une femme qui a tellement bien réussi dans la vie qu’elle exhibe ses biens sans la moindre gêne, pour montrer au monde qu’elle n’a pas besoin d’épouser un milliardaire pour se payer de beaux bijoux. Depuis le début de la soirée, Daryl avait opté pour la seconde option, car il était plus que clair que son physique l’intéressait bien plus que quelques billets verts et pour être tout à fait honnête, l’attention est réciproque. « Scandale ne m'inquiète pas, et j'ai été prise en photos avec plus problématique que vous mon cher Daryl. Ici personne ne sera offusqué. » Plus problématique qu’un acteur drogué aux tendances alcoolique qui trompe sa femme avec la moitié de New-York ? Soit elle ne connaît pas les rumeurs qui courent sur lui –bien véridiques rappelons-le-, soit elle est tombée sur le pire des psychopathes qui puissent exister ! Auquel cas, il se fera un plaisir de lui faire oublier, le temps d’une nuit –plusieurs si affinités- cette personne problématique.

— Vous ne devez vraiment pas me connaître alors...franchement, c’est pas plus mal ! Il lève les épaules, tout sourire. Mais je suis rassuré, je ne voudrais pas passer à côté d’une belle nuit avec une charmante femme à cause de deux-trois paparazzis et d’une gamine qui se fait passer pour Dieu derrière un écran...Scandale non mais vraiment, c’est d’un pathétique...

Sans doute se croit-elle dans une série télévisée ? Ou s’ennuie-t-elle dans sa vie monotone à tel point qu’elle se passionne pour celles des autres ? N’y-a-t-il pas meilleur passe-temps ? Regarder Aquaman, Frontier ou Game of thrones par exemple...enfin, ce qu’il en dit... « Et puis pour ce que je compte faire avec vous, il n'y aura pas de public. [...] On ne va pas souvent se balader dehors vous et moi, j'ai des projets qui nécessitent un peu d'intimité. Ne vous inquiétez pas. » En voilà une qui ne tourne pas autour du pot, à la bonne heure ! Si Daryl fait la une des tabloïds il n’en reste pas moins amateur de discrétion, il ne manquerait plus que des photos dénudées de lui en pleine action pour compléter sa collection de badbuzz.

— C’est parfait alors, parce que je ne compte pas m’exposer plus que nécessaire. Il porte une dernière fois son verre à ses lèvres tout en fixant son interlocutrice de son regard le plus sombre. Ne laissons pas la planète entière profiter de votre corps de rêve Bonnie.

Bien que ce soit dit sur le ton de la plaisanterie, l’acteur s’en voudrait énormément de mettre une innocente dans l’embarras parce qu’il aura eu l’idée stupide de se créer un compte Tinder secret rien que pour s’envoyer en l’air, il n’en retirerai encore rien de glorieux si les faits étaient dévoilés dans la presse mais que voulez-vous, aux dernières nouvelles, Daryl n’a pas signé d’acte de chasteté. « Je pense tenter le risotto à la truffe et puis un verre de Pinot. Le cocktail est sympa mais avec un bon repas j'ai besoin de quelque chose en accord. N'est-ce pas ? c'est important d'être bien accordé. » L’homme sourit, se frotte les mains puis ferme la carte. Sans attendre plus, parce que ce serait de la torture que de s’attarder trop longtemps dans le restaurant, il hèle le serveur d’un grand signe de la main.

— Un risotto à la truffe et un verre de pinot pour la dame, pour moi un Ossobuco à la milanaise et un martini s’il vous plaît.

L’acteur tend les cartes au serveur et rapporte à nouveau son attention sur la belle. L’ont dit que les œuvres d’art ne se touchent qu’avec les yeux mais il lui sera bien difficile de retenir ses caresses. Sans doute est-ce le fait de ne plus pouvoir participer à ces fêtes New-Yorkaises endiablées mais depuis son emménagement, sa libido ne cesse de grimper, si bien qu’il projette de faire de cette nuit, la plus longue, la plus insomniaque de toutes les nuits qu’il a passées jusqu’ici.

— Et sinon, vous faîtes souvent ce genre de rencontre via Tinder ? C’est une première pour moi, je n’ai jamais eu à me servir de ce genre d’applications avant. Il dénude la brune du regard. Mais je ne regrette pas, on y fait des rencontres bien séduisantes.

Sorry pour la trèèès longue attente, on remercie ma santé m*rdique ! x)

Daryl Mahelona ♆ Maybe some people think that it's all about the hype, about the fame, but it's not. It's all about being the best. It's all about challenging myself everyday.