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@Theodore Lewis + @Aidan Carson

5 janvier
il connaît ô trop bien le son qui perce le silence de la forêt quand l'ambulance approche. théo a passé les dernières années en sachant reconnaître les urgences des simples passages de routine ou des sonneries qui retentissent parce que l'ambulancier est pressé mais sans patient à gérer. il aimait l'hôpital à cette époque là, il rêvait d'y poser son nom, avoir un bureau, un badge, une blouse, que son existence tourne autour ce lieu. il avait des rêves de couleur aseptisés et de patients à qui on sauve la vie. c'était son objectif, son obsession, son rêve vraiment. quelque chose à lui, et à sa mère. Amelia. Le cri de l'ambulance sonne au loin et il est toujours sonné malgré l'aide et la présence d'esprit de Poppy de ne pas le laisser retomber dans l'inconscience. Sa jambe est fichue, il a bien compris jusque là. Il se sent con, un vrai con. Pas une personne idiote, non. Quelqu'un qui a choisi de foutre en l'air sa vie alors qu'il n'avait aucun projet de se flinguer à la base, il a quand même choisi le danger. La route avait beau être claire, des accidents sont possibles même avec un grand soleil estival. Pourquoi se croyait-il au dessus des règles de la nature ? do you have a death wish boy ? lui souffle une voix qu'il refuse d'identifier comme sa propre conscience se moquant de sa décision de prendre le volant ce jour là. il aurait dû savoir. pourquoi avoir choisi la route plutôt que l'ivresse ? parce qu'il est fatigué peut être... Parce que le temps passe et Théo ne trouve plus autant de plaisir dans l'ambre et la fumée. Que ses cigarettes ont un goût de mort. Que son alcool ne lui offre plus de tranquillité. Que le silence et la quiétude de son petit studio de dessin et de tatouage à la maison ne l'aide plus à soulager ses tourments internes. Il n'y a qu'au parloir à tatouages qu'il se sent à peu près à l'équilibre. La machine à la main, l'aiguille dans la peau de ses clients et l'art qui prend vie. Histoire personnelle ou simple apparition d'une passion ou d'un bout de personnalité, qui est-il pour choisir à leur place. Il est juste un facilitateur. Il donne vie à des choses intangibles pour que l'âme apparaisse à même la peau. Le bruit de la machine était la dernière cachette pour son coeur, pour son esprit et sa douleur. Il pouvait se planquer derrière le hum de l'engin pour se sentir plus en paix. Alors prendre la route, c'était con. Il aurait pu se péter les mains. Les 10 doigts en vrac et plus de tatouage. Les 2 mains éclatées et plus de cachette. Les extrémités blessées et finit la catharsis. Théo sert les deux poings, un soulagement étrange dans l'âme. Il laisse échapper un heureusement pas les mains alors qu'une ombre le surplombe et que le cri de l'ambulance a cessé.  

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@Theodore Lewis     
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05 janvier
TW , accident de la circulation
Une journée de garde bien longue à mes yeux. Une certaine monotonie qui s'installe, bercée par la radio de la caserne qui nous donne les dernières informations. Crevé, je manque de m'endormir lors de notre deuxième sortie du jour, et je laisse Deborah conduire.
Un gamin qui a chuté d'une balançoire, et qui se retrouve avec une plaie impressionante, mais heureusement rien de grave, même s'il faudra qu'il passe des examens pour un éventuel traumatisme crânien. Je distraits le gamin en faisant quelques grimaces et sourires, tandis que Deborah s'occupe avec douceur de sa plaie. Il est courageux le petit bonhomme il se retient de pleurer, et nous remercie plusieurs fois. C'est pour ce genre d'intervention que j'aime mon métier.

Pour les accidents de la route un peu moins. J'ai toujours un frisson d'angoisse quand la caserne nous envoie sur ce genre d'évènements. C'est souvent violent, moche à voir. Un jeune homme accidenté en moto, à moitié conscient. Je me renfonce dans mon siège, les poings serrés, espérant que ça ne sera pas trop grave.
Quand on arrive, je dépose mes affaires non loin du motard, et m'approche de lui assez rapidement, tandis que le reste de l'équipe questionne la femme qui l'a trouvé. Malgré le casque, je reconnais ses yeux, la lueur qu'ils dégagent, son équipement...

Et , j'ai un véritable coup au coeur. Je me retrouve projetté 4 ans plus tôt, un jour sinistre. Une intervention sur un accident de la route particulièrement violent. Un accident où je n'ai pas pu sauvé mon ami. C'était trop grave. Je n'ai jamais oublié ces images, gravées à vie dans mon esprit. La sueur qui perlait sur mon front, le coeur battant à tout rompre, Deborah qui semblait gérer la situation milles fois mieux que moi, alors que Haley, ma belle-soeur lui hurlait dessus.
Troy.

Reprends-toi, Aidan. Sois pro. Theo a besoin de toi.

Je respire un bon coup. Je connais mon métier, et tout va bien se passer.

"Théo...Tu m'entends mec ? C'est Aidan. On est là pour t'aider ok ?", j'observe ses yeux, me demandant s'il est vraiment parmis nous, ou trop assomé par la douleur. Je sors ma lampe-stylo pour projetter la petite lumière dans ses yeux et voir le mouvement de sa rétine. "Tu peux me dire ta date de naissance ? Ton nom de famille ?", en parralèle, je fais signe à des collègues de maintenir sa tête dans l'angle exacte dans lequel il se trouve. S'il a des lésions au niveau des vertèbres, il ne faut surtout pas le bouger. Les pompiers lui enlèveront son casque de la manière adéquate dans quelques minutes.

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@Theodore Lewis @Aidan Carson

5 janvier
L'air est froid pourtant son corps est chaud par endroit, comme si une fièvre pointait pour essayer de le garder en vie, présent, à température normal. Les sensations de douleurs qui le parcourent ne sont même pas le pire alors qu'il est étendu là, restant difficilement conscient, les yeux sur le ciel tirant sur un gris bleuté d'hiver. Il n'avait jamais fait gaffe au fait que les arbres étaient si hauts et si sombres. Comme ces ombres étranges que l'on voit passer la nuit sur le ciel qui devrait pourtant être plus noir. Il se concentre sur ça, les conifères, le ciel, les quelques oiseaux qui passent, plutôt que sur sa jambe qui le lance. Il bouge les doigts par instant, s'assurant qu'il a toujours des sensations. Théo ne sait pas comment il a fini au sol comme ça, brisé, douloureux, et... la sirène, les pneus qui crissent, la lumière puis des voix. Ah oui, il n'est pas seul. S'est-il endormi ? Non il fixait le ciel. Puis soudain la forme connue et cette lumière dans les yeux. Un grognement passe ses lèvres mais il a son casque. La femme d'avant,.. Poppy ? il n'est pas sûr mais il croit que c'est ça. Elle a relevé sa visière pour qu'il puisse lui parler et l'entendre surtout. Quand la lumière disparaît, il reconnaît la personne au dessus de lui hey.. Aidan.. mec.. ses mots sont difficiles à dire, tant à cause de la douleur que la fatigue. Le froid n'a pas aidé à le garder à vif, il est fatigué. Un peu comme avant de s'endormir, quand on sent que notre corps passe en mode sommeil mais que l'esprit n'a pas encore compris qu'il fallait dormir ? conscient dans la tête mais pas physiquement. Lewis, tu sais ça.. ah putain t'es là pour moi. il soupire, comme si Théo réalisait. Bien sûr que l'ambulance était pour lui. Le con qui s'est fait jeter de sa moto sur une route droite à la sortie de la ville c'est lui, pas Aidan. Il aurait dû rester chez lui. Il aurait dû repousser cette sortie à quelques jours. Ne pas se mettre en tête que parce qu'il sait conduire et l'a déjà fait, tout ira bien. Pas avec les derniers évènements de sa vie personnelle. Il n'avait pas l'esprit clair et une météo pareille ne peut se reposer sur l'habitude ou les réflexes. quatre mars 1995. au printemps. j'ai une soeur, un f.. putain un frère. c'est le.. 5 janvier j'dirai ? il énumère, parce qu'il sait au fond. les questions ne sont pas anodines. il s'agit de savoir s'il s'est fait mal à plus que la jambe. sa tête a-t-elle frappé ? son dos est-il atteint ? le choc était-il suffisant pour qu'il oublie qui il est ? où il est ? Aidan est bon, Théo se presque rassuré que ce soit lui qui l'est trouvé. Pas que la peur de ce qui lui est arrivé ait déjà atteint son coeur, mais à choisir, il préfère encore que ce soit lui qui l'aide. La familiarité du visage d'un ami le rassure. Ses yeux ont du mal à rester ouverts parce qu'il sent que son corps lâche fat... fatigué. froid..

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05 janvier
TW , accident de la circulation
Le ton familier que j'emploie surprend certain de me collègues, mais ils comprendront par eux-mêmes assez vite qu'on se connaît. Je peux gérer, ce n'est pas trop violent, je suis loin de perdre mes moyens. Savoir garder son calme, ses nerfs, c'est loin d'être toujours facile, mais j'ai appris avec les années. Théo se souvient de moi, c'est un bon point, ça me rassure déjà, malgré sa voix faible. J'attend de voir s'il est capable de répondre à mes questions, et donc ensuite de nous guider sur sa douleur, nous aider à le prendre en charge de la bonne manière. Faudra bien lui donner des anti-douleurs, bien qu'il ne soit déjà pas trop conscient, et plus ou moins dans les vappes, alors je dois poser les questions importantes avant. "Je suis là pour t'aider, oui. T'as toute une équipe de fan autour de toi.", je lui réponds avec un sourire en coin, installant une première perfusion sur son bras. J'acquiesce doucement la tête quand il se met à répondre correctement aux questions. Ses pupilles réagissent également bien, mais il faudra de toute manière un scanner pour s'assurer qu'il n'ai pas de traumatime crânien. "Parfait Théo. On va te mettre une couverture de survie pour le froid.", le motard est probablement en état de choc. "Tu as mal à la jambe ? A d'autres endroits ?", je lui laisse un peu de temps pour répondre, avant de toucher la partie haute de sa jambe, puis son pieds. "Tu sens quelque chose ?"

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5 janvier - TW:accident de la circulation
La douleur n'est pas totalement fixe, comme une suite d'élans de douleurs qui lui traversent le corps. A chaque respiration il a l'impression de se redécouvrir une nouvelle douleur, un peu comme après une séance de sport où il n'aurait pas bu d'eau et encore moins fait d'étirements, son corps mettant à jour des muscles inattendus et inconnus. Mais dans l'ensemble c'est surtout sa jambe qui le lance. La douleur est vive et violente. Dépassant à elle seule, toutes les douleurs de son corps sur elle qu'il se concentre quand Aidan lui demande s'il a mal. Parce qu'au fond les autres douleurs, il veut les ignorer. Il cherche la source Théo, là où tout commence. On part de là et après on arrangera les choses progressivement. Ja..jambe. ouais.. mec je.. sa conscience est limitée, les mots aussi. Pourquoi lui qui possède pourtant un vocabulaire extensif, se retrouve à parler comme un enfant tentant d'apprendre le langage. Il bégaye, il se cherche, il ne sait plus comment exprimer ce qui lui arrive. Pourtant au fond, il sait. Théo sent sa difficulté à respirer, et ses côtés qui le lancent et quand Aidan lui parle, y a ce bruit dans son oreille.. rien de bien bon aa...putain arrête gémit-il en essayant de bouger la jambe pour l'éloigner du touché de l'homme venu l'aider. Il sait qu'il devrait se laisser faire, il avait été dans cette position à aider sur des interventions quand il était interne, ce n'est pas un idiot et il devrait être conscient qu'il n'aide pas son cas mais le flash de douleurs lui donne envie de serrer les dents. Il serre le point et murmure en geignant j..jambe. co..cote. hanche. la liste est sommaire, ça sort par bride de syllabe mais il peut difficilement faire un effort pour dire des phrases, sans le flash de douleurs il se sent aussi grelotter le brun. Il serre les poings et laisse échapper un gémissement supplémentaire parce que sa jambe le lance d'autant plus maintenant qu'il prend vraiment conscience de la douleur a..aidan.. fr..froid. il avait déjà réclamé, mais son esprit s'embrume, la peine le rend difficile à garder dans le maintenant. comme si plusieurs heures, plusieurs journées, plusieurs moments se chevauchaient, son cerveau à la recherche d'une morphine mentale à défaut d'avoir de quoi calmer le corps chimiquement. Théo serre les dents et prie au fond pour que cela cesse.. qu'il s'endorme et se réveille que ça sera finit. si c'est possible.

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05 janvier
TW , accident de la circulation
Voir quelqu'un qu'on apprécie, qu'on aime même, souffir ça n'a rien d'agréable. Théo est parcouru de douleurs, et j'ai mal pour lui. Mais, je dois avant tout m'assurer de la nature de ses blessures, et si seule sa jambe est touchée...ou sa colonne. Ce qui serait infiniment plus grave. Néanmoins, je ne veux pas penser au pire. On commence à lui administrer les anti douleurs, et j'espère pour lui que ça fera rapidement effet. "La jambe compris.", un des médecins qui nous accompagne commence à examiner sa tête pour retirer le casque. Le motard réagit, vivement, quand je lui touche l'endroit de sa blessure, et on va dire que c'est un mal pour un bien. Il a des sensations, hormis la douleur par vague, et c'est bon signe, dans la foule de trucs pas agréables qu'il est en train de vivre. "Côté hanche c'est noté.",même s'il me fait mal au coeur, je me suis calibré en mode intervention, je me barricade. Pas besoin de trop touché pour remarquer la fracture. Pas ouverte, autre bon point. Reste à espérer que tout sera bien net, mais on ne le verra qu'à la radio tout cela. Théo continue de se plaindre du froid, alors avec ma coéquipière on prend la couverture de survie. Ca n'a pas l'air chaud vu comme ça, c'est tout fin et brillant, comme du ppaier cuisson. Néanmoin, c'est fait pour porter chaud spécialement dans les moments de chocs. Malheureusement pour mon ami, le temps frais n'arrange pas ses affaires. "Avec ça, tu devrais te réchauffer. On pourra bientôt t'installer dans l'ambulance. D'abord, on va devoir te retirer le casque avec les précautions que tu connais, et t'installer sur le brancard. On va faire le plus vite possible, mais tu vas encore devoir être patient. Comment est la douleur ?", en réalité je lui parle pour le distraire un peu, car on va devoir bouger un peu sa jambe blessé pour qu'il soit correctement installé sur le brancard. Il risque de serrer encore un peu des dents.

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@Theodore Lewis + @Aidan Carson

5 janvier
il connaît les procédures, il a vu les entraînements, il a vu les formations, il a été là pour chaque étape à apprendre les détails et les choses qu'il pourrait avoir à faire. Être renfort à n'importe qui à la Caserne avait cet avantage, au milieu de sa demi conscience, Théo était capable de se rappeler qu'il ne fallait pas qu'il bouge, qu'il devait répondre aux questions et qu'il était dans les mains d'experts... et d'amis. Surtout Aidan. Leur passé se comptait en année et Théo s'en voulait partiellement qu'il soit celui qui le traitait mais en même temps il ne pouvait espérer mieux. Voir un visage connu avait quelque chose de rassurant.. si on oubliait sa douleur et le droit ambiant. Hm.. ouais là. Les mots passent ses lèvres avec une difficulté réelle. L'ex-étudiant en médecine se rappelle assez de ses cours pour savoir que les choses qui lui font mal ne sont pas les pires dans le schéma actuel. Cet accident aurait pu être tellement pire.. et en même temps Aidan n'a pas l'air de réagir avec plus d'émotions qu'il ne le devrait donc il ose croire qu'il ne saigne pas trop, que peut être ce ne sont des choses intérieures.. pas forcément une bonne nouvelle mais il faut s'accrocher à ce qu'on peut. Vous gérez... j'bouge pas d'ici moi. une tentative d'humour pour rendre la situation moins difficile mais il sait que c'est inutile, ils sont tous les deux trop conscients de la suite des évènements. Alors Théo garde les yeux ouverts, rivés sur la cime des arbres, comme s'il voulait décortiquer l'image des épicéas et des nuages au dessus de lui Douleur.. un 8 je dirai. Quand ça passe à 10, je hurle, promis... et .. et... il souffle audiblement par le nez, machoire serrée et regard un peu perdu j'crois pas j'ai tapé la tête.. le casque.. y a deux pressions pour l'enlever sous le menton.. j'bouge pas

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@Theodore Lewis     
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05 janvier
TW , accident de la circulation
Je n'aime pas voir mon ami dans cet état-là, mais je sais qu'il sera bientôt pris en charge plus pleinement, et qu'ils s'occuperont bien de lui à l'hôpital. En espérant qu'il ai le moins de séquelles possibles bien entendu. Il me confirme l'endroit où il a mal, montrant ainsi qu'il ressent les sensations ce qui est positif. Je ne peux m'empêcher de sourire quand Théo dit qu'il ne bougera pas d'ici et j'entends un collègue lâcher un petit rire discret. Ouais, faut bien détendre l'atmosphère quelques peu. "Ouais, je crois que ça vaut mieux pour toi !" , petit tape légère sur un endroit épargné de son corps avant qu'on commence à l'installer sur le brancard, et que les pompiers présents se préparent à enlever le casque. "Un huit ? C'est bien tu fais ton dur à cuir !", je le taquine un peu mais c'est certain qu'il doit souffir pas mal en ce moment. Une fois qu'il est bien insallé, et maintenu pour que sa colonne ne puisse bouger, on lui retire le casque avec grande précaution. Il n'a pas de marques apparentes sur le crâne. "Ta tête a l'air encore entière !", je lui souris alors que l'ambulance se met en route pour l'hôpital.

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@Theodore Lewis + @Aidan Carson

5 janvier
La présence de Aidan aide, qu'il le veuille ou non, Théo se sent moins seul, moins en détresse, moins face aux conséquences de... était-ce vraiment juste les conséquences de ses propres décisions ou juste le faute à pas de chance ? Bien sûr que la route avec la moto et la météo c'était une idée un peu débile de base mais il l'avait déjà fait, il était prudent, pas totalement inconscient... des accidents arrivent tous les jours dit-on. Et son corps douloureux en est la preuve. Lui qui n'avait jamais cassé un os de sa vie se demande ce qu'il fout là.. en peine et avec la sensation qu'il a fait un choix de merde dans sa vie. Mais on le monte dans l'ambulance, il est pris en charge, c'était juste une chance de merde mais tout ira bien. Tout finira par se régler. Il est toujours conscient non ? Aidan lui parle et il répond non ? Si. Alors tout ira bien. Tout ira bien qu'il se répète alors qu'il a juste envie de dormir, de sombrer, d'abandonner... la douleur. Un 8. Ouais.. dur à cuire ou juste assez à l'ouest pour pas le montrer. tu sais bien que je suis un dur... il serre pourtant les dents quand on lui retire le casque. Pas de douleur dans la colonne, pas de sensation de perte de sensation non plus.. que des bons signes pour l'instant.  okay.. cool... j'peux.. j'peux dormir maintenant ? sa voix est à la hauteur de sa capacité à gérer encore la douleur un moment et il cligne des yeux Théo. La lumière blanche de l'ambulance, l'odeur d'antiseptiques, le bip des machines.. beaucoup trop de choses qui le poussent à juste lâcher l'affaire.. tu m'réveilles quand on arrive.. il soupire et s'endort pour de bon, incapable de forcer plus longtemps. Ce n'est pas tant la douleur qu'un simple voile noir qui tombe sur ses yeux. La perte de connaissance était obligatoire de toute façon. Au réveil il aura d'autres surprises mais pour l'instant il faut qu'il abandonne.

(fin )