(roxane) let me mark your skin

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w/ @Roxane Wright

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Les lumières s'allument une à une et Théo s'étire le temps que le salon prenne vie. Beaucoup trop tôt. Qui a envie de se lever à 7h un jeudi après avoir picolé la veille ? sérieusement.. on devrait vivre la nuit. Mais dans ce cas il faudrait qu'il boit de jour et moralement ça lui paraît pas très normal. Donc restons sur la journée au turbin. Juste pas levé à 7h.
Sea of Ink se déploie sous ses yeux et il vérifie les stations de tout le monde avant d'aller allumer l'ordinateur et la tablette de la caisse. L'ouverture c'est rarement pour lui, y a une manager normalement mais aujourd'hui il a récupéré le bébé parce qu'elle était occupée. En soi, ça ne l'embête pas quand il s'est couché tôt ou a passé la soirée avec Cassia. Mais hier il était au Pikey avec Valentino et Jack, son cher ami au doux nom de famille Daniels, et il regrette d'avoir accepté d'ouvrir aujourd'hui. Les lumières le font froncer les sourcils plus que d'habitude et Théodore commence à checker ses rendez vous de la journée en cuvant un léger mal de crâne. Un sourire s'étire au coin de ses lèvres en voyant que son premier rendez vous à 10h est avec une cliente qu'il connaît très bien maintenant et qui ne sera pas prise de tête. Roxanne. Il lui avait fait assez de pièces ces dernières années, à elle comme à son frère Alis, pour que Théo puisse la considérer comme une amie à ce stade. Non seulement était-elle agréable à tatouer mais en plus sa compagnie était toujours un plaisir même pour le ronchon qu'il était parfois.

Les retrouvailles avec une de ses clientes a fini de soigner le semblant de gueule de bois que cuvait le tatoueur depuis des heures. Quand il l'a vu passer la porte c'est avec une accolade qu'il l'avait accueilli et le reste avait été naturel. Se poser dans les canapés du salon, se montrer une zone, un dessin, partager des idées de modif', faire le point sur les détails de santé de base... et c'était parti. Sa partie préférée, la sensation de la machine, stylo d'encre indélébile qu'il applique avec douceur sur la peau de ses canvas. Chaque personne qui passe la porte pour être couvert de son art est une toile qu'il doit remplir. Théo est un artiste avant d'être un tatoueur. Il ne fait jamais deux fois la même chose et si il doit bloquer une journée entière pour une petite pièce, il le fera. Parce qu'il veut donner vie à une vision, raconter une histoire, exprimer en image, par l'encre, des émotions éternelles. Et quand il finit par relever sa machine et nettoyer la zone pour que Roxanne puisse aller regarder le résultat c'est avec la conviction d'un artisan qui voit son œuvre prendre vie sous ses yeux après du dur labeur. « faut que je te le répète. un pur plaisir de tatouer ta peau Roxy. » un sourire courbe ses lèvres malgré lui. 13h sonne derrière lui et son sourire baisse un peu en retirant ses gants pour dire, pointe de malice et de sarcasme dans la voix: « et si t'aime pas, comme d'hab', j'm'en fous c'est trop tard et j'ai ta thune. »

Spoiler:

Quand la vie vous fait des coups de putes... Quoi de mieux qu'un nouveau tatouage ? Pour la confiance et l'amour de soi personnellement je ne vois rien de mieux. J'ai donc pris rendez-vous sans attendre avec mon tatoueur adoré. Théo est un ami de mon frère et j'ai rapidement pris l'habitude de passer sous ses aiguilles. Le rendez-vous était à 10h et je me languissais d'impatience, comme si la sensation des aiguilles était un besoin vitale à l'instant même. J'ai donc pris un bon petit déjeuner, pris une douche et je me suis rendu au salon une fois apprêter. Ce n'est pas parce que mon mec s'est barré soudainement en ne laissant qu'un post-it que je vais me laisser abattre. S'il faut je vais rencontrer le mec de ma vie sur le chemin qui sais ?  J'arrive sur place et notre petit rituel commence, le traditionnel café pour discuter du concept et décider du dessin, le choix définitif, le check up santé habituel et c'est parti ! Nous partons alors sur un hibou en underboobs et je dois dire que je douille sévère. Mais c'est pour la bonne cause, alors j'encaisse comme une guerrière. Le temps passe a une vitesse folle et Théo finit par nettoyer la zone et je me lève donc pour aller regarder le résultat face au miroir. Je me regarde alors sous divers angle avec un petit sourire au lèvre, détachant mes cheveux. J'ai un petit rire quand il me dit que c'est toujours un plaisir de me tatouer. Je lâche d'un ton taquin : - En même temps je te laisse plusieurs heures pencher sur mes seins, je veux dire y'a pire comme boulot ! Et je ris de plus belle avant d'aller récupérer mon chemisier. - Non mais c'est ma marque de fabrique maintenant, je reviens chez toi car j'adore avoir des tatouages ratés ! Bah quoi ? Il me cherche, il me trouve ! J'enfile mon chemisier et le regarde. - T'as un client tout de suite derrière ou t'as le temps pour aller manger un bout ? J'ai pas envie de manger seule, j'ai bien envie de compagnie et puis celle de Théo n'est pas désagréable bien au contraire. C'est devenu un ami assez proche avec le temps, au delà d'être mon tatoueur officiel.

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certains aiment la musique, certains aiment parler, certains font 25 pauses par séance et certains pensent que leur travail passe au dessus des sentiments de leurs clients.. et puis il y avait théo. Théo qui laissait la musique en font du salon mais refusait d'être déconcentré par la rythmique. Théo qui ne discutait que rarement pour éviter que les gens bougent. Théo qui restait à l'écoute de ses clients mais pouvait enchaîner 4h non stop. Et même quand il tirait la tronche en fin de tatouage, il s'inquiétait toujours de savoir si ses clients aimaient son travail.. Et Roxane et Alis faisaient d'autant plus partie des gens qu'il souhaitait satisfaire. Sa pique pendant que la jeune femme va se regarder dans le miroir est dite avec un petit rictus amusé et un sarcasme non masqué. Bien qu'il ne serait jamais le genre à envoyer chier un client mécontent, il ne sera pas non plus agréable si on lui explique qu'il s'est foiré après des heures sur la table. La réponse le fait rire et il rétorque « pas ma faute si t'as des goûts douteux. » nettoyant sa station, le brun jette tout ce qui doit être recyclé au bon endroit puis le reste dans la bonne poubelle avant de regarder Roxane « attends j'te mets la seconde peau avant. » roulant avec son tabouret vers elle il regarde la zone sous les seins de la jeune femme avant de lever les yeux sur elle. L'avantage d'être en couple dans ces moments, il n'avait même pas envie d'y attarder ses yeux. L'image de la poitrine de Cassia où il avait passé encore la nuit la veille était imprimé dans sa rétine et depuis quelques mois, rien ne lui faisait d'effet à part elle.« heu non, je reprends vers 16h, là suis full dessin et réponse à des mails jusqu'à là.. tu veux manger quoi ? » attrapant une des protections de seconde peau à appliquer, il se permet de repousser un pan du chemisier de la jeune femme pour protéger son nouveau travail. Si elle ne s'est pas plainte, le brun suppose qu'elle est okay. Ses mains sont appliquées et ses gestes prudents pour ne pas presser la peau à vif si fragile, il ne veut pas que ça l'empêche de faire sa vie et après ça, elle pourra garder la protection plus tranquillement qu'un cellophane comme il faisait à ses débuts. « m'emmène pas bouffer un truc de vegan qui remplit pas l'estomac hein.. »

Spoiler:

Outre le talent incontesté de Théo, j'apprécie son calme. Je déteste que quelqu'un me tape la causette pendant des heures alors que je douille ma mère. Un peu de la même manière que je n'ai pas envie de discuter avec une esthéticienne qui m'arrache les poils du maillot. Sur le moment, j'ai autre chose à penser que de lui raconter mon voyage en Toscane. Ou pire... que la coiffeuse me raconte sa vie pendant mon massage crânien au bac. Bon sang, je suis en contact avec des gens toute la sainte journée, laisse moi profiter de mon moment de calme bon sang ! En tout cas, rien de tout ça avec Théo, nos langues se délient uniquement une fois le travail terminé. Tout ça pour finalement envoyer des petites piques sarcastiques dans la joie et la bonne humeur. On aime se chercher et se taquiner tout les deux, c'est presque une marque de fabrique. - Heureusement que j'ai réussi à trouver un tatoueur à mon image ! Et paf, nouvelle pique bien placée, c'est un véritable ping pong entre nous ! Je propose à Théodore de venir manger avec moi et il ne semble pas vraiment contre. - Je ne sais pas encore mais j'ai trop faim, souffrir ça creuse, j'ai besoin de reprendre des forces ! Une fois que j'ai fini de contempler mon nouveau tatouage, j'attrape mon chemisier mais Théodore m'arrête pour m'appliquer la seconde peau. Je le laisse faire sans broncher avant de me rhabiller, reboutonnant mon chemisier en prenant garde de ne pas faire un faux mouvement au risque de heurté ma cicatrice encrée toute fraîche. A sa phrase j'éclate de rire en secouant la tête. - Oh merde, je voulais t'emmener au royaume du quinoa, me voilà déçue !! Quel horreur, je ne suis pas une poule moi !! - Qu'est-ce que tu dirais d'aller à ce petit bistrot qui propose de superbe pièces de viande ou des burgers maison ? J'ai besoin de gras et de réconfort, mais je n'ai pas envie de finir dans énième fast food, je crois que j'ai déjà pas mal abusé dans mon élan de déprime. J'attrape mon sac à main et me dirige vers la sortie.

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Leur échange est naturel, aisé, agréable par le manque de complexité dans leur relation. Il n'a jamais été le genre à choisir des clients chiants, le feeling est parfois plus important que le style de tatouages qu'ils demandent à avoir. Après l'avantage d'avoir un style assez spécifique c'est que Théo filtre les clients de prime abord. Pas de symbole infini, de boussole et rose avec une tête de lion sur l'avant bras, pas de tatouage alcoolisé et qu'on regrettera le lendemain et surtout pas de prénom de conjoint ou de la petite amie jalouse. Il a ses règles, s'évite les problèmes et continue de faire ce qu'il aime... donner vie à des émotions. A des histoires. Et avec Roxy il a trouvé une cliente qu'il apprécie autant de tatouer que fréquenter. Une forme d'amitié qui a dépassé la notion capitaliste de leur échange initial, de l'art pour de l'argent. Il se sent en confiance dans son travail avec elle mais aussi dans leurs petites piques inoffensives. Théo réplique en finissant d'appliquer la protection puis enlever ses gants « genre moi j'te fais souffrir... tu me vexe Roxy » un petit sourire en coin, marqué de sa lassitude habituelle et son sarcasme profond -face à l'existence avant tout- et Théo recule toujours sur son tabouret pour vérifier que la protection couvre bien tout le tatouage « je te fais pas un cours sur comment en prendre soin, t'es une grande fille. et... emmène moi bouffer des trucs de bouffeurs de pissenlits un jour et j'te tatoue un cul sur le ventre la prochaine fois. » il la regarde très sérieux avant de se mettre à ranger son matos et jeter tous ses consommables. D'un oeil il regarde la brune et un sourire s'étend au coin de ses lèvres avant d'hôcher la tête « tu sais parler à mon estomac. feu. » en quelques minutes le rangement est fait et il la guide vers l'entrée du salon quand elle s'est rhabillée. Parlant à sa patronne, il vérifie bien que les montants dus ont bien été pris puis annonce qu'il revient après le déjeuner. La séance n'avait pas été aussi longue qu'il pouvait prendre habituellement donc personne ne peut rien dire, il gére son temps. Tant qu'il est revenu pour son client de 16h avec un dessin et sa compta à jour. « madame. profites en suis sûr y a pas beaucoup de mecs qui seraient des gentlemen avec toi » dit-il en tenant la porte à Roxane pour qu'elle sorte avant lui.

Spoiler:

Le choix d'un tatoueur est toujours quelque chose de complexe. Il faut trouver quelqu'un qui a un réel talent, qui soit passionné et surtout dépourvu de jugement. Du moins dans mon cas, c'est un critère car chacun de mes tatouages a une signification, rien n'est réellement juste ornementale sur mon corps. Je vivrais mal de me faire juger sur mes idées très personnelles de tatouages, ça me blesserais. Je suis loin de celle qui réclame des tatouages vu et revue que toutes les filles demandent parce que "Oh mon diiiieu c'est trop moi quoiiii". Effectivement Bernadette, c'est toi, comme c'est toute tes copines parce que vous n'avez pas de personnalité. Il termine de me mettre la protection pour que je puisse me rhabiller et je ris légèrement. - Tu m'accordera qu'il y a plus agréable comme sensation que le tatouage, mais si ça peux te rassurer ta douleur n'est pas le top de mon classement tu es classé derrière l'épilation de l'inter-fessier et le petit orteil dans le coin du meuble ! Comme quoi, c'est pas si douloureux, enfin ça dépend des zones mais la ça devient pointilleux. Je lève les yeux au ciel et secoue la tête en montrant mon corps déjà pas mal encré. - Sérieusement ? Comment as-tu pu une seule seconde te poser la question ? Non ça va merci pour le cul sur le ventre, on va aller manger un steak ok ? Une fois rhabillé et son salon rangé. On prend la direction de la sortie. Lorsqu'il me tiens la porte, je fais une petite révérence avant de sortir en riant. Je répond alors sur un ton un peu plus amer. - M'en parles pas, même ceux qui sont censé être des gentleman avec moi se comporte comme de gros goujat qui n'ont pas de race. Pique lancé évidemment tout droit à l'encontre de mon mec enfin... ex-mec qui s'est barré après avoir mis en cloque sa troisième petite amie. Je ne suis pas certaine du nombre de nana qu'il a quitté en même temps pour cette gourde en cloque, j'en ai retrouvé plusieurs mais certaine reste encore des ex présumés. J'ai plus envie de perdre de temps pour cet abruti, j'ai d'autre chat à fouetter. Je pars en direction du restaurant que je lui désignais et quand j'entre à l'intérieur je nous réclame une table pour deux. Connue comme le loup blanc ici, le serveur nous trouve une table aux petits oignons où je m'installe avant d'attraper la carte. - Prends ce que tu veux, c'est moi qui régale !

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« tu me combles avec ces compliments Rox. » Un petit rire échappe au tatoueur qui place une main sur son coeur quand elle note que ses tatouages sont moins douloureux que la violence d'un orteil contre un meuble. Théo demanderait presque s'il est aussi en dessous d'un lego sous le pied mais il voit la brune se rhabiller et estime qu'il est temps de passer à un autre sujet bien qu'il adore ses conversations avec Roxane. De tous les clients du parloir, elle est sûrement dans son top 3 en terme de séance. Ponctuelle, patiente, qui communique et surtout tranquille... le genre de client qu'on veut tous les jours dans ce genre de job. Et inspirée. Il y a quelque chose de beau dans une personne capable de dire ce qu'elle veut mais ne va pas juste chercher un exemple sur internet. Les photos pinterest étaient la hantise du tatoueur. Il sourit quand elle propose de manger ensemble, l'idée étant bonne après une séance aussi longue. Théo plie bagage et après les quelques démarches faites, il l'emmène à la sortie et quand elle passe devant lui qui tient la porte il fronce les sourcils « tu sais que j'plaisantais, mais j'vais demander quand même : y a vraiment des mecs qui mentent puis retournent leur veste comme ça ? » il s'est toujours targué d'être entouré d'hommes à peu près décent. Et même ceux qui ne l'étaient pas vraiment au moins ne le faisaient pas ouvertement et à n'importe qui. L'image d'Alasdair proposant de tous coucher une fois avec leur colocataire Morgane lui passe dans la tête et Théo cringe une seconde avant de reprendre sa conversation « Suis désolé que tu tombes sur des cons Rox. Tu peux nous mettre presque tous dans le même panier, j'le prendrai pas mal. » un petit sourire courbe ses lèvres mais au fond il sait Théo. La dureté d'une vie de femme, ça l'étonne pas, il a vu des saloperies à l'hôpital, il a conscience qu'il ne peut pas imaginer le 10e de ce que les filles vivent mais il essaie d'être une exception à la règle dans le quotidien de celles qu'il fréquente. Théo suit sa cliente en continuant la conversation et une fois dans le restaurant il sourit doucement en se disant que vraiment il ne devrait pas être étonné par son accueil. Une fois posé il jette un oeil à la carte et sourit en jetant son dévolu sur une entrecôte et des légumes. Rien d'affriolant et il pourrait prendre plus mais il est content de sa décision « Aller ! on fait simple et efficace, avec une bière et j'serai bon pour l'aprem. » il sourit à la brune en refermant la carte « J'prendrai un dessert et un café histoire de bien te faire raquer aussi, le tatouage était pas assez cher. Tu vas prendre quoi ? » il la regarde avec une gentillesse qu'il n'offre pas souvent. Est-ce parce qu'ils finissent par se connaître depuis un petit moment maintenant ? Il n'est pas certain. Mais il sait qu'il peut être relaxé en sa présence. Leur taquinerie en est le signe flagrant.

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Là où il pensait trouvé l'énergie rieuse et joyeuse habituelle de la brune, Théo est confrontée à la colère de celle ci mais surtout un air de déception. Alors qu'il s'installe au restaurant avec elle, il est surpris d'apprendre ses débâcles amoureuses et ne peut s'empêcher une remarque sur le fait qu'il s'en veut un peu que des gens comme ça existe. Des hommes cons pullulent dans les rues, il le sait. Bien sûr il n'y a pas de genre à la connerie mais il avait entendu assez d'histoire de merde pour être convaincu que son côté de la barrière avait une surreprésentation de crétins. Il la laisse partager ses sentiments sur la castration et émet un petit rire malgré lui avant de tenter de la faire rire à son tour, ce qui fonctionne pas trop mal à son grand bonheur. « T'aimes trop que j'foutes des produits chimiques sous ta peau, arrête. Et il est clairement moins sympa que moi. » un petit rire passe ses lèvres et Théo hésite à tendre la main, offrir un espace sécurisant pour qu'elle se lâche, mais d'un autre côté il veut pas être intrus dans sa vie privée. Arriver à rire ensemble et bien s'entendre sur la table de tatouage ne veut pas dire qu'il peut dépasser la limite qui est entre eux deux pour l'instant « tu as bien raison, l'alcool c'est pas bon pour la santé. J'devrai plutôt prendre un whiskey » un petit sourire courbe ses lèvre et il finit par faire sa commande en demandant son alcool de prédilection en plus du reste. Bien sûr qu'il serait capable de travailler, c'était le côté terrible d'avoir des vilaines habitudes de consommation d'alcool depuis trop d'années. Bien qu'il nierait en bloc le fait que c'était un poison pour son corps, il a besoin de ça pour son coeur et son âme et espère ne jamais faire face au moindre mot de quelqu'un. S'il devait arrêter, le rush d'émotions et toutes les saloperies qui vont avec ne seraient pas supportable.. il en est sûr et certain. « bon à part les hommes cons, que se passe-t-il dans la vie de ma 2e brune préférée ? je peux pas dire la première, ma copine me tuerait. » il s'appuie sur la table pour l'observer avec intérêt et une sympathie qu'il ne réserve qu'à une certaine tranche de personnes. Il n'y a pas beaucoup de place dans sa vie pour des gens avec qui il n'aurait pas envie de partager un repas « ça faisait un bail que j'avais pas vu ta peau nue, j'ai l'impression d'avoir raté des années de ta vie Roxy »

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