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Bienvenue sur wicked little town, forum city simple et sans prétentions qui se déroule dans la petite mais mouvementée ville de Klamath Falls (Oregon, USA). Lieu de détente où vous verrez s'affronter les différentes classes sociales, venez interpréter des personnages issus de tous horizons. Pour citer une célèbre marque : venez comme vous êtes ! Mais attention, Scandale n’est jamais bien loin pour dévoiler les secrets que vous cachez.
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 (mikey) a perfectly normal night

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Eve Leroymembers  too many secrets
Eve Leroy
messages : 4785
rps : 99
pseudo : day.light
pronom irl : elle
id card : Sydney sweeney (@day.light / monoclegraphic)
multicomptes : theodore, bonnie, august
gif : (mikey) a perfectly normal night 17cde69d6e4cc078f4eb5853e4c1bec2fef4cf4e
âge : vingt-cinq ans mais elle n'a pas encore enregistré qu'elle a passé le quart de siècle
statut civil : célibataire elle se laisse porter. il n'y a pas besoin de s'inquiéter, l'amour de sa famille et ses amis lui suffit bien. Elle réalise aussi doucement qu'elle n'est pas attirée vers les autres comme elle l'est.
occupation : journaliste à Klamath Falls News - elle rédige des chroniques sur la ville et les environs ainsi que la vie culturelle. elle n'est pas sûr d'avoir envie d'écrire plus, mais parfois elle propose des articles et sa fierté quand elle les voit imprimer la motive à continuer. après tout, ce qu'elle aime c'est écrire... peut être un livre un jour, mais rien n'est fait.
habitation : 422, eberlein avenue un petit appartement qu'elle a pris il y a peu. il ne paie pas de mine, avec 2 chambres et un salon donnant sur la rue. la cuisine est sa partie préférée car elle aime faire des gâteaux, ça sent la cannelle et la douceur chez Eve, et c'est tout ce qu'elle voulait pour un premier chez elle. seule.
nbre de mots : ~450-650
couleur rp : indianred
pronom ig : elle
cible de scandale ? : Oui
trigger warning : joue - deuil, perte d'un parent
refuse - violences animales/infantiles

en vrac : regrette parfois d'être fille unique car elle n'a jamais eu de vrais meilleurs amis et sa fratrie aurait pu être ça + adore les chiens mais n'ose pas en prendre tant qu'elle n'est pas installée durablement quelque part + adorait faire du surf pendant ses études et veut tenter le paddle ici pour garder la sensation d'être dans l'eau + ne parle plus français depuis la mort de son père, mais garde de bons souvenirs d'un voyage à Paris à 15 ans + déteste les couleurs fluos sans raison aucune + adore les biopics + son péché mignon : le maté importé d'allemagne. elle en commande par cartons et ne boit aucun autre soda (en tout cas pas sans alcool) + aime switcher entre blonde et brune. selon son humeur + son ex petit ami était l'homme de toutes ses premières fois alors elle va devoir tout redécouvrir + croyait au père noël jusqu'13 ans + vit dans la maison familiale avec sa mère et sa grand-mère qui tiennent un BnB + aime écrire et a choisi le journalisme seulement pour ça, UCLA lui offrait la possibilité de parfaire sa plume en prenant de la distance avec son deuil + ce n'est pas parce que son nom est eve qu'il faut la tenter comme un serpent
(#) Mar 12 Sep - 22:04

a perfectly normal night
w/ @Mikey Chinen

Echanger un rire avec l'un, donner un sourire à l'autre, écouter avec enthousiasme la personne à sa droite, raconter pour la xième fois son parcours universitaire à la personne à sa gauche -toujours avec le sourire attention- et surtout ne jamais avoir l'air de suffoquer. Surtout pas. Eve avait accepté cette sortie parce qu'elle ne voulait pas rentrer à la maison familiale mais aussi parce qu'elle refusait de s'interdire la moindre occasion de se faire des amis. Et ses collègues avaient été si gentils, qui était-elle pour refuser ? Bien sûr, devoir rentrer en voiture l'empêchait de boire et elle ne ferait pas la fête comme elle avait pu le faire à L.A, mais après tout, la musique était agréable et la compagnie aussi. En tout cas, au début. Les premières trente minutes après leur arrivée avaient été agréables. Depuis, c'était la dégringolade. La brune était en prise à un millier de questions existentielles depuis deux mois et ce soir, le monde, la musique, les mélanges d'odeur et toutes les questions et interactions à gérer devenaient trop pour elle. Gardant le sourire, elle offrit réponse enjouée sur réponse enjouée, essayant de rester aussi curieuse et enthousiaste qu'elle savait l'être habituellement. Mais Eve savait que cela ne durerait pas. Ses yeux se baladaient sur les autres tables dès que la conversation lui échappait. La brune observait les couples visiblement en date, les barman travaillant en rigolant, les musiciens faisant leur performance sans avoir l'air de se soucier que personne ne les regarde vraiment. Le chanteur surtout avait l'air de juste être là pour la musique. Il ne cherchait pas d'interaction. Ou peut être qu'elle l'avait regardé juste à ce moment là. Elle n'eut pas le temps de s'assurer qu'elle avait raison, quelqu'un à la table lui demandant si elle était heureuse d'avoir emmenagé à Klamath Falls. Un rire, un peu nerveux mais aussi léger, lui passa les lèvres et elle admit ne pas être encore sûre. Deux mois n'étaient pas assez pour se dire qu'on était à l'endroit où on voulait rester pour faire sa vie. La conversation dura assez de temps pour qu'elle n'ait pas à se forcer à sourire de trop, mais aussi assez longtemps pour la faire douter de la sincérité de ses propres réponses.
Le temps passant, Eve finit par profiter d'un changement dans la musique d'ambiance, la transition faisant tiquer certaines personnes à la table, pour s'excuser et aller aux toilettes. Son répit ne fut que de courte durée dans le petit cabinet mais c'était toujours ça de pris. Eve adorait les gens, les sorties, rire, le karaoké, les escapades entre amis et passer du temps en dehors de sa zone de confort. Mais ce soir était un jour sans. Elle pensait à tout sauf à s'amuser. Aussi sur le retour vers sa table, la brune fit un stop au bar et attendit son tour pour commander une limonade avant de lever les yeux sur la personne à côté d'elle « hey c'était vous sur scène tout à l'heure. c'était très sympa ! merci pour la musique. » Les interactions un à un étaient plus faciles à gérer, parler avec un inconnu sans avoir 10 paires d'yeux rivés sur elle était plus simple... peut être qu'elle n'était pas si fatiguée. Peut être qu'elle avait juste envie d'un échange avec quelqu'un sans que 4 personnes soient impatientes de rentrer dans la conversation.


(in the mood for love) Don't blame me, love made me crazy. If it doesn't, you ain't doin' it right. Lord, save me, my drug is my baby I'll be usin' for the rest of my life


les cachés et badges:



Dernière édition par Eve Leroy le Ven 15 Sep - 16:24, édité 2 fois
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Mikey Chinenmembers  too many secrets
Mikey Chinen
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rps : 42
pseudo : decay
pronom irl : il/he/him
id card : nijiro murakami (ava : day.light ; signa : rogers + cyaspeedy)
multicomptes : alastair in weederland (t. chalamet) + pandora l'insupportable (m. alcock)
gif : (mikey) a perfectly normal night S4XDd3rt_o
âge : ça fait maintenant vingt-quatre ans que tu erres sur cette pauvre terre. le pas lourd et traînant, les soupirs bruyants et pleins d'ennui. vingt-quatre ans, pourtant t'as pas encore vu ce que ça voulait vraiment dire d'être adulte. le quart de siècle dans quelques semaines. tu cherches encore le sens de ta vie. penses le retrouver à chaque fois que tu revois le dealer.
statut civil : tu te considères jamais réellement en couple, pas pour ces relations si peu importantes qui durent quelques mois dans le meilleur des cas. céli-bâtard qui décide de noyer les sentiments dès qu'ils menacent de fleurir. qui ne fait rien d'autre que jouer avec ceux des autres. qui privilégie le charnel à l'émotionnel. même si y a celle que t'appelles la femme de ta vie, leo, même si c'est purement platonique et physique. et chimique, très chimique.
occupation : "vous v'nez voir quel film ?" t'es ce type qui voit tous les spectateurs passer avant de rejoindre les salles de projection. tu vends des tickets toute la journée, comme le bon putain de pnj chiant que tu sembles être devenu. quelques soirs, tu te mets dans le coin d'un bar pour jouer un morceau avec quelques potes, votre groupe que vous appelez ça. ça paie moins mais pourtant, tu préfères. même si tu te fais rarement du fric grâce à ça, tu prends à coeur ton job d'informateur. offrir les révélations contre des avantages. secrets observés, adresses, plans de soirée ou plus. ouais, tu vois un peu ça comme un taf.
nbre de mots : 400 minimum, plus si on m'en donne l'occasion
couleur rp : #ff9933 + gras
pronom ig : il/lui
cible de scandale ? : Oui
trigger warning : vulgarité, manipulation, drogues/addiction, "deal", alcool, sexe et hypersexualité, violence
( peut aussi apparaître mais moins joués : problèmes cardiaques, hôpital, grossesse adolescente, maltraitance infantile, harcèlement)

(#) Jeu 14 Sep - 1:18

◟a perfectly normal night◝


@Eve Leroy
outfit ✧

tw : alcool soirée lambda, en somme. c'est la première fois que tu te retrouves à jouer au pikey. une sorte de pas plus grand vers les succès, si t'en crois le reste du groupe. tu te souviens de la proposition, dans la petite salle insonore que vous occupez pour répéter. les cris de joie des autres membres. t'as juste haussé les épaules, sans réel enthousiasme. une scène est une scène. tant que vous vous retrouverez pas dans une salle de concert, t'en auras un peu rien à foutre. t'avais quand même cette petite joie dissimulée, quand on vous a montré le panneau, l'affiche avec le nom de votre groupe assez miteux à ton sens. black ink suivi d'une date et d'un horaire. tu sais très bien que les gens vont pas courir pour vous voir ou vous acclamer. vous jouez pour mettre l'ambiance dans une salle où la musique est noyée par les discussions. c'est juste un bruit de fond. vous servez pas plus que ça. pourtant ça te fait plaisir. bien que tu ne l'avoueras pas. jouer les chansons que tu passes des heures à écrire te fera toujours du bien. alors vous répétez, encore et encore. et tu joues au professeur sévère à chaque note qui ne te convient pas. ils ont appris à supporter ton petit comportement perfectionniste, avec le temps, les autres.
puis vient le grand jour. tu craques tes doigts sans relâche. fais tourner la bague plus vite que ton ombre, réajustes la lanière de ta basse comme si elle risquait de tomber. les premières notes sont jouées et tu attends ton tour. tu attends devant le micro comme un idiot, que les paroles sortent de ta bouche à la fin du rythme du début. et c'est une sorte de transe qui t'envahit. t'es dans ton monde, il n'y a plus que toi, les instruments et ta voix. t'entends au loin les petites phrases lancées par tes coéquipiers, pour t'accompagner, mais tout ce qui compte, c'est ce que tu ressens. ton élément, ta bulle de confort, si douce, si apaisante.
tu te fiches éperdument de si le public apprécie ou danse ou même dodeline la tête en rythme. tes yeux sont fermés et derrière tes paupières, partitions, notes et paroles s'enchaînent. t'as presque l'impression de retourner en enfance, pendant ces concours que tu prenais plaisir à gagner, sauf que c'est si différent. ce soir, aucune concurrence. juste toi. ta basse. la batterie. la guitare rythmique et sa cousine l'acoustique. tout sonne parfaitement. tout va bien. aucun couac, aucune fausse note, pour une fois. et t'espère peut-être juste un peu que ça sera assez pour rejouer dans un des gros bars de la ville.
la musique s'arrête enfin. l'histoire de quelques secondes. une pause bien méritée mais tes oreilles sifflent encore le rock que vous venez de jouer. t'espères qu'un jour, on vous laissera jouer le metal que tu apprécies tant, mais c'est un rêve inexauçable et tu le sais bien. puis t'es pas sûr d'avoir la voix qui porte assez pour ça. alors tu te contentes de rock alternatif pour de petits bars miteux. ça te plaira toujours plus que demander si les clients préfèrent voir dune ou le dernier spiderman. tu t'essuies le front du dos de la main avant de poser ta basse sur son support. conversation rapide avec les autres membres. nathan a cassé une de ses baguettes mais vous avez de la chance d'avoir du rab, leandre a l'air surexcité, une vraie pile électrique. tu t'adosses au mur derrière le semblant de scène, on vous fait tirer à la courte paille et, il fallait bien que ça arrive. en râlant, tu finis avec la plus courte. t'es pratiquement sûr qu'ils l'ont fait exprès mais tu te contentes de râler avant de prendre leurs commandes. que tu te feras un plaisir d'oublier et modifier, une fois au bar.
les mains dans les poches et le pas lent, t'accueilles le barman habituel. il te fait un grand sourire. "salut marco. tu peux m'servir..." ils t'ont demandé quoi, déjà ? jus de pomme, dr. pepper ? un truc du genre. et t'es pas du genre à obéir à la letre. "une limonade, un pepsi et... une corona" tu lui offres ton demi sourire en remerciement, il roule les yeux. il te connait assez pour savoir que c'est pas du tout ce qu'on t'a demandé de prendre. mais el se contente de rétorquer "en bouteille, la corona ?" tu hoches la tête. "évidemment." il secoue la tête d'un air presque désespéré avant de partir. ill y a alors cette voix, à laquelle tu ne t'attendais pas. trop proche de toi. au lieu de sursauter, tu fais un petit pas en arrière avant d'analyser sa provenance. une jeune fille. tu réponds un simple "mmh." quand elle semble te reconnaître. t'écoutes la suite à moitié, jusqu'à ce que les compliments fusent. elle vante ta musique, ça fait plaisir, ça fait chaud au coeur que quelqu'un apprécie ce que tu fais. c'est pas comme les commentaires que tu reçois sur soundcloud ou youtube, c'est face à ta tronche, cette fois. ça semble plus réel. tu sais pas vraiment comment réagir, c'est rare. tu te frottes la nuque. " oh. merci." tu laisses échapper un petit rire léger, nerveux, avant de continuer. tu sais pas vraiment pourquoi, t'as juste envie de profiter du compliment, de l'avis de cette inconnue. "c'est la première fois qu'on joue ici. c'est un plus gros public, mais personne semble faire vraiment gaffe à la musique."
bientôt, marco revient avec son petit plateau, bouteille et verres perchés dessus. il les pose un à un face à toi. mais t'as pas envie de bouger pour autant. tu prends ta bouteille et en boit une petite gorgée avant de continuer la conversation. "ça t'arrive souvent de complimenter les groupes qui jouent ici ?" question cachée, tu viens souvent ? tu lances un regard en arrière, les autres sont occupés à discuter en recalibrant leurs instruments. tu peux bien les faire attendre un peu. "j'peux t'offrir un verre ?
colibry ♡ cecile


« j'regrette mes vieux démons, roi dans l'mensonge,
esclave dans l'vrai monde, vigilent à chaque seconde,
si j'le laisse seul, mon esprit s'égare dans la pénombre.
j'pensais m'lever un matin, être un homme,
sûr que la vie qu'j'ai choisie est la bonne.
fiable, avoir construit quelque chose de stable.
j'suis qu'un sale gosse sur un château d'sable. »



Mikey, définition par Le Petit Halstead:


Dernière édition par Mikey Chinen le Dim 29 Oct - 18:37, édité 3 fois
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âge : vingt-cinq ans mais elle n'a pas encore enregistré qu'elle a passé le quart de siècle
statut civil : célibataire elle se laisse porter. il n'y a pas besoin de s'inquiéter, l'amour de sa famille et ses amis lui suffit bien. Elle réalise aussi doucement qu'elle n'est pas attirée vers les autres comme elle l'est.
occupation : journaliste à Klamath Falls News - elle rédige des chroniques sur la ville et les environs ainsi que la vie culturelle. elle n'est pas sûr d'avoir envie d'écrire plus, mais parfois elle propose des articles et sa fierté quand elle les voit imprimer la motive à continuer. après tout, ce qu'elle aime c'est écrire... peut être un livre un jour, mais rien n'est fait.
habitation : 422, eberlein avenue un petit appartement qu'elle a pris il y a peu. il ne paie pas de mine, avec 2 chambres et un salon donnant sur la rue. la cuisine est sa partie préférée car elle aime faire des gâteaux, ça sent la cannelle et la douceur chez Eve, et c'est tout ce qu'elle voulait pour un premier chez elle. seule.
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en vrac : regrette parfois d'être fille unique car elle n'a jamais eu de vrais meilleurs amis et sa fratrie aurait pu être ça + adore les chiens mais n'ose pas en prendre tant qu'elle n'est pas installée durablement quelque part + adorait faire du surf pendant ses études et veut tenter le paddle ici pour garder la sensation d'être dans l'eau + ne parle plus français depuis la mort de son père, mais garde de bons souvenirs d'un voyage à Paris à 15 ans + déteste les couleurs fluos sans raison aucune + adore les biopics + son péché mignon : le maté importé d'allemagne. elle en commande par cartons et ne boit aucun autre soda (en tout cas pas sans alcool) + aime switcher entre blonde et brune. selon son humeur + son ex petit ami était l'homme de toutes ses premières fois alors elle va devoir tout redécouvrir + croyait au père noël jusqu'13 ans + vit dans la maison familiale avec sa mère et sa grand-mère qui tiennent un BnB + aime écrire et a choisi le journalisme seulement pour ça, UCLA lui offrait la possibilité de parfaire sa plume en prenant de la distance avec son deuil + ce n'est pas parce que son nom est eve qu'il faut la tenter comme un serpent
(#) Jeu 14 Sep - 12:34

a perfectly normal night
w/ @Mikey Chinen
tw - Alcool

Les bars n'ont jamais été son truc, Eve ne l'admettra pas bien sûr mais quelque chose dans un lieu pareil l'oppresse et la stresse. Comme si cet amalgame de corps et de voix, de sueur et d'alcool, de rires et de musique était trop à gérer. Et en même temps, elle avait vécu ses souvenirs les plus drôles et les plus violents dans ce type de temple du vice. Son père l'avait emmené boire sa première bière à Londres quand elle avait 16 ans. Un peu jeune pour apprécier le goût de la Guiness mais il était fier d'être là pour sa première fois. Il était fier de tout son papa. C'était dans un bar à Londres où elle se trouvait aussi quand son téléphone avait sonné. Tout juste 18 ans, enfin libérée. La majorité vient avec l'alcool, le permis et des responsabilités... Jusqu'à ce jour, l'image de sa mère apparaissant sur l'écran était marqué au fer rouge dans l'esprit de l'Anglaise. Un accident de voiture. Un mauvais souvenir au bar. Puis son premier baiser avec Lewisà Los Angeles un an plus tard, dans un bar. Un peu comme le Pukey. Le genre d'endroit où les gens viennent après le travail ou les cours, avec une seule envie : profiter de la vie. Il était dans une fraternité, elle avec des amis qui l'avaient abandonné. Il l'avait adopté comme on récupère un animal au bord de la route. Et avant la fin de la soirée il lui avait donné son numéro et l'avait embrassé. 5 ans après, Eve ne savait pas si l'enchaînement d'évènement était dû à l'alcool ou le coup de foudre. C'était dans un bar qu'il l'avait aussi plaqué... Tout ça pour dire, la brune n'était pas fan des bars mais la vie s'y passe, y existe, s'y développe. Et malgré le bruit, la sueur, l'alcool, les corps et les rires, Eve doit avouer que voir la vie se dévoiler sous ses yeux vaut le prix de toutes ces choses qui la perturbent.
Alors elle suit le groupe, elle prend une bière, elle rit aux blagues, elle sourit à tout le monde, elle offre des réponses franches -et drôles quand elle peut-, elle écoute et elle répond, elle apprécie et elle enchante, et surtout elle ne laisse pas paraître que son esprit est tout sauf dans le moment. Que ses pensées continuellement la tirent vers ailleurs. Vers la maison à la sortie de la ville. Vers la rédaction du journal où elle a laissé des affaires. Vers L.A et tout ce qu'elle a laissé. Vers Londres et tout ce qu'elle ne vivra jamais. Son monologue intérieur ne connaît de répit qu'une fois sortie de la table. Courte pause aux toilettes puis le bar. Et cette conversation. Une étincelle, un instant pour souffler. Eve n'est pas un chaînon important dans un groupe, elle est la fille qu'on voit sourire et rire mais qu'on peut oublier si on ne s'attarde pas. Mais en un à un, elle éclot et montre tout ce qu'elle est. Laisser dans l'esprit le souvenir d'une rencontre, c'est son but chaque fois qu'elle parle à quelqu'un seul. Quitter chaque conversation en ayant marqué l'esprit de son interlocuteur. Alors elle se laisse aller, compliments, commentaires, remarques. Son sourire est grand mais surtout sincère. Ce n'est pas pour l'ego, c'est pour savoir qu'elle a mis un peu de soleil, de charme, de joie dans la vie de quelqu'un. Parce qu'à défaut d'en avoir assez pour elle même, elle espère que les autres seront bien dans leur tête, dans leur coeur, dans leur esprit. Générosité sociale, besoin de partager ou de rendre heureux. « je ne savais pas qu'il y avait des groupes live qui jouaient ici ! c'était agréable à écouter. juste ce qu'il faut pour profiter de la musique sans avoir peur de rater un bout de conversation. c'est un compliment hein ! j'avoue que j'aime les instrumentales plutôt que les chansons, mais ta voix était presque comme un autre instrument dans le tout. c'était très sympa ! » elle fait son speech, continue à partager sa pensée comme si cela pouvait vraiment intéresser. Elle le fait pour lui, pour elle, pour tous les musiciens à qui elle n'a jamais pu partager ses retours, Eve. Son coeur est au bon endroit, sa tête encore en bataille. Mais un bout de son esprit est ancré, dans cette conversation, dans cet échange. Surtout quand il lui répond "ça t'arrive souvent de complimenter les groupes qui jouent ici ?" la brune secoue la tête avec le sourire et prépare une réponse, l'enthousiasme brûlant dans ses yeux avec une part de gêne - est ce qu'elle a fait quelque chose de mal ? non, peut être, si ? il sourit, mais c'est comme s'il aurait voulu être ailleurs et en même temps rester. Ou lit-elle mal son expression ? sa posture ? Eve ne s'attarde pas sur la question, elle a encore besoin d'un peu de ça, un peu de cet échange, un peu de distance avec les gens qui l'ont trainé ici. Alors elle rit un peu et répond « c'est ma première fois ici. je savais même pas que c'était considéré un gros public... mais encore plus félicitations ! » admettre ça c'est aussi admettre qu'elle n'est pas du coin. Si le Pukey est censé être un gros bar, tout le monde doit y avoir déjà mis les pieds avant son bel âge. Mais est-ce grave si elle n'est pas d'ici ? Ou peut être qu'elle devrait dire qu'elle aurait pu l'être... si sa mère n'était pas partie, si sa mère n'avait pas fait de Klamath son secret, si sa mère n'avait pas choisi l'autre bout du monde comme refuge.. Eve aurait pu être une fille d'ici, être à l'aise au bar, dans ces rues, dans ces groupes... Mais ça c'était bon que pour les gens qui aiment les regrets et réfléchir à ce qui ne sera jamais plus. Eve vit aujourd'hui, et si son accent anglais et californien n'est pas un indicateur d'étrangeté, elle peut bien admettre d'elle même qu'elle n'est pas du coin. Entre deux pensées, la brune voit le barman attendre qu'elle passe commande. Avec un rire gêné elle réclame une limonade. Hors de question de boire et conduire. La question tombe alors qu'elle demande sa boisson non-alcolisée et les yeux d'Eve se reposent sur le musicien « tu veux ou tu peux ? » Rire, sourire, un visage ouvert et de l'enthousiasme dans chaque mot. Elle calmera le jeu quand ses zygomatiques lui feront mal, aucun problème. « Parce que je ne peux pas t'en empêcher si tu veux, mais je préfère payer mes propres verres sinon. » Un geste de la main, vire les cheveux qui lui tombent sur les yeux et rajoute « tu joues toujours dans des bars ou vous faites d'autres trucs ? je suis vraiment nouvelle ici, je ne savais même pas que Klamath Falls avait des groupes de musique à domicile.. » nerveuse, mais heureuse.


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âge : ça fait maintenant vingt-quatre ans que tu erres sur cette pauvre terre. le pas lourd et traînant, les soupirs bruyants et pleins d'ennui. vingt-quatre ans, pourtant t'as pas encore vu ce que ça voulait vraiment dire d'être adulte. le quart de siècle dans quelques semaines. tu cherches encore le sens de ta vie. penses le retrouver à chaque fois que tu revois le dealer.
statut civil : tu te considères jamais réellement en couple, pas pour ces relations si peu importantes qui durent quelques mois dans le meilleur des cas. céli-bâtard qui décide de noyer les sentiments dès qu'ils menacent de fleurir. qui ne fait rien d'autre que jouer avec ceux des autres. qui privilégie le charnel à l'émotionnel. même si y a celle que t'appelles la femme de ta vie, leo, même si c'est purement platonique et physique. et chimique, très chimique.
occupation : "vous v'nez voir quel film ?" t'es ce type qui voit tous les spectateurs passer avant de rejoindre les salles de projection. tu vends des tickets toute la journée, comme le bon putain de pnj chiant que tu sembles être devenu. quelques soirs, tu te mets dans le coin d'un bar pour jouer un morceau avec quelques potes, votre groupe que vous appelez ça. ça paie moins mais pourtant, tu préfères. même si tu te fais rarement du fric grâce à ça, tu prends à coeur ton job d'informateur. offrir les révélations contre des avantages. secrets observés, adresses, plans de soirée ou plus. ouais, tu vois un peu ça comme un taf.
nbre de mots : 400 minimum, plus si on m'en donne l'occasion
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cible de scandale ? : Oui
trigger warning : vulgarité, manipulation, drogues/addiction, "deal", alcool, sexe et hypersexualité, violence
( peut aussi apparaître mais moins joués : problèmes cardiaques, hôpital, grossesse adolescente, maltraitance infantile, harcèlement)

(#) Jeu 14 Sep - 20:12

◟a perfectly normal night◝


@Eve Leroy
outfit ✧

tw : alcool la sueur qui coule le long de ton dos te fait réprimer un frisson. les instruments sont rangés. enfin presque, juste placé de sorte à ce que rien ne s'abime. ça te ferait quand même bien chier que ta basse se pète la gueule. tu rigoles quelques minutes avec les autres, tout aussi fatigués que toi. pas aussi essoufflés que toi. pourtant ils arrêtent pas de bouger, de parler, comme si la faiblesse n'existait pas. un jeu idiot et t'es désigné comme celui qui doit aller chercher de quoi vous rafraîchir. tu roules des yeux, tu soupires, mais t'y vas quand même. tu t'avances vers le bar, les poches renfermant tes mains, come toujours. tu salues le barman. il commence à te connaître, c'est pas la première fois que tu viens, depuis ce fameux rendez-vous. c'est un peu comme si ça t'avait envie de revenir. de te rappeler vos conversations, assis sur ces tabourets occupés par des mecs clairement trop bourrés pour boire leurs cocktails à grandes gorgées. tu mets du temps à passer commande. petite pause entre tes mots pour être sûr de choisir la mauvaise chose. la discussion est courte, rapide, et le serveur repart pour préparer ce que tu lui as demandé.
puis vient ce petit commentaire. tu t'attendais franchement pas à ce que quelqu'un vienne te parler. t'es encore trop dans ta propre tête, encore trop pleine de notes et de paroles. tu humes simplement à la salutation. t'es pas quelqu'un de causant. tu l'as jamais été. la seule personne qui te fait parler se trouve dans ton téléphone. un compliment suit et, une nouvelle fois, ta réponse ne fait qu'une poignée de mots. tu la regardes enfin, la provenance de la voix. jeune femme souriante, peut-être même trop. alors tu lâches quelques phrases de plus, pour pouvoir décortiquer ses réactions, en apprendre plus. c'est dans ta nature, t'y peux rien. chaque personne que tu croises, intéressante ou non, t'as ce besoin viscéral de comprendre, d'ouvrir son cerveau au scalpel pour comprendre chaque pensée, chaque réaction de ses synapses. elle se remet à parler, plus longuement, et tu écoutes chaque moi, tente de les identifier, de voir les informations cachées. elle se sent obligée de rassurer, préciser que ce qu'elle dit est un compliment. anxiété cachée ? peut d'être mal comprise ou de blesser ? t'en sais trop rien. tu continues de la regarder d'un air impassible jusqu'à la fin. fin où tu lui offres ce demi sourire en coin qui est devenu habituel, chez toi. les vrais sourires, ceux qui montrent les dents, ceux qui montent jusqu'aux joues sont inutiles, impossibles.
tu poses une question bateau. peut-être pour mieux savoir ce qu'il se passe dans sa tête, peut-être par simple curiosité. qui sait ? tu fais même pas attention au retour de marco, aux boissons sur le bar. tu te demandes si c'est une habituée du pikey. si elle a eu l'occasion d'entendre d'autres groupes jouer. si c'est un peu sa routine de venir voir chacun d'entre eux pour les complimenter. tu te tournes quelques secondes vers leandre et nathan, trop occupés pour faire attention à toi. alors tu la regardes à nouveau. elle avoue être là pour la première fois. tu lâches un léger rire, bouche fermée. "c'est pas vraiment un gros public. juste la plus grosse salle où on a été." et c'est vrai. vous avez l'habitude de bars bien plus petits. de "scènes" où vous avez à peine la place de bouger. où le moindre mouvement cause un frôlement de coude gênant. "mais merci." y a peut-être cette envie de profiter du moment, des compliments, du gonflement de ton ego déjà bien assez gros. alors t'as cette idée étrange. cette idée qui te vient les soirs où t'es de sortie, dans le seul but de ramener une nouvelle personne chez toi. ou même finir chez un inconnu. ou des toilettes miteux. peu importe. alors tu offres. tu proposes. t'as du mal à contrôler ta voix encore brisée par le chant, alors tes mots sonnent plus comme une obligation qu'une proposition. pourtant tu le sais, toi, que c'est juste ça. une question presque innocente. tu lui offres de lui prendre un verre alors que ta main se dirige vers ta bière pour en prendre une gorgée dès les mots sortis.
tu l'entends demander une limonade, te demander si tu peux te le permettre. t'as ce réflexe de fouiller dans la poche arrière de ton short. ouais. t'as de quoi payer plusieurs verres si besoin, tu viens toujours préparé, quand tu te retrouves dans un bar. même si c'est juste pour jouer quelques notes et gratter une ou deux cordes. elle semble t'observer alors que tu comptes les billets, te rassure qu'elle est totalement capable de se le payer, si besoin. prévoyante, peut-être un poil indépendante. tu fermes le portefeuille, le gardes dans ta main au cas où, relèves la tête juste à temps pour la voir changer une de ses mèches de place. "laisse moi t'offrir un truc." tu regardes sa limonade arriver et tu peux pas t'empêcher de lâcher un petit commentaire moqueur. "tu sais, ils font de bons cocktails, ici. marco est un dieu des sex on the beach." tu lances un petit clin d'oeil au concerné, qui se contente de sourire fièrement.
nouvelle question et tu réfléchis, portant ta bouteille à tes lèvres une nouvelle fois. le goût envahit ta bouche, tu te délectes de ce nectar divin. des fois, tu te dis que tu pourrais crever heureux, si t'avais une bière entre les mains. "en tant que groupe, on fait surtout des petits trucs dans des bars. sinon... j'fais mes propres trucs. en solo. ça marche un peu mieux que le groupe, mais c'est plus long à produire." t'as toujours ce projet qui t'attend. tu sais qu'une fois rentré, fatigue ou non, tu remettras tes lunettes, allumeras l'ordinateur et reprendra ton enregistrement. t'as juste hâte que ce soit fini pour pouvoir poster tout ça. t'entends à peine ce demi cri, trop perdu dans la conversation, dans tes pensées. "oh chinen ! ramène ta gueule d'ange !" tu roules des yeux. leandre et sa gentillesse légendaire. tu gueules un "j'arrive" avant de te reconcentrer sur la jeune femme. tu tournes le portefeuille dans ta main avant de la regarder dans les yeux. "t'es venue seule ?" tu poses ce que t'as dans la main sur le petit plateau, ta bière aussi, avant de le porter d'une façon pas très sûre. un peu tremblante. "tu veux venir avec nous ? on a une trentaine de minutes avant de recommencer..." tu commences à te retourner avant de tourner la tête vers la demoiselle une dernière fois. "du coup, j'te paie un truc ? j'te conseille vraiment le sex. ou le long island iced tea, vraiment un des meilleurs."
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« j'regrette mes vieux démons, roi dans l'mensonge,
esclave dans l'vrai monde, vigilent à chaque seconde,
si j'le laisse seul, mon esprit s'égare dans la pénombre.
j'pensais m'lever un matin, être un homme,
sûr que la vie qu'j'ai choisie est la bonne.
fiable, avoir construit quelque chose de stable.
j'suis qu'un sale gosse sur un château d'sable. »



Mikey, définition par Le Petit Halstead:
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Eve Leroymembers  too many secrets
Eve Leroy
messages : 4785
rps : 99
pseudo : day.light
pronom irl : elle
id card : Sydney sweeney (@day.light / monoclegraphic)
multicomptes : theodore, bonnie, august
gif : (mikey) a perfectly normal night 17cde69d6e4cc078f4eb5853e4c1bec2fef4cf4e
âge : vingt-cinq ans mais elle n'a pas encore enregistré qu'elle a passé le quart de siècle
statut civil : célibataire elle se laisse porter. il n'y a pas besoin de s'inquiéter, l'amour de sa famille et ses amis lui suffit bien. Elle réalise aussi doucement qu'elle n'est pas attirée vers les autres comme elle l'est.
occupation : journaliste à Klamath Falls News - elle rédige des chroniques sur la ville et les environs ainsi que la vie culturelle. elle n'est pas sûr d'avoir envie d'écrire plus, mais parfois elle propose des articles et sa fierté quand elle les voit imprimer la motive à continuer. après tout, ce qu'elle aime c'est écrire... peut être un livre un jour, mais rien n'est fait.
habitation : 422, eberlein avenue un petit appartement qu'elle a pris il y a peu. il ne paie pas de mine, avec 2 chambres et un salon donnant sur la rue. la cuisine est sa partie préférée car elle aime faire des gâteaux, ça sent la cannelle et la douceur chez Eve, et c'est tout ce qu'elle voulait pour un premier chez elle. seule.
nbre de mots : ~450-650
couleur rp : indianred
pronom ig : elle
cible de scandale ? : Oui
trigger warning : joue - deuil, perte d'un parent
refuse - violences animales/infantiles

en vrac : regrette parfois d'être fille unique car elle n'a jamais eu de vrais meilleurs amis et sa fratrie aurait pu être ça + adore les chiens mais n'ose pas en prendre tant qu'elle n'est pas installée durablement quelque part + adorait faire du surf pendant ses études et veut tenter le paddle ici pour garder la sensation d'être dans l'eau + ne parle plus français depuis la mort de son père, mais garde de bons souvenirs d'un voyage à Paris à 15 ans + déteste les couleurs fluos sans raison aucune + adore les biopics + son péché mignon : le maté importé d'allemagne. elle en commande par cartons et ne boit aucun autre soda (en tout cas pas sans alcool) + aime switcher entre blonde et brune. selon son humeur + son ex petit ami était l'homme de toutes ses premières fois alors elle va devoir tout redécouvrir + croyait au père noël jusqu'13 ans + vit dans la maison familiale avec sa mère et sa grand-mère qui tiennent un BnB + aime écrire et a choisi le journalisme seulement pour ça, UCLA lui offrait la possibilité de parfaire sa plume en prenant de la distance avec son deuil + ce n'est pas parce que son nom est eve qu'il faut la tenter comme un serpent
(#) Ven 15 Sep - 15:53

a perfectly normal night
w/ @Mikey Chinen
tw - Alcool, accident de voiture


Parfois Eve y pense. A Londres, à cette première bière, à son père, à leur appartement donnant sur Covent Garden, à l'accent de sa mère qui malgré les années gardait ce petit truc de pas tout à fait britannique, à ces grandes fenêtres dans sa chambre où elle s'asseyait pour lire, à l'odeur de la pluie, à la vie qui faisait cours et à cette sensation d'être immortelle. Comme si demain, après-demain et tous les jours d'après seraient simplement le même jour à l'infini. Elle, son père, sa mère, Londres et l'existence. Et puis finalement il aura fallu peu de choses. Un chantier mal fermé, un homme saoul au volant, une notification au mauvais moment, des voitures moins contrôlables que ce qu'on veut bien admettre et le téléphone a sonné la nuit entière. Et soudain Eve n'est plus immortel vu que son père s'est révélé mortel.  Eve est dévastée, Eve est attérée, Eve est déshydratée, Eve n'arrive pas à pleurer. Alors elle sourit. Elle sourit aux gens, aux inconnus, aux médecins, aux infirmières, au notaire, au banquier, aux policiers, aux hôtesses de l'air, à la chef de dortoir, à la présidente des élèves, à la doyenne de l'université, à ses camarades de classe, à ses professeurs, à son entraîneur de surf, à son manager dans le café où elle bosse, et à sa mère. Oh ce sourire. Son sourire, travaillé, étudié, préparé, répété et perfectionné. Le sourire parfait. Ni trop, ni pas assez. Ni trop heureux, ni trop faux. Juste sincère. Elle sourit parce qu'après tout elle n'a plus rien d'autres à offrir. Et le vide en dedans ne mérite pas d'être exposé. Alors Eve sourit. Elle accepte les soirées, les séances de révision, les heures supp' et les rendez vous. Eve finit dans une relation, dans des amitiés sans passion, dans des embrouilles qui la touchent à peine, dans des situations qui l'effleurent tout juste. Et Eve sourit. Comme elle sourit au musicien au Pikey à qui elle vient d'offrir des compliments qui viennent du coeur mais en vrai, elle ne le fait pas pour elle même. C'est pour lui. Pour cet air qu'il avait, de ne pas tenir compte de qui est sur la scène avec lui, de qui était face à lui. Pour cet air qu'il avait, à chanter comme si sa voix était un instrument de plus et que le reste ne compte pas. Eve lui offre des compliments honnêtes, sincères, des simples paroles pour elle et il en fera ce qu'il veut. La brune fait toujours ça, elle offre ses mots pour que les autres se débrouillent avec. Elle les choisit bien sûr, ne pas faire de mal, ne pas rendre triste, ne pas abîmer le coeur, l'âme l'esprit. Mais elle les offre sans s'y attacher. Parce que des mots elle en a plein, elle en a une infinité. Des émotions moins. Alors Eve sourit, commande sa limonade et offre plus de mots. « et bien félicitations quoi qu'il advienne. si c'est plus que ce que vous avez l'habitude de faire, c'est cool si ça se passe bien ! » Mi-appuyée au bar, mi-tournée vers le chanteur, Eve jète quelques regards vers ses collègues qui semblent avoir oublié son existence, ou plutôt son absence. Une part d'elle même est sûre qu'ils s'enquerront de son absence prolongée quand elle y retournera. Ils ne l'ont pas oublié par méchanceté. Ils sont juste trop concentrés sur les potins du jour, le travail, le dernier scandale en date et la vie des uns et des autres. La nouvelle n'est intéressante que quand elle est là, Eve le sait, aujourd'hui c'est elle la nouvelle mais elle l'a vu faire pour d'autres. Ses yeux se reposent sur son interlocuteur, toujours doux, toujours agréables, toujours sensibles à ses réactions, à comment il prend et accepte ses mots à elle. Son sourire oscille entre doux et joyeux, juste à bonne dose « ça ira merci, je bois pas quand je conduis et j'habite pas tout à fait en ville. » La brune tourne la tête vers le barman et lui offre un sourire plus compatissant, comme pour dire la prochaine fois promis ce n'est pas contre toi puis elle se refocus sur celui avec qui elle parlait « mais tu peux payer la limonade si tu y tiens vraiment. » elle rit, de bon coeur, de bonne âme, son esprit est calmé, son agacement envolé, Eve a oublié la pression, les regards figés sur elle, la sensation d'avoir un projecteur sur la figure chaque fois qu'on lui pose une question... là elle est à l'aise. Une seule voix à écouter, une seule oreille à qui offrir ses mots, une seule personne à observer. Quelques mots de plus, une remarque sur sa façon d'être, sur son aisance avec le barman, son aisance dans cette conversation « j'imagine que les gens sont pas du genre à venir vous balancer leur avis sur votre musique à chaque fois... ta musique tu la joues aussi en live ? » curieuse, ça brille dans son oeil, un truc auquel se raccrocher, quelque chose pour continuer de parler, profiter de cet échange plus facile, plus aisé, à gérer, à maîtriser, à absorber. « oh » l'onomatopée lui échappe quand une voix l'interpelle depuis la scène. Chinen ? la façon dont c'était dit ne laisse pas présagé d'un prénom. Plutôt une appellation mêlant familiarité et volonté d'irriter, de déranger, d'agacer. Un surnom ? ça serait un peu limite. Eve suppose d'un nom de famille. Son sourire est celui de quelqu'un qui ne veut pas déranger. Sortant sa carte de crédit, elle s'apprête à payer elle même, supposant que l'offre s'envole et son compagnon de bar va retourner vers ses gens. Il prendra son chemin, elle elle retournera à son projecteur de nouvelle arrivée. Est ce qu'en s'installant au bord du cercle, à peine à l'intérieur, tout juste à l'extérieur, peut être arrivera-t-elle à s'en exclure assez pour être épargner par la lumière? Assez pour que son sourire soit juste une  façade tendre pour tout observateur extérieur. Plus un élément important de sa persona, de ce qu'elle offre à ceux qui lui réclament plus que des mots. « malheureusement non, je dois retrouver mes collègues... ça ferait mauvais genre de les abandonner alors qu'ils essaient de me faire sortir et découvrir Klamath Falls. » elle l'entend elle même, la gêne, le son mort à la fin de sa phrase. tout était sincère, mais ça, ce bout là, elle même n'y croit pas. Ils sont gentils parce que c'est facile, pas pour l'aider. Personne n'est plus juste généreux de nos jours. Même elle, elle sait que sa générosité ne s'applique qu'aux choses qu'elle peut donner sans que cela ne lui coûte. Les sourires, les mots, ça elle peut en offrir à l'infini. Ses émotions ? elle n'en a pas passez pour elle même. « mais c'est gentil d'offrir.. au pire, on peut se reparler après la 2ème partie.. enfin je ne sais pas quand vous finissez. » Gênée, elle le sent, ses mots, sa voix, son palpitant. Elle peut le laisser partir au pire, et rester là. Jusqu'à un peu plus, juste un moment de plus. Pas besoin d'y retourner. Personne ne la cherche... aucune tête ne s'est tournée vers elle depuis qu'elle s'est échappée. Les idées lui tournent en tête à Eve et finalement les mots « après si c'est 30 minutes.. ils s'en rendront pas compte je suppose. Mais la limonade suffit, c'est gentil. » L'addition sur le comptoir, il a payé avant qu'elle n'est vraiment enregistré tout ce qu'elle a accepté. Choisir un groupe social au lieu d'un autre. Choisir un espace de conversation au lieu d'un autre. Choisir de suivre un inconnu plutôt que d'autres. « moi c'est Eve au fait. » Ils ont fait 2 pas entre les tables, elle a sa bière, il a un plateau de boisons avec un équilibre précaire -elle n'offre pas sa main, ça serait con qu'il fasse tout tomber- et ça la frappe. Un peu moins inconnu une fois que des identités auront été échangé. L'espace entre eux et le groupe de musiciens n'est pas suffisant pour une grande discussion, mais elle a le temps de boire une gorgée et de se présenter. Déjà bien non ? déjà plus reposant. L'esprit a besoin de paix et elle essaie de lui offrir avec tout ce qu'elle a.


« // »


(in the mood for love) Don't blame me, love made me crazy. If it doesn't, you ain't doin' it right. Lord, save me, my drug is my baby I'll be usin' for the rest of my life


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âge : ça fait maintenant vingt-quatre ans que tu erres sur cette pauvre terre. le pas lourd et traînant, les soupirs bruyants et pleins d'ennui. vingt-quatre ans, pourtant t'as pas encore vu ce que ça voulait vraiment dire d'être adulte. le quart de siècle dans quelques semaines. tu cherches encore le sens de ta vie. penses le retrouver à chaque fois que tu revois le dealer.
statut civil : tu te considères jamais réellement en couple, pas pour ces relations si peu importantes qui durent quelques mois dans le meilleur des cas. céli-bâtard qui décide de noyer les sentiments dès qu'ils menacent de fleurir. qui ne fait rien d'autre que jouer avec ceux des autres. qui privilégie le charnel à l'émotionnel. même si y a celle que t'appelles la femme de ta vie, leo, même si c'est purement platonique et physique. et chimique, très chimique.
occupation : "vous v'nez voir quel film ?" t'es ce type qui voit tous les spectateurs passer avant de rejoindre les salles de projection. tu vends des tickets toute la journée, comme le bon putain de pnj chiant que tu sembles être devenu. quelques soirs, tu te mets dans le coin d'un bar pour jouer un morceau avec quelques potes, votre groupe que vous appelez ça. ça paie moins mais pourtant, tu préfères. même si tu te fais rarement du fric grâce à ça, tu prends à coeur ton job d'informateur. offrir les révélations contre des avantages. secrets observés, adresses, plans de soirée ou plus. ouais, tu vois un peu ça comme un taf.
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cible de scandale ? : Oui
trigger warning : vulgarité, manipulation, drogues/addiction, "deal", alcool, sexe et hypersexualité, violence
( peut aussi apparaître mais moins joués : problèmes cardiaques, hôpital, grossesse adolescente, maltraitance infantile, harcèlement)

(#) Sam 16 Sep - 6:49

◟a perfectly normal night◝


@Eve Leroy
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tw : alcool tu sais pas vraiment ce qui se passe par la tête. une once de bonté si rare ? l'excitation d'une nouvelle partenaire de jeu ? ou peut-être est-ce simplement l'envie de faire connaissance ? nan, t'en doutes. c'est pas ton genre, de parler pour rien dire, sans réel but derrière. tes plans ont toujours plusieurs coups d'avance. tu frottes les tissus du portefeuille entre tes doigts, attente d'une réponse. mais la jeune femme refuse. tu te contentes d'hausser les épaules. tu lui proposes quand même un de tes cocktails fétiches. ça vaut pas une bonne bière, évidemment, mais c'est souvent ce que les gens prennent, ici. enfin, quand tu proposes de payer pour eux. tu l'observes alors qu'elle tourne la tête vers une table au loin. tu comprends bien vite, bien facilement que la belle n'est pas venue seule. pourtant elle a cet air étrange. t'essaies de pas y faire gaffe. t'auras bien vite l'occasion de décortiquer ses pensées, si elle reste assez longtemps pour une discussion. elle te laisse néanmoins payer sa consommation. tu te contentes d'hocher la tête, visage impassible alors que tu fais un petit geste en direction de marco.
alors qu'elle te questionne, tu prend le temps de profiter de la bière entre tes mains. tu notes qu'elle a l'air plus calme, à l'aise qu'avant. c'est sûrement bon signe. signe de quoi, t'en sais rien. la conversation continue et la bouteille quitte tes lèvres, juste le temps de répondre. "nan, c'est assez rare qu'on vienne nous parler. des fois, c'est à peine s'ils remarquent qu'on est là." tu hausses les épaules, reposes la bière sur le bar. la condensation te glace les doigts, tu les essuies à nouveau. "c'est la vie, que veux tu." tu laisses échapper un léger rire avant que les questions sur ta propre musique débarquent. tu sais pas trop quoi dire, quoi révéler. c'est pas tellement un secret. t'en as parlé facilement à rudy, après tout. ton coloc est bien au courant aussi, c'est à lui que tu fais écouter tes démos. tes potes, cependant... non, tu leur diras pas. t'as pas vraiment envie qu'ils soient au courant de ce qui peut se passer dans ta tête, dans tes paroles. tu restes assez mainstream, quand t'écris avec eux. des sujets lambdas, random. relation et sentiments, ruptures douloureuses que t'as jamais connues. tes textes, ce que t'écris dans le silence de ta chambre, ils sont à toi. c'est des vomissures de tes pensées, de ce que tu ressens. tu montres pas ça à tout le monde. t'aimes pas que les gens puissent te lire comme t'es capable de les lire. "nan, du tout. ça reste entre moi et mes réseaux. j'ai aucune envie de faire ce genre de truc sur une scène."
on t'appelle et tu te retournes d'un coup, n'entendant qu'un petit son de la part de l'inconnue. au simple ton de leandre, tu comprends son agacement. pourtant, t'en as rien à foutre. s'il a si soif que ça, il a qu'à venir lui-même te chercher. tu réponds plus pour le faire chier. parce que tu sais que t'es pas prêt de revenir dans la seconde. tu te retiens de soupirer. en te tournant à nouveau vers elle, tu la vois sortir sa carte. t'as ce geste étrange, qui bloque l'avancée de l'objet pour le rapprocher d'elle. sors quelques billets de ton portefeuille avant de les mettre dans la main de marco. tu reprends ta bière, une gorgée, deux. le doux coton commence à s'installer dans ton crâne et putain ce que ça fait du bien. tu lui demandes si elle est venue seule, même si tu penses déjà avoir ta réponse. même si t'as déjà vu ses petits regards vers cette table remplie et riante sans elle. t'as cette pensée étrange, tu te demandes pendant une seconde s'ils ont remarqué son absence, s'ils remarqueraient si elle n'était pas présente pendant plus longtemps qu'un simple trajet jusqu'au bar. froncement de sourcils. tu hoches la tête à sa réponse, mais tu le vois bien, cet air qui refait surface. ça cache clairement quelques chose. comme si elle redoutait le moment d'y retourner, de retrouver ses "amis". tu poses ta bouteille et ton portefeuille sur le petit plateau en plastique rond. passes une main en dessous pour le soulever mais les boissons le rendent plus lourd qu'il n'en a l'air et l'équilibre n'est pas ton ami.
tu te surprends alors à sortir cette phrase. simple. un peu comme pour la délivrer de la possibilité d'un ennui, d'une ignorance de la part de personnes qui n'ont peut-être même pas fait attention à son absence. pourtant, elle refuse. t'aimes pas vraiment ça, les refus. enfant capricieux qui a toujours eu ce qu'il voulait. tu te retiens de forcer. tu te retiens de l'obliger avec des mots doux et de la manipulation mielleuse. c'est qu'une inconnue. t'es pas un sauveur. encore moins le sien. tu hausses les épaules une nouvelle fois. mais elle ajoute cette proposition. possibilité de revenir. petit sourire en coin. un mal pour un bien, pas vrai ? tu regardes ta montre rapidement, l'heure indique qu'il est bientôt vingt deux heures. "on finit vers une heure, normalement. j'sais pas quand sera la prochaine pause." tu penses que ça va être la fin. qu'elle va juste s'en aller avec sa petite limonade, vers sa table bruyante qui se fout royalement de sa présence. mais non. sa voix retentit clairement et ton sourire en coin devient demi sourire suffisant. tu pointes de la tête la presque scène où tes potes attendent avant de marcher vers eux. à la moitié du chemin, tu saisis un nom. eve. ça semble bien lui correspondre, à la petite. elle a cet air innocent et sage. du genre naïf, à croquer dans la pomme malgré les mises en garde. "mikey" que tu lances d'un air distrait. vous finissez rapidement le chemin, et évidemment, leandre râle. "t'en a fallu du temps !" tu te contentes de rouler des yeux avant de lui donner "sa" boisson. une nouvelle fois, il râle, il souffle. tu places délicatement la limonade entre les mains de nathan, qui semble déjà moins chiant concernant le choix de boisson. "t'as ramené du monde ?" tu hoches lentement la tête avant de te pousser du milieu, pour laisser aux autres la chance de voir eve. "leandre, nathan. et ça, c'est eve."
nathan te lance un drôle de regard, un de ces regards entre vous, qui veut juste demander tes intentions. tu secoues la tête avant de te reprendre. léger mouvement de la main pour remplacer, on verra. tu te contentes de t'asseoir sur le bord de la scène, poses le plateau d'un côté avant de tapoter l'autre pour qu'eve puisse s'asseoir. tu sirotes un peu plus ta bière, fais tourner le liquide dans la bouteille. "t'as dit que t'étais pas d'ici." tu poses pas vraiment des questions aux gens. tu lances des phrases qui demandent les choses à ta place. t'attends qu'elle réponde avant de t'éclaircir la gorge. tu hais cette sensation de voix enrouée par le chant. surtout quand tu sais que tu vas devoir recommencer dans pas longtemps. "ça va, tu te plais, ici, pour le moment ?" tu lui laisses pas vraiment le temps de répondre, tu regardes le plafond, puis le sol et tes pieds, tes converses détruites par le temps. "j'ai eu du mal, au début. mais on s'y fait, au bout d'un moment. tu verras." nouvelle gorgée et, quelle tristesse, la bouteille est déjà vide. tu la poses sur le plateau avant de t'étirer, tel un chat qui vient de se réveiller. lorsque tu te tournes à nouveau vers eve, ta main prend place sous ton menton, en quête de réponses. comme si la conversation t'intéressait réellement. peut-être est-ce le cas.
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« j'regrette mes vieux démons, roi dans l'mensonge,
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sûr que la vie qu'j'ai choisie est la bonne.
fiable, avoir construit quelque chose de stable.
j'suis qu'un sale gosse sur un château d'sable. »



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Dernière édition par Mikey Chinen le Dim 29 Oct - 18:36, édité 2 fois
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âge : vingt-cinq ans mais elle n'a pas encore enregistré qu'elle a passé le quart de siècle
statut civil : célibataire elle se laisse porter. il n'y a pas besoin de s'inquiéter, l'amour de sa famille et ses amis lui suffit bien. Elle réalise aussi doucement qu'elle n'est pas attirée vers les autres comme elle l'est.
occupation : journaliste à Klamath Falls News - elle rédige des chroniques sur la ville et les environs ainsi que la vie culturelle. elle n'est pas sûr d'avoir envie d'écrire plus, mais parfois elle propose des articles et sa fierté quand elle les voit imprimer la motive à continuer. après tout, ce qu'elle aime c'est écrire... peut être un livre un jour, mais rien n'est fait.
habitation : 422, eberlein avenue un petit appartement qu'elle a pris il y a peu. il ne paie pas de mine, avec 2 chambres et un salon donnant sur la rue. la cuisine est sa partie préférée car elle aime faire des gâteaux, ça sent la cannelle et la douceur chez Eve, et c'est tout ce qu'elle voulait pour un premier chez elle. seule.
nbre de mots : ~450-650
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cible de scandale ? : Oui
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en vrac : regrette parfois d'être fille unique car elle n'a jamais eu de vrais meilleurs amis et sa fratrie aurait pu être ça + adore les chiens mais n'ose pas en prendre tant qu'elle n'est pas installée durablement quelque part + adorait faire du surf pendant ses études et veut tenter le paddle ici pour garder la sensation d'être dans l'eau + ne parle plus français depuis la mort de son père, mais garde de bons souvenirs d'un voyage à Paris à 15 ans + déteste les couleurs fluos sans raison aucune + adore les biopics + son péché mignon : le maté importé d'allemagne. elle en commande par cartons et ne boit aucun autre soda (en tout cas pas sans alcool) + aime switcher entre blonde et brune. selon son humeur + son ex petit ami était l'homme de toutes ses premières fois alors elle va devoir tout redécouvrir + croyait au père noël jusqu'13 ans + vit dans la maison familiale avec sa mère et sa grand-mère qui tiennent un BnB + aime écrire et a choisi le journalisme seulement pour ça, UCLA lui offrait la possibilité de parfaire sa plume en prenant de la distance avec son deuil + ce n'est pas parce que son nom est eve qu'il faut la tenter comme un serpent
(#) Dim 17 Sep - 13:36

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Socialement Eve s'était toujours sentie en marge de tous les groupes dont elle devait faire partie. Ses amis n'étaient pas ses meilleurs amis. Ses collègues n'étaient que des collègues. Ses camarades de classe que des camarades de classe. Ses professeurs juste ça et ainsi de suite. Ses relations étaient bien réelles, bien vraies, bien tangibles, mais aussi bien superficielles. Pas vraiment de relations importantes, vraiment profondes... et en soi, cela ne la dérangeait pas. Même avec Lewis ça ne l'avait jamais dérangé la brune. De vivre en surface. Parce qu'après tout, pourquoi chercher à approfondir quoi que ce soit si le seul résultat est l'abandon ? la peine ? la tristesse de l'âme face aux blessures qu'on va nous infliger ? Il n'y a pas d'intérêt à tout ça. Mieux vaut rester en surface, flotter au dessus des gens, au dessus du monde, au dessus des maux et ne jamais souffrir de s'être ouvert.

En tout cas c'est comme ça qu'elle pensait qu'il fallait vivre. Qu'on lui avait appris à vivre. Maman était la seule à avoir besoin de connaître le détail de ses pensées et de ses émotions. Le reste de l'univers pouvait faire sans. Le reste de l'univers ne saurait pas gérer pour elle. Alors Eve restait en surface de tout. Elle offrait ses sourires et son oreille, prête à rire et écouter, prête à être appréciée mais facile à oublier. Aussi parlait-elle avec le chanteur avec toute la spontanéité du monde, son coeur au bon en droit, ses pensées voletant de si et de là malgré elle. Une peur réelle lui prend les tripes. L'impolitesse d'abandonner ceux qui l'ont amené là. Cela n'a rien à voir avec le fait d'avoir peur d'être oubliée ou seule, Eve voit l'existence comme un acte solitaire. Elle ne veut juste pas le traverser en dérangeant les autres acteurs. Et si elle se fiche que qui que ce soit vole hors du nid, hors du groupe, hors de l'unité social, elle sait que tout le monde n'est pas de son avis. Faire corps, fusionner, être un groupe, être ensemble... parfois la brune se demande pourquoi elle n'y attache pas autant d'importance. Une part d'elle même a envie de tendre vers tout ça, mais il faudrait ouvrir sa boîte de pandore, son coeur, son âme, donner plus que des sourires. Et cette perspective est dangereuse.

Alors Eve suit le mouvement, elle marche derrière l'inconnu, l'artiste, l'être social qui a accepté ses mots, ses commentaires, ses compliments. Eve sourit et balade sa limonade en le voyant marcher vers la scène. Elle choisit d'être ouverte à ce qu'elle ne connaît pas, quitte à retourner dans la sécurité de la compagnie de ses collègues si ça ne va pas. « je peux comprendre. j'écris, mais personne ne lit parce que c'est plus pour moi que les autres je suppose. » la remarque n'est qu'une réponse, elle donne peu Eve, elle partage peu Eve, elle garde en son coeur les choses qui la touchent Eve. Peut être qu'un jour elle laissera quelqu'un lire ses mots et s'ouvrira à quelque chose de vraiment réel Eve. « N'empêche je trouve vraiment ça beau de juste monter sur la scène ainsi. Vous vous exposez d'une façon, même si c'est juste pour qu'une seule personne le remarque au milieu de la foule.  » Son sourire est sincère, sa voix posée, son intérêt honnête. Elle le pense vraiment, ils ont du mérite. Ils font quelque chose que tout le monde ne tenterait pas. Quand ils atteignent le groupe, Eve est d'autant plus convaincu par son impression première : ils ont du mérite. Ils ont l'air content de faire ça. Peut être parce qu'ils le font ensemble. Est-ce ça la recette du courage ? ne pas être seul ? Note à elle même, y réfléchir plus tard.

« enchantée » main tendue, les noms ne lui resteront pas longtemps dans la tête si elle ne les pratique pas mais elle rencontre toujours plus de gens qu'elle n'en retient l'existence. Les visages sont ouverts, sympathiques, quelque chose de familier entre eux qui la laisse comprendre qu'ils ne sont pas de récentes connaissances. Quelque chose les lie les uns aux autres, même quand ils ont l'air circonspects face aux choix de boissons que leur tend Mikey. Leurs échanges sont fluides, si naturels, qu'Eve se laisse porter et s'assied à côté de Mikey sans y réfléchir, gardant les yeux surtout sur ses acolytes, curieuse. Puis les mots, la question qu'elle n'aime plus entendre après 2 mois. L'étrangère, la nouvelle arrivée, celle qui doit encore faire, trouver, construire, choisir sa place. « ah.. oui oui. je suis arrivée au début de l'été, ma mère est d'ici. » ses yeux se posent sur la foule et elle sourit plus secrètement, son visage se relaxant jusqu'à prendre un air reposé. Les gens rient et parlent, échangent accolades et le vivant prend le pas sur tout le reste dans cet espace qui au final ne pourrait pas accepter beaucoup plus de monde. Il y a quelque chose de presque divin à ses yeux dans la capacité des gens à juste vivre, exister, sans sembler se soucier du monde. « je ne doute pas que je m'y ferai... » les mots lui passent les lèvres alors qu'elle admire avec compassion le monde face à eux. A hauteur des corps, elle ne voit plus ses collègues mais ça ne la dérange pas. Une seconde elle est comme figée, dans sa contemplation, la suivante Eve regarde son camarade de boisson et sourit plus franchement, sa curiosité reprenant le dessus « t'habitais où avant ? ça fait longtemps vous jouez tous ensemble ? » de la main elle fait un geste circulaire incluant ses comparses, échangeant un sourire au passage avec l'un d'eux. Léandre ? elle n'est pas sûre. Peut être. « comment vous choisissez vos musiques d'ailleurs? tu disais que les gens réagissent pas trop mais peut être que c'est parce qu'ils ont pas la sensation que vous jouez pour qu'ils réagissent.. pas sûre que ça fasse sens » un rire, un sourire, une gorgée de limonade, un rush de sucre et elle enchaîne « tu aimerai jouer sur des plus grandes scènes encore ? je sais pas si ça existe ici »


« // »


(in the mood for love) Don't blame me, love made me crazy. If it doesn't, you ain't doin' it right. Lord, save me, my drug is my baby I'll be usin' for the rest of my life


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Mikey Chinenmembers  too many secrets
Mikey Chinen
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pseudo : decay
pronom irl : il/he/him
id card : nijiro murakami (ava : day.light ; signa : rogers + cyaspeedy)
multicomptes : alastair in weederland (t. chalamet) + pandora l'insupportable (m. alcock)
gif : (mikey) a perfectly normal night S4XDd3rt_o
âge : ça fait maintenant vingt-quatre ans que tu erres sur cette pauvre terre. le pas lourd et traînant, les soupirs bruyants et pleins d'ennui. vingt-quatre ans, pourtant t'as pas encore vu ce que ça voulait vraiment dire d'être adulte. le quart de siècle dans quelques semaines. tu cherches encore le sens de ta vie. penses le retrouver à chaque fois que tu revois le dealer.
statut civil : tu te considères jamais réellement en couple, pas pour ces relations si peu importantes qui durent quelques mois dans le meilleur des cas. céli-bâtard qui décide de noyer les sentiments dès qu'ils menacent de fleurir. qui ne fait rien d'autre que jouer avec ceux des autres. qui privilégie le charnel à l'émotionnel. même si y a celle que t'appelles la femme de ta vie, leo, même si c'est purement platonique et physique. et chimique, très chimique.
occupation : "vous v'nez voir quel film ?" t'es ce type qui voit tous les spectateurs passer avant de rejoindre les salles de projection. tu vends des tickets toute la journée, comme le bon putain de pnj chiant que tu sembles être devenu. quelques soirs, tu te mets dans le coin d'un bar pour jouer un morceau avec quelques potes, votre groupe que vous appelez ça. ça paie moins mais pourtant, tu préfères. même si tu te fais rarement du fric grâce à ça, tu prends à coeur ton job d'informateur. offrir les révélations contre des avantages. secrets observés, adresses, plans de soirée ou plus. ouais, tu vois un peu ça comme un taf.
nbre de mots : 400 minimum, plus si on m'en donne l'occasion
couleur rp : #ff9933 + gras
pronom ig : il/lui
cible de scandale ? : Oui
trigger warning : vulgarité, manipulation, drogues/addiction, "deal", alcool, sexe et hypersexualité, violence
( peut aussi apparaître mais moins joués : problèmes cardiaques, hôpital, grossesse adolescente, maltraitance infantile, harcèlement)

(#) Jeu 19 Oct - 18:41

◟a perfectly normal night◝


@Eve Leroy
outfit ✧

tw : alcool t'as été à sa place. toi aussi, t'as été le petit nouveau, pendant un temps. tout fraîchement débarqué dans ce bled que tu pensais pourri, sans intérêt. toi aussi, t'as dû tout perdre pour te créer de nouveaux repères. mais c'est vieux, tout ça. ça remonte à des années, maintenant. tu sais plus vraiment ce que ça fait. te rappelles à peine de ce sentiment d'être paumé, de pas savoir où aller, que ce soit dans la rue ou dans la vie. ça te fait bizarre, de te dire qu'à une époque, cette ville que tu connais aujourd'hui mieux que ta propre armoire a été un labyrinthe de rues, de panneaux sans sens, de têtes qui ne te disaient absolument rien. tu sais à quel point la question est chiante, répétée par toutes les personnes que tu rencontrais, qui apprenaient que t'étais le petit nouveau, qui a encore besoin de google pour te rendre d'un point a à un point b. t'écoutes ses réponses, hoches la tête paresseusement pour lui montrer que tu l'écoutes bien, eve. tu balances une petite phrase, semblant de compassion, de compréhension, une sorte de t'es pas seule. t'as été à sa place. c'est sûrement la seule raison derrière ce truc étrange en toi qui se fait passer pour de l'empathie. tu sais que c'en est pas. tu te connais assez pour savoir que t'en es pas capable. ce qui s'en rapproche le plus est une bête qui se nourrit des expériences des autres, semblables aux tiennes, pour faire des commentaires plus compréhensifs. toujours la compréhension, la réflexion, jamais de sentiments.
tu te fais pas de soucis pour elle, vous savez tous les deux, elle le dit elle-même, elle se fera à la ville, à ce nouveau terrain de jeu. tu te retiens de lui dire que ça peut être une question de mois ou d'années. puis la conversation est dirigée vers toi à nouveau. "dans le texas. el paso au début. puis houston. c'est vraiment pas le même délire..." tu laisses échapper un petit rire, court, disparu bien rapidement. ça te manque, des fois. la chaleur insupportable, la vie que t'avais, loin des souvenirs et des conneries de ton adolescence. tu l'avoueras jamais, t'aimes bien ta vie actuelle, mais des fois. dans une pièce sombre. ton esprit vagabonde et pense à la vie que t'aurais pu avoir, sans ce putain de déménagement auquel tu t'es opposé jusqu'au moment où t'as vu le panneau d'entrée de la ville. tu réfléchis un temps à sa seconde question. c'est toujours complexe, tes aventures avec eux ont commencé y a un moment maintenant. même avant de décider d'être une entité, tous ensembles, un groupe si on peut vous appeler comme ça, vous aviez un petit passé, tous ensembles. "j'en sais rien. un an, deux, un truc comme ça ? on se connaissait avant ça." ouais, ça fait un moment, maintenant que t'y penses. même avant de connaître leurs noms, tu voyais leurs têtes dans les couloirs. sans te douter qu'un jour, tu partagerais la scène avec eux. "on était au lycée ensembles. j'ai connu leandre grâce à un... pote. c'était le genre de mec à trimballer sa basse partout, même en soirées." t'essaies de dégager les souvenirs, mais tu la vois, la scène. une fête chez cet abruti dont tu veux même plus penser au nom. leandre assis sur le canapé avec son instrument, à jouer tout ce qui lui passait par la tête, sans vraiment faire attention aux gens qui l'entouraient pour l'écouter. et en maître des lieux, tu t'es assis, t'as chanté par dessus ses notes. d'ami d'ami, il est devenu tien. y a eu une période de vide, quand il a quitté le lycée, puis vous vous êtes revus un jour. c'était son idée, le groupe. tu te disais que ça pouvait être assez intéressant, pourquoi pas tenter ? "et nath... c'était un pote de mon coloc. il était dans ma classe au lycée, on était au conservatoire ensembles. mais sans plus, on parlait pas tant que ça. on s'est vus plus souvent quand j'ai emménagé, on faisait des p'tites séances musicales tous les trois." tu jettes un regard derrière toi, vers eux. tu les revois, y a quelques années en arrière, quand vous n'étiez que des inconnus dans un couloir. les choses ont tellement changées, depuis cette époque. t'as l'impression que ces souvenirs ne sont qu'un film, le préquel de ce que tu es devenu. détaché et à la fois accroché à tout ça. pourtant, tu préfèrerais ne pas l'être, ne pas te tenir à cette merde, des fois. les souvenirs, tu sais depuis longtemps que c'est ce qui causera ta descente en enfers, un jour.
t'as pas le temps de lui demander d'où elle est arrivée, quel était le décor de sa vie avant cet été. t'es même pas sûr que tu l'aurais fait, même si la conversation n'avait pas continué. tu fais une petite grimace, les lèvres pincées, les sourcils levés, parce que c'est toujours une galère monstrueuse, de vous mettre d'accord sur quelle chanson jouer ou non. t'as écrit des tas de débuts qui ont fini par passer à la trappe. tu t'en tapes, c'est pas comme si ces morceaux étaient tes projets de coeur, personnels, intimes, chers. ceux-là, le premier qui les dégage du revers de la main, tu sais déjà qu'il passera un mauvais moment par ta faute. même si tu sais aussi que t'es le seul qui a un truc à dire sur ce genre de chose. "c'est pas simple. beaucoup de prises de tête. au début, on avait un style un peu plus punk rock, plus bruyant et agressif. mais on nous l'a reproché parce qu'apparemment, c'est pas ce que les gens préfèrent. donc pour faire simple, on a dû rentrer dans le moule si on veut jouer quelque part..." tu hausses les épaules une nouvelle fois. t'aimais bien les premières chansons, tu sais que t'es pas le seul. vous essayez toujours d'en caser au moins une ou deux dans la soirée, au milieu de tous ces autres morceaux plus alternatifs, indie par moments que vous avez fini par jouer. t'es capable de jouer avec les styles, ça t'éclate. mais même avec cette aptitude, tu préfères ne pas avoir de barrières, avoir à penser si je fais ça, ça risque de pas plaire. c'est ce que t'aimes, dans ce que tu fais seul dans ta chambre. si t'as envie de foutre un solo au ukulele au milieu d'un son qui transperce les tympans, tu le fais. les nombres, les avis, ça te passe au dessus de la tête, tu les écrases de ta semelle quand t'as juste en tête que. toi, ça te plaît. c'est un peu ça, le plus important. "je pense pas que ça dérangerait le public tant que ça, tant qu'ils peuvent discuter tranquille. mais on a les patrons sur le cul, après. faut faire des choix."
nouvelle question. tu regardes tes mains un instant. évidemment, que t'aimerais un jour être sur une scène plus grande. avec une foule qui serait sûrement venue avec un peu plus l'intention de vous écouter. tu rêves d'étoiles et de projecteurs braqués sur ta gueule. cependant, quand tu imagines un monde, un futur où cela arrive, t'es seul. y a personne, pas de nathan avec sa batterie, pas de leandre avec sa basse. t'es seul, toujours seul, et tu joues ce que tu veux, tu chantes ce que t'as mis des heures, des jours à écrire. tous les trois, vous en avez déjà parlé. vous savez que c'est pas un truc qui marchera à grande échelle. vous savez que vous serez jamais en tête d'affiche. vous serez jamais l'évènement d'une ville. c'est pas votre but. "pas avec ces deux abrutis, ça c'est sûr" que tu lances, plus fort que le reste de tes paroles pour la jeune femme, dans le but que les abrutis en question t'entendent. nathan roule des yeux en riant. leandre lève le majeur dans ta direction. tu te tournes vers eve à nouveau. et cette fois, la question vient de toi. tu t'étonnes presque d'en poser une. "mais c'est un peu comme pour ce que t'écris, j'pense. y a des trucs, c'est plus pour soi, d'autres plus pour partager. t'aimerais pas être publiée un jour ? t'écris quel genre de truc, généralement ?" ton ordi a un dossier bien rempli, de sons que seule une poignée de gens ont entendu. jamais mises sur les réseaux, jamais partagées sur internet. c'est l'encre de ton coeur qui transpire sur le clavier, sur l'écran, qui se transforme en bande sonore pour brutaliser les oreilles. c'est un flashback pour toi, un film perturbant pour les autres. entendre ta voix raconter ce genre de choses, alors que tu laisses autant sortir tes émotions qu'un cadavre pourrait le faire. tu te souviens de la réserve que t'as eue, pour faire écouter certains trucs à achilles. tu te souviens de la main qui serrait ton coeur, quand tu offrais ton écouteur à leo pour la première fois. tu sais même pas s'ils ont compris la moitié. mais t'avais quand même cette crainte que le simple son de ta voix, celui du rythme, leur permette de voyager dans ton esprit, d'être analysé à ton tour. tu ne peux que la comprendre, eve, quand elle dit ne pas vouloir être lue. quand toi, tu préfèrerais que certaines choses ne soient jamais écoutées.
colibry ♡ cecile


« j'regrette mes vieux démons, roi dans l'mensonge,
esclave dans l'vrai monde, vigilent à chaque seconde,
si j'le laisse seul, mon esprit s'égare dans la pénombre.
j'pensais m'lever un matin, être un homme,
sûr que la vie qu'j'ai choisie est la bonne.
fiable, avoir construit quelque chose de stable.
j'suis qu'un sale gosse sur un château d'sable. »



Mikey, définition par Le Petit Halstead:


Dernière édition par Mikey Chinen le Dim 29 Oct - 15:33, édité 1 fois
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Eve Leroymembers  too many secrets
Eve Leroy
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pseudo : day.light
pronom irl : elle
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âge : vingt-cinq ans mais elle n'a pas encore enregistré qu'elle a passé le quart de siècle
statut civil : célibataire elle se laisse porter. il n'y a pas besoin de s'inquiéter, l'amour de sa famille et ses amis lui suffit bien. Elle réalise aussi doucement qu'elle n'est pas attirée vers les autres comme elle l'est.
occupation : journaliste à Klamath Falls News - elle rédige des chroniques sur la ville et les environs ainsi que la vie culturelle. elle n'est pas sûr d'avoir envie d'écrire plus, mais parfois elle propose des articles et sa fierté quand elle les voit imprimer la motive à continuer. après tout, ce qu'elle aime c'est écrire... peut être un livre un jour, mais rien n'est fait.
habitation : 422, eberlein avenue un petit appartement qu'elle a pris il y a peu. il ne paie pas de mine, avec 2 chambres et un salon donnant sur la rue. la cuisine est sa partie préférée car elle aime faire des gâteaux, ça sent la cannelle et la douceur chez Eve, et c'est tout ce qu'elle voulait pour un premier chez elle. seule.
nbre de mots : ~450-650
couleur rp : indianred
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cible de scandale ? : Oui
trigger warning : joue - deuil, perte d'un parent
refuse - violences animales/infantiles

en vrac : regrette parfois d'être fille unique car elle n'a jamais eu de vrais meilleurs amis et sa fratrie aurait pu être ça + adore les chiens mais n'ose pas en prendre tant qu'elle n'est pas installée durablement quelque part + adorait faire du surf pendant ses études et veut tenter le paddle ici pour garder la sensation d'être dans l'eau + ne parle plus français depuis la mort de son père, mais garde de bons souvenirs d'un voyage à Paris à 15 ans + déteste les couleurs fluos sans raison aucune + adore les biopics + son péché mignon : le maté importé d'allemagne. elle en commande par cartons et ne boit aucun autre soda (en tout cas pas sans alcool) + aime switcher entre blonde et brune. selon son humeur + son ex petit ami était l'homme de toutes ses premières fois alors elle va devoir tout redécouvrir + croyait au père noël jusqu'13 ans + vit dans la maison familiale avec sa mère et sa grand-mère qui tiennent un BnB + aime écrire et a choisi le journalisme seulement pour ça, UCLA lui offrait la possibilité de parfaire sa plume en prenant de la distance avec son deuil + ce n'est pas parce que son nom est eve qu'il faut la tenter comme un serpent
(#) Mer 25 Oct - 2:45

a perfectly normal night
w/ @Mikey Chinen

Il a des histoires et elle a du temps. Il a le regard qui ne cherche pas à inciter l'affection, elle a l'âme qui veut se reposer. L'atmosphère du bar et la foule autour d'eux la font sentir terriblement seule mais d'un autre côté l'homme, le garçon, l'individu, lui partageant ses quelques mots, ses quelques informations sur lui, la faisait sourire. Ce n'était pas un sourire éclatant, pas de ceux qu'elle offrait à tout va aux gens qui ne méritaient qu'une façade. Ce sourire était sincère, attentif. Il était de ces sourires que l'on fait quand on écoute vraiment quelqu'un et que l'on veut qu'il le sache. Pas pour qu'il se sente spécial ou le centre du monde. Juste, écouté. Alors Eve écoute, sourit, hoche la tête, et sirote sa limonade. Elle apprend des choses et n'en révèle pas beaucoup. Mais pour une fois ça ne la dérange pas. La conversation est aussi bien ainsi. Quand il finit par lui poser des questions, elle regarde les gens autour et son visage se relaxe en une expression mêlant contemplation et intrigue. Quelque chose dans cet amas de corps, vivant, vibrant et si désintéressé par le monde autour tout en étant clair figurant inquiet de chaque mouvement... « j'écris sur ça. » Du menton, Eve indique les corps, les rires, les sourires, les énergies, les humains qui leur font face et les ignorent. Entité unique et à la fois disparate, brouillonne et bien organisée. Un univers de possibilités qu'elle a toujours aimé raconté. Sa façon à elle de ne pas pouvoir participer tout en étant une partie prenante. Parler de leur vivacité, de leur générosité, de leur inhumanité, de leur fébrilité et de leur sérénité... n'importe quoi qui fait d'eux des humains bons à raconter. « j'écris sur des gens comme toi. que je rencontre et j'interprète. » Les yeux bruns de l'anglaise se posent sur le musicien et son sourire s'agrandit quand elle croise son regard. Elle sait qu'elle ne le connaît. Elle sait que son interprétation de lui est sûrement erronée, fragile, car basée sur si peu. Mais ça ne l'empêche pas de s'imaginer qui il est. Comment il vivrait sa vie en dehors des 4 murs de ce bar, en dehors des rues de Klamath, dans un endroit qui lui ressemble plus, qui vibrerait comme elle a l'impression qu'il pourrait vibrer... Les images, les mots qui lui traversent l'esprit la font sourire un peu aussi, comme un secret qu'elle n'est pas obligé de partager. « Mais je n'écris pas pour les autres en effet... j'écris parce que les mots me viennent et méritent d'être mis sur le papier. Pas forcément pour qu'ils soient lu, ils ont juste besoin d'exister. » Les mots sont sincères, elle en pense chaque syllabe et au fond n'est ce pas ça qui l'a amené dans l'écriture ? dans le journalisme ? Cet amour des mots. Les mots qui font sourire et touchent, qui font pleurer et intriguent, qui donnent l'impression que l'on regarde le monde sous un nouvel angle. « Je n'ai pas vraiment la publication en tête. Le journalisme ça me va bien. Mes mots servent leur utilité là. » Ses yeux voguent dans la semi obscurité vers les gens avec qui elle était venue, tous collègues de travail qu'elle était censée apprendre à côtoyer ce soir. Au lieu de quoi, la voilà encore à l'extérieure du monde, de la conversation, du groupe. Une personne jamais totalement en dedans, toujours un peu en marge. Parfois Eve se demande quand est-ce que cela à commencer, ou plutôt si ça s'arrêtera jamais ? Un jour sera-t-elle au milieu d'un groupe en faisant partie du groupe en question ? Partie prenante et actrice de l'ensemble. La notion lui paraît si étrangère qu'elle ne s'attarde pas dessus. « Bref, tout ça pour dire que j'écris mais c'est pas demain que je publie ! » un rire, un sourire et un haussement d'épaules. Tout ce qu'elle peut offrir « Vous allez bientôt reprendre ? » Un oeil jeté vers la scène sommaire et ses camarades musiciens qui discutent.

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statut civil : tu te considères jamais réellement en couple, pas pour ces relations si peu importantes qui durent quelques mois dans le meilleur des cas. céli-bâtard qui décide de noyer les sentiments dès qu'ils menacent de fleurir. qui ne fait rien d'autre que jouer avec ceux des autres. qui privilégie le charnel à l'émotionnel. même si y a celle que t'appelles la femme de ta vie, leo, même si c'est purement platonique et physique. et chimique, très chimique.
occupation : "vous v'nez voir quel film ?" t'es ce type qui voit tous les spectateurs passer avant de rejoindre les salles de projection. tu vends des tickets toute la journée, comme le bon putain de pnj chiant que tu sembles être devenu. quelques soirs, tu te mets dans le coin d'un bar pour jouer un morceau avec quelques potes, votre groupe que vous appelez ça. ça paie moins mais pourtant, tu préfères. même si tu te fais rarement du fric grâce à ça, tu prends à coeur ton job d'informateur. offrir les révélations contre des avantages. secrets observés, adresses, plans de soirée ou plus. ouais, tu vois un peu ça comme un taf.
nbre de mots : 400 minimum, plus si on m'en donne l'occasion
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cible de scandale ? : Oui
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( peut aussi apparaître mais moins joués : problèmes cardiaques, hôpital, grossesse adolescente, maltraitance infantile, harcèlement)

(#) Dim 29 Oct - 18:34

◟a perfectly normal night◝


@Eve Leroy
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tw : alcool
tu te surprends à écouter plus attentivement qu'à ton habitude. y a un truc, dans les paroles d'eve. dans ses petits regards, ses sourires qui semblent presque réels. pas forcément forcés, comme ceux de beaucoup de personnes. mais ici ? ça semble si vrais, si naturel, comme si tes mots étaient réellement écoutés, comme si ta présence était quelque chose d'agréable. ça te fait un peu bizarre, mais c'est loin d'être désagréable. tu comptes sur les doigts d'une main les personnes capables de te faire ressentir ça. et certains doigts ont été coupés, au fil des âges. tu poses les questions comme si tu l'avais toujours fait. t'intéresses à l'autre comme si c'était dans ta nature, comme si l'égocentrisme avait décidé de se tirer. quand tu demandes sur quoi elle écrit, t'as qu'une réponse vague. ça. un menton qui pointe les silhouettes en face. ça devrait être déconcertant, comme phrase. tu devrais pas être capable de comprendre, pourtant tu le fais. tu comprends aussi bien que si elle t'avais fait un monologue avec tous les sujets qu'elle a abordé depuis le début de ses essais. ça, ça veut tout et rien dire. mais tu lis dans ses mots. parce qu'elle écrit sur ce que tu passes ton temps à chercher, observer, juste pour le fun. les gens, leur nature, ce qu'ils tentent tant bien que mal de cacher. le bon, le mauvais, l'entre-deux. le mensonge, la vérité, les apparences et les états d'âme. tu comprends parfaitement l'attrait. ça t'attire d'une façon, toi aussi. tu te contentes de hocher la tête pour qu'elle le voit. c'est assez pour toi, cette réponse. pourtant elle la développe. et t'as cette impression de déjà vu qui laisse un goût acre dans la bouche. les gens comme toi. elle tente de voir à travers les couches protectrices, ou au moins imaginer une vérité qui pourrait être la seule, l'unique. ça renvoie dans un passé que t'as tout fait pour bloquer. mais tu fais mine de rien, laisse les mots glisser. t'as cette curiosité malsaine, néanmoins, sur ce qu'elle pense voir de toi. ce qu'elle a pu faire, comme connexions. tu ouvres la bouche par réflexe, prêt à poser la fameuse question. mais aucun son ne sort, tu ne le laisses pas faire. tu finis juste par la refermer lentement. t'as désespérément envie de savoir, satisfaire la soif de connaissance sur ce que tu peux bien montrer aux mondes, l'envie d'entendre les analyses de quelqu'un d'autre, être le sujet de l'intérêt dans sa forme la plus extrême. mais c'est un terrier de lapin dans lequel t'es assez réticent de tomber. tu la remercies intérieurement quand elle continue de parler, expliquer qu'elle n'écrit pas pour les autres. tu lui as déjà partagé que c'était également ton cas, pourtant tu te décides à parler, partager. "je vois c'que tu veux dire. des fois j'ai juste. ces notes ou ces rythmes qui sonnent bien et qui méritent d'être quelque part, pour pas être oubliées à jamais. un peu pareil pour des p'tits bouts de paroles. c'est juste que. ça mérite d'exister, même si personne les écoutera, si ce n'est leur créateur." mauvaise habitude que t'as de tout rapporter à toi. te rapprocher des gens en partageant tes expériences semblables. mais tu t'en fiches, que les autres roulent les yeux en t'entendant faire tes petits liens entre deux vies si différentes. tu fais comme si tu ne voyais rien. aveugle des réactions qui te feraient souffler. pas importantes, te touchent pas quand la moitié de ce que tu fais ou dis suscite déjà ce genre de réaction qu'on tente désespérément de cacher. tes sourcils se froncent quand elle répond à ta question sur le fait de se faire publier un jour. tu prends un air grave, alors que ta tête bouge de bas en haut doucement. t'es pas sûr qu'elle te voit, elle a détourné le regard. alors tu te racles la gorge pour traduire ton geste à l'oral. "peut-être pas maintenant mais qui sait ? un jour on verra sûrement ton nom sur un bouquin. mais ouais, j'comprends que t'aies pas ça en tête..." parce que c'est ton cas aussi, quand il s'agit de ces quelques morceaux où tu vides ton corps, ton âme. tes tripes et l'encre noire qui remplace ton sang. tout sur un papier musique, des notes calligraphiées et coincées entre quelques lignes fines. cachées, pliées, balancées dans un cahier que tu laisses sur un bureau bordélique. elle dit une dernière chose, eve, clôt la conversation sur le sujet. tu la regardes s'illuminer alors qu'elle sourit et tu lui sers ta grimace en retour, fait sûrement pitié face à l'éclat de son expression. puis une question rapide. t'as l'impression de te rappeler seulement maintenant que, ouais, c'est vrai. vous êtes au pikey, t'es censé bosser, t'es juste en pause. tu lèves le bras, retrousse légèrement ta manche pour observer ta montre. ah. tu lui réponds avec un air presque désolé. comme si la réponse pouvait la mordre. "moins de cinq minutes. j'pense que je vais... me préparer. tu comptes rester longtemps ?" petite question innocente, intéressé seulement par l'information de si elle pourrait revenir lui taper la discut' à la prochaine pause bien méritée. t'attends la réponse et tu te relèves. t'attends la réponse et t'attends de la voir partir. peut-être dire au revoir à jamais à une inconnue avec un nom. t'en sais rien. tu dirais forcément que, quelle que soit la fin, tu t'en tapes.
colibry ♡ cecile


« j'regrette mes vieux démons, roi dans l'mensonge,
esclave dans l'vrai monde, vigilent à chaque seconde,
si j'le laisse seul, mon esprit s'égare dans la pénombre.
j'pensais m'lever un matin, être un homme,
sûr que la vie qu'j'ai choisie est la bonne.
fiable, avoir construit quelque chose de stable.
j'suis qu'un sale gosse sur un château d'sable. »



Mikey, définition par Le Petit Halstead:
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Eve Leroymembers  too many secrets
Eve Leroy
messages : 4785
rps : 99
pseudo : day.light
pronom irl : elle
id card : Sydney sweeney (@day.light / monoclegraphic)
multicomptes : theodore, bonnie, august
gif : (mikey) a perfectly normal night 17cde69d6e4cc078f4eb5853e4c1bec2fef4cf4e
âge : vingt-cinq ans mais elle n'a pas encore enregistré qu'elle a passé le quart de siècle
statut civil : célibataire elle se laisse porter. il n'y a pas besoin de s'inquiéter, l'amour de sa famille et ses amis lui suffit bien. Elle réalise aussi doucement qu'elle n'est pas attirée vers les autres comme elle l'est.
occupation : journaliste à Klamath Falls News - elle rédige des chroniques sur la ville et les environs ainsi que la vie culturelle. elle n'est pas sûr d'avoir envie d'écrire plus, mais parfois elle propose des articles et sa fierté quand elle les voit imprimer la motive à continuer. après tout, ce qu'elle aime c'est écrire... peut être un livre un jour, mais rien n'est fait.
habitation : 422, eberlein avenue un petit appartement qu'elle a pris il y a peu. il ne paie pas de mine, avec 2 chambres et un salon donnant sur la rue. la cuisine est sa partie préférée car elle aime faire des gâteaux, ça sent la cannelle et la douceur chez Eve, et c'est tout ce qu'elle voulait pour un premier chez elle. seule.
nbre de mots : ~450-650
couleur rp : indianred
pronom ig : elle
cible de scandale ? : Oui
trigger warning : joue - deuil, perte d'un parent
refuse - violences animales/infantiles

en vrac : regrette parfois d'être fille unique car elle n'a jamais eu de vrais meilleurs amis et sa fratrie aurait pu être ça + adore les chiens mais n'ose pas en prendre tant qu'elle n'est pas installée durablement quelque part + adorait faire du surf pendant ses études et veut tenter le paddle ici pour garder la sensation d'être dans l'eau + ne parle plus français depuis la mort de son père, mais garde de bons souvenirs d'un voyage à Paris à 15 ans + déteste les couleurs fluos sans raison aucune + adore les biopics + son péché mignon : le maté importé d'allemagne. elle en commande par cartons et ne boit aucun autre soda (en tout cas pas sans alcool) + aime switcher entre blonde et brune. selon son humeur + son ex petit ami était l'homme de toutes ses premières fois alors elle va devoir tout redécouvrir + croyait au père noël jusqu'13 ans + vit dans la maison familiale avec sa mère et sa grand-mère qui tiennent un BnB + aime écrire et a choisi le journalisme seulement pour ça, UCLA lui offrait la possibilité de parfaire sa plume en prenant de la distance avec son deuil + ce n'est pas parce que son nom est eve qu'il faut la tenter comme un serpent
(#) Mar 14 Nov - 11:12

a perfectly normal night
w/ @Mikey Chinen

« hey c'était vous sur scène tout à l'heure. c'était très sympa ! merci pour la musique. »
Un huis clos, une histoire entre les murs d'un bar, un scénario catastrophe ou film d'artiste qui ne raconte rien... les possibilités sont infinies pour décrire ce lieu, cette interaction, le flot des choses se déroulant sous les yeux d'Eve alors qu'elle échange avec Mikey, posé au borde la scène du Pikey avec le regard fixé sur la foule. Pas très polie de ne pas regarder réellement son interlocuteur alors qu'elle lui parle mais ça ne l'empêche pas de répondre et d'écouter. Son esprit est à 100 à l'heure et le monde se déploie devant elle avec tant de choses à raconter que la brune ne peut pas se limiter à une conversation pour s'occuper l'esprit. Son monde interne est divisé entre une conversation qui semble lui donner vie d'une manière bien différente de toutes les socialisations habituelles qu'elle accepte habituellement, et en même temps il y a quelque chose de fascinant dans l'univers qui s'est ouvert à elle. Elle l'avait remarqué depuis son arrivée à Klamath Falls Eve. Elle avait bien vu qu'elle était loin de Los Angeles. Loin des gens qui sont là pour le paraître avant l'être. Loin des futures stars de cinéma, des chanteurs qui n'ont pas encore perçés. Loin des étudiants qui espèrent se faire repérer pour devenir mannequin ou influenceurs. Loin des conversations à propos de Veganisme ou de l'argent de Papa. Il y a quelque chose dans cette petite ville de l'Oregon, les pieds dans l'eau et les toits cachés par la forêt, qui la fait sourire et en même temps la perturbe parce qu'elle ne connaît pas réellement cette ville. Parce que quelque chose dans sa grandeur et sa petitesse l'effraient et la laissent perplexe. Eve ne sait pas ce que c'est mais l'impression est là, accroché à son âme. Accroché à son coeur et son corps. Il y a dans Klamath et sa vie si différente, un élément étrange et étranger qu'elle ne sait pas fixer et qui la rend sensible à un futur intangible... Pourra-t-elle s'y faire ? Pourra-t-elle s'adapter à ces nouvelles possibilités ? Apprendre à les faire siennes ? A-t-elle envie de les faire siennes ? La question tourne en elle alors que Mikey lui parle et avec un sourire, elle le regarde pour répondre avant de reprendre un peu de limonade. « j'aime cette formulation.. ça mérite d'exister. » après avoir bu un peu la brune reprend en regardant Mikey avec un peu plus d'instance, comme pour essayer de lire dans cette nouvelle personne entrée de manière inopinée dans sa vie. Elle l'avait complimenté, elle ne pensait pas finir dans une conversation avec lui.. mais c'est sympa après tout, cette facilité. « toi aussi tu te balades partout avec un carnet ou de quoi noter parce que les mots t'apparaissent et il ne faut pas les laisser s'échapper ? parce qu'on ne sait jamais.. peut être qu'ils auront un sens particulier quand tu les reliras, tu les relieras à quelque chose d'autre ? » Eve n'attend pas sa réponse pour regarder le monde autour d'eux à nouveau. Examiner les gens de bas en haut n'est pas toujours la solution pour qu'ils continuent de vous parler et elle ne veut pas qu'il s'enfuit. Leur conversation est trop intéressante. Elle lui expose son regard sur la possibilité d'écrire quelque chose qui sera lisible par plus qu'elle même et un ou deux followers sur internet à qui elle a déjà partagé les mots qui l'habitent. Un petit rire lui échappe quand Mikey lui parle d'un futur possible où elle aurait son nom sur une couverture. Il n'y a pas de moquerie dans son rire, elle est candide dans son amusement. Peut être par manque de confiance en elle même ? peut être par peur du futur ou juste humilité, la notion l'amuse voilà tout. Comme on rit d'un rêve d'enfant qui serait beau mais pas si simple à réaliser. Mieux vaut rire que pleurer de l'optimisme parfois dur à garder. « si ça arrive, j'te propose qu'on se retrouve ici pour que tu puisse me dire que tu l'avais prédit. » L'Anglaise sourit et le flot de leur conversation continue jusqu'à ce qu'elle évoque l'heure de reprise du show. Elle n'a pas perdu de vue son groupe de collègues qui vont surement l'accueillir à coup de "bah tu t'étais perdue ? où est-ce-que t'avais disparu ?" quand elle reviendra alors qu'ils n'ont rien fait jusqu'à maintenant pour la retrouver et une part d'elle même ne veut pas y retourner parce qu'Eve aime observer tout ça avec la distance. La place sur le bord de la scène lui plaît bien après tout. Mais quand Mikey lui parle de reprise dans 5 minutes, elle sait qu'elle devra faire le chemin du retour. L'autre option serait de rentrer chez elle mais la chaleur des lieux et la rencontre fortuite de ce soir ne lui donne pas envie de raccourcir la nuit. Eve hoche alors la tête et sourit en reposant un regard franc sur l'homme à ses côtés.« je vais retourner voir mes collègues je pense... et puis au pire, on peut se retrouver après votre.. on appelle ça comment ? un set ? un show ? » fût un temps elle avait eu des musiciens dans ses groupes d'amis à LA mais la terminologie exacte lui a toujours échappé. Nombre de musiciens sans et avec talent qu'elle avait été voir par gentillesse, pour le soutien morale, par compassion ou peut être pitié... Elle les connaissait ceux qui rêvaient plus fort qu'ils n'étaient capables de réaliser. Mais dans Mikey elle ne lit pas la même violence de vouloir prouver quelque chose au monde en devenant une star, une étoile, un nom que tous voudront prononcé ou connaître. Elle voit de l'art et en ça, elle veut croire. « Tu sais quoi.. j'te laisse mon numéro et tu m'écris quand vous avez fini fini ? je verrai bien que la musique a arrêté mais.. on sait jamais non ? si j'arrive à parler avec eux et que j'oublie de vous écouter ? » pas trop de chance que cela arrive, son monde intérieur a besoin de se nourrir de plus que des discussions de boulot et sur tu préfères LA ou KF ? mais le pessimisme n'a jamais été un de ses traits de caractère. Eve se laisse la chance d'avoir une conversation avec n'importe qui. D'un geste fluide, elle sort son téléphone de sa poche et le tend au brun à ses côtés avec un sourire. « met un émoji musique à côté ou une photo de contact si tu préfères, juste au cas où. J'ai une mémoire de poisson rouge pour certaines choses mais les images ne trompent. »



(in the mood for love) Don't blame me, love made me crazy. If it doesn't, you ain't doin' it right. Lord, save me, my drug is my baby I'll be usin' for the rest of my life


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