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Bienvenue sur wicked little town, forum city simple et sans prétentions qui se déroule dans la petite mais mouvementée ville de Klamath Falls (Oregon, USA). Lieu de détente où vous verrez s'affronter les différentes classes sociales, venez interpréter des personnages issus de tous horizons. Pour citer une célèbre marque : venez comme vous êtes ! Mais attention, Scandale n’est jamais bien loin pour dévoiler les secrets que vous cachez.
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 (wendy) Plus j'aime l'humanité en général, moins j'aime les gens en particulier

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Theodore Lewismembers  too many secrets
Theodore Lewis
messages : 4038
rps : 67
pseudo : day.light
pronom irl : elle
id card : maxime etienne + day.light
multicomptes : eve, august, bonnie, olivia
gif : (wendy) Plus j'aime l'humanité en général, moins j'aime les gens en particulier 4yJa
âge : vingt-neuf ans
statut civil : une petit blonde a posé la main sur son coeur et il se laisse aller à aimer
occupation : tatoueur à temps plein & pompier volontaire - il fait des encres dans son salon pour ses potes mais de façon plus légitime en semaine il bosse pour Sea of Ink sur Klamath depuis plus de 3 ans et demi. Il adore son job même si ce n'était pas son objectif d'origine de finir là dedans... Mais il ne tient pas à parler de ses anciennes passions.
habitation : appt 404, chestnut district - en coloc avec Haley & Ely, il se sent comme Jerry et les totally Spies. Il manque une troisième nana pour compléter l'équipe.
nbre de mots : ~450-650 min
disponibilités : mp moi on verra
URL + Roxane
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URL + Joan
pronom ig : il
cible de scandale ? : Oui
trigger warning : accident de moto, alcool, petit vandalisme, cancer
(je ne joue pas les violences sur les enfants & les animaux)

(#) Lun 8 Jan - 11:46

◟Plus j'aime l'humanité en général, moins j'aime les gens en particulier,◝


lundi 8.01 - 16h40
@Theodore Lewis @Wendy Duncan

Une jambe dans le plâtre. Il avait fallu qu’il se pète un os pour la première fois de sa vie. et il fallait que ça soit son putain de tibia. A choisir il aurait préféré que ça soit un truc moins grave.. rien ça aurait été aussi bien. Mais l’accident avait eu lieu. Il avait fait son choix. Il était débile, c’était un fait, maintenant autant vivre avec. Il était le seul responsable du bordel dans lequel il se trouvait à présent. Un con avec un plâtre, des béquilles, l’interdiction de se pointer au taf par sa patronne qui était si inquiète elle a appris la nouvelle… et il était censé rester alité. Ah. Et sa moto ? éclatée contre un arbre. Et irrécupérable à cause du froid, de la neige et de l'impact. L’ambulance était venue le chercher mais la dépanneuse avait été moins rapide donc l’engin avait souffert de l’abandon prolongé. Il avait le coeur plus brisé pour sa moto que pour sa jambe. C’était dire l’importance de la machine pour lui.
Ce coeur brisé était doublé d’une rage profonde contre le monde, la météo, les médecins, les sutures, les os qui se pètent alors qu’on leur a rien demandé, les pneus qui n’ont pas tenus la route et l’immobilisation qu’on voulait le forcer à subir. Et son frère qui avait embarqué sa copie des Frères Karamazov aussi. Le genre d’offense que l’aîné des Lewis n’était pas prêt à subir mais avec les béquilles et le plâtre, il n’avait pas envie de parler à Ethan. Il allait lui foutre un coup de crosse c’était sûr et après tout lui retomberait dessus. Il avait déjà à subir les remontrances de sa soeur, son père était mort de peur d’avoir failli perdre son fils et maintenant il avait ses colocs qui étaient inquiètes aussi. Il avait pas prévu que ça givrerait.. Il avait attendu l’après midi pour aller faire son tour justement pour éviter la neige nocturne. Pourquoi tout le monde devait être sur son dos ? Sans parler de Cassia qui était tombée sur Juliet à l'hôpital quand elle était venue le voir aux urgences. Une bonne suite d'emmerdes.. L’accident avait eu lieu le vendredi, il avait été sorti le lendemain avec un mot du médecin “un miracle que vous n’ayez que ça” et cette sensation que la vie se fichait de lui.
Alors lundi arrivé, après une nuit chez Rudy qui lui aussi subissait depuis des jours, il avait pris ses béquilles, un taxi et était allé à la librairie de August. Hors de questions de rester couché sur le canapé à attendre que la vie lui arrive. August ne lui ferait pas la morale lui, ce grand bisounours était trop gentil pour ça, au pire il serait inquiet et lui sortirait une chaise. Mais ça lui allait bien à Théo. Il voulait pas qu’on l’emmerde.. Pas aujourd’hui, pas comme ça. Il pouvait même pas fumer une clope avec ses fichues béquilles. Entrer dans la librairie fût une étape supplémentaire pour le rendre plus (encore ?) ronchon alors qu’il se débattait entre la porte et les béquilles. BORDEL DE MERDE DE .. pardon, allez y.. il sert les dents en essayant d’afficher un sourire tordu à une vieille femme qui décide de sortir alors qu’il galérait. Elle ose mal le regarder en sortant, au lieu de l’aider et c’est sautant à cloche pied, le plâtre lourd à son pied gauche et les béquilles sous le bras qu’il finit par pousser la porte de la librairie. Il peste une dernière fois alors que la porte se claque derrière lui avec un petit Gling le fait froncer des sourcils. Le bruit était presque joyeux, mélodique, sûrement là pour alerter le propriétaire qu’un client est entré ou sorti. Mais Théo ne voit personne. Le magasin est assez vide et le comptoir encore plus. Reprenant ses béquilles correctement il se déplace entre les livres à la recherche de la littérature étrangère, convaincu que si August le cherche, il le trouvera. L’aîné des Duncan était le genre à accueillir tout le monde avec un sourire et des bras ouverts. Le tatoué finit par trouver l’alcôve dans laquelle ont été mis les livres d’origine diverses… russe… russe… il finit par devoir se baisser à un angle peu idéal vu ses béquilles et sa condition physique. Seule sa jambe était cassée mais il préférait ne pas penser au bleu énorme sur son estomac ou sur son bras, et encore moins la douleur vive qui persistait sur ses hanches depuis sa chûte. L’IRM n’avait rien montré physiquement qu’il sache, mais à un moment il fallait qu’il soit honnête : il était en mauvaise état même si ça se voyait pas sur la machine. Il devait y retourner en fin de semaine en plus.. double l’allitement.. D..D..Dostoevsky ! Il se penche et attrape le livre qui l’intéresse mais à peine essaie-t-il de se redresse que sa béquille glisse, qu’il manque de ramasser en avant et se rattrape sur le premier truc sous sa main : une pile de livres… dans les mains de quelqu’un qui se tenait là. Il n’avait même pas vu qu’il n’était pas seul. Et ce qui devait arriver arriva : il tombe le con. Il s’effondre le bougon. Il embarque avec lui, les livres, Les Frères Karamazov, sa béquille et la pauvre personne qui n’a rien demandé qui se retrouve sur le cul comme lui qui laisse échapper un râle douloureux en tombant sur la partie de sa hanche qui le lançait. Bordel.. put… Ah.. désolé. J’me suis manqué… ahhhh. les excuses sont bouffées par les injures mais il a essayé au moins.
colibry ♡



(man of his word) les options sont sans limite mais pas la vie. il faut donc faire un choix pour l'existence qu'on veut mener. l'honnêteté voudrait que je choisisse le chemin qui vous va. mais suis-je honnête ?

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Wendy Duncanmembers  too many secrets
Wendy Duncan
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rps : 17
pseudo : clumsyfox
pronom irl : elle
id card : Maisie Peters, themorningrose
multicomptes : Josephine, Valentino, Lance
gif : (wendy) Plus j'aime l'humanité en général, moins j'aime les gens en particulier 2a740eccf86a6c976c6defc1573554779aa7118b
âge : 24 ans
statut civil : Finalement en couple avec Théo, après des semaines à combattre des sentiments qu'elle pensait non réciproques. Papillons dans le ventre, sourires tendres à longueur de journée, envie permanente d'être dans ses bras.
occupation : Elle est en 3e année d'école de vétérinaire, et travaille en tant que guitariste au Lady Diva les soirs.
habitation : 720, foothills village
pronom ig : elle
cible de scandale ? : Oui
(#) Lun 8 Jan - 23:15

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lundi 8.01 - 16h40
@Theodore Lewis @Wendy Duncan

Janvier était toujours un mois un peu déprimant pour Wendy. Les fêtes étaient passées, l’hiver était là, il faisait nuit à 17h et l’envie d’aventure de la jeune femme se retrouvait freinée par tout ceci. Heureusement, il lui restait encore quelques jours de vacances avant de reprendre les cours. Journées passées à jouer de la guitare, réviser, faire de la pâtisserie, et à voir sa famille. Notamment August, dont le retour en ville quelques mois auparavant l’avait ravie. Elle avait toujours été très proche de son aîné, dont la bienveillance et la douceur avaient fait de lui un modèle aux yeux de Wendy, qui avait toujours été considérée comme l’impulsive de l’adelpherie. Difficile d’avoir l’air parfaite quand on passait après August et Joannie.

Cet après-midi là, elle était venue à la librairie Once upon a time, tenue par son frère. Ce dernier lui avait offert un nouveau parfum à base de jasmin et de lila, et elle voulait lui montrer qu’elle le portrait. August avait des bons de livraisons à remplir et de la comptabilité à faire, et elle lui avait proposé de tenir un peu la boutique, pour une heure ou deux. Après-midi tranquille, comme toujours après les fêtes. Wendy avait attendu un peu au comptoir, tout en dessinant sur un bloc note, mais avait fini par déserter son poste, attirée par les rayonnages qui sentaient bon le papier. La porte était munie d’une clochette ; si quelqu’un rentrait, elle l’entendrait. Il n’y avait qu’une vieille dame qui avait plus l’air d’être rentrée pour se tenir au chaud que pour vraiment chercher une nouvelle lecture.

Elle s’était aventurée dans les rayons de littérature étrangère, les doigts passant sur les dos des livres, laissant son regard être attiré tantôt par une couverture, tantôt par un titre ou un nom d’auteur. Les Misérables, un classique. Beauvoir, une référence. Elle venait d’arriver au rayon espagnol, Federico Garcia Loca attirant son regard, quand la clochette tinta gaiement. Quelqu’un était rentré. Le nouveau venu devait être un habitué, étant donné qu’il avait déjà disparu dans les rayonnages, Wendy n’ayant pas eu le temps de l’apercevoir. En attendant, elle décida de ranger un peu en rayon les nouveaux arrivages. Pile de livre presque plus grande qu’elle qui se forma dans ses bras, mais Wendy était plus costaude qu’elle n’en avait l’air… Elle s’avança dans les rayons qu’elle commençait à bien connaître, direction le rayonnage de poésie pour y ranger Emily Dickinson. Ce dernier se trouvait au fond du magasin, juste après le rayon de littérature russe. Après quelques virages, il ne restait qu’une ligne droite pour finalement y arriver ; pas la peine donc de regarder devant elle, mieux valait se concentrer sur le poid qu’elle tenait entre les mains.

Elle ne vit donc pas arriver la collision, et choc fut violent. Sans trop comprendre comment, elle fut projetée à terre, tombant sur les fesses, sa pile de livre écroulée à côté d’elle. Ouch… Elle se frotta le coude, qui avait cogné le parquet, avant de lever la tête et de voir que l’autre était encore plus amoché qu’elle. Elle se dépêcha de se relever, et se hâta de ramasser les béquilles du brun, avant de les poser contre le rayon et de s’approcher de lui. Besoin d’aide ? Elle réfléchissait à comment l’aider : lui tendre la main, ou le laisser passer son bras sur ses épaules pour qu’il se relève ? Il lui sembla que la deuxième option était la meilleure. Appuyez-vous sur moi… promis, je suis plus forte que j’en ai l’air.

Une fois l’inconnu debout, elle se mit à ramasser les bouquins, et remarqua celui qu’il avait visiblement essayé de sortir avant de tomber. Les frères Karamazov ? Elle prit alors une expression solennelle, et un fort accent russe, tout en lui tendant ses béquilles, tandis qu’elle rentrait dans la peau des personnages. Mon père ne m’aime pas et je passe de famille en famille, mais un jour JE SERAI RICHE ! - Ma deuxième femme est morte… Je veux continuer à ken sans élever mes enfants ! GRIGORI !! - Je m’appelle Dmitri. Je mène une vie de débauche parce qu’un jour j’hériterai de la fortune de maman !!! comment ça non ?? - Je m’appelle Ivan. Je suis un universitaire. - Je m’appelle Alexis. Je suis un monastique. Mon père est une merde. GRIGORI !!! merci pour la tombe de maman.

Elle s’arrêta en plein milieu de son imitation, réalisant qu’elle était en train de résumer le livre de manière très gênante, et qui plus était à un parfait inconnu. Le rouge lui monta aussitôt aux joues, et elle se passa la main sur la nuque, ne sachant plus où se mettre. Elle leva un regard timide vers le brun… qui était lplutôt pas mal. Déjà qu’elle n’avait sûrement aucune chance de base avec un homme comme celui-ci, son imitation venait sûrement d’enterrer cette idée à jamais. Cette idée lui permit cependant de se sentir aussitôt plus à l’aise. Désolée pour ça. Très bon choix de livre… Tu veux que je t’attrape le livre ? Elle commença aussi à reconstituer la pile de livres qu’elle posa sur une table non loin, ne voulant pas qu’August ne lui confie plus jamais la librairie.

colibry ♡
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Theodore Lewismembers  too many secrets
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(#) Mar 9 Jan - 15:17

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lundi 8.01 - 16h40
@Theodore Lewis @Wendy Duncan

L’accident l’avait bousillé physiquement mais le mental n’était pas mieux au final. Il le voyait bien là, tombé au milieu de la librairie, avec cette sensation que le monde se fout de sa gueule et qu’au pire, il tombera pas plus bas.. si ? sa hanche le lance, sa jambe le lance, sa tête le lance… il a envie de s’enfermer dans un trou et ne plus sortir. Ou alors il pourrait se trouver une cabane dans les bois et disparaître du monde. Le temps de guérir. Pas être enfermé comme un lion en cage mais au moins ne pas avoir de gens autour… parce qu’à la fin de la journée c’est ça son problème. Le monde est peuplé d’humains et sa blessure l’empêche d’être l’un des leurs comme il le faisait avant. Prendre la voiture, aller chercher son café, courir, marcher, se balader, faire un trajet en moto sur un coup de tête, aller prendre l’air hors de KF si il a envie, la mobilité et la possibilité de juste s’éloigner quand il veut, s’il veut, de n’importe quelle façon possible… sur ses deux jambes. Sans ses béquilles. Sans cette sensation qu’il ne contrôle pas son corps. Sans cette impression d’être devenu un empoté, maladroit et capable d’embarquer d’autres gens dans sa chute. “J’suis désolé…” il soupire en finissant de relever les yeux, la mine renfrognée sur la personne qu’il a malencontreusement renversé. Une sorte de petite nana, brune ou châtain foncé ? difficile à dire dans la librairie qui est à la fois chaleureuse et pas spécialement super bien éclairée. Il est juste surpris par son visage qui lui parle - clairement il l’a déjà vu quelque part, il en est sûr, il sait pas où Théo mais il l’a déjà vu, et on peut pas venir l’emmerder en disant qu’il est devenu con avec l’accident, il a juste une mémoire pas folle de base.. - mais impossible de la placer. Alors il accepte l’aide offerte mais pense à tout sauf dire merci. Il reprend une de ses béquilles et quand elle ramasse le livre il a envie de lui prendre des mains, il est surpris qu’elle réagisse ainsi à une oeuvre dont il ne parle jamais avec personne. Oui Ethan l’avait déjà lu et Jo aussi -quoi qu’il n’était pas sûr- mais dans son entourage proche il ne parlait jamais de ce livre à personne. Ni son père, ni sa copine, ni ses amis parce qu’il était bien incapable d’expliquer son amour pour celui ci. Il avait un attachement particulier à ses personnages mais surtout à l’écriture du bolchévique. Ses mots résonnent en lui avec une poésie étrange, que seuls certains romans, avec un certain degré de philosophie et de dramatisme sont capables d’avoir. Avec des grandes phrases comme… il fixe la petite jeune femme à ses côtés et reste bouche bée. Il la fixe, l’écoute et se demande soudain s’il ne s’est pas cogné la tête trop violemment. Est-il dans le coma après son accident ? et il rêve ? Outre l’accent, passablement ridicule mais finalement amusant, il ne sait pas comment réagir au fait qu’elle résume le livre de manière si .. inattendu. Mais si proche de la réalité que malgré son humeur exécrable, il se doit de sourire amusé “ Car à présent, chacun aspire à séparer sa personnalité des autres, chacun veut goûter lui-même la plénitude de la vie ; cependant, loin d'atteindre le but, tous les efforts des hommes n'aboutissent qu'à un suicide total, car, au lieu d'affirmer pleinement leur personnalité, ils tombent dans une solitude complète. ” cite-t-il alors qu’elle s’est rendue compte qu’elle faisait son propre monologue toute seule. il tente de sortir ces quelques mots qu’il a retenu de l’une des quinzaines de lectures qu’il a fait du livre. Il avait quelque autres phrase en tête mais celle là lui semble adéquate. "merci..”il se détache d'elle un peu et essaie de retrouver l'équilibre sur ses béquilles en sentant son expression se détend légèrement. D'un froncement de sourcils il passe à un moue sérieuse mais au moins il a l'air moins renfrogné… peut être."C'est pas un bouquin qu'on m'a déjà résumé comme ça mais … pas mal"il offre un demi sourire avant de lui prendre la copie et la mettre dans la poche de son bomber. Il paiera pour, il ne peut juste pas trop le tenir à la main là je suis désolé pour vos livres je voulais pas.. je me fais à peine aux béquilles.
Il soupire, n'aimant pas sa position ni s'excuser. Et malgré lui il doit remarquer qu'il est fasciné par cette jolie fille qui connait le plot de son livre préféré. C'est assez rare pour le faire réagir.
colibry ♡



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(#) Mar 23 Jan - 22:01

Grand brun tatoué à côté duquel elle se sentait particulièrement petite. À le regarder de plus près, il lui disait vaguement quelque chose… Mais bon, Klamath était une petite ville, tout le monde se connaissait un peu de près ou de loin. En tous cas, il n’avait pas vraiment l’air dans son assiette. Les béquilles expliquaient pas mal son air abîmé. Il lui dit qu’il était désolé, levant les yeux vers elle, et elle vit que c’était sincère. Beau brun torturé, un peu la tête de Je suis un homme… mais j’ai des failles… bref, le genre d’homme dont Wendy n’approchait pas trop. Je sais. Mais je t’assure, tu ne m’as pas fait mal ! Et puis j’avais un peu trop la confiance, à avancer à l’aveugle avec une pile trois fois plus grandes que moi dans les bras… Tout va bien, vraiment. Elle s’en sortirait avec un gros bleu sur le bras, rien d’atroce. Elle commença à regarder parmi les livres ceux qu’elle pouvait ranger dans ce rayon, et rangea deux exemplaires d’Anna Karenine aux côtés de ses pairs.. La pile de livres commençait peu à peu à se raccourcir sous les mains pressées de Wendy, qui faisait plus ça pour se donner contenance que pour autre chose. Elle espérait ne pas s’être ridiculisée avec l’imitation qu’elle venait de faire, surtout vu le regard de merlan frit qu’il lui lança d’abord… avant de voir qu’il souriait. Bon, tout n’était pas perdu, alors. Et, surprise plus grande encore, il se mit à lui citer un passage du livre. Elle en resta un moment sans voix, contemplant son interlocuteur, qui citait ce passage avec un sérieux laissant comprendre qu’il tenait beaucoup à cette œuvre. Elle hocha légèrement la tête, admirative, un petit sourire aux lèvres. Je dois avouer que “se faire citer un passage de Dostoïevski” n’était pas dans mon bingo 2024, mais c’était très beau. Une des plus belles plumes du XIXe, je trouve. Et merci, toi aussi c’était pas trop mal… Même si, si tu veux mon avis, j’ai eu un bien meilleur jeu d’actrice. Elle croisa les bras, air faussement sérieux mais yeux rieurs.

Elle lui tendit son bouquin, avant de se rappeler qu’il était en béquille, et le vit batailler pour le ranger dans sa poche de veste. Elle retendit la main, lui touchant la sienne au passage, pour reprendre le livre. Quelle andouille, pardon ! Donne, je vais te le poser sur le comptoir si tu veux ? Je peux aider. Et pour ce qui est des livres… je connais le proprio, c’est mon frère, c’est pas un tendre. Je pense que ça va se finir en duel à l’épée. Désolée… et adieu. Elle jeta un oeil vers le livre convoité par Theo, une intégrale version poche, somme toute fort simple, avant de rajouter : D’ailleurs, si tu veux, dans les nouveautés qui attendent derrière le comptoir il y a l’intégrale, pas en poche comme celle-ci mais en belle version, la couverture du livre est d’un vert foncé sublime. Je te le montre ? Elle attendit sa réponse, les bras de nouveaux croisés sur son pull torsadé blanc préféré, qui était plus doux que tous les autres pulls qu’elle avait pu trouver. S’il acceptait de voir la belle édition, elle le mènerait jusqu’au comptoir, où se trouvait de quoi s’asseoir. Il avait actuellement la tête d’une personne à qui un endroit où se poser pour boire un thé ne pouvait faire que du bien. De ce qu’il disait, son accident semblait vraiment récent. De quoi bien commencer l’année… Tu veux une tasse de thé ?



(Worry not) there are galaxies you have not heard of, there are eyes you have not seen shine, and there are so many people waiting to love you... It just takes time

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(#) Jeu 1 Fév - 16:09

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lundi 8.01 - 16h40
@Theodore Lewis @Wendy Duncan

Citer du Dostoïevski au milieu d'une librairie peut paraître original… citer du Dostoïevski à une inconnue, incongru. Citer du Dostoïevski à une inconnue dans une librairie un peu cinéma à l'eau de rose. Mais citer du Dostoïevski à une inconnue dans une librairie après qu'elle ait raconté l'histoire du livre avec un faux accent russe… il n'avait pas mis ça sur sa bingo card 2024. Il n'avait rien mis sur sa bingo card à vrai dire, mais Théo n'aurait jamais penser que ça c'était possible. Il observe la jeune femme et un petit sourire courbe ses lèvres alors que la pensée qui vient de le traverser, passe les lèvres de la petite brune. Un petit rire lui échapperait presque s'il se permettait une telle légèreté. Mais tandis qu'il la regarde, il reste relativement stoïque, même si elle est mignonne, même si elle a l'air douce et ne mérite pas qu'il tire la gueule en lui parlant. Oui… on écrit plus de livres avec une telle poésie. Un léger sourire courbe ses lèvres à nouveau alors qu'il la fixé et il hoche la tête l'oscar de la meilleure actrice clairement.Ses traits se froncent quand il a le malheur de poser son plâtre au sol alors qu'il bataille pour ranger le livre mais elle ne le laisse pas faire. Il est étonné par la douceur de sa main et hoche la tête un peu quand la brune prend le livre avant d'esquisser un demi sourireil est le plus tendre des tendres.. je le connais. Même pas sûr qu'il ferait le duel entier… il abandonnerait sûrement au moment où on lui donne l'épée de peur de faire du mal.Ses pensées vont vers August et cette manière qu'il a toujours eu d'être le plus gentil d'eux deux. En grandissant Théo n'avait jamais su expliquer comment l'aîné des Duncan pouvait être aussi doux alors que la vie n'était finalement pas si tendre. C'était beau d'une certaine manière. Une candeur étrange qu'il lui enviait parfois Oh… heu.. c'est gentil. Je vais prendre le poche quand même. Mais je veux bien le voir.Il hoche la tête et la suit vers le salon en se retenant d'être trop aigri par la situation, la douleur, ces derniers jours. Il n'est pas sûr de pourquoi le destin la poussé à prendre le volant ce jour là, mais les conséquences sont désagréables. Il est surpris quand elle propose un thé, comme s'il entendait sa mère qui trouvait toujours moyen de proposer de la flotte aromatisée et réchauffée pour soigner tous les maux. Il ne déteste pas l'idée, il est juste surpris.. et peut être amusé ? Il n'arrive pas à déterminer l'effet que cette suggestion lui fait. Il la regarde et se surprend à hocher la tête et la remercier en souriant comme il peu, de cette manière incertaines et tordue qu'ont les sourires hésitants et peu habitués. Il ne sourit pas souvent le tatoué, ou alors par sarcasme et ironie, face à l'existence. Mais là c'est sincère. Il est.. attendri peut être ? Il n'en sait rien je savais pas qu'August avait quelqu'un d'aussi serviable et aimable pour bosser avec lui. Il a de la chance. Le compliment est un peu maladroit, il aurait aimé lui dire qu'elle était gentille et adorable mais Théo ne sait pas comment ces choses là sont prises alors il se laisse aider jusqu'au comptoir. Il s'appuie contre et laisse les béquilles balloter à côté de lui alors qu'il repère la couverture verte précédemment évoquée et sourit ouais elle a l'air sympa cette édition mais j'ai peur de pas savoir en prendre soin.. les poches déjà je les prends pas sous en librairie. Je préfère le seconde main. Il la regarde et essaie une mine neutre mais merci pour la proposition
colibry ♡



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cible de scandale ? : Oui
(#) Dim 25 Fév - 13:41

Il lui sourit, et Wendy se sentit tout de suite moins intimidée, moins… alien face à lui. Comme s’il acceptait un peu de rentrer dans son monde. Elle se sentait plus à l’aise, même après son imitation plus ou moins réussie. Ou alors peut-être qu’on en écrit, mais qu’ils n’intéressent plus personne… Elle était persuadée que des perles se cachaient un peu partout, dans les esprits des gens, mais que peu osaient les mettre sur papier. Mais bon, c’était une autre histoire. Elle s’inclina pour faire un salut digne des plus grands comédiens quand il la complimenta sur son jeu d’actrice. Merci, merci… je tiens à remercier mes parents, qui m’ont toujours soutenus, et Pumbaa, le poisson rouge que j’avais petite et que j’ai fini par relâcher dans le lac pour que, comme moi aujourd’hui, il puisse accomplir ses rêves. Elle avait fait ça sans le dire à personne, se promenant avec son bocal, du haut de ses sept ans, jusqu’au lac pour y lâcher Pumbaa. Une fois rentrée chez elle, des heures plus tard, elle avait été accueillie par des parents morts d’inquiétude et la police, qui avait envoyé des patrouilles pour la chercher. Aujourd’hui encore, elle culpabilisait un peu en s’en rappelant. Mais bon, il fallait bien que jeunesse se fasse…
Elle fut surprise d’apprendre que son interlocuteur connaissait August, assez bien même au vu de la description qu’il lui en faisait. Il ne lui disait rien, pourtant - mais elle n’avait jamais eu une bonne mémoire des visages. Elle rit face à la description qu’il lui fit de son frère. Je ne savais pas que tu connaissais mon frère. Mais oui, c’est sûr, ou alors il se tuerait lui-même pour éviter à l’autre de devoir le faire… August, quoi. Tu t’appelles comment ? J’ai peut-être déjà entendu parler de toi ? Frère doux et gentil face au monde, parfois trop doux et trop gentil, mais il était comme ça, et Wendy l’adorait ainsi. Elle n’aurait pas pu rêver meilleur grand frère.

Elle proposa la belle édition des Frères Karamazov au beau brun - avec lequel elle ne se faisait aucunement d’illusions, elle le voyait plutôt sortir avec des grandes filles au physique de mannequin, qui refusa gentiment tout en acceptant de voir la bête. Elle le guida alors vers le salon, sans marcher trop vite pour qu’il puisse garder le rythme avec ses béquilles. L’idée lui vint de lui proposer un thé, surtout s’il connaissait August ; cela pourrait peut-être le revigorer un peu, après la chute. Il ne refusa pas, et elle passa donc dans l’arrière-boutique quelques temps, le temps de faire bouillir de l’eau et de choisir un thé… celui au lilas serait parfait, c’était l’un de ses favoris. Elle revint quelques minutes plus tard, deux tasses en main, et les posa sur la petite table entourée de fauteuils. Tiens… je t’en ai fait une tasse aussi. Elle se mit ensuite à chercher le dit bel exemplaire de Dostoïevski qui était entreposé quelque part derrière le comptoir, à attendre son heure de gloire. Elle fut amusée par le compliment de Theodore, laissant entendre qu’il pensait qu’elle travaillait ici. Oh, je ne bosse pas avec lui ! Il m’a juste demandé de lui rendre service cet après-midi… Mais c’est gentil. Livre trouvé, elle le sortit et le posa devant lui, sur le comptoir. Elle posa ses coudes sur le comptoir, et ses joues sur ses poings. On peut s’asseoir là-bas, si tu veux. Le thé nous y attend et ça sera plus confortable. Elle hocha la tête en l’entendant parler de son appétence pour les livres de seconde main, et lui sourit, tout en quittant le comptoir pour aller s’installer et prendre sa tasse de thé. Je comprends… je suis pareille. Déjà, j’aime bien me dire que le livre a eu une vie avant moi, un autre lecteur, une première découverte… puis j’ai la mauvaise habitude de couvrir mes livres de notes quand ils m’inspirent, ou de les trimballer en randonnée, bref ça me ferait mal d’abîmer un aussi beau livre. Elle prit une gorgée de son thé qui sentait si bon, et en sourit d’aise. Tu voulais peut-être voir August ? Je crois qu’il doit revenir d’ici une petite demi-heure.



(Worry not) there are galaxies you have not heard of, there are eyes you have not seen shine, and there are so many people waiting to love you... It just takes time

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Theodore Lewismembers  too many secrets
Theodore Lewis
messages : 4038
rps : 67
pseudo : day.light
pronom irl : elle
id card : maxime etienne + day.light
multicomptes : eve, august, bonnie, olivia
gif : (wendy) Plus j'aime l'humanité en général, moins j'aime les gens en particulier 4yJa
âge : vingt-neuf ans
statut civil : une petit blonde a posé la main sur son coeur et il se laisse aller à aimer
occupation : tatoueur à temps plein & pompier volontaire - il fait des encres dans son salon pour ses potes mais de façon plus légitime en semaine il bosse pour Sea of Ink sur Klamath depuis plus de 3 ans et demi. Il adore son job même si ce n'était pas son objectif d'origine de finir là dedans... Mais il ne tient pas à parler de ses anciennes passions.
habitation : appt 404, chestnut district - en coloc avec Haley & Ely, il se sent comme Jerry et les totally Spies. Il manque une troisième nana pour compléter l'équipe.
nbre de mots : ~450-650 min
disponibilités : mp moi on verra
URL + Roxane
URL + Idgy
URL + Aidan
URL + Joan
pronom ig : il
cible de scandale ? : Oui
trigger warning : accident de moto, alcool, petit vandalisme, cancer
(je ne joue pas les violences sur les enfants & les animaux)

(#) Dim 25 Fév - 15:44

◟Plus j'aime l'humanité en général, moins j'aime les gens en particulier,◝


lundi 8.01 - 16h40
@Theodore Lewis @Wendy Duncan

La deuxième soeur. Il la replace vaguement. Pas qu’il s’en fichait à l’époque mais.. il s’en fichait. Théo se demandait parfois pourquoi il traînait avec August. Il était ado, avait envie de rester avec sa mère ou dans un coin avec un livre. Et ce garçon… était une sorte de bombe d’énergie, de sourire, de chaleur et de vivacité, que Théo n’arrivait pas à suivre dans son rythme à l’école. Mais une fois dans la tranquillité de leurs maisons respectives c’était plus simple. Là ils pouvaient réviser ensemble, lire ensemble, parfois jouer à des jeux vidéos. Mais ce n’était pas tellement qui ils étaient. C’était une amitié bien plus simple que ça au fond. Théo avait besoin de voir d’autres têtes que juste la bande de son club de littérature, juste histoire de prendre un peu l’air quand il avait l’impression de se laisser embarquer dans une direction qui risquait d’impacter ses notes. Et August était cette bulle.. puis il était devenu le copain de sa petite soeur et Théo, déjà bien à fond dans ses études de médecine avait juste accepté l’idée sans broncher. Que dire après tout ? c’était le moins pire des choix que sa soeur pouvait faire. Tout cela pour dire, il n’avait pas vraiment de souvenir de Wendy alors il traitait leur conversation comme une simple rencontre. Elle était désagréable avec toi aussi ? je me sens moins seul ça va. J’ai cru qu'elle était misandre ou n’aimait pas ma tête. Il s’installe et étend sa jambe au plus confortable mais c’est compliqué d’être confortable quand on a une sorte de gros truc qui vous emballe la jambe entière et est tellement rigide qu’il semble impossible de bouger le reste de son corps. Il est tellement tendu au niveau de la jambe, qu’il aurait presque envie de tendre l’autre aussi. Mais il ne peut pas. Et ça le perturbe, ce mélange de sensation. Son corps ne semble pas tout à fait le sien, et alors qu’il laisse les béquilles tomber par terre Théo soupire, mal dans son corps et sa peau avec cette invalidité qu’il ne veut pas réaliser, ce truc qui lui donne l’impression d’être incomplet, ou impuissant ou incapable. Ou les trois sûrement. Ouais je sais pas si j’m’y ferai… j’en ai pour quelques semaines. Il pince les lèvres en regardant la tasse. Il réalise tout juste ce qu’il lui est arrivé, que l’accident était vraiment merdique, qu’il aurait pu mourir, pire peut être, finir incapacité pour toujours. Et que son entourage avait raison d’être heurté et inquiet. Qu’il aurait dû avoir de la compassion pour eux, car au final c’est qu’ils avaient eu pour lui. Elle lui parle et il sort des pensées brouillonnes qui l’emportaient loin de la librairie. Il se plaint du vol d’Ethan  puis hoche la tête quand son prénom est cité. C’est étrange de parler ainsi, comme s’ils étaient des amis d’enfance qui prennent des nouvelles, comme on le fait durant une réunion d’anciens élèves. Le catch-up habituel de et toi ça va ? tu fais quoi ? toujours le même mec depuis le collège ? t’as tourné vegan ? oh tu as plus tes cheveux blonds peroxydés ? c’était vrai cette rumeur sur kimmy et toi ? le genre de discussion qu’il évitait mais là c’était étrangement naturel. Et reposant d’une manière encore plus étrange. Oui j’préfère faire marcher la boutique d’un pote qu’Amazon.. et ça va, Ethan est pas mauvais au fond, il aime juste m’emmerder. Il sourit légèrement en miroir de l’expression qu’elle affiche alors qu’il la regarde. Elle ne le regarde pas, il peut se permettre. Son esprit part vers ses lectures favorites et Théo ne peut retenir un rictus quand elle parle d’optimisme. je n’ai pas cité mes classiques américains préférés.. tu serai carrément ébloui par mon sens de la littérature optimiste. Je te ferai pas l’accent français, mais c’est l’histoire de deux gars qui attendent un troisième s’appelant Godot. Au cas où tu savais pas.. c’est dans le titre il sourit en buvant un peu de thé, sa bouche se tordant dans un sourire alors qu’il pose les lèvres sur le bord de la tasse. Le thé n’a rien d’extraordinaire mais elle avait raison, ça le réchauffe un peu à l’intérieur. ils ont tout un tas de conversations, certaines compréhensibles, d’autres moins. Sur la vie, l’amitié, le temps qui passe.. j’aime bien. Une pièce de théâtre fascinante. Il hausse les épaules légèrement en considérant sa question puis secoue la tête de droite à gauche en admettant je pense pas connaître grand monde qui l’a lu. donc non, pas grave. Mais alors qu’il finit son explication le brun doit reconnaître dans le regard de la jeune femme un petit sourire, une lueur peut être, quelque chose qui lui fait dire qu’elle ne l’a peut être pas lu mais qu’elle ne disait pas ça en attendant une vraie réponse et bientôt il se rend compte qu’après 48h à tirer la gueule, il a encore le sourire. Pas une expression extatique, mais il y a une simplicité dans leur conversation qui lui donne envie de se reposer dans cette sensation et Théo se laisse aller. Dans cette librairie hors du temps, à sa manière. Il l’écoute parler et fronce légèrement les sourcils avant d’hocher la tête face à la logique derrière l’explication Lady Diva.. je crois un pote bosse là bas. Milo ? j’y suis jamais allé par contre. Il se remet à boire et manque de s’étouffer quand elle cite des métiers. Il pouffe de rire et pose la tasse de thé avant de s’en foutre partout, un rictus amusé toujours au coin des lèvres non, rien de tout ça. Et merci de dire que j’ai une tête d’Heathcliff. Je suis ravi. Mais non, je suis tatoueur… d’où… le regalia. Il montre son apparence, des tatouages qui débordent de son col pour enserrer son cou à ceux qui ornent ses mains. En été il est plus facile de voir qu’il a assez de tatouages pour être impossible à kidnapper à ce stade. Et il ne compte pas arrêter. Quelques jours avant il avait même été dans son garage avec ses amis à fignoler sa jambe. Une fois le plâtre enlevé il en ferait des supplémentaires, surtout de quoi couvrir les cicatrices de l’accident.J’aurai fait un piètre cascadeur c’est sûr, vu comment je me suis blessé sur mon premier accident de moto. Et pour la littérature, je lis des choses funs aussi. J’adore les livres de Ursula Le Guin. Tu connais ? il pose la question sans aucun jugement, juste conscient que tout le monde ne peut pas avoir d’appétence pour tous les styles de littérature. Dans son coeur il aimerait dire qu’il n’a jamais vu un livre qu’il n’aimait pas. Mais la réalité n’était pas si simple. Il n’arrivait notamment pas à lire de romantasy. Les scènes de bataille de dragon suivies de plan à trois de faery n’étaient pas vraiment sa came. Surtout que l’écriture était rarement bonne. Mais il avait tenté. Pour ne pas mourir bête. Tu vois, toi par contre je ne t’aurai pas imaginé vétérinaire.. mais guitariste, j’aime la vibe. Plutôt acoustique ou guitare électrique ? et surtout comment t’as fini avec ce job ?les questions lui viennent sans qu’il ne cherche à vraiment demander quelque chose de précis. Il est juste curieux étrangement. C’est simple de l’être quand on est assis, enfin à peu près confortable depuis des heures, et qu’on a pas prévu de repartir tout de suite parce qu’on a rien d’autre à faire que discuter.
colibry ♡



(man of his word) les options sont sans limite mais pas la vie. il faut donc faire un choix pour l'existence qu'on veut mener. l'honnêteté voudrait que je choisisse le chemin qui vous va. mais suis-je honnête ?

Spoiler:


Dernière édition par Theodore Lewis le Dim 25 Fév - 17:13, édité 1 fois
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Wendy Duncanmembers  too many secrets
Wendy Duncan
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rps : 17
pseudo : clumsyfox
pronom irl : elle
id card : Maisie Peters, themorningrose
multicomptes : Josephine, Valentino, Lance
gif : (wendy) Plus j'aime l'humanité en général, moins j'aime les gens en particulier 2a740eccf86a6c976c6defc1573554779aa7118b
âge : 24 ans
statut civil : Finalement en couple avec Théo, après des semaines à combattre des sentiments qu'elle pensait non réciproques. Papillons dans le ventre, sourires tendres à longueur de journée, envie permanente d'être dans ses bras.
occupation : Elle est en 3e année d'école de vétérinaire, et travaille en tant que guitariste au Lady Diva les soirs.
habitation : 720, foothills village
pronom ig : elle
cible de scandale ? : Oui
(#) Dim 25 Fév - 16:09

Drôle d’image que celle de cet homme tout abîmé, avec son bleu sur le visage, son regard fatigué, et le petit sourire qu’il lui adressait. Elle ne ressentait pas de pitié pour lui, elle avait juste envie qu’il se sente bien, qu’il soit un peu apaisé. Chaque sourire était une victoire. Elle le mena vers la partie salon de la librairie, où se trouvait aussi le comptoir, pour lui montrer le beau livre. Elle comptait aussi lui proposer de s’asseoir, il serait mieux assis que debout, vu son état. Elle se demandait même s’il n’était pas supposé être alité ; ses blessures semblaient récentes. Wendy ne comptait cependant pas lui poser la moindre question sur ce qui avait bien pu lui arriver ; ce n’était pas ses affaires. Et puis, à sa place, elle aurait sûrement préféré parler d’autre chose, se changer un peu les idées. Théodore Lewis, ce nom résonna immédiatement en elle. Le frère de Josephine ? Je me rappelle que tu venais à la maison, parfois, mais je n’avais plus du tout ton visage en tête. Je suis Wendy ! La deuxième sœur. Elle hocha la tête, lui faisant comprendre qu’il était normal qu’il se trompe, et qu’elle ne lui en tenait pas rigueur. Joannie était la plus proche d’August en âge, il était normal que les amis d’August se rappellent d’elle plus que des deux dernières.

Ils finirent par s’installer dans les confortables fauteuils autour de la table basse sur laquelle Wendy avait posé théière et tasses, Theo semblant un peu plus à l’aise qu’avant, sans avoir à batailler avec ses béquilles. Elle jugeait leur conversation très intéressante, Wendy avait rarement l’occasion de parler bouquins à d’autres qu’August. C’est normal… c’est mon frère. Et on peut pas vraiment dire que je fais de la vente haha, tu es le premier à entrer dans la boutique à part une petite vieille aigrie qui est sortie au moment où tu es arrivé. De rien pour le thé. Et de rien pour la chaise. C’est l’enfer, les béquilles.

Elle lui demanda s’il était venu voir August, consciente qu’il n’avait peut-être pas envie de se coltiner la petite sœur de son ami, l’informant que ce dernier serait là dans une petite demi heure. Heureusement, cela ne semblait pas trop embêter le brun. Je vois… je comprends, c’est clairement un bon choix d’endroit. Essayons de voir le bon côté des choses ; au moins ton frère a bon goût ! … Ethan, c’est ça ? Vague souvenir du jumeau de Josephine, trublion qui semait le chaos partout où il passait. Theo semblait plus posé, plus calme - heureusement, pour le bien de la librairie. Il fit part de ses goûts en matière de sourire, et elle ne put s’empêcher de sourire, tout en buvant un peu de thé et en le regardant. Je ne sais pas si je dois te dire que ce sont de très bons choix de lectures, ou soulever le fait que tu dois être un vrai optimiste, vu que ce que tu lis… Après je n’ai pas lu En Attendant Godot… C’est grave ? Question posée à moitié pour taquiner Theo, à moitié parce qu’elle savait qu’il l’attendait sagement sur sa pile de livres à lire. Elle décida alors qu’il serait sa prochaine lecture. Cela leur donnerait un sujet de conversation supplémentaire, s’ils étaient un jour amenés à se recroiser. Il la remercia à nouveau pour le thé, agrandissant son sourire. De rien. C’est sympa de ne pas prendre le thé toute seule. Je me rappelle que vous monopolisiez le salon, parfois… Et sinon, c’est normal qu’on ne se soit pas trop recroisés… Après le lycée, j’ai fait mes trois premières années d’étude à l’étranger. Je suis revenue en ville il y a un an et demi. Je suis en école de vétérinaire ! Et à côté je suis guitariste au Lady Diva, le cabaret, en job étudiant. Tu connais ? August étant rentré il y avait seulement quelques mois, cela expliquait pourquoi Theodore et elle ne s’étaient pas recroisés. Klamath Falls n’était pas si petite, après tout, surtout s’ils ne fréquentaient pas les mêmes endroits où ne vivaient pas dans le même quartier. Et toi ? Cascadeur professionnel - même si pas très doué, apparemment ? Docteur en littérature déprimante ? Oh non, je sais : poète romantique du XIXe siècle ! Je te vois parfaitement écrire des poèmes à ton amour impossible en haut d’une falaise anglaise sous la pluie. Elle se demandait bien, en réalité, ce que Theodore pouvait faire de sa vie, le contemplant avec des yeux rieurs tout en attendant sa réponse.



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statut civil : une petit blonde a posé la main sur son coeur et il se laisse aller à aimer
occupation : tatoueur à temps plein & pompier volontaire - il fait des encres dans son salon pour ses potes mais de façon plus légitime en semaine il bosse pour Sea of Ink sur Klamath depuis plus de 3 ans et demi. Il adore son job même si ce n'était pas son objectif d'origine de finir là dedans... Mais il ne tient pas à parler de ses anciennes passions.
habitation : appt 404, chestnut district - en coloc avec Haley & Ely, il se sent comme Jerry et les totally Spies. Il manque une troisième nana pour compléter l'équipe.
nbre de mots : ~450-650 min
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cible de scandale ? : Oui
trigger warning : accident de moto, alcool, petit vandalisme, cancer
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(#) Lun 26 Fév - 15:38

◟Plus j'aime l'humanité en général, moins j'aime les gens en particulier,◝


lundi 8.01 - 16h40
@Theodore Lewis @Wendy Duncan

La deuxième soeur. Il la replace vaguement. Pas qu’il s’en fichait à l’époque mais.. il s’en fichait. Théo se demandait parfois pourquoi il traînait avec August. Il était ado, avait envie de rester avec sa mère ou dans un coin avec un livre. Et ce garçon… était une sorte de bombe d’énergie, de sourire, de chaleur et de vivacité, que Théo n’arrivait pas à suivre dans son rythme à l’école. Mais une fois dans la tranquillité de leurs maisons respectives c’était plus simple. Là ils pouvaient réviser ensemble, lire ensemble, parfois jouer à des jeux vidéos. Mais ce n’était pas tellement qui ils étaient. C’était une amitié bien plus simple que ça au fond. Théo avait besoin de voir d’autres têtes que juste la bande de son club de littérature, juste histoire de prendre un peu l’air quand il avait l’impression de se laisser embarquer dans une direction qui risquait d’impacter ses notes. Et August était cette bulle.. puis il était devenu le copain de sa petite soeur et Théo, déjà bien à fond dans ses études de médecine avait juste accepté l’idée sans broncher. Que dire après tout ? c’était le moins pire des choix que sa soeur pouvait faire. Tout cela pour dire, il n’avait pas vraiment de souvenir de Wendy alors il traitait leur conversation comme une simple rencontre. Elle était désagréable avec toi aussi ? je me sens moins seul ça va. J’ai cru qu'elle était misandre ou n’aimait pas ma tête.Il s’installe et étend sa jambe au plus confortable mais c’est compliqué d’être confortable quand on a une sorte de gros truc qui vous emballe la jambe entière et est tellement rigide qu’il semble impossible de bouger le reste de son corps. Il est tellement tendu au niveau de la jambe, qu’il aurait presque envie de tendre l’autre aussi. Mais il ne peut pas. Et ça le perturbe, ce mélange de sensation. Son corps ne semble pas tout à fait le sien, et alors qu’il laisse les béquilles tomber par terre Théo soupire, mal dans son corps et sa peau avec cette invalidité qu’il ne veut pas réaliser, ce truc qui lui donne l’impression d’être incomplet, ou impuissant ou incapable. Ou les trois sûrement. Ouais je sais pas si j’m’y ferai… j’en ai pour quelques semaines. Il pince les lèvres en regardant la tasse. Il réalise tout juste ce qu’il lui est arrivé, que l’accident était vraiment merdique, qu’il aurait pu mourir, pire peut être, finir incapacité pour toujours. Et que son entourage avait raison d’être heurté et inquiet. Qu’il aurait dû avoir de la compassion pour eux, car au final c’est qu’ils avaient eu pour lui. Elle lui parle et il sort des pensées brouillonnes qui l’emportaient loin de la librairie. Il se plaint du vol d’Ethan  puis hoche la tête quand son prénom est cité. C’est étrange de parler ainsi, comme s’ils étaient des amis d’enfance qui prennent des nouvelles, comme on le fait durant une réunion d’anciens élèves. Le catch-up habituel de et toi ça va ? tu fais quoi ? toujours le même mec depuis le collège ? t’as tourné vegan ? oh tu as plus tes cheveux blonds peroxydés ? c’était vrai cette rumeur sur kimmy et toi ? le genre de discussion qu’il évitait mais là c’était étrangement naturel. Et reposant d’une manière encore plus étrange. Oui j’préfère faire marcher la boutique d’un pote qu’Amazon.. et ça va, Ethan est pas mauvais au fond, il aime juste m’emmerder.Il sourit légèrement en miroir de l’expression qu’elle affiche alors qu’il la regarde. Elle ne le regarde pas, il peut se permettre. Son esprit part vers ses lectures favorites et Théo ne peut retenir un rictus quand elle parle d’optimisme. je n’ai pas cité mes classiques américains préférés.. tu serai carrément ébloui par mon sens de la littérature optimiste. Je te ferai pas l’accent français, mais c’est l’histoire de deux gars qui attendent un troisième s’appelant Godot. Au cas où tu savais pas.. c’est dans le titre il sourit en buvant un peu de thé, sa bouche se tordant dans un sourire alors qu’il pose les lèvres sur le bord de la tasse. Le thé n’a rien d’extraordinaire mais elle avait raison, ça le réchauffe un peu à l’intérieur. ils ont tout un tas de conversations, certaines compréhensibles, d’autres moins. Sur la vie, l’amitié, le temps qui passe.. j’aime bien. Une pièce de théâtre fascinante. Il hausse les épaules légèrement en considérant sa question puis secoue la tête de droite à gauche en admettant je pense pas connaître grand monde qui l’a lu. donc non, pas grave.ais alors qu’il finit son explication le brun doit reconnaître dans le regard de la jeune femme un petit sourire, une lueur peut être, quelque chose qui lui fait dire qu’elle ne l’a peut être pas lu mais qu’elle ne disait pas ça en attendant une vraie réponse et bientôt il se rend compte qu’après 48h à tirer la gueule, il a encore le sourire. Pas une expression extatique, mais il y a une simplicité dans leur conversation qui lui donne envie de se reposer dans cette sensation et Théo se laisse aller. Dans cette librairie hors du temps, à sa manière. Il l’écoute parler et fronce légèrement les sourcils avant d’hocher la tête face à la logique derrière l’explication Lady Diva.. je crois un pote bosse là bas. Milo ? j’y suis jamais allé par contre. Il se remet à boire et manque de s’étouffer quand elle cite des métiers. Il pouffe de rire et pose la tasse de thé avant de s’en foutre partout, un rictus amusé toujours au coin des lèvres non, rien de tout ça. Et merci de dire que j’ai une tête d’Heathcliff. Je suis ravi. Mais non, je suis tatoueur… d’où… le regalia. Il montre son apparence, des tatouages qui débordent de son col pour enserrer son cou à ceux qui ornent ses mains. En été il est plus facile de voir qu’il a assez de tatouages pour être impossible à kidnapper à ce stade. Et il ne compte pas arrêter. Quelques jours avant il avait même été dans son garage avec ses amis à fignoler sa jambe. Une fois le plâtre enlevé il en ferait des supplémentaires, surtout de quoi couvrir les cicatrices de l’accident. J’aurai fait un piètre cascadeur c’est sûr, vu comment je me suis blessé sur mon premier accident de moto. Et pour la littérature, je lis des choses funs aussi. J’adore les livres de Ursula Le Guin. Tu connais ?[/size][size=15] il pose la question sans aucun jugement, juste conscient que tout le monde ne peut pas avoir d’appétence pour tous les styles de littérature. Dans son coeur il aimerait dire qu’il n’a jamais vu un livre qu’il n’aimait pas. Mais la réalité n’était pas si simple. Il n’arrivait notamment pas à lire de romantasy. Les scènes de bataille de dragon suivies de plan à trois de faery n’étaient pas vraiment sa came. Surtout que l’écriture était rarement bonne. Mais il avait tenté. Pour ne pas mourir bête. Tu vois, toi par contre je ne t’aurai pas imaginé vétérinaire.. mais guitariste, j’aime la vibe. Plutôt acoustique ou guitare électrique ? et surtout comment t’as fini avec ce job ? les questions lui viennent sans qu’il ne cherche à vraiment demander quelque chose de précis. Il est juste curieux étrangement. C’est simple de l’être quand on est assis, enfin à peu près confortable depuis des heures, et qu’on a pas prévu de repartir tout de suite parce qu’on a rien d’autre à faire que discuter. 

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gif : (wendy) Plus j'aime l'humanité en général, moins j'aime les gens en particulier 2a740eccf86a6c976c6defc1573554779aa7118b
âge : 24 ans
statut civil : Finalement en couple avec Théo, après des semaines à combattre des sentiments qu'elle pensait non réciproques. Papillons dans le ventre, sourires tendres à longueur de journée, envie permanente d'être dans ses bras.
occupation : Elle est en 3e année d'école de vétérinaire, et travaille en tant que guitariste au Lady Diva les soirs.
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(#) Lun 26 Fév - 17:46

Wendy se rappelait vaguement de Theo, comme d’un adolescent plutôt calme, à l’air éternellement torturé - ce dernier point n’avait pas changé. Attitude qui contrastait admirablement à celle d’August, toujours doux, le sourire aux lèvres, amoureux de Josephine depuis… Depuis toujours, en fait, pour Wendy. Éternel romantique qui avait très vite trouvé celle qui lui convenait. Elle ne l’avait cependant pas côtoyé pour estimer le connaître, ils se contentaient en général d’un salut échangé en se croisant. Salutations qui avait apparemment été trop fatiguantes pour la vieille rombière qui avait quitté la librairie au moment où Théo était arrivé. Ho oui ! D’abord elle m’a dit que je souriais trop, puis que je n’avais pas des hanches à porter des enfants, puis elle m’a demandé de lui “trouver le livre de l’auteur anglais avec la couverture bleue qui parle d’un homme”. Je lui ai fait comprendre plus ou moins gentiment que mes hanches et moi ne pouvions rien pour elle, et elle est partie en râlant. Wendy espérait que les clients habituels étaient plus sympathiques avec son frère que ça. Elle, Wendy ne l’aurait certainement pas invité à prendre le thé comme elle l’avait fait avec Théodore.

Il semblait avoir réussi à s’installer à peu près confortablement, du moins le plus possible étant donné son état. Elle préféra se concentrer sur sa tasse de thé, ne voulant pas qu’il pense qu’il lui inspirait de la pitié. Il avait plutôt l’air de vouloir qu’on oublie ce plâtre et ce bleu sur le visage. Plâtré pour quelques semaines, lui annonça-t-il. Cela ne semblait pas le ravir particulièrement. Au moins, ça t’arrive au moment le plus mort de l’année et pas en plein été… Je me doute que c’est pas un super réconfort. Désolée. Elle se sentait maladroite, ne sachant trop que dire pour qu’il se sente mieux. Sensation que seul le temps pourrait l’aider, et surtout pas elle qu’il connaissait à peine.

Pourtant, c’était assez facile de parler avec lui. Capacité typique des Duncan que d’être capable de faire parler un mur ; August et Joannie étaient comme ça, eux aussi. Fratrie unie, un peu plus que celle des Lewis, de ce qu’elle avait pu voir et entendre. Ethan semblait être l’électron libre, le semeur de chaos. Le rangeur de bouquins dans la cuisine. De ce que je connais d’Ethan, ça ne m’étonne pas. Ca ne doit pas être de tout repos, de vivre avec lui. Au lycée, il avait mis des paillettes dans mon casier - comment, je ne sais pas. elles m’ont explosé au visage et dans mes affaires, j’ai été pailletée pour tout le reste de l’année scolaire, les blagues sur Peter Pan et la poussière de fée ont fusée… Un enfer. Enfin bref… Ethan était Ethan, et elle supposait que Theodore n’avait pas besoin qu’on lui dise comment était son frère.

Goûts littéraires du jeune homme qui l’intéressait - Wendy était toujours ravie de savoir ce que lisait les gens. Elle devait avouer que les livres qu’il nommaient lui allaient plutôt bien - pas de Les Mystères d’Udolphe, de Mansfield Park ou de livres de ce genre. Elle sourit en l’entendant parler d’En attendant Godot. Ok, je vais me noter de le lire… ça te fera une personne supplémentaire avec qui en parler ! Je pense qu’August l’a déjà lu, aussi.

Nom de Milo prononcé qui fit réagir Wendy. Pianiste qu’elle avait rencontré en étant embauchée au cabaret, et avec lequel elle s’entendait très bien. Je joue avec Milo justement ! Duo piano guitare, pour le moment il n’y a que nous… même si je rêve que quelqu’un nous rejoigne à la batterie. C’est pas mal, comme boulot étudiant, niveau horaires… Etudes en journée, guitare le soir, même si elle n’y jouait pas forcément ce qu’elle voulait, elle était payée pour jouer et s’entendait bien avec Milo. Elle préférait ça à un boulot de serveuse, là-bas au moins elle pouvait pratiquer sa musique. Taquineries adressées à Theo au moment d’essayer de deviner son métier, qui parurent l’amuser. “Tête de Heathcliff” était un assez bon moyen de décrire Theo - même si elle le trouvait plus beau que Heathcliff, qu’elle avait toujours imaginé plus… Poilu, moins charmant. Elle hocha la tête, contemplant les tatouages visibles sur son cou et ses mains. C’est de toi, tout ça ? C’est très… enfin, c’est raffiné. Je trouve ça très beau. Compliment sans aucune arrière-pensée, elle n’avait jamais été très tatouages, mais trouvait que ça allait bien à Théodore. Ca ajoutait à son côté “grand brun mystérieux solitaire”, dont il avait visiblement tout le starter pack.

Elle posa sa tasse de thé, une fois celui-ci entièrement bu. Sourire enthousiaste en entendant parler d’Ursula Le Guin. J’ai dévoré Terremer il y a quelques années. Tu en as lu d’autres, d’elle ? Décidément, elle sentait que sa liste de livres à lire allait atteindre des records après cette conversation. Ca lui allait, cependant, surtout en cette période où le temps pouvait donner envie de rester chez soi, au chaud, avec un bon bouquin.

Difficile de bien vivre de la musique en général… et j’ai toujours aimé m’occuper des animaux. Je pense que ça me plairait de m’occuper d’animaux dans une réserve naturelle, par exemple. Et niveau guitare… Ca dépend. L’acoustique est plus facile à prendre en main, mais j’adore le son de la folk, et avec une bonne électrique et bon ampli on me perd assez rapidement en général… et pour le job, quand je suis rentrée à Klamath Falls, j’ai vu une annonce dans un café.

Elle s’aperçut qu’il avait aussi terminé son thé, et se leva pour rapporter les tasses dans l’arrière-boutique - elle les laveraient plus tard. Retour vers Theo, elle se rassit, une photo à la main prise parmi celles accrochées derrière la caisse. Sur celle-ci, on pouvait faire un jeune August et un jeune Théodore, assis devant le lycée. August a toujours gardé pleins de photos du lycée… j’aime beaucoup celle-ci.



(Worry not) there are galaxies you have not heard of, there are eyes you have not seen shine, and there are so many people waiting to love you... It just takes time

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Theodore Lewismembers  too many secrets
Theodore Lewis
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gif : (wendy) Plus j'aime l'humanité en général, moins j'aime les gens en particulier 4yJa
âge : vingt-neuf ans
statut civil : une petit blonde a posé la main sur son coeur et il se laisse aller à aimer
occupation : tatoueur à temps plein & pompier volontaire - il fait des encres dans son salon pour ses potes mais de façon plus légitime en semaine il bosse pour Sea of Ink sur Klamath depuis plus de 3 ans et demi. Il adore son job même si ce n'était pas son objectif d'origine de finir là dedans... Mais il ne tient pas à parler de ses anciennes passions.
habitation : appt 404, chestnut district - en coloc avec Haley & Ely, il se sent comme Jerry et les totally Spies. Il manque une troisième nana pour compléter l'équipe.
nbre de mots : ~450-650 min
disponibilités : mp moi on verra
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URL + Idgy
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pronom ig : il
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trigger warning : accident de moto, alcool, petit vandalisme, cancer
(je ne joue pas les violences sur les enfants & les animaux)

(#) Lun 26 Fév - 20:03

◟Plus j'aime l'humanité en général, moins j'aime les gens en particulier,◝


lundi 8.01 - 16h40
@Theodore Lewis @Wendy Duncan


La conversation n’a rien d’incroyable mais Théo se laisse happer par la normalité de l’échange parce qu’au fond il en a besoin. Parler avec Wendy ne lui apportera sûrement rien et surtout ne lui coûte rien. Il n’a ni projet, ni besoin, ni intention particulière et il a grandi avec cette façon d'interagir avec les gens sans prévoir de jamais les recroiser. Si on lui demande, le brun oubliera sûrement la moitié de la conversation le lendemain mais pour l’instant il essaie d’écouter de manière active tout ce que lui raconter la petite brune. Wendy lui expose ainsi les critiques et le comportement clairement désagréable qu’a eu la grand mère qui l’avait bousculé lui. Un soupire exaspéré passe les lèvres de Théo avant qu’il ne fronce les sourcils vraiment cette ville a des cons au kilomètre carré… je n’ai jamais compris comment les vieux deviennent aussi aigris. un opinion qu’il savait partagé avec un grand nombre de personnes mais qu’il ne verbalisait que rarement parce qu’au fond ça ne le ménerait nulle part d’en faire une affaire d’état. Ces gens là étaient plus proche de la mort que de la naissance donc autant laisser la vie faire son oeuvre et s’occuper d’eux. Il ne fait pas de remarque contraire à l’avis de la vieille femme car il voit bien que Wendy n’a pas besoin d’être rassuré sur le sujet de sa maternité ou ses hanches et puis Théo n’a pas été  vérifié de toute façon. Ni le premier ni le second sujet. [/size]
[size=15]La cn hiver. Jetant un oeil vers elle, il voit bien qu’elle n’a pas voulu dire ça pour faire de l’esprit et un léger sourire compatissant courbe ses lèvres avant que son expreonversation avance, passant un instant sur la question du thé, de son confort et puis de l’occupation générale de la boutique. Théo n’étant pas un homme très bavard d’origine, il ne fait pas de réponse particulièrement construite et ne cherche pas à la reprendre sur le fait qu’il serait réconforter par le fait d’être blessé en pleission neutre ne reprenne sa place sur son visage.Je ne suis pas étonné.. il a toujours eu ce goût pour emmerder son monde. Jamais méchant, juste un peu… j’ai pas le mot mais un peu Scapin. Et je suis désolé pour les paillettes. Tu en trouves encore dans tes affaires jusqu’à aujourd’hui ? connaissant son frère, rien ne peut le surprendre. Aucune blague, aucune maladresse et rien ne pouvait être en dessous du niveau d’humour du jeune Lewis et ce depuis toujours… d’un côté c’était attachant mais aussi un peu désagréable si on prenait le temps de regarder l’impact de ses farces. Son humour n’était pas tant mauvais ou méchant, mais il avait l’art d’agacer. Et si Théo était assez taciturne et concentré sur ses études quand il était jeune que ce genre d’âneries ne l’atteignaient pas toujours, aujourd’hui il était bien plus touché par les bêtises de son frère. Même en grandissant il semblait qu’Ethan avait gardé goût à ce genre de comportement passablement immature. Pas que Théo se croit bien plus mature mais au moins sur ce point il osait croire que oui. Un côté vieux con qu’il assumait la plupart du temps. Mais ce jour là, assis dans un coin de la librairie, l’aîné des Lewis s’étonne d’arriver à tenir une conversation avec l’une des plus jeunes des Duncan sans avoir une once d’aigreur dans ses mots. Il la regarde, lui parle, lui partage des lectures, échange sur son frère ou des amis connus - et inconnus - et tout cela semble si fluide qu’il aurait presque envie de faire pause le brun. Voir un peu la scène avec de la distance .Savoir ce qu’il y a de différent, de confortable, dans cet échange qui lui donne l’impression qu’il peut dire ce qu’il veut et tout ira bien. Qu’on lui laissera le temps de s’exprimer. La sensation est troublante mais il relègue ce sentiment dans un coin de sa tête et se remet en tête que tout cela est oubliable. Demain il sera de nouveau un inconnu pour elle et vice versa. Il n’y a pas de raison de se poser trop de questions sur Wendy Duncan. Un jour peut être je viendrai voir alors. Maintenant que je connais deux personnes qui s’y trouvent, ça me fait une raison de jeter un oeil. Tu fais de la guitare depuis longtemps ? demande-t-il par politesse, de la même façon qu’elle évoque ses tatouages quand il parle de son travail. Un simple hochement de tête. Il prend le compliment sans en faire des tonnes parce que pour lui il y a du bon et du moins bon dans ce qu’il crée et surtout ce qui compte ce n’est pas la façon dont il s’orne lui même mais plutôt ce qui finit sur le corps de ses clients. Arrive-t-il ou pas à donner vie à leur histoire intérieure, c’est la seule question qui l’intéresse. Pas besoin de faire du beau si c’est signifiant pour eux. L’art n’est pas toujours beau, tout comme les meilleurs livres qu’il a jamais lu n’était pas tous écrit d’une plume splendide, parfois la qualité de l’écriture était même un peu crude mais l’histoire était si belle qu’il se devait de prendre une minute pour l’apprécier. Chose qu’il ne faisait plus trop depuis qu’il s’était mis aux livres audios mais essayait de faire dès qu’il pouvait se poser avec un bon livre. Et ceux de Ursula Le Guin l est excellent. Je tétaient dans le haut de sa liste. Un petit sourire courbe ses lèvres en réponse au sourire de Wendy quand elle parle de l’auteure et il l’écoute avec un peu plus d’intentionalité qu’avant, se redonnant le droit de trouver cette conversation honnêtement intéressante Ie conseillerai de jeter un oeil à ses histoires courtes mais aussi à L’Atalante ou L’Autre côté du Rêve. Je peux pas les décrire de tête mais j’en garde un bon souvenir jusqu’à aujourd’hui. La réponse n’était peut être pas aussi intense qu’il savait en faire quand il se lançait sur le sujet des livres mais Théo se retient d’en dire trop. COmme toujours il a un peu peur que les mots sortent dans le mauvais ordre, qu’il en donne trop d’un coup ou passe pour un de ces mecs qui pensent savoir mieux que tout le monde. C’était toujours un tantinet difficile pour lui d'interagir avec les autres parce qu’il avait tant à dire mais ne savait pas comment le faire. Mais Wendy semble lui laisser l’espace et il sait le tatoué, que la seule raison pour laquelle il ne s'engouffre pas dans la brèche c’est parce qu’il ne veut pas déranger. Autant garder son monde intérieur pour lui, pas besoin de le partager. Elle s’en fiche de son analyse du travail sur le fantastique de Le Guin. Elle n’a pas besoin d’une fiche de lecture sur tous les livres qu’il a pu dévorer. Elle demande juste des titres, des titres il donnera. Et puis ça romprait le naturel de la conversation qui vogue de hobbies à études et métier avec une normalité qu’il n’a qu’avec ses clients d’habitude, quand on est obligé de faire du small talk et remplir le vide mais qu’une intimité se crée. Un truc naturel mais socialement créé pour soi. Un espace d’échanges éphémères où on reste sur des sujets faciles. C’est sympa après de pouvoir faire les deux de ta vie. Tu pourras faire des moments au cabaret de temps en temps, continuer la guitare, tout en étant toujouors véto de jour. ça donne un style. il entend bien ses explications, il les a eu fut un temps ces réflexions, quand il comptait faire médecine et que le tatouage était juste un hobbie, un moyen de passer du temps avec ses amis surtout. Il utilisait ces moments pour transgresser les règles et aussi parce qu’il aimait l’expression éternelle du tatouage. Un truc de plus par rapport au simple dessin ou la peinture. Marquer les autres à vie peut avoir tous les sens qu’on veut, mais lui trouvait dans cet art quelque chose de particulier car on participe au futur de l’autre. A son image de lui même… tu as pu trouver le bon instrument pour pouvoir t’exprimer et t’amuser je suppose que c’est cool. Et je suppose que le cabaret doit être un endroit sympa pour bosser ? surtout vu les horaires, ça clashe pas avec tes cours. il pose des questions mais il n’est pas sûr de ce dont il parle. Le thé fini, la jeune femme emmène sa tasse et Théo la regarde partir malgré lui avec un l’esprit un peu perdu. Pourquoi tient-il une conversation pareille avec elle ? la question continue de trotter dans un coin de sa tête même s’il ne veut pas l’écouter. oh merde…Terrible Gus et son stock de photos. il n’a pas le temps de revenir de ce sentiment étrange qu’il ressent que la photo lui est présenté et le tatoueur secoue doucement la tête en regardant l’image de son adolescence. Il était tellement moins tatoué à l’époque -tout juste un ou deux dessins sur les jambes- et pendant un moment il lui semble que ce n’est pas lui sur la photo. Que son cou n’est pas si vide, son visage manque d’une barbe, son regard d’une fatigue constante aujourd’hui.. Un petit sourire nostalgique le prend avant qu’il rende la photo On était tout jeune c’est terrible.. c’est pas longtemps avant qu’il demande à Jo de sortir avec lui je crois. Fin de lycée. Quelle époque. Et des photos de toi peut être ? il n’a pas envie d’être seul avec tout ça. Mais alors qu’il lui tend l’image il voit que derrière est inscrit la date et il est fier de s’être souvenu l’époque. Au dessus est inscrit “Gus et Cearbhall” et un oh le con passe les lèvres du tatoué.
colibry ♡



(man of his word) les options sont sans limite mais pas la vie. il faut donc faire un choix pour l'existence qu'on veut mener. l'honnêteté voudrait que je choisisse le chemin qui vous va. mais suis-je honnête ?

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(wendy) Plus j'aime l'humanité en général, moins j'aime les gens en particulier
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