Chapter one : he saved her

Réveille-toi. L’esprit souffle à la conscience, imite au cerveau d’ouvrir les yeux. L’heure du sommeil est révolue. Il faut sortir de cet état léthargique. ouvre les yeux Et cela n’a jamais été aussi difficile. Le cœur battant, les paupières se lèvent, avec autant de difficulté, comme si elles portaient toute la misère du monde. La tête cogne, la douleur fait grimacer. L’esprit tente de comprendre. Quelques secondes sont nécessaires pour connecter les neurones. Tenter de se rappeler où est-ce qu’elle est. Une affreuse odeur de tabac froid flotte dans la pièce, donnant une nausée presque immédiate. C’est peut-être le contre-coup de l’abus d’alcool. Peut-être. La soirée est vague dans les souvenirs de Joan. Elle tente de mettre de l’ordre dans ce bordel mais elle ne voit que des flashs. Rien de glorieux, mais elle a l’habitude, loin d’être une fille parfaite... pourtant, les souvenirs qui affluent, maladroitement font plus mal que d’habitude. Presque un mois qu’elle n’avait pas touché à l’alcool et la drogue, qu’est-ce qui a fait qu’elle a cédé à sa pulsion ? Qu’est-ce qui a fait qu’elle a remis en marche la machine autodestruction ? Rapidement une sensation la rattrape, au niveau de ses narines, douloureuses. Trop familière comme sensation pour ignorer ce que c’est. Les larmes qui montent, qu’elle empêche de faire couler, la panique prend aussi le dessus. Elle sait ce qu’elle risque si elle reprend ses mauvaises habitudes. Le palpitant agité, elle se redresse, cherche ses affaires. Dans le salon... quel salon ? Il y a pleins d’inconnus endormis. Elle ne parvient plus réellement à se rappeler et comment est-elle retombée dans cet engrenage ?

Elle fourre son portable dans la poche arrière de son jean large, elle attrape sa veste sur l’accoudoir. Son corps tremble, elle ne parvient pas à remettre la soirée correctement. Jo renifle, tente de garder la tête haute mais la vérité, c’est que tout ce qu’elle avait bâti en stabilité depuis un mois vient de s’effondrer. Elle a envie de hurler.

Dehors, elle n’arrive pas tellement à comprendre où elle se trouve. Elle semble ne pas être dans le centre-ville mais, le soleil n’est pas totalement levé, il s’installe doucement dans le ciel, les gens normaux vont travailler, vaut au marché... et elle ? Elle marche, elle croise les bras contre sa poitrine, elle a froid... elle marche encore et encore, ses pensées deviennent de plus en plus sombres, perdue, noyée dans une solitude intense à cet instant. Impossible pour elle d’appeler Theodore, elle craint d’être mise à la porte de cette nouvelle maison qu’elle a trouvé. Son corps tremble. Non, elle ne sait toujours pas vraiment où elle est. Elle traverse. On la klaxonne parce qu’elle manque de se faire renverser, il faut dire qu’elle n’a pas regardé avant de s’engager. Comme hypnotiser par les flots rapides que la Klamath River. Ses mains sur la balustrade gelée, elle met sa conscience sur off. L’envie de voir ses névroses disparaître, l’envie que tout disparaisse, tout s’arrête, son cœur surtout à cet instant. Elle qui aime tant la vie a perdu l’espoir pour réussir à avancer. Personne ne veut d’elle, obligée de se droguer, de boire pour oublier les erreurs qu’elle commet. Avec toute la grâce dont elle est capable étant donné son métier, sa jambe passe par-dessus et l’autre. Suspendue au-dessus du vide, ses yeux regardent l’eau s’agiter. Va-t-elle réellement sauter ?

TW: Tentative de suicide, trauma, deces, cancer, accident de voiture, depression

La journée a été longue et Elio n’a qu’une hate c’est de rentrer chez lui, retrouver le calme de sa ferme et de ses animaux. Des fois il se demande si avec les années, il ne devient pas un peu associable mais plus le temps passe et plus les moments passés avec trop de gens autour le fatigue. Bien sûr, il adore quand même faire les marchés, se rendre en ville de temps, mais il apprécie également énormément le confort de sa maison, de ses animaux et de ses activités habituels. Il y a des jours ou être à la ferme sans Emma, alors que tout autour de lui, lui rappelle sa femme, n’est pas évident, mais il avance, doucement, à son rythme. Il prend soin de passer du temps avec sa famille et de s’occuper de ses proches, ce qui l’aide à guérir lui aussi dans le fond. Une partie de lui n’oubliera jamais sa femme, il n’a pas envie de l’oublier, mais il sait qu’elle aurait eu envie qu’il continue à vivre, qu’il continue avec leur ferme et à rencontrer des gens. Emballant alors les dernières affaires dans le coffre de sa voiture après un marché plutôt réussi, il demande à Dodger, son chien de deux ans, de grimper dans la voiture. Comme tout fermier qui se respecte, Elio a acheté un pick up truck quand il s’est rendu compte que cela serait bien plus pratique qu’une simple voiture. Il caresse rapidement la tête du chien qui s’installe à ses côtés, posant sa tête sur les genoux d’Elio avant de démarrer. Il ouvre un peu sa fenêtre et se met en route vers chez lui sur cette route qu’il connaît par cœur et qu’il a fait des millions de fois.

N’importe quel autre jour, Elio n’aurait sûrement pas remarquer cette silhouette assise sur le bord du pont, bien trop prêt du bord à son goût. N’importe quel autre jour il aurait sûrement continué à conduire vers chez lui sans vraiment faire attention, mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui il y a quelque chose qui le pousse à regarder autour et à remarque cette silhouette, quelque chose qui le pousse à s’arrêter sur le bord de la route alors que la pluie commence à tomber dehors. Il hésite quelques secondes avant de se tourner vers Dodger. “Reste là.” Il sort de la voiture et se diriger vers la femme assise. Comment en est-elle arrivée là, à se retrouver au bord d’un pont clairement prête à sauter ? Comment peut-il trouver les mots pour essayer de sauver quelqu’un qu’il ne connait pas ? A quoi pense-t-elle ? Il s’avance doucement et pour ne pas lui faire peur et la faire sursauter, il prend un ton calme et posé. “Hey…” Dit-il en s’approchant doucement tendant un bras vers elle. “Je m’appelle Elio. Je sais pas ce que tu traverses mais quoi que ce soit, tu peux arriver à te battre.” Tente-t-il d’un ton calme même si dans le fond il est nerveux à l’idée qu’elle puisse faire ce pas en avant. “Donne-moi ta main, s’il te plaît ?” Il lui tend la main alors que la pluie commence à tomber un peu plus et qu’il hésite à venir simplement l’entourer de ses bras pour empêcher ce qui pourrait se passer.

Son esprit est vide. Totalement vide. Elle ne parvient plus à avancer. Elle n’arrive plus trouver un peu de lumière dans le jour d’après. Un futur sombre et rempli de solitude. Et c’est bien ce qui l’achève petit à petit. Elle n’a jamais été douée pour la solitude, dépendante des autres pour avoir l’impression d’exister. Joan ne supporte pas se retrouver face à elle-même. Les gens qui l’entourent finissent tous par être déçus, finissent tous par lui tourner le dos. Et au fur et à mesure que les amis disparaissent, les angoissant ressurgissent vivement. Alors pourquoi continuer ? Pour qui ? Elle n’est pas sûr d’en valoir la peine. Qui pour se battre pour elle ? Théodore lui tend la main, mais ne tardera pas la déception, lui-même l’attend de pied-ferme. Sans doute que les effets de la fatigue, de la consommation d’alcool et de cocaïne n’aide pas. Les effets des deux drogues circulent encore dans son corps et ses pensées s’en viennent troubler, parasitées.

Le vide n’est-ce pas là tout ce qui l’attend ? Les profondeurs de l’eau, les tourbillons du courant… la voilà comme hypnotisée par la rivière. Des larmes viennent couler sur ses joues, à moins que cela ne soit les premières gouttes d’une averse imminente. Peu de choses semblent attendre cette âme perdue. Pourtant, une fois se manifeste. Elle est là, douce, masculine… l’individu auquel elle appartient l’a vu… Elle, âme déchue, ange tombé au sol sans capacité à se relever. Il l’a vu alors que pour d’autres, elle est invisible, fantôme que l’on ne veut pas voir, misère sans nom égarée sur un trottoir, qui est-elle pour désirer encore briller dans le noir. Elle semble s’être égarée sans possibilité de retrouver son chemin.

Et c’est là que la voix retentit. Elle vient faire écho dans la poitrine, elle ouvre une nouvelle porte où s’engouffre un peu de lumière. Elle entend cet homme s’appeler et alors, avec ce regard plein de détresse, sa tête se tourne vers lui. Il commence à pleuvoir, la pluie se mêle à ses larmes. Un hoquet, un sanglot ravalé, ses iris sombres détaillent l’homme en question. Elio, comme il se présente, et que cherche à faire Elio au juste ? Les mots manquent. Il ne sort rien de sa bouche, elle pourtant jamais à cours de paroles. Le vide, le néant.

Les pupilles noyées de larmes, elle dévisage Elio, cet inconnu qui lui tend la main. Un coup d’œil a ses doigts proches d’elle, les pupilles qui remonte au visage de l’inconnu. «  - Pour quoi me battre ? Pour qui ? » Elle renifle, ses yeux se perdent dans la contemplation de l’eau… ses mains sont accrochées à la balustrade. Ses pieds penchent vers le vide, l’eau. «  - Pourquoi vous vous souciez d’une fille comme moi ? » le ton est quelque peu agressif, elle est sur la défensive, il pénètre dans une zone d’intimité profonde, elle n’avait pas prévu d’attirer de la sorte, l’attention.  

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Les dernières années n’ont pas été faciles pour Elio. Entre la perte de sa mère, il y a maintenant huit ans, le fait que son frère a doucement sombré après cela, puis le décès de sa femme il y a trois ans, cela fait longtemps qu’il ne s’est pas senti complètement heureux. Il aurait pu baisser les bras, il aurait abandonné, mais au lieu de ça, il a continué de se battre et d’avancer comme il l’a pu. Il sait que le monde est dur, cruel, mais aussi qu’il y a de belles choses dedans, de belles personnes qui en valent la peine. Alors lorsque ses yeux remarquent cette silhouette inconnue assise au bord d’un vide dangereux, il ne peut s’empêcher de sentir son cœur se serrer dans sa poitrine. Il sait comment quelqu’un peut en arriver là, quand on a l’impression de se noyer, de ne plus arriver a respirer, quand tout devient trop lourd et douloureux à gérer. Pourtant, il se refuse à faire comme si il n’avait rien vu. Il se refuse de laisser cette personne sur ce bord sans rien faire, sans simplement essayer. En quelques secondes, Elio arrête sa voiture et sort sous la pluie en cherchant dans sa tête comment gérer la situation. Il y a deux solutions : 1. S’approcher de cette jeune femme, l’enfermer dans ses bras et la ramener sur la terre ferme ou 2. Essayer de lui parler, de la rassurer, de comprendre ce qu’il se passe afin de trouver des mots réconfortants. Sans trop se laisser de temps pour réfléchir, Elio décide d’opter pour l’option deux et se présente d’un ton calme, pour ne pas effrayer la jeune femme.

“Pour quoi le battre ? Pour qui ?” Elle lui demande, le visage imbibe de larmes, le regard vide et il ressent presque sa douleur. Qui a pu lui faire autant de mal ? Il se rapproche doucement, prudemment pour ne pas la faire réagir et glisser. Il ne peut pas la laisser sauter, il ne pourrait laisser personne faire ce genre de choses. Elle avait la chance d’être en vie alors que d’autre ne l’ont pas. Elio a perdue trop de choses pour la laissé tombé même si il ne la connaît pas. “Pourquoi vous vous souciez d’une fille comme moi ?” Elio soupire doucement, et se rapproche encore un peu d’elle. Il pourrait presque attraper son bras. “Parce que je sais ce que c’est de se retrouver dans cette position.” Dit-il simplement, observant le visage de la métisse. Elle est belle sous ses larmes et sous la pluie. “Je sais ce que ça fait que de ne plus avoir d’espoir, de se dire que la vie n’en vaux pas la peine. Je sais que la vie n’est pas simple, mais dans le fond elle en vaux la peine. Elle vaut la peine d’être vécu parce qu’il y a des choses magnifiques que tu devrais vivre. Pense au coucher de soleil, aux personnes qui t’aiment et qui aiment passer du temps avec toi. Pense aux histoires de tes livres préfères ou tes films préfères qui t’ont ému. Penses a tout ce que tu as encore à vivre, à faire l’expérience et tous les gens formidable que tu dois encore rencontrer.” Doucement, il retire sa veste, près à la mettre sur les épaules de la brune et lui tend à nouveau la main. “Juste prend ma main, je te promets que ça va aller.”

tw : tentative de suicide - pensées suicidaires
Elle ne parvient plus à avoir des pensées positives. Elle ne parvient plus à lever la tête encore. Ne parvient plus à sourire, feindre que tout va bien. Non, elle est lassée, épuisée. Et voilà qu’en plus elle est faible, lâche... et qu’elle n’arrivera jamais à se sevrer. Elle est condamnée à être une toxico, et un jour elle sait qu’elle se retrouvera toute seule. Pourquoi continuer ? S’évertuer à avancer ? Foncer perpétuellement dans le mur ? Elle n’y arrive plus Joan. Et cette nuit, une nouvelle nuit de débauche apparemment... elle a recommencé alors qu’elle semblait tenir le bon bout. Honteuse d’être ce qu’elle est. L’enfant directement rejetée dont sa génitrice n’a pas voulu. Ses parents adoptifs l’ont abandonné eux aussi, partis, morts dans un accident tragique. Ceux qu’elle aime disparaisse au fur et à mesure. Et peut-être que finalement, elle n’a pas envie de lire encore de la déception dans les yeux de son ami, dans les yeux de Théodore. C’est tentant d’arrêter les frais, d’arrêter tout, maintenant. L’impression affreuse, effrayante que la mort est plus simple que la vie. Et les larmes qui montent dans ses yeux, coulent sur ses joues.

L’inconnu, Elio tente de la raisonner. Il s’approche doucement, elle le note bien, elle craint de bouger, craint de tomber, chuter sans être sûre de cette décision. Peut-on avoir des regrets quand on ne respire plus ? L’idée lui traverse l’esprit, c’est vrai. Son cœur bat si fort dans sa poitrine, cela en est presque douloureux. Les mots de cet homme parviennent à ses oreilles mais elle n’a pas envie de les écouter... Cela semble si simple. Ses pupilles sombres et inondées de larmes se posent sur Elio, qui tente en vain de la faire repasser de l’autre côté, du côté sécurisé de la balustrade. Ses sourcils se froncent, le blouson est posé sur ses épaules, elle ne parvient pas à s’en dégager, pas sans à nouveau risquer de tomber. « - Cela vous est facile de dire tout cela, facile de prononcer de telles paroles, mais on ne se connait pas, vous ne savez pas qui je suis... » Et elle ne sait rien de cet inconnu qui prend le temps de lui apporter de la lumière, comme un phare dans la nuit sans fin.

Un regard vers la main tendue. Joan ne la saisit pourtant pas. Les larmes continuent de perler sur son visage, sa poitrine se soulève du fait de l’excès d’émotions. Elle est perdue, littéralement. « - Vous allez me faire passer de l’autre côté et quoi ? » Un soupir, un rire cynique. « - Vous allez reprendre votre petite vie et moi, la mienne sera toujours aussi pourrie... Alors pourquoi je devrais vous écouter ? On ne se connait ! » Pourtant, quelque chose se passe dans sa poitrine, l’impression de se sentir un peu moins seule. C’est léger, mais peut-être qu’il a finalement quelque chose, sans comprendre, sans savoir. « - Pourquoi je dois continuer les frais, alors que je finirais forcément par décevoir... blesser quelqu’un ? Je suis comme ça ? Si je passe de votre côté, je finirais toute seule... alors vraiment, cela ne fait pas envie... » Et elle détourne le regard avant que le regard clair d’Elio se rencontre à nouveau le sien. Elle regarde le torrent en face. L’eau doit être froide songe-t-elle... La chute est-elle assez haute ? Elle ne sait pas, rien... Le désespoir l’empêche de réfléchir.

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Elio n’est peut-être pas le mieux placé pour gérer cette situation. Après tout, il est celui qui a également souffert et n’a pas été sûr de vouloir rester dans un monde qui lui avait pris sa mère et sa femme. Un monde qui lui a retiré deux des personnes les plus importantes de sa vie. Il a eu du mal à avancer, mais il croit aussi que si il est là aujourd’hui, devant cette jeune femme c’est pour une raison. Oui, il ne la connaît pas, il ne sait pas si elle est une bonne ou mauvaise personne, et peut être qu’il a envie de le découvrir mais il refuse de fermer les yeux, de faire comme si il n’a rien vu. “Cela vous est facile de dire tout cela, facile de prononcer de telles paroles, mais on ne se connaît pas, vous ne savez pas qui je suis..” Il laisse échapper un léger soupir avant de reprendre la parole d’une voix douce et calme. “Non, tu as raison. Je ne te connais pas, mais je suis certains que personne ne mérite ca. Je suis certain que tu as des gens qui attendent que tu reviennes, pour qui tu comptes.” Tout le monde à quelqu’un, au moins une personne, qui serait dévastée à l’idée de perdre ainsi une personne de sa vie. Il sait que la jeune métisse à forcément quelqu’un qui aurait le cœur brisé si elle partait trop tôt.

“Vous allez me faire passer de l’autre côté et quoi ?” Demande la jeune femme sans bouger, le regard rivé sur la main toujours tendue d’Elio. “Vous allez reprendre votre petite vie et moi, la mienne sera toujours aussi pourrie... Alors pourquoi je devrais vous écouter ? On ne se connaît pas !” Elio secoue doucement la tête. “Tu crois vraiment que je vais reprendre ma vie comme si de rien n’était après ça ? Tu te trompes. Si tu le laisses t’aider je vais t’emmener manger quelque part et je veux écouter ce que tu as à dire. Pourquoi est ce que tu penses que n’en vaux pas la peine ? Pourquoi est ce que tu crois qu’en finir est mieux que de se battre pour continuer d’avancer ? Tu es jeune, tu as encore des tonnes de choses devant toi et crois moi, ça s’arrange.” Elio n’avait jamais vraiment aimé être ado, ou même ses années de vingtaines, mais il avait adoré sa trentaine malgré les épreuves qui se sont mis en travers de son chemin. “Pourquoi je dois continuer les frais, alors que je finirais forcément par décevoir... blesser quelqu’un ? Je suis comme ça ? Si je passe de votre côté, je finirais toute seule... alors vraiment, cela ne fait pas envie…” Sans réfléchir, Elio vient alors se rapprocher de la barrière. Il se met dans un position pour pouvoir l’attraper si jamais elle décide de se laisser tomber, mais il ne l’a touche pas pour autant. “Personne ne finit seul. Personne. Et oui la vie n’est pas facile, je vais pas te mentir, on fait tous des erreurs, on personne tous des gens, des amitiés, des amours, mais dans le fond elle vaux le coup d’être vécue. Et si tu crois que ce n’est pas le cas c’est parce que tu n’as pas encore rentré les personnes qui sont faites pour toi, mais elles sont là, quelque part.” Il trouve son regard sombre et y plante le sien couleur océan. “Fais-moi confiance.” Ajoute-t-il dans un murmure à peine audible.