All we need is just a little patience - Tobias #2

Cette journée est le dernier de la semaine et pendant que beaucoup en profite pour se reposer, pour apprécier le week-end qui s’offre à eux, pour ma part, tout est complètement différent. Voici quelques années que mes pieds ont foulé pour la toute première fois les salles de ces groupes de parole, la seule pommades capables de venir apaiser ma culpabilité, de ne pas me morfondre à travers ces idées noirs, me replongeant l’année de mes vingt ans, sur le jour de ce tragique accident qui est venu prendre la vie à cette mère adoptive, un accident qui a su m’épargner et me laisser la vie sauve. C’est bien l’un de ces groupes qui a vu eu l’occasion de compter sur ma présence, mais également de compter sur une prise de parole, ce n’est malheureusement pas à ma mère que j’ai l’occasion de m’exprimer, alors que j’aurais bien des choses à lui conter, mais à travers ces gens qui me comprennent, qui me soutiennent, je peux me confesser, je peux alléger mes souffrances et surtout mon coeur. Aux yeux de n’importe qui, commencer une journée de cette manière, ne peut faire du bien, remuer encore et toujours le passé ne peut pas soulager, ne peut pas faire du bien, mais c’est mon remède, c’est ce qui me permet de rester celui que je suis, de garder cette part de fraîcheur, de légèreté et de culture geek qui ne pourra jamais me quitter. Une main est en train de passer sur mon visage, mes doigts sont en train de frotter contre cette très fine barbe que je n’ai pas pris le temps de raser ce matin, avant d’attraper ce café que l’on vient de me servir, pour un sourire qui est capable de marquer les traits de mon visage. Ce n’est pas sans raison que ce sourire est venu y trouver sa place, un regard posé à une table, sur une demoiselle blonde, qui n’est autre que Véronicka, celle que je ne peux retirer de mes pensées, celle qui durant ses vacances à Hawaï n’a pu s’empêcher de partager avec moi une toute nouvelle expérience. Je ne suis pas l’homme le plus à l’aise dans ce genre de milieu, je le reconnais, mais je ne semble pas avoir été si maladroit que je ne le pense à travers ces différents messages coquins que l’on a eu l’occasion de s’échanger. « Salut je sav … » Assez rapidement ma phrase est rompu en plein vol, surpris par le sursaut dont est victime Véronicka et qui parvient à me faire avoir un léger pas de recule, plutôt bien joué Tobias. « Je voulais pas te faire peur, j’ai comme l’impression que nos rencontres se suivent et se ressemblent … » A une différence près, contrairement à de nombreuses fois, je n’ai pas le besoin de porter la culpabilité d’une boisson renversée, c’est au moins ça de pris. « Je savais pas que tu étais revenue … Je peux ? » Je me retrouve avec cette appréhension de recevoir un refus de sa part, parce qu’après tout, tout est plus facile à travers des messages, peut-être avait-elle juste besoin de décompresser et je me suis retrouvé sur le chemin, beaucoup trop d’options sont en train de se bousculer dans ma tête et pour ne rien laisser paraître, mon café est à mes lèvres, pour me laisser apprécier la saveur de la caféine au contact de mon palet.

« Oui bien-sûr, je t'en prie, installe toi ! » Un sourire est en train de venir étirer mes lèvres à leurs maximum, impossible de pouvoir faire plus, alors que mon café trouve sa place sur la table qui va bien rapidement me séparer de celle dont je souhaite me rapprocher. Mon enthousiasme de la retrouver, après des vacances qui m’ont semblé interminables, est tellement une émotion dominante en moi et dans chacune de mes émotions, que je ne réalise pas le malaise qui ressortit de Véronicka, je ne fais pas attention à ses joues qui sont en train de rougir. « Je suis revenu hier et le retour à la réalité est assez … difficile je dois dire. » Une voix qui parvient à nouveau à mes oreilles, une douce mélodie qui m’avait manqué, même si elle a résonné dans ma tête à chaque message que j’ai pu lire de sa part. « Ca ne peut pas provenir du jet lag, il n’y a que trois heures de décalage … » Mon sourire ne faiblit pas, il continue de marquer assez fièrement les traits de mon visage, alors que mes iris peuvent à nouveau trouver contact avec celle qui ne manque pas de faire battre mon coeur. Il n’y a pas si longtemps en arrière, je me trouvais dans cette pièce que je connais trop bien, j’étais en train d’ouvrir mon coeur sur les souffrances de la mort de ma mère et maintenant, je retrouve celle que je n’arrive pas à retirer de mes pensées. « Et toi ? Comment s'est passé ta semaine ? » Mes doigts entourent le café que j’ai commandé, je peux sentir la chaleur de cette boisson se répandre contre la paume de ma main, alors que les souvenirs de nos messages échangés ne peuvent s'effacer, ni même se retirer de ma mémoire. « Plutôt bien … » Doux euphémisme, alors que je ne suis pas capable de tenir sur ma chaise, laissant mes fesses bouger dessus, comme un enfant impatient à l’approche de ses cadeaux de Noël, ou de son anniversaire. « Je t’ai pas dit, mais j’ai parlé avec une fille ces derniers jours … » Ca porte un peu à confusion d’arrêté ma phrase de cette façon, non ? Sans doute serait-il beaucoup plus judicieux de ma part de ne pas laisser traîner en longueur cette pause. « Enfin, parler c’est pas vraiment ça, on a échangé beaucoup de messages tous les deux et je dois dire que … Je le sens bien … » Pourquoi ai-je l’amère impression que je suis en train de m’y prendre de la mauvaise manière ? Je ne peux m’empêcher de laisser cette petite voix intérieure, m’insulter, je ne pouvais pas être plus ridicule qu’à l’instant présent. A peine arrivée sur le sol de l’Oregon, que je suis déjà en train de lui parler de ces messages que l’on a pu s’échanger, avec le souvenir marqué au fer rouge de la chaleur de certains d’entre eux. « Je ne m'attendais pas à te croiser ici en tout cas, mais c'est une très agréable surprise… » L’occasion est offerte à moi, pour ne pas me laisser emporter par cette panique que mon cœur est en train de me traduire, par ces battements que je sens contre mon torse, alors qu’un sourire est à nouveau en train de marquer mon visage. « J’avais besoin d’aller faire un tour au … » Groupe de parole, c’est bien ce que j’ai l’intention de dire, mais qui reste au fond de ma gorge, Véronicka n’est pas au courant de cette partie de moi, de ce drame qui hante ma vie, qui est connu des membres de ma famille, qui est connu des gens qui ornes le groupe de parole, mais que je n’ébruite pas en dehors. « C’est vrai que le hasard est plutôt bien fait, je me suis pas imaginé te croiser en venant ici. » Pour dire la vérité, pour moi, celle qui est parvenue à se frayer une place de choix dans mon cœur, se trouvait toujours sur les plages d’Hawaï à apprécier ces cocktails qui lui ont semblent-ils permis d’abaisser quelques barrières. « Je suis content de te voir, tu m’as manqué … » A peine ai-je prononcé ces mots, que je réalise ce que je viens de dire, un peu plus, je me laisserais aller à me frapper le front contre la paume de ma main, en laissant des insultes à mon encontre franchir la barrière de mes lèvre, ce n’est pas possible d’être aussi con.

« Toi aussi … » Je ne peux contrôler ce sourire complètement nié qui est en train de se présenter à mon visage, alors que mon coeur est en train de manquer un battement, les messages que l’on a pu s’échanger au cours de ses vacances à Hawaï ne laissent pas forcément place au doute, pourtant d’apprendre une telle nouvelle, à l’intérieur de moi c’est très exactement un feu d’artifice. Il y a quelque chose dans les réactions de Véronicka qui ne s’associe pas à la perfection avec ce qu’elle vient de m’annoncer, pendant que je suis en train de sourire bêtement, que j’ai tout autant de mal qu’un enfant à rester en place sur ma chaise, c’est le sérieux qui est en train de marquer les traits de son visage, c’est un raclement de gorge qui parvient à mes oreilles. « Tobias, il y à quelque chose que je veux te dire depuis le début de la semaine, mais je ne sais pas trop comment aborder le sujet … » Une nouvelle fois je peux sentir mon coeur battre à tout rompre contre mon torse, mais contrairement à tout à l’heure, c’est une toute autre sensation qui est en train de se répandre en moi, ce n’est plus de l’excitation que je suis en train de ressentir, mais réellement de la crainte. Qu’ai-je bien pu faire ? Après tout, il y a forcément une raison pour qu’elle souhaite me parler aussi rapidement, de cette manière., t’es trop con Tobias ! « Tu sais, il n’y à pas que l’alcool qui m’à permis d’oser t’envoyer ces messages plutôt … enflammé. » Un froncement de sourcil est en train d’apparaitre sur mon visage, mes pensées sont en train de passer à mille à l’heure dans ma tête, pour essayer de comprendre, pour essayer de savoir où elle souhaite en venir, un peu plus de la fumée pourrait sortir de mes oreilles. « Je … » Je ne suis pas en mesure de conclure une phrase en une seule prise de parole. Vois pas où tu veux en venir … » Je ne suis pas capable de savoir si ce qui m’attend va être pour moi une bonne ou une mauvaise nouvelle, mon optimiste de nerd capable de s'effondrer comme un château de carte est complètement absent, je suis en train de redouter ce qui va suivre, à quelle sauce je vais être mangé. « Bon oui ça m’a beaucoup aidé je ne te le cache pas, mais pas que… » La main de Véronicka est toujours en train de tenir la mienne et pour dire la vérité, ce contact me permet de garder un minimum d’espoir, de voir un minimum de lumière dans ce café qui me semble incroyablement sombre. « Ce que je voulais te dire, c’est qu’Ilias et moi … c’est terminé. » Mes doigts de libres sont en train de prendre chemin en direction de mon torse, posé sur mon coeur, alors que je suis en train de souffler de soulagement, même dans mes rêves les plus fous, je ne me suis pas imaginé une telle option. « Tu m’as fait peur … » Pour preuve, un cœur ayant encore bien du mal à ralentir le rythme de ses battements, alors que je suis en train de réaliser qu’elle n’est plus avec Hulk. « T’es libre ? » Je ne peux masquer ce sourire qui est en train de se présenter à mon visage, sans que je ne puisse le contrôler, ma main n’est plus sur mon coeur, elle vient au contact de celle de Véronicka, je suis convaincu depuis plusieurs semaines que le genre d’homme pour elle, c’est moi, sans doute l’a-t-elle enfin compris, alors que je réalise, ne pas avoir pensé à l’option Ilias au cours de nos échanges de messages. « Pourquoi tu me l’as pas dit avant ? Désormais il n’y a plus rien entre nous ! » Jusqu’à présent, il était la seule personne qui était en travers de mon chemin, sur mon bonheur avec Véronicka, maintenant que l’homme vert jamais content n’est plus dans la course, plus rien ne peut m’empêcher de pouvoir être avec elle, une bonne nouvelle en soit, mais quelque chose ne sonne pas de cette façon dans son regard.

« Je préférais te l'annoncer de vive voix et puis nos échanges ne m'en ont pas vraiment laissé l'occasion … » Il m’est impossible de contenir ce froncement de sourcil qui est en train de marquer les traits de mon visage, à l’instant même où il m’est possible de sentir les doigts de Véronicka se poser sur ma main, ce n’est jamais bon signe et mon coeur l’a bien compris, une horrible sensation d’angoisse est en train de prendre possession de mon corps, pour un regard qui se pose sur celle qui me fait tourner la tête. « Tobias je … » Ce sourire qu’elle aborde sur son visage devrait me rassurer, me permettre de souffler, mais ce n’est pas possible, parce que justement mon souffle est coupé, je ne peux contrôler ce manque d’oxygène que mes poumons sont en train de ressentir, pour des secondes qui me semblent être des heures. « J'ai besoin d'un peu de temps … » « Je … » Je ne sais absolument pas comment est-ce que je suis censé réagir à une telle information, j’ai du mal à comprendre Véronicka, il y a quelques secondes, j’ai compris pourquoi elle s’est lâchée avec moi au cours de sa semaine de vacances. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi est-ce qu’elle a besoin de temps, pourquoi maintenant ? Après tout, au cours de plusieurs jours, nous avons échangé de nombreux messages, nous avons partagé une relation dite sexuelle, à travers des messages que l’on s’est envoyé et maintenant, elle a besoin de temps. « Ne te méprends pas tu me plais beaucoup et tout ce que j'ai pu te dire cette semaine est vrai. J'ai beaucoup pensé à toi et j'ai eu envie de t'avoir auprès de moi … mais j'ai aussi besoin de temps … » Le contact de ses mains contre la mienne, je peux le ressentir, je ne sais pas comment est-ce que je suis censé réagir, je ne comprends pas ce qui est en train de se passer dans ce café. « Je ne veux pas me ruer tout de suite dans une nouvelle relation au risque de tout gâcher, je veux faire les choses bien avec toi et ça commence par prendre un peu de temps pour moi, pour tourner définitivement la page "Hulk" … » Ses explications, elles parviennent à mes oreilles, je les entends très bien, mais j’ai dû mal à toutes les assimiler en même temps, j’ai besoin de temps, j’ai besoin des secondes qui passent pour tout comprendre, pour retirer cette effet d’un mur que je suis en train de me prendre en pleine face, manquant cette pointe d’humour qu’elle a tenté. « Après … je comprendrais que tu ne veuilles plus attendre et que tu préfères passer à autre chose … je ne t'en voudrais pas sache le, mais j'espère juste qu'on pourra rester ami car je tiens beaucoup à toi ... » Tout est entre mes mains, je suis le seul décisionnaire de la suite de cette relation ou non relation, entre Véronicka et moi, le pire c’est que je ne sais pas quoi faire. Ma main est en train de rompre le contact avec les deux de celle qui est en train de me faire face, mes doigts sont en train de passer dans mes cheveux, me redressant sur cette chaise. « Je … » Une nouvelle fois, je ne sais quoi dire, une nouvelle fois, qu’un seul et petit mot parvient à franchir la barrière de mes lèvres, alors que mon regard se pose à nouveau sur Véronicka, que mon coeur craque pour elle en une seconde. « Je m’attendais pas à ce genre de retrouvaille, je pense que tu t’en doutes … » C’est peu de le dire Tobias. « Si tu penses que tu as besoin de temps, alors je devrais pouvoir attendre, après tout, je ne suis plus à une semaine près …   » Un sourire est dicté par ce battement de mon coeur, un peu plus fort que les autres contre mon torse, je ne peux m’empêcher de me demander ce que je suis en train de faire et en même temps, je ne peux m’empêcher d’accepter, de croire qu’avec du temps, je peux être en couple avec cette blonde qui me plait. « J’ai besoin de savoir ce que ça signifie prendre du temps ? Je peux toujours te proposer de boire un verre avec moi ou … Je vais devoir me contenir ? Comme pour les messages … Je suppose que c’est terminé ?   » Je ne suis pas le genre de garçon très à l’aise avec les filles, j’ai encore beaucoup à apprendre, beaucoup d’assurance qui me manque et une part de moi espère que malgré la demande de Véronicka, que j’accepte, sans complètement la comprendre, ne va pas totalement changer toutes les choses, que l’on va pouvoir garder quelques privilèges.

« Tu sais Tobias, je n'ai pas l'intention de faire comme si rien ne s'était passé entre nous, enfin … comme si rien ne se passait. » C’est un poids qui est en train de s’envoler, libérant mon coeur qui frappe beaucoup moins fort contre mon torse, j’ai bien du mal à comprendre pourquoi est-ce que Véronicka a besoin de ce temps ? Après tout, nos derniers messages échangés ont été plus qu’explicite, si je reste un homme, ce n’est pas pour autant que j’ai l’habitude de partager des messages d’origines sexuelle avec d’autres filles, en réalité, celle qui est en train de me faire face, est la toute première avec qui je partage une telle expérience. « Alors évidemment que tu peux toujours me proposer d'aller boire un verre, à vrai dire tu as même plutôt intérêt à le faire …enfin, si tu en as envie. » Je ne peux contrôler le mouvement, remplis de nervosité de ma jambe, un retour surprise de ses vacances, une rencontre surprise dans un café de Klamath Falls, j’accepte ce temps qu’elle me demande, mais une part de moi n’arrive pas à le comprendre, pourtant, son sourire parvient à apaiser mes craintes et mes doutes. « Quant aux messages … » Je ne peux maintenir mon regard en direction de Véronicka, mes iris sont en train de se poser sur mes mains, sur mes doigts qui entourent ce café que j’ai commandé et qui est en train de refroidir. Il y a une demi heure en arrière, je me retrouvais dans cette salle, entouré des ces hommes et ses femmes, chacun parlant à tour de rôle, à se confier sur cette ombre dans notre vie, maintenant, je suis dans ce café de la ville, assis en face de celle qui parvient à emballer mon coeur, à évoquer ces messages plus que coquin que nous avons échangé et le pire, c’est que j’en suis l’initiateur. « Je n'ai pas vraiment réfléchi à la question… mais bon, je ne m'attendais pas vraiment à t'envoyer ce genre de message initialement donc … tout est possible... Enfin hum... Je veux dire que ... J'aimerai juste qu'on y aille à notre rythme, sans griller d'étape. » Le gobelet est à mes lèvres, le café est en train d’entrer en contact avec mon palais, il manque cruellement de saveur alcoolisé, qui sans doute me ferait le plus grand bien, moi l’homme qui ne boit jamais. « Du coup … entre nous deux … ça va ? » Quelle question ! « Oui … » Un mot qui franchit la barrière de mes lèvres sans même que je prenne le temps de réfléchir, je ne peux répondre avec plus de sincérité, je ne peux pas mieux laisser parler mon cœur. « Alors on prend notre temps, tu acceptes de boire un maximum de verre avec moi. » Je ne peux masquer ce sourire qui est en train d’illuminer mon visage, à l’évocation de ces instants que je vais passer avec la blonde qui est assise en face de moi. « Pour le reste, si ça me démange, je m’occuperais tout seul …   » Je ne suis pas en train de réaliser tout de suite ce que je viens de dire, j’ai besoin de quelques secondes pour comprendre, que ma phrase laisse à penser à une masturbation à venir, voire même plusieurs, durant ce temps dont elle a besoin. « C’est pas ce que je voulais dire ! … Enfin je veux dire … Je suis un homme hein, mais c’était pas du tout dans ce sens que je voulais le dire, enfin … C’était absolument pas de ça que je voulais parler …   » Je ne sais pas comment est-ce que je peux me sortir d’une telle situation, alors que seconde après seconde, je suis en train de creuser ma propre tombe et de tomber un peu plus bas à chaque fois. J’ai conscience que ma maladresse est souvent amusante pour mon entourage, j’ai passé l'entièreté de ma vie à entendre le rire des gens parvenir à mes oreilles face à mon manque de réflexion avant de parler, avant d’agir, tout de suite je vis bien mal cette maladresse.