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Bienvenue sur wicked little town, forum city simple et sans prétentions qui se déroule dans la petite mais mouvementée ville de Klamath Falls (Oregon, USA). Lieu de détente où vous verrez s'affronter les différentes classes sociales, venez interpréter des personnages issus de tous horizons. Pour citer une célèbre marque : venez comme vous êtes ! Mais attention, Scandale n’est jamais bien loin pour dévoiler les secrets que vous cachez.
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 Diamonds :: Liam

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(#) Dim 13 Mar - 23:17

TW : vol à la tire.

Vilaine manie ; vilain geste.
Tentation ultime ; justifierait presque dans sa tête en disant mais ça dépassait du sac. Un sourire charmeur, une excuse et voici le forfait déjà accompli. Garnement satisfait ; elle avait de jolis cheveux ; entretenus ; lisses.
Des détails qui se gravent dans la rétine même quand il ne les voient plus ; lui a suffit d'une seconde pour remarquer et graver le tout ; aura tout oublié d'ici demain. L'avantage d'une telle attention ; facile à accrocher, tout aussi facile à faire disparaître. Ainsi la culpabilité ne naît jamais ; grand bien lui fasse.

"Mais, il est où... ?"

Programme interrompu ; ne songe plus à ses cheveux à la dame, désormais que sa voix lui parvient à l'oreille. Regard en arrière ; rue vide à plus de vingt-deux heures. Alors, quand elle se rendra compte que le portefeuille ne sait pas fait la malle tout seul en tombant à terre, les calculs arriveront rapidement à la conclusion suivante : l'avait pas bousculé pour rien, le charmant jeune homme.

Oups.

Regard sur le côté ; peu de possibilités de fuites ; rue droite. Regard vers l'avant ; il va falloir courir. Avantage ? Sans doute qu'il coure plus vite que la vieille rombière. Désavantage ? Elle saura avec certitude qu'il était bel et bien le coupable ; et sa jolie gueule le trahit trop souvent, parce qu'on le retient plus facilement quand il s'agit d'un crime.

Zut.

Ses yeux cherchent après la solution, alors que la voix de la femme s'élève encore, qu'elle se demande où elle l'a fait tomber ; Nemo avance encore, l'air de rien ; plus aucune boutique ne sera ouver-... Oh. Une pancarte qui dit que si ; un oubli ? Pousse la porte légèrement ; elle s'ouvre ! Pogne qui s'élève pour chercher s'il y a une clochette et la lever tout doucement si tel est le cas ; qu'elle ne tinte pas, évite de prévenir qu'une ombre s'introduit. Porte refermée avec la même délicatesse ; panneau retourné, coup de verrou mis.
Le voleur s'échappe, d'avec une grâce qu'on ne peut que trop lui soupçonner ; suffit de voir comme il se déplace parfois. Des petits pas alors qu'il disparaît de l'entrée ; vilain garnement. Dépasse le desk, sans songer à le dévaliser, pour s'enfoncer plus en avant ; trop attiré par la lumière qu'il voit désormais qu'il est infiltré.
Un instinct pas toujours développé ; l'envie d'aller flirter d'avec un nouveau danger ; valait bien la peine de fuir la dame aux cheveux lisses ; mais voix de crécelle.


Évolue dans la pièce, se l'approppie à n'y faire aucun bruit ; pas agiles, regard sur les côtés ; et la lumière au bout. Et derrière la vitre intérieur qui offre la certitude que quelqu'un est ici, il le voit enfin ; un homme. Des gestes qu'il devine méthodique, le vilain. N'approche pas plus ; enfin ! Se contente d'observer ; se perd dans les détails de sa nuque de prime abord, à comme le col de sa chemise l'encercle ; a toujours envie de les défaire, que les gens respirent ; quelle idée de s'étouffer d'avec ça.
Descend finalement ses yeux vers les mains ; et découvre alors leur chorégraphie. Des gestes calculés, en fait ! Et ça fait tout comme une danse, une si synchronisé qu'il se laisse happer par celle-ci, fasciné qu'il est de découvrir l'art de la couture ; n'en voit même pas un centième pourtant. Mais il aime déjà ; jusqu'au jour où il se lassera.

Et comme un rythme qui se dessine, dans sa tête ; un que ses mots viennent à suivre. Comme une laisse qu'on mettrait à des animaux sauvages ; qui se débattent pourtant si peu à cet instant. Approche en dépassant finalement la vitre, pour mieux voir encore. Un sourire qui perce finalement, sur ses traits ; il arrive vraiment à suivre les gestes ! Vient à les imiter, dans le vide ; l'allure d'un chef d'orchestre ; juste invisible.

Mais n'est pas Mozart qui veut ; et le magicien cesse de l'envouter, en interrompant ses gestes !
"Ah ! Le rythme !" Qu'il s'exclame sans réfléchir ; pourtant sa tête est tranquille pour une fois, il y a la place pour réfléchir ! Voit l'autre se retourner ; forcément. "Pourquoi t'as arrêté, c'était joli !" Les mains qu'étaient encore suspendues qui retombent, alors qu'il approche définitivement ; comment ça les gens ont besoin d'une espace vital dans lequel respirer ? Et pour couronner le tout, offre le plus gamin de ses sourires. "J'ai fermé la boutique pour toi, alors, tu peux continuer." Se pose et croise les jambes.

Il veut retrouver le rythme ; le rejouer de ses doigts.


Dernière édition par Nemo Ono le Jeu 17 Mar - 23:34, édité 3 fois
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(#) Lun 14 Mar - 20:11

diamonds
w/ @Nemo Ono  Diamonds :: Liam 439353760  


La ville est plongée dans le noir depuis de bonnes heures maintenant, obscurité qui vient l’embrasser jusqu’au petit matin. La fraicheur demeure, bien que le printemps arrive à grands pas. Si la journée, les rayons du soleil réchauffent les joues des habitants et leur redonnent du baume au cœur, la nuit quant à elle s’avère plus rude. La température chute, forçant les gants à rester un accessoire nécessaire. La fumée sort encore des maisons et autres logements, l’air se transformant en un mélange de bois consumé et de bourgeons à peine éclos. Les enseignes des boutiques éclairent les ruelles à l’instar des lampadaires à la luminosité bien pâle. Pourtant, Edelweiss est allumé. Pas la pièce principale, mais plus au fond. Dans l’atelier pour être exact. Les connaisseurs et connaisseuses n’en seraient pas surpris.es : Liam est encore là. Accro et passionné par son travail, terrible mélange pour ce quarantenaire qui passe bien plus de temps ici que dans sa propre maison. Le temps, il ne le voit pas passer. Il est là depuis le petit matin, et n’a pris l’air que pour aller chercher quelque chose à manger pour le repas du midi. Ermite des temps modernes, aux heures dévorées par les coups de ciseaux. Assit sur son tabouret à roulettes, un œil jeté de temps en temps à ses patrons étalés sur la grande table de travail, ou à son carnet de notes ; l’artiste au sommet de son art. Tissus de diverses couleurs, diverses matières, qui passent entre ses doigts experts. Fibres végétales seulement, l’animal étant interdit entre ces murs. Parfois la mélodie de la machine résonne, aide précieuse pour les coutures délicates. Liam ressemble à un chef d’orchestre, tant ses gestes sont soignés, rythmés. Le barbu est tellement concentré qu’il ne s’aperçoit même pas de cette présence indésirée au sein de son établissement. Il faut dire que la silhouette est discrète, pas de chat démunis de bruit. Ce n’est qu’une sensation étrange qui lui met la puce à l’oreille. Vous savez, ces frissons qui vous longent la peau quand vous êtes épiés. Naïvement, il pense à Suki. Sa tendre collègue et employée qui vient parfois lui rappeler qu’ici n’est pas son lieu de vie. Alors il stoppe ses mouvements, mais c’est une voix inconnue qui se glisse à ses oreilles. Une voix masculine. Il se retourne alors, et ses yeux azurins se posent sur un jeune homme, qu’il ne connait ni d’Eve ni d’Adam. Il garde le silence. Aucune réaction de stress ou de défense. Ancien policier, Liam reconnait aisément que son vis-à-vis ne lui veut aucun mal. Ce dernier vient même s’installer à ses côtés, dans un naturel déconcertant. Qu’il est beau, ce sourire qu’il lui adresse. Non. Plutôt, qu’il est beau lui. Cet étranger à la chevelure joliment bouclée. Reposant son travail en cours sur ses cuisses, l’aîné attrape délicatement d’une main l’avant-bras du garçon, avant d’attraper quelque chose de l’autre. Et voilà qu’il lui glisse, toujours de cette même douceur, un porte-aiguille au poignet. Deux chutes de tissus qu’il lui tend. « Je peux t’apprendre si tu veux. ». Voix posée, chaleureuse. Réaction sans nul doute aux antipodes de ce qui est attendu. Qui accepte avec autant de facilité et de bienveillance un pur inconnu ? Ne devrait-il pas avoir peur ? Appeler la police ? Mains qui reprennent leur danse, mouvements volontairement ralentis. « Ce point s’appelle chainette à un fil. ». Liam lui montre, le devant et le revers, avant de s’arrêter à même pas dix points. Ses pieds meuvent sur le sol, juste assez pour se retrouver collé côte-à-côte avec le bouclé. Et ses doigts se glissent sur ceux légèrement plus fin de l’intru, venant ainsi le guider dans ses mouvements. « Comme ça… ».


Dernière édition par Liam Hartmann le Lun 14 Mar - 22:22, édité 1 fois
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(#) Lun 14 Mar - 22:16


Pas de rejet ; il l'apprécie déjà. Sourit plus amplement encore et s'installe ; aime cette sensation de déjà le connaître, tout en ayant tout à découvrir. Se demande ce qu'il adorera ou non ; sans doute tout ; aime tout chez l'être humain ; même sa cruauté parfois, parce qu'il ne veut pas détester ; ça fait trop mal, de haïr ; fatigué de tout ça.
Alors il apprécie vraiment cette réaction ; cette tranquillité dans son regard, qui appelle la sienne ; sa tête déjà grandement vidée de tout ses mots ; observe le mouvement et en entend des nouveaux arriver. Sourit, encore ; toujours à vrai dire. Regarde ce qui lui cercle le poignet ; n'en avait jamais vu auparavant. Relève les yeux, le vert qui se confronte au bleu ; n'avait pas encore vu l'océan qui habite la pièce. Se laisse happer ; dit oui de la tête, dit qu'il veut apprendre d'un nouveau sourire enthousiaste. Alors doucement il attrape une chute, la regarde, frotte ses doigts dessus, découvre le toucher ; ignore tout de ce monde ; s'en retrouve fasciné. Chope une aiguille ; la roule entre ses doigts ; s'en retrouve que plus content encore de ce contact froid. Observe ce que fait l'homme ; n'y comprend pas grand chose ; puis l'esprit est focalisé sur un tas de choses en même temps ; il pense à ses yeux ; au rythme ralenti ; aux doigts de l'autre.

Les mêmes qui viennent par-dessus les siens.

Il a les mains chaudes ; douces aussi ; puis il a des jolis doigts ; des jolis ongles ; des jolis ombres. Elles dansent d'avec ses mouvements ; c'est donc ça, la couture ? Des ombres qui font des pas ; et l'un après l'autre, ça forme des points ; bel horizon, doux en plus. Relève le regard vers l'homme. Des allures de forêt calme ; s'il savait toute la vie qu'il y a tout dedans ; une qui se laisse séduire par l'odeur de l'océan ; vrai qu'il sent bon ; dommage pour la chemise, pour ce col qui cercle toujours trop les gorges ; l'océan, l'océan, l'océan...

"Tu as des beaux yeux." Qu'il dit, Nemo, plongé tout au fond de celui-ci.

Sourit ; et dit ce que lui dicte ses pensées, toujours d'avec trop de légèreté ; brille de son insouciance à dire de tels mots ; il y a juste qu'il les croient de tout coeur. Dit ce qu'il est en train de penser ; et ce n'est pas à la chainette qu'il songe ; mais il voulait apprendre ; autre chose dans sa tête ; des beaux yeux ; d'un bleu profond ; vraiment très beaux.

Peut-être que tu vas te dire que c'est étrange, souvent on me dit de pas dire des choses comme ça ; ça fait peur ; en tout cas on me dit souvent arrête et moi je sais pas si je dois vraiment le faire. Peut-être que t'es pareil que le reste ; mais c'est pas grave, je vous aime tout de même ; tant pis si ce n'est jamais réciproque ; vous comprenez juste pas que ça fait du bien à ma tête de vous dire ce qui me passe dedans ; parce que laisser filer les mots, c'est laisser de la place à d'autres ; puis c'est vrai qu'ils sont beaux, tes yeux ; je suis sûr que tu le sais déjà ; on a pas un tel regard quand on le pense mauvais ; alors t'es quelqu'un de bien, j'en suis sûr ! Alors, toi, tu me diras pas d'arrêter, hein ?
Pas avec un tel regard.
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(#) Lun 14 Mar - 22:56

diamonds
w/ @Nemo Ono  Diamonds :: Liam 439353760  


Il a toujours aimé apprendre. Soif continuelle de savoirs, le nez plongé les bouquins dès gamin. Liam, il n’a pas été ce bambin casse-cou, toujours fourré dehors à jouer avec ses copains. Non, lui, ses amins, ça a toujours été les livres. Il n’y avait bien que pour Teddy qu’il fournissait des efforts, l’ayant même parfois utilisé – si jamais on peut employer ce terme – pour fuir ses sœurs. Amoureux des expériences en tout genre, pour se forger, pour s’ouvrir au monde ; ô il en a testé des choses. Nombreux sont les sports où il a été inscrit, nombreuses sont les activités manuelles auxquelles il s’est adonné. Il a cru trouver sa voie, il y a plus de vingt ans que cela maintenant. Servir l’autre, protéger les citoyens, faire régner la justice. Sur le papier, un bien beau projet. Un métier noble, qui vous gonfle l’âme. Pourtant, tout ne fut pas rose, loin de là. Pour autant, il ne regrette jamais ces années passées en uniforme. Passé qu’il chérie, souvenirs qui restent gravés en lui. Aujourd’hui, Liam est comblé. Être styliste, c’est laisser libre cours à son imagination. C’est embellir un corps. C’est aussi une prise de position politique. Et puis, c’est aussi transmettre. Ce qu’il s’apprête à faire avec cet inconnu apparu dans l’atelier, sans y être invité. Il est jeune, plus jeune que lui. En même temps, est-ce difficile ? Mais ses mots, bien que peut-être autoritaires ou trop familiers, ils ont réussi à toucher la fibre professorale de Liam. En temps normal, on trouve ses créations, jolies. Pas son acte de coudre. Alors il l’accepte, dans sa bulle. Bonne ou mauvaise chose, il ne tardera pas à le découvrir. C’est un risque qu’il prend. Et à la manière d’un précepteur, le barbu lui enseigne. Ses mains se glissent sur les siennes. Mouvement, instant presque sensuel. Son regard est rivé sur ces chutes de tissu alors que l’aiguille se plante. Une première boucle. Doigts qui semblent vouloir se lier, alors que le fil se doit de rester maître de l’instant. Danse presque lascive, envoutement qu’est cet art. Ils sont proches. Peut-être trop. Leurs parfums se mélangent, délice méconnu qui lui vient aux narines. Leurs respirations aussi, se mélangent. Depuis quand coudre s'avère d'une pareille sensualité ? C’est alors qu’un compliment tombe. Sans être attendu, sans être averti. Liam s’en pique le doigt ; qu’importe. Ses joues s’embrasent, teinte écarlate qui s’en emparent. Et il relève enfin le regard. Ses yeux, de ce bleu d’un lagon aux reflets émeraudes, s’ancrent dans ceux du plus jeune. Lui aussi, a des iris magnifiques. Mariage de jade et de noisette. Le styliste sourit, touché. « Merci, je te retourne le compliment. ». Mains qui se quittent, chaleur qui s’échappe. Son doigt piqué vient à sa bouche, qu’il suçote légèrement pour en retirer la perle de sang qui s’y était formée. Geste innocent ; ou pas. « Vas-y. Je te regarde faire. Tout bon élève a droit à une récompense, non ? ». A quoi il joue, Liam ? Ce bouclé, aussi fascinant et énigmatique soit-il, il ne le connait pas. Il devrait faire attention. Marquer une distance. Mais quelque chose l’envoute. Quelque chose qu’il ne saurait décrire. Peut-être est-il simplement intrigué par l’audace que revêt cet inconnu, au sourire enjôleur et à l’esprit libre.
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(#) Lun 14 Mar - 23:11


T'es peut-être qu'un mirage ; suis-je assommé ? Si oui, que je le reste ! T'es beau ; tes yeux encore plus ; pour dire comme ils le sont. On plonge tout en dedans ; et j'y lis mille histoires ; je te vois chercheur de trésor ; et d'avec tes aiguilles, ce sont des cartes que tu traces ; à essayer de donner aux marins la destination, du bout de tes fils ; combien arrivent à comprendre tous les mystères que tu glisses, dans tes fameuses chainettes ? J'aimerais te demander combien de trésor tu as enfoui dans le sable, d'avec toujours cet espoir fou qu'il sera trouvé un jour, au bout d'une longue quête ; ou peut-être même le fruit du hasard ; dis, dis, dis, est-ce que tu estimes toi-même être un trésor ? Enterré six pieds sous terre ; ou peut-être posé simplement sur la plage, à la portée de tous ; ah, qu'ils sont beaux tes yeux.

Oh ; pas de arrête ou de fausse modestie ; même que Nemo aussi à droit à un compliment ; qu'on lui dit pas que c'est trop tôt pour en faire ; oui il a eu droit au sien. "Merci !" D'avec le coeur qui s'enthousiasme ; on trouve quelque chose de beau, chez lui ; et ça fait tellement plaisir ; pourquoi les gens n'aiment pas qu'on leur disent ?
Mais le bel Aurore s'est piqué le doigt ; nulle malédiction ici bas, alors il reste éveillé, teste même l'élève qui ne s'est pas appliqué une seule seconde ; oups. Alors le sourire s'éteint dans une moue ; ah la la. "J'ai jamais été le bon élève." Parce que c'était pas fait pour lui ; jamais adapté ; trop étouffant ; trop long ; trop fatiguant ; trop à penser ; trop à rester sur place ; juste trop. Regarde le fil, l'aiguille, repense à la chaleur de ses mains sur les siennes, s'égarent déjà dans ses pensées. Et puis, il sait ! "Tout bon professeur remontre une dernière fois !" Sourit derechef ; voilà, comme ça, cette fois il regardera ! Parce que lui, il a juste le rythme en tête ; la mélodie de celui qui confectionne les cartes aux trésors ; des multiples, tout autour. "Que je puisse être le meilleur des élèves." Déjà prêt à planter l'aiguille ; ailleurs que dans le doigt ceci dit ; c'est toujours mieux, ça. Tend la chute et le fil ; d'avec ses doigts ; à la recherche de tout, de rien ; peut-être arpente-t-il la plage, à la recherche d'un indice ; un qui aide à frôler de nouveau l'océan.


Dernière édition par Nemo Ono le Mar 15 Mar - 0:08, édité 1 fois
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(#) Lun 14 Mar - 23:45

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w/ @Nemo Ono  Diamonds :: Liam 439353760  


Il ne sait pas s’il a l’âme d’un professeur. S’il aime apprendre, enseigner est une tout autre chose. Bien différente de cette première activité qu’il affectionne tant. Car être professeur requiert de nombreuses qualités, que Liam s’avère trop humble pour s’y reconnaitre. La pédagogie, par exemple. Dans sa carrière d’agent de police, il n’a jamais réellement eu de petits nouveaux sous ses ordres. Il n’est pas resté assez longtemps pour cela. Ses supérieurs préférant prendre ce rôle pour s’assurer de la bonne transmission des valeurs de la police, comme ils disaient. Et depuis qu’il est styliste, il embrasse ce métier seul. Enfin. Plus depuis janvier. Mais Suki n’a pas besoin de lui. De ses conseils, oui. Peut-être de temps en temps. Cependant, elle sait coudre, créer, découper, assembler. Elle se débrouille seule, ses petites mains faisant déjà des merveilles à son jeune âge. Liam est pourtant la personnification même de la patience. Son calme légendaire n’est plus à prouver. Il déteste se presser, hâter les choses. Cela lui en donnerait presque de l’urticaire. Alors il trouve l’activité agréable. Ce jeune homme, il l’écoute. Il est curieux. Du moins semble-t-il. Le barbu s’essaie donc pour la première fois à la transmission de savoirs. Doux, méticuleux, précis. Il espère faire du bon travail. Et pour cela, il met son étudiant surprise au défi, tandis que son doigt tristement piqué par sa propre faute rejoint sa bouche. L’apprentissage n’a pas été long, mais ce point de couture est bien loin d’être le plus difficile. Alors qui sait, peut-être se tient devant lui un génie de cet art ? Requête qui ne plait guère à l’étranger, vu cette petite moue pourtant bien adorable qui vient habiller son visage. Il surprend Liam, encore une fois. Lui montrer à nouveau ? Mh. L’homme n’hésite pas longtemps, ne pouvant résister. La passion l’emporte. Il hoche la tête pour simple réponse, et revient comme emprisonner ses mains des siennes. La danse reprend, sur le même rythme ralenti pour en garantir la compréhension. « Tu sais, en réalité, ça n’existe pas, les mauvais élèves. ». Regard rivé sur leurs doigts. « Il n’y a qu’une pédagogie non adaptée. ». Tout le monde est différent, c’est là la beauté de l’Humain. Liam n’a jamais cru à ces mythes d’élève plus ou moins doué. Certes, chaque personne possède des domaines de prédilections. Par intérêt ou facilité de l’esprit. Mais personne n’est mauvais. « Voilà, à toi maintenant. » qu’il conclue, reculant de nouveau. Et cette fois-ci, il se place face à l’Adonis dont il ne sait toujours pas le prénom. Dos bien droit, bras croisés. « Fais toi confiance. » qu’il l’encourage, un sourire qui étire ses lèvres. Ses yeux prennent alors le temps de le détailler. Lui, juste lui. La forme de sa mâchoire, la carnation de sa peau, les nuances de ses iris. Et ces boucles dans lesquelles il rêverait d’y glisser ses mains. Songes interdits, Liam secoue la tête et repose son attention sur les travaux du plus jeune. Va-t-il réussir à l’obtenir, cette récompense encore inconnue ?
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(#) Mar 15 Mar - 0:07


Le bellâtre cède ; et cette fois, Nemo regarde avec attention ; se focalise si bien qu'il en oublie tout le reste ; l'océan, les trésors, les navires, les cartes, les marins, lui-même. S'éteint d'avec cette concentration qu'on lui demande ; devient un être capable plus que d'une chose, alors qu'il s'éparpille toujours normalement. Mais d'avec lui, c'est toujours tout ou rien ; et trop souvent c'est le second cas qui l'emporte. Mais il veut apprendre, réellement ; a cette soif insatiable, ce besoin terrible de s'imprégner de quelque chose pour se sentir vivant ; ou exister ; peut-être parce qu'on a tellement répéter que c'était ainsi qu'on devenait quelqu'un ; en sachant faire des choses ; pourquoi l'avoir appelé Nemo, alors ?

Il est Personne, oui.

Nulle cyclope à tromper pourtant ; et n'aura jamais la vie d'Ulysse ; nul foyer où on l'attendra pendant des années ; nul chien pour le reconnaître ; nul être qui se dirait qu'il en valait le coup.

Ne reste alors que l'aiguille ; le bruit qu'elle fait quand elle perce le tissu ; c'est léger, presque imperceptible même ; mais il le retient. Tout comme il s'imprègne du mouvement ; le dessine plus qu'autre chose. Dans sa tête, il y associe des images et il suffira de les reproduire pour se réussir à le refaire. Une vague, haute ; qui écrase le sable, dévoile le bout d'un coffre ; non, non, ne pas y penser ! Il ne doit plus ; puis on lui parle. "Parfois, c'est le monde tout court qu'est pas adapté." Qu'il répond, d'avec moins d'éclats dans la voix ; c'est qu'il est concentré. Terriblement, même ; et puisqu'il l'est, il ressemble un peu moins à lui ; plus à qui ses parents auraient voulu avoir ; vivement qu'il redevienne alors Personne.

La chaleur qui le quitte encore ; s'éloigne davantage encore. Alors l'élève cligne des yeux, l'observe un instant puis ses cils se rabattent ; il regarde vers le bas. "J'ai toujours confiance en moi." Il ne vante pas, Nemo ; c'est juste ainsi, parce qu'on lui a toujours été qu'il allait être un bon à rien ; alors il a cru en lui comme jamais personne ne voulait le faire , en a vécu des belles choses, ainsi. Observe le tissu ; le touche de nouveau d'avec ses pouces qui le frotte. Se repaît du mouvement, comme s'il était à enclencher quelque chose. C'est qu'en fait il se saisit de son crayon, celui qui va lui permettre de dessiner en plein milieu de sa tête ; encore tout un foutoir où tout il a poussé par terre, l'écrase d'avec ses pieds sans même le vouloir ; et ses doigts qui reviennent à l'aiguille, au fil. Une boucle d'avec la main gauche, une autre dedans, qu'il retient encore ; et encore, et encore, et encore...

Tire ; coud l'extrémité.

Ce n'est pas tout à fait réussi ; il a raté de rentrer toutes les boucles. Mais il s'est appliqué ; et comme à chaque fois qu'il le fait, c'est d'avec tout son coeur. Se sent ainsi épuisé par l'effort, à bout de souffle presque ; mais il retrouve son sourire, tout au bout. L'offre alors d'avec toute la force qu'il contient, étincelant, d'avec cette aura qui semble dire que la vie est belle ; parce qu'il y croit depuis toujours. "J'ai réussi !" Il en est persuadé, en tout cas ; parce qu'il a fait taire tout le bazar, qu'il a fait le vide tellement longtemps qu'il s'est vu dessiner en même temps qu'il dansait ; c'était lent et maladroit ; mais c'était les plus beaux pas de danses qu'il pouvait bien offrir. Et c'est ce que ce sourire veut dire ; il n'a pas été le meilleur, mais ce n'est pas grave ; jamais grave même ; au moins est-il Nemo ; déjà ça.

Se redresse à son tour alors, tend son oeuvre ; écrin d'insouciance que le fond de ses yeux. "J'ai le droit à ma récompense, alors ?" Réclame comme un gosse ; c'est la faute à cette hâte qui lui court le long des veines, qu'éclate tout son système interne et fait naître les papillons de la jeunesse ; ceux qui s'enthousiasment si fort qu'ils font des picotements dans l'estomac ; et les yeux de l'autre les font éclore ; et puis il retrouve ses histoires de chercheur d'or ; de pièces ; de trésor ; veut ouvrir le sien.
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(#) Mar 15 Mar - 0:40

diamonds
w/ @Nemo Ono  Diamonds :: Liam 439353760  


Il ne sait pas bien où tout cela le mène. Il doit être déjà bien tard. Vingt-et-une heure passée, vingt-deux peut-être même. Notion de temps complètement perdue, comme à chaque fois qu’il passe la porte de la boutique à vrai dire. Vilaine habitude diront certains, mais que peut-il bien y faire. Ils se mettent déjà des alarmes avec la belle Suki, pour s’assurer de fermer à temps. Impossible pour lui de lui demander de rester davantage. Elle est jeune, qu’elle profite de ces années d’insouciance pour vivre pleinement, sortir avec ses ami.e.s, bingewatcher des séries, qu’importe. Lui a passé l’âge de tout cela – l’a-t-il seulement déjà eu ? Une part de Liam est curieuse. Très curieuse. De savoir ce qui a bien pu pousser son vis-à-vis à entrer dans sa boutique. Certainement pas les articles, les lumières de la salle principale étant éteintes. Fuyait-il quelqu’un ? Avait-il tout simplement besoin de parler ? Sa raison aimerait le questionner, mais le petit diable sur son épaule lui assure que ce n’est qu’un détail futile. Qu’on s’en fou. Qu’il doit profiter de cette présence improbable. Car le barbu sent, au creux de ses entrailles, que l’inconnu peut repartir aussi rapidement et sans prévenir qu’il est arrivé. Sans explication ; tel un beau mirage. Liam lui remontre les gestes, la force qu’il doit mettre ou non, la distance que son bras doit prendre pour tirer le fil. Puis vient son tour. L’oiseau doit quitter le nid. C’est complètement invraisemblable, cette situation. Lui qui apprend à coudre à cet homme dont il ne sait pas la moindre chose. Mais c’est pourtant si plaisant. Sentiment de satisfaction qui embaume son cœur. Le plus âgé se perd dans une contemplation qui n’a sûrement pas sa place ici. Il devrait regarder le travail qu’il fait, s’assurer que la transmission se fasse. Qu’il a été un bon professeur. Mais au lieu de cela, Liam l’admire lui. Cet être empli de mystères, dont le seul adjectif qui parvient à l’esprit du styliste pour le décrire est magnifique. Reprends-toi, Hartmann. Iris azurines qui se baissent, reviennent sur ce doigté étrangement performant. Et le voilà, l’Adonis, qui brandi avec une certaine fierté la chute de tissu où la chainette trône fièrement. Le propriétaire des lieux s’en saisit, pour inspecter de plus près le travail de son presque-apprenti. « C’est vraiment du très bon travail. Surtout si c’était ta première fois. ». Sincérité qui roule dans sa bouche. Il est bluffé. Il faudrait être aveugle pour ne pas s’apercevoir qu’il y a mis tout son cœur. Fierté qui s’empare de Liam. « Oui, tu la mérite amplement, ta récompense. ». Pourquoi tout sonne comme s’ils se connaissaient depuis toujours ? Pourquoi l’alchimie entre eux est si naturelle, si facile ? « Je n’ai pas grand-chose à te proposer, cependant. Bien sûr, tu peux garder ton œuvre. Mais en dehors de ça… ». Il fronce quelque peu les sourcils, cherchant autour d’eux. A part du thé ou des fruits, rien ici ne semble s’apparenter à une récompense. « Que souhaites-tu ? » qu’il le questionne, leurs regards s’ancrant de nouveau.


Dernière édition par Liam Hartmann le Mar 15 Mar - 0:56, édité 1 fois
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(#) Mar 15 Mar - 0:52


C'est beau, le vide ; mais terrifiant aussi.
Il a plongé dedans, a réussi à ressortir sans y avoir laissé un bout de lui dedans ; on est même fier de lui ; qu'il ait tout éteint, pour quelques instants ; de longues minutes ; on dit que c'est jamais assez. "J'ai pas souvenir d'en avoir déjà fait." Mais peut-être a-t-il oublié ; peut-être oui. Ca ne serait pas si surprenant ; enfin, pour le reste du monde, si ; ce n'est pas normal d'oublier tant de choses, à ce si jeune âge ; qu'ils sont fatigants, les gens, à ne pas comprendre qu'on ne choisit pas toujours tout ; et lui ne peut pas conserver tout ses souvenirs. Alors ils s'effacent, naturellement ; peut-être ses doigts avaient-ils déjà connu cette valse ; mais il n'a pas souvenir d'une telle chaleur.

L'océan l'appelle ; et tout au loin de ses nombreux rivages, une ombre passe. Rien à offrir, qu'il lui dit ; si ce n'est pas la chute de tissu ; c'est déjà énorme, s'il savait... Alors Nemo acquiesce ; oui il veut la garder, bien entendu, elle est la preuve qu'il a été quelque chose ; un élève attentif ; celui d'un professeur aux mains chaleureuses ; et au parfum qui sent bon ; et aux yeux transperçant.

Alors il sourit ; sait déjà ce qu'il voudrait ; oh que oui, il le sait déjà depuis le tout début ; les yeux, c'est leur faute. "Une nouvelle danse." Qu'il dit alors ; du bout de ses lèvres taquines ; pleines de vices selon d'autres gens ; pleines de fausses promesses ; on comprend juste pas qu'il ne promet jamais rien, Nemo ; dit juste la vérité d'un instant présent ; est-ce sa faute si elle si changeante ? Alors il termine ce dernier pas, pour être près du bellâtre ; l'observe comme quand il est arrivé ; d'avec une drôle de distance, tout en étant si près. Puis lentement, casse le peu de hauteur à franchir, pour qu'aux coins des lèvres de l'autre se posent les siennes ; c'est le bord droit, qu'il a choisi ; comme pour couper la fuite ; pourtant à ne pas l'embrasser tout à fait, il lui laisse le choix. Ses pognes, qui étaient si occupées par l'aiguille auparavant sont venus se saisir du col de chemise ; défont un bouton, juste un ; pour qu'il respire mieux ; même s'il lui semble, à Nemo, qu'ils sont tous deux en apnée ; pris au piège du regard de chacun ; que trouve-t-il dans sa forêt ?


Dernière édition par Nemo Ono le Mar 15 Mar - 11:05, édité 1 fois
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(#) Mar 15 Mar - 10:44

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Il n’a jamais connu de pareilles situations. Pourtant, il a du vécu. Cet homme à la barbe blanchissante, aux rides se creusant au fil des jours. Il a rencontré des fils d’Adam tous plus différents les uns que les autres. Il n’a pas menti, quand il a dit à Zack ne pas avoir de style. Un détail, même infime, peut le charmer. Des taches de rousseur, un percing, une cicatrice. De l’assurance, de la timidité, de la curiosité. Alors finalement, c’est peut-être son protégé qui a pointé une nouvelle vérité de sa vie : et c’était de l’esprit, dont il tombait amoureux ? Liam a fait ses recherches. Sapiosexuel, cela se rapproche, sans être cela. L’intelligence est un terme bien vague, bien flou. Non. C’est réellement la personnalité tout entière qui l’attire, l’enivre. Et ce soir en est la preuve. Certes, cet inconnu qui se tient désormais face à lui est beau. Terriblement beau même. Mais ce qu’il dégage va bien au-delà de cela. Être comme il n’en existe pas deux, coloration de l’âme multiple. Un arc-en-ciel humain. Oui, voilà ce qu’est cet étranger. Prisme sublime, aux reflets merveilleux. Il se passe quelque chose, là, entre eux. Outre cet apprentissage qui, malgré sa sincérité, parait presque comme une excuse. Pour se rapprocher, pour s’effleurer, pour se toucher. Liam retrouve ses habitudes, lui bien plus à l’aise en tête-à-tête impromptu qu’en rendez-vous organisé. Il se laisse aller, bercé par cette énergie rafraichissante qui émane de son cadet. Vient alors l’heure de cette récompense, amplement méritée. Est-ce ce garçon qui possède un certain talent, ou bien le styliste qui est meilleur professeur qui ne l’aurait cru ? Il ne sait quoi lui offrir, son antre n’étant qu’un temple dédié à l’art et à la création. Pourtant, une phrase est prononcée. Une nouvelle danse ? Le regard de Liam se fait interrogateur, quelque peu perdu. La réponse arrive vite. De nouveau sans qu’il ne s’y attende. L’inconnu grignote les mètres, les centimètres les séparant. L’aîné se laisse faire, comme pris d’un charme l’empêchant tout mouvement. Et les lèvres se posent, sur la commissure de sa bouche. Une invitation, à la fois chaste et coquine. Le premier bouton de sa chemise saute, et Liam s’en sent comme libéré. Reconnaissant. Car l’air est devenu bien lourd tout à coup. Presque irrespirable. L’Adonis se recule, juste un peu. Mais lui, il fonce. Ses mains se glissent à ses joues, et c’est à son tour de dévorer la distance. Pulpeuses qui se collent. Pulpeuses qui se découvrent. Baiser nullement ardent ou vulgaire. Plutôt langoureux et sensuel. Les lippes ne semblent pas pouvoir se quitter, et pourtant, de nouveau, l’air leur manque. Séparation lente, pour profiter jusqu’à la dernière seconde. Et les voilà de nouveau face à face, yeux dans les yeux. « Je crois que tu n’as pas besoin de professeur, pour ça. » qu’il laisse tomber Liam. Que lui arrive-t-il ? Est-il en plein rêve éveillé ? Comment peut-il se retrouver là, tard le soir dans son atelier, à embrasser avec une envie certaine un pur étranger entré pour une raison inconnue ? Peut-être devient-il simplement fou. Sénile. L’âge qui lui monte à la tête, alors que les effluves du parfum du jeune homme ne cessent de l’enivrer.
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(#) Mar 15 Mar - 11:37


Et la voici, cette nouvelle danse ; réclamé à grand cris ; juste ceux de quelques mouvements ; toujours chef d'orchestre ; mais tout se tait à présent. Ne reste que le bruit d'une cavalcade silencieuse ; celle de deux êtres qui se trouvent ; les pognes de Nemo qui viennent à se perdre à la taille de l'autre, comme presque possessive ; ne voulait surtout pas gêner d'avec celles-ci. Baiser donné ; pour une fois qu'il ne demandait pas à voix haute s'il pouvait embrasser ; c'était aussi une jolie invitation, n'est-ce pas ?
Se perd encore, Nemo ; nul songe, quand on l'embrasse ainsi ; d'avec une sensualité dévorante, d'avec toute la beauté d'un être ; comme si on lui donnait tout ; et en même temps rien ; quoique, c'est jamais rien un baiser, pas vrai ? Ca dit des choses, toujours ; même si c'est juste pour hurler un désir, même si c'est juste sous le coup d'une impulsion, même si c'est pour se dire au revoir. Se demande si c'est une des trois options, ici, ou si c'est une autre encore ; se le demande sans le faire ; embrasse et il y a ce voluptueux qui s'invite ; langue qui ne livre aucun mensonge ; qu'une vérité ardente ; que des mots qu'on tait ; qu'un être qui dit encore qu'il a des beaux yeux.

Dialogue qui se termine sous un léger essoufflement ; aussi léger que Nemo ; allégresse du corps et de l'esprit ; quoique plus de l'esprit. Sourit encore, d'avec ses lèvres qui lui picotent, picorées d'un millier de rêves déjà. Peut-être bien en est-ce un encore ; mais c'est toujours Nemo qui s'évapore alors ; ou bien on aime à lui donner ce rôle-là ; tout lui va, tant qu'il existe durant le songe, rien qu'un instant au moins. "Mince." Qu'il dit, d'avec cet air rieur qui est trop souvent le sien ; amusé d'un rien, trop souvent du monde entier. "J'avais pourtant soif de connaissance." Qu'il regarde, Liam, comme il est assoiffé de son être ! C'est qu'il repense derechef au rythme, aux ombre sur ses mains par-dessus les siennes, aux fond de ses yeux, aux cartes qu'il coud, au monde dans lequel l'autre semble que trop enfoncé ; il ne serait plus là autrement, le bellâtre. Plus là ; déjà loin même. Et alors Nemo aurait dû courir ; et s'enfuir ; pas tomber dans l'antre d'un couturier ; d'avec du charme ; qu'appelle à n'avoir que bien peu de volonté ; Nemo n'a jamais prétendu en avoir, alors, ça va.

Nouveau pas ; et il se tourne, pour écraser son dos contre le poitrail de l'autre ; vient à récupérer ses mains, pour les fiche par-dessus les siennes. Observe alors que la chaleur revient immédiatement par-dessus ses doigts ; et Nemo songe à quelque chose ; se rappelle du doigt blessé par sa faute ! Alors finalement, il inverse la situation, vient à caler sa main par-dessus celle de Liam, pour retrouver le pauvre doigt qu'avait souffert de ses mots trop directs ; et c'est à son tour, de venir déposer ses lèvres par-dessus ; il fallait absolument soigner le couturier ! Et même si ce baiser n'a rien de magique, Nemo fera mine d'y croire pour deux. Relève la tête vers Liam, sent sa mâchoire contre ses boucles ; alors il en sourit encore ; et vient à déposer de nouveau ses lèvres, contre un coin ; sait-on jamais qu'il faille aussi le soigner lui ; pourvu qu'il soit toujours plein de magie, Nemo.
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(#) Mar 15 Mar - 12:31

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w/ @Nemo Ono  Diamonds :: Liam 439353760  


Ô qu’il est agréable, ce baiser. Peut-être même trop, pour son cœur de guimauve. Liam n’a jamais été un collectionneur, comme peut l’être son cousin. Enchainer les amants, profiter d’une nuit pour les oublier dès l’aube, non. Très peu pour lui. Le barbu est un romantique, même lorsque les sentiments amoureux ne sont pas encore là. Il aime créer quelque chose, un lien, un feeling avec l’autre. Apprendre à se connaître, laisser leurs âmes s’apprivoiser. La liste des hommes ayant partagés ses draps est courte – selon son point de vue. Car ce n’est pas ce qu’il recherche. La preuve avec la célèbre application de rencontres qu’est Tinder, devenue bien plus un fardeau qu’autre chose. Programmer un échange charnel, brr ; à lui en donner des frissons de malaise. Liam a besoin de magie. Comme là, en ce moment même. Alors que ses lèvres et sa langue découvrent leurs jumelles. Il embrasse cet inconnu d’une façon voluptueuse, tel le mirage qu’il semble être. Chaque seconde est importante ; impression désagréable qu’il peut se réveiller à tout moment. Mais le baiser prend fin, foutu besoin vital de respirer. Les mains du styliste quittent le visage de l’Adonis, qui prend un air espiègle. Et sa phrase provoque un léger rire de la part de l’aîné. Amusé de cette audace attachante. Il ne dit rien Liam. Pas besoin de parler, en fait. Leurs corps le font pour eux. L’inconnu se retourne, et son dos se colle au torse du barbu. Ses mains se font saisir, et voilà un tendre câlin. Moment volé au monde. Aucune forme de résistance n’est émise par le plus âgé, complètement absorbé par ce spectacle que lui offre l’étranger. Son doigt piqué s’en voit même réconforté d’un bisou, ce qui lui décroche de nouvelles rougeurs. Puis la bouche revient contre la sienne, nouvelle requête formulée. Et de nouveau, Liam ne se fait pas prier. Sa main libre retrouve le chemin jusqu’à la joue du bouclé, lui tient ainsi le visage tourner pour pourvoir l’embrasser. Nouvel échange, plus chaud cette fois-ci. Plus passionné, bien qu’encore légèrement sur la réserve. Son cœur s’emballe dans sa poitrine, et son autre bras se ressert autour du corps du cadet, pour le garder davantage contre lui. Ulysse complètement envouté par le chant des sirènes. Prêt à se noyer. Les lippes se séparent, mais viennent découvrir cette peau inconnue. Caresses sur cette joue, cette mâchoire, ce cou. Nez qui se frotte, juste un peu. Geste d’affection. « Qui es-tu ? » ose-t-il finalement demander. Peur de n’avoir droit à aucune réponse, frustration de ne pas pouvoir mettre un prénom sur cet enchanteur. Bras qui se referment autour de l’inconnu, étreinte délicate alors que Liam craint sa fuite. Alors il continue, encore et encore, de goûter à cet épiderme, où il voudrait tant laisser une trace. Sa trace. Le voilà désireux de l’impossible. Mais cette situation entière est invraisemblable. Irréaliste. Rien ne fait sens, et pourtant. Pourtant en lui, tout lui crie que c’est dans l’ordre des choses. Qu’il n’y a là rien de plus naturel, de plus normal de cette rencontre atypique.


Dernière édition par Liam Hartmann le Mar 15 Mar - 14:03, édité 1 fois
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(#) Mar 15 Mar - 12:58

TW : gestes et suggestions sensuels ?

Une étreinte ; c'était donc ça le mot. Ou le ressenti, plutôt ? Nemo s'en sait rien, se contente de donner ; et de prendre aussi, c'est vrai. Se perd dans ce nouvel échange ; et sent comme on l'entoure ; toujours plus de chaleur ; ancré à ce monde ; figure de proue, finalement ? Une pogne qui s'élève, pour venir à s'accrocher au cou de Liam ; goûte à sa peau, celle libéré par ce bouton qu'a sauté. Reste ainsi, même quand le nouveau baiser se termine ; prend une inspiration ; question qui tombe.

Cent réponses lui qui vienne ; une ombre dans vos paysages. "Nemo." Aussi simplement que ça ; parce que les gens s'en fichent en général, les gens veulent un prénom, une identité concrète, quelque chose à quoi se raccrocher aussi ; et la manière dont il le serre lui indique que c'était ça, qu'il voulait ; pas d'une métaphore, pas d'une belle image, pas d'un quoi que ce soit ; un nom, une bouée, un bout de lui. "Et toi ?" Qu'il renvoie ; mais Nemo se contenterait de n'importe quelle réponse, lui ; même le silence. Parce que parfois, les gens parlent au travers de lui ; veulent dire des choses tristes souvent ; alors ils parlent d'avec les yeux ; et ceux de l'autre disent beaucoup de choses, déjà ; mais rien qui ne soit déprimant ; bien au contraire ; un silence heureux, voilà ce que ça aurait pu être.

Et encore, un tour sur lui ; revient se caler torse contre torse ; parce qu'il a une envie ; et qu'il souhaite l'assouvir ; parce qu'elle ne blesse personne ; si ce n'est l'ego peut-être ; plus qu'à espérer qu'il n'en est pas autant, le bellâtre. Les mains qui viennent à se glisser dans les cheveux de l'autre, pour les désordonner ; c'est qu'ils sont trop bien coiffés ; qu'il a envie de voir ce que ça va donner, d'avoir des mèches pleins le front ; qu'il ait l'air moins sage ; qu'il s'en libère, peut-être, de cette retenue que Nemo ne possède pas ; n'a jamais cherché à dompter ses boucles ; elles s'en sortiraient toujours gagnantes, façon.
Il a les cheveux doux ; et l'air un brin plus sauvages. Nemo s'en retrouve que plus en joie ; cela lui va bien aussi. "Tu es vraiment très beau." Qu'il laisse échapper, sans retenue aucune ; juste une autre vérité de plus, alors que ses yeux étaient encore à le scruter ; et qu'ils dénonçaient déjà ça. Alors finalement, il s'en va à son cou, pour y déposer ses lèvres, pour embrasser sa peau ; celle qui sent bon ; qu'est douce ; et sans nulle doute délicieuse à parcourir ; une main qui descend vers le dos ; l'autre qui reste dans les cheveux, veut encore plus les désordonner.
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(#) Mar 15 Mar - 14:29

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w/ @Nemo Ono  Diamonds :: Liam 439353760  


Une part de son esprit désormais embrumé ne cesse de chercher à comprendre ce qui a bien pu pousser le jeune homme à franchir la porte de son atelier. Besoin constant de réponse, sinon Liam vrille. Quotidien si bien ordonné, si bien organisé. Les questionnements restés en suspens, il n’aime pas ça. Erreur dans la matrice. Alors les scenarii se multiplient. Se demande qui peut bien être cet étranger. Il n’est pas trempé, alors il n’est pas venu se réfugier d’une averse. Il est trop tard pour qu’il ne soit qu’un simple client. Il l’embrasse avec bien trop de cœur pour être venu le voler. Alors quoi ? Est-ce vraiment juste la lumière allumée au fond de la boutique qui lui a attiré l’œil ? Est-ce ce sentiment si simple qu’est la curiosité qui l’a placé sur son chemin ? Il lui demandera. Ou pas. En tout cas, pas maintenant. Car l’étreinte se ressert alors qu’il lui demande une identité. Inquiétude d’être face à un fantôme prêt à disparaitre à tout instant. C’est idiot, mais Liam souhaite se rattacher à quelque chose. « Nemo… » qu’il répète, à voix basse. Comme le personnage si froid et distant de Victor Hugo. Plutôt ironique, pour ce garçon qui semble particulièrement tactile et chaleureux. « Liam. Moi c’est Liam. ». Prénoms courts, simples, faciles à retenir. Quatre lettres qui s’ancrent dans leurs esprits. L’Adonis se retourne, lui faisant de nouveau face. Et ses mains se perdre dans la chevelure si soignée du styliste. Ce dernier ferme les yeux, le laissant complètement faire. Enième sourire. Le trouverait-il trop lisse, trop soigné ? Il est vrai qu’au travail, le barbu tient à garder une certaine image. Nouveau compliment, nouvelles rougeurs. Vile enchanteur qui ne cesse de lui emballer le cœur. Il n’a pas l’habitude, Liam. A tout ça. A toutes ces affections. En temps normal, c’est lui, qui en donne. Trop, d’après ses exs. La sincérité de Nemo le touche, lui qui commence à ne plus apprécier autant son reflet dans le miroir. Sa tête se penche, du côté opposé à celui attaqué par la bouche du cadet. Ses mains se posent sur les cuisses de celui-ci, venant les caresser sans perversité. Acte nullement déplacé, simplement doux. Il sent sa peau réagir, s’enflammer. Vague de chaleur qui l’emporte. Liam n’a pas envie que ce moment s’arrête. Si c’est un rêve, alors que jamais il ne s’en réveille. Ses doigts s’aventurent plus loin, remontent le long des cuisses du plus jeune, pour finalement arriver s’arrêter dans le bas de son dos. Et d’une simple pression, il lui fait comprendre. Corps qui glisse pour venir trouver assise sur le styliste. Ses longues heures hebdomadaires de sport lui servent à quelque chose. Il l’accueille ainsi bien volontiers, plus proche. Bien plus proche. Second tabouret désormais délaissé repousser d’un pied. Inconnu qui se recule, leurs iris se retrouvent. « Tu l’es encore plus, Nemo. » qu’il finit par répondre à son dernier compliment. Il l’admire, quelques secondes, peut-être même minutes, avant de revenir l’embrasser. Bouches désormais aimantées, incapables de rester loin l’une de l’autre trop longtemps. Et les mains du styliste deviennent aventureuses. Se frayent un chemin sous les vêtements du naufragé, pour se faufiler à même la peau de son dos. Leurs langues valsent, leurs bassins se cherchent. Leurs âmes sont à l’unisson, dans cet atelier qui n’a jamais connu tel érotisme.


Dernière édition par Liam Hartmann le Mar 15 Mar - 15:40, édité 1 fois
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(#) Mar 15 Mar - 15:15

TW : sensualité.

L I A M

Quatre toutes petites lettres ; qui courent le long de la langue ; le long des joues ; le long des yeux ; se plongent tout en dedans. Sourit d'avec ce nom en tête ; un que seul un Liam pouvait faire naître. C'est joli, Liam, simple à retenir aussi ; Liam, Liam, Liam... Le même qu'il vient à décoiffer ; l'invite dans son monde ; où être si soigné n'a pas de sens ; si ce n'est de perdre du temps ; à quoi bon faire ça, quand on peut plutôt rêver ; plutôt se laisser emporter ; se laisser aller à la vie. Décoiffe et le défait un peu plus de son carcan ; comme s'il était à chasser le table autour du coffre ; de ses pognes qui finalement ont découvert le secret du lieu ; le découvre plus amplement encore, alors qu'on l'invite à se glisser plus encore tout en dedans. Et ça le fait quelque peu frissonner, d'entendre son nom ainsi souligné, d'avec cette voix-là ; vraiment qu'un Liam pour faire naître pareil sourire sur ses lèvres ; les mêmes qu'on reviendra chercher ; ou bien était-ce elle qui n'avait de cesse de l'appeler ; sirène sans chant ; seulement d'avec du rêve à profusion ; qu'observait les bateaux aller et venir ; qui préfère alors les trésors dans la cale plutôt que les marins ; oh que oui.


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