◟baby gotta glow◝

@Eve Leroy@Marcus Perez
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23 janvier 2024

une heure même pas. au maximum à peine le temps d'une clope pour préparer le mental à pas foirer cette nouvelle rencontre. ça fait combien de fois, au juste, qu'on se revoit ? peut-être au dessus de la troisième, j'arrive plus vraiment à capter depuis le dernier verre, ce que ça fait vraiment de se rendre compte que le temps passe à une vitesse folle, sans prendre un seul truc pour faire genre de l'oublier. j'ai la clope pas allumée au bout des lèvres, vieille image d'un artiste paumée, seul dans son studio le temps de se bouffer de ses pensées. elle sait où t'es, comment rentrer, et plus encore, comment persister dans ton crâne. pencher la tête en arrière, me maudire. pas envie de jouer avec elle, pas envie de jouer les abrutis, avec eve. elle se lie à tout le monde. elle se lie à ton entourage. y'a sa bouille partout où je pose un pied, et le sourire contagieux qui me rappelle que les insomnies peuvent jolies si je l'imagine elle. je sais combien de temps faut pour qu'elle arrive. qu'elle soit, à côté de moi. t'étais trop dans ta tête pour capter sa présence. je la laisse seule avec la musique, le son qui déchire les tympans, la tristesse dedans, la sensation de renouveau qui fait mal aux poumons. et mon regard ? il la quitte pas. avant de me pencher, de mettre sur pause, et de lancer : c'pas trop mauvais ? c'est déchirant, je crois que j'ai à peine mal pris la séparation de method. un rire pour détendre l'atmosphère, la clope laissée à côté, pas loin du paquet, avant de remettre le casque qu'à moitié sur ma tête. si t'as envie, tu pourrais écrire dessus. j'suis pas certain que tu puisses avec les autres membres, mais je suis là si t'as besoin d'infos. là pour ce que t'as besoin, n'importe quoi. j'prends la basse, commence à jouer quelques accords, ceux qui me traversent l'esprit. c'est peut-être elle qui m'inspire, tout compte fait.

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23 janvier 2024

le studio est vide, il n'y a qu'eux et eve réalise doucement qu'elle apprécie cette sensation, ce demi-vide, ces tête à tête avec quelqu'un qui ne prend pas de place, pas d'énergie, pas trop d'elle même à chaque interaction. il est léger marcus, il la fait rire marcus, il est toujours la blague aux lèvres marcus, et eve se laisse gagner par cette amitié avec une tendresse certaine. parce que ça fait longtemps qu'elle a été en présence de quelqu'un qui ne demandait pas de vendre un bout de son âme pour passer un bon moment. comme s'il réveillait un bout de son âme d'enfant qu'elle ne montre véritablement pas à tout le monde. et puis il y a la musique. ça la fait hocher la tête, elle écoute tout, les basses sont intéressantes, les accords lui parlent et son âme apprend le morceau par coeur avant qu'elle s'en rende compte. Il y a quelque chose c'est sûr, dans ces mélodies. je comprends pourquoi il a voulu te garder même si le groupe s'est séparé la musique s'échappe encore du casque une seconde avant qu'il coupe tout et lui prenne. elle s'était assise par terre, le parquet était sûrement moins confortable qu'un des canapés mais elle s'en fiche, elle a l'habitude d'être petite, elle aime être proche du sol en vrai j'pourrais dit-elle en se levant avant de le regarder prendre une guitare. un petit sourire courbe les lèvres de la jeune femme qui sort son téléphone pour prendre une photo du musicien avec un petit sourire c'est dingue que t'ai autant l'allure du musicien déprimé par excellence

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23 janvier 2024

sa présence captée, j'oublie, rapidement, les voix qui me cognent dans ma tête. faut croire qu'elles pourraient briser la barrière de l'os si seulement elles le voulaient bien. y'a la sensation de paix, qui me bouffe tout entier, m'enveloppe d'une étreinte trop étrangère pour savoir encore l'apprécier dans sa totalité. j'me jetterais pourtant dans cette amitié les yeux fermés, la sensation d'ivresse pure, la plus naturelle des addictions qui pourrait exister. marcus, t'es juste en train de te brûler la peau. dangereuse tentation qui s'infiltre dans mes veines, dans ce sourire que je lui balance quand elle se plonge dans la musique. les doigts qui tapent, en rythme, sur l'appui de la chaise, puis elle, elle tourne sous le mouvement de mes jambes sur le sol. pression exercée, pour tenter d'oublier que j'me perds dans la contemplation. alors je parle, me ramène à ma propre réalité. elle complimente. et y'a cette chaleur en moi, ce truc dans la poitrine qui s'apparente à une simple douleur supportable. ouais je comprends aussi, j'ai tendance à me dire que j'ai énormément de talent. lâcher un nouveau sourire, à peine ne pas croire mes paroles, clairement pure flatterie à mon égard. pèse sûrement trop lourd, j'en sais trop rien. baisser le regard vers elle, quand la musique s'arrête, quand elle m'arrache un sourire plus fort. elle irait t'arracher le visage, pas vrai ? je m'assois en tailleurs, prends même pas le temps de poser pour son objectif. la basse juste là, trône sur mes cuisses alors que je relève soudainement la tête, surprise se lisant trop bien. j'ai l'air déprimé ? putain tu crois que j'ai une vibe à la cobain ? lever un doigt, attacher mes cheveux, d'un coup las, avant de reprendre la clope entre mes lèvres. genre là, tu m'appelles marcus cobain ? laisser un rire s'échapper, la faire rire, au plus je peux, au plus je lui laisse croire que mes émotions me bouffent pas. alors qu'on est là, marcus. à jouer quelques notes. à jouer pour tenter de m'échapper de moi-même. ça te dit de tenter quelques notes ? poser les doigts sur mon amour d'instrument, là où personne n'a le droit de jeter ne serait-ce que leur dévolu. mais putain pour elle, j'donnerais vraiment n'importe quoi.

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23 janvier 2024

fausse modestie, vrai narcissisme, ça l'amuse, ça l'a fait rire. les gens qui savent rire d'eux même l'amusent c'est indéniable. parce qu'eve le voit, elle le sait. il ne dit pas qu'il est talentueux parce qu'il le croit totalement, et ça la fascine la blonde, cette façon qu'elle a de se dire qu'elle lit si bien en lui. est-il un livre ouvert ou veut elle qu'elle voit tout ? elle doute d'avoir la réponse mais s'en fiche. la facilité c'est mieux que de réflechir à des concepts compliqués. il faut définir énormément mais je suis d'accord un petit rire, un doux sourire, elle se redresse et la photo est prise quand il attrape la guitare. ça l'amuse ce naturel, cette apparence qui a l'air sans effort et en même temps, elle ne peut pas croire qu'il n'y a pas un côté intentionnel à cette façon qu'il a de traverser le monde hum pas forcément que tu as l'air déprimé, mais si tu vivais à l'époque de Baudelaire tu pourrais largement être dans le cercle des poètes romantiques les poètes perdus, qui écrivaient des histoires d'horreur ou des recueils si finement nommé Fleurs du Mal. Elle l'imagine bien et ça l'amuse Eve. Pas qu'elle lui souhaite mais elle se demande, est-ce juste une apparence ou une réalité. un jeu de rôle ou un portrait fidèle. la guitare émet quelques notes et ça l'amuse qu'il parle comme un poète maudit je refuse que tu fasses partie du club des 27. no way. elle s'approche et le regarde jouer, reprenant une petite photo avant de déplacer l'image dans son album de photos d'amis le gang. un terme qui n'a rien à voir avec la réalité de ses relations avec les gens mais elle aime le son. oh.. carrément. dit-elle en rangeant son téléphone amusé par l'idée de retoucher une guitare. elle en jouait beaucoup plus jeune, puis son père était mort et la musique n'était bonne que pour faire le ménage et écouter la radio en voiture. le 1er, elle avait repris une basse depuis ses 18 ans et c'était comme le vélo.. ça ne s'oublie pas. elle prend l'objet avec délicatesse et s'assied cette fois dans le canapé tout près en souriant avant de placer ses doigts et jouer quelques notes de Stairway to Heaven oh... tu sonnes bien toi

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23 janvier 2024

je commence plus trop à savoir si le masque est vrai, s'il est foudu à ma peau, tellement qu'il l'est devenu, s'est agrafé aux os pour plus jamais s'en aller. à balancer les airs trop beaux, pour faire croire que ça roule, que mon foie gueule pas qu'il crève sous les gènes merdiques ou la consommation excessive de mon faux paradis. ma tête raconte trop de choses. j'pourrais me plier sous des excuses, lui confesser mes horreurs. parce que putain eve, t'as conscience qu'il commence à en pincer pour toi ? alors ça me fait souffler du nez, d'être à ce point bouffon. balancer le narcissisme, celui qui me va bien, à flatter mon propre égo. avant d'être magistral ou dramatique, de poser la main sur ma poitrine, la bouche qui balance une onomatopée silencieuse. pardon mademoiselle leroy ? comment osez-vous me dire ça ! ici, dans mon royaume ! quel affront ! en rire, aussitôt, de cette comédie médiocre. écouter la suite, l'allure qu'elle me donne, poète perdu. le film si bien qui me vient à l'esprit, les doigts qui effleurent le musical, les cordes qui pourraient m'arracher les ongles. ah c'est comme ça que tu me vois alors ? j'aime bien, change pas ça. mensonge. change ça, j'veux être tien. putain. ferme la, marcus. c'pas possible, pas moi, ça se remue dans tous les sens, et j'suis presque inconfortable sur ma chaise. mais là. y'a un truc qu'elle fait buguer dans les rouages du cerveau. là, dans la poitrine même, me crève en plein cœur. c'est juste amical, j'suis rien d'autre que ça, et pourtant, ça explose trop fort. la sensation d'un foie qui se resserrer, la boule dans la gorge, un simple sourire presque désolé sur mes lèvres. rien y répondre, au club des 27. lui donner la basse, pour me changer les idées, pour voir sa beauté, avec elle. pour voir que j'sais voir au-delà des chairs, au-delà des matins à me casser. le son sonne bien, elle le dit, et moi je balance : t'es belle, eve. lui sourire, c'est faible, mais ça existe sur mes lèvres. à venir près d'elle, les doigts qui se permettent, de toucher les siens, de les placer mieux sur les cordes, pour lui offrir un son plus agréable. vas-y, lâche toi, j'veux voir de quoi t'es capable. en musique, histoire de rentrer plus fort dans mon crâne. histoire d'me torture plus fort l'âme.

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23 janvier 2024

Ses mimiques la font rire, il n'y a pas de doute la dessus, Eve se sait sous le charme de l'attitude de Marcus quoi qu'elle en dise. Mais en même temps elle a toujours été facile à charmer l'Anglaise. Si son coeur n'avait pas été pris par Lewis toutes ses années, elle est certaine qu'elle aurait été comme Rudy, une abeille qui butine de l'amour à la première fleur qui s'ouvre à elle. La seule chose qui l'avait empêché cette errance romantique était l'amour qu'elle avait pour un seul homme. Et aujourd'hui la seule chose qui l'empêchait peut être de se laisser happer par le même vagabondage affectif était quelle avait le coeur encore bien occupé par un garçon. Le souvenir de Rudy chez elle la veille était encore imprimé dans son esprit, l'empêchant de voir comment le musicien la regardait. Mais rien de nouveau sous le soleil après tout.. la naïve est trop tendre de coeur pour voir la réalité en face. Alors elle rit et discute, loin de se douter de l'effet qu'elle a. La guitare qui finit contre son coeur est belle et sa musique timide mais Eve est prête à se laisser aller, même juste un peu. merci. un sourire rieur qu'elle lui lance avant de se remettre à jouer quelques notes en gardant le visage éclairé par un sourire. Aucune idée que le compliment puisse signifier plus juste ça, donc elle avance dans sa vie la blonde, elle s'amuse de la sensation des mains du musicien sur les siennes et une fois qu'elle reprend un peu confiance elle joue une mélodie perdue en elle depuis un bail. tu connais le film Only Lovers Left Alive, Marcus ? Elle parle la tête baissée sur la guitare, les yeux se ferment doucement en cherchant le bon accord avant de commencer à jouer la mélodie de "Funnel of Love" qu'elle avait appris par cœur avec son père. j'ai appris à jouer juste pour cette chanson...pour une histoire d'amour entre deux êtres diamétralement opposés qui se retrouvent sans cesse depuis des millénaires. Les personnages principaux s'appellent Adam et Ève.. toujours espéré ressembler à elle un peu. un petit rire et elle s'applique. Ça ne sonne pas totalement comme dans le film, c'est pas une mandoline après tout mais ça ne change rien pour elle, la sensation est là... Il doit le sentir aussi, la manière dont le son remplit la pièce, hypnotique et envoûtant. manque de percussion mais voilà t'as l'idée . elle s'arrête soudain et le regarde avec un grand sourire, innocente et tendre. Eve s'était sentie partir en jouant et ce n'est pas le moment de faire du sentimentalisme. Elle n'est pas remise, quoi qu'on dise quoi qu'on pense. Retourner à Londres c'était l'étape un. Elle ne peut pas encore jouer les morceaux de sa jeunesse sans lui... Pas ceux là. tiens je te la rends..

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@Eve Leroy@Marcus Perez
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23 janvier 2024

c'est que de la merde. un coup d'gueule de la tendresse. l'impression de dégueuler de la douceur dont j'ai jamais été foutu de saisir le bon sens. y'a son sourire qui se colle aux neurones, le besoin avide d'en avoir le cœur net foutre la merde pour son sourire, prendre cette attitude d'adolescent qui n'a jamais grandi sur la tronche. affreusement belle à m'en arracher l'cœur, elle me fout des coups dans la poitrine. y'en a des mieux autour d'elle, façon. elle a ce rire que j'vais imprimer, laisser pourrir dans un coin de mon crâne quand j'aurais même eu l'occasion d'un baiser, pas eu l'occasion d'un rien, d'une engueulade quand elle bouffera les paroles de l'immonde con que je suis. elle fait sourire, eve, fait échapper les compliments qui sont jamais trop sincères avec les autres. belle elle l'est, elle creuse une nouvelle addiction, m'empêche de penser à la réalité que je lui cache, à la vérité que j'étouffe, pour mieux être apprécié. alors je m'autorise, de sentir le frisson, le truc romantique quand elle doit rien sentir, elle. vaut mieux que marcus perez. me détacher ? c'est frustrant, alors je m'assois juste à côté, regarde ses doigts sur les cordes. hm ? pas connaître le moins du monde ce film, mais tendre l'oreille. pas comprendre l'envie d'être une autre quand sa version a l'air trop parfaite, assez pour me rendre chèvre rien qu'à l'idée de l'imaginer. alors je souffle un rire, qui me fait hausser les épaules. pourquoi ? tu t'es déjà regardée, miss leroy ? tu veux retrouver ton amour, c'est ça ? pas comprendre. quand sûrement j'suis déjà fou de toi. bouger la tête en rythme avec les notes, oublier, que de toute manière, la chute risque de me faire mal. m'y préparer, déjà panser les plaies. avant de sourire, de reprendre ma belle. soupirer, me relever, avant de tendre la main. montre moi qui t'es, eve. que tu vaux mieux que cette eve à qui tu veux ressembler. charmeur ? oui. mais cette fois, adieu la manipulation quand mes émotions se chargent de me faire le pantin. alors j'allume, spotify, lance : you don't own me. danse avec toi sur ça. oublie les paroles. laisse juste aller au son derrière, ok ? l'inciter, sûrement, à oublier ce qui peut clocher dans sa tête. et moi, j'veux juste avoir l'occasion d'me vanter de l'avoir eue dans mes bras, une seule fois au moins.

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@Eve Leroy@Marcus Perez
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23 janvier 2024

Il n'y a rien dans l'air, pas de sensation de frénésie des moments de surstimulation ou de sur-socialisation, pas de foule, pas de cri, pas de discussions qui se superposent et pas de sensation que le monde est trop grand et nous trop petit et qu'elle perd pied Eve. Totalement seule au milieu de la foule.. Elle suffoque et en même temps a trop d'air d'un coup dans les poumons... Mais pas ici. Pas dans ce studio, en présence de Marcus. Là, elle respire, rit, sourit, discute, se laisse porter, se laisser, pas beaucoup mais juste assez.. le confort d'une présence qui ne prend pas de place. Qui la laisse vivre en musique. Chose qu'elle se permet parfois au bureau pendant qu'elle écrit mais jamais très longtemps, toujours un écouteur enlevé au cas où un rédacteur en chef passe ou le directeur ou quelqu'un a besoin d'elle... dans tous les moments de sa vie, la blonde est en position d'attente de quelqu'un qui l'interpellera, la fera sortir de sa bulle et bien sûr, elle s'épanouit là dedans. Mais parfois elle a besoin d'instants comme avec Marcus. Des moments à juste jouer quelques rifts de guitare qu'elle connaît depuis une décennie et lui donne le sourire. Elle finit sa mélodie, laissant l'histoire de vampires perdus au milieu du monde des hommes et d'un Tanger nocturne, pour rendre la guitare avec un sourire mon amour, mon amour.. je sais pas si je l'ai perdu ou je l'ai jamais eu. c'est une drôle de question. mais non, j'aime Eve pour sa légèreté je crois. et son côté intemp.. qu'est ce que tu fais ? un rire passe ses lèvres et Eve se relève pour lui prendre la main quand il la propose. Et la musique.. rien à voir avec ce qu'elle jouait à l'instant mais ça l'amuse, ça la fait sourire et elle se laisse aller à bouger doucement la tête en rythme. Lesley Gore.. elle l'écoutait tellement gamine. C'est une mélodie quelque peu nostalgique et l'anglaise se laisse aller à danser dans les bras de son ami amusé par l'idée pour danser .. je ne sais pas si j'aurai choisi cette chanson.. tu portes du parfum ? la proximité l'intrigue mais Eve, qui a l'habitude des bras des garçons qui errent dans sa vie, ne met pas de sens particulier derrière cette étreinte. Elle sait comment il est Marcus, il veut qu'elle se laisse aller, le coup de la patinoire était un bon exemple de ça. Alors elle s'offre un peu le droit d'être légère en dansant doucement, les yeux mi-clos concentrés sur la musique la mélodie est cool.. je te l'accorde

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23 janvier 2024

sans artifices, sans surplus. sans manières, sauf les miennes. mes mensonges, mais ses vérités. ces vérités façonnées pour avoir un sourire, mendiant d'un peu de sa beauté quand putain elle paraît trip divine les yeux à peine fermés. mon amour, mon amour, chante le moi, eve, fait le tomber dans mon oreille. le son trop beau, le surnom à en faire gerber les plus pessimistes du romantisme. me l'adresse pas, cette beauté, me l'adresse pas, pourtant j'la veux. qu'elle me coûte l'âme ou ma raison, j'en suis friand. c'est à faire péter les câbles, les nerfs qui tiennent plus quand j'suis loin de me reconnaître. à force de gerber le mensonge, j'ai fini par le devenir. sensation de vertige, mais c'est en elle que j'veux tomber, à éloigner les pensées déplacées, les horreurs d'un esprit malsain qui tourne en boucle avec les autres. mais j'veux goûter à la paix qu'elle représente à mes yeux. oublier que tout peut être mauvais, oublier que tout peut être bancal, quand elle ouvre la bouche. mais j'arrive plus bien à écouter. mon amour, mon amour, laisse moi te faire danser. aux doigts qui se lient, elle m'accorde cet instant, et j'en profite, apprécie l'effluve trop douce, celle à s'imprimer sur mes vêtements, à plus vouloir faire la lessive, jusqu'à ce que ça me crève le cœur, de plus avoir son odeur, de pas avoir son amour. juste un mai, le bâtard qu'elle évite de justesse. sourire légèrement. juste mon déodorant qui sent plutôt bon. me permettre de fermer les yeux, la main qui glisse, là où c'est permis. le creux de son dos, chaste geste, rien de plus, que son corps que je retiens en place, pour qu'il se mêle au rythme du mien. y'a un truc, dans cette musique, qui m'a juste donné envie de danser avec toi. putain pas seulement, c'est juste un mensonge. puis vient une autre, coldplay joue, sparks. et j'en jure, la playlist se joue comme une confidence à elle. alors je me détache, prends la guitare, joue les notes en rythme, avant de commencer à chanter, le corps que j'balancer sur ma chaise. et j'ose, connaître les cordes avec exactitude depuis ces top nombreuses années. alors y'a mon regard, qui fixe le sien. j'te chante mon amour, mais par pitié, l'écoute jamais. à pas vouloir foutre en l'air la seule personne avec qui j'veux être depuis bien des années.

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@Eve Leroy@Marcus Perez
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23 janvier 2024

L'ivresse est interne, elle se ressent jusqu'aux os, avec la douceur d'une soirée où l'on boit juste assez pour voir la voie lactée mais pas assez pour ne pas savoir rentrer chez soi. Douce hilarité et sentiment de flotter. Se laisser porter, ne pas se demander de quoi demain sera fait. S'attacher à ce qu'on connaît, laisser venir ce qu'on a pas encore expérimenter. Eve est un électron libre, Marcus un atome qui essaie de la capter et elle se laisse aller à une fausse dynamique en duo, le rire dans la poitrine et le coeur plein d'une jolie amusée et réelle. Il lui parle d'un déodarant agréable à sentir et elle se laisse aller à penser qu'il veut cacher le secret du parfum qui l'enivre un peu malgré elle. Un sourire tendre, amusé puis rieur alors qu'elle danse, se déhanche puis se détache et décide de lui faire plaisir okay okay je sais me lâcher. merci de m'avoir fait danser elle fait un pas de côté et quand il joue, elle ferme les yeux, la blonde s'agite en rythme et apprend la musique et la rythmique pour savoir comment bouger. elle se sait sous un regard, observé, épiée ou peut être totalement ignorée, mais son âme choisir de ne pas se laisser déconcentrer. Ne voulait-il pas qu'elle vive avec un peu de liberté ? se laisse prendre par cette fausse ébriété que la fête, la joie vient glisser sous votre peau. Ecouter la basse et s'amuser avant de se mettre à chantonner. Parce qu'enfin n'est pas le summum de la liberté que de laisser son corps et sa voix lui échapper. Petit combo artistique qu'elle ne se permet jamais. La blonde sourit et rit avant de s'arrêter net, un peu rieuse, un peu essoufflée Marcus qu'est-ce que tu me fais faire ? que des bêtises hein ! c'est dit sans méchanceté, c'est que sa tête se demande où elle trouve encore cette douceur, cette frivolité, ce besoin d'être une enfant même une fois les années passées, grande adulte retourne à la puberté, quand on se rebelle, on fait des erreurs et l'univers est un grand champ de possibilités. Sourire et legereté, son combo bien apprécié. Promets moi qu'on se fera pas chopé !