TW : mention de vandalisme et d’agression

Une journée qui prend fin de manière prématurée, suite à la réception d’un message de Stevie plus tôt dans la journée. Cette amie qui est l’une des rares que je peux qualifier comme telle. L’une des rares personnes que je n’ai pas éloigner durant mon changement de vie et qui pourtant, me rappelle mes années avec Craig. Une personne d’une rare bonté qui à connu la Madison pleine de vie, pour me découvrir aujourd’hui plus froide. Un message qu’elle m’à envoyé suite au drame qu’elle à vécu. Ce vandalisme qu’à subit sa boutique, mais surtout cette agression qui l'a profondément marqué. Je fini par fermer la porte du bon bureau, enroulant mon écharpe autour de moi avant de braver le froid de l’hiver. Une silhouette que je reconnaitrais entre mille se dessine finalement devant moi et laisse un sourire apparaître sur mon visage. “Voila la plus belle sorcière de la ville.” Un surnom affectueux que je lui lance, comme d’ordinaire, mais qui ne semble nullement la faire revenir à la réalité alors que mes sourcils se froncent légèrement. “La terre appelle la lune vous me recevez ?” Une question un peu plus humoristique que je prononce, me plaçant devant Stevie et claquant des doigts devant ses yeux. “Hey… Tu as dit quelque chose ?” Je la vois revenir à la réalité, mais une réalité qui ne semble pas être aussi joyeuse que je l’aurais espéré. “Désolée, je ne dors pas beaucoup depuis que la boutique a été vandalisée.” Ma main se pose sur son bras, un sourire compatissant aux lèvres. “Ce n’est rien ne t’en fais pas, je comprends.” Mon pouce esquisse un mouvement rassurant, comme pour la réconforter même si je me doute qu'elle ne doit pas sentir grand-chose au vu de la grosseur de sa veste, mais le cœur y est. “Je ne me fais pas d’illusion, ils ne retrouveront pas ceux qui ont fait ça. Puis qu’est-ce qu’ils peuvent y faire ? Le mal est fait.” Je me place pile devant elle, intensifiant notre contact visuel, remplie d’une détermination nouvelle “On est à leur recherche Stevie et il est hors de question que ces ordures s’en tirent aussi facilement … je sais que le mal est déjà fait, mais ils doivent être punis, justice doit être rendue.” C’est la Capitaine en moi qui parle, mais aussi et surtout l'amie. Voir l'une de mes plus précieuses amies en détresse me tords ce cœur que beaucoup ne voient pas, dont beaucoup ne connaissent même pas l'existence. “J’ai un service à te demander… Je sais que c’est beaucoup, mais je ne sais pas vers qui me tourner pour m’aider.” Je me place à ses côtés, glissant ma main contre son dos, y exerçant une légère pression pour démarrer une petite marche qui, je pense, nous fera le plus grand bien. “Tu sais très bien que je ferais absolument tout ce qui est en mon pouvoir pour t’aider Stevie, mais avant je te propose que nous allions nous réchauffer autour d’un café, ça te va ?” Une marche qui démarre lentement, m'éloignant un peu plus de ce commissariat dans lequel je passe bien trop de temps et me rapprochant d’un endroit plus convivial, peut être même plus discret pour parler de ce qu'elle veut. Un endroit où les gens seront bien trop occupés à bavarder pour écouter deux vieilles amies parler de je ne sais quoi. Finalement, je me retourne une fois de plus vers l'expression soucieuse de mon amie, consciente que je suis un peu trop impactée émotionnellement pour cette enquête que j'ai confiée à d'autres, même si mon désir de l'aider reste totalement présent. “Alors dis moi, qu'elle est ce fameux service que tu veux me demander ?” Une question que je pose, tandis que je vois l'enseigne du café se rapprocher et qu’un frisson de froid, mais également d'inquiétude, me traverse discrètement.