what love can do, love dares to attempt w/ Charlie #2

feat @Tobias Matthews

Une audition qui me stress plus que de raison alors qu’il ne s’agit la que d’une pièce organiser par la ville. Un comble pour une actrice de ma trempe qui s’est vu jouer dans une saga mondialement connue, mais les circonstances sont désormais bien différentes. Bien des épreuves sont venues sur ma route et cette pièce est l’occasion pour moi de renouer avec la comédie, avec ce jeu d’acteurs que j’aime temps, mais aussi avec ce public aussi néfaste qu’aimant. Une occasion de voir si je suis toujours celle que j'étais sur scène et de me prouver que je vais pouvoir reprendre ce métier que je chéri tant. Perdu dans mes pensées de remise en question, je marche de manière machinale, sac de sushi en main, me dirigeant vers l’appartement de Tobias qui à gentiment accepté de m’aider dans cette tentative de prise en main théâtrale. Un sourire niais étire mes lippes lorsque mes pensées vogue vers lui, alors que mon palpitant s’emballe probablement un peu trop. En apparence Tobias et moi sommes de bon amis, un confident que j'apprécie particulièrement et qui m’a aidé dans ma remontée vers la lumière, sauf que cela fait plusieurs semaines qu’il y à plus, enfin … de mon côté. J’ai mis du temps à le voir mais je lui voue une tendresse bien plus profonde que je ne le dis, j’ai conscience d’aimer un peu trop passer du temps en sa compagnie, du vide qu’il laisse quand il s’en va ou de cette manie que j’ai de vouloir me blottir dans ses bras sans pour autant m’en donner l’autorisation. Des sentiments changeants qui ne cessent de grandir je le sais, mais que j’enterre dans ce qui me sert de cœur. A quoi bon lui révéler ce que je ressens ? Après tout, je suis bien placé pour savoir qu’il est toujours meurtri de sa rupture avec la meilleure amie d’Emil, mais surtout j’ai cette peur de perdre ce que nous avons. De me retrouver face à un mur qui ne ressent pas la même chose et de permettre ce lien si précieux que nous avons tissé au fil des mois.

Regard vers le sol, je monte les quelques marches qui me séparent de l’entrée de l’immeuble de l’homme qui hante mes pensées, sans apercevoir la tornade blonde qui passe la porte et fonce droit sur moi, me percutant l’épaule au passage. “Aoutch …” Une exclamation suivit d’un regard qui se pose sur la colocataire de Tobias, ma cousine, qui semble bien trop pressée par je ne sais quoi. “Oh salut Charlie, désolée je ne t’ai pas vu j’espère que je ne t’ai pas fait mal … J’aurai adoré bavarder avec toi mais je suis plutôt pressée, on m’attends, passez une bonne soirée tous les deux …” À peine ses lèvres posées sur ma joue, je la vois partir en direction de sa voiture, sa voix se dissipant dans l’air alors que je n’ai même pas encore eu le temps de placer un mot.  “Salut Debbie, au revoir Debbie …” Une parole que je prononce, sourire au lèvre et la main relevée en un léger salut. Un retour à la réalité plus que brutale, alors que je me glisse dans l’immeuble cherchant à retrouver un Tobias qui doit donc être seul ce soir. Passez une bonne soirée tout les deux La voix de ma cousine résonne dans ma tête alors que je me retrouve devant la porte du brun, rougissante à l’idée d’être en tête à tête avec lui. “Sérieux Charlie arrête tes enfantillages, tu vas voir un ami ok ? Comme tu le fais souvent et vous allez juste répéter une pièce c’est tout … Maintenant respire et toque à cette porte.” Je me fige soudainement pensant au monologue que je viens de faire tout en me disant que je suis sans doute en train de perdre la raison. Une expiration plus tard, ma main cogne contre le bois de sa porte alors que que j'entend une voix masculine se manifester au loin.

La porte s’ouvre et mon regard se pose sur un Tobias fort séduisant qui emballe mon palpitant. “Salut Tobias !” Ma voix est timide alors que je ne peux que remarquer l’effort vestimentaire qu’il à fait, une chemise, loin de ses habitudes, mais qui lui sied à ravir alors que je détourne vite mon regard vers l’intérieur de son antre.  « Hey Charlie ! Tu as fait vite ! Entre, tu as dû croiser Debbie, elle est partie un peu avant que tu arrives. » Un rire s’échappe de ma bouche alors que je repense à ma collision avec ma cousine. “Oui à l’instant, elle semblait bien pressée d’ailleurs … Une vraie tornade !” Des mots que je prononce tout en rentrant dans cette demeure qui est la leur, repérant au loin Snow, le chat de Deborah faisant une sieste près de la fenêtre. “En tout cas je n’ai pas oublié le repas !” Je me retourne pour faire face à mon hôte alors que je lève le sac papier contenant notre dîner de ce soir. Un contact visuel qui me laisse le temps de poser mes yeux sur lui, le détaillant probablement un peu trop intensément alors qu’une anomalie dans sa tenue me saute soudainement aux yeux.Sourire qui se transforme en léger rire, je dépose le repas sur la table et me dirige vers le geek sans réfléchir. “Les chemises te vont très bien je dois dire, tu devrais en porter plus souvent mais …” Un suspens que je laisse alors que je me retrouve proche de lui, un peu trop proche tandis qu’une petite voix dans ma tête me suggère de partir en courant dans la direction opposée. “Tu permets ?” une question d’apparence anodine, alors que mes doigts se dirigent vers son torse, vers les deux boutons mal assemblés pour les défaire en douceur alors que mes yeux n’ose se lever. Chemise enfin correctement boutonnée, je peine à déglutir tandis que mes mains restent probablement deux secondes de trop sur son torse et que ma tête se relève regardant son visage en souriant avant de prendre une profonde inspiration qui me ramène à la réalité et me pousse à mettre une distance sécuritaire entre nous. Finissant par lui tourner le dos, je sors hâtivement l’ouvrage de Shakespear de mon sac, trouvant là, une diversion parfaite. “Merci encore … de me proposer ton aide pour l’audition, tu verras Roméo et Juliette est un classique …” Je commence à ouvrir les pages, cherchant les différents marque pages placé dans le livre, mais me refusant tout contact visuel avec Tobias, encore bien trop fébrile de mon acte. “Je me suis dis qu’on pouvait peut-être répéter la scène du bal ? Elle est rarement jouée pour les auditions …” Mon cerveau se repasse soudainement la scène en tête, scène qui aboutit au premier baiser de Roméo et Juliette alors que mes yeux s’écarquillent soudain à la perspective de ce baiser. “Non !!” Un mot prononcé un peu trop fort alors que je tente de reprendre une attitude plus …normale. “Non, pas celle du bal … pardon les auditions me stressent plus que je ne le pense … Si on misait sur une valeur sûre ? Peut-être la scène du balcon ?” Oui la scène du balcon, elle est bien la scène du balcon … Cette scène est totalement iconique, certes elle est peut être un peu trop romantique, mais au moins il n’est nullement question d’un baiser entre les tourtereaux … même si je dois admettre que cette perspective ne me laisse absolument pas indifférente.

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feat @Tobias Matthews

Je sens mon coeur s'emballer, comme un stress qui me gagne, mais que je ne comprends pas. Moi, l'actrice renommée, je me retrouve à paniquer devant Tobias, ce brun qui me fait chavirer et devant qui je n'arrive pas à garder mon esprit clair. Une volonté de taire mes sentiments alors que ces derniers ne semble avoir qu'une envie, s'exprimer pleinement me trahissant dans mes gestes et ma voix. Choix de la scène finalement effectué, je vois le geek perplexe à mes mots. « Du balcon ? Quel balcon ? »  Un sourire amusé apparaît sur mon visage alors que mes iris plongent dans les siens et qu'un battement se rate dans ma poitrine. "Juliette se trouve sur un balcon dans cette scène… d'où ce nom, mais je crois que là on va se contenter d'être face à face."  Ma voix se veut douce pour lui expliquer la scène sans me montrer désobligeante ou trop pompeuse. Je m'aperçois seulement maintenant que je suis en train de l'emmener dans un tout autre monde et je dois dire que cela rend son aide encore bien plus précieuse et bien plus mignonne. " Ah ben oui, j’suis con, le balcon … "Je me dirige vers mon sac prenant cet ouvrage corné dans les mains alors que des post it en dépasse de toute part pour me signaler certains passages et y apposer des notes quant à mon jeu. « J’ai pas d’exemplaire de la pièce, je peux t’emprunter le tiens ? Sinon ça va être difficile de te donner la réplique … C’est comme ça qu’on dit ? » Sourire fière, je m'approche de Tobias, avant de m'arrêter aussitôt. "C'est bien ça ! Alors attends …" Mes mains ouvrent le livre, cherchant le début de la scène, langue coincée entre mes lippes par la concentration. "Ah voilà !" Je m'approche ainsi de lui, me mettant à ses côtés et lui pointant une ligne du bout de mon ongle, ne prête pas attention au tissu de sa chemise qui frôle mon bras avec douceur. "Tiens, on peut démarrer de ce dialogue si tu veux." Mes yeux se lèvent vers lui au moment où je lui tends l'ouvrage, mes doigts frôlant les sien au passage alors que mes jours s'empourprent d'une manière instantanée, mais aussi de manière imperceptible grâce à ce blush que je porte déjà. Je me recule ainsi de deux pas, me raclant la gorge, essayant tant bien que mal de retrouver ce calme qui m'abandonne à chacun de ses regards. « Alors, elle parle de quoi cette pièce ? » Surprise, un soupire d'exaltation sort de mes lèvres alors qu'un sourire attendrie pose sur mon visage qui ne quitte pas celui de mon partenaire du soir. "De l'histoire d'amour la plus romantiquement tragique de tous les temps… Deux êtres que tout oppose faisant partie de deux familles rivales et qui tombent éperdument amoureux l'un de l'autre en un regard … Une histoire aussi magnifique que destructrice qui montre jusqu'où l'homme peut aller par amour et par haine …"  Une histoire incontournable qui fait rêver autant qu'elle fait souffrir. Une histoire qui révèle la romantique qui se cache en moi et qui délecte l'actrice que je suis avec ce large panel d'émotions à jouer. Mon sourire reste figé sur mon visage alors que je réalise m'être un peu trop emballé dans mon résumé. "Désolée …" Petit air gêné, alors que je décide de reprendre contenance en me redressant, un air déterminé sur le visage. "Bon fin prêt à jouer les Roméo et à lancer ta carrière de comédien ?" Commissure grandement étirée, je reprends mon sérieux en un instant, me mettant dans le personnage. Mon coeur tambourine anormalement dans la cage thoracique, un stress de jouer devant Tobias pour la première fois, un stress d'être jugé par un homme qui à toujours apprécié mon talent, mais surtout un stress présent de le voir incarné le Roméo de ma Juliette, pour une scène qui comporte l'une des plus célèbres déclaration d'amour de l'histoire du théâtre.

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feat @Tobias Matthews

Une reprise théatrâle qui me met en émois, qui me transcende et réveille ma passion de jouer. Ce bonheur que je ressens à incarner, à faire vivre et qui me fait oublier tous les malheurs d’un quotidien parfois trop dur. Au premier mot de Tobias, je sens un sourire étirer mes lèvres, un sourire attendrie de voir une personne oser jouer ou tout du moins donner la réplique pour la première fois. Un geste qui me touche, mais que je mets de côté tout comme cette attirance que j’enfouis non seulement pour ne pas craquer, mais aussi pour ce rôle que je saisis.

N’ayant pas de balcon à disposition, je m’éloigne du brun jouant sur les moments ou je suis face à lui, l’apercevant et d’autre ou je suis de dos, lors des introspections de Juliette. Une âme amoureuse qui me gagne, sentant ce palpitant s’emballer, mélange de jeux, mais aussi de réalité décuplée dès que mon regard se pose sur Tobias. Une âme à fleur de peau alors que je me place face au brun pour le fameux monologue de Juliette, un monologue chargé de sentiments auquel je n’ai absolument pas pensé au moment de choisir ce passage. “Sur mon visage. Je porte, tu le vois, le masque des ténèbres, sinon l'idée que tu m'as entendue, ce soir, empourprerait mes joues de jeune fille...” Un dialogue que je lance en le fixant dans les yeux, me laissant embraser pour les sentiments de Juliette envers son Roméo, ce coup de foudre vécu au bal qui bouleversera leur vie à jamais. Une voix douce, mielleuse, chantante et vibrante, voila ce que j’essaie de faire percevoir alors que je sens mon palpitant s'accélérer un peu plus, alors que j'exerce un pas vers Tobias. “... Que je voudrais être convenable, que je voudrais, ce que j'ai dit, le détruire! Mais adieu, mes bonnes manières, m'aimes‑tu ? je sais bien que tu diras oui, et je te croirai sur parole …” Des mots prononcés qui prennent une autre saveur, une autre ampleur alors que je sens ma gorge se serrer, et mes propres sentiments se mélanger à ceux de la belle que j'interprète. “... Mais si tu jures, tu peux te parjurer. Des parjures d'amants On dit que Jupiter se moque... Ô Roméo, si tu m'aimes, proclame‑le d'un cœur bien sincère, et si tu m'as trouvée trop aisément séduite, je me ferai dure et coquette, je dirai non, mais pour que tu me courtises, car autrement j''en serais incapable... Beau Montaigu…” Ma raison n’est plus, je sens comme un tiroir s’ouvrir alors que je n’ai cessé de me rapprocher du brun, que nos regard ne se sont pas quitté un seul instant et que je sens ma voix se transformer peu à peu, devenant la voix de Charlie Becker et non pas celle de Juliette Capulet.

Je me retrouve proche, bien trop proche de cet homme qui à fait irruption dans ma vie de manière totalement imprévisible et qui à pourtant su s’y faire une place. Encore un pas vers lui sans que j’en ai réellement conscience, alors que c’est mon corps entier qui prend le relais oubliant ce jeu, laissant juste un cœur s’exprimer par la seule manière dont il est capable de le faire. “... Je suis bien trop éprise, et c'est pourquoi tu peux trouver ma conduite légère, mais, crois‑moi, âme noble, je serai plus fidèle que d'autres qui, plus rusées, savent paraître froides. Je l'aurais tenté, je l'avoue, si tu n'avais surpris, à mon insu, mon aveu passionné d'amour….” Un moment de flottement où j'en oublie mon texte, seulement happée par le bleu de ses iris, par ce cœur qui tambourine contre mon torse. Dans un état second, je laisse glisser ma main contre sa joue avec douceur, caressant sa peau alors que je me hisse sur la pointe des pieds, un regard furtif sur ses lèvres qui me font tant envie depuis des jours alors que les miennes viennent les effleurer puis s'y écraser. Je sens comme une explosion dans ma cage thoracique, alors que mon palpitant se met à battre comme s’il prenait vie pour la première fois. Un instant hors du temps que je romps pourtant par ce retour à la réalité brutale de mon geste. Par ces sentiments que je m'étais promis de garder pour moi et qui, dans un instant de faiblesse, ont totalement ressurgi malgré moi. Je m’éloigne quelque peu du brun, bouche entre ouverte totalement béat devant cet acte que j’ai osé faire, ne sachant plus que dire ou que faire. “Je … Pardon je … Je ne sais pas ce qu’il m’a pris, je n’aurai pas dû … Excuse moi.” Derniers mots que je prononce à regret esquissant un nouveau geste d'éloignement, alors que je n’ai qu’une seule envie, celle de recommencer, sentant le manque m'envahir d'une manière anormalement puissante. Malheureusement la peur refait surface. Peur que cela change quoi que ce soit avec lui, peur de me faire rejeter par lui pour une douleur que je n’ai nullement envie de connaître, que je ne suis absolument pas prête à connaitre.

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feat @Tobias Matthews

Avoir donné ce baiser à Tobias ne fut pas de mes meilleurs idées bien au contraire. Moi qui voulait garder mes sentiments pour moi et les enfouir loin dans mes tripes voilà qui est totalement raté alors que je m'éloigne en m'excusant, dernière chose qui me reste à faire, même si je sens la gêne s'installer peu à peu en moi. Ma main gauche passant sur mon front comme pour me cacher alors que la droite trouve refuge autour de moi. « Je … Non, mais c’est moi, j’ai mal suivit le texte, j’ai … Je vois pas où c’est marqué que Juliette embrasse Ro … Meo » Son innocence est touchante je dirais même plus, elle est totalement craquante alors que mes yeux ne peuvent s'empêcher de retrouver son visage pour un battement de coeur qui s'accentue, tandis que je le vois chercher en vain sur mon ouvrage une scène qui n'apparaît pas. Une invention de ma part, un geste dicté par mon cœur qui ne trouve pas inspiration dans cette scène pourtant mythique.  « Oh … » Je vois à son visage et à sa main qui tombe qu'il à enfin compris alors que je le fuis. Je fuis son regard pourtant si envoûtant ayant bien trop peur de ce qui va sortir de ses lèvres pourtant si douce. Mes dents ne résistent pas à jouer avec l'intérieur de ma joue, la meurtrissant pour tenter de faire taire un palpitant au bord de l'arrêt cardiaque.  « Juste pour que je sache, avant d’avoir l’air complètement stupide, non pas que j’ai l’habitude, mais tu m’as embrassé, parce que tu as été emporté par cette pièce ou … » Nous y voilà, la confrontation que je voulait éviter. Le moment qui risque fortement de faire basculer notre si belle relation amicale en un quelque chose d'affreusement gênant et étrange, tout ça car je n'ai pas réussi à retenir mes ardeurs. Que je n'ai pas réussi à contenir ses sentiments grandissant totalement décuplé par une scène qui parle d'amour, me mettant à nu bien malgré moi alors que je tente d'ouvrir la bouche pour articuler deux mots. "Je … enfin …" Bon sang Charlie, ressaisit toi ! Mais je n'en ai même pas le temps alors que sa voix résonne de nouveau dans la pièce. « Tu avais vraiment envie de m’embrasser ? Non, parce que si c’est ça … Alors t’as pas vraiment besoin de t’excuser et en même temps, je montre encore une fois à quel point je suis incroyablement stupide, j’arrête pas d’imaginer ce moment où dans un multiverse, j’ai la chance de pouvoir t’embrasser et au lieu d’en profiter et d’apprécier quand ça arrive, tout ce que j’arrive à faire, c’est perdre pied, je suis tellement ridicule. » Mon cœur rate un battement alors que mon esprit ne loupe pas une miette des paroles de Tobias, mais n'arrive pourtant pas à les assimiler comme le montre ses sourcils qui se froncent sur mon visage. "… Quoi ?" Un mot qui s'échappe de mes lèvres, sentant mon palpitant s'enflammer sous le poids de ses mots, mais ayant peur de me fourvoyer. De comprendre des choses que je veux comprendre, mais qui ne sont nullement proches de la réalité. Mes iris retrouvent son visage, cherchant à décrypter chacune de ses réactions comme un indice, alors que toute cette situation est en train de prendre une tournure que je n'avais nullement prévu. "Je n'ai pas rêvée, tu viens vraiment de me dire que tu imaginais ce moment … souvent ?" Je n'arrive pas à contenir ce sourire qui naît sur mon visage, tout comme ce feu d'artifice plein d'espoir qui m'embrase. "Dans ce cas je dois t'avouer que je suis aussi stupide que toi, car ça fait des jours, voir même des semaines que je me retiens … de peur que tu me repousse, de peur que tu ne vois qu'une simple amie en moi…" Un aveux que je lui fait dans le blanc des yeux, alors que mes pas s'avancent lentement, comblant la distance entre nous, me retrouvant de nouveau qu'à quelques centimètres de lui, un palpitant menaçant de prendre la fuite alors que mes yeux restent plongé dans les siens. "Mais maintenant que j'ai cette information, je ne vois pas pourquoi je me retiendrai plus longtemps…" Un murmure, un chuchotement audible seulement par lui alors que mon regard glisse sur ses lèvres, avant de venir y déposer ma bouche une fois de plus créant un tremblement de terre dans tout mon corps, sous la douceur de ce baiser que je peux enfin lui donner laissant pleinement parler mon attirance pour lui, sans l'ombre d'une retenue.

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