fear in the belly ft alma.

❀-with @Alma Becker ❞  | tw: mort, suicide, harcélement, grossesse, avortement.
 Fatigue fixée à ta carcasse, les cernes sous tes yeux indiquent ce niveau d’envie de retrouver ton lit. Quelques contenues de tourner à New-York pour une rencontre de e-sport amicale. Invitée à y participer, pas totalement dans le mood, tourmenté par le silence inquiétant de cette amie.  Kyrielle de question qui ne cesse de te laisser inquiète, cherchant par quelques messages à savoir si elle allait bien durant cette semaine d’absence. Le taxi te ramenant jusqu’à ton appart, tu cherchais tel un détective la moindre petite réponse que tu aurais pu louper ces derniers jours à rechercher Alma. Disparue sans le moindre mot. Peut être que c’était normal, mais toi qui avait dû affronter la perte d’une amie par son propre choix, de se jeter dans la mort à tout jamais, pour les maux que les internautes lui avaient causés. Tu ne pouvais pas imaginer que Alma, petite protégée depuis quelques temps subissent la même chose, elle était l’une de celle qui te suivait depuis bien longtemps, quelques messages te disant de continuer, que tu étais géniale et compagnie, une multitude de message qui changeait ton courage d’affronter les rancœurs de certains idiots du net. Tu spéculais énormément, sans même savoir si elle vivait de l’harcèlement, mais depuis ce jour où la voix de la mère de ta meilleure amie t’avait annoncé sa mort, tu surveillais fortement tes proches, voulant être sûr de ne plus jamais revivre cette douleur immense qui t’avait envahi ce jour-là. Les plaies de cette perte encore à vif sur ton myocarde, chaque pensée à cette amie et les larmes revenaient. Ta voix usée pour contrer l’harcèlement, ne supportant plus ce schéma typique sur internet, comme si les personnes connues devaient supporter ça, car vous le vouliez en vous exposant. Être des punching-balls pour des personnes ne sachant pas que les mots et les actes pouvaient pousser à la mort, une mort parfois trop précoce.  Tes iris flirtant avec les photos de ton ami, cherchant un petit indice sur sa cachette, tu avais déjà vérifié avant de partir si elle était chez elle, mais ce n’était pas le cas. Quelques photos du même endroit, prés de l’université te donna un peu d’espoir de la trouver. L’adresse où le taxi devait t’emmener venait de changer pour ce petit café étudiant, que tu avais autrefois côtoyé durant tes études, maintenant loin de toi.
Arrivée au café, tu sortis récupérant ta valise, autant dire que pour une semaine cette dernière était presque aussi grosse que toi.  Galérant à traversée pour rejoindre l’entrée du café où tu pénétras aussitôt, balayant d’un coup d’œil curieux et inquiet espérant voir la jolie blonde. Mais rien. Déçue et épuisée. Repartir directement ou te poser. La flemme avait déjà décidé de t’installer à une table installant automatiquement ton ordinateur, pour essayer de trouver Alma d’une autre manière. Les iris qui quittent la salle du café un instant pour regarder ton écran pour y mettre ton mot de passe, avant de relever la tête et de voir celle qui te causer tant de soucis. Alma.   «   Alma !   » Ton crie t’accompagne quand tu te lèves surprise de la voir, les iris s’imposant sur elle.  T’approchant d’elle.   «   Je t’ai cherché partout, tu sais ?   » Demandais-tu, même si dans le fond tu sais qu’elle le sait, qu’elle a du lire tes messages ? Enfin, maintenant tu voulais juste savoir ce que voulait dire ce silence radio, peu importe la raison.   «   Tu étais où ?   »  rajoutas-tu sans même lui laisser le droit de parole.

❀-with @dao adkins ❞  | tw: mort, suicide, harcélement, grossesse, avortement.
 besoin de sortir; alors te voilà en train de traîner en ville, plutôt que de suivre tes cours à l'université. tout est différent, ces derniers jours. tu n'as pas eu le courage d'aller en cours aujourd'hui. — alma ! tu sursautes presque en entendant ton nom, venant de nul part. tu fronces un peu les sourcils, tournant la tête vers dao. oh. petit café dans lequel tu viens d'entrer, sans penser que tu y croiserais la jeune femme. tu t'en veux un peu, soudainement. parce que t'as pas été très sympa, ces derniers jours. t'as un peu disparu, messages lus et pourtant pas de réponses de ta part. mais t'avais besoin de te concentrer sur toi-même. besoin de trouver une solution, de réfléchir. tu te mords l'intérieur de la joue un bref instant, petite moue sur les lèvres. tu observes la jeune femme s'approcher de toi. — je t'ai cherché partout, tu sais ? tu penches un peu la tête sur le côté, tu hoches simplement la tête face à dao. ouais, tu le sais. tu as lu ses messages. — je... tu te grattes la joue du bout des doigts. tu ne sais pas quoi penser en réalité. tu n'as pas franchement le temps de parler. — tu étais où ? tu secoues la tête de gauche à droite. tu ne sais pas quoi penser de tout ça, tu ne sais pas quoi penser. tu t'en veux. et elle devrait t'en vouloir, elle aussi, au fond. tu glisses une main dans tes cheveux et tu glisses tes doigts contre ton visage, puis dans ta nuque. tu ne sais pas quoi penser de tout ça. — j'suis désolée ... tu souffles avec une petite moue sur les lèvres. tu soupires un peu, tu enfonces tes doigts dans tes poches, ne sachant même pas quoi lui dire. — j'comprendrais que ... tu m'en veuilles. tu murmures simplement. — laisse moi tout t'expliquer ? tu hausses un peu les épaules. t'es juste une gamine, tu agis comme tel, en réalité, depuis quelques semaines déjà. un soupir t'échappe de tes lèvres. — je voulais pas ... disparaître comme ça. c'est juste ... y'a eu des trucs un peu compliqué ces derniers temps. tu geins un peu, ne sachant même pas quoi dire. tu secoues la tête de gauche à droite. tu ne sais pas quoi ajouter, pas quoi lui dire de plus en réalité. tu glisses une main dans ta nuque, quelques secondes. dao, tu la considères comme une amie. mais tu comprendrais qu'elle ne veuille plus avoir à faire à une gamine comme toi. — je t'offres un café ? tu demandes avec une petite moue sur les lèvres.

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 Te noyer dans tes angoisses nourrit par l’absence de cette jolie blonde. Effectivement, le passé avait laissé des plaies sur les tissus de ton myocarde. La mort de ton ami fût trop brutale, le sourire pourtant fixé à ses lèvres, chaque seconde, minutes et toi, tu n’avais rien vu. Banalisé les agissements nocifs de ces inconnus à travers leur écrans. Tu étais plus forte pour prendre la critique, mais surtout les moqueries que laissaient les hâter sous certaines vidéos. Parfois ça leur passe et parfois ils s’acharnent. Ce qui était arrivé à ta belle française évanouie dans l’oubli, pourtant toi, tu penses à elle, combattant de ton mieux et aidant comme tu le pouvais pour combattre le harcèlement que subissait les innocents sur internet, n’oubliant pas celui qui était présent dans les cours de récréations, dans la rue. Alors, tu t’inquiétais souvent pour tes amies à présent, pas une multitude de tête. Alors, Alma et son absence travaillais sur ta conscience, sur le poids que pouvait porter ton organe central. Ne cessant de t’interroger sur ce qui se passait pour elle. Pas de réponse. Aucune nouvelle. Aucun moyen de la pourchasser aisément pour la trouver. Et là, comme un miracle, tes iris sur elle. Surprise et rassurée ? Pas sûre. Tu la questionne, examinant de tes pupilles son état, essayant d’en juger par toi-même. Comme si les réponses allaient se caler sur son front immédiatement. Tu l’examines tellement, chacun de ses gestes, laisse paraître une certaine gênance. Des questions qui ne cessent de dévorer ton esprit, mais tu lui laisses le temps de placer quelques réponses avant de lui sauter plus dessus. Quelques parcelles de réponse et d’interrogation de ta part. Toi muette, chose si rare. « T’en vouloir ? » Petit à petit tu laisses ton sourire se dessiner sur ton visage. « Non, juste inquiète. » Car c’était le cas. Lui en vouloir ça viendra sans doute en connaissant la raison, maintenant qu’elle était là en chair et os, tu pouvais déjà souffler un peu. « Un lait aux fraises pour moi ! » Que tu lui lances, alors que tu t’installes à nouveau à ta table, tu la laisses se joindre à toi en l’y invitant de ta main. « Tu sais je veux pas réellement les raisons … juste savoir que tout va bien … je … » Tu perds les mots, te remémorant cet horrible appel, celui que tu avais promis de jamais recevoir, même si que pouvais-tu faire contre le choix d’une autre personne, déterminé ? « Prend ton temps … » Tu soupires. « J’ai juste eu peur que tu ais eus des soucis, tu sais …enfin peut être que cela me regarde pas… » Pinçant tes lèvres, alors que tu interpellés aimablement la serveuse

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 tu es perdue en ce moment, besoin de couper pendant quelques jours les ponts avec la vraie vie. mais ce n'est pas la bonne solution, de te cacher, de fuir tes relations et les problèmes. un soupir s'échappe de tes lèvres, tu secoues la tête de gauche à droite. la voix de dao raisonne et tu sursautes presque. tu as ignoré la plupart de ses messages, ces derniers jours. ce n'est pas vraiment ce que tu fais de mieux, en terme d'amitié. — t'en vouloir ? tu hoches tout doucement la tête face à la jeune femme. elle aurait le droit de le faire : face à ton absence et ton silence. — non, juste inquiète. et il y a une boule qui se forme au creux de ta poitrine. tu ne veux pas inquiéter tes amis. tu ne veux pas faire de peine à tes proches par ton comportement. — désolée. tu t'excuses une nouvelle fois, la voix légèrement tremblantes. explications qui n'en sont pas, qui s'échappent de tes lèvres.
tu lui proposes finalement de boire quelque chose ; prendre le temps de lui expliquer la situation.

— un lait aux fraises pour moi ! tu hoches doucement la tête, commande pour ta part un simple chocolat chaud., avant de rejoindre la jeune femme à la table ou elle était installée. petit soupir qui s'échappe de tes lèvres, et la pression de la situation sur tes épaules. — tu sais je veux pas réellement les raisons... juste savoir que tout va bien... je ... tu hoches doucement les mots en l'observant, et tu t'assois face à dao. — je vais bien. tu murmures doucement. tu n'en es pas certaine, au fond. mais ce serait trop compliqué à expliquer comme ça, de but en blanc sans autre justification. tu viens frotter ta nuque tout doucement. — prend ton temps ... j'ai juste eu peur que tu ais eus des soucis, tu sais ... enfin peut-être que cela ne me regarde pas... tu te mords l'intérieur de la joue un bref instant, tu ne sais même pas quoi ajouter de plus, quoi souffler pour trouver une justification à ton comportement. un souffle t'échappe. — c'est de ma faute. tu souffles doucement. tu secoues la tête quelques secondes. — j'ai eu besoin de ... souffler un peu. de toute ma vie, de manière générale. tu expliques face à ton amie. besoin de réfléchir, de prendre le temps de le faire réellement. et pourtant l'impression que plus tu y réfléchis, plus la situation devient compliquée à gérer.
les mots qui ne veulent toujours pas s'échapper de tes lèvres. et si elle t'imaginais simplement comme une enfant ? pas capable de faire face à la situation ?

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 Dans l’instant ce sont tes iris qui vérifié l’état physique de ton amie, elle avait l’air épuisé, mais étais-tu en train d’extrapoler pour avoir des raisons de t’inquiéter ? Peut-être. Tu ne sais pas trop comment expliquer ce que tu pouvais ressentir de revoir la charmante blonde. Un sentiment de soulagement, peut être le même que tes parents pouvaient ressentir quand tu arrivais en retard chez toi, sans même prendre la peine de les prévenir, alors qu’eux se jouaient une multitude de scénario très glauque sur ce qui avait pu t’arriver ?
Tu expliques que tu étais loin de lui en vouloir, peut-être qu’après coup, de la rancœur et de la tristesse viendront. Mais pour le moment c’était de l’inquiétude mélangé à une pointe peur. La peur de ne pas avoir été présente. Tu n’es pas une professionnelle des amitiés, plutôt solitaire comme fille, mais quand tu te fais un ou une amie, tu aimes être là, surtout depuis que la mort avait emporté ta meilleure amie sans même crier garde. Ou alors, tu étais trop aveugle et confiance en la vie pour te méfier.
Installé à la table, laissant ses désolées s’évaporer sans le moindre mot, sauf un sourire. Car, elle n’avait pas à s’excuser, peut être que la solitude était une chose dont elle avait besoin ? Même si pendant se temps-là, d’autre se morfondait dans la peur qu’il y arrive quelque chose.
« Alors, tout va bien ! » Que tu lâches doucement à sa réponse, alors qu’elle venait à peine de s’installer après avoir commander les boissons. La vue flouée par l’émotion, de savoir que ça allait, mais te laissais-tu bercer si facilement ? tu n’étais pas, sûre, qu’elle allait bien, mais tu serais là, pour écouter si besoin. T’espérais juste qu’à cet instant elle ne s’envole pas hors de ta vue, hors de ton réseau.
Les bras se croisant sur la table, tes iris essayant de ne pas trop la fixer, même si l’envie de continuer à scruter le moindre de ses traits pour déterminer le vrai du faux, si elle allait bien était très tentant. Mais tu résisteras, en noyant ton regard peut être un peu trop longtemps dans ton lait aux fraises que venait de déposer la serveuse. Prenant une gorgée de ce dernier pour essayer de ne pas poser des questions ou bien de l’examiner à nouveau.
Puis, te voilà attentive, écoutant chaque mot qu’alma voulait bien te donner. Un visage sans émotion, attendant de savoir comment tu allais réagir. Un léger sourire s’imposant après les quelques mots de la blonde. « Ce n’est pas ta faute … » Tes iris glissant dans les siennes avec tendresse. « est-ce que tu as réussis à souffler, et d’oublier ce qui te chagrinait avant ? » Pinçant tes lippes entres elles, tu ne détournais pas le regard. « Saches, je suis là, peut être que c’est pas très important pour toi, mais je veux que tu le saches, que si tu as besoin, je suis là ! » Ces mots qui te frappent, qui te laisse un coup amer en bouche, le cœur qui se foudroie, la peur de commettre les mêmes erreurs, mais tu n’étais plus cette petite ado, qui ne voyait pas que la vie parfois n’était pas vécut et affronté de la même façon par tous. « tu m’as manqué en tout cas … sans tes commentaires la vie était moins sympathique ! » changer de conversation, pour lui permettre peut être d’échapper à ses autres questions dont elle n’était peut être pas prête à affronter, de suite.