Feat @Nathanael Weaver

Sortant de cette douche fumante, je passe ma main sur le miroir qui me fait face pour pouvoir enlever toute cette buée qui empêche de me voir. Un grand sourire est présent sur mon visage et je ne peux que constater la présence d'étincelles dans mes yeux. Mon teint est lumineux et rosie par la chaleur environnante de cette salle de bain, mais surtout, par l’homme présent dans la pièce à côté. Nathanael. L’homme de tous les mystères. L’homme qui sait provoquer un trouble en moi au point que j’en perde mon assurance, que j'en devienne une adolescente fébrile. Adolescente qui délaisse tous ces autres mâles qui se retrouvent sans saveurs à mes yeux, chose bien peu coutumière pour une séductrice comme moi. Cela fait bien longtemps que je n’ai plus ressenti ce genre de chose et pourtant, je n’ai pas passé énormément de temps avec lui et je ne saurai même pas décrypter cette connexion entre nous, cette chose qu’il y à réellement. A moins que cette chose ne soit biaisé par son visage, par ses souvenirs qui me reviennent, par ce passé qui me rattrape.

Sous vêtements enfilés, je suis occupée à me sécher les cheveux à l’aide d’une serviette, quand une odeur étrange parvient à mes narines et me sort de ma torpeur. “Qu’est ce qu…” Je troque ma serviette contre la chemise blanche que j’ai empruntée à Nael lors de notre première sortie bateau. Une sortie magique dont le souvenir m'est précieux. J’enfile ce vêtement et, tout en le boutonnant, je sors ma tête hors de cette salle de bain, pour constater qu'une légère fumée provenant du salon rend la visibilité plus difficile. Interloquée et sourcils froncés, je pénètre le salon à la hâte et me retrouve face à un tableau pour le moins cocasse. Porte ouverte sur une pluie déferlante et bûches de bois éparpillées au sol, je vois Nathanael, extincteur en mains, en train d’éteindre ce qui semble être un début de repas flambé. Je m’appuie contre le mur, face au beau lieutenant, alors qu’un sourire taquin se dépose sur mes lèvres, trahissant mon amusement pour une situation qui aurait pu être bien plus grave. "Je vois que les interventions vous manquent déjà Lieutenant Weaver … " Un rire que je ne peux contrôler sort de mes lèvres alors que je me décolle du mur peu à peu, me rapprochant de lui pour constater les dégâts. “Même pas 24 heures et te voilà déjà un extincteur dans les mains ... chassez le naturel et il revient au galop.” Enfin à sa hauteur, je récupère un torchon, soulève le couvercle et me penche au-dessus de ce plat mystère qui devait être notre dîner. “Rappel moi de ne plus jamais te laisser derrière les fourneaux sans surveillance.” Un léger rire se fait entendre avant que mes lèvres ne se déposent sur les siennes de manière fugace. Comme à chaque fois ce contact m’électrise et provoque une multitude de frissons. A moins qu’il ne s’agisse là de la porte grande ouverte et de ce courant d’air froid qui pénètre jusqu’à ma chair. En même temps, une simple chemise comme vêtement, cela est un peu juste pour ne pas ressentir la fraîcheur environnante. Tour sur moi même, je me dirige gracieusement vers la porte pour enfin la fermer. Je m’accroupie, récupère ces bûches éparpillées et me dirige de nouveau vers le séduisant Lieutenant. “Puisque tu semble aussi doué pour mettre le feu que pour l’éteindre, je te propose de réchauffer l’atmosphère en allumant la cheminée, pendant que j’essaie de nous concocter un bon dîner, ça te va ?” Une proposition que je lui fais en glissant les bûches dans ses bras à présent vide, ne lui laissant pas réellement le choix sur le programme qui suit alors que je lui glisse un clin d’œil en embrassant de nouveau ses lèvres avec gourmandise, tel un amuse bouche contre lequel je ne peux absolument pas résister.

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Un rire s'échappe de ses lèvres et provoque l'arrivée de papillon dans mon ventre alors que je le suis des yeux pendant qu'il dépose cet extincteur, objets qui lui est si familier. « C’est presque mot pour mot, ce qu’on m’a dit lors de mon année de stagiaire, tu penses que je devrais commencer à me faire du souci pour Charles ? » C'est à mon tour de laisser un rire traverser la barrière de mes lèvres alors que mon regard se veut à la fois malicieux, mais aussi faussement affligé. "Pauvre enfant, je crois que je ne vais pas avoir d'autre choix que de venir jouer les cuisinières plus souvent …" Une proposition que je lui fais sous le ton de la rigolade, mais avec un fond de vérité et d'envie car  si je dois me montrer parfaitement honnête, cette perspective est moins de me déplaire. Depuis notre rencontre, je n'arrive pas à le chasser de mes pensées, une garde baissée bien trop rapidement pour une attache que je sens se créer dans mon coeur, mais que j'essaie d'éloigner, ne sachant pas réellement ce qui cause cet attachement. Ne sachant pas s'il s'agit de mes sentiments pour Dan qui ressurgissent du passé ou s'il s'agit simplement de sentiments naissant pour Nathanaël, cet homme qui me rend si fébrile.

Un baiser échangé alors que je lui dépose les bûches dans les bras. Un baiser prolongé par ses lèvres qui appuient sur les miennes, alors que nous finissons par nous éloigner et que je ne peux m'empêcher de passer légèrement ma langue sur mes lèvres.  « C’est une plutôt bonne manière de réchauffer l’atmosphère je trouve. » Mon sourire répond au sien alors qu'une étincelle nouvelle se fige dans mon regard. "Le feu de cheminée ou ..  ça ?" Une question que j'accompagne d'un second baiser, plus furtif, plus taquin avant de m'éloigner, sourire plein de défi alors que je le regarde s'approcher de la cheminée et se mettre en route pour faire ce feu censé réchauffer l'atmosphère.

Derrière les fourneaux, je souris à sa remarque concernant le cuisinier pyromane alors que je récupère cette casserole totalement noircie par les flammes pour la faire tremper, en espérant réussir à la nettoyer. « La chemise, s’est pour me rappeler qu’elle est en ta possession ou … » Mes oreilles sont soudainement attirées par le doux son de la voix de Naël. Une phrase qui fait étirer mes lèvres. Alors que je coupe l'eau chaude du robinet. « Ou pour me montrer qu’elle te va beaucoup mieux qu’à moi ? » Un rire cristallin sort de ma bouche alors que je me tourne vers lui, m'appuyant sur ce plan de travail de manière nonchalante, fixant les iris azur du beau lieutenant. "Un peu des deux je dirais…" Une réponse que je mets en suspens volontairement, une expression faussement innocente sur le visage. "Et puis, ça te permet de t'habituer au fait que je compte continuer à te piquer des vêtements …" Ma lèvre se coince légèrement entre mes dents dû à ma taquinerie rempli de vérité. Je me retourne finalement vers le plan de travail pour récupérer une nouvelle casserole en hauteur avant de me diriger vers le frigo pour voir ce que je vais pouvoir concocter à la dernière minute. La lueur de taquinerie présente dans mes yeux ne désemplit pas, alors que mon visage se tourne une fois de plus vers l'homme qui hante mes pensées depuis de nombreuses semaines. Je me redresse alors et dépose mes trouvailles sur le plan de travail, avant de me rapprocher à pas de louve de la cheminée, d'une démarche des plus sensuelle dont je sais qu'il n'en perd pas une miette. "Ceci dit, je suis ravie d'apprendre que la vue semble te plaire …" Une phrase ayant pour but de le chercher un petit peu, n'en témoigne ce grand sourire que j'arborre, sourire qui s'agrandit dès que mes yeux entrent en contact avec son doux visage. Proche de cet homme toujours accroupi, je sens la chaleur des flammes sur mes jambes alors que mes doigts entre en contact avec ses épaules que j'effleure.  Toujours dos a moi, je lui laisse la place de se relever, mes mains longeant sont dis a mesure que il se lève avant de les glisser tout autour de sa taille, venant ainsi l'enlacer et me blottir au creux de son cou que j'embrasse instinctivement au rythme d'un coeur qui ne peut m'empêcher de s'emballer un peu plus à chacun de mes mouvements.

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TW : nudité

Près de la cheminée, je me retrouve à côté de l’homme qui à su s'immiscer dans ma vie à toute vitesse. Une rencontre imprévue pour une sorte de relation imprévue. Regardant les flammes, je sens sa main venir flirter avec ma jambe pour un contact qui m'électrise instantanément. Il finit par se redresser en douceur, laissant courir sa main le long de mon mollet, puis de ma cuisse avant de finalement venir me faire face. Mes deux mains finissent par glisser de son torse à son dos alors que ma tête se dirige vers son cou ou mes lèvres y prennent place.  « Je pourrais difficilement ne pas aimer … » Mes commissures s’étirent alors que mes lèvres restent tout contre sa peau. Je sens une douce chaleur mélangée à un frisson de désir parcourir mon échine lorsque ses doigts effleurent ma cuisse, remontant millimètre par millimètre sa chemise que je porte en unique vêtement. « Ou te résister … » Ma tête se relève pour que mes iris puissent se plonger dans son regard azur alors que je sens mon coeur battre d’une manière de plus en plus appuyer, comme s’il voulait s’extirper de ma cage thoracique, submergé par un trop plein d’émotion. "Alors ne résiste pas..." Une phrase que je prononce en un murmure suave, à peine audible trahissant le désir qui me consume, alors que mon souffle vient terminer sa course sur ses lèvres que je dévore du regard

J’ai l’impression d’être une adolescente sous ses doigts, fébrile, presque timide et en même temps une hâte et une ardeur nouvelle s'emparent de mon être. Contrairement à la femme volage que je me plait à décrire, notre relation à démarré tout autrement. Par une patience et une lenteur peu habituelle pour moi. Une patience qui est en train de décupler tout ce que je peux ressentir et qui me pousse subitement à poser mes lèvres sur les siennes dans un baiser des plus torrides. Mes bras prennent alors place autour du cou du Lieutenant alors que mes talons se lèvent, me laissant sur la pointe des pieds et appuyant encore plus sur ce baiser qui m'enflamme, tandis que je sens sa main remonter sur ma hanche, ne laissant qu'un brasier ardent derrière le passage de ses doigts. Nos langues se lient et se délient, dans une danse endiablée et mon cœur est sur le point d'exploser devant tant d'envie, de désir et de hâte. Un léger gémissement sort de mes lèvres alors que ma main droite se met à flirter avec le buste de Naël, glissant sur chacun de ses muscles saillants jusqu'à arriver à la base de son t-shirt ou elle s'y glisse, sentant la chaleur de cette peau que je désire. Nos bouches finissent par se détacher alors que je retire lentement son t-shirt, le laissant ainsi torse nu, pour une raison tout autre qu'une sortie en bateau. "Je crois qu'on à assez attendue Lieutenant." un murmure rauque que je ponctuent de mes mains qui se dirigent vers les premiers boutons de ma chemise, défaisant lentement le premier bouton, puis le second, laissant clairement entrevoir ma poitrine. "En tout cas je n'ai plus envie de résister à cette tentation …" Quatrième, cinquième boutons "Je n'ai plus envie de te résister ..." Et finalement dernier bouton qui cèdes sous mes doigts, alors que mes yeux sont toujours plongés dans ceux de cet homme qui me rends folle.  Les pans de ma chemise s'écartent un peu plus, me dévoilant semi nu, tout en cachant encore certaine partie de mon corps, comme pour préserver une sorte de suspens, de pudeur. Je fais finalement glisser ce vêtement le long de mes épaules, jusqu'à ce qu'il atterrisse au sol dans un bruit sourd de froissement. Uniquement vêtu d'une dernière culotte, je m'approche de lui, prenant soin d'éviter ses lèvres et commence à embrasser son cou, à descendre sur son torse, alors que mes mains s'empressent déjà de faire céder les dernières barrière de ce pantalon bien trop encombrant pour ce qui nous attends.

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