Feat @Nathanael Weaver

Je ne peux nier que l'ouverture du cabaret me met dans tout mes états. Une opportunité d'achat que je ne pouvais pas rater au vu de ma profession depuis toujours, au vu du plaisir que je prends à envoûter les gens et à leur apporter cette dose de magie manquante à leur quotidien, au vu de cette fascination que j'ai pour le milieu de la nuit. Les décorateurs sont sur place et je veille minutieusement à ce que tout soit tel que je l'imagine depuis de nombreuses semaines. Je veille à ce que le moindre détail soit respecté, pour donner à cette atmosphère un aspect a la fois intimiste et grandiloquent. Face à la scène, je veille à ce que la pose des rideaux se fasse sans encombre,  a ce que chaque plie soit parfait et bien évidemment à ce que le mécanisme de fermeture et ouverture se déclenche sans encombre. Un programme chargé qui ne me permet pas de percevoir cette silhouette masculine qui se dirige droit vers moi. « Bonjour. Lieutenant Weaver, je suis là pour l’insp … » Je me retourne, mes cheveux volant près de mon visage avant de pouvoir voir l'inconnu s'adressant à moi, avant de pouvoir discerner son visage et sentir se trouble m'envahir, sentir mes yeux s'ecarquiller et mon palpitant se serrer. Lui. Sa prise de parole se stoppe en me voyant et ma voix décide une nouvelle fois de m'abandonner. « J’y crois pas, hum … Naya, c’est ça ? » Un sourire se pose sur ses lèvres et mon coeur rate un battement inexplicable. Mes lèvres s'étirent en un sourire timide, un sourire troublé par la présence de cet homme, de ce fantôme qui semble pourtant bien réel. "En chair et en os." Léger trait d'humour de prendre une inspiration profonde, mais néanmoins discrète pour calmer ses émotions qui se déchaîne dans ma poitrine. « Tu te souviens de moi ? L’oncle de Seth … Et j’ai comme l’impression que tu n’as pas oublié … » Malgré moi, mon sourire s'aggrandit, moi qui ai toujours tant de facilité à cacher mes émotions, il faut croire que mon trouble se perçoit plus qu'il ne devrait. En même temps notre première rencontre fut plus qu'atypique. Venu voir mon ami, je suis tombée face à cet homme et le choc n'a eu pour effet que de me faire tomber dans les pommes et de me faire croire que j'étais devenu folle. Depuis, je ne me suis plus approcher de chez Seth, craignant ma prochaine réaction à la vue de son oncle. "Comment pourrais-je oublier l'homme qui m'a sauvé d'une chute certaine ?" Et surtout, qui ressemble comme deux gouttes d'eau à mon défunt mari à l'exception de ses beaux yeux azur qui contraste avec la noirceur de ceux de Dan.

Ma main se tends vers la sienne, pour une poignée de main à la fois ferme et douce, pour un contact qui m'electrise totalement, un contact fort agréable alors que mes iris fixent les siennes avec plus d'intensité qu'il ne le faudrait. "Que me vaut l'honneur de ta visite, Lieutenant ?" Je tente de reprendre le contrôle de mes émotions, sentant mon coeur battre bien trop vite, bien trop fort. Ma voix en revanche à retrouver un calme olympien et mon sourire reste encré sur mes lèvres, dans une expression accueillante. La Naya maîtresse d'elle même revient peu à peu, même si la fébrilité reste encore palpable et menace de ressurgir à chaque instant. « Le département est à court d’effectif à cause des vacances d’été, du coup ils m’ont envoyé pour la commission de sécurité, c’est avec toi ou avec quelqu’un d’autre ? » Évidemment . je crois que la vie a un sacré sens de l'humour pour oser me mettre dans cette situation plus que délicate. "Alors c'est avec toi que je vais passer les prochaines minutes ? Je ne vais pas m'en plaindre..." Un léger rire s'echappe de mes lèvres, la Naya séductrice n'est jamais loin, même si cette fois, tout semble bien différent. "Naya Hudson, propriétaire de ce petit bijou en devenir." J'effectue une légère révérence, avant de sentir mon sourire devenir quelque peu malicieux alors que mes yeux brillent d'un nouvelle éclat à la mention de mon nouveau bébé."Alors Lieutenant, par quoi on commence ?" Peu coutumière de ce genre de visite, je m'en remet aux mains de cet homme que je connais déjà et qui me trouble bien trop pour une seconde rencontre, une seconde rencontre qui, je l'espère, se passera bien mieux que la première.

Feat @Nathanael Weaver

Mon trouble est bien moins perceptible que lors de notre première rencontre, en même temps il faut avouer que j’avais probablement dû lui faire une sacrée première impression, même s'il ne semble pas m’en tenir rigueur. Emotion un peu plus contrôlé, je suis comme happée par ce visage que je ne connais que trop bien, sans pour autant le connaître. Je détail chaque trait, une lueur particulière dans les yeux, cherchant à reprendre pleinement le contrôle de moi-même le plus rapidement possible et évidemment, la séduction reste mon meilleur allié dans cette démarche. L’apaisement me gagne quelque peu lorsque nous parlons de ce nouveau bijou qui est miens dorénavant. De ce bébé que je veux faire ressurgir de ses cendres pour apporter un peu de gaieté et de magie dans cette ville bien trop morne.  « Bravo, ça à l’air magnifique … » Mon regard se pose de nouveau sur le visage de Nathanaël, alors que ce dernier détail encore le cabaret et semble sincère sur son compliment. Ma stupeur se lit nettement dans mes yeux. “Merci …” Dan n’a jamais accepté ce milieu, il à tout fait pour que je le fuis le jugeant malsain pour moi et pour notre couple et j’ai fini par l’écouter, par interrompre ma carrière pourtant si prestigieuse et par couper les ponts avec mes amis. Bien évidemment cela m’a permis de me tirer du monde de la drogue et de l’alcool … du moins pendant un temps, car chasser le naturel, il revient au galop. Alors voir cette bouche si similaire à la sienne me dire un compliment sur ce lieu de la nuit et de la décadence comme il aimait l’appeler, me déroute au plus au point. Finalement, la ressemblance n’est peut être que physique après tout et cela accentue d’autant plus mon trouble.

Je fini par revenir à la réalité de notre rendez-vous, demandant au beau Lieutenant par où nous devons commencer. « On va commencer par vérifier les registres de sécurité et les rapports de contrôle des installations techniques, puis on verra la suite après. Tu as déjà tout préparé ou je te laisse aller les chercher ? » Je lui lance un regard à la fois inquisiteur et taquin, un regard qui lui dit qu’il ne devrait pas trop me sous-estimer. "Tout est déjà prêt Lieutenant, mais tout est dans mon bureau, alors si tu veux bien me suivre.” Léger sourire aux lèvres, je fixe toujours le beau brun, une légère lueur de défis dans le regard. « C’est toi l’hôtesse des lieux, je te suis attentivement. » Je me retourne alors, guidant l’inspecteur du jour vers mon bureau, ne pouvant cacher un sourire sur mes lèvres, car je sens son regard sur moi et je suis suffisamment coutumière des hommes pour savoir que son regard ne finira pas chaste bien longtemps.

Inspection enfin terminée, nous avons passé bon nombre de minutes à faire le tour du cabaret pour vérifier si les normes de sécurité étaient respectées ou non. C’est le regard confiant que je me tourne vers l'homme qui m'accompagne alors que nous nous dirigeons près du bar. "Alors Lieutenant, tout est en règle ?" Une question que je pose alors que mon assurance est revenue peu à peu, alors que je sais que tout est parfaitement en règle, chose qui se trahit dans mon regard et dans mon sourire malicieux. Sourire satisfait devant son approbation, j'entends ma voix qui l'élève sans aucune réflexion de ma part. "Tu es attendu quelque part, ou je peux t'offrir un verre avant de partir ?” Une phrase que j'ai sortie bien trop rapidement, alors que je sens mes joues …. Rougir ? Mon dieu, mais que m'arrive t’il à la fin ? J’ai déjà invité bon nombre d'hommes à boire un verre et jamais, au grand jamais, mes joues n’ont pris une teinte cramoisie. Cherchant à masquer cette gêne soudaine, je retrouve mon air de séductrice et reprends la parole aussitôt.  "Promis, je ne cherche pas à te soudoyer Lieutenant !" Mes iris ont du mal à lâcher les siennes, alors qu'un sourire apparaît sur mon visage, avec l'espoir un peu trop grand qu'il accepte ma proposition afin de passer un peu plus de temps avec lui, car en réalité, après le choc passé, cela me fait du bien de revoir ce visage, de revoir ses traits que j'aimais tant, même si à présent ils appartiennent à un homme qui n'est pas le miens, mais qui m’intrigue tout autant.

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« Tout est en règle » Évidemment que tout est en règle, je n’en ai pas douté une seule seconde, mais je ne peux m'empêcher de lancer un sourire et un clin d’œil à ce Lieutenant bien trop séduisant et bien trop perturbant. Avant même que je n’ai le temps de réaliser mes propos, je lance cette invitation à l’homme en face de moi, une invitation qui fait rater un battement à mon cœur, pour un regard que j'ai bien du mal à soutenir. Je tente alors une pointe d’humour devant son rire, cherchant à me détendre, mais surtout à cacher une déception qui poindrait le bout de son nez face à un possible refus. « Si ce n’est pas pour me soudoyer alors, va pour un verre. » Mon sourire s’élargit soudain, alors que je sens mon cœur se faire plus léger, comme une adolescente à qui on à accepté un rencard, sauf qu’ici ce n’est pas un rencard. Je tente tant bien que mal de masquer toute ses émotions en jouant les fausses vexées, main sur le cœur. “Je ne me permettrais jamais de faire une telle chose voyons !” Mon rire se fait entendre alors que mes traits se détendent et que je passe de l’autre côté du comptoir. « En revanche, je ne vais pas prendre d’alcool, j’ai encore un dossier à remplir et à déposer au département des pompiers. » Mes yeux se lèvent de nouveau sur lui, alors que je pose les verres à cocktails face à moi. Mon sourire se veut taquin et mon regard plus malicieux encore. “Quel dommage, ce n’est donc pas ce soir que je vais dévergonder le beau Lieutenant Weaver. ” Encore une fois, je sens une chaleur envahir mes joues. Mon naturel séducteur ne peut s'empêcher de revenir à la charge avec cet homme, mais à chaque fois mon corps réagit d’une manière incontrôlable, d’une manière plus timide, plus réservé, comme si quelque chose était différent avec lui, comme si tout ceci était plus sérieux et cette perspective m’effraie autant qu’elle m’attire.

Je finis la préparation de mes cocktails, tous les deux vierges de tout alcool, une première pour moi qui aime tant pimenter mes boissons. Fière, je tends son verre à Nael avec un petit clin d'œil et un sourire bien présent. “Un sex on the Beach sans alcool pour vous Lieutenant. ” Un rire sort de mes lèvres, une fois encore l’allusion est bien présente et me fait sourire, alors que pour une fois je ne cherche pas à le séduire.Il s’agit là simplement d’un des cocktails que je réussis le mieux. Je lève mon verre en direction du Lieutenant, pour trinquer comme il se doit "À une deuxième rencontre tout aussi surprenante. ” Nos verres tintent avant que mon palais ne puisse goûter à cette boisson sucrée. « Ça fait longtemps que tu es dans le monde du cabaret ? » Verre posé devant moi, un sourire nostalgique se dessine sur mon visage, en même temps qu’une pointe de crainte, car la dernière fois qu’un visage similaire m’avait posé la question, cela s'était soldé par l’arrêt total de ma carrière. “Je suis tombé dans le burlesque à mes 17 ans, je sais que ce n’est pas un métier recommandable pour une jeune fille, mais la grâce, la sensualité, se sentir désiré, sans parler des costumes et de la mise en scène … tout m’a fait tomber sous le charme de cet art. ” Je risque un regard dans les yeux azur du beau Nael, un regard qui cherche à sonder sa réaction, ses pensées. “Ce n’est que tout récemment que j’ai laissé la scène de côté, pour monter mon propre cabaret, mais je me connais, je sais que je finirais par remonter sur scène un soir, voir même plusieurs, c'est quelque chose qui fait partie de moi. ” Mes yeux sont comme happés par les siens, ma frayeur se mue en quelque chose d’autre, quelque chose que je ne peux définir. Je fini par reprendre une gorgée de cocktail, avant de décider de changer subitement de sujet, de peur que la personne que je suis fasse peur à l’homme que j’ai en face de moi, ou pire encore, qu'il me trouve bien trop volage ou libertine dans mes pratiques. “Et toi ? qu’est ce qui t’a donné envie de sauver des vies ? et de faire des contrôles dans les cabarets de jeunes femmes innocentes ?” Une dernière phrase que je ponctue d’un rire, cherchant une nouvelle fois à masquer l’effet que cet homme à sur moi. Effet que je n'arrive pas à contrôler peu importe à quel point j'essaie.

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 « Dix-sept ans ? Wow, c’est surprenant ! » Je ne répondis pas sur cette remarque, craignant un jugement de sa part, même si son visage semble plutôt serein et sincèrement curieux. Non, je préfère directement embrayer sur son métier et sur les origines de ce chemin. « Ne m’en veux surtout pas, mais faire des commissions de sécurité, ce n’est absolument pas ceux pour quoi j’ai intégré l’académie, même si tout de suite, je ne regrette pas … » Un rire sors de mes lèvres alors que je sens mes joues rosirs sous ce sous entendu qu'il me fait. À moins qu'il ne s'agisse là que d'une parole que j'ai envie d'entendre… je prends une nouvelle gorgée de cocktail avant de reposer mon regard sur lui, regard qui lutte pour ne pas vasciller devant la puissa ce de son regard azur. "Pourquoi je t'en voudrais ? Je te vois plus en homme de terrain qu'en inspecteur donc ça ne me surprend guère … même si je suis plutôt ravie que tu ne regrettes pas ta présence ici, chose qui est réciproque …" Mon coeur bat bien trop fort, bien trop anormalement, je peine à me reconnaître, mais je fais mine de rien et mes pensées retournent à notre conversation en cours. « Mon père était pompier, je suis tombé dedans quand j’étais petit. »
Mes commissures s'étirent à l'image d'un petit Nael assis sur les genoux de son père, feintant de conduire le camion tout aussi attirant pour un enfant. "Une vocation plus qu'un métier si je comprends bien … finalement ça nous fait un point commun." Un sourire qui ne désemplit pas alors que j'amene ce verre a mes lèvres.
« Et puis, ça permet aussi de se sentir désirer … » Un rire qui menace de s'échapper et que j'étouffe dans cette boisson que j'essayais de boire. Boisson qui retrouve le contact du comptoir alors que mon sourire s'étire une nouvelle fois sur mes lèvres et que mon regard curieux et taquin reste figé sur le lieutenant qui me fait face. "Vraiment ?" Je glisse une mèche de cheveux derrière mon oreille, avant de reprendre le timbre de ma voix se faisant plus joueur.  "Je suis sûr que c'est l'effet uniforme. Après tout, qui pourrait résister à un bel homme en uniforme ?" Pas moi, surtout si le bel homme en question est celui qui se trouve en face de moi et cela se voit car je ne peux empêcher mes yeux de détailler soudainement l'uniforme que porte le charmant Lieutenant, avant de finalement retrouver l'intensité de son regard. "A moins que tu ne cherche tout simplement à te moquer de moi et de mes propos de tout à l'heure ?" Mon sourire en coin ne semble pas vouloir s'échapper et au vu de l'eteincelle qui illumine ses yeux, Nathanael ne semble pas en reste en terme de taquinerie, chose qui me plaît beaucoup et m'encourage un peu plus a rentrer dans son jeu. Je reprends une nouvelle gorgée de boisson avant de m'appuyer contre le comptoir, réduisant quelque peu la distance entre nous et sentant ma gêne disparaître peu à peu, laissant enfin la vraie Naya commencer à apparaître sous ses yeux, du moins pour le moment.

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Il est impossible de nier cette séduction présente entre nous. Une très légère ambiguïté permanente masquée par ma gêne qui va et qui vient devant cet homme qui me fait ressentir tant d'émotions contradictoires. Une séduction un peu plus appuyée à mesure que nous parlons d'uniforme et du "syndrome" de l'uniforme. « C’est pas vraiment une question à laquelle je peux répondre, je suis pas dans la bonne situation pour ça. Qu’est-ce que t’en penses toi ? » Mon regard prends une toute autre lueur, une lueur plus profonde, plus séductrice alors que je prends le temps de boire une gorgée avant de répondre à cette question. Mes yeux le détaillent soudainement, de bas en haut, jugeant sa tenue d'un sourire en coin avant de retrouver son regard azur. "Je confirme ce que j'ai dis, il est difficile de résister à un bel homme en uniforme." Une ambiguïté présente, un sous-entendu qui lui est directement dédié de par cette tenue qu'il porte et de par ce charme que je lui trouve depuis le premier jour.

Un retournement de situation quand il me renvoie une phrase que j'ai pu dire peu avant. Une phrase au sous ton taquin qui me laisse soupçonner une légère moquerie de la part du Lieutenant « Pourquoi je voudrais me moquer de toi ? » L'un de mes sourcils se lève, alors que mes épaules se lèvent légèrement, dans une attitude d'ignorance. "A toi de me le dire … mais cette lueur taquine dans ton regard te trahi". Une complicité palpable entre nous, facile malgré des réactions et une gêne digne des montagnes russes de par sa ressemblance avec mon défunt mari, mais chassez le naturel et il revient au galop. « Je dis juste, que tu es bien placé pour savoir l’effet que ça fait de se sentir désirer … » Un léger rire sort de mes lèvres alors que mon regard plonge sur ce verre que je porte à ma bouche une nouvelle fois. Oui, au vu de mon métier il est très difficile de ne pas se sentir désirer et il est très difficile de ne pas aimer ça et de ne pas en jouer. "Tu marques un point, mais c'est le propre de mon métier … susciter le désir auprès des spectateurs…" Ma voix de veux un peu plus lascive alors que je repose le récipient transparent sur le bois et que je m'y accoude, me rapprochant ainsi de cet homme qui me fait face. « T’as raison, ça doit être l’effet de l’uniforme ou du costume … » Une nouvelle fois mes lèvres s'étirent, amusé de parler de l'effet costume alors que mon métier consiste à un effeuillage sensuel ayant pour but de finir le moins habillé possible. "Probablement… même si contrairement à toi, je ne garde pas mon costume bien longtemps…" Une réflexion que j'ai fini par verbaliser à haute voix, sans réfléchir, ne pensant pas à l'image qu'il pourrait avoir en tête, ne pensant pas au fait que cela pourrait le faire fuir de savoir exactement qu'elle était ce métier là, ce métier si mal vu, mais pourtant ô combien artistique. Je m'empresse de me redresser et de prendre une lampée de cocktail regrettant soudain l'absence d'alcool à l'intérieur. "En tout cas, sache que tu es le bienvenue ici Lieutenant et si un jour tu veux venir profiter du spectacle, je te réserverai une place de choix … D'ailleurs …" Je récupère une serviette en papier à proximité et un stylo. Mes doigts s'activent, griffonnant mon numéro de téléphone que je fini par faire glisser sur le comptoir en direction de Nathanaël, espérant ne pas en faire trop, espérant ne pas paraître déplacée, mais surtout espérant qu'il finissent par s'en servir, nous permettant ainsi de nous revoir dans des circonstances que j'espère moins officielles.