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Bienvenue sur wicked little town, forum city simple et sans prétentions qui se déroule dans la petite mais mouvementée ville de Klamath Falls (Oregon, USA). Lieu de détente où vous verrez s'affronter les différentes classes sociales, venez interpréter des personnages issus de tous horizons. Pour citer une célèbre marque : venez comme vous êtes ! Mais attention, Scandale n’est jamais bien loin pour dévoiler les secrets que vous cachez.
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 La petite peste

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Mason Cohenmembers  too many secrets
Mason Cohen
messages : 11415
rps : 236
pseudo : paper boat
pronom irl : elle
id card : Hailee Steinfeld (chaussette) + ©harley (gif)
multicomptes : aucun
gif : La petite peste - Page 2 6df8ff72fe8dab99a8140ca11f77ac70d412438f
âge : 26 ans. Scorpion.
statut civil : Angel est son boyfriend maintenant et à la fois son meilleur ami.
occupation : Livreuse en chef de pizza (et troublemaker) chez les riches ou les pauvres, chez les bons ou les vilains. Le salaire n'est pas incroyable, mais elle peut récolter du pourboire (quand les gens se donnent la peine d'en donner) et manger de la pizza à volonté. Ça paie les factures pour le moment.. Officieusement, elle s'attire des ennuis. (et ça c'est vraiment pas payant). Nouvellement indic pour l'agent Owens.
habitation : Apple Gate Avenue, appartement 17. Simple et confortable.
nbre de mots : entre 500 et 900
disponibilités : Angel - Blair - Gabe - Nora
pronom ig : elle
cible de scandale ? : Oui
trigger warning : TW joués- Violence physique/verbale, insultes/jurons, bagarre

Je peux jouer de tout, mais il faut en discuter d'abord.

en vrac : M A C E
Elle est connue des policiers pour avoir commis quelques délits mineurs, rien de bien méchant, pour lesquels elle a une bonne excuse à chaque fois. Vandalisme, infraction sur un terrain privé, fausse carte d'identité, délit de fuite, tentative de vol ou encore violence verbale envers un agent de la paix (on a tous nos mauvais jours). Elle qualifie le tout de pur malchance, tout simplement.

(#) Mar 8 Mar - 0:43

petite peste, moi? Jamais!
@Dante Bellisario
Honnêtement, elle manquait de mot pour décrire la soirée. C'était surréel, complètement dément et digne d'un film sur le niveau théâtral. Bref, elle en avait vraiment plein la vue et il devenait difficile pour elle de garder les pieds sur terre lorsqu'on vivait dans une sorte de rêve fou. Plus rien n'avait de sens, sa tenue, cet endroit, ce propriétaire, les gens autour... Bien entendu, ça lui plaisait et ce même en se sentant complètement dépassé. Elle avait l'impression d'être Alice, tombant au Pays des Merveilles. Son hôte lui rappela que tout n'était qu'apparence et l'espace d'un instant, elle comprit ce qu'il voulait dire. Une fois hors de ce lieu, la vie continuait pour tout le monde, avec les responsabilités, les problèmes, les hauts et les bas du quotidien. « Une minute, vous avez dit anciennes amantes? » Genre au pluriel en plus de ça. La brunette étira un sourire amusé, ravis d'en apprendre plus à son sujet. Ainsi donc, ses véritables amis, comme il le mentionnait, étaient supposément préservés de tout ça. Dommage. Être son amie, elle ne voudrait pas rater un truc pareil, mais bon. Elle comprenait l'idée derrière son geste. C'était... attentionné. Un autre détail surprenant. Mason prit ensuite la direction du bar, toujours à ses côtés. Qu'est-ce qu'elle pourrait bien commander? Sûrement quelque chose de luxueux pour ne pas avoir l'air trop bizarre. Champagne donc? Ce ne devait pas être si mauvais. Et puis les bulles avaient un petit côté festif, propre à l'endroit. En voyant les nombreux visages parfaits tout autour, elle se dit sur le coup que c'était assurément l'endroit parfait pour se dénicher un ou une compagne. Tout le monde s'amusait et resplendissant. « J'espère tout de même que vous avez le droit à quelques congés » Sinon où était le plaisir d'être propriétaire et donc d'être son propre patron. Elle ne connaissait rien à tout cela, mais elle y voyait bien quelques avantages malgré le lot de responsabilités. Ça lui plairait bien de gérer sa propre entreprise, mais elle n'était pas assez douée avec les formalités pour être en mesure de le faire. Fallait aussi beaucoup d'ambition et... d'argent, en quelque sorte. Elle se savait entêtée et déterminée, mais ce n'était pas spécialement des qualités recherchées dans le domaine.

Une fois au bar, elle observa attentivement le barman. Il était vraiment beau, mystérieux et avait un sourire poli, mais quelque peu charmeur malgré tout. Elle lui aurait volontiers commandé tous les cocktails du monde et c'était sans doute pour cela qu'on l'avait engagé. Peter, de son prénom, se fit rapidement reprendre par son boss, mais Mason accrocha plutôt au terme d'invité d'honneur. Sérieux? Ce n'était pas un peu... too much? Comme tout le reste, est-ce qu'elle devait être surprise, sans doute pas! Elle sourit donc gentiment au barman en retour, cherchant tout de suite ce qu'elle pourrait s'inventer comme vie pour être une invitée de haut niveau. Reine d'Autriche? Milliardaire? Apparemment, ce cher patron lui laissait carte blanche. Et puis merde, autant jouer le jeu. Tout le monde se fichait bien de qui elle pouvait être, alors autant faire grande impression même si tout était faux. Une idée lui traversa l'esprit, une sorte de demi-vérité. « Millie Sinclair, artiste... de New-York » Un prénom à la mode, jeune, facile à retenir et un nom de famille qui sonnait classe et riche. Pour le métier, ça demeurait flou de dire qu'elle était une artiste. Depuis toute petite, elle avait un véritable talent pour le dessin et la peinture. Ça lui venait naturellement et sa créativité était sans limite. C'était l'unique « culture » qu'elle possédait, ayant grandi dans des familles d’accueils avec peu de revenus. Oh elle connaissait Monet, Van Gogh, Klimt, Renoir, Picasso et plusieurs autres. « Je suis la nouvelle Salvador Dali des temps moderne » Elle ria à sa blague, comme si elle était pertinente pour illustrer son statut de supposé artiste. « J'arrive du Met Gala de New-York et je suis en déplacement pour affaires. D'ailleurs, je suis attendu à Paris dans deux jours » Du genre, navré les gens, mais je ne pourrais pas rester, car je suis suffisamment fabuleuse pour être invité dans les plus grands événements du monde. Dans tous les cas, le Met Gala était hautement reconnu à New-York et que les gens célèbres recevaient des invitations. Tout le monde savait ça. Elle lisait surtout trop de magazines, mais passons. Mademoiselle l'Artiste voulait boire maintenant. « Je prendrais du champagne, le meilleur » Sans un seul s'il vous plaît, parce que c'était futile lorsqu'on était une invitée de marque. C'était tellement amusant comme petit jeu qu'elle en oubliait presque la vraie Mason tiens.

Une fois son champagne servit, elle prit le verre sans trop savoir si elle le tenait correctement ou non. Simple détail, elle n'avait qu'à faire comme les autres autour. La brunette sourit ensuite à son hôte, avant d'ajouter « Et en tant qu'artiste, je ne peux que saluer votre travail. Ce cabaret est splendide et très moderne » Parce que splendide lui semblait plus hautain que de dire que c'était dément, vraiment cool et d'enfer. Millie Sinclair avait un minimum d'éducation et elle savait apparemment reconnaître le talent. Le Moulin Rouge de Paris pouvait aller se rhabiller. Trêve de blabla, elle prit une gorgée de ce fameux champagne. OMMGGGG. What. Impressionnée encore une fois, elle cacha tout de suite son émerveillement pour répliquer d'un ton calme « Humm... pas mal » Du genre bon champagne, mais peut-être pas le meilleur que miss Sinclair ait déjà bu. Décidément, son personnage était de la génération X qu'on n'impressionne pas autant que ce que l'on peut trouver sur les médias sociaux. Instagram et Facebook pouvaient faire mieux, non? Malgré tout, un petit sourire en coin joueur perça sa façade. Elle avait plutôt envie de rire et de hurler que ce putain de champagne était vraiment incroyable. Qui aurait cru que c'était si bon? Et merde.



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(#) Ven 11 Mar - 6:18


La Petite Peste





«  Oui, il y a quelque chose qui vous dérange à cela ? Dois-je vous rappelez que j’ai un donjon ? » lui disais-je en souriant.

Mon amusement de ramener cette blague et de voir sa réaction comme si j’étais en présence d’une jeune demoiselle pieuse qui venait d’entendre le mot "sexe" pour la première fois. Je suis loin d'être un saint. Je crois même que je pourrais brûler en entrant dans une Église. Peut-être même brûler les oreilles du curé en confession. Ces choses insensées que l’on peut faire pour un peu de sensations fortes. Je ne l’ai compte plus. J’ai surtout le souvenir des nombreux cries orgasmiques que j’ai provoqué. Enivrants moments qui m’aident à prendre du bon temps entre deux soirées d’organisation.

«  Difficile de prendre congé quand on a une entreprise à gérer. Quand on y tient à ce qu’elle prospère. »

C’est ma vie, ici. Je veux en faire ma vie. Ne pas regarder en arrière. Avoir cette menace de mon paternel. Je préfère le divertissement à la violence. D’accord, j’ai monté ce Cabaret avec de l’argent sale, mais elle est disparue au travers de mes contributions anonymes pour des organismes locaux ou tout ce plaisir que j’offre à mes clients pour une soirée remplies de surprises. Si je peux lui faire comprendre au père. Lui montrer ce dont je suis capable. Qu’il me laisse tranquille. Je ne souhaite que rendre les armes et remettre mon veston de futur parrain.

Enfin, passons, j’avais une artiste à présenter.

Une artiste…j’avais plutôt créé un monstre.

Moi qui la croyait inconfortable dans mon univers, la voilà qui prenait des airs de princesse. Je devais de me retenir de mon grand étonnement de la voir aussi détaillée dans son cheminement de carrière purement fictif.

Un sourire forcé sur mon visage devant son publique, j’essayais de la retenir un peu en prenant doucement son avant-bras. Tenter de lui murmurer subtilement de freiner ces ardeurs.

La Salvador Dali des temps moderne…?! Seigneur Dieu…

« Doucement… » soufflais-je discrètement entre mes dents, un peu malaisé par cette situation totalement hors de mon contrôle.

Néanmoins, cela semblait passer au jury. Ces quelques personnes autour de nous étaient captivés par l’arrivée de cette grande artiste au bar racontant son parcours de jet set. Certains osèrent même applaudir ces oeuvres qu’ils auraient soit disant vues.

« Bien sûr, Sinclair ! Allons, nous parlions de vous, justement, hier. J’ai été charmé par votre dernière exposition, ma chère. Quel talent ! »

«  Ohh oui moi de même, je songeais même acheter une de vos oeuvres, Mademoiselle Sinclair, tellement vous me touchez.. »

C’était tristement pathétique de voir ces fans gonflables comparant leur admiration devant une artiste d’un jour. Le désir de se coller contre une vedette montante. De profiter de sa notoriété et espérer d’être reconnue à son tour. Je ne pouvais qu’hocher de la tête, désespéré par cette masse de sangsues autour d’elle. Je me déplaçais lentement le long du comptoir devant réveiller mon barman. Probablement coincé dans une autre galaxie; les yeux rivés sur les deux monts de cette splendide robe.

Je claquais des doigts devant son visage.

«  Vous ferez mieux de servir le champagne de Mademoiselle Sinclair. Elle a horreur d’attendre. »

«  Tout de suite, Monsieur. »

« Et ravalez votre salive, vous n’êtes pas un chien… »

Elle continuait de jouer son rôle comme un charme. Je la laissais s’amuser voyant ces yeux illuminés et ces rires qui entre-coupaient ces nombreux accomplissements professionnels. Je lui donnais ce plaisir de goûter à ce luxe, cette attention particulière des gens de la haute et que dire de tous les privilèges qui l’accompagnaient.

Ayant reçu sa coupe, ce n’est que maintenant, qu’elle se souciait de moi. Charmante, n’est-ce pas ?

Je me contentais de la saluer de la tête, la remerciant des jolies compliments qu’elle m’offraient. Et ces nouveaux « amis » en faisant autant voulant appuyer ces dires.

«  Oui, Monsieur Bellisario. C’est magique, ici. »

«  Certes, nous adorons cet endroit. On s’amuse tant. »

Cela dit, après un moment, cette bande de rapace commençait à me souler. Les voir sucer son énergie, sa brillance, sa pureté m’irritait. Je redoutais cette situation, et de la voir se concrétiser me décourageait de ma clientèle VIP m’obligeant à me faufiler dans la foule pour reprendre le contrôle de la conversation. M’imposer à ces côtés.

« Nous devrions peut-être continuer votre visite des lieux, Mademoiselle Sinclair ? » proposais-je toujours avec ce sourire forcé.



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Je peux jouer de tout, mais il faut en discuter d'abord.

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Elle est connue des policiers pour avoir commis quelques délits mineurs, rien de bien méchant, pour lesquels elle a une bonne excuse à chaque fois. Vandalisme, infraction sur un terrain privé, fausse carte d'identité, délit de fuite, tentative de vol ou encore violence verbale envers un agent de la paix (on a tous nos mauvais jours). Elle qualifie le tout de pur malchance, tout simplement.

(#) Dim 20 Mar - 13:49

petite peste, moi? Jamais!
@Dante Bellisario
Contre toute attente, cette histoire de Millie Sinclair captiva instantanément l'audience. Elle ne saurait dire pourquoi, puisque tout était faux et inventé de A à Z. Apparemment, ils aimaient juste l'idée qu'elle puisse être une célébrité qu'ils avaient la chance de rencontrer par hasard. Même si elle savait très bien qu'elle avait exagéré, elle pouvait tout de même dire avec certitude que la miss Sinclair faisait son effet. Oh elle n'avait pas pour habitude d'être le centre de l'attention et c'était plus difficile qu'il n'en paraît. Derrière leur sourire et leur enthousiasme, elle pouvait sentir de la jalousie, du jugement et de l'envie. Des choses malsaines que les riches trouvaient le moyen d'entretenir alors qu'elle venait d'une communauté pauvre où tout le monde était authentique, majoritairement franc et loin de se cacher derrière des façades argentées. Elle répondit donc aux compliments par un petit sourire fier, sentant que l'patron était sur le point de la descendre lui-même de ses grands chevaux. Après tout, c'était son idée, non? Il était trop tard pour changer d'idée et reculer. Une fois sa coupe de champagne en main, elle complimenta son cabaret, amusé par sa réaction. « La visite des lieux, oui bien sûr » Elle fit un clin d'œil au barman, avant de saluer rapidement ses nouveaux admirateurs. Miss Sinclair avait un tour guidé à terminer, en effet, et aussi un peu trop d'alcool à digérer. Ce champagne était vraiment très bon et il ne tarda pas à totalement disparaître de sa coupe. Oups. Ces petites bulles créaient une dépendance instantanée. « Alors, j'étais comment? » Elle sourit à son guide, avant de rigoler doucement. « C'était drôle, mais honnêtement, je ne suis pas convaincu que ce genre de vie me plairait réellement » Elle haussa les épaules, hésitante. Oui okay, c'était drôle de jouer les stars, mais ce n'était qu'un jeu et si ce jeu devenait réalité, elle ne croyait pas pouvoir convenir pour le rôle. Pas sans devenir complètement crazy un jour. « Mais je sais me défendre vous savez » Et ce même abandonné au milieu d'un banc de requin affamé. Elle avait survécu jusqu'ici, majoritairement par elle-même et elle sentit bien le besoin de le souligner. Aussi inoffensive pouvait-elle paraître, elle avait vu et vécu pire que ça. Certes, ce n'était pas son domaine, les paillettes, les riches et les gens populaires, mais elle n'en laisserait pas un seul lui planter un couteau dans le dos.

Voyant tout à coup de la nourriture lui passer sous le nez, elle s'arrêta, comme choquée par cette information. Food? « On mange quoi ici? » Eh, elle était en train de passer à côté de la bouffe gratuite? Pas question! Après tout cet alcool, elle voulait bien se mettre un truc sous la dent. « Hamburger? » Simple blague. Elle se doutait que ce ne devait pas être ce genre de nourriture là. Ça ne sentait pas le fast food anyway. « Je voulais dire... homard » Chose qu'elle n'avait jamais mangé de sa vie, parce que honnêtement, qui avait envie de manger un animal aquatique avec cette gueule-là? Même principe pour les huîtres, la pieuvre ou les calamars. Eurk. « Ça me fait penser, faut commander de la pizza un de ces jours, elle est vraiment bonne! » Et elle pourrait venir la livrer pour échapper à son petit enfer quotidien tout en vérifiant qu'il était vraiment humain et que donc, il mangeait de la pizza. Ce n'était pas humain sinon. Le pourboire serait peut-être plus généreux que 5$, raison de plus pour venir. Oui bon, elle n'était pas certaine de le convaincre pour autant, mais elle ne perdrait pas espoir. Miss Sinclair était au-dessus de la pizza dans son cas, ce n'était pas assez artistique à son goût. Elle mangeait probablement des petits plats qui ne ressemblaient pas à de la nourriture et qui devaient coûter une fortune. Ce n'était pas difficile à imaginer. Un sourire amusé aux coins des lèvres, elle enchaîna. « Une artiste ne peut pas créer le ventre vide, c'est difficile vous savez, de surpasser Dali » Elle se retient de pouffer de rire, conservant un air le plus sérieux possible. Elle allait porter plainte si on ne la nourrissait pas tout de suite sans plus attendre. Avec un peu de chance, Miss Sinclair pourrait aussi ajouter critique culinaire à son CV. Surtout si c'étaient des desserts, parce que pour Mason, le sucré était définitivement un point faible. Elle était prête à beaucoup que pour une pointe de gâteau! Et elle c'était déjà battu pour de a la crème glacée. M'enfin bref.



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(#) Lun 21 Mar - 3:33


La Petite Peste




Ils peuvent me rapporter des millions, mais ce sont ceux que je redoute le plus. Ceux qui se nourrissent que de belles paroles et d’argent. Bien des gens espèrent parvenir à ce grade et faire partie des plus grands décideurs de ce monde. S’ils savaient ce qu’est vraiment vivre dans le luxe. Les conséquences qui s’en suivent.

On ne peut faire confiance à personne. Toujours sur le qui vive espérant de ne pas avoir un poignard planté dans le dos. Je semble vraiment détester mes semblables. En effet, c’est bien le cas. Cela dit, je suis très méticuleux sur mes fréquentations sachant bien qui approcher et qui éviter.

Chose donc ma charmante invitée n’avait aucunement les acquis se permettant d’ouvrir les portes de son imagination sur une carrière des plus prolifiques. Et de voir ces licheux de bottes l’applaudirent comme s’il s’agissait de la 8e merveilles du monde me rendait complètement malade.

Je n’accusais pas Mason. Loin de là. Non, c’était plutôt ceux qui osaient presser le citron de sa vie inventée. Je voyais bien ce qu’ils cherchaient à faire. Ce groupe de vampire avaient une de ces faims de reconnaissance et d’attention que je me devais de la sortir de là au plus vite. Je regrettais presque de l’avoir fait entrer ici et assister à cette mascarade.

Heureusement qu’elle acceptait ma proposition. Je crois que j’aurais pu insister m’obligeant à lui prendre la main et fuir les lieux. Manque de classe, peut-être, mais pour son âme innocent; j’aurais pris le risque. Je ne pouvais pas rester une seconde de plus.

Je gardais mon calme et ma courtoisie l’aidant à quitter le siège posant ensuite ma main à sa taille pour la guider vers la direction de ma table privée.

«  Je vous donnerais bien un Oscar, mais malheureusement, je n’en ai plus en poche. »
disais-je sarcastiquement, m’assurant que nous avions pris nos distances avec ces gens dérangés.

Je n’avais pas peur d’eux. C’était simplement que je voulais éviter d’y être collé d’avantage. Nul moi l’envie de continuer à entendre des surenchères du plus grand nombre de tableaux de renoms ou de la plus belle propriété. J’étais rendu bien au-dessus de tout cela. J’étais fatigué de cette maladie. Ce besoin de faire étalage de leur bien. Comme si cela pouvait être intéressant.

«  Ce n’est pas la majorité qui se comporte comme des singes. Il y a différente catégorie de riche, vous savez ? Vous venez de voir les pires de tous. Voilà pourquoi je tenais à vous sortir de là au plus vite. Au risque de faire baisser votre QI par leur baliverne. Plutôt crever. » disais-je menant toujours ma compagne tranquillement au travers de autres membres de mon Cabaret. Je semblais garder le sourire, mais j’étais en colère contre moi-même de l’avoir amener dans cette jungle. Ce n’était peut-être pas une bonne idée.

« Je suis responsable de vous. De votre bien. Je me dois de vous protéger. Et je préfère vous faire profiter de l’ambiance autrement. Me rattraper de mon erreur de vous les avoir présenté. Permettez. » disais-je en l’invitant à monter les marches vers ma table privée.

Un serveur venait de passer attirant son attention. Un sourire aux lèvres entendant sa question. J’aurais pu être insulté, mais je commençais à être habitué par ces propos peu flatteurs de la qualité de mon entreprise.

«  Bien rattrapé, ma chère, mais il y a encore mieux ici. J’aurais le plaisir de vous montrez le menu. »

Oui, autre élément que j’étais particulièrement fier. Le péché de la luxure, de l’envie, mais que dire de la gourmandise. Un gamme de produit alléchant se trouvait sur ce papier allant dans divers avenue. Il n’y en avait pour tous les goûts; des végétariens aux carnivores. Dents sucrées s’abstenir. Si vous saviez toutes les pâtisseries et sucreries que j’avais déniché.

«  Difficile, certes, de surpasser Dali…puisqu’il est mort ce type, non? »

Isolé de tout, juché de quelques marches au-dessus des autres tables, un de mes hommes tirait le tulle rougeâtre afin de permettre à Mademoiselle Sinclair de s’y faufiler.

«  Mademoiselle Sinclair. Je vais vous débarrassez. Le menu est sur la table. Vous désirez d’autre champagne ?» disait-il en prenant sa coupe vide. Oui, les nouvelles vont vite. Je vous l'avais bien dit que c'était des vampires.

Pendant qu’elle prenait place, je murmurais doucement à mon homme de main. Rien de très secret. Juste bien me faire comprendre que je n’étais plus disponible pour le reste de la soirée.

Bien sûr, dès que mon invité n’était plus en vu, des membres VIP s’approchaient de moi afin de se présenter. J’appliquais mon code de bienséance faisant le baise-main à ces deux femmes qui désiraient s’entretenir avec moi. Tenter de mettre un terme sera bien ardue.




Dernière édition par Dante Bellisario le Dim 27 Mar - 1:55, édité 1 fois
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Je peux jouer de tout, mais il faut en discuter d'abord.

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(#) Mer 23 Mar - 20:02

petite peste, moi? Jamais!
@Dante Bellisario
Manquerait plus qu'il se balade avec des Oscars en poche! Est-ce qu'il en avait déjà vu un? Avait-il déjà assisté à la cérémonie en question? Encore plusieurs questions sans réponses. Sa vie lui paraissait totalement inimaginable, mais chose certaine, il ne devait pas s'ennuyer ou trouver le temps long avec autant de divertissement à portée de la main. Il aborda ensuite le sujet des différentes catégories de riches et la brunette hocha doucement la tête. Ah ça elle connaissait, parce que c'était comme les pauvres. Il y avait plusieurs catégories, certaine pire que d'autres. Les gens de la rue pouvaient être bien cruels et sans pitié eux aussi. Dans tous les cas, elle ne regrettait pas son petit moment de star sous les projecteurs. Son inquiétude à son égard la surprenait tout de même, mais pour une fois, elle voulait bien laisser quelqu'un la protéger, pourquoi pas. Tant que ça restait entre eux, parce qu'elle avait aussi une réputation à tenir, celle de la fille un peu sauvage et débrouillarde qui n'avait pas besoin de personne. L'idée d'être une chose fragile la répugnait bien. « C'est gentil, merci » Ses excuses étaient acceptés par miss Sinclair, puisque Mason n'en avait vraiment pas besoin. Pas pour si peu. Elle vivait la meilleure soirée de toute sa vie après tout.

La nourriture attira tout de suite son attention. Toute cette aventure lui avait ouvert l’appétit et par chance, monsieur le patron avait le droit à sa propre table VIP, bien entendu. Il n'y avait presque pas de différence entre lui et un roi. « Dali a eu une longue vie, mais il est mort oui. D'ailleurs, sa fortune a été pillée » Il faut avouer qu'une fois mort, l'argent ne nous servait plus à rien, mais à sa place, elle serait revenue les hanter pour les punir. C'était un artiste très connu désormais et elle aurait bien aimé le rencontrer à son époque. À coup sur, ce peintre passait la majeur partie de son temps à boire de l’absinthe, fumer, faire la fête et autres trucs de ce genre. Pas surprenant que ses horloges étaient en train de fondre sur ses tableaux. Bref. Sa propre réputation d'artiste était apparemment en train de la surpasser lorsque le serveur l'interpella comme s'il la connaissait depuis toujours. Ben merde, c'était ça qu'on vivait tous les jours en étant célèbre? Plutôt cool. Un sourire se glissa aussitôt sur ses lèvres. Eau ou champagne? … personne ne lui avait jamais appris à être raisonnable. Champagne! « S'il vous plaît » Ce gentil serveur irait lui en trouver. Confortablement assise, elle observa ensuite la carte du menu, curieuse de voir ce qu'on pouvait servir comme plat dans tel un endroit. Ce devait être décadent, démesuré et très cher.

En à peine quelques secondes, elle fronça les sourcils alors que ses yeux parcourait les mots sans en comprendre le sens. Qu'est-ce que... c'était un jeu de devinette ce truc ou quoi? Carpaccio...sauce Chimichurri, sur lit potager... mais ça voulait dire quoi tout ça? Pieuvre à l'Indonésienne, mais EURK. Non non non. Rapidement, elle tourna la page jusqu'à trouver la zone qui affichait les desserts. Avec un peu de chance, il n'y aurait pas de charabia incompréhensible. Genre gâteau, cupcake, chocolat? Pourquoi est-ce que les riches n'employaient pas des mots simples du genre de la soupe, des nouilles ou encore un steak, le genre de plat qu'on comprenait tous. À croire qu'ils avaient leur propre langage codé pour parler de bouffe. Non mais quelle idée stupide. Une moue boudeuse au visage, elle finit par déranger son hôte qui saluait ses fans. « Humm, je crois que je vais plutôt suivre vos recommandations » Façon polie de le laisser décider pour elle parce que bien franchement, elle ne comprenait pas un mot à son menu. « M'enfin, un truc simple ça m'irait je pense. Oh et j'aime bien le dessert » Question de lui faire connaître un peu ses goûts. C'était vraiment vague, mais elle ne tenait pas à bouffer des tentacules de quoi que ce soit. Non merci. Dans tous les cas, ça ne grillait pas trop sa couverture de star trop snob pour décider par elle-même ce qu'elle veut manger. Miss Sinclair préférait qu'on lui serve le meilleur plat et rien d'autre. Elle ne se donnait pas la peine de lire et de réfléchir. Et Mason ne s'imaginait pas googler tous les plats un par un donc... Suggestion de la part d'une cliente normale, mettre plus de photo dans le menu. Ça aiderait. Genre un compte Instagram que pour le menu. « Quel est votre plat favoris? » Clairement pas le spaghetti ou les ramens. Sushis? Fruits de mer luxueux?



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(#) Dim 27 Mar - 4:19


La Petite Peste




C’est fréquent de me faire aborder ici. De tenter de me connaître; de savoir qui est celui qui possède ce Cabaret.

Encore une fois, je ne peux pas m’empêcher d’être suspicieux. C’est désagréable d’avoir toujours l’impression qu’on cherche quelque chose d’autre que ma personne. Espérer s’approcher de moi pour obtenir tous les accotés que je possède. Les gens riches aiment être encore plus riche et, tristement, de toute les manières possibles.

Mais ce n’était peut-être pas le cas ici.Il faut que je me calme. Voir le mal partout. Avoir ces vilains réflexes de mafieux.

Après tout, je suis bel homme, charmant et très respectueux. Ces femmes souhaitaient peut-être juste me parler par intérêt, curiosité. Profiter de ce brève moment seul pour sauter sur l’occasion de discuter avec moi. Ignorer celle que j’avais invité à ma table.

Je trouvais cela culotté de leur part. Je sais que les femmes sont assez voraces quand elles veulent quelque chose. Cela rendait la situation encore plus intéressante, mais aussi incommode. Je ne suis pas de ceux qui pousse une croyant en avoir une autre plus intéressante. Comme je vous disais, je suis respectueux. Je tenais à continuer ma soirée avec mon invitée.

Alors, quand je l’ai vu apparaître entre ces femmes et moi avec le menu entre les mains, je ne pouvais pas m’empêcher de sourire. Rire, caché sous ma paume de main devant mon visage essayant de garder mon sérieux.

Miss Sinclair semblait aussi possessive de son hôte ? Devrais-je en être flatté ?

«  Je peux savoir qui vous êtes pour entrer ainsi dans une conversation ? »

Croire qu’elle avait priorité sur mon invitée ne me plaisait pas. Comme si elle pouvait décider avec qui j’avais l’intention de poursuivre ma soirée.

Je prenais donc les devants osant répliquer aussitôt la question posée. Je me permettais même de prendre la main libre de Miss Sinclair afin de la présenter à ces deux femmes:

«  Comment? Vous ne connaissez pas Mademoiselle Sinclair?! Une prodige dans son domaine. Je suis d’ailleurs très heureux d’être son cavalier, ce soir. »

Je faisais abstraction de la réaction de ces femmes pour regarder le menu au-dessus de l’épaule de ma compagne.

«  Vous savez que si vous avez une demande spéciale, je m’arrange pour vous l’obtenir. Mon chef parvient toujours à me surprendre. »

J’allais même jusqu’à lui murmurer dans son oreille:

«  Si vous voulez même un burger; vous allez goûter au meilleur que vous avez jamais mangé. »


Ce que je craignais semblait se produire les sentant un peu inconfortables, voir insultées que je passais outre de leur présence pour me concentrer sur cette intruse.

Alors que j’alertais mon cher employé, me retirant de quelques pas. Celles-ci regardaient mon invitée de haut;

«  Et bien, cela fait longtemps que vous fréquentez Monsieur Bellisario? »

Insultée à ce point ? Envieuse de notre Miss Sinclair ? Quelle soirée !




Dernière édition par Dante Bellisario le Ven 22 Avr - 4:42, édité 1 fois
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Mason Cohenmembers  too many secrets
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pseudo : paper boat
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âge : 26 ans. Scorpion.
statut civil : Angel est son boyfriend maintenant et à la fois son meilleur ami.
occupation : Livreuse en chef de pizza (et troublemaker) chez les riches ou les pauvres, chez les bons ou les vilains. Le salaire n'est pas incroyable, mais elle peut récolter du pourboire (quand les gens se donnent la peine d'en donner) et manger de la pizza à volonté. Ça paie les factures pour le moment.. Officieusement, elle s'attire des ennuis. (et ça c'est vraiment pas payant). Nouvellement indic pour l'agent Owens.
habitation : Apple Gate Avenue, appartement 17. Simple et confortable.
nbre de mots : entre 500 et 900
disponibilités : Angel - Blair - Gabe - Nora
pronom ig : elle
cible de scandale ? : Oui
trigger warning : TW joués- Violence physique/verbale, insultes/jurons, bagarre

Je peux jouer de tout, mais il faut en discuter d'abord.

en vrac : M A C E
Elle est connue des policiers pour avoir commis quelques délits mineurs, rien de bien méchant, pour lesquels elle a une bonne excuse à chaque fois. Vandalisme, infraction sur un terrain privé, fausse carte d'identité, délit de fuite, tentative de vol ou encore violence verbale envers un agent de la paix (on a tous nos mauvais jours). Elle qualifie le tout de pur malchance, tout simplement.

(#) Sam 2 Avr - 18:59

petite peste, moi? Jamais!
@Dante Bellisario
Elle avait faim et elle comptait bien obtenir ce qu'elle voulait, c'est-à-dire consulter son hôte au sujet du menu et ce peu importe s'il était en conversation avec un groupe de groupie. Elles allaient survivre le temps d'une intrusion éclair, non? Apparemment pas. À peine arrivé, voilà qu'on s’interrogeait sur qui elle était et ce qu'elle faisait là. Pas très poli! Mason dévisagea la principale intéressée, l'observant des pieds à la tête. Et elle était qui, elle? La fille du président des États-Unis? Une princesse d'Europe? Heureusement, on se chargea des présentations à sa place et la brunette se contenta de lancer un petit sourire prétentieux. Voilà ce qu'on récoltait quand on agissait délibérément en bitch de service. Miss Sinclair pouvait interrompre qui elle voulait et ce sans s'excuser. À la mention du mot burger que l'on chuchota à son oreille, son regard s'illumina aussitôt d'enthousiasme comme s'il s’agissait de la meilleure nouvelle de la soirée. « Et bien, je crois que mon choix est fait dans ce cas » Ce serait aussi un excellent moyen de faire passer l'alcool qu'elle buvait depuis son arrivé. Tout le monde savait que les burgers, surtout ceux du McDonald's, étaient conçu pour ça.

«  Et bien, cela fait longtemps que vous fréquentez Monsieur Bellisario? » Ah, encore cette fille. Sachant qu'elle serait forcée de répondre cette fois-ci, mademoiselle Sinclair posa une main contre sa hanche, avant de se tourner vers elle, plantant son regard dans le sien. Elle savait y faire avec les filles aux langues bien pendues. « C'est tout récent à vrai dire » Elle fit une pause, pour faire languir inutilement son audience, avant de poursuivre d'un ton assuré. « Il est intéressé à se procurer un de mes plus précieux tableaux pour son bureau personnel. Vous savez, le grand mur juste en face de la bibliothèque. » À lire son expression, elle n'avait jamais mis les pieds dans ce bureau. Parfait! Elle l'utiliserait donc contre elle, question de lui couper l'herbe sous le pied. « Mais j'imagine que vous avez déjà eu une visite VIP vous aussi, je suis bête...» Elle étira un large sourire avant de se pencher lentement dans la direction de la grande blonde élancée. «... sympa le donjon, non? » Mason se redressa ensuite, un sourire amusé aux coins des lèvres. Elle rigola doucement, comme s'il s'agissait d'une petite blague entre eux que tout le monde comprenait. Autant faire genre on est tous des copines plutôt que des ennemies, même si elle sentait très clairement leur jalousie. La frontière entre les deux était mince. « La compagnie de Monsieur Bellisario est si agréable que je risque d'en devenir dépendante! » Ahhh le commentaire de trop, elle le voyait à leur regard meurtrier. Elle finirait sûrement pendue et brûler vive comme une sorcière si elle continuait les provocations de ce genre. Dommage, mais son repas l'attendait et elle ne tenait pas à leur donner plus d'attention que nécessaire. « Ce fut un plaisir » Ou pas. La brunette s'éclipsa, retournant simplement à sa table VIP où le serveur l'attendait avec sa commande personnalisée. Elle reprit sa place, observa l'assiette avec curiosité. Trois petits burgers en format amuse-gueule. Mignon, fancy et amusant. Elle aimait bien! Ce devait être vachement dur de créer ce genre de petit format. C'était si soigné qu'ils auraient pu être en plastique. « Merci, c'est parfait » Le serveur semblait soulagé par son commentaire. Elle ne ferait pas la difficile avec ce plat, non. Ça sentait bon. Le plus délicatement possible, Mason prit le premier entre ses doigts, mordant dedans sans hésiter. OHHHHH shiiiit. What the fuck, c'était vraiment BON. Si petit et si délicieux! Pouah, faudrait grave penser à envoyer la recette de ce truc au McDo! Ils feraient une fortune avec ça. Heureuse, elle termina de le manger, avant d'attaquer le deuxième. Ça fondait en bouche! Dans tous les cas, ça valait bien une petite confrontation avec des jalouses. D'ailleurs, elle ne les avait pas oubliées. Faisant signe au serveur de revenir, elle se pencha vers lui. « Du champagne pour mes nouvelles amies, merci bien » Comme ça, elles ne pourraient pas dire que Miss Sinclair était la personne la plus désagréable de la ville. Et Mason se fichait totalement de leur opinion de toute façon. Autant les flatter dans le sens du poil, pour mieux les poignarder ensuite. C'était une tactique comme une autre. Reportant ensuite son attention sur son hôte, elle étira un petit sourire amusé. « Je ne peux pas croire que vous êtes célibataire. Ça me semble presque impossible à ce stade. Vous êtes amoureux de quelqu'un? » Homme ou femme, peu importe. Elle voulait vraiment en savoir plus sur la question!



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(#) Ven 22 Avr - 4:44


La Petite Peste




Mon but était de lui faire connaître la plus belle soirée de sa vie.

Pas qu’elle se fasse constamment harponner par le premier venue en quête d’information ou de désir de popularité.

Je vous l’ai dit. Cela ne veut pas dire qu’on est riche qu’on ne désir pas en avoir plus. On en veut toujours plus. Certains en deviennent fous.

Voilà pourquoi on entend parler de grande entreprise qui chute dans le gouffre de la faillite. Ils se croyaient au-dessus de tout. Trop fort pour la compétition.Ils se tirent directement dans le pied. Il faut faire attention; on est jamais à l’abri. Toujours se douter de quoi que ce soit et assurer ces arrières.

Et j’assurais pour Mason. Je voulais l’amener à bon port; à ma table VIP, mais c’est difficile de passer inaperçu dans une si belle tenue avec ce visage d’ange. Un nouveau visage qui éveille bien des curieux. Une nouvelle riche dans le cercle de l’aristocratie, de toute évidence, mais comment est-ce possible sans en avoir eu vent ? Serait-elle juché si haut dans le rang sociale pour ignorer son nom ?

Une artiste…Dommage. On espère toujours voir des gens de la royauté dans le coin. Quoi que les artistes sont tout aussi important étant reconnu comme des dieux, des gens puissants adulés de vulgaires mortelles. Qui sait si cette Miss Sinclair n’a-t-elle pas déjà obtenu un entretien avec la reine ou le prince ? On ne sait rien d’elle. Seulement ce qu’elle ose dire…

Et elle en disait des trucs. Même trop se permettant de lancer des ragots qui laissent mes clients sans voix. Je ne pouvais que voir du coin de l’oeil les visages de ces femmes qui ne semblaient aucunement emballées d’entendre les propos de mon invitée surprise. Je tentais de faire court avec mon employé pour lui expliquer mes intentions pour la fin de la soirée; éviter de me faire déranger et me permettre de prendre le temps avec Miss Sinclair à la table.

D’ailleurs, j’étais très heureux de voir qu’on l’avait déjà servis. Que les petits burgers étaient sur la table sous ces yeux ébahis de jeune demoiselle. Un sourire en coin sur mes lèvres remerciant, ensuite, mon employé qui lui avait déposé le plat et le champagne.

Je marchais lentement saluant les deux mégères tout près. Je ne comprenais pas leur regard en ma direction. Qu’est-ce que cette Sinclair leur aurait dit ?

Je m’empressais donc de monter les deux escaliers pour prendre place à ma table. La voir se régaler ne pouvait que me réjouir. Ce long parcours en a valu la peine. Elle goûtait, en quelque sorte, à de la gastronomie hors du commun. Je la laissais manger à sa faim prenant une bonne gorgée de ma coupe.

Pour presque m’étouffer avec ces questions aussi spontané.

«  C’est quoi cette manie de poser des questions qui sortent de nulle part ?! C’est le fait de manger des burgers qui vous fait poser ce genre de question ou ce sont ces deux femmes qui vous a influencé d’aller à la pêche à l'information sur moi ? »

Je n’ai pas pu m’empêcher de les regarder très directement, légèrement offensé par leur audace envers la jeune demoiselle. Et de les voir tenter de m’ignorer était très suspicieux.

Un léger malaise s'en suivait. Je ne suis pas un livre ouvert. Surtout pas sur ce sujet. Sujet très sensible, en ce moment. Je reprenais ma coupe regardant son contenu ne voulant pas regarder mon interlocutrice;

«  Je vous l’ai dit; c’est difficile pour moi de donner ma confiance; on fini souvent par être blessé. »

Même si cela faisait un moment, même si j’avais repris mon poste; je n’étais pas complètement guéris de cette blessure. De ce que @Gemma Holstead m'avait fait subir. Loin de là. Je détournais l’attention en buvant d’un trait mon verre pour le remplir moi-même.

J'essayais de remettre une meilleure ambiance en remettant doucement mon sourire; mon charme.

Jouons le jeu. Je remplissais aussi la coupe de Mason en même temps;

" Et pourquoi cette question ?...À ce stade ? Quelle stade ? Vous m'analysez maintenant ? Parce que vous me trouvez si charmant et irrésistible pour nager dans le célibat, Miss Sinclair ?"


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Je peux jouer de tout, mais il faut en discuter d'abord.

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Elle est connue des policiers pour avoir commis quelques délits mineurs, rien de bien méchant, pour lesquels elle a une bonne excuse à chaque fois. Vandalisme, infraction sur un terrain privé, fausse carte d'identité, délit de fuite, tentative de vol ou encore violence verbale envers un agent de la paix (on a tous nos mauvais jours). Elle qualifie le tout de pur malchance, tout simplement.

(#) Mer 27 Avr - 20:11

petite peste, moi? Jamais!
@Dante Bellisario
Pour une simple livreuse de pizza comme elle, atteindre le sommet de façon soudaine était véritablement un rêve. Une illusion peut-être, on ne sait jamais. Elle flottait sur ce petit nuage depuis un moment déjà, totalement déconnecté de la notion du temps. Trente minutes, deux heures, elle ne saurait dire. Lorsque son hôte reprit place près d'elle, miss Sinclair lui sourit malicieusement face à sa question. Oh elle n'abandonnait jamais lorsqu'elle voulait savoir quelque chose. Elle finissait toujours par l'obtenir, à force d'entêtement surtout et de détermination. Évidemment, elle avait vite compris qu'elle ne serait pas capable de lui soutirer des informations personnelles à son sujet, mais avec un peu de chance, elle l'avait à présent assez apprivoisé pour avoir des réponses. « Je suis juste comme ça, curieuse de nature » Elle haussa les épaules, avant de glisser une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Vrai qu'elle était terriblement curieuse, en effet. Mais elle était aussi très secrète si elle le voulait. Elle comprenait donc parfaitement son hésitation. Elle aurait probablement réagi de la même manière, mais s'il acceptait de lui en dire un peu plus sur le sujet, elle en ferait de même en retour. Ce serait plus juste ainsi. Au lieu d'un interrogatoire, cela pouvait passer pour un échange. « Je sais qu'on ne se connaît pas, mais parfois c'est bon de pouvoir en parler à quelqu'un qui ne vous jugera pas. » Elle le disait avec sincérité et parce que son but n'était vraiment pas mesquin. Elle prit une gorgée de son champagne, avant de terminer son mini burger. Pour le coup, elle avait déjà oublié ses nouvelles-fausses copines, parce qu'elle n'avait pas tellement tissé de lien avec elles de toute façon. La brunette leur avait répondu plus dans l'objectif de leur clouer le bec. Lorsqu'il lui reprit tout à coup l'envie de jouer, elle répondit avec un large sourire. Ah c'était à son tour de poser les questions? Parfait. Elle ne comptait pas les esquiver.

« C'est plus remarque qu'une analyse, parce que vous êtes visiblement très populaire, vous savez charmer à peu près n'importe qui, et que le statut de célibataire me semble presque impossible. Et vous n'êtes pas marié non plus. Alors je me dis que c'est surprenant... sauf si vous êtes un genre de tueur en série sous couverture. » Parce qu'on ne sait jamais, il tuait peut-être ses prétendantes et cachait les corps. Oui elle regardait beaucoup de films et de séries télé, mais hey, parfois c'était vraiment ce qui se passait. On n'était pas à l'abri des meurtriers. Évidemment, elle plaisantait, mais ça l'amusait de lui partager cette hypothèse. « Prenez-moi par exemple, je ne sais pas draguer et j'ai facilement mauvais caractère. Ce n'est donc pas très étonnant que je sois célibataire. » Et par mauvais caractère elle était bien sérieuse. Elle ne comptait plus le nombre de mec qu'elle avait déjà frappé ou envoyer chier. Disons juste qu'elle n'était pas spécialisée dans la douceur. Pour ce qui était de draguer ah bien... comment dire. Mason évitait de le faire, d'abord parce qu'elle tombait constamment sur des bad boys et qu'elle le regrettait ensuite et parce qu'elle trouvait le moyen de dire des trucs stupides et d'agir super bizarrement. Parler d'elle n'était pas non plus facile donc bon. Pas de drague. « Après je respecte aussi l'envie de certaines personnes de juste rester célibataire, c'est toujours moins compliqué et on évite d'être blessé, c'est sur. » Comme dans son cas, elle ne cherchait pas vraiment à se trouver un petit ami et ça lui allait bien d'être seule. Elle y était habituée anyway. « Faut pas le prendre personnel, mais vous n'êtes pas mon genre... » Elle rigola doucement avant de poursuivre « Un peu trop... riche pour moi » Oui parce que bon, elle aimait dire des mauvais mots et bouffer des chips et des ramens à n'importe quelle heure de la journée ou juste ne pas avoir de manière. Miss Sinclair par contre, elle pouvait parfaitement être heureuse à son bras, aucun doute là-dessus. « D'ailleurs, je vous dois un tableau pour votre bureau. » C'est bien ce qu'elle avait dit aux deux mégères après tout. Elle trouverait bien le moyen d'honorer sa parole. Certes, elle n'avait rien d'une grande artiste de renom, mais elle savait peindre et dessiner depuis qu'elle était toute petite. Il pouvait être très surpris, qui sait. Dans tous les cas, ça l'amuserait bien de lui créer un petit quelque chose qu'il aurait le loisir d'exposer ou non, à sa guise.



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(#) Jeu 30 Juin - 9:20

@Mason Cohen: On avait dit qu'on fermait ce rp, n'est-ce pas ?
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