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Bienvenue sur wicked little town, forum city simple et sans prétentions qui se déroule dans la petite mais mouvementée ville de Klamath Falls (Oregon, USA). Lieu de détente où vous verrez s'affronter les différentes classes sociales, venez interpréter des personnages issus de tous horizons. Pour citer une célèbre marque : venez comme vous êtes ! Mais attention, Scandale n’est jamais bien loin pour dévoiler les secrets que vous cachez.
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 La petite peste

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(#) Sam 22 Jan - 23:41


La Petite Peste




Je suis un riche, je le sais bien. Je suis conscient qu'on peut me dévisager, m'envier ou m'haïr pour en avoir autant dans les poches. Oui, je viens d'une famille qui en avait déjà beaucoup, mais ceux que j'ai, on été gagné. Gagner avec beaucoup de travail, d'acharnement et de mon propre sang.

En effet, ces années où j'étais sur le terrain afin de faire grandir le territoire de mon père et laisser sa signature sur un cadavre ou une bâtisse brûlantes. Il y a eu des coupures, des blessures et mêmes des balles. Pourtant, je ferais tout pour y retourner que de supporter ce style de vie, en tant que propriétaire.

Celui des conversations vides et sans intérêt. Entendre un et l'autre se vanter, promouvoir son projet ou parler de ces acquis, ces trophées. De devoir leur sourire, leur serrer la main et rire à leur blagues stupides. Tout cela pourquoi ? Pour rester juché là-haut, dans leur bonne grâce, rester dans les premiers noms de leur listes quand il s'agit de subventions ou de contrats. Nous étions loin des trous de balles dans la chair, mais c'était tout aussi insupportable.

Je suis un riche. Un riche qui a du mal à s'adapter à ce genre de mentalité. Celui cacher ses véritables pensées et afficher un faux sourire. Des faux sourires, il y en avait partout dans les VIP. Des fonctionnaires, des politiciens, même des célébrités. À la moindre occasions, dès qu'un a le dos tourné, les autres lui plantent un couteau d'insultes et de moqueries. On ne cherche que le meilleur de l'autre: tout cela pour monter plus haut...et toujours plus haut...

Non, je ne suis aucunement de ce type à me cacher. Quand je déteste, je déteste laissant afficher mon état d'âme sans retenue...

Je me retrouvais devant un client de grand nom. Un grand bavard qui prenait bien soin de m’énumérer ces acquisitions et à la possibilité de s'installer dans d'autres villes pour agrandir son marché.

Je m'en foutais, totalement. Mes yeux étaient ailleurs, buvant mon verre de whisky. Ils fixaient le plancher principale. Ceux qui se préoccupaient pas de l’argent et de leur propriété. Non, eux s’amusaient et profitaient de la soirée. Cela semblait impossible pour ces gens prestigieux de lâcher prise et prendre du temps pour eux. À quelques exceptions près, bien sûr.

Non, la plupart à ce un manche de balais dans le rectum, incapable de ranger leur nom et prendre leur aise. C’était trop important pour oser le mettre en jeu…

Une telle tristesse…et dire qu'aux yeux de plusieurs; je suis de ce clan.


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Mason Cohenmembers  too many secrets
Mason Cohen
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âge : 26 ans. Scorpion.
statut civil : Angel est son boyfriend maintenant et à la fois son meilleur ami.
occupation : Livreuse en chef de pizza (et troublemaker) chez les riches ou les pauvres, chez les bons ou les vilains. Le salaire n'est pas incroyable, mais elle peut récolter du pourboire (quand les gens se donnent la peine d'en donner) et manger de la pizza à volonté. Ça paie les factures pour le moment.. Officieusement, elle s'attire des ennuis. (et ça c'est vraiment pas payant). Nouvellement indic pour l'agent Owens.
habitation : Apple Gate Avenue, appartement 17. Simple et confortable.
nbre de mots : entre 500 et 900
disponibilités : Angel - Blair - Gabe - Nora
pronom ig : elle
cible de scandale ? : Oui
trigger warning : TW joués- Violence physique/verbale, insultes/jurons, bagarre

Je peux jouer de tout, mais il faut en discuter d'abord.

en vrac : M A C E
Elle est connue des policiers pour avoir commis quelques délits mineurs, rien de bien méchant, pour lesquels elle a une bonne excuse à chaque fois. Vandalisme, infraction sur un terrain privé, fausse carte d'identité, délit de fuite, tentative de vol ou encore violence verbale envers un agent de la paix (on a tous nos mauvais jours). Elle qualifie le tout de pur malchance, tout simplement.

(#) Dim 23 Jan - 0:51

petite peste, moi? Jamais!
@Dante Bellisario
Dehors sur le trottoir, les mains dans les poches, son regard était fixé sur la façade de l'un de ses clubs pour riche. The Sin. Elle soupira, observant la présence de gardes de sécurité à l'entrée principale. C'était tellement injuste. Pourquoi est-ce que les pauvres n'avaient pas accès aux trucs cool. Genre, comme jouer au golf par exemple. On les condamnait au miniputt plutôt et dans ce cas-ci, au bar miteux avec de l'alcool bon marché. Trop chiant. Elle mourait d'envie de voir l'intérieur, surtout qu'elle n'avait rien de mieux à faire ce soir. C'était congé de boulot, donc pas de pizza à livrer. Parlant de livraison, elle observa un camion contourner la façade jusqu'à disparaître de son champ de vision. Sûrement une livraison d'alcool ça. Hum. Une idée germa alors dans son esprit, comme de la mauvaise herbe. Et si elle allait voir ce camion de plus près? D'un pas discret, elle quitta le trottoir pour se faufiler jusqu'à l'arrière du club. Elle passa devant la zone des poubelles, puis elle aperçut le débarcadère. Le camion était bien là et le conducteur venait de l'ouvrir dans le but de le décharger. Tapis dans l'ombre, elle observa la scène, incertaine de son plan finalement. Nah, c'était trop con de jouer à la livreuse, quelqu'un allait réaliser qu'elle n'avait pas d'affaire là. Ou alors, elle avait exactement le profil d'une simple petite employée bas de gamme. Mason prit une grande inspiration et s'avança vers eux, le plus naturellement possible. Comme si elle avait fait cela toute sa vie, elle entra dans le camion pour agripper une grosse boîte qui lui cachait la moitié du visage. Oh putain, c'était lourd! Elle serra les dents, avant de faire quelques pas. Un premier livreur, un jeune de son âge, la contourna sans lui adresser la parole. Parfait. « Donc je pose ça au fond à droite, c'est ça? » Quelqu'un lui balança un oui affirmatif et elle se traîna les pattes dans ce qui ressemblait à un backstore plein de bouteille. Le dos en miette elle posa rapidement sa boîte, avant de se faufiler rapidement vers le mur pour longer celui-ci en toute discrétion. Et voilà le travail. Encore fallait-il qu'elle quitte cette pièce.

Son regard tomba soudainement sur une magnifique bouteille de whisky. Oh wow. L'alcool de riche ça! Curieuse, elle prit la bouteille, avant de s’accroupir pour demeurer caché. Et si elle goûtait... juste pour voir. Mason l'ouvrit, avant d'en prendre une première gorgée. Holly god! Elle fit un effort pour ne pas tousser. Ce truc était puissant! La grande classe. Elle en bu encore, jusqu'à avoir l'impression que son intérieur prenait feu. Ça n'avait rien à voir avec la bière de dépanneur en tout ça. Lorsqu'elle entendit de nouveau le bruit du camion, elle reposa rapidement la bouteille pour se faufiler vers une entrée non surveillée. Facile, elle n'avait qu'à suivre le bruit et la lumière. Ce qu'elle fit, non sans longer les murs comme une intruse. Ce qu'elle était d'ailleurs. Lorsqu'elle rebondit finalement dans la pièce principale, la jeune femme écarquilla les yeux de surprise. Fuck de merde! Oh my god. C'était... plus grandiose et impressionnant que dans son imagination. En fait, ça surpassait totalement son imagination. Cet endroit était trop cool! Le rêve! Et le luxe, certainement. Stupéfaire, elle essaya de se fondre dans la masse de gens. Malheureusement pour elle, on lui jeta tout de suite de drôles de regards du genre mais qu'est-ce qu'elle fiche ici celle-là. Peu importe, elle était trop excitée désormais pour s’inquiéter de quoi que ce soit. C'était donc ça le plaisir des riches? Et ce bar... tout était dément! « Hey, toi! » La voix des problèmes! Fuck. Elle bouscula quelques clients dans le but de fuir, jusqu'à rebondir de plein fouet sur un type baraqué. Celui-ci lui agrippa le bras aussitôt. « Je la tiens! » Ohhhhhh non! Fait chier merde, elle venait juste d'arriver! Furieuse, elle tenta de se débattre. « Lâche moi, j'ai rien fait! » Grosse brute! Il avait la gueule d'un homme de main. Ça risquait de chauffer pour elle dans ce cas. Aie! Il la tirait pour la forcer à avancer. Elle n'était pas un chien oh! Dans un réflexe purement défensif, elle lui enfonça un coup de pied entre les jambes. Connard! L'homme réagit à la douleur, mais en pro qu'il était, il la plaqua sur le sol en guise de réponse. OUTCH... est-ce que c'était du marbre ce plancher? Il était si propre et reluisant. Elle grogna, avant de s'immobiliser. Ça va, elle ne tenait pas à crever ce soir hein! « Okay, c'est bon! On se calme! » Comme dans je vais être sage maintenant. Où est-ce qu'il voulait l’emmener de toute manière? Dehors? Voir le patron peut-être?



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(#) Dim 23 Jan - 1:35


La Petite Peste





«  Et que dire de mes actifs dans l’immobilier… »

Mais j’en avais rien à foutre de ces actifs dans l’immobilier. C’était une conversation à sens unique. Je n’avais encore placer aucun mot. Non, il avait commencé, il y a plus de cinq minutes et j’en avais déjà assez. Je sais que j’avais le caractère de mettre un terme à cette entretien, mais il s’agissait d’un de mes futurs associés. Je voulais qu’il investisse dans mon Cabaret dans le but de concevoir un spectacle à grand déploiement.

Alors, je me devais de rester, sourire et apprécier ces chiffres à la con. L’attitude typique de l’hôte par excellence. Je sais que nous avons la manie de parler de nous et que de nous, gens de la haute, mais certains ont, quand même la décence d’écouter et vouloir apprendre de l’autre.

C’est dans ces occasions que je me rends compte de la tristesse de certains d’entre nous, en espérant que je n’étais pas de ceux que je pourrais mépriser. Non, je m’appréciais. J’aimais ce que je montrais, ce que je dégageais comme autorité et élégance. Je me démarquais, de toute évidence, attirant les regards et les intérêts de plusieurs; les femmes surtout.

Enfin, une femme, ou un homme…n’importe quoi qui pourrait me sortir de là.

Mon portable…Alléluia.
Habituellement, ce genre d’appel annonce rien de bon, mais au moins, cela pouvait me permettre de m’excuser auprès de mon cher collègue d’affaire.

Je reculais pour prendre l’appel d’un de mes hommes de main.

«  Amenez la dans mon bureau, je vous prie. J’arrive. »

Non, rien de bon. Rien qui me réjouissais. Néanmoins…

«  Vous allez devoir m’excuser mon cher ami. Mes obligations m’appellent. Vous êtes mon invité, ce soir. Alors, amusez-vous… »

Je ne perdais pas de temps, prenant un pas rapide et décidé pour me rendre à mon ascenseur privé. Ces quelques secondes où je me rajustais le col de chemise et les manchettes. Toujours me montrer présentable; que ce soit avec un client important…ou une petite peste fouineuse.

Les portes de mon ascenseur s’ouvrit me permettant de voir la raison de ma présence ici. Celle qui avait osé entrer dans mon domaine en douce…

Maintenant, elle se retrouvait dans mon bureau, juché au-dessus de la scène et la grande salle. Une pièce à mon image; masculine, chaleureuse et luxueuse.

«  Alors, c’est elle…qui tente de détourner les règles ? »

«  Oui, Monsieur. »

Assise sur un de mes sièges de cuir devant mon bureau, avec deux de mes hommes de chaque côté; elle n’était pas prête à aller bien loin.

C’est seulement après quelques pas que je rencontrais le visage de cette…jeune femme. On est loin de la gamine en bas âge qui voulait entrer dans le monde des adultes. Non, elle avait l’âge de l’alcool et de la fête.

«  Qu’est-ce qui vous a poussé à jouer la délinquante, Mademoiselle? » lui demandais-je sèchement en prenant le portable de couleur que mon homme de main me tendait. Le sien, sans doute...




Dernière édition par Dante Bellisario le Dim 23 Jan - 17:38, édité 1 fois
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Elle est connue des policiers pour avoir commis quelques délits mineurs, rien de bien méchant, pour lesquels elle a une bonne excuse à chaque fois. Vandalisme, infraction sur un terrain privé, fausse carte d'identité, délit de fuite, tentative de vol ou encore violence verbale envers un agent de la paix (on a tous nos mauvais jours). Elle qualifie le tout de pur malchance, tout simplement.

(#) Dim 23 Jan - 15:43

petite peste, moi? Jamais!
@Dante Bellisario
Pas aujourd'hui ma belle. Le gorille la redressa d'un coup, faisait signe à un deuxième baraqué d'approcher. Deux pour le prix d'un. Aucune chance de s'enfuir désormais. Un long soupire s'échappa de ses lèvres. Fait chier. C'était trop bien ici, elle n'avait pas du tout envie de partir. Une moue boudeuse au visage, elle les accompagna le plus sagement possible. « On va où? Vous faites quoi? On vous paye bien pour ce job? » Évidemment, on évita soigneusement de lui répondre. Pas très bavards ou bien cela ne faisaient pas partie de leur fonction, tout simplement. Elle n'en savait rien. Escortée comme une voleuse, elle déboucha finalement dans une très grande pièce aux allures de bureau. De luxe, plus précisément. « Ohh putain, la classe! » De nouveau allumée, la brunette observa le moindre petit recoin, impressionnée une fois de plus par tant de luxe. Tout était à sa place, bien rangée, propre et doré. Elle avait une furieuse envie de toucher à tout et de fouiner. Les deux gorilles avaient d'autres plans pour elle, l'empêchant d'explorer en la collant dans un siège en cuir. Mason prit tout de suite le temps de flatter le matériel sous ses fesses. Ce truc devait valoir une fortune! Un sourire mesquin étira ses lèvres, alors qu'elle observait le meuble comme s'il s'agissait d'un trône. « C'est du cuir végan j'espère...» Amusée par sa propre blague, elle leva les yeux en direction des deux hommes comme pour voir si elle avait provoqué une réaction. Toujours rien. À croire qu'ils n'avaient pas d'émotion, tel deux robots programmés. C'était bien ennuyeux. Elle se cala confortablement sur son siège, balançant ses pieds nerveusement. Qu'est-ce qu'elle faisait ici? Est-ce qu'ils avaient téléphoné les flics? Difficile à dire, tout se passait dans le secret depuis le début. Ils étaient quoi, des agents de la CIA? Ce silence était vraiment insupportable. La brunette glissa une main dans sa poche, voulant récupérer son téléphone portable. Qu'est-ce que... « Fuck! Qui a pris mon téléphone!? » L'absence une fois de plus de réponses lui arracha un grognement mécontent. Mais merde! Adieu la selfie instagram.

Quelqu'un entra tout à coup, capta tout de suite son attention. Ah, voilà le chef. C'était assurément lui, pas de doute. Il avait une aura de type en haut de la chaîne alimentaire. Curieuse, Mason l'observa des pieds à la tête. La grande classe, pas un seul pli de travers. Comme ce bureau d'ailleurs, dont il devait être propriétaire. Et que dire de son ton de voix parfaitement posé et mesuré. Marf. Pauvre riche, ce devait être insupportable de se tenir parfaitement droit jour après jour. Elle ne serait pas capable d'assumer un rôle de ce genre et elle vivait bien avec sa liberté d'être qui elle voulait. Lorsqu'il se rapprocha, la brunette conserva le silence. Mouais, valait mieux parler en deuxième. « Qu’est-ce qui vous a poussé à jouer la délinquante, Mademoiselle? » Bonne question. Son regard se tourna plutôt vers le gorille numéro 1 qui tendait son portable à son patron. Oh le voleur! C'était à elle! « Hey! C'est à moi ça! » Sa vie était dans ce téléphone et elle n'avait pas les moyens de s'en acheter un deuxième. Elle se leva donc, bien vite arrêtée par gorille numéro 2 qui appuya bien fort sur son épaule pour la rasseoir. Mason pinça les lèvres de mécontentement, incertaine de savoir quelle attitude elle devait avoir désormais. Présenter des excuses ou bien faire chier encore plus? « Vous devriez me remercier plutôt, grâce à moi, c'est évident que vous avez une faille dans votre système de sécurité » Oh oui, elle osait. Un petit sourire fier se dessina sur son visage. Elle pouvait sentir désormais la colère intérieure des deux hommes de main. Bien fait pour eux! Se voulant le plus honnête possible, elle enchaîna ensuite. « Et puis je voulais juste voir l'intérieur, c'est tout... et ça valait le coup, parce que ce truc est dément! Vraiment cool comme club, je vais le recommander » Bha quoi, un peu de pub gratuite ne faisait pas de mal, non? Elle croisa ensuite les bras contre sa poitrine, levant ses yeux sombres dans ceux du chef dont elle ne connaissait pas le prénom encore. « …..ah et aussi.... le whisky, il déchire! » Le meilleur qu'elle ait jamais bu de toute sa vie, carrément! Sauf que le commentaire était purement provocateur. Elle guettait à présent sa réaction, curieuse de voir s'il quitterait son attitude calme pour laisser entrevoir autre chose. C'était risqué de jouer avec le feu, mais maintenant qu'elle était là, ça ne servait à rien de jouer à la fille effrayée. Elle ne l'avait jamais été après tout et ce n'était pas le premier vilain qu'elle croisait. S'il en était un, ça restait à voir.



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(#) Dim 23 Jan - 19:52


La Petite Peste





Tout ce fait dans la lenteur. Dans l’assurance.

Pas besoin de jouer le gros lion enragé pour ce faire entendre. Non, simplement marcher lentement. Semer un énorme silence ne faisant qu’entendre mes pas entrant dans la pièce. Peut-être même siffler se montrant non-chaland, comme si tout cela n’était qu’une situation parmi tant d’autre.

Pourquoi agir dans la hâte et l’agressivité ? Non, il serait important de comprendre et savoir pourquoi cette jeune femme avait prit un risque aussi énorme pour entrer chez moi, sans payer. Ce cacher pour entrer en douce. Se prendre même pour quelqu’un d’autre pour franchir la porte de livraison.

Il faut avoir du culot. J’applaudissais ce genre de force de caractère. Néanmoins, je me devais de fouiller et m’assurer que cette belle demoiselle ne faisait pas partie d’un clan. Un clan qui souhaitait ma peau ou celle de mon père. Si vous saviez le genre de malfrat qui se cache dans cette petite ville, vous ne dormirez plus…

Et de prendre un visage angélique pour me duper; c’était presque pathétique. Maintenant, reste à savoir comment je pourrais obtenir mon information sans me dévoiler, moi-même à cette fouineuse.

Je ne réagissais même pas à son audace de s’être levé, car je savais bien qu’un de mes deux hommes allait réagir vite pour la faire descendre de ces grands chevaux. Non, j’étais plus préoccupé à regarder dans son portable.

«  Je me doute bien…Notre cher ami Brian, ici présent, l’a prise de votre poche. C’est…impressionnant comme vous vous aimez avec autant de selfie. C'est presque décourageant. »

Ah, les jeunes et leur portable. Il leur faudrait une 3e main pour qu'ils puissent s’assurer de l’avoir en tout temps afin de rien manquer. Bien sûr, le plus important n’était pas de vivre l’expérience, mais de l’exposer sur les réseaux sociaux. C’est d’une tristesse…

Rien de très révélateur sur l’appartenance d’un clan quelconque. J’avais donc affaire à une simple curieuse de 3e classe.

Je marchais lentement devant elle ayant toujours les yeux dans son petit jardin secret…Toujours rien qui pouvait m’effrayer ou m’avertir d’un quelconque danger.

«  Oui…je le constate bien. Rassurez-vous, j’ai bien l’intention de punir les coupables autant que vous, ma chère… » disais-je doucement, les yeux dans sa galerie de photos. Aucune du Cabaret…

Je souriais tout un coup entendant tous ces commentaires. Tout ces compliments au sujet de mon bébé. Elle pouvait être une petite curieuse, mais elle savait reconnaître la qualité. Pourtant, j’osais dire:

«  Ah oui et à qui, dîtes-moi ? Des gens de votre statut qui tenteront aussi d’entrer par infraction ?! Je ne veux pas de ce genre d’individus chez moi. Des gens osent me manquer de respect. Mais, je suis fort touché que vous reconnaissez la beauté de mon Cabaret. » disais-je d’un ton neutre, tout à fait normal qu’on le trouve merveilleux. Il l’est.

Mais, quelque chose me dérangeait, ensuite. Je le vais la tête, serrant son portable dans ma main, curieux de savoir comment pouvait-elle connaître le whisky de la maison. Aussitôt, un de mes hommes enchaînait.

«  Oui, Monsieur. Nous avons trouvé une bouteille de whisky ouverte, tout près de la porte de service. Elle a, sans doute, prit quelques gorgées. »

«  Ah oui ? » disais-je tout bas. Aucunement amusé de ce détail supplémentaire.

J’agitais son portable devant son visage, cherchant bien les mots que j’allais prononcé suite à cela.

«  Étais-ce la première fois que vous goûtiez à un whisky aussi délicieux ? » lui demandais-je tout bas, allant même jusqu’à me pencher pour être au niveau de son visage. Une question simple, mais qui pouvait nous rendre totalement ailleurs.


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(#) Dim 23 Jan - 21:00

petite peste, moi? Jamais!
@Dante Bellisario
Mason prenait son mal en patience. Depuis que monsieur le chef de club s'était emparé de son téléphone portable pour l'étudier, elle avait une envie de folle de lui sauter à la gueule. Après tout, c'était SON objet précieux et non pas le sien. Ça l'agaçait qu'il le garde. Comptait-il le lui rendre? Difficile à dire, c'était peut-être juste sa façon de se venger. Elle imaginait déjà le truc, lui en train de noyer son pauvre portable dans la cuvette des toilettes. En vrai, elle verserait sans aucun doute une larme de tristesse. À la mention de Brian, gorille numéro 1, elle tourna la tête dans sa direction. AH enfin une bonne nouvelle. Quelqu'un d'autre allait être puni! Désolé Brian, fallait être plus malin que ça. Se faire avoir par une jeune de 24 ans, la honte. Son attention retomba vite sur le patron, se demandant ce qu'il avait contre les selfies. Il n'en faisait jamais? C'était juste amusant. Elle l'imaginait bien avec le filtre de démon, deux cornes sur la tête, voilà. Ou le filtre avec les oreilles de chats, pour une version mignonne. Il pourrait s'en servir pour ses futures cartes d'affaires. Non, il semblait chercher quelque chose, mais quoi? Il n'y avait vraiment rien de spécial dans son téléphone. Pendant quelques secondes, elle eut un peu peur qu'il trouve un truc compromettant. On ne sait jamais. Par chance, elle ne faisait jamais de photos nues ou truc du genre. Nah, ce n'était pas son truc. Quoi qu'elle aurait payé cher pour voir sa réaction à une telle photo. Serait-il amusé, offusqué, intriguée? Monsieur était terriblement difficile à cerner. Il ne venait pas de son monde, donc normal qu'elle ait du mal à le saisir. Et si elle lui proposait de la pizza gratuite en échange de sa libération? Est-ce qu'il savait seulement ce que c'était? Trop de questions sans réponse. Malheureusement, elle n'était pas en position avantageuse pour l'interroger.

Il avait dit, ce genre d'individus? Sérieux? « Les pauvres n'ont pas la peste, faut relaxer. J'irais chez vos concurrents la prochaine fois » Si ça pouvait lui faire plaisir. Certes, son club était vraiment cool, mais les autres pouvaient l'être tout autant, non? Qui sait. Ce n'était pas le seul en ville. Brian confirma ensuite qu'elle avait touché à du Whisky et la brunette haussa les épaules. Il n'allait tout de même pas péter un câble pour de l'alcool, non? Il en avait une réserve suffisamment grande pour tenir pendant 2 ans. Et puis il fallait le voir comme un compliment, du genre qu'il passait le test de goût. Vrai qu'il était bon, c'était une bonne nouvelle. M'enfin presque. Le chef se rapprocha, jusqu'à agiter son portable sous son nez. Son petit doigt lui disait que si elle y touchait maintenant, Brian allait lui briser la main. Pas toucher donc. Une moue boudeuse s'afficha sur son visage, alors que son regard plongeait dans celui du patron. Mais qu'est-ce qu'il lui voulait à la fin!? «  Étais-ce la première fois que vous goûtiez à un whisky aussi délicieux ? » ...hein. Pardon? Confuse, elle hésita sur la réponse à donner. Si elle disait oui, qu'est-ce qu'il ferait ensuite? Et si elle disait que non, qu'en fait, il était dégueulasse son Whisky? Hum. Dilemme de vie. Doucement, elle plissa les yeux, prête à le fixer aussi longtemps qu'il le fallait. C'était un test en fait? Et pourquoi est-ce qu'il parlait tout bas, c'était bizarre. La gorge un peu sèche, elle artcula une réponse courte. « Heu... ouais » Et maintenant quoi? « J'peux pas vraiment comparer avec autre chose, mais hum... si besoin on peut s'en reparler une fois que j'aurais goûté le reste de votre réserve » Et bien franchement, elle ne croyait pas qu'il acceptait la proposition, loin de là. Un petit sourire à la fois amusé et nerveux se glissa sur ses lèvres. « C'est quoi votre punition alors? Vous avez un donjon dans le sous-sol? Je garderais le secret, je le jure! » Ce ne serait pas si surprenant que ça vu comment ce club surpassait l'imagination. Ou est-ce qu'il cachait un genre de salle de torture? Ce serait tordu. « Et je peux avoir mon téléphone maintenant, s'il vous plaît? Monsieur... » C'était demandé si poliment qui plus est. Se tortillant nerveusement sur son siège, elle patienta, cherchant toujours à comprendre ce qu'il avait l'intention de faire. « Vous avez un nom ou j'sais pas? » Un surnom sinon, peu importe. Il se faisait appeler comment? Patron? Chef? Oh allé, elle voulait juste savoir!



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(#) Jeu 27 Jan - 5:18


La Petite Peste




«  Je le vous déconseille, ma chère. Prendre un tel risque pour mes concurrents, ce serait pitoyable de vous salir pour si peu. Vous en serez que déçue. » disais-je toujours dans un ton tiède, aucunement perturbé par notre invité surprise.

J’avais tout un planning pour ce soir, mais l’arrivé de cette gazelle changeait l’ambiance et cela m’arrangeait, en fait. À vrai dire, cela faisait plusieurs jours que j’enchainais les rencontres, les entretiens ou toutes autres soirées mondaines pour affaire. Je commençais à me lasser. Écoeuré des mêmes discours et des échanges qui ne veulent rien dire. Des promesses en l’air et des mensonges tapissant les murs. Oui, c’est l’univers dans lequel je vis, mais parfois, il est bien d’en décrocher de temps en temps.

Je ne sais pas si cette demoiselle était un signe du destin. Une réponse à mon appel à l’aide avec cet homme du Missouri, mais je n’avais pas l’intention d’en finir tout de suite avec elle.

« Je vois. Nous avons à faire avec une écervelée. »

Elle m’amusait. Par son tempérament et sa franchise. L’audace de son vocabulaire en mon égard. Ce genre de propos, et bien, dans le cadre de mes fonctions criminelles, elle serait déjà au plancher pleurant sa mère.

«  Un donjon ? Vous me prenez pour un de ces délinquants sexuels en quête de sensation forte ? Et bien, ma chère…vous n’avez pas tort. Ce n’est pas un secret. Seulement, je crains que vous ne pourrez supporter ce que je me permet de faire. Et puis, vous n’êtes pas jeune pour osez songer de la sorte ? »


Je me doutais bien que Brian me regardait du coin de l’oeil ayant comme fonction d’agir en conséquence de parole dégradante en mon égard, mais je lui avais fait signe que ce cas était différent. Je ne suis pas cruel envers une jeune demoiselle désirant connaître le vice. Reconnaître la beauté d’un établissement quand elle en voit un.

«  Vous entrez chez les gens sans savoir à qui vous avez à faire ? Et bien, vous devriez faire vos recherches avant de jouer les intruses…Vous pourriez être dans de beaux draps. Je suis loin d’être gentil quand on tente de s’en prendre à ce que je possède. J’ai une bonne réputation, mais ça, je suis incorrigible…» osais-je dire presque à genoux en face d’elle.

Et puis, j’ai un coeur. Il bat comme les autres et je suis capable d’agir convenablement pour aider mon prochain, même si c’est en douce, cacher dans la volonté de montrer qui commande dans ces murs. Me faire respecter.

«  Cela dit, votre petite intrusion a fait en sorte que vous m’avez libéré d’un entretient des plus désagréables. Donc, je suis presque reconnaissant…presque…et que vous reconnaissez la beauté de mon établissement en allant jusqu’à vous mettre dans une telle situation pour y avoir accès; je le prends comme un compliment. »

Doucement, je tendais le portable à la demoiselle afin qu’elle le prenne. Je me redressais ensuite, posant mes mains dans mes poches. Je la regardais de haut.

« Tant que vous êtes là, et que je suis libéré; peut-être qu’une visite officielle vous éviterais des problèmes plus sérieux, qu’en dites-vous ? »

Je levais, aussitôt, la main, voyant du coin de l’oeil, mon cher Brian qui n’était pas d’accord de ma décision. De ce changement catégorique de mon impression de cette demoiselle…

Oui, je lui accordais une 2e chance. Et elle qui s'attendait à un terrible châtiment; je crois que cela ne peut que la tourmenter d'avantage.


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Mason Cohen
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pronom irl : elle
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multicomptes : aucun
gif : La petite peste 6df8ff72fe8dab99a8140ca11f77ac70d412438f
âge : 26 ans. Scorpion.
statut civil : Angel est son boyfriend maintenant et à la fois son meilleur ami.
occupation : Livreuse en chef de pizza (et troublemaker) chez les riches ou les pauvres, chez les bons ou les vilains. Le salaire n'est pas incroyable, mais elle peut récolter du pourboire (quand les gens se donnent la peine d'en donner) et manger de la pizza à volonté. Ça paie les factures pour le moment.. Officieusement, elle s'attire des ennuis. (et ça c'est vraiment pas payant). Nouvellement indic pour l'agent Owens.
habitation : Apple Gate Avenue, appartement 17. Simple et confortable.
nbre de mots : entre 500 et 900
disponibilités : Angel - Blair - Gabe - Nora
pronom ig : elle
cible de scandale ? : Oui
trigger warning : TW joués- Violence physique/verbale, insultes/jurons, bagarre

Je peux jouer de tout, mais il faut en discuter d'abord.

en vrac : M A C E
Elle est connue des policiers pour avoir commis quelques délits mineurs, rien de bien méchant, pour lesquels elle a une bonne excuse à chaque fois. Vandalisme, infraction sur un terrain privé, fausse carte d'identité, délit de fuite, tentative de vol ou encore violence verbale envers un agent de la paix (on a tous nos mauvais jours). Elle qualifie le tout de pur malchance, tout simplement.

(#) Dim 30 Jan - 3:13

petite peste, moi? Jamais!
@Dante Bellisario
Non mais est-ce qu'il venait de la traiter d’écervelée? C'était à la fois offensant et fancy. Et puis de la part d'un type qui avait fondé un club pareil, elle le pensait tout aussi écervelé. Lorsqu'il répondit à sa mention de donjon, la brunette sentit pratiquement sa mâchoire se décrocher sur le coup. Stupéfaite, elle le fixa avec surprise, non sans devenir tout à coup gênée et inconfortable sur son siège. En vrai, elle était fascinée et terrifiée par sa réponse. Dans tous les cas, il venait de la clouer au silence pour quelques minutes. Elle prenait note de ne plus blaguer sur ce genre de choses. Parce qu'elle avait parlé de donjon pour rire, pour le charrier un peu et non pas obtenir une sorte de confirmation de sa part. Un point pour lui. Heureusement, la partie n'était pas encore terminée. Pour le reste, elle était prête à le croire sur parole. Non, il n'avait pas la tête d'un gentil, encore moins d'un type généreux ou clément de nature. «...okay, c'est noté » Elle ne risquait pas de l'oublier non plus. Est-ce qu'elle regrettait donc? Hum. Pas encore, pas tout à fait. La situation était certes délicate pour elle, mais aussi très intrigante. Jamais elle n'avait été dans une telle position et elle mourrait d'envie de connaître la suite. Visiblement, il était imprévisible lui aussi. Un trait qu'ils avaient peut-être en commun, qui sait. Lorsqu'il lui rendit finalement son téléphone, elle le récupéra lentement, comme s'il s'agissait d'un autre piège de sa part. Est-ce qu'elle pouvait vraiment le croire sur parole? Ou même lui faire confiance. « Un compliment?...hum ouais, c'était... presque mon intention » Par précaution, elle rangea tout de suite son téléphone dans la poche de son jeans, non sans jeter un coup d'œil vers Brian au passage. On aurait dit qu'il était prêt à lui sauter dessus n'importe quand.

Lorsqu'il proposa une visite guide, elle changea complètement d'attitude, passant de la méfiance à l'excitation soudaine. Les yeux brillants, Mason le fixa quelques secondes avant de répondre. « C'est vrai? ...ce serait vraiment d'enfer! » Elle se leva aussitôt de son siège, trépignant d'impatience. Évidemment, pour cacher un peu sa joie, elle fit genre d'être détendue, glissant une main dans ses cheveux pour les remettre un peu en place. Rien à faire, elle aurait toujours la gueule d'une fille qui ne fitait pas dans le décor, mais bon. Doucement, elle pointa ensuite sa bibliothèque du doigt. « Vous savez lire? » Elle blaguait. « J'veux dire, y'a un passage secret ou truc du genre derrière? » Ou alors il aimait lire. C'était peut-être juste un genre de décoration pour riche. Qui sait. Voyant que Brian était toujours là, elle se permit un commentaire à son sujet. « Est-ce qu'il participe au tour guidé lui aussi? C'est quoi sa punition? » Parce qu'elle n'était franchement pas fan de sa présence. Il n'était pas rigolo en tout cas. Elle lui sourit, rien que pour le provoquer. Il était juste jaloux oui! Elle aurait parié qu'il lui aurait volontiers cassé un ou deux os. « Oh, moi c'est Mason en passant...mais tout le monde m'appelle Mace » Ce qu'il avait probablement déjà vu dans son téléphone quelque part, mais bon. Ça lui semblait plus polie de faire une présentation officiellement. Une façon simple de briser la glace. « On commence par quoi? Pas le donjon, c'est bon... » Un rire nerveux s'échappa de ses lèvres. Valait mieux en rire, non? Bref, elle ne contrôlait pas toujours très bien ses réactions. Voulant prouver sa bonne volonté, elle glissa ses mains dans son dos. Ne pas rien toucher, facile. Elle était capable de bien se tenir quand elle en faisait l'effort. « C'est quoi les entretiens que vous faites? C'est au sujet du club? » Et des questions, elle en avait plusieurs, même si elle tentait de ne pas le bombarder d'un seul coup. C'était quand même lui qui avait parlé d’entretien. Elle ne l'avait pas inventé. Pourquoi c'était si désagréable? S'il était le patron, il pouvait sûrement s'éviter ce genre de situation non? Après tout, c'était le chef de la maison. Sans le connaître, elle pouvait affirmer qu'il n'était pas le genre de type qu'on voulait volontairement emmerder ou ennuyer. Bref, elle se contenta de le suivre pour le moment, ravis de quitter le bureau. La pièce était très cool, mais son petit doigt lui soufflait qu'elle n'avait encore rien vu.



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(#) Lun 31 Jan - 0:27


La Petite Peste




Je peux être bon, parfois. Ne pas me laisser envahir par la colère et le désir de vengeance.

J’ai parlé que ma haine envers ceux qui tente d’abuser de ma confiance, de mes biens. Empiéter sur mon territoire. Là-dessus, je n’ai pas de pitié. C’est difficile de rester de marbre. Ayant tant travailler pour ce que j’ai, je ne laisserais personne tenté de me voler, ou m’exploiter.

Cela dit, je suis capable de prendre le pouls et prendre le temps de regarder la situation dans son ensemble.

Une jeune demoiselle qui tente d’entrer par infraction chez moi. Son désir est de voir ce qui se cache derrière ces grandes portes lumineuses. Entendre, probablement, les ouïe-dires, les spéculations de mon Cabaret.

Ne pas avoir les moyens d’y accéder, alors elle a le cran de trouver une façon de faire. En la regardant bien, je pouvais rapidement savoir que je n’avait rien à craindre. Cette demoiselle n’était pas une menace ou une représentante de clan ennemie. Non, juste une petite fouineuse.

Donc, pourquoi m’acharner ? Gaspiller de la salive pour instaurer mon autorité ou la menacer ?

Et puis, impliquer les autorités n’étaient pas ce que je souhaitais….pour plusieurs raisons. Je n’en rajouterais pas plus.

Donc, une jeune femme de 3e classe qui n’a, sans doute, pas eu souvent le privilège de côtoyer de tel endroit…

Alors…pourquoi ne pas lui offrir une belle soirée ? Je lui ferais plaisir. Elle sera heureuse. Une bonne réputation. Avoir son respect, au point qu’elle n’osera plus s’aventurer ici comme une espionne.

Je n’en sortirais que gagnant.

Toutefois, encore faut-il qu’elle se comporte convenablement.

Elle s’était déjà levé, impatiente de découvrir mon univers scrutant ma bibliothèque.

Je me redressais lentement, préférant regarder l’horizon devant moi que de la voir se comporter de la sorte.

« Je suis déjà très généreux de ne pas porter plainte de votre infraction, alors évitez les insultes subtiles et n’allez pas plus loin en essayant d’en voir d’avantage. Je peux encore changer d’idée… »

C’était sec, voir presque menaçant, mais je voulais mettre les choses au clair dès le départ. On est quand même chez moi.

Je marchais vers mon bureau afin d’aller consulter la liste des employés de ce soir. Je prenais, ensuite mon portable pour y murmurer quelques mots.

Ce n’est qu’en retournant vers elle, près de la bibliothèque que reprenait la parole.

« Brian n’aura pas le plaisir de vous prendre par le collet et vous  expulsez d’ici à grands coups de pieds. Au lieu de cela, il va gentiment retourner à ces occupations habituels. » disais-je en tapant l’épaule de mon charmant bras droit.

Celui-ci croisait me saluait de la tête et jetait un dernier regard à la jeune…Mason.

«  Mason ? Et bien...Les prénoms deviennent de plus en plus originaux avec le temps. Vous habitez tout près pour jouer les aventureuses ? »

Triste d’aller dans les clichés, mais je me doutais bien qu’elle n’avait pas de moyen de locomotion, donc soit qu’elle utilisait le transport en commun ou à pied. Et si elle marche, notre chère Mason doit vivre dans un diamètre de quelques kilomètres d’ici…

Brian quittait la pièce en disparaissant derrière les portes de mon ascenseur. Au même moment, je prenais attention sur mon invité surprise.

«  Dommage…, c’est pourtant un endroit fascinant, mais je crains que vous êtes trop…espiègle pour ce genre d’aventure. »

Je n’en rajoutais pas plus, car ce n’était pas un sujet convenable venant à peine de la rencontrer. Ce sont des propos appropriés lorsqu’il se passe quelque chose de fort et d’incontrôlable.

Non, cette demoiselle ne dégageait pas cette énergie. Je dirais plus que ces propos, ces nombreuses questions commençaient à me faire regretter ma bonté.

« Vous posez autant de question quand vous tenter de rencontrer sur Tinder…?»

Le son de mon ascenseur retentissait. Dieu soit loué !
Une jeune femme entrait dans mon bureau saluant déjà la jeune Mason de la main. Très heureuse d’avoir été appelé et exaucer ma demande.

« Ah Clara ! Très gentil de te déplacer et répondre à ma demande. Je te présente Ma…Mason. Une petite curieuse qui souhaite connaître notre Cabaret. Je me ferais une joie de lui faire une visite, mais j’aimerais qu’elle soit plus approprié pour notre soirée. Pourrais-tu user de ton talent et trouver une tenue convenable ? »

Vous avez bien lu. Je voulais permettre à cette demoiselle de vivre une soirée complète au Cabaret. Et pour commencer, il lui fallait l’habiller en femme digne de l’ambiance.

Je tournais la tête vers Mason:

«  Je veux que vous viviez l’expérience à fond…Qu’en dites-vous ? »


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disponibilités : Angel - Blair - Gabe - Nora
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cible de scandale ? : Oui
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Je peux jouer de tout, mais il faut en discuter d'abord.

en vrac : M A C E
Elle est connue des policiers pour avoir commis quelques délits mineurs, rien de bien méchant, pour lesquels elle a une bonne excuse à chaque fois. Vandalisme, infraction sur un terrain privé, fausse carte d'identité, délit de fuite, tentative de vol ou encore violence verbale envers un agent de la paix (on a tous nos mauvais jours). Elle qualifie le tout de pur malchance, tout simplement.

(#) Jeu 3 Fév - 2:59

petite peste, moi? Jamais!
@Dante Bellisario
Hum, pas fan de son humour alors. Vrai qu'elle avait un don pour les blagues de mauvais goût, elle s'y était habituée depuis le temps. Cette fâcheuse manie d'être tout à coup immature, comme si elle était passée à côté de cette phase durant son adolescence. Ce qui n'était pas entièrement faux non plus. Vivre dans différents foyers d’accueil l'avait vieillit beaucoup trop rapidement. Bref, elle lâcha des yeux la magnifique bibliothèque, acceptant à regret le fait qu'il pouvait effectivement changer d'idée. Ce n'était pas ce qu'elle souhaitait non. Elle posa les mains contre ses hanches, observant une dernière fois Brian qui allait heureusement quitter, enfin. Parfait! Il était de trop dans cette soirée. Adios. Le commentaire sur son prénom ne la fit pas réagir, par habitude. Oh elle se faisait très souvent dire que ce n'était pas fameux comme choix. Elle pouvait toujours blâmer sa mère alcoolique qui l'avait abandonné lorsqu'elle n'avait que 3 ans. C'était elle qui avait choisi après tout.« Tu es... pardon, vous êtes plutôt perspicace. J'habite bien dans ce quartier, je suis livreuse de pizza si vous voulez tout savoir » Elle ne savait pas si ce détail l'intéressait, mais bon. Apple gate avenue n'était pas reconnu pour être le coin le plus riche de la ville, il y avait de fortes chances qu'elle habite de ce côté.

Évidemment, elle mourrait de curiosité et elle serait parfaitement capable de le questionner pendant une soirée complète. Monsieur le patron n'avait pas l'air aussi enthousiasme qu'elle par contre. Le commentaire sur Tinder éveilla deux fois plus sa curiosité. C'était bien cruel ce petit jeu! « Oh my god, vous utilisez Tinder? » Le son de l’ascenseur coupa toutefois la conversation. Quoi encore? Qui s'invitait et pourquoi ne pouvait-elle pas obtenir des réponses à ses questions? Ah tiens... une fille d'environ son âge, peut-être un peu plus vieille. Hum. Est-ce qu'elle venait vraiment de l'entendre dire qu'elle devait changer de tenue? Par réflexe, elle observa ses vêtements, perplexe. Oui bon okay, elle avait remarqué que ça ne collait pas vraiment à l'ambiance générale, mais... « Heu... j'imagine que ce serait mieux oui » Incertaine, elle jeta un coup d'oeil en direction de Clara. Est-ce qu'elle pouvait lui trouver une tenue? Celle-ci lui fit rapidement signe et Mason approcha, dans le but de la suivre. Dans sa tête, ses pensées se bousculèrent, l'empêchant de réfléchir. « Mais... on parle de quel genre de tenue exactement? » Tant que ce n'était pas un truc complètement ridicule. Poussée encore une fois par la curiosité, elle suivit Clara sagement, plus confortable en sa présence que celle du patron. Une fois dans une pièce à part, qui ressemblait à un genre de salle de bain de luxe mélangé à un walk-in, la brunette fronça les sourcils. « Pourquoi est-ce que j'ai l’impression que ce sera une robe? » Ah merde. À voir le sourire de son accompagnatrice, elle avait vu juste. « Vas-y, essai la » Plus ou moins convaincue, elle observa attentivement la robe argentée qui scintillait outrageusement sous la lumière ambiante. Putain de merde, cette robe à elle seule devait valoir une fortune! Est-ce qu'elle pouvait vraiment porter ça? Abdiquant sous les encouragements de Clara, elle retira son manteau de cuir doublé, puis sa veste, les déposant simplement au sol. Puis se fut autour de ses bottes, qu'elle affectionnait assez pour les tasser délicatement sur le côté, non sans soupirer. Mason retira ensuite le reste de ses vêtements, n'ayant jamais été très pudique. De toute façon, elle avait besoin d'aide pour enfiler cette chose.

Jetant un coup d’œil vers le miroir derrière elle, la brunette ouvrit de grands yeux ronds. « Parfait! » Pardon? Elle déconnait, ce n'était pas parfait du tout, hors de question qu'elle garde ça! Un peu paniquée, elle glissa une main le long de la robe, nerveuse. Celle-ci épousait à la perfection sa silhouette mince et élancée, mettant en valeur ses courbes. C'était carrément choquant de se voir dans cette tenue. Elle n'y croyait pas. Perturbée, elle enfila également une paire d'escarpins blancs. Mauvaise idée. Qu'est-ce qu'elle faisait là, ça n'allait pas du tout. Ce n'était pas elle. On aurait dit une jeune femme tout droit sortie d'une famille de millionnaire. Troublant! « Je... je ne sais pas quoi en penser...» Clara la fit ensuite asseoir, s'occupant de brosser ses cheveux et de lui appliquer une petite touche de maquillage. « Vous êtes magnifique, je ne vois pas le problème » Bien sûr qu'elle ne le voyait pas! Elle n'avait jamais eu pour habitude de porter de vieux jeans et un chandail trop ample, ça se voyait bien. Elle baignait dans ça, contrairement à elle. La laissant finir malgré tout, Mason se regarda une dernière fois dans le miroir. Cette fille avait fait des miracles oui. Et puis merde hein, qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour une visite guidée. Elle retourna ensuite rejoindre le patron, laissant derrière elle la fille inconfortable, complexée et morte de peur. Non, désormais, elle baignait dans la confiance la plus totale. C'était son nouveau rôle. Elle fit donc comme si de rien n'était. « Alors? Quelle est mon histoire? Mary, jeune héritière, encore aux études pour devenir ambassadrice de je ne sais quoi? Je peux jouer votre nièce sinon » La brunette étira un large sourire amusé, avant de remercier poliment Clara pour son aide. « Oh et que personne ne brûle mes vêtements, si je rentre chez moi dans cette tenue, j'vais me faire agresser directe » Vaut mieux prévenir que guérir, elle tenait à récupérer ces choses pour rester en vie. Il y avait des limites à aimer les jeux dangereux.



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(#) Mar 15 Fév - 5:03


La Petite Peste




Son jour de chance.

J’aurais pu être plus vilain. Très vilain…

«  Je ne sais pas comment prendre votre question. Parce que je suis plus mûre ou trop riche pour me le permettre ? Je sais que je me dois de régresser mon intelligence pour ce genre regroupement, mais il m’arrive aussi de m’amuser comme tout le monde. Il n’y a pas que des connards à dick pics, vous savez ? »

Quand je reçois une mauvaise nouvelle; que d’autres entrepreneurs ou pire, gang de l’extérieur tente de jouer sur mon territoire; je suis plus irritable.
Je sais qu’il ne faut pas mélanger problème personnel et travaille, mais difficile de porter plusieurs visages quand cela nous atteint profondément.

Enfin, ce n’était pas ce genre de journée. Non, j’étais d’humeur à m’amuser et tendre la main. Ne pas user de mon statut contre, mais pour quelqu’un. Elle ne me méritait, peut-être pas, mais justement….

Comment peut-on voir autrement si personne nous montre qu’il y a d’autres possibilités ? Je ne veux paraître comme un saint, mais simplement une personne qui souhaite lui présenter les choses autrement. Qu’il y a de la gentillesse en première classe et…que quiconque peut y accéder.

Lui offrir cette soirée de rêve et me donner un sourire d’avoir accomplit quelque chose de bien.

Malgré ces nombreuses question, je pouvais voir ce petit sourire de gamine qui se réveillait sur son visage. De la voir partir avec Clara pour un petit moment de transformation. Vous savez, ces instants dans les films où la jeune demoiselle effacée du groupe se laisse bichonner par des experts qui la rendent aussi rayonnante qu’une déesse grec.

Et bien, c’est ce qui se passait avec notre chère Mason. Je laissais Clara carte blanche. Elle qui avait ce talent et cette douceur, je lui avais confié notre invitée surprise. Les laisser entre femmes pour lui permettre de user de sa baguette magique.

Rien de très complexe; c’était surtout une question de tenue, de coiffure. Enlevons rien de la beauté naturelle de cette demoiselle. Je désirais juste…qu’elle voit le beau côté de mon univers. Et qu’on lui accorde du temps; qu’elle s’amuse.

Je ne crois pas qu’une livreuse de pizza dans ce quartier parvient à se détendre et prendre du temps pour soi. Décrocher un peu de son monde pour quelques instants. Considérez cela comme un petit conte de fée d’une soirée.

J’étais à mon bar du bureau. Je déposais des glaçons dans le 2e verre que je venais de mettre sur le comptoir. C’est en entendant les claquements de talons haut que je me retournais pour…admirer le résultat.

Merveilleux…Vraiment merveilleux.

«  Qui vois-je ? Et bien, ma chère… »

Oui, j’avais le visage fort surpris, mais tout aussi enchanté de la voir aussi…différente, comme si porter une tenue aussi glamour avait aussi effacé un poids sur ces épaules. Tout était qu’amusement et plaisir.

J’aimais bien.

«  Vous êtes déjà dans les histoires rocambolesques à la soap américain…C’est ainsi que vous nous percevez…? Mais on peut bien s’amuser… »


Je regardais Clara avec un sourire. Toujours aussi reconnaissant de son travail et de son dévouement.

Mais les propos de Mason sur son retour à la réalité ne me plaisait pas. Au contraire, quand on évoque ce genre de terme en ma présence, je le prends mal. Je fronçais même sourcil.

«  Jamais avec moi, ma chère Mason. S’il y a bien une chose que je ne supporte pas, c’est pressentir ce genre de risque. Je protège toutes mes filles, ici. Clara va prendre soin de vos vêtements et on planifiera votre retour chez vous convenablement. Pour le moment, nous avons une belle soirée qui nous attend. » disais-je en versant du whisky dans les deux verres.

Clara n’attendait pas son accord, mais s’empressait de serrer Mason dans ces bras avant de filer en douce, nous laissant seul.

«  Vous êtes magnifique, vous le savez, sans doute ? Contente ?» disais-je m’approchant d’elle en lui tendant un des verres que j’avais en main. Verre de crystale approprié pour ce genre de boisson de qualité.

«  Whisky…comme vous devriez le boire. À vous…» soufflais-je avec le sourire toquant mon verre au sien.


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habitation : Apple Gate Avenue, appartement 17. Simple et confortable.
nbre de mots : entre 500 et 900
disponibilités : Angel - Blair - Gabe - Nora
pronom ig : elle
cible de scandale ? : Oui
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(#) Jeu 17 Fév - 20:49

petite peste, moi? Jamais!
@Dante Bellisario
Une fois de retour dans le bureau, elle guetta la réaction du patron. Serait-il satisfait du résultat? Apparemment, oui. Peut-être un peu surpris, mais ça semblait lui plaire. Mason fit un tour sur elle-même, avant de lui demander quel rôle elle aurait pour la soirée. « Vrai que je regarde trop la télé » Elle étira un petit sourire, avant de jeter un coup d’œil en direction de Clara. Ce serait bien qu'elle reste un peu plus longtemps, mais elle avait sans doute d'autres occupations pour la soirée. Dommage. Avant son départ, elle lâcha un commentaire sur sa tenue qu'elle souhaitait récupérer au retour. C'était dit purement innocemment, sans arrière-pensées, mais voilà que son hôte s'en offusquait presque. Elle était bien tentée de lui dire que cela faisait bien 24 ans qu'elle survivait sans la protection de qui que ce soit, mais elle ravala son commentaire. Ce n'était pas dans son intérêt de lancer un débat sur le sujet. Serrant une derrière fois Clara contre elle, la brunette la salua ensuite avant de la regarder quitter la pièce. Elle la recroiserait peut-être plus tard, qui sait. Son attention fut rapidement attirée en direction d'un verre qu'on lui tendait, accompagné par un compliment. Comme quoi, elle n'était vraiment pas au bout de ses surprises avec lui. Elle prit le verre, l'observant comme pour évaluer s'il valait très cher ou non. « Merci, c'est gentil. J'avoue que je pourrais peut-être m'y faire... mais que c'est loin d'être le genre de tenue dont j'ai l'habitude » Mason était toujours honnête, elle ne comptait pas cacher le fait qu'elle ne portait jamais de robe de luxe. Après avoir toqué son verre contre le sien, elle prit une gorgée, retrouvant le goût familier du Whisky qu'elle avait emprunté dans sa réserve. Son visage s'illumina de nouveau, contente. « Il est dément ce Whisky, mais vous le savez déjà » Bien sûr qu'il le savait, ce devait être pour ça qu'il le buvait non? C'était fort, corsé, mais vachement bon. Elle n'avait juste pas de mots assez fancy dans son vocabulaire pour le décrire à sa juste valeur.

Elle replaça ensuite une mèche de ses cheveux derrière son oreille, avant de planter son regard dans le sien. « Si je peux être honnête avec vous, je ne suis pas sûr de totalement vous saisir... vous êtes clairement riche, ambitieux, plein de pouvoir et d'influence, calculateur, attentif aux détails, sans doute manipulateur, bref la façade classique, si je peux dire ça ainsi... mais en dessous, hummm» Elle hésitait. Qui était-il vraiment? Difficile à dire. Elle ne mettait justement pas le doigt dessus. « Un goût certain pour l'amusement...célibataire, peut-être, mais j'en doute... » Et ce, même s'il avait mentionné Tinder un peu plus tôt, il n'avait pas l'air d'être le genre d'homme à moisir seul tous les soirs non. Évidemment, elle se doutait qu'il n'allait pas simplement lui fournir les réponses à ses questions, mais ça valait bien le coup de lancer la discussion. Oui, elle était horriblement curieuse, elle l'assumait. Elle ne pouvait pas non plus faire comme si de rien n'était. Il ne ressemblait en rien aux gens qu'elle avait l'habitude de croiser ou avec qui elle discutait tous les jours. Un petit sourire amusé étira ensuite ses lèvres et elle poursuivit. « Si un jour vous voulez passer incognito chez les pauvres, j'ai bien une ou deux idées de métamorphose pour vous » Rien que de l'imaginer dans une paire de jeans troués avec une veste de cuir la faisait rire. Ce serait certes amusant, mais elle croyait aussi que malgré les vêtements simples, il se ferait quand même beaucoup remarqué. Il avait une allure beaucoup trop forte pour jouer les pauvres. Dans tous les cas, Mason aimait l'idée d'inverser un jour les rôles et de voir comment il se débrouillait hors de son bocal de cristal. Sauf que ce soir, c'était lui qui avait la chance de la voir sous un tout autre angle. Terminant son verre d'alcool, parce que c'était dur de lui résister à ce verre, la brunette reprit la parole. « Alors, que font vos riches clients pour s'amuser? » Est-ce qu'il y avait une tendance qu'elle ne connaissait pas encore ou bien juste quels étaient leur préférence. Boire, danser, jouer au poker?



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(#) Sam 19 Fév - 19:36


La Petite Peste




Encore une fois, je crois que je venais de créer une princesse.

J’ai souvent cette envie, en douce, d’aider, de soutenir, ces demoiselles qui m’approchent ayant eu peu de chance dans la vie. J’ai les yeux grands ouverts voyant bien le privilège que je possède. Je suis née sous une bonne étoile. Enfin, nous allons le dire ainsi, car chacun à ces problèmes, malgré tout. Les apparences sont souvent trompeuses. Tout n’est pas blanc comme neige.

Peu importe, je reconnais que je suis né avec une cuillère doré à la bouche. Cependant, je suis aussi capable d’agir subtilement pour donner à ceux qui en ont besoin ou le mérite.

Rassurez-vous; je ne la prends pas en pitié. Là n’est pas le but. Je veux juste m’amuser et qu’elle s’amuse, par le fait même.Changer l’atmosphère terne qui m’entoure depuis quelques temps. Avec ce magazine et la décision de Gemma sur notre relation; je me devais de me remettre sur pied.

Et comme vous le savez; souvent mon plaisir est de voir les gens heureux autour de moi..et que j’en suis le responsable.

Oui, un égo. Une fierté…, mais surtout de la voir sourire, comme si un brouillard gris venait de se dissiper. D’accord, cela n’est qu’éphémère. Elle retrouvera ces vieux vêtements d’ici quelques heures, mais profitons de ce temps que nous avons pour s’amuser, oublier…

« Une habitude, cela se remédie. Du moment que vous êtes bien et que vous vous trouvez ravissante, comme je vous vois ? »

Je la courtise ? Pas nécessairement. Simplement qu’elle reconnaisse sa beauté et ce qu’elle dégage.

Les gens de la haute société arborent une tenue de grand couturier, mais derrière; c’est une personne comme une autre. Tout ceci est peut-être artificiel cachant sa véritable personne. Tout dépend de sa personnalité, de l’aura qu’elle prône. Comme on dit: l’habit ne fait pas le moine.

J’adorais voir ces yeux s’illuminer devant de chose qui m’était complètement banal. Qu’elle apprécie ce whisky dont, moi, je bois tous les jours. Cela ne faisait que me ramener sur Terre; apprécier d’avantage ce que j’ai. Cela fait du bien de se brasser, parfois…

«  Vous me le faites constater par votre réaction. Je n’en suis que fort flatté. » disais-je en prenant la bouteille pour lui verser, à nouveau, un petit fond de verre.

Je la laissais parler tout en versant ce verre. J’écoutais ces propos avec attention et un léger sourire en coin. Elle tentait de me démystifier. De chercher ce qui se cache derrière mon veston.

«  Espionne et détective en plus…Vous devriez songer à changer de carrière, outre que livreuse de pizza. Qu’est-ce que vous cherchez autant à savoir sur moi ? Est-ce vraiment important ? » disais-je doucement, sans me poser de question tout en allant porter la bouteille sur mon mini bar.

Espérant qu’elle change de sujet. Non, je n’aime pas qu’on s’attarde sur moi. Enfin, non, j’aime qu’on s’attarde sur moi, qu’on me regarde, qu’on m’apprécie, mais delà à chercher d’avantage; de creuser sur mon côté plus privé. Ce n’est pas une chose qui me plaît. Disons que je tente de cacher un côté de moi qui pourrait me cause des problèmes étant su de bien des gens. Déjà qu’on m’a affiché étant un amant d’une femme mariée; je ne cherche qu’a rester discret sur ma vie personnelle.

«  Et pourquoi aurais-je besoin de le faire, dîtes-moi ? Pourquoi me cacher ? Et puis, la pauvreté n’a pas vraiment d’habit. Nous avons ce cliché des vêtements malpropres et déchiré, mais si vous saviez le nombre de genre endetté jusqu’au cou ici; vous en seriez plus que surprise... »

Triste réalité. Voir ces grandes maisons dans les beaux quartiers, mais à l’intérieur; c’est le vide totale. Quelques meubles, tout au plus. La belle voiture dans le stationnement, mais pas les moyens pour payer l’essence pour la conduire. Les cartes de crédit pleine, mais avoir le culot pour se pavaner en première classe. À quoi cela sert, dîtes-moi…?

Pour oublier…oublier notre quotidien. Nous revenons à la case départ de mes propos.
Alors, oublions, elle et moi, ce soir.

Je gardais le sourire et jouant le grand gentleman, je lui tendais mon bras en guise de support.

«  Et bien, ma chère, nous allons commencer par parader un peu dans la section VIP afin qu’on vous remarque et ensuite, prendre place à ma table privée pour siroter un champagne, vous et moi. Qu’en dîtes-vous ? »

J’entamais la marche vers mon ascenseur afin d’atterrir au 3e étage: l’étage VIP composé de genre de renoms, des stars de tous les domaines. Bien sûr, dès que j’apparaissais à la lumière et qu’elle reflétais sur la magnifique robe de ma compagne, les yeux se retournèrent vers nous.

«  Que la fête commence… »


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Mason Cohenmembers  too many secrets
Mason Cohen
messages : 11415
rps : 236
pseudo : paper boat
pronom irl : elle
id card : Hailee Steinfeld (chaussette) + ©harley (gif)
multicomptes : aucun
gif : La petite peste 6df8ff72fe8dab99a8140ca11f77ac70d412438f
âge : 26 ans. Scorpion.
statut civil : Angel est son boyfriend maintenant et à la fois son meilleur ami.
occupation : Livreuse en chef de pizza (et troublemaker) chez les riches ou les pauvres, chez les bons ou les vilains. Le salaire n'est pas incroyable, mais elle peut récolter du pourboire (quand les gens se donnent la peine d'en donner) et manger de la pizza à volonté. Ça paie les factures pour le moment.. Officieusement, elle s'attire des ennuis. (et ça c'est vraiment pas payant). Nouvellement indic pour l'agent Owens.
habitation : Apple Gate Avenue, appartement 17. Simple et confortable.
nbre de mots : entre 500 et 900
disponibilités : Angel - Blair - Gabe - Nora
pronom ig : elle
cible de scandale ? : Oui
trigger warning : TW joués- Violence physique/verbale, insultes/jurons, bagarre

Je peux jouer de tout, mais il faut en discuter d'abord.

en vrac : M A C E
Elle est connue des policiers pour avoir commis quelques délits mineurs, rien de bien méchant, pour lesquels elle a une bonne excuse à chaque fois. Vandalisme, infraction sur un terrain privé, fausse carte d'identité, délit de fuite, tentative de vol ou encore violence verbale envers un agent de la paix (on a tous nos mauvais jours). Elle qualifie le tout de pur malchance, tout simplement.

(#) Lun 21 Fév - 15:49

petite peste, moi? Jamais!
@Dante Bellisario
Si elle n'était pas habituée aux magnifiques robes brillantes et luxueuses, elle n'était pas plus habituée de recevoir des compliments. Bien sûr, elle ne se considérait pas moche, loin de là. Elle se trouvait belle, mais sans plus, consciente qu'il y avait de nombreuses filles avec un physique plus à la hauteur que le sien qui vivaient dans cette ville. Heureusement, elle n'avait jamais eu de soucis d'estime de soi, elle savait ce qu'elle valait. C'était juste super bizarre qu'un type comme lui la complimente. Il avait l'air sincère en plus de ça et ça lui faisait plaisir oui. Personne ne pouvait être indifférent à de si belles remarques. Bien qu'elle ait du mal à trouver les mots juste pour décrire son Whisky, elle lui fit tout de même savoir qu'il était vraiment bon. Absolument rien à voir avec l'alcool bon marché qu'elle buvait la majorité du temps. Voyant bien qu'il ne répondrait pas à ses questionnements, la brunette haussa doucement les épaules avant de lui répondre. « Non, ce n'est pas important, mais j'compte bien le découvrir un jour » Elle étira un petit sourire amusé, rien que pour avoir le dernier mot sur le sujet. De son côté, elle n'aimait pas beaucoup parler de sa vie personnelle, alors elle comprenait parfaitement sa réaction. Ça lui prenait toujours du temps pour s'ouvrir réellement même si elle était d'une nature très franche, à dire à voix haute ce qu'elle pense. Lorsqu'il mentionna que la majorité des gens présents ici étaient endettés, elle étira une moue songeuse. Oui, peut-être. Elle voulait bien le croire, parce que c'était typique des gens riches de vouloir projeter une fausse image d'eux. Sauf qu'ils ne risquaient tout de même pas de finir véritablement dans la rue à mendier pour se payer un café. Mais bon, elle comprenait son propos.

Lorsqu'il lui tendit son bras, en une fraction de seconde, elle s'imagina en train de serrer la main au diable en personne, après lui avoir vendu son âme dans un pacte tordu. Comme on dit, if bad, why so good? Elle s'y accrocha donc avec plaisir, doublement curieuse lorsqu'il lui élabora son plan de la soirée. « J'ai jamais bu de champagne avant...» Oubliant la partie, parader, section VIP, se faire remarquer... Trop tard pour reculer de toute manière. Elle aimait bien les défis et celui-ci en était justement un. Réussir à survivre dans ce monde inconnu et probablement beaucoup plus hostile qu'il en avait l'air. Elle préférait ne pas baiser sa garde, pas complètement du moins. Une fois dans l’ascenseur, elle réalisa qu'elle retenait son souffle, inconsciemment. Bon d'accord, elle était peut-être juste un peu nerveuse. Rien de grave, elle avait connu pire situation que celle-ci. Plein d'exemple lui venait en tête et cela suffit à la détendre. Ce n'était qu'une simple fête, voilà. Le Whisky l'ayant bien réchauffée, elle se sentait d'attaque. Lorsque les portes s'ouvrirent, elle observa d'abord tout le décor, l'ambiance, puis ensuite les gens. Tout le monde les regardait. Ou alors, on le regardait lui, ce serait quand même logique. Elle aurait fait pareille. « Holly shit...» Un simple murmure à peine audible, qui s'échappa de ses lèvres alors qu'elle admirait ce qu'elle pouvait voir de la zone VIP. D'un autre côté, à voir tous les curieux, elle espérait intérieurement qu'ils étaient jaloux oui. Fuck off. Un large sourire illumina son visage, avant de laisser aller un petit rire sincère. « Je trouve que ça manque de diamant » Elle plaisait, parce que tout était complètement démesuré ici. Ça n'avait juste aucun sens. « Des amis à vous? » Peut-être qu'ils connaissaient quelques personnes présentes ici ce soir, qui sait. Dans tous les cas, Mason avait choisi de dévisager tout autant les curieux, sans flancher ou se sentir intimidé par eux. Son petit côté effronté lui permettait d'avoir l’assurance nécessaire pour gérer la situation. Elle remarqua ensuite une table de libre, un peu plus loin et elle la pointa du doigt. « Là, c'est votre table je paris » Quoi qu'il en soit tout le monde buvait et semblait bien s'amuser dans cette section. Coupe de champagne ou autre breuvage alcoolisé super dispendieux, ils discutaient et rigolaient, probablement en train d'oublier tous leurs problèmes. Et on pouvait dire que ça fonctionnait bien, puisqu'elle-même n'y songeait plus du tout à l'instant. « Faut laisser tomber Tinder, y'a assez de choix ici » Parlons en, comment tout le monde étaient juste... beaux, belles, parfaits. Et le barman, genre très sexy aussi. C'était quoi cet endroit, le reperd des beaux gosses du pays?



I was born, I was raised for this
⊹ I'm back from the dead. From the back of my head. Been gone and facing horrors that should never be said


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(#) Dim 6 Mar - 7:59


La Petite Peste




Le plaisir d’impressionner. J’adore.

De remarquer ces yeux qui s’émerveillaient dès la lueur des lustres suspendues sur son visage. Sa fine bouche s’ouvrir par le nombre de paillettes aux pouces carrés. Non, elle n’avait jamais vu cela. Elle n’a jamais pu voir cela. Que dans les films, probablement. De la pure fiction à ces yeux.

«  Je ne m’attendais pas à autant de vulgarité dans votre bouche, Mademoiselle Mason… » disais-je tout bas en saluant les premières personnes que nous croisions.

Et bien, ce genre d’endroit existe; j’y contribue à ce qu’il existe. Je vends le rêve, le luxe et le plaisir. L’amusement à son paroxysme le temps d’une soirée. Champagne, encas hors de prix et spectacle digne de la royauté.

Certes, tout cela n’est qu’éphémère. Toute bonne chose à une fin, mais c’est comme une drogue; tout ceci est pour nourrir l’imaginaire et garder cette envie de revenir. Recommencer…sans cesse.

«  Tout n’est qu’apparence; n’oubliez jamais cela, ma chère. » parlant encore tout bas, continuant notre marche élégante au travers des membres VIP.

On va m’accuser de profiter des âmes faibles en quête d’adrénaline. Et bien, moi je dis que je donne un répit à tous ces âmes épuisées du rythme effréné de notre société actuelle. Pas le droit à l’erreur, exiger la perfection, soucis de performance. Ne jamais arrêter. C’est invivable. Il faut s’arrêter. Profiter de la vie pendant qu’il est temps. Ce n’est pas à 80 ans qu’on va se permettre des folies. Alors, aussi bien de commencer tout de suit à s’amuser.

«  Des amis ?…Nous comptons cela sur une main. Je dirais, plutôt, des contacts, des associés, connaissances, anciennes amantes. Mes amis sincères, je les préserve de tous ces gens. »

De véritables sangsues. Je ne le cache pas. Il faut faire attention à certains d’entre eux. Comme je disais, certains sont en quête d’argent, de pouvoir. Alors, ils s’approchent et s’accrochent à nous essayant de siphonner notre énergie, notre argent, notre statut, afin qu’eux-même reprennent du galons. Et quand, ceux-ci sont suffisamment forts, ils n’auront aucun problème à vous descendre, par la suite. Ce monde semble beau, scintillant, mais ils cachent biens des sables mouvants…

« Exact, je tiens à mon intimité, malgré tout. Sinon, je regarde de mon balcon, dans mon bureau. Prenons ce chemin vers le bar, vous voulez bien ? »

J’invitais ma compagne à passer entre les tables pour gagner le comptoir du bar. Je désirais lui offrir un verre immédiatement afin qu’elle profite, aussi, du plaisir de commander et être admiré devant tout ces gens de haute société.

«  Hahaha, en effet, mais difficile de m’y consacrer étant propriétaire. Il y a tant à penser et décider en une soirée, mais je vous en prie; faites-vous plaisir. » lui disais-je avant de m’accouder au bar. Je lui relâchais la main l’ayant tenu pour qu’elle s’installe convenablement à mes côtés.

Aussitôt arrivé, mon barman s’approchait de nous avec le sourire. Je me demandais si c’était pour moi ou pour ma belle invitée.

« Bonsoir Monsieur. Madame… »

«  Mademoiselle, mon cher Peter. Vous avez devant vous une invité d’honneur. Nous sommes chanceux qu’elle ai accepté notre invitation. » disais-je à voix haute, espérant être entendu non seulement de mon employé, mais aussi des curieux qui nous entouraient. Je jouais le patron insulté de voir que mon barman de reconnaissait pas notre « star » de la soirée.

« Je suis navré, Monsieur. »

«  Non, ce n’est rien. Vous manquez simplement de culture. Si Mademoiselle veut bien se présenter avant de commander à boire afin que vous portiez attention, la prochaine fois… »

Je tournais légèrement la tête vers notre chère Mason, cachant mon amusement à mon pauvre barman. Elle qui voulait jouer un rôle pour la soirée; je lui offrais cette opportunité sur un plateau d’argent.

D’autres oreilles semblaient aussi se tendre afin de connaître son identité.


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