Bloody hell, who are you ? - Quinn #1

Bloody Hell, who are you ?

@Quinn Middleton & @Véronicka Millstone

Allongée dans mon lit, la soirée d’hier tourne en boucle dans ma tête. J’ai eu beaucoup de mal à trouver le sommeil, troublé par les évènements de la veille. Je n’imaginais pas qu’une simple partie de billard aussi innocente soit elle pouvait se terminer avec les lèvres d’Ilias scellées aux miennes. Je ne cesse de revivre la scène en boucle tout en passant mes doigts sur mes lèvres. Dire que ce baiser ne m’a procuré aucune émotion serait mentir. Dire que mon coeur ne s’est pas embrasé et que mon corps ne voulait pas prolonger cette délicieuse étreinte serait mentir honteusement et pourtant… pourtant je me suis enfuie. J’ai saisi l’occasion la plus débile qui soit pour fuir et je le regrette amèrement. Je prends l’oreiller qui se trouve à côté de moi pour le poser sur mon visage afin de pousser un profond cri étouffé par les plumes du coussin.
Argg … dans quoi je suis en train de m’embarquer ?. Mon but était de m’approcher de cet homme pour savoir comment il connaissait ma mère et au lieu de ça je suis en train de tomber sous son charme . Plus j’apprends à le connaître et plus je doute de sa culpabilité et pourtant son nom en lien avec le compte de ma mère reste un argument indéniable. Alors oui, il à une relation compliquée avec son père, il à des problèmes avec sa gestion de la colère mais est-ce que ça fait de lui quelqu’un qui mérite ma méfiance ? Je ne pense pas … mais mérite t-il que je m’attache à lui pour autant ? je n’en sais rien …

Je décide de me rafraîchir les idées sous la douche mais rien y fait, la sensation de ses lèvres restent toujours présente et je reste tiraillée entre la méfiance et l’envie de lâcher prise et de me laisser aller avec lui. Je redoute déjà de le croiser au boulot … Comment rester naturel après ça ? Il faut que je trouve un moyen de briser la glace … de m’excuser et de lui dire que je ne suis pas prête … pas encore. En sortant de la douche, une serviette enroulée autour de moi, je prends mon téléphone prête à lui envoyer un message … Un message ? vraiment ? … Et si … Je fini de me préparer avant de passer le pas de la porte de chez moi. C’est décidé je pars en direction de l’appartement d’Ilias, il faut définitivement que l’on parle lui et moi.

Arrivé sur le pas de la porte, je menace de me dégonfler. Je fais les cents pas, si un de ses voisins arrive, il va sans doute me prendre pour une psychopathe. Je prends une profonde inspiration et je finis par toquer à la porte … avant de le regretter amèrement. Je me tourne, dos à cette dernière, en essayant de répéter des pseudos répliques pour me justifier de la veille. Je répète pour la deuxième fois ma phrase d’accroche quand j’entends la porte s’ouvrir. Je ferme les yeux une seconde pour calmer mon cœur devenu fou et je prendre profonde inspiration. Je fini par me retourner pour me retrouver nez à nez … Avec une magnifique femme, blonde, jambe sans fin, corps de rêve et vêtu uniquement d’une chemise trop grande pour elle qui, je pense, doit appartenir à Ilias. Je reste pantoise devant la porte, dévisageant cette créature de rêve digne des plus beaux magazines de mode. J'ai un instant de doute, est ce que je me suis trompé d'étage ? Pourtant je suis bien devant la bonne porte, je discerne même des éléments de décoration sur lesquels je m'étais attarder lorsque je l'avais raccompagné l'autre soir. “Euh … Bonjour” Que je dois avoir l’air bécasse, devant cette porte, le regard ahuri cherchant à comprendre qui est cette femme, peut être sa soeur ? mais bien-sûr, sa soeur demi-nu vêtu uniquement de la chemise de son grand frère ? Soit pas naïve Vicky . Je me racle la gorge avant de reprendre “Je suis Véronicka, je travaille avec Ilias … au bowling … est-ce qu’il est là ?”

Je ne comprends absolument pas ce qu’il se passe, ni qui est cette femme, mais en même temps au vu de sa tenue, je ne vois pas pourquoi je me pose la question. Je sens un sentiment tout nouveau monter en moi. Une jalousie puissante mélangée à une sorte de colère et de sentiment de trahison qui me laisse sous-entendre que je me suis bien faite berner avec ce baiser hier soir. Dire que je me ronge les sangs depuis la veille alors que lui à passé la nuit dans les bras d’une femme contre qui je ne fais pas le poids. Est ce que je n'étais qu'une proie sur son tableau de chasse ? J'ai énormément de mal à y croire, ça ne ressemble pas au Ilias que je connais ... Et pourtant, la preuve est devant moi et me toise avec un petit sourire en coin.

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Quand Quinn avait ouvert les yeux, il lui avait fallu plusieurs minutes pour reconnaître les lieux et se rappeler d'où elle se trouvait, chez qui elle était. Son corps était encore courbaturé de la veille et le mal de tête pointait le bout de son nez. Piquant une chemise dans le placard d'Ilias, elle laissa sa chevelure blonde retomber en cascade sur ses épaules et attacha quelques boutons. Après quelques étirements, elle daigna sortir de la chambre. Le silence régnait dans l'appartement. Quinn passa la tête dans les différentes pièces, personne. Arrivée à la cuisine, elle trouva un verre d'eau et une boîte d'aspirine. Quinn esquissa un sourire, il la connaissait trop bien. La mannequin ne se fit pas prier pour avaler le petit cachet blanc avant qu'un marteau piqueur s'attaque à sa tête. Faisant comme chez elle, elle ouvrit un placard pour prendre un mug et se préparer un cappuccino, boisson qu'elle buvait chaque matin et dont elle était probablement la principale consommatrice dans cet appartement. Le temps que l'eau de la bouilloire chauffe, elle alluma la télé et zappa jusqu'à trouver un programme qui lui convenait tout en prenant soin de ne pas mettre le son trop fort. Il n'était pas question de se coller une migraine d'elle-même. Boisson chaude entre les mains, elle s'installa en tailleurs sur le canapé et savoura ce semblant de petit déjeuner. Plongée dans ce relatif calme, elle sursauta en entendant toquer à la porte. Est-ce qu'Ilias avait oublié ses clés en sortant ? D'un revers du poignet, elle essuya la mousse au dessus de sa lèvre. Le pas léger, elle partit ouvrir la porte. Hm. Ce n'était pas Ilias ça. Pendant quelques secondes, les deux blondes se toisèrent en silence. Manifestement, elle ne s'attendait pas non plus à voir Quinn ouvrir la porte. “Euh … Bonjour” Quinn esquissa un sourire et lui rendit son bonjour. La pauvre, elle avait l'air plutôt déstabilisée. “Je suis Véronicka, je travaille avec Ilias … au bowling … est-ce qu’il est là ?”

Véronicka ? Quinn fit mine de réfléchir Nan, ça me dit rien. Nan désolée, j'suis toute seule

Elle s'appuya nonchalamment contre l'encadrure de la porte, voyant presque dans ses yeux tous les films qu'elle était en train de se faire. Quinn ne savait pas vraiment qui elle était mais elle était mignonne. Si elle était devant la porte d'Ilias ce matin, ce n'était sans doute pas pour parler boulot. Quinn la regarda de haut en bas avant de lui adresser un sourire digne d'une publicité pour dentifrice.

J'peux prendre un message si tu veux ? Sauf si tu veux entrer mais je dormais encore quand il est parti et il m'a pas laissé de petit mot donc elle haussa les épaules je sais pas quand il va rentrer à la maison

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Je dois avoir l’air totalement désorienté, j’ai beau essayer de reprendre contenance rien y fait je suis en totale incompréhension face à ce qu’il se passe. La veille j’échange un baiser des plus intenses avec Ilias et là, ce matin, je me retrouve face à une déesse portant l’une de ses chemises. Certes je ne suis pas la fille la plus futée de la terre, mais la connexion est évidente, et rien que d’y penser, un nœud prend place dans mon ventre. Véronicka ? Nan, ça me dit rien. Nan désolée, j'suis toute seule Tant d’émotion contradictoire, dans un premier temps un agacement certain d’entendre mon prénom dans la bouche de cette demoiselle, qui pourtant est totalement innocente dans cette histoire. Puis une intense jalousie de la savoir là, chez lui voir peut-être même chez eux ?. Une part de colère s'empare également de moi, colère tournée vers Ilias et l'idée qu'il m'aurait caché un détail aussi important de sa vie, un détail que j'aurai aimé savoir avant de retrouver mes lèvres collées aux siennes. Et puis,évidemment, une once de culpabilité … culpabilité envers cette femme, femme a qui je parle en ce moment en ne voulant réaliser qu'une chose, un mea culpa.

Ne tire pas de conclusion trop hâtive Vicky, laisse lui une chance d'être de bonne foie J'essaie de me raisonner, de me dire que l'évidence que je vois est peut être fausse ? Encore une fois le fait qu'il puisse s'agir de sa sœur ou d'une amie me frôle l'esprit et j'essaie de m'y raccrocher, pour me rassurer. J'peux prendre un message si tu veux ? Sauf si tu veux entrer mais je dormais encore quand il est parti et il m'a pas laissé de petit mot donc un tu familier pour une situation qui est loin de l'être familière et qui ne me met absolument pas en confiance. J'aurai aimé qu'Ilias soit là pour éclaircir cette affaire car là, mon cerveau ne fait que se noyer à la recherche d'information, à la recherche d'une explication autre que celle qui semble se profiler, autre que l'évidence qui s'exprime devant moi. "À dire vrai, c'est assez urgent donc j'aurai aimé ... lui parler de vive voix" ma voix se brise un peu, j'essaie de le masquer d'un sourire un peu gênée, comme pour montrer que je suis désolé de la déranger, ce qui en soit est totalement vrai. je sais pas quand il va rentrer à la maison … à la maison ? coup de grâce, moi qui voulais une preuve je pense en avoir eu une … "ça ne fait rien je …Merci" je ne trouve rien de mieux à dire, j'ai du faire une bien piètre impression auprès de cette femme mais soit. Je commençais à esquisser un mouvement de recul lorsque mon cerveau à décidé de vriller totalement "Je suis vraiment désolé, je ne voudrais pas m'imposer ou vous déranger mais … Est-ce que je pourrais l'attendre ? Juste quelques minutes ?" A quoi tu joue Vicky ? Le mieux est de rentrer chez toi et d'oublier toute cette histoire, cette rencontre et ce baiser !! mais mon cerveau n'a pas l'air du même avis.

Je passe les portes de son appartement, pour la seconde fois, mais je fais mine de découvrir les lieux, laissant penser que j'y mets les pieds pour la toute première fois …tournant le dos a la jolie blonde je reprend la parole pour combler ce silence malaisant "Je suis sincèrement désolé de m'imposer de la sorte, ce n'est habituellement pas mon style, mais …" va falloir trouver une excuse maintenant ma petite et bonne chance, car tu ne sais pas mentir "problème familiale, j'aurai aimé le prévenir en amont, pour l'organisation au bowling, mais je ne me sens pas d'en parler au boulot ou par message" j'ai l'intime conviction de m'enfoncer un peu plus à chaque mot que je prononce et je pense que la demoiselle n'est pas dupe … je tente un regard dans sa direction, et esquisse un sourire qui ressemble probablement plus à une grimace à ce stade là mais soit, le mensonge est lancé et il est trop tard pour revenir en arrière. Je me retourne de nouveau pour explorer le lieu plus en détail et qui sait, peut être trouver une photo qui m'aidera dans ma quête de compréhension.

Je suis totalement mal à l'aise devant l'action que je suis en train de faire, je ne me reconnais même pas et n'ose pas faire face à la demoiselle de peur qu'elle le perçoive, du moins, si ce n'est pas déjà le cas. Je n'en reviens toujours pas, ne réalise toujours pas ce que je suis en train de faire ...voilà que je m'impose chez Ilias et cette demoiselle pour … je ne sais même pas pourquoi à vrai dire, qu'est ce que j'espère au juste ? Attendre qu'Ilias rentre et voir sa tête en me voyant chez lui quitte à créer un cataclysme dans sa vie ? Avoir des réponses sur qui elle est pour lui ? Je ne sais pas … mais bon autant en profiter pour obtenir des informations le concernant, après tout me rapprocher de lui n'étais pas dans cet objectif à la base ?

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Même un aveugle aurait vu que la femme n'était pas du tout à son aise. Restait à savoir si elle n'allait pas bien, si c'était dans sa nature.. ou si c'était à cent pour cent la faute de Quinn ! Son tutoiement naturel avait eu l'air de la perturber quelque peu également. "À dire vrai, c'est assez urgent donc j'aurai aimé ... lui parler de vive voix" Aaah ben là ça risquait d'être un peu compliqué, même avec de la bonne volonté. Quinn fronce légèrement les sourcils. Finalement, il y avait peut-être un truc grave. Contacter Ilias ne serait peut-être pas la pire des idées plutôt que de faire mumuse avec la gêne de cette innocente. "Ça ne fait rien je … Merci" Elle lui faisait presque un peu de peine. Pendant une seconde, Quinn hésita à la retenir. Finalement, elle n'en eut pas besoin. "Je suis vraiment désolé, je ne voudrais pas m'imposer ou vous déranger mais … Est-ce que je pourrais l'attendre ? Juste quelques minutes ?"" La grande blonde esquissa un sourire et s'écarta du passage pour la laisser entrer.

Aucun souci elle referma derrière la jeune femme Mais ça prendra probablement plus que quelques minutes

Quinn, elle aurait limite pu avoir la clé de cet appartement. Vu le nombre de nuits qu'elle avait passé ici. Elle avait fini par laisser quelques produits trainer dans la salle de bain. A la base, simplement oubliés là. Puis laissés volontairement plutôt que de les trimballer pour la fois prochaine. Plus spécifiquement pour les fois où il n'était pas prévu qu'elle passe la nuit chez Ilias. Comme hier soir où elle l'avait appelé à la rescousse un peu en urgence. Tout naturellement, Quinn passa à côté d'elle et rejoint la cuisine pour enlever la bouilloire son socle et verser l'eau sur la poudre de son cappuccino jusqu'à ce qu'il soit bien mousseux et elle revint dans le salon avec son mug. "Je suis sincèrement désolé de m'imposer de la sorte, ce n'est habituellement pas mon style, mais …" mais ? Quinn laissa volontairement planer le silence pour voir ce qui allait suivre. "problème familiale, j'aurai aimé le prévenir en amont, pour l'organisation au bowling, mais je ne me sens pas d'en parler au boulot ou par message" Quinn hocha doucement la tête. Pour un simple problème familial, un coup de téléphone restait quand même plus approprié qu'une visite à domicile si elle était seulement une employée.

Je comprends, rien de grave j'espère dit-elle compatissante en faisant mine de la croire J'suis certaine qu'il arrivera à se débrouiller, les problèmes familiaux, on peut pas prévoir malheureusement Quinn marqua une petite pause Quelle hôtesse je fais, un café, un verre d'eau, quelque chose ?

Quinn continuait de la détailler. C'était une jolie fille. Mannequin mais pas stupide, Quinn n'était pas dupe. La jeune femme présente dans le salon d'Ilias ne pouvait pas être une simple employée ou collègue. A moins d'être une harceleuse, elle n'avait rien à faire ici si leur relation était purement professionnelle. Ce qui amenait la grande curieuse qu'elle était à se questionner sur ce qu'il y avait entre eux.

Sans vouloir être indiscrète, l'appeler c'était pas plus simple ?

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Je ne sais absolument pas dans quoi je suis en train de m'embarquer et ce que je suis en train de faire, mais je le fais. La Vicky toute discrète et timide laisse place à une demoiselle qui force sa présence auprès d'une inconnue. Tout ça pour avoir des informations, comprendre la situation. Comprendre qui est cette femme, ce qu'elle représente pour Ilias et, par la force des choses, ce que je représente pour lui.

Mon interlocutrice souris s'écarte et accepte de m'accueillir. Je me sens d'autant plus mal devant cette bienveillance, devant ce tutoiement familier, même si je me doute que la jeune femme doit être pleine de questionnement à mon égard. Alors je cherche à maintenir une certaine distance, malgré le fait que j'entre chez ilias, malgré le fait que je rentre chez eux ?Mais ça prendra probablement plus que quelques minutes Il est évident qu'Ilias en a pour un moment, mais je veux quand même tenté le coup tant que j'en ai le courage nécessaire, ou tout du moins la folie nécessaire "Promis je ne vous dérange pas longtemps, je ne voudrais pas modifier vos plans ou m'imposer plus que je ne le fais déjà"

Je n'ose croiser le regard de mon hôtesse, je sais que si elle plonge ses iris dans les miennes, mon incertitude va se révéler, mon mensonge va émerger et pour le moment ce mensonge est l'unique chose à laquelle je peux me raccrocher … chose très fragile car je sens le scepticisme de cette femme et pourtant elle se veux avenante malgré tout croyant toutes mon histoire, ou faisant mine de la croire. Quelle hôtesse je fais, un café, un verre d'eau, quelque chose ? Ma culpabilité me ronge de plus en plus et prend le pas sur ma colère. Si ce que je pense est vrai, alors j'ai embrassé le conjoint de la femme présente devant moi, conjoint à qui appartient cette chemise qu'elle porte. Compliqué de maintenir une ambiance saine dans ces conditions, surtout me connaissant. "Sans vouloir abuser de votre hospitalité, j'accepterai volontiers un café, merci beaucoup" j'emet une pause et suis la jeune femme vers la cuisine. J'espère que le goût amer de cette boisson me réveillera et me ramènera les pieds sur terre et ce avant que la situation ne dégénère.

Sans vouloir être indiscrète, l'appeler c'était pas plus simple ? j'ai l'impression de me prendre une douche froide, prise de court j'ai inventé ce mensonge, mais je n'ai pas eu le temps de réfléchir, d'essayer d'inventer quelque chose de cohérent … un rire gêné sort alors de ma bouche "Je dois vous avouer que les appels téléphoniques ne sont pas ma tasse de thé alors ...je n'y ai pas vraiment songé… c'est assez bête je sais" je fais mine de hausser les épaules en pinçant mes lèvres "Ceci dit, je pense que c'est comme ça que ça va se terminer" il ne s'agit pas vraiment d'un mensonge, je n'aime pas téléphoner et à aucun moment je n'ai songé à téléphoner à Ilias ce matin, en même temps au vu de la conversation que je voulais avoir avec lui, un appel aurait été malvenue… après tout on s'est embrassé et j'ai fuis quelques instant après, ça mérite bien des explications en face à face …

Un silence gênant s'installe pendant qu'elle me sert ce café qui est le mien. Je sens l'angoisse monter de plus en plus et une certaine chaleur s'empare de moi, je tente de respirer le plus calmement possible tout en prenant une gorgée de ce liquide sombre. Je réfléchis à la suite des événements et surtout à la façon de sortir de ce merdier dans lequel je me suis fourrée, mais en vain, aucune idée ne sort de mes neurones. Je regarde la jolie blonde avant de reprendre la parole "Je suis vraiment désolé de vous importuner, je ne m'attendais pas à trouver quelqu'un d'autre ici, en même temps Ilias est tellement discret ..." première vérité depuis plusieurs minutes, ma voix se veut un peu plus calme que mes pensées et je tente un petit sourire "Vous vous connaissez depuis longtemps ?" Je plonge mon regard dans le sien, léger sourire aux lèvres. Une question anodine, que je sors vraiment sans réfléchir, tout naturellement, probablement ma curiosité inconsciente et mon incompréhension de la situation qui parle à ma place … mais j'ai conscience que pour la femme en fasse de moi je dois juste passer pour une sale fouineuse ou pour une fille pas très net dans sa tête et je ne prendrais pas mal sa décision de ne pas me répondre, après tout l'intruse ici, c'est moi …

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Jamais Quinn ne s'était pointée sans prévenir chez quelqu'un qui n'était rien de plus qu'un·e collègue si la raison n'était pas professionnelle. Des personnes avec elle avait noué des liens amicaux ou plus oui. Auquel cas elle se présentait comme une amie et pas comme une collègue. Raison pour laquelle la curiosité de Quinn était piquée. "Promis je ne vous dérange pas longtemps, je ne voudrais pas modifier vos plans ou m'imposer plus que je ne le fais déjà" Un sourire étincelant sur le visage, elle agita nonchalamment la main devant elle, balayant l'air.

Aucun souci, j'ai pas prévu de bouger d'ici

Pas avant ce soir en tout cas. Pas avant qu'Ilias ne rentre. Quinn avait beau être sans-gêne, elle trouverait tout de même malvenu de se barrer avant qu'il revienne à moins d'être vraiment attendue quelque part. Il était toujours présent pour elle, elle n'allait pas partir comme une voleuse. Puis, il l'avait vue dans tellement d'états déplorables qu'elle n'avait plus à avoir honte de grand chose devant lui. "Sans vouloir abuser de votre hospitalité, j'accepterai volontiers un café, merci beaucoup" Quinn hocha simplement la tête. "Je dois vous avouer que les appels téléphoniques ne sont pas ma tasse de thé alors ...je n'y ai pas vraiment songé… c'est assez bête je sais" Ne pas aimer téléphoner, Quinn pouvait le comprendre. Il n'empêche que cette histoire lui paraissait un peu louche. Parano ou sixième sens ? "Ceci dit, je pense que c'est comme ça que ça va se terminer" Et comme ça que ça aurait du commencer. Ne serait-ce que pour savoir s'il était chez lui plutôt que de débarquer sur le pas de sa porte sans même savoir s'il était présent. Bonjour la perte de temps. La mannequin disparu en direction de la cuisine pour préparer un café. Quelques courtes minutes plus tard, elle reparut avec une tasse de café noir. Ne sachant si elle sucrait ou non, elle déposa simplement la boite de sucre sur la table basse. "Je suis vraiment désolé de vous importuner, je ne m'attendais pas à trouver quelqu'un d'autre ici, en même temps Ilias est tellement discret ..." Si la jeune femme avait appelé, elle l'aurait su. Quinn ne put s'empêcher de lâcher un rire avant d'avaler une gorgée de cappuccino.

Ça c'est vrai, c'est pas l'homme le plus bavard que je connaisse, faut souvent lui tirer les vers du nez

Et là encore.. Oui, Ilias était discret. On s'y faisait avec le temps mais sa vie personnelle et sa vie professionnelle étaient plutôt compartimentées. Il n'était pas vraiment du genre à déballer toute sa vie à la première occasion. "Vous vous connaissez depuis longtemps ?" Machinalement, elle balança ses cheveux en arrière et réfléchit.

Maintenant ça fait... la jeune femme commença à compter sur les doigts de sa main libre Ça commence à faire quelques années qu'on s'est rencontrés, j'ai un peu perdu le compte elle relève la tête vers l'invitée surprise Et ça fait longtemps que vous travaillez ensemble ?

Quinn allait assez rarement au bowling, ce n'était pas vraiment dans ses principaux loisirs donc elle ne pouvait pas se rappeler d'avoir vu ou non cette femme régulièrement.

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@Quinn Middleton & @Véronicka Millstone

Je n'en reviens toujours pas de cette situation surréaliste, je ne sais pas pourquoi Ilias a tant de pouvoir sur moi, un pouvoir tel, que je me transforme en une femme que je ne suis pas a l'heure actuelle. Ma culpabilité ne cesse d'augmenter au vu de la gentillesse de mon interlocutrice et surtout de sa patience, une inconnu s'incruste chez elle et elle, elle lui prépare un café, accepte de lui faire la conversation sans aucun mot plus haut que l'autre même si son scepticisme est palpable. Maintenant ça fait... au vu de sa réflexion se doit faire quelques années qu'ils sont ensemble je penses Ça commence à faire quelques années qu'on s'est rencontrés, j'ai un peu perdu le compte bingo… mes doutes se confirme un peu plus, ce n'est pas une demoiselle qu'il vient tout juste de rencontrer. Bien au contraire … la déception et la colère me gagne encore un petit peu plus, comment ai-je pu être aussi aveugle ? Évidemment qu'un homme comme Ilias devait avoir une compagne comme elle… Et ça fait longtemps que vous travaillez ensemble ? Sa question fini de me sortir de ma torpeur "Oh non, j'ai commencé à y travailler fin août, après un entretien d'embauche assez .. particulier on va dire" un léger rire et un sourire franc s'affiche sur mes lèvres en revivant se souvenir cocasse "il s'est fait passer pour un employé et en profitais pour me faire la conversation tout en me questionnant avant de finalement me dévoiler son identité, je vous laisse imaginer ma tête… il sait se montrer taquin en tout cas !" Je réalise soudain que j'ai revécu se souvenir à voix haute et que ce sourire ne s'est pas décroché de mes lèvres, au contraire. Je fixe les iris de la demoiselle me demandant ce qu'elle doit bien penser, peut être qu'elle n'en a rien à faire, peut être que c'est étrange pour elle qu'une étrangère parle ainsi de son conjoint, peut être qu'elle va penser que je suis une groupie psychopathe, ou encore peut être va t'elle comprendre qu'il y à eu ce baiser entre nous et qu'elle va me virer d'une minutes à l'autre.

Je tente de prendre une gorgée de boisson pour me donner contenance, mais mon malaise a laissé ma maladresse parler et un peu de café à finalement fini sa course sur mon chemisier "mince !" je guette les alentours pour être sûr de ne pas en avoir renversé ailleurs mais par chance il n'y a rien. "Est-ce que je peux vous emprunter la salle de bain s'il vous plaît ?"

Face au miroir, chemisier à la main, j'essaie frénétiquement de faire partir la tâche qui s'estompe peu à peu. Mon malaise est palpable, et je constate dans mon reflet que mes joues sont cramoisies "Bon sang Vicky, mais qu'est ce qu'il t'arrive, à quoi tu joue bordel ?". Je pose mes mains sur le rebord du lavabo tandis que mes yeux se posent sur les produits pour femme présents sur les étagères, je crois que le doute n'est plus possible et qu'il est grand temps d'arrêter cette mascarade et de laisser cette demoiselle tranquille. Je me rhabille et met un peu d'eau sur mon visage pour me remettre les idées en place et pour calmer mon cœur qui bat à dix milles avant de reprendre le chemin du salon.

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Quinn prenait un malin plaisir à faire planer une ambiguïté sur la raison de sa présence dans l'appartement d'Ilias. D'une simple amie qu'il avait encore sortie du pétrin la veille, elle passait aisément pour une petite-amie voire plus encore. Dommage, Quinn avait laissé ses bijoux sur la table de chevet, une bague à son doigt aurait été le coup de grâce pour que la petite blonde se fasse encore plus d'idées. Avalant tranquillement une gorgée de capuccino, elle l'écouta raconter son entretien d'embauche et ne put retenir un rire à la fin de ce récit.

C'est culoté mais ça a le mérite d'être efficace. Un bon moyen de s'assurer de l'honnêteté de ses futurs employés, taquin et malin

Quinn devait bien avouer que la scène qu'elle visualisait était cocasse. Jouer les employés, ça permettait un entretien moins formel, d'enlever le stress causé par un entretien d'embauche officiel face au patron. De repérer les hypocrites et les nids à embrouilles. Après, le risque c'était que l'employé en question prenne mal d'avoir été pris pour un con mais l'un dans l'autre, c'était gagnant-gagnant. Ça lui rappelait le concept d'une émission qu'elle avait vu lors d'une nuit d'insomnie. mince !" Cette Véronicka était-elle juste maladroite ou c'était Quinn qui la rendait aussi nerveuse ? "Est-ce que je peux vous emprunter la salle de bain s'il vous plaît ?" Elle l'avait prise de court avant que Quinn ne ne lui propose. Elle pointa son long index vers la porte de la salle de bain. Terminant son capuccino, elle posa la tasse dans l'évier et alluma une cigarette le temps que l'invitée reparaisse dans le salon. Cigarette coincée entre deux doigts, elle toisa la jeune femme de haut en bas.

Simple curiosité lentement, elle porta le bâtonnet à ses lèvres et souffla sa fumée Vous êtes juste une employée ou un peu plus que ça ?

Quinn n'oubliait pas qu'une simple employée n'avait que peu de raison de débouler chez son patron.

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@Quinn Middleton & @Véronicka Millstone

D'une simple soirée billard avec Ilias, je passe à une soirée où l'on s'embrasse. De cette soirée, en a découlé cette nuit où je n'ai fait que réfléchir. Et de cette nuit, en a découlé cet instant. Instant gênant, totalement inattendu où je voulais seulement lui dire que ce qu'il s'était passé hier soir ne devait plus se reproduire, mais où je me retrouve face à sa … compagne. Comme quoi même le destin est d'accord sur le fait que nous devons rester éloignés l'un de l'autre.

L'intermède dans la salle de bain m'a fait le plus grand bien. Une prise de conscience nécessaire sur le jeu auquel je jouais jusqu'à présent, un jeu bête qui ne mènera à rien de toute façon, alors autant y mettre fin et retrouver ma routine tranquille et quotidienne. De retour dans le salon, je retrouve la belle blonde, cigarette entre les lèvres décidément, quelle classe non je ne fume pas et je n'aime pas ça, mais il faut avouer que les fumeurs, surtout les fumeuses, ont une certaine classe dans ce geste, une certaine sensualité "désolé… pour ma maladresse, ça m'arrive souvent lorsque je suis nerveuse" et nerveuse je le suis c'est indéniable.

Je vois la belle blonde me regarder et mon intuition me dit que ce n'est pas bon signe Simple curiosité à mon tour je la fixe, interrogative, le coeur commençant légèrement à battre plus fort Vous êtes juste une employée ou un peu plus que ça ? totalement surprise, je sens mes yeux s'écarquiller sous la question "Je .. pardon ?" Mon palpitant s'emballe totalement dans ma poitrine tandis que je cligne des yeux à plusieurs reprises, comme pour essayer de comprendre ce qu'il se passe.

Une simple question si j'en crois l'expression de mon hôte, impassible et calme, mais une question qui me met dans tous mes états. État que je tente de cacher en essayant de paraître calme … Une main derrière la nuque, un léger rire se fait entendre tandis que mon expression marque mon incompréhension. je n'aime pas du tout la tournure des évènements, moi qui ne voulais pas mettre Ilias dans la panade, je crois que c'est raté.

Je reprend une profonde inspiration avant de répondre "Je…" L'image du baiser me revient alors. Cet instant où j'ai cru ne pas être qu'une simple employé à ses yeux, mais force est de constater que je ne suis que ça pour lui, une employée et une petite distraction d'un soir "Je suis désolé si j'ai laissé entrevoir autre chose de par ma venu" autant être honnête, du moins le plus honnête possible au vu de la situation "mais, je ne suis qu'une employée" je ne suis malheureusement qu'une employé et a cette pensée mon coeur se serre un peu "une employée assez maladroite et doué pour créer des quiproquos semble-t-il." Un rire s'échappe de mes lèvres, je tente de mettre un brin d'humour pour essayer de détendre l'atmosphère, mais tout mon être est en panique "Je voulais sincèrement juste lui parler organisation et lui expliquer … ma situation" notre situation devrais-je dire, je reprends mon souffle, tentant toujours de calmer mon coeur "mais, je crois surtout que j'ai abusé de votre hospitalité et je m'en excuse."

Sa question n'était pas anodine, elle a senti mon malaise et la fausseté de mes réponses précédemment et je pense qu'elle ressent toujours mon stress actuel. J'ai bien peur que ma venue ne lui ai mis la puce à l'oreille. À quel point exactement je l'ignore, mais malgré le jeu qu'Ilias a voulu jouer avec moi hier, je n'ai pas l'envie de m'immiscer dans son couple et de lui créer plus de problème que je ne l'ai probablement déjà fait.

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Bloody hell, who are you ?Quinn & @Véronicka Millstone

Quinn allait probablement charrier Ilias quand il rentrerait. Elle sentait à mille kilomètres qu'il y avait anguille sous roche avec cette histoire. Blonde mais pas stupide. Véronicka elle-même devait sentir que tout n'était pas crédible dans l'histoire qu'elle racontait. Soit il se passait un truc entre elle et Ilias, soit ça n'allait pas tarder. Ou c'était une folle furieuse avec une obsession pour son patron. Quinn n'avait pas encore rayé cette possibilité de la liste. "désolé… pour ma maladresse, ça m'arrive souvent lorsque je suis nerveuse" Nerveuse hein ? C'était dans sa nature ou c'était Quinn qui la déstabilisait autant ? Peut-être parce qu'il lui manquait un pantalon ? Ce n'était pas à exclure. "Je .. pardon ?" Quinn aurait presque pu voir sa poitrine se soulever tellement son cœur avait l'air de s'emballer. "Je…" regard qui ne quittait pas l'invitée, Quinn ne chercha pas à l'aider, attendant sagement qu'autre chose qu'un bafouillement ne franchisse ses lèvres. "Je suis désolé si j'ai laissé entrevoir autre chose de par ma venu mais, je ne suis qu'une employée". La mannequin hocha calmement la tête, totalement imperturbable. "une employée assez maladroite et doué pour créer des quiproquos semble-t-il." Le coin de ses lèvres s'étire, amusée. Un comble quand on savait que le vrai quiproquo, c'était Quinn qui l'installait en la laissant s'imaginer des choses.

Mais non, pas de souci, c'est moi qui me suis fais des idées dit-elle avec son faux air innocent C'est un homme séduisant, vous ne seriez pas la première à tomber sous son charme

Peut-être que Quinn devait s'en vouloir un peu et la rassurer maintenant en disant qu'elle n'était qu'une amie. Mais c'était drôle. Enfin pour Quinn. Beaucoup moins pour Véronicka, à n'en pas douter. Elle s'en voudrait presque de lui causer ce souci. "Je voulais sincèrement juste lui parler organisation et lui expliquer … ma situation" Mouais. La grande blonde n'était pas convaincue qu'elle ne soit venue que pour parler boulot. "mais, je crois surtout que j'ai abusé de votre hospitalité et je m'en excuse." Tranquillement, elle tapota les cendres de sa cigarette sur le rebord du cendrier en verre.

Pas la peine de vous excuser, vous ne pouviez pas savoir qu'il était absent ben oui, c'est ça quand on n'appelle pas avant Encore moins que ce soit quelqu'un d'autre qui ouvre la porte dit-elle en riant légèrement Y'a aucun souci puis.. ça avait l'air assez important, faut pas négliger les problèmes de famille. Ça passe avant tout, pas vrai ?

Bloody Hell, who are you ?

@Quinn Middleton & @Véronicka Millstone

Le malaise qui me parcourt est palpable et je pense que même un aveugle saurait le déceler. J’ai beau essayer d’être la plus convaincante possible, le mensonge me met en état de stress, sans parler du fait d’avoir été prise pour une parfaite petite crétine. Néanmoins au plus je regarde cette belle femme et au plus j’ai l’impression que la situation l’amuse. Elle doit être habituée à ce genre de situation sans doute. C'est un homme séduisant, vous ne seriez pas la première à tomber sous son charme Mon regard se fige dans les yeux de mon hôtesse du jour, en effet Ilias est un bel homme, un très bel homme et il faut croire que mes doutes sont avéré finalement. “Oui en effet, je pense qu’il doit avoir beaucoup de succès auprès de la gente féminine et j’espère que ça ne vous cause pas des situations aussi délicates chaque matin.” Un rire gêné sort de ma bouche, ma tentative pour détendre l’atmosphère est un véritable échec et je sens de nouveau mes joues s’empourprer de plus belle.

Prise par une soudaine culpabilité, je ne peux m'empêcher de me fondre en excuse tout en fixant la cigarette de mon interlocutrice. Pas la peine de vous excuser, vous ne pouviez pas savoir qu'il était absent Je ne pouvais surtout pas savoir qu’il y avait une femme chez lui Mes yeux remontent sur les iris de la jeune femme et je tente un sourire approximatif, un sourire pincé qui en dis long. “Certes, mais j'aurais dû appeler ou envoyer un message en fin de compte et non pas vous déranger pour rien.” Ca m’apprendra à vouloir dire les choses de vive voix, mais en même temps je voulais qu’on parle d’hier soir et je ne pouvais décemment pas parler de ça par … sms. Ça aurait été bien trop grossier et surtout, ça aurait aussi minimiser ce moment. Y'a aucun souci puis.. ça avait l'air assez important, faut pas négliger les problèmes de famille. Ça passe avant tout, pas vrai ? Au plus la conversation avance, au moins j’arrive à cerner cette femme et sa fausse gentillesse, à moins que je ne ressente de la jalousie envers elle ou encore son agacement de m’avoir encore dans ses pattes ? Néanmoins, il y à quelque chose de louche à vouloir être trop aimable, mais je n’arrive pas à déceler quoi. “Oui la famille passe avant tout, nous sommes d’accord.” Et c’est bien à cause de ma famille que je dois prendre mes distances avec Ilias, c’est bien à cause d’eux que je voulais lui dire que ce baiser ne devait plus jamais se reproduire. Je me dirige lentement vers cette porte qui va me permettre d’oublier ce moment gênant. Mon hôtesse me suit et tourne la poignée pour libérer l’accès direction la liberté. Je me retourne une dernière fois pour lui faire face “Merci pour le café et surtout pour votre temps.” Je glisse une mèche de cheveux derrière mon oreille pour reprendre un peu contenance “Vous pourrez lui dire que je suis passé s’il vous plaît ?” A sa réponse j’exerce un petit hochement de tête de remerciement “Merci encore et probablement à bientôt.” La porte se ferme avec un goût de regret. Rien dans cette matinée ne s’est passé comme je l’espérais. J’ai horreur du conflit et pourtant je voulais confronter Ilias et tout ce que j’ai réussi à faire c'est confronter sa compagne et peut être lui créer des problèmes. Le seul avantage dans cette histoire, c’est que dorénavant je sais que rien ne pourra jamais se produire entre lui et moi et c’est une nouvelle qui me soulage fortement, en même temps qu’elle me crée un grand pincement au cœur.

- FIN -

love.disaster

HJ:

Tu peux fermer les yeux aux choses que tu ne veux pas voir, mais tu ne peux pas fermer ton coeur aux choses que tu ne veux pas ressentir

KoalaVolant

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