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Bienvenue sur wicked little town, forum city simple et sans prétentions qui se déroule dans la petite mais mouvementée ville de Klamath Falls (Oregon, USA). Lieu de détente où vous verrez s'affronter les différentes classes sociales, venez interpréter des personnages issus de tous horizons. Pour citer une célèbre marque : venez comme vous êtes ! Mais attention, Scandale n’est jamais bien loin pour dévoiler les secrets que vous cachez.

 

 on the roof ft. hazel.

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Jake Owensmembers  too many secrets
Jake Owens
messages : 1513
rps : 99
pseudo : Honeylemon
pronom irl : Elle.
id card : Clayne Crawford + Morphine
multicomptes : Daryl Mahelona ft. Jason Momoa
gif : on the roof ft. hazel. 0qbh
âge : 46 ans. 6 ans de bonheur, 12 de malheur, 18 de « c’est compliqué », le reste n’est que débauche.
statut civil : Après de multiples péripéties, de nombreuses conquêtes et une sainte horreur de l'engagement, il est en couple avec une superbe psychiatre prénommée Hazel.
occupation : Détective. Anciennement commando et caporal-chef au sein de l’armée de terre. Il a été radié de la profession pour faute grave et comportement inadapté.
habitation : Principalement les bars mais il lui arrive parfois d’habiter dans son cabinet de détective qu’il a rénové pour en faire un minuscule studio. Oui, c’est un homme très doué de ses mains, tout domaines confondus.
nbre de mots : 600 à 1500 environ.
disponibilités : Complet pour le moment.
pronom ig : Il.
cible de scandale ? : Oui
trigger warning : drogue - sexe - alcool - violence - abandon - décès - dépression - suicide - guerre - vulgarité
(#) Mer 10 Nov - 0:16


♛ ♛ ♛
{ On the roof. }
♛  w/ @Hazel Ashford 

Loin de la cohue des rues de Klamath Falls, dans son petit nid presque douillet, Jake pose ses pieds sur sa petite table du salon, alors perdu dans ses pensées. Le calme règne dans la pièce désordonnée et pourtant dans sa tête à lui, c’est un véritable vacarme. Des tas de songes se mêlent, s’entrechoquent et le pousse presque au désarroi. Ce n’est pas le genre du détective de réfléchir, comme peuvent l’attester les membres de son entourage, il est un homme d’action, déformation professionnelle. Ces derniers temps ont été plutôt mouvementés, plus que d’ordinaire et pour un alcoolique à la vie de dépravé déséquilibré, faire pire relève du miracle. Son portable en main, il relit ses derniers messages, celui d’Hazel plus particulièrement, où elle lui annonce ne plus pouvoir être sa psychiatre attitrée. Que leur rapprochement la perturbe est tout à fait compréhensible, qu’elle en vienne à l’envoyer vers un collègue l’est beaucoup moins. Une seule soirée a suffi à la demoiselle pour se faire une idée sur leur relation, soi-disant peu professionnelle. Qui n’a pas déjà couché avec son infirmière ? Sa kinésithérapeute ou son médecin ? N’y a-t-il que lui pour copuler avec le corps médical ? À se demander si la raison de la détérioration de sa santé physique et mentale ne vient pas de ses prouesses charnelles. Le quadragénaire ne l’avouera pas mais au fond, il se sent abandonné, laissé pour déchet de la société, trop désespérant pour le monde rationnel. Regardez-le, là, affalé sur son canapé, à compter le nombre de bouteille vides éparpillées sur le sol...qui voudrait s’occuper d’un cas pareil ? Seule la psychiatre en est capable, elle est même parvenue à lui soutirer deux-trois informations quand sa propre famille a échoué au défi.  

Alors non, le militaire ne cherche pas à aller mieux, il est trop tard pour ça. Seulement l’idée même de ne plus voir la princesse autant qu’avant le démange, l’irrite comme jamais. Il en a brisé des bouteilles quand la nouvelle est tombée, il ignore la raison de cet accès de colère mais une chose est sûre : il ne lui donnera pas raison. C’est donc avec confiance qu’il pénètre dans son habitacle, en route pour le commissariat. Cet endroit il ne le connaît que trop bien, c’est un peu sa troisième maison, la deuxième étant le bar du quartier. Il connaît une bonne partie du personnel et les appelle par leurs prénoms respectifs. Quand il arrive à destination, son entrée se fait remarquer. Il est rare de le voir sans menottes autour des poignets, sans coquard ou sang sur le visage. Pour une fois il est présentable, ce qui étonne un membre du personnel qui l’accueille avec entrain, une pointe de sarcasme dans la voix.  

—  Tiens, pas de cellule aujourd’hui, Jake ? Plaisante-t-il.  

Va bouffer tes donuts Joe.  

Les yeux au ciel, le détective poursuit son chemin pour atteindre le secrétariat de la psychiatre. La belle blonde n’attend pas un mot pour refuser tout accès au bureau d’Hazel, à croire qu’elle a été briefée avant. Le poing serré, l’homme hausse le ton, s’indigne de ne pouvoir rencontrer la princesse mais rien n'y fait, le refus est catégorique. Alors il fronce les sourcils avant de tourner les talons, il a besoin de se défouler le garçon, c’est aussi urgent qu’une envie pressante. Quand il tourne dans un couloir, un petit jeune ouvre une porte qui récemment, a été refusée au détective. Le chemin vers le toit du commissariat auquel il s’est déjà aventuré. Un sourire naît sur son visage lorsque la porte menace de se fermer derrière le petit officier. D’une main il rattrape cette dernière et avec un ton grave, aussi impressionnant qu’un commissaire, il s’exclame.  

Ferme pas gamin, je monte.  

Le bleu s’exécute, naïf. C’est pour cette raison qu’il aime les nouveaux, fraîchement diplômés, sans grande expérience. Ils sont plus crédules que Derek, 37 ans de carrière. Une fois sur le toit, aussi seul que Will Smith dans “je suis une légende” -sans le chien, il s’approche du mur non loin de la porte et lui inflige de nombreux coups de pieds.  

Connasse. De. Secrétaire. De. Merde !  

Il appuie chaque mot, preuve de sa colère. Pourquoi s’éloigner d’Hazel lui paraît si inenvisageable ? Pourquoi ressent-il l’envie irrépressible d’engueuler la blonde, celle sans qui il aurait pu voir sa psychiatre, qu’elle soit occupée ou non. Et si ce qui l’énervait n’était pas l’arrêt de sa prise en charge avec elle ? Si c’était l’importance qu’il y accordait qui le mettait dans cet état de rage ? Parce qu’il pourrait très bien passer à autre chose l’alcoolique, des femmes il en connaît, une de plus ou une de moins, peu importe ! Pourquoi diable est-il venu aujourd’hui ? Parce qu’il a couché avec elle ? Parce que pour une fois, il pensait s’être trouvé une amie ? Allez savoir, tout est trop flou pour y voir clair.  

Dans un soupir, il empoigne sa flasque de rhum et s’approche du bord. La vue est splendide, elle lui rappelle celle qu’il a admiré avec sa femme, quelques années plus tôt sur le toit de l’hôtel où ils ont séjourné le temps de leur lune de miel. Le regard éteint, le cœur dur, il monte sur le rebord, à quelques millimètres du vide et y marche, déambule comme un équilibriste. Quelques gorgées de breuvage plus tard, il tourne sur lui-même et manque de tomber. Le quadragénaire se rattrape de peu et sans peur, rigole de la situation. Il s’arrête alors là, attrape son appareil photo –tout bon détective l’a toujours sur lui, et immortalise le moment. C’est à la fois beau et triste, le ciel gris résume bien son humeur, encore une fois, les sombres pensées du canapé l’ont suivi jusqu’ici, évidemment, la dépression n’a pas de lieu.  


 ○○○ ce sont toujours ceux que vous soupçonnez le moins, ceux en qui vous avez le plus confiance, qui vous blessent. Ils attendent que votre garde soit baissée et puis quoi! Dans mon cas, c'était la tequila.
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Hazel Ashfordmembers  too many secrets
Hazel Ashford
messages : 2037
rps : 109
pseudo : ambrosia.
pronom irl : She/her.
id card : Anya Taylor Joy l Cheekeyfire (vava) l Mars (sign) l olliviacooke. (gif)
multicomptes : None.
gif : on the roof ft. hazel. B99190ede4d9001993dd9f49c91c3e791ff16ee7
âge : Vingt neuf années au compteur. La grâce, l'élégance et la vitalité de la jeunesse la font survivre. Une existence oppressée, dictée par une perfection incarnée, la princesse vit dans un royaume qu'elle ne cesse de renier dans l'attente de plus de liberté.
statut civil : Elle voltige de gauche à droite, sans but précis. La bague au doigt, ce n'est pas pour elle. Indépendante, guerrière incontestée, il lui est bien difficile de se poser avec un prince qui ne ferait que la diriger. Genoux écorchés par son passé, elle n'est pas prête à laisser s'imposer autre chose que l'évasion de ses pensées. Seulement voilà, les démons s'acharnent dans sa vie. Le passé revient la hanter, sans pouvoir répondre de rien. Lui pour qui elle aurait tout abandonner, lui pour qui elle aurait tout donner. Sentiments qu'elle ne peut restreindre, ne peut cacher et pourtant, se damne à les ressentir. Car désormais, elle se doit de choisir entre celui qui l'aura laissé et celui qui ne semble pas vouloir se poser. Equilibriste au dessus d'un ravin dans lequel elle ne tardera pas à s'effondrer.
occupation : Elle sonde les pensées de ses patients les plus compliqués. Maitresse des mots, des jeux en toute sincérité, elle pioche, creuse, cherche là où personne n'a jamais osé aller. Quitte à perdre l'esprit pour de bon, elle préfère s'aventurer dans celui des gens, dans le simple but d'obtenir un peu de libération. Et puis, c'est bien plus amusant de s'intéresser aux autres qu'à son propre désespoir.
habitation : Les jardins magnifiques, une organisation hors pair et des pans en marbre impeccable, Chestnut District sera son lieu de résidence. Lieu de travail, à ses heures perdues. Un havre de paix qu'elle ne partage qu'avec elle même, la princesse est à la tête de ce royaume qui lui appartient totalement.
disponibilités : Open for now.
pronom ig : She/Her.
cible de scandale ? : Oui
(#) Dim 21 Nov - 22:14


♛ ♛ ♛
{  You could've asked me why I broke your heart
You could've told me that you fell apart
But you walked past me like I wasn't there
And just pretended like you didn't care }
crédit/ tumblr ♛  w/ @Jake Owens  

Les jours ont passé, la soirée est passée. Beaucoup de choses se sont déroulées dernièrement. Bonne ou mauvaise la question du point de vue est bien présente. La princesse a du mal en ce moment. Elle a du mal à savoir vers quel chemin, vers quelle direction se tourner. Autant dans sa vie professionnelle que dans sa vie personnelle. Surtout parce que les deux semblent intiment liés, dernièrement. Impossible pour elle de comprendre le vrai du faux, de savoir comment élaborer une stratégie qui en vaille le coup. Quelque chose qui parviendrait à la maintenir concentrée, en haleine. Peut être que la stabilité n'est tout simplement pas pour elle. La preuve, elle ne fait que courir à droite et à gauche en ce moment. Elle ne sait pas comment gérer la chose, elle ne sait pas comment réagir, quelle réponse avoir. Oh oui..Mais le problème n'est même pas encore posé n'est ce pas. Et bien c'est évident. Le ou plutôt les problèmes en l'occurence ne sont autres que les hommes présents dans la vie de la princesse. Autant de par son paternel qui continue à l'exaspérer comme à l'accoutumée que les patients dont elle a la responsabilité. Peut être son frère aussi, d'un côté. Pas grand chose mais sa manie de disparaitre l'inquiète constamment et pas moyen pour elle de savoir ce qu'il compte faire, où il compte aller. N'est ce pas là la terrible erreur qu'un frère cadet peut faire? M'enfin, tant pis. L'héritière a connu pire. Puis il y a Julian. Cher ex qui est soudainement retourné dans sa vie après l'avoir croisé sur son chemin bien qu'elle n'ait jamais voulu conclure l'histoire de cette façon. Ah mais bien sûr, l'histoire tragique de celle qui se fait abandonner. Oh, elle connait ça la ténébreuse. Et c'est notamment pour cela qu'elle a d'abord voulu stopper tout contact. Seulement voilà, il semble encore attaché. Il semble encore vouloir discuter et dans un coeur si faible, si fragile, elle aura dit oui. Elle aura accepté de le revoir. Quelle idée. Evidemment que c'est une mauvaise chose ! Puis il y a le démon. Ce stupide et arrogant démon qui ne comprend rien à rien. Ne comprend rien de ses sentiments, de ses intentions. Va voir ailleurs, a une femme, prévoit un enfant mais en aime encore une autre. Pourquoi doit elle toujours tomber sur ceux qui lui mènent la vie dure, hm? Impossible de connaitre la réponse. Enfin, il y a le dernier. Il y le dernier homme auquel elle pense bien souvent. Auquel elle pense trop probablement. Mais comment parvenir à faire autrement si au final, il n'y a que lui pour se présenter d'une façon plus que délicate? Soirée qui a été enflammée, qui colle toujours à la peau. A laquelle elle pense aussi, soyons honnête. Mais elle n'en n'a pas le droit. Et c'est notamment pour ça qu'elle lui aura parlé du fait qu'elle ne peut plus le traiter. Mais il se montre réticent le beau châtain aux éclaircies blondes. Il ne veut pas la lâcher. A presque envie de dire qu'elle non plus, mais elle s'enfuit pour que la tâche soit plus facile. Pour qu'elle ne vienne pas à emmêler leurs pattes déjà bien coincées dans l'enduit. Oh oui, elle voudrait que les choses puissent se passer autrement mais elle n'a pas le choix. Elle ne sait pas comment faire pour arranger les choses. Elle est perdue. Et chaque humain a besoin d'un semblant de stabilité. Ne serait ce que pour un instant. Alors forcément, elle s'éloigne. Ils ne se sont pas revus depuis un certain temps, elle n'a pas pris de rendez vous. Sa secrétaire n'accepte pas les patients qui ne sont pas notés dans son agenda. Et la princesse n'a pas forcément conscience de tous ceux qu'elle renvoie tout simplement parce qu'elle n'a pas le temps pour eux. En cette journée néanmoins, cela sera différent. Elle ne sait pas pourquoi mais elle le sent. Instinct aiguisé, c'est en rentrant d'une petite course au bureau qu'elle croise le regard mitigé de la secrétaire, ou plutôt agacé. Elle lui sourit gentiment mais ne peut s'empêcher de demander. "Qu'est ce qu'il se passe? Vous en faites une tête. Pourtant, vous n'êtes pas la psy." elle se veut taquine, toujours. "Vous avez raté de peu ce cher Owens, Miss Ashford. Il avait l'air très pressé de vous voir." bien sûr. Elle aurait dû s'en douter. Elle aurait dû se douter qu'il finirait par revenir, d'une façon ou d'une autre. A son tour de soupirer tandis qu'elle passe une main dans ses mèches ténébreuses, pour demander. "Et..Qu'est ce que vous lui avez dit?" "Qu'étant donné qu'il n'avait pas rendez vous, il n'avait rien à faire là. A moins que vous vouliez le voir, dans ce cas je-.." "Non. Non tout va bien. Nous avons simplement eu quelques..Différends qui ont fait que je préférais l'envoyer chez un collègue. Mais il a l'air d'être plus à l'aise ici alors.." "Vous devriez lui en parler de vive voix, peut être qu'il comprendra." Hazel hoche la tête. Elle n'a pas tort mais elle ne connait pas toute l'histoire alors au final, c'est plus compliqué que ça en a l'air. Inspirant longuement, elle disparait dans son bureau afin de poser ses affaires et de prendre un café. Elle a déjà besoin d'air. C'est donc dans cette optique qu'elle sort son paquet de cigarette et monte à l'étage, c'est à dire sur le toit avec ses yeux rivés sur le téléphone.

Prête à appeler l'ancien militaire, quelle n'est pas sa surprise quand en relevant ses émeraudes, elle remarque la silhouette d'un autre démon bien connu. Bon sang mais que faisait il ici? Complètement..Etait il sobre au moins? Et s'il l'était que faisait il là? Sur le rebord du toit? Si la colère n'est pas présente, c'est néanmoins la panique qui prend le meilleur de la princesse. Elle a peur, évidemment que oui. Qui n'aurait pas peur dans ce genre de situation? Qui n'aurait pas la chair de poule de voir quelqu'un qu'on apprécie, qu'on aime énormément même, risquer sa vie au dessus d'une route chargée de véhicule? C'est tout à fait incroyable que de penser le contraire. Et pourtant c'est bel et bien là. C'est bel et bien en train d'arriver. Par surprise, par inquiétude aussi. Surtout par inquiétude, la ténébreuse lâche toutes ses affaires. Puis sa voix se porte dans l'air. "Jake ! Jake descends tout de suite !" et sa voix n'est pas très effrayante, elle est toujours aussi douce. Mais elle craint pour la vie de son patient, la psychiatre. Alors elle se met à courir. Courir comme s'il n'y avait pas de lendemain, comme si elle n'avait pas le choix, comme si ses pieds étaient en feu. Sa paume attrape le jean du plus âgé et elle le tire d'une façon brutale, presque virulente en arrière pour qu'ils tombent tous les deux à terre. Sains et saufs sur le gravier du toit, les genoux désormais écorchés d'avoir frotté le sol à contre coeur. Mais elle ne sent rien la princesse, oh pas le moins du monde. Pas quand son coeur a fait plusieurs montagnes russes, qui lui est impossible de respirer correctement et que le vertige d'imaginer Jake au sol s'est imposé à cet instant. Bon sang mais quel idiot. Ne remarque pas à quel point ses bras se sont enroulés autour de sa nuque. A quel point elle s'est accrochée à lui, ne ressent pas la brûlure sur ses jambes, ni les tremblements qui auront défilé à toute allure. Après un court moment, quand elle comprend que la réalité les a plus ou moins sauvé, elle se redresse. Toujours au sol, les pupilles écarquillées, la respiration toujours pressante mais qui tente de se calmer. Puis, c'est justement cette même réalité, cette même réalisation qui vient la frapper. Mais que faisait il là? Que faisait il avec cette fichue bouteille à la main? Elle ne sait pas s'il est ivre mais qu'importe. Il était posé sur ce fichu toit, sur ce rebord alors qu'il n'avait rien à faire là. Pas au risque de sa propre vie. Elle attrape les bords de son col, peur et fragilité prenant place dans le creux de ses iris alors qu'elle le secoue vivement. Bien évidemment, c'est peu donné. Peu cher payé quand on sait que Jake est beaucoup plus fort, beaucoup plus résistant qu'elle. Mais elle a de la force la petite et c'est pourquoi elle lui prouve que sa réaction n'a rien d'amusant. "Bon sang Jake ! Mais qu'est ce qu'il te prend? Tu tentes de te suicider? Tu tentes de me faire perdre la tête en te mettant en danger de la sorte? Mais qu'est ce que tu essaies de faire? Tu-..Enfin..Mais.." et elle n'a pas vraiment les mots l'héritière. Elle n'a pas vraiment les mots parce qu'elle ne sait pas quoi dire. Elle sait qu'elle aurait toute une abondance de remarques, de paroles acerbes et de jugements à mettre en place mais elle ne le fait pas. Parce qu'elle a eu réellement peur et qu'elle ne peut..Qu'elle ne peut se permettre de le perdre. Pas après ce qu'ils ont déjà vécu n'est ce pas? Alors, son visage se radoucit. Si on l'a déjà abandonnée, ici c'est différent. Ici, ce serait la mort assurée. Et qui veut de ça? Qui veut d'une trainée de sang sur le pavement? La jeune fille relâche sa poigne puis vient à nouveau se blottir contre le militaire. Comme pour s'assurer qu'il n'a rien. Qu'il est encore en vie. Qu'il ne risque plus rien à cet instant. Oui, elle veut être certaine de cela. A tout prix. Elle inspire son odeur, son parfum d'homme puis murmure délicatement au creux de son oreille. Comme un secret qu'ils devraient tous les deux garder, qu'ils devraient tous les deux taire au risque que le monde entier finisse par les entendre. Par les juger. "Je t'en prie ne fais pas ça..Ne m'abandonne pas.." qu'elle demande, qu'elle souhaite obtenir. Qu'elle veut l'entendre dire qu'il ne fera plus jamais ça car elle ne supporterait pas une perte en plus. Elle a déjà si peu de personne à ses côtés. Comment peut elle s'imaginer une existence sans ce qu'il lui reste? Et elle a conscience de l'ampleur de cette demande mais si Jake tient tellement à elle, ne viendrait il pas à lui accorder ce souhait?



    -- you've felt it haven't you? Those feelings that seem to get so big in your chest, like something is so beautiful it aches. Glitch ★ Heather Anastasiu.
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statut civil : Après de multiples péripéties, de nombreuses conquêtes et une sainte horreur de l'engagement, il est en couple avec une superbe psychiatre prénommée Hazel.
occupation : Détective. Anciennement commando et caporal-chef au sein de l’armée de terre. Il a été radié de la profession pour faute grave et comportement inadapté.
habitation : Principalement les bars mais il lui arrive parfois d’habiter dans son cabinet de détective qu’il a rénové pour en faire un minuscule studio. Oui, c’est un homme très doué de ses mains, tout domaines confondus.
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(#) Ven 3 Déc - 22:21


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♛  w/ @Hazel Ashford 

Solitaire, à deux pas de la dépression, l’homme n’a aucune attente. Il reste planté sur son perchoir à faire le résumé de sa triste et minable vie. Avoir échoué dans sa quête de rencontrer la psychiatre le conforte dans ses certitudes, il n’est pas fait pour le relationnel. Pourtant tous les indices étaient là depuis le début : la mère de sa fille lui cache son envie de tomber enceinte, poussant l’adolescent naïf à s’engager dans l’armée, ses amis et collègues morts au combat en partie à cause de lui, sa tendre et chère décédée par sa faute...à l’image de ces personnes, nul doute que la situation avec la belle Hazel lui échappe, se sent plus coupable qu’il ne veut l’avouer.  

Mais cela n’empêche pas la colère de gagner son âme. Qu’il soit en faute est un fait, qu’elle ne veuille plus de lui comme patient en est un autre. Pourquoi devrait-il s’embarrasser d’un inconnu ? Lui qui abandonnera le défi au bout de deux séances, où est l’intérêt d’un combat sans victoire ? Perpétuel, comme un chemin sans fin, le détective tourne en rond, tel un lion en cage à la fois résigné et désespéré. Il avait entr’aperçu une sortie, une échappatoire, pas complètement convaincu mais depuis des années, une petite flamme d’espoir s’était allumée en lui, de petites braises seulement mais une fois attisée, guérirait peut-être ses blessures.  

Mais comme chaque fois qu’il espère, le résultat est vain et son seul réconfort, l’alcool, le nuit plus que de raison. Le voilà qui se retrouve à jouer l’équilibriste sur le rebord d’un toit, aucune peur, aucune crainte. Quelques millimètres à gauche et il tomberait dans le vide, écrasé sur le bitume. Mourrait-t-il sur le coup ou au contraire, succomberait-t-il après plusieurs minutes de souffrance ? Il ne lui faudrait pas une seconde pour en connaître la réponse et pourtant le militaire ne parvient pas à sauter le pas...littéralement parlant.  

Est-ce de la faiblesse ? Celle de ne pas pouvoir mettre fin à sa vie une bonne fois pour toutes ? Ou du courage ? Celui de se battre pour affronter ses démons ? Seule Hazel aurait pu le guider. Jake soupire, inutile de remuer le couteau dans la plaie. Il fait demi-tour avant d’entendre des pas. « Jake ! Jake descend tout de suite ! » Il écarquille les yeux, ne perd pas pied mais ne fait plus attention à la maigre largeur sur laquelle il se trouve. La psychiatre est là, aussi douce que paniquée. Il ne bouge pas, elle court, court dans sa direction pour sauver son ancien patient, ou son ami ? Allez savoir, il n’a jamais compris les femmes.  

Elle empoigne son jean pour l’écarter du vide. Ils se retrouvent à terre, sur le gravier du toit. Le plus vieux ne grimace pas, l’épaisseur de son pantalon l’ayant épargné d’une blessure sans doute mortelle. Quand il s’aperçoit que ce n’est pas le cas de la belle, il tique. Aussitôt les petites mains de la jeune femme autour de son cou le perturbent. Oui, il est idiot l’alcoolique, assez idiot pour profiter du moment, pour sourire quand elle souffre de sa folie. Il ferme même les yeux à son contact, soupire de contentement. Puis elle se détache et Jake fait la moue. Il était bien là, collé à sa petite Hazel. « Bon sang Jake ! Mais qu'est-ce qu'il te prend ? Tu tentes de te suicider ? Tu tentes de me faire perdre la tête en te mettant en danger de la sorte ? Mais qu'est-ce que tu essaies de faire ? Tu-..Enfin..Mais.. » Elle le secoue, la plus jeune. Aussi vivement que sa force le lui permet. Bien sûr, même en se laissant faire, elle ne parvient pas à beaucoup bouger le quadragénaire qui, force est de constater, est plus robuste. Pourtant le message est passé. Elle est inquiète et ne pourra le nier après un sauvetage aussi intense en émotion. La situation ne s’y prête pas et pourtant il sourit jusqu’aux oreilles, n’arrive pas à la quitter, cette expression de soulagement, de bonheur. Pas d’avoir quitté le rebord du toit, plutôt par la détresse de son interlocutrice qu’il devine en tachycardie. Elle va s’énerver de le voir aussi heureux, aussi insouciant mais qu’importe, il n’a que très peu de petits plaisirs dans la vie et quand il peut en tirer parti, Jake ne réfléchit pas deux fois.  

Hazel...Murmure-t-il, peu certain qu’elle l’ait entendu.  

À nouveau, elle se blottit contre lui. Aussitôt l’homme renifle son parfum, délicat, doux, comme elle. Il retient une envie de l’embrasser, elle qui est si belle, avec ou sans tenue de soirée, avec ou sans artifice. Il s’imagine échanger des tendresses, surpris de sa propre délicatesse. « Je t'en prie ne fais pas ça...Ne m'abandonne pas... »  Si jusqu'ici il faisait preuve de retenue, le désarroi de la plus jeune le pousse à succomber à la tentation, à caresser sa joue du revers de la main, pour prouver que son inquiétude n’est plus justifiée. Il l’enlace plus fort, pose une main réconfortante sur le crâne d’Hazel et glisse tendrement ses doigts à travers sa chevelure brune. Pas une arrière-pensée, non, simplement, il profite. L’alcoolique ignore à quel point elle est attachée à sa sécurité, ou à lui en particulier et ça l’importe peu, elle n’aurait pas pris le risque de sauver n’importe qui, si proche du précipice et rien ne compte plus que ça pour lui.  

Princesse...Il dépose un baiser sur son front. Jamais je ne t’abandonnerais, pas toi. Il fixe son genou écorché par la chute et l’empoigne pour l’embrasser. Ne te met pas en colère mais je suis on ne peut plus ravi de te faire perdre la tête.  

Ne penser plus qu’à lui, qu’à sa sécurité, qu’à cette nuit qu’ils ont échangée, qu’à ce moment aussi beau qu’éprouvant pour elle. C’est ça qu’il veut qu’elle ressente. Qu’elle éprouve tellement de sentiments contradictoires que cela en pâtisse sur son travail, sur sa vie personnelle. Peut-être est-il trop gourmand mais il souhaiterait toute son attention, de son réveil jusqu’à son coucher. Fort capable de l’y pousser maintenant qu’il connaît son adresse.  

Il se redresse, s’écarte d’elle non sans mal et distingue l’horizon. Les lumières de la ville, son trafic, ses sons, ses habitants déambulant sur le trottoir. Il étend son corps sur le sol, pose ses bras derrière son dos comme s’il était à la plage et sourit. La nature n’est nulle part et pourtant il trouve l’endroit magnifique, parfait pour réfléchir, pour prendre un temps pour soi.  

J’étais juste en train de profiter de la vue. Il pointe le paysage du menton. C’est le spot parfait pour faire le point sur sa vie, tu trouves pas ? Je pourrais passer toute la journée là, à boire mon rhum et à réfléchir en jouant l'équilibriste.  

S’il souhaite se rapprocher de la psychiatre, et c’est triste à dire, il n’a trouvé qu’un moyen de le faire : lui donner d’autre raisons de s’inquiéter pour lui. Car si elle souhaite qu’il ne l’abandonne pas, c’est également son cas.  

Mais dis-moi princesse, tu t’inquiètes drôlement pour une psychiatre qui ne veut plus de son patient. Il se redresse d’un geste vif. Mais attend ! Aurais-je évolué ? De patient à ami ? Il attrape le menton de son interlocutrice, approche ses lèvres sans toucher les siennes. Ou éventuel "plus si affinités" ?  

Jake le sait : il est dragueur, tombeur de ses dames mais là tout de suite, ne serait-il pas en train de noyer le poisson ? La distraire pour éviter une confrontation ? Ces questions inévitables concernant ses pensées pendant sa traversée dangereuse, celles qu’il ne souhaite pas aborder, mais que, de toute évidence, ne parviendra pas à s’en échapper.


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âge : Vingt neuf années au compteur. La grâce, l'élégance et la vitalité de la jeunesse la font survivre. Une existence oppressée, dictée par une perfection incarnée, la princesse vit dans un royaume qu'elle ne cesse de renier dans l'attente de plus de liberté.
statut civil : Elle voltige de gauche à droite, sans but précis. La bague au doigt, ce n'est pas pour elle. Indépendante, guerrière incontestée, il lui est bien difficile de se poser avec un prince qui ne ferait que la diriger. Genoux écorchés par son passé, elle n'est pas prête à laisser s'imposer autre chose que l'évasion de ses pensées. Seulement voilà, les démons s'acharnent dans sa vie. Le passé revient la hanter, sans pouvoir répondre de rien. Lui pour qui elle aurait tout abandonner, lui pour qui elle aurait tout donner. Sentiments qu'elle ne peut restreindre, ne peut cacher et pourtant, se damne à les ressentir. Car désormais, elle se doit de choisir entre celui qui l'aura laissé et celui qui ne semble pas vouloir se poser. Equilibriste au dessus d'un ravin dans lequel elle ne tardera pas à s'effondrer.
occupation : Elle sonde les pensées de ses patients les plus compliqués. Maitresse des mots, des jeux en toute sincérité, elle pioche, creuse, cherche là où personne n'a jamais osé aller. Quitte à perdre l'esprit pour de bon, elle préfère s'aventurer dans celui des gens, dans le simple but d'obtenir un peu de libération. Et puis, c'est bien plus amusant de s'intéresser aux autres qu'à son propre désespoir.
habitation : Les jardins magnifiques, une organisation hors pair et des pans en marbre impeccable, Chestnut District sera son lieu de résidence. Lieu de travail, à ses heures perdues. Un havre de paix qu'elle ne partage qu'avec elle même, la princesse est à la tête de ce royaume qui lui appartient totalement.
disponibilités : Open for now.
pronom ig : She/Her.
cible de scandale ? : Oui
(#) Mer 5 Jan - 14:06


♛ ♛ ♛
{  You could've asked me why I broke your heart
You could've told me that you fell apart
But you walked past me like I wasn't there
And just pretended like you didn't care }
crédit/ tumblr ♛  w/ @Jake Owens  

Elle ne sait pas ce qu'il lui a pris, la princesse. Elle ne sait pas quel était cet étrange sentiment qu'elle a ressenti au fond d'elle en voyant le blond se pencher au dessus du vide, presque à s'y jeter dedans. Comme dans les abysses dans lesquelles elle se noie trop souvent. Elle ne sait pas non plus pourquoi la panique est venue l'attraper comme il n'est pas permis. Peut être est ce une réaction normale. Peut être est ce tout à fait dans le commun des choses de s'inquiéter alors qu'on pense littéralement qu'un l'un de ses patients, - aux allures suicidaires avouons le -, s'approche un peu trop près du bord. Ah, la ténébreuse n'aime pas ça. Elle n'apprécie pas cette sensation qui la fait se sentir hors de contrôle. La situation lui échappe, constamment ces derniers temps et pas moyen de trouver une solution ou quelque chose qui puisse l'aider dans ses choix. Il y a trop de choses, trop de problèmes qui gravitent autour d'elle. Cette impression de ne jamais faire assez bien, de ne pas comprendre la chose. De ne pas s'aventurer sur les bons territoires, au risque de se faire mordre par le mauvais prédateur. Oui, il y a bien des choses qui pourraient justifier une telle réaction chez la plus jeune. Mais la seule qui serait totalement véridique, totalement logique, n'est pas celle à laquelle elle souhaite penser. Pas le moins du monde, même. Alors oui, elle aura crié le nom de Jake. Oui, elle se sera précipitée vers lui dans une tentative désespérée de vouloir le sauver d'elle ne sait trop quoi. Pourtant, c'est comme si rien n'avait changé. Car peu de choses changent dans cette ville. C'est toujours la même rengaine. C'est toujours les mêmes histoires. C'est toujours les mêmes rumeurs, les mêmes commérages. Alors oui, elle ne sait pas non plus si ce sont ses tympans qui lui auront joué des tours mais elle a comme cette impression d'avoir entendu son prénom dans la bouche du plus âgé. Non, elle ne peut y songer. C'est idiot. Il doit être agacé de la voir se jeter sur lui comme une fan sur une rockstar. Pourtant, elle ressent autre chose quand elle se trouve contre lui. Presque du..Soulagement? Serait ce possible? Elle n'en n'est pas certaine et elle ne veut se faire de faux espoirs. Mais la voilà, à fixer le vide qui aurait pu avaler Jake si elle ne l'avait pas tiré en arrière. Peut être qu'il n'avait même pas voulu sauter, au fond. Qui sait. Elle n'est plus sûre de rien ces derniers temps. Les doigts du détective se frayent un chemin dans sa crinière. Surprise serait peu dire. Elle se laisse faire. Ferme ses prunelles délicates, attend que son coeur cesse de s'affoler pour des raisons qui n'en valent pas la peine. Pas encore du moins. Personne n'est mort. Personne n'est blessé. Ou peut être elle, un peu. pas grand chose. Elle a vécu pire. Vivra des atrocités en tout genre alors des genoux écorchés sont loins d'être ce qui la dérange à cet instant. Non, ce qui la dérange c'est cette quantité astronomique de sensations vives, qu'elle ne parvient pas à comprendre. Elle est psychiatre, mais se sonder elle même, c'est impossible. L'entend alors murmurer, la toucher, tenter de la rassurer. Elle se redresse la diablesse, le fixe de ses grands yeux de biche. Elle ne comprend pas pourquoi lui, semble si calme alors que la situation ne s'y prête pas du tout ! Du calme, princesse. Tout a une explication. Le reste la laisse sans voix. Surtout dans une atmosphère aussi tendue qui tombe peu à peu quand il vient embrasser son genou d'une si douce manière. Se racle légèrement la gorge, discrètement à peine audible tandis qu'elle prend une inspiration. Dans le feu de l'action, elle n'aura pas remarqué cette chute superficielle. "Alors qu'est ce que tu fais au bord du toit? Tu es complètement cinglé.." le terme cinglé, ici, n'était pas pour caractériser l'entièreté de Jake. Loin de là. C'était son attitude qui pouvait être décrite comme cinglée, folle à lier voilà tout.

Et si la princesse en a déjà pris pour son grade, autant dire que la réaction de l'ainé ne l'aide pas du tout. Mais pas le moins du monde. Est il réellement en train de se ficher d'elle? De s'amuser de son inquiétude alors que tout ceci était très sérieux? Non mais franchement, à quel jeu était il en train de jouer? C'était du grand n'importe quoi à ce stade ! Tout le monde semblait vouloir la pousser à bout. Il n'y avait pas d'autres justifications. La façon dont Jake s'allongea, lui prouva encore une fois qu'il ne semblait pas dérangé par la situation, qu'au contraire, il avait l'air ravi de son petit jeu, alluma cette flamme dans le creux du palpitant de la ténébreuse. Pour l'instant, le démon était encore loin, mais il s'apprêtait à tourner au croisement. Et l'explosion serait fatale. Alors, elle attend. Elle attend qu'elle ne puisse plus se contenir. Car si la princesse a une patience d'or, sa colère est d'acier et terriblement inflammable. Elle hausse un sourcil à ses paroles. Elle entend bien, elle comprend que les paysages sont à couper le souffle, que c'est agréable de se poser et d'attendre. De profiter du silence. Mais là? Là ce sont des conneries d'un suicidaire alcoolique, totalement à la dérive. Et elle en a assez d'être la cobaye d'émotions stupides, à s'en arracher les yeux. Et surtout..Surtout, elle a l'impression qu'on se joue d'elle. Sensible au possible, comme elle ne l'a jamais été ces derniers temps. Elle frissonnerait bien mais sa chaire de poule est due à la furie qui s'empare d'elle. Donne alors un brusque coup dans sa main quand il ose la toucher. L'écarte violemment d'elle avant qu'elle ne vienne à se lever tout en venant jeter le bout de son talon aiguille dans la bouteille de Jake pour l'envoyer au loin. La voyant se briser. Elle pourrait l'étouffer, très clairement. Ses questions sont idiotes. Ne servent à rien. "Tu sais quoi, Owens? Va te faire foutre. Littéralement et je pèse mes mots." essuie ses genoux de la poussière du sol, de même que pour sa jupe, la ténébreuse claque sa langue contre son palais. "T'es qu'un idiot, qui comprend rien. Qui s'amuse avec tout le monde. Qui n'est même pas capable de comprendre que quelqu'un peut s'inquiéter pour toi. Que ce n'est pas parce que je t'ai demandé de trouver un autre psychiatre que quelque chose a changé. Au contraire, tout est..Laisse tomber. Va te faire voir." qu'elle répète en rejetant ses mèches bouclées en arrière. Et son coeur bat trop fort. Son coeur finira par sortir de sa poitrine si elle ne s'éloigne pas. Elle a assez de tous ces jeux. Elle n'a plus la force de prétendre. "Crois, fais, bois, mange ce que tu veux. Je ne vais pas être derrière toi. Si tu veux jouer avec la mort, fais le. Mais fais en sorte que je ne sois pas là pour le voir, car j'en ai assez qu'on me promette, qu'on me fasse ressentir des choses que je ne comprends pas avant de m'abandonner parce que je suis trop compliquée à comprendre. Alors si ça t'amuse, si ça te fait du bien de me voir m'inquiéter comme une sorte de vengeance, de t'envoyer en l'air avec n'importe quelle bimbo, de boire à outrance, de n'écouter aucun de mes conseils, alors fais. FAIS OWENS ! Mais ne me mêle pas à quelque chose, à ton existence alors que tu comptes me laisser sur le bas côté. J'ai assez donné avec ceux qui veulent m'utiliser et jouer avec moi." levant les bras en l'air pour montrer son abandon, un faux sourire ironique et surtout désespéré sur ses lippes colorées, la jeune fille se penche pour reprendre son sac. S'il veut observer les paysages, qu'il le fasse. S'il veut sauter, ce choix lui appartient. "Si tout ce qui t'intéresse c'est de m'entendre dire que nous sommes plus si affinités, et bien il semblerait que je me sois trompée sur toi le soir où tu m'as accompagné à cette réception. Mais..On ne peut pas vraiment espérer mieux d'un membre de la famille Kane, hm? Jouer les mâles dominants vous va très mal." secouant la tête, la princesse recule d'un pas, puis d'un autre, manquant de trébucher alors que son regard se pose sur le bord de ce toit. L'espace d'un instant, elle a vraiment cru.."J'ai vraiment cru que tu.." mais elle ne termine pas sa phrase qui s'est échappée comme un souffle. Elle inspire brutalement, se remettant faussement de ses émotions et fait volte face pour se diriger vers la porte accédant au toit. Elle a besoin d'un café. D'un verre. Quelque chose de fort pour calmer la tension dans ses muscles et lui permettre de respirer normalement, lui permettre de stopper ces tremblements qu'elle aura depuis longtemps appris à dissimuler. Non, personne ne verra la princesse succomber. Tomber. S'écraser. Personne. Quitte à offrir sa vie à la solitude. Qu'importe. Le schéma est toujours le même.



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Jake Owensmembers  too many secrets
Jake Owens
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âge : 46 ans. 6 ans de bonheur, 12 de malheur, 18 de « c’est compliqué », le reste n’est que débauche.
statut civil : Après de multiples péripéties, de nombreuses conquêtes et une sainte horreur de l'engagement, il est en couple avec une superbe psychiatre prénommée Hazel.
occupation : Détective. Anciennement commando et caporal-chef au sein de l’armée de terre. Il a été radié de la profession pour faute grave et comportement inadapté.
habitation : Principalement les bars mais il lui arrive parfois d’habiter dans son cabinet de détective qu’il a rénové pour en faire un minuscule studio. Oui, c’est un homme très doué de ses mains, tout domaines confondus.
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(#) Sam 12 Fév - 22:59

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Se sent-il coupable, l’idiot du village ? Ces remords qu’il devrait avoir après avoir autant inquiéter la psychiatre, les consume-t-il ? Pas vraiment. Non qu’il soit cruel au point de jouir de sa mine apeurée mais soyons honnêtes, voir une personne tenir à vous au point de s’approcher d’un précipice pour vous sauver, il y a de quoi être ému. D’autant qu’il ne cherchait pas à mourir l’alcoolique, simplement s’amuser. D’une manière particulière, bien à lui certes, mais ça reste bon enfant à ses yeux –si tant est qu’un enfant prenne plaisir à jouer l’acrobate sur un toit. Alors il sourit, d’une bouille ravie qui doit sans aucun doute énerver la princesse mais qu’il ne peut retenir. Allez savoir pourquoi il est si heureux, lui qui quelques secondes plus tôt se perdait dans de sombres pensées. Il ne pense pas à celles qui doivent traverser l’esprit de son interlocutrice, criminel social et sentimental, un statut à la fois égoïste et étonnement naïf que celui de Jake.  

"Alors qu'est-ce que tu fais au bord du toit ? Tu es complètement cinglé." Sans doute oui. Mais n’est-ce pas là un critère de séduction de nos jours ? Les films et séries le prouvent régulièrement : rares sont les fous qui ne sont pas adulés. S’il ne l’avait pas été, peu sûr qu’il aurait autant séduit la gent féminine -parfois masculine. Sa curiosité le pousse à se poser tout un tas de question : “Est-il parvenu à se rapprocher d’Hazel par cette même folie qu’elle déplore aujourd’hui ?”, “Le repousse-t-elle également pour cette raison  ?”, “Est-il la cause de sa tourmente et que signifie-t-elle ?”. Car oui, il est difficile à croire qu’elle soit à ce point affolée, paniquée, pour un simple patient. Lui qu’elle rejette mais qu’elle ne s’empêche pas de lui éviter une mort certaine. Il n’est pas dupe le quadragénaire, quiconque, aussi irréfléchis soient-ils, ne prendrait le risque de s’approcher d’un précipice, d’être entraîné dans le vide pour quelqu’un qu’ils n’apprécient pas, pour qui ils ne ressentent pas la moindre émotion.  

Cinglé certes, pas forcément suicidaire.  

Il est important de le souligner car effectivement d’un point de vue extérieur, l’on pourrait penser qu’il ne tient pas à la vie. S’il n’y est pas particulièrement attaché, elle reste précieuse pour certaines personnes. Et puis soyons logiques, il est bien trop beau, bien trop séduisant pour mourir ! Lui qui n’a pas complètement complété le kamasutra, qui n’a pas bu ce champagne français qui lui fait de l’œil depuis qu’il l’a vu à la télévision ! Il serait fou de s’ôter ses petits plaisirs qui le maintiennent encore debout.  "Tu sais quoi, Owens ? Va te faire foutre. Littéralement et je pèse mes mots." Elle l’écarte violemment, brise sa bouteille à l’aide de son talon. Quand le reste de liquide se repend sur le toit, Jake pousse un cri, horrifié. Le spectacle est insoutenable mais soit, il l’a mérité. Alors il soupire, sachant bien qu’il ne sera pas aisé de calmer la colère de la jeune femme. Ce qui n’est pas complètement pour lui déplaire, elle est sexy lorsqu’elle est énervée. "T'es qu'un idiot, qui ne comprend rien. Qui s'amuse avec tout le monde. Qui n'est même pas capable de comprendre que quelqu'un peut s'inquiéter pour toi. Que ce n'est pas parce que je t'ai demandé de trouver un autre psychiatre que quelque chose a changé. Au contraire, tout est..Laisse tomber. Va te faire voir."  Idiot est un euphémisme. L’imbécilité est une seconde nature chez Jake, sans doute un trait de caractère que tous les Owens –slash Kane possèdent dès la naissance. Bien sûr, tout ne lui ai pas incompréhensible, malgré l’alcool et ses effets ravageurs sur le cerveau, il reste un minimum cohérent. Hazel est hors d’elle pour de bonnes raisons, conscient d’avoir été trop loin, trop enjoué dans une situation inappropriée. Ce qu’il comprend beaucoup moins, et elle a raison sur ce point, c’est qu’on puisse s’inquiéter pour lui. Son cousin est l’une des personnes avec qui il s’entend le mieux, mais allez savoir ce qu’il pense, ils sont -à peu de choses près exactement pareils. Les femmes avec qui il couche en reste là, au plaisir charnel, retrouvent pour certaines leurs compagnons dès un lendemain de coït, retrouve leur petite vie sans une pensée pour lui. Mais ça lui va, à l’alcoolique, lui qui n’aime pas avoir d’attaches, comme des liens qui l’empêcheraient de faire ce qu’il fait le mieux : se pourrir la vie. Alors certes, trouver quelqu’un qui ne l’abandonne pas, qui n’ait pas les mêmes passions que lui, c’est presque miraculeux. La princesse représente tout ce qui le déstabilise, elle ne doit pas en être consciente car malgré son talent en psychiatrie, l’ancien militaire reste plus mystérieux que les célèbres cités d’or.  

Ok, je l’ai cherché. S’amuse-t-il, les mains en l’air.  

Son sourire s’éteint à mesure qu’il n’en aperçoit pas sur le joli minois de la jeune femme. Celui qu’il adore, qui illumine son visage, non, la pièce elle-même. Un rayon de soleil dans l’obscurité que représente son âme. "Crois, fais, bois, mange ce que tu veux. Je ne vais pas être derrière toi. Si tu veux jouer avec la mort, fais-le. […] Mais ne me mêle pas à quelque chose, à ton existence alors que tu comptes me laisser sur le bas-côté. J'ai assez donné avec ceux qui veulent m'utiliser et jouer avec moi." En voilà un sourire, ironique celui-ci, beaucoup moins agréable à admirer. Il tique. Comme une impression que sa colère ne lui ait pas exclusivement adressée. Peut-être aurait-il préféré que ce soit le cas, parce qu’il a sa petite idée sur l’identité de l’autre idiot et autant le dire : ça l’énerve plus que de raison. L’expression blasée, figée, il écoute la princesse libérer ses mots, la cherche du regard sans trop y parvenir. Il ne s’amuse plus de la voir dans cet état, parce que, dans sa grande naïveté, ne pensait pas qu’elle serait aussi peinée à cause de lui, du moins en partie. C’est un peu l’histoire de sa vie : faire constamment du mal aux personnes qu’il apprécie sans le vouloir. Pas étonnant qu’il ne court pas après l’amour, même si tout ça, Hazel l’ignore. "Si tout ce qui t'intéresse c'est de m'entendre dire que nous sommes plus si affinités, et bien il semblerait que je me sois trompée sur toi le soir où tu m'as accompagné à cette réception. Mais..On ne peut pas vraiment espérer mieux d'un membre de la famille Kane, hm ? Jouer les mâles dominants vous va très mal." Nous y voilà. Jake émet un petit rire ironique, presque inaudible. Le poing serré, il n’ajoute pas mot et lève les yeux au ciel, blessé dans son égo. "J'ai vraiment cru que tu..." Il n’a pas besoin de plus pour comprendre. Sa joie de vivre passagère fond à mesure qu’il pose les yeux sur la psychiatre. Pour une fois elle paraît faible, fragile. Elle semble vouloir le cacher mais il n’est pas dupe, parfaitement conscient qu’il la perdra à jamais s’il la laisse quitter le toit. Alors il la retient, paume contre paume. Il la sent trembler et il serre un peu plus sa poigne, histoire d’être bien certain qu’elle ne disparaîtra pas en un clignement d’œil.  

Attends. Il pose son front contre son épaule et poursuit d’une voix brisée. T’as raison pour tout, je suis un sale con qui comprend que dalle. Il s’écarte et comme elle, distingue le bord du toit. Je suis trop lâche pour sauter. Il pose son dos contre le mur et se laisse glisser pour atterrir les fesses sur le bitume. J’ai peeeeut-êêêtre hésité une microseconde.  

Ses mains -plus tremblantes qu’un dopé en manque posées sur son visage marqué par la douleur et la peur, l’homme vacille sur place, bien qu’assis. Il n’a plus la moindre goutte d’alcool sur lui et pourtant il lui aurait bien fallût une bouteille, lécher le liquide éparpillé sur le sol serait une idée, s’il avait eu plus de gramme dans le sang, aucun doute qu’il s’y serait prêté malgré le dégoût que cela lui procure. Il rit, incapable de se reprendre. Il est d’un pathétique...

Désolé Hazel. Continue-t-il après sa crise. Je crois que je suis fou...ou un peu bourré. Il lève le regard au ciel, littéralement parlant. Et si j’étais capable de sauter jusqu’en haut ? J’aurais pas mal de choses à lui dire au big boss. L’alcoolique prend ses jambes entre les bras et les ramène sur son torse. Tu crois qu’il m’accorderait une faveur, à moi ? Il pouffe et pose ses yeux clos contre ses genoux. Je veux juste qu’elle revienne...

Sans doute est-il plus alcoolisé qu’il ne veut bien l’admettre. Néanmoins il est sérieux, s’il ne veut pas mourir, s’il n’en a pas la force, il reste égoïste. Il ne demande qu’une seule chose, rien d’extravagant, de cher ou luxurieux. Pas la lune non plus, qu’en ferait-il ? Juste rattraper ces instants perdus, ceux qu’il passait en sa compagnie, loin du rebord de ce toit, de cette bouteille brisée en plusieurs morceaux. Juste lui, elle et cette vie qu’elle rêvait, celle qu’il n’a pas pu lui offrir.  


 ○○○ ce sont toujours ceux que vous soupçonnez le moins, ceux en qui vous avez le plus confiance, qui vous blessent. Ils attendent que votre garde soit baissée et puis quoi! Dans mon cas, c'était la tequila.
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statut civil : Elle voltige de gauche à droite, sans but précis. La bague au doigt, ce n'est pas pour elle. Indépendante, guerrière incontestée, il lui est bien difficile de se poser avec un prince qui ne ferait que la diriger. Genoux écorchés par son passé, elle n'est pas prête à laisser s'imposer autre chose que l'évasion de ses pensées. Seulement voilà, les démons s'acharnent dans sa vie. Le passé revient la hanter, sans pouvoir répondre de rien. Lui pour qui elle aurait tout abandonner, lui pour qui elle aurait tout donner. Sentiments qu'elle ne peut restreindre, ne peut cacher et pourtant, se damne à les ressentir. Car désormais, elle se doit de choisir entre celui qui l'aura laissé et celui qui ne semble pas vouloir se poser. Equilibriste au dessus d'un ravin dans lequel elle ne tardera pas à s'effondrer.
occupation : Elle sonde les pensées de ses patients les plus compliqués. Maitresse des mots, des jeux en toute sincérité, elle pioche, creuse, cherche là où personne n'a jamais osé aller. Quitte à perdre l'esprit pour de bon, elle préfère s'aventurer dans celui des gens, dans le simple but d'obtenir un peu de libération. Et puis, c'est bien plus amusant de s'intéresser aux autres qu'à son propre désespoir.
habitation : Les jardins magnifiques, une organisation hors pair et des pans en marbre impeccable, Chestnut District sera son lieu de résidence. Lieu de travail, à ses heures perdues. Un havre de paix qu'elle ne partage qu'avec elle même, la princesse est à la tête de ce royaume qui lui appartient totalement.
disponibilités : Open for now.
pronom ig : She/Her.
cible de scandale ? : Oui
(#) Mar 22 Fév - 16:23


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crédit/ tumblr ♛  w/ @Jake Owens  

Il y a bien trop de choses qui se passent dans le monde de la princesse en ces instants. Ces derniers jours, ces dernières semaines. Il y a bien trop d'émotions, trop d'intensité. Intensité dans le sens où il y a deux hommes, de la même famille qui parviennent à lui retourner l'esprit. Si l'un d'entre eux est marié, enfin plus ou moins et a désormais une fille donc casé, l'autre est libre comme l'air. M'enfin, rien n'est moins sûr car la ténébreuse peine à faire confiance au détective. Elle se méfie et elle a de bonnes raisons. Combien de fois sera t-elle tombée dans le piège des sentiments qui au final, n'auront abouti à rien? Les sourcils froncés, son visage ne parvient pas à se radoucir. Parce que Jake a appuyé sur ses boutons, parce qu'il ne comprend rien et qu'il peine à écouter ce qu'elle a à dire. C'est terriblement agaçant. Frustrant. "Bien sûr que tu l'as cherché. Amplement." assure t-elle en le pointant du doigt d'un air accusateur. Elle ne le laissera pas filer, ni s'extirper de ses obligations qui se prétendent saines et totalement innocentes. Va le mettre dos au mur, va lui montrer qu'il ne parviendra plus à jouer avec elle. Oui, c'est certain. Pour autant, elle peut remarquer que le sourire amusé de Jake quitte son visage peu à peu quand il voit que le sien, disparait au fur et à mesure. En a assez de tous ces mensonges, de tous ces faux semblants. Le blog à scandale l'a touché en plein coeur, en plein égo mais à ce stade, elle n'en n'a plus rien à faire. Parce qu'elle a plus important à faire. Du moins..Actuellement elle a surtout envie de s'enfuir. De prétendre qu'elle a mieux à faire. N'est pas le cas, évidemment. Voudrait bien que le détective vienne à l'empêcher de s'en aller. Mais ce serait trop demander, ce serait trop espérer. De toute façon, ce n'est pas comme si les choses allaient changer. Comme si les choses allaient s'améliorer. Sur le point de s'en aller, la princesse sent néanmoins quelque chose ou plutôt quelqu'un la retenir. Si elle est d'abord surprise, Hazel s'arrête. Littéralement. Son coeur vient tambouriner dans ses lèvres, vient à faire exploser sa poitrine. Bon sang..Que se passe t-il? Qu'est elle en train de faire? Qu'est elle en train de ressentir? Elle attend. Sa peau frissonne, elle laisse ses émeraudes tomber vers le sol. Elle entend sa voix. Voix brisée, perdue peut être. Elle comprend sa douleur, l'entend aussi. Mais qu'est il arrivé à cet homme pour qu'il finisse dans cet état? Première envie est de vouloir l'aider. Parvenir à lui faire remonter la pente malgré les difficultés qu'ils peuvent rencontrer. La patience est présente. La psychiatre veut savoir. Son visage se tourne légèrement vers le sien, ses lippes rosées venant presque effleurer la tempe de Jake. Peut être un peu, oui. Qui sera présent pour juger? Pour en connaitre? "Bon sang, Jake.." souffle t-elle en fermant les yeux en entendant qu'il a hésité à se laisser tomber sur la route goudronnée. Comment aurait elle réagit? Qu'aurait elle fait? Hurlement déchirant qui serait venu à quitter sa gorge. Elle l'entend s'asseoir, l'héritière se retourne et vient à fixer le plus âgé. C'est comme si elle peut ressentir sa douleur. La ressentir dans toute son âme. "Je n'ai jamais dit que tu étais con, tu remarqueras." ajoute t-elle malgré tout, comme pour détendre quelques peu l'atmosphère.

Hazel a une peine de coeur. Violemment. Elle peut voir la détresse de Jake. Ce n'est pas un mensonge, ce n'est pas quelque chose qu'on peut contrôler. La souffrance doit venir de ses entrailles, du passé. D'un avenir incertain et clairement impossible à gérer. Peut être qu'il tente de remonter la pente de cette façon. Oui, c'est surtout ça. Il tente d'échapper à ce qui lui est arrivé. N'est ce donc pas pour cela qu'elle est là? Qu'elle tente de l'apaiser? Son visage se tord dans une émotion douloureuse, elle n'a pas pitié de lui. Elle se met à sa place. Bien que son rôle de médecin n'est pas censé se lover dans les problèmes de ses patients, Jake est différent. Depuis qu'elle l'a rencontré, depuis qu'il est venu l'accompagner à cette stupide réception. Depuis qu'il l'a aidé à reprendre quelque peu confiance en elle. Elle ne sait pas ce qu'il va leur arriver mais au final, est ce que tout ceci a de l'importance? Pour l'instant, la princesse ne peut s'empêcher de vouloir sauver ce détective aux allures loufoques. Venant s'agenouiller devant lui, Hazel vient poser sa main sur la siennes pour caresser délicatement sa peau avec son pouce. Elle l'écoute d'abord parler puis inspire longuement. "Tu n'es pas fou. Du moins, pas autant que je voudrais le croire." dit elle d'abord en souriant finement avant de se pencher et d'embrasser le haut de la main du blond pour le rassurer. C'est stupide de se rapprocher de la sorte. Surtout avec Jake. Elle s'annonce au bord du précipice, espère ne pas tomber mais elle joue avec le feu. Elle ne parviendra bientôt plus à se retenir, à se raccrocher à la moindre entaille. Bordel mais qu'est ce qu'elle fait? Dans quoi elle se lance? "Jake..Je n'ai pas envie que tu sautes. Je n'ai pas envie de te voir ailleurs que dans mon bureau à m'embêter ou n'importe où ailleurs. Je ne veux pas te voir te blesser, juste par envie.." continue t-elle en resserrant sa main sur la sienne avant de glisser son autre paume contre sa joue pour le forcer à l'observer. A ouvrir ses yeux et à la regarder. Afin qu'il puisse poser son attention sur elle. Qu'il l'écoute une fois, dans sa vie. Oui, ce serait l'idéal. Ne veut néanmoins pas le brusquer alors elle attend. Elle laisse le temps en suspens, laisse les secondes passer. Juste parce qu'ils le peuvent, juste pas qu'ils en ont besoin. Qu'Hazel tente de le rassurer. Du mieux qu'elle le peut. Car là, à ce moment, ce n'est pas son job. Elle ne joue pas la psychiatre, elle ne veut pas être médecin. Elle veut être son amie, être sa confidente, être l'une des personnes les plus proches qu'il peut détenir. Pour le forcer à se confier, pour lui faire comprendre qu'il peut parler. Qu'il n'est pas seul, surtout. Finalement, sa voix s'élève encore une fois. "Parle moi, Jake. Pas parce que je suis ta psychiatre mais parce que tu en as envie. Parce que tu as besoin de te confier. Et parce que je suis là, parce que j'ai envie de t'écouter. Parce que je veux t'aider. Parce que je suis ton amie." dit elle sincèrement en se penchant en avant pour embrasser tendrement son front. S'installant confortablement, la ténébreuse ramène ses jambes contre elle tout en gardant ses doigts mêlés à ceux du détective. Son coeur se serre encore une fois. Il bat fort. Trop fort. Mais elle ne laisse rien paraitre. Non, pas quand Jake a besoin d'elle. Après tout, n'a t-elle pas dit qu'elle serait à ses côtés? "J'ai envie d'être là pour toi." conclu Hazel en venant poser son menton sur leurs mains liées. C'est évidemment différent de leurs séances au cabinet mais peut être qu'elle sera meilleure. Et elle l'espère terriblement.






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Jake Owensmembers  too many secrets
Jake Owens
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pseudo : Honeylemon
pronom irl : Elle.
id card : Clayne Crawford + Morphine
multicomptes : Daryl Mahelona ft. Jason Momoa
gif : on the roof ft. hazel. 0qbh
âge : 46 ans. 6 ans de bonheur, 12 de malheur, 18 de « c’est compliqué », le reste n’est que débauche.
statut civil : Après de multiples péripéties, de nombreuses conquêtes et une sainte horreur de l'engagement, il est en couple avec une superbe psychiatre prénommée Hazel.
occupation : Détective. Anciennement commando et caporal-chef au sein de l’armée de terre. Il a été radié de la profession pour faute grave et comportement inadapté.
habitation : Principalement les bars mais il lui arrive parfois d’habiter dans son cabinet de détective qu’il a rénové pour en faire un minuscule studio. Oui, c’est un homme très doué de ses mains, tout domaines confondus.
nbre de mots : 600 à 1500 environ.
disponibilités : Complet pour le moment.
pronom ig : Il.
cible de scandale ? : Oui
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(#) Jeu 17 Mar - 17:00

TW : MEURTRE - SUICIDE - DÉPRESSION - ALCOOL - GUERRE - ACCIDENT DE VOITURE - VULGARITÉ


♛ ♛ ♛
{ On the roof. }
♛  w/ @Hazel Ashford 

Dans son monde à lui, il ne se passe rien. Les jours passent et se ressemblent, il se réveille bouteille à la main, grignote des restes de repas de la veille au petit-déjeuner, se pose derrière son bureau. Il lit un énième dossier de femme trompée et part à la recherche de preuves. Ceci fait, le détective se félicite d’un verre ou deux dans son bar préféré. L’esprit solide, dur comme un roc, si bien qu’il se donne du fil à retordre, fin, fragile, mais bien présent. Jake pourrait à tout moment s’évader de son quotidien, faire toutes ces choses qu’il repousse inlassablement jusqu’au lendemain. Appeler sa mère notamment, elle qui a mis Blair sur le chemin du quadragénaire, qui lui manque, c’est un fait, mais qu’il craint de voir dans un état semblable au sien. Il n’est pas peureux l’alcoolique, juste prudent, il se protège de toutes souffrances, estime qu’il en a assez bavé comme ça. Alors oui, il devrait s’éloigner de la psychiatre, accepter qu’elle ne poursuive pas la thérapie et passer à autre chose, autant pour son bien que pour le sien. Mais pour une fois Jake n’y parvient pas. Il est toxique, persuadé qu’il ne vaut mieux pas croiser son chemin et pourtant, il prend plus de risques qu’il ne le devrait.  

« Bien sûr que tu l'as cherché. Amplement. »  Léger sourire aux lèvres, plus ironique qu’autre chose, Jake se perd dans le regard de son interlocutrice. Il voit en elle une détresse évidente, qu’il a provoqué et qu’il paye. Son égoïsme l’a toujours mené droit dans le mur, l’armée, sa femme...encore une chance que sa fille soit compréhensive, parce qu’elle pourrait aisément se retrouver dans le lot. Concernant Hazel, le détective est toujours dans le flou, ne veut pas répéter les mêmes erreurs mais ne sait faire que ça, briser tout sur son passage. L’éloigner lui paraît difficile, ce serait pourtant la meilleure chose à faire, s’excuser de son comportement, de l’avoir effrayée et d’être aussi je-m'en-foutiste. Tourner les talons et rentrer dans son petit nid inconfortable et poursuivre sa vie de débauché. C’est ce mode de vie qui lui convient depuis plusieurs années déjà, ce mode de vie qu’il affectionne, parce qu’il est simple, il lui suffit simplement de suivre ses envies, de succomber aux tentations que Klamath Falls lui offre...et ô combien elle lui offre !  

Il évite les obstacles, les contourne pour prendre un raccourci, sans trop connaître sa destination. Est-il réellement suicidaire ? Veut-il vraiment en finir pour rejoindre sa belle aux cieux ? Reste encore à savoir s’il pourra y aller, rien n’est moins sûr. Qu’attend-t-il de la vie ? Un miracle ? Il a cessé d’y croire. Une cure pour retrouver le droit chemin ? Jake Owens sans alcool n’est pas Jake Owens. Un nouvel amour ? Grand Dieu non, plutôt crever. Nouer des liens avec sa fille ? Peut-être bien, elle est assez intelligente pour ne pas reproduire ses méfaits -bénéfique pour une flic, vous me direz. Comme ses parents, elle a du caractère et semble bien prendre le fait que son père soit un dépravé accro à l’illégalité.  

Venons-en au fait : La psychiatre. Maintenant qu’il connait sa réaction s’il venait à sauter d’un immeuble, peut-être peut-il espérer quelque chose. Allez savoir quoi, simplement plus qu’une relation patient-aidant. Elles sont rares les personnes qui l’aurait empoigné pour l’écarter du bord...à bien y réfléchir, comment aurait réagi son cousin ? Sans doute l’aurait-il encouragé en tapant des mains, histoire de déconner. Sa fille ? Certainement comme Hazel, la comparaison des deux demoiselles lui donne de l’espoir, chose qu’il avait oublié avec les années.  

"Je n'ai jamais dit que tu étais con, tu remarqueras." Jamais de vive voix, mais avec les évènements, elle semble le penser si fort que ça résonne dans l’esprit de l’alcoolique. Mais il rit, qu’elle veuille détendre l’atmosphère est bon signe, à défaut de s’en prendre une pour s’être comporté comme un véritable connard, il se retrouve dépourvu de toutes insultes qui pourtant, seraient bien méritées. "Tu n'es pas fou. Du moins, pas autant que je voudrais le croire." Sa paume sur ses mains, ce baiser déposé sur l’une d’elles, de multiples sentiments se mélangent qui le pousse au silence. S’il y a bien quelque chose à laquelle il ne s’attendait pas, c’est bien de recevoir un contact physique de sa part. L’effet est immédiat : le manque d’alcool se fait moins ressentir, un exploit qu’elle ignore mais qui importe énormément. Mais cela ne lui enlèvera pas l’idée qu’il est fou, peut-être n’a-t-elle pas passé assez de temps avec lui pour s’en apercevoir. C’est d’ailleurs presque insultant pour Jake, lui qui en a fait sa marque de fabrique. "Jake...je n'ai pas envie que tu sautes. Je n'ai pas envie de te voir ailleurs que dans mon bureau à m'embêter ou n'importe où ailleurs. Je ne veux pas te voir te blesser, juste par envie..." Elle force le contact visuel et Jake fronce les sourcils. Comme une impression de malaise, lui qui déteste se montrer faible, un grand gabarit, musclé, endurci par son ancienne profession, lamentablement assis contre un mur, rassuré par une certes douce et magnifique femme, mais qui n’en reste pas moins psychiatre. L’embêter dans son bureau ? Oui, il est venu ici avec cette idée en tête. Parce qu’embêter l’un de ses collègues serait nettement moins drôle. Bien moins excitant également, parce qu’il n’y a rien de plus érotique qu’une Hazel en colère. Mais elle n’a pas tort, n’importe où ailleurs ne changerait rien à ça, si la belle est prête à le voir en dehors, pour quelle raison devrait-il s’emporter ? Lui qui finalement, pourrait bien toujours garder contact avec elle, qu’il ne risque pas de ne plus croiser son regard.  

N’importe où ailleurs ? Croix de bois, croix de fer ?  

Enfantin qu’il est, mais c’est ainsi qu’on l’aime. Enfin, je crois. "Parle-moi, Jake. Pas parce que je suis ta psychiatre mais parce que tu en as envie. Parce que tu as besoin de te confier. Et parce que je suis là, parce que j'ai envie de t'écouter. Parce que je veux t'aider. Parce que je suis ton amie." Elle embrasse son front et il sursaute. Ce n’est pas son bécot qui le surprend, juste ses derniers mots. Son ami, il s’autoproclamait ainsi mais l’entendre de sa bouche, entendre qu’elle est plus qu’un médecin pour lui, ça a quelque chose de rafraîchissant, d’apaisant. Il ne peut réprimer un sourire, se sent plus léger mais néanmoins, lui reste un gros poids sur les épaules, sur la conscience. Pour la première fois depuis le drame, parler ne semble pas lui être désagréable. Peut-être est-ce parce qu’elle est bienveillante ? Ou qu’il est persuadé qu’elle ne le jugera pas ? Lui qui n’a besoin de personne pour faire son propre procès, décider de sa propre sentence. "J'ai envie d'être là pour toi." Son cœur rate un battement, qu’il ignore par crainte. Son joli menton sur leurs mains liées, il détache l’une d’elle pour la poser délicatement sur sa douce chevelure. Il caresse sa tête, entremêlent ses doigts aux mèches brunes. Il en porte une à ses lèvres et ferme les paupières. Soupire pour se donner force et courage et poursuit.  

J’ai tué ma femme.  

Il murmure, ouvre les yeux et fuit son regard. Toute la scène lui revient en mémoire, comme chaque nuit, chaque minute où l’alcool ne fait plus effet. Ce joli minois, cette belle silhouette tordue par la douleur d’un accouchement imminent. Cet enfoiré de pied sur la pédale d’accélérateur. Ce camion à gauche. Puis le nuage de fumée, la vision trouble, l’évanouissement, la chambre blanche. Il se pince les lèvres, fronce les sourcils. Toujours sans croiser son regard, il pose sa tête contre celle de la psychiatre. La position doit être spéciale, inconfortable mais il s’en fiche.  

Elle s’appelait Lauren. Une vraie beauté, à se demander pourquoi elle m’a épousé. Il soupire. Elle n’aurait pas dû. Il marque une pause. Elle était enceinte, elle allait accoucher alors on est montés dans mon pick-up. En voulant arriver plus vite à l’hôpital j’ai appuyé à fond sur l’accélérateur, j’ai pas fait gaffe, j’ai pas vu le camion qui fonçait sur notre gauche. Il nous a percuté, ma femme est morte sur le coup, le bébé aussi. Moi je suis resté en vie, pourquoi, pour qui...

Il hausse les épaules. Incompréhensible qu’on puisse retirer la vie d’une femme et de son bébé à naître plutôt que lui, vil homme qui n’a jamais sût faire autre chose que le mal autour de lui. D’un murmure, presque inaudible, il continue.  

Ah, j’ai aussi tué des gars à moi en leur donnant de l’alcool quelques heures avant d’aller sur le front.  

Alcool, concentration, balles, trois mots qui ne font pas bon ménage. La joue toujours posée contre le crâne de son amie, il caresse ses doigts, sa main est chaude, réconfortante. Il pourrait passer des heures ainsi, collé à la psychiatre. Étrange amitié certes, mais loin d’être aussi malsaine que celles qu’il a eût précédemment.  

Y a aussi ma fille que j’ai abandonné quand j’avais dix-sept ans. Il marque une pause. Elle a pas l’air de m’en vouloir par contre, j’comprends toujours pas pourquoi.  

Il lève le visage, grand sourire aux lèvres, façade qu’il montre, parce que les larmes, il n’en veut plus. En résumé, il se décrit meurtrier, géniteur incapable, pourriture finie. Tout un tas d’informations qui ne devraient pas enchanter Hazel, qui prouvent bien qu’elle ne devrait pas l’enlacer comme elle le fait.  

Voilà voilà...

Il affiche une mine ravie, comme détaché de la situation, avoue ses crimes, les assumes, mais ne veut plus dire un mot de plus. Il dépose sa main contre la joue de la psychiatre, dessine des cercles à l’aide de son pouce avant d’approcher ses lèvres, frôlant sa peau, son odeur au passage pour lui murmurer à l’oreille.  

Tu vois, je suis fou. La corrige-t-il. T’es un ange de vouloir être mon amie, mais à bien y réfléchir, tu vas te cramer les ailes...et quelque chose me dit que ce ne serait pas la première fois, n’est-ce pas ?

  


 ○○○ ce sont toujours ceux que vous soupçonnez le moins, ceux en qui vous avez le plus confiance, qui vous blessent. Ils attendent que votre garde soit baissée et puis quoi! Dans mon cas, c'était la tequila.
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Hazel Ashford
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âge : Vingt neuf années au compteur. La grâce, l'élégance et la vitalité de la jeunesse la font survivre. Une existence oppressée, dictée par une perfection incarnée, la princesse vit dans un royaume qu'elle ne cesse de renier dans l'attente de plus de liberté.
statut civil : Elle voltige de gauche à droite, sans but précis. La bague au doigt, ce n'est pas pour elle. Indépendante, guerrière incontestée, il lui est bien difficile de se poser avec un prince qui ne ferait que la diriger. Genoux écorchés par son passé, elle n'est pas prête à laisser s'imposer autre chose que l'évasion de ses pensées. Seulement voilà, les démons s'acharnent dans sa vie. Le passé revient la hanter, sans pouvoir répondre de rien. Lui pour qui elle aurait tout abandonner, lui pour qui elle aurait tout donner. Sentiments qu'elle ne peut restreindre, ne peut cacher et pourtant, se damne à les ressentir. Car désormais, elle se doit de choisir entre celui qui l'aura laissé et celui qui ne semble pas vouloir se poser. Equilibriste au dessus d'un ravin dans lequel elle ne tardera pas à s'effondrer.
occupation : Elle sonde les pensées de ses patients les plus compliqués. Maitresse des mots, des jeux en toute sincérité, elle pioche, creuse, cherche là où personne n'a jamais osé aller. Quitte à perdre l'esprit pour de bon, elle préfère s'aventurer dans celui des gens, dans le simple but d'obtenir un peu de libération. Et puis, c'est bien plus amusant de s'intéresser aux autres qu'à son propre désespoir.
habitation : Les jardins magnifiques, une organisation hors pair et des pans en marbre impeccable, Chestnut District sera son lieu de résidence. Lieu de travail, à ses heures perdues. Un havre de paix qu'elle ne partage qu'avec elle même, la princesse est à la tête de ce royaume qui lui appartient totalement.
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(#) Ven 22 Avr - 21:11


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You could've told me that you fell apart
But you walked past me like I wasn't there
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C'est toujours un peu compliqué de passer du psychiatre, du médecin entre autre à l'amie de l'autre. C'est compliqué car beaucoup de choses changent. Car beaucoup de choses finissent par dévaler cette pente glissante, dans laquelle ni l'un ni l'autre n'est prêt à se lancer. Au fond, peut être a t-elle fait une erreur en se projetant de la sorte avec Jake. Peut être qu'elle n'aurait pas dû se lancer dans cette aventure. Aventure qui, soyons honnêtes, est loin de trouver sa place dans son monde professionnelle. Il y a bien ce côté amical, amusé qu'elle peut s'autoriser de prendre avec un patient mais elle a failli deux fois. Failli deux fois à sa tâche en tant que psychiatre. Le médecin qui est censé aider les gens, pas leur créer des troubles encore plus complexes. Peut être que c'est elle le problème, finalement. Elle ne saurait le dire. A toujours été un mystère sans nom. Même ses géniteurs ne comprennent pas son comportement, ses envies, ses désirs. Une complication sans fin comme on pourrait l'insinuer. Mais au fond, elle ne veut qu'apporter le bien Hazel. Princesse moderner aux milles méandres, qui n'a de cesse de vouloir apporter du bien autour d'elle, à ceux qui viennent mendier pour un peu de bonheur, un peu de soulagement. Peut être que c'est pour ça qu'elle s'est dirigée vers cette voie médicale. Si elle ne peut pas s'aider soi même, autant le faire pour les autres, n'est ce pas? N'en n'a que trop peu idée. Ne sait pas trop où cela va la mener. Au final, on en est là aujourd'hui. Voilà ce que ça lui a apporté de se rapprocher de patients un peu trop extrêmes, un peu trop fourvoyés. Pourtant, elle ne le regrette pas. Elle ne le regrette pas car elle voit en l'ancien détective, l'ancien militaire, un ami. Certes, un ami avec lequel elle aura passé une nuit mais au final, est ce que cela importe énormément? Elle n'en n'est pas certaine. Qui pourrait bien lui en vouloir? Sûrement pas Jake de vouloir lui tendre la main. De vouloir lui apporter son aide, autant qu'elle le peut. A sa question enfantine, la jeune fille relâche un petit rire amusé. Il est comme ça, Jake. Et elle ne veut pas le changer. Elle n'a pas envie de changer les gens. Jamais. Ils sont comme ils sont et dans son métier, ça a toujours été comme ça. Alors forcément, il faut apprivoiser la moitié et dompter l'autre. Pas évident. Mais terriblement stimulant. "N'importe où ailleurs, je te le promets." promesse à la sensation d'une royauté. D'une princesse et de son chevalier. Comme quoi, il n'y a pas que la modernité qui trouve son compte dans l'histoire. Elle hoche la tête, pour assurer ses mots. Pour le rassurer aussi. Qui serait elle pour prétendre autrement? Bien sûr qu'elle serait son amie. Croix de bois, croix de fer. Comme il le dit si bien.

Elle attend donc. Elle ne le presse pas. Lui laisse le temps de lui avouer ce qu'il craint de révéler. M'enfin, elle n'est plus à ça près. Elle a entendu bien des choses, a vécu bien des choses aussi. Alors pourquoi viendrait elle à le juger? Elle ne dit rien quand il avoue avoir tué sa femme. En réalité, elle s'attendait probablement à ce genre d'aveux. Elle s'attendait à le voir se détruire à cause d'une cause aussi importante. On ne se détruit pas autant, pour si peu. Alors la vérité est là. Bien cachée. Il ne la probablement pas dit à tout le monde. À presque personne. Mais elle veut bien l'entendre, elle. La princesse des contés de fées désordonnés et  noircis. Il écoute tout. Encore et encore. Se voie dans cette histoire loin d'être agréable. Ça a dû être douloureux. A s'en arracher les cordes vocales tellement il a dû hurler. A ne plus dormir au vu des cauchemars naissants, devenus récurrents. Lui dit ensuite qu'il a tué un de ses hommes. Puis qu'il a abandonné sa fille. Les malheurs arrivent à tous. Les malheurs sont terribles. Elle le sait. Le comprend. D'où le fait qu'elle ne veut pas apposer une étiquette sur n'importe qui. Elle inspire longuement. Cherche un peu ses mots. Mais ne les trouve pas. On ne dit pas désolé dans ce genre de cas. Parce que ce serait puérile, inutile. On sait déjà tout. On sait déjà que la douleur ne s'en ira jamais. Et elle ne tente pas de la lui retirer. Parce qu'au fond, on parvient à vivre avec la douleur. A un tel point qu'elle finit par anesthésier la moitié des sensations, des sentiments aussi. Qu'importe. Elle est là pour l'aider. Pas en tant que médecin, mais en tant qu'amie proche. Peut être plus. A la fin de ses mots, elle redresse la tête vers lui. L'observe longuement. Ne dit rien, reste silencieuse puis attend. Finalement, il s'approche d'elle. Puis, il souffle à son oreille. Palpitant qui s'affole quelques instants, parce qu'elle n'a pas l'habitude d'une proximité aussi délicate. Aussi tendre. Pas forcément idéal dans la situation actuelle mais tout de même. L'héritière secoue la tête. Elle connait tout ça, elle l'a déjà vécu. Et Jake a raison. Elle n'a pas peur de se brûler les ailes car les siennes sont déjà carbonisées par ses erreurs de jeunesse. Par ce qu'elle est devenue. Elle recule ensuite son visage, coinçant son regard clair dans le sien tout en attendant quelques secondes. "Tu n'es pas fou, Jake. Je ne veux pas t'entendre dire ça. Ce n'est pas de la folie, c'est de la douleur. C'est..Ce que tu as vécu. Certains ont d'autres façons d'évoluer. Certains parviennent à bien le vivre, à avancer. D'autres restent coincés, et c'est comme ça. Il faut du temps. Mais le temps est cruel par moment, car il fait revivre des choses qu'on a pas forcément envie de revivre." dit elle simplement en venant glisser ses doigts dans la chevelure plus claire de son beau ténébreux. Lui offre un doux sourire. Elle n'est pas innocente. Elle le sait, lui a déjà soufflé. "J'ai déjà eu l'occasion de me perdre à travers différents chemins. Je n'en suis jamais revenue entière. Et aujourd'hui, je ne sais même pas ce que je suis réellement. Je n'ai peut être pas souffert autant que toi mais je suppose que chacun a ses valises à porter. On fait avec." sa paume s'abat délicatement sur sa joue. Ses lippes viennent embrasser son front dans un baiser qui se veut rassurant. Rien du médecin, du psychiatre qu'elle a laissé dans le placard à cet instant. On parle de deux nouveaux amis qui apprennent à lire l'un dans l'autre. Ce n'est pas évident, c'est complexe. Mais terriblement agréable. Car c'est une toute nouvelle expérience. Avec Jake, tout a un nouveau goût. Différent qu'avec Misha où le feu brûle sans arrêt. Ici, elle fait une pause. Tout simplement. Elle se montre..Vulnérable peut être. Juste un peu, pour ne pas trop en montrer cela dit. "Je ne suis pas là pour te juger, Jake. Et ce que tu me dis ne change en rien la façon dont je te vois. Ce que je veux dire c'est que je ne t'imagine pas autrement. Ce sont des choses qui arrivent à bon nombre de personnes. Tu as fait des erreurs mais regarde, tu es détective. Donc tu aides les gens à ta manière. Une façon de te repentir. Moi ce que je vois, c'est que tu as un grand coeur. Que tu n'es pas l'homme mauvais que tu prétends être. Pas le moins du monde. Moi ce que je vois, c'est quelqu'un qui, malgré ses problèmes et erreurs, tentent de s'accrocher même s'il pense que c'est peine perdue. Et tu sais quoi? Ce n'est pas peine perdue. Tu n'es pas une cause perdue. Pas pour moi." assure t-elle en souriant tendrement, resserrant sa main qu'elle apportait un peu plus contre sa poitrine. Myocarde qui accélère, comme à l'accoutumée. "Il y a des gens qui tiennent à toi. Ta fille, comme tu viens de me le dire. Moi, y compris. Et te voir te détruire me fait plus de mal que tu ne pourrais l'imaginer. J'ai perdu trop de choses dans ma vie, je ne voudrais pas te perdre toi. Malgré ce que je peux te faire croire par moment. J'en suis désolée." souffle t-elle délicatement, le même sourire au visage dans une sincérité qui lui est connue. "Puis..Si tu tombes, il faudra m'emmener avec toi. Parce que je ne te lâcherais pas." se demande si elle en serait vraiment capable. Mais au final, la réponse est toute trouvée ; c'est bien le cas. S'écorcherait les genoux à vif pour retenir sa main, pendue dans le vide en espérant qu'il ne la lâche pas à son tour.






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statut civil : Après de multiples péripéties, de nombreuses conquêtes et une sainte horreur de l'engagement, il est en couple avec une superbe psychiatre prénommée Hazel.
occupation : Détective. Anciennement commando et caporal-chef au sein de l’armée de terre. Il a été radié de la profession pour faute grave et comportement inadapté.
habitation : Principalement les bars mais il lui arrive parfois d’habiter dans son cabinet de détective qu’il a rénové pour en faire un minuscule studio. Oui, c’est un homme très doué de ses mains, tout domaines confondus.
nbre de mots : 600 à 1500 environ.
disponibilités : Complet pour le moment.
pronom ig : Il.
cible de scandale ? : Oui
trigger warning : drogue - sexe - alcool - violence - abandon - décès - dépression - suicide - guerre - vulgarité
(#) Mer 27 Avr - 17:57

TW : MEURTRE - SUICIDE - DÉPRESSION - ALCOOL - GUERRE - VULGARITÉ


♛ ♛ ♛
{ On the roof. }
♛  w/ @Hazel Ashford 

Parce qu’il n’est pas doué pour établir un véritable lien, Jake ne saurait qualifier sa relation avec Hazel. D’abord patient, période où il s’amusait à tourner la demoiselle en bourrique en ramenant bouteilles et verres, puis amant, ou aventure, il n’a jamais su faire la différence, le moins que l’on puisse dire c’est que cette soirée a tout changé entre eux. Un entre-deux, coincés dans leur relation patient-médecin et probable ami-coup d’un soir. Quelque part, parce qu’elle a été l’une des femmes avec qui il a pris le plus de plaisir, l’homme s’adonnerait volontiers à une deuxième expérience sensuelle, pour goûter à nouveau sa chair, embrasser la moindre parcelle de son épiderme. Mais il en est conscient, elle n’est pas comme lui, ce n’est pas par hasard qu’il la surnomme “princesse”, parce qu’à ses yeux, elle en est une. Une princesse qui a du caractère certes, mais une princesse sensible qui, et il n’en a aucuns doutes, attend le véritable amour. Elle ne l’admettra certainement pas mais le détective a le flair pour ce genre de choses, n’est pas assez narcissique pour se prétendre prince de sa vie à ses yeux, mais se rend peu à peu compte de la difficulté de la situation dans laquelle il s’est mis. Pour autant elle reste celle pour qui il a de l’affection, de quelle nature il ne sait pas, mais elle compte pour lui, c’est un fait.  

Alors il se dévoile, des paroles qu’il aurait dû dire il y a quelques mois entre les 4 murs de son cabinet, mais qu’il n’en avait pas le courage. Car si le mot est fort, Jake se sent responsable de la mort de sa femme et de ses hommes, se considère et se qualifie même d’assassin. Et qui aimerait un assassin ? Qui voudrait sauver la vie d’un tueur en série ? Aucun espoir, il ne le veut même pas. Tel un poison, il craint de s’attacher et de détruire encore et toujours. Comme une malédiction qu’il provoque. Il serait plus sage qu’elle s’éloigne, elle devrait même être terrifiée, ou ne serait-ce qu’ennuyée par l’ancien caporal mais il n’en est rien. Très troublant pour l’homme qui jusqu’ici, était parvenu à faire fuir toutes celles qui s’amourachaient de lui sans même avoir à leur dévoiler son côté le plus sombre. Devrait-il frapper fort ? Feindre de la trahir ?  De crier sa haine afin qu’elle s’en aille pour de bon ? C’est une option, mais l’idée de la voir souffrir lui est insoutenable.  

« Tu n'es pas fou, Jake. Je ne veux pas t'entendre dire ça. […] Mais le temps est cruel par moment, car il fait revivre des choses qu'on a pas forcément envie de revivre. » Il ricane, ferme les yeux au contact de sa main dans sa chevelure bouclée et lui rend son sourire. Il voudrait qu’il soit sincère mais Jake a trop de ressentiments envers lui-même pour ça. Il entend bien, comprend même où elle veut en venir, mais il n’assimile pas sa prétendue innocence, une simple souffrance. Non, il est têtu l’Américain, toutes ces années de dégoût ont fait de lui un roc, à la fois prêt à se briser par sa négativité et robuste par son entêtement. Cependant, et elle n’a pas tort de ce côté-là, le temps est cruel et chaque jour lui rappelle à quel point il a gâché sa vie. Chaque femme brune, élancée, au teint légèrement mat lui rappelle Lauren. Chaque bébé qu’il croise dans la rue lui rappelle son fils qui aurait dû naître mais qui n’a pas eu la chance de voir la lumière du jour. Chaque uniforme, d’autant militaire lui rappelle les hommes sous son ordre qu’il a poussé vers la mort. Tous les jours il côtoie ses erreurs, son passé, d’une manière ou d’une autre. Inlassablement, il se brise ainsi à petit feu sans oser espérer la moindre main tendue. « J'ai déjà eu l'occasion de me perdre à travers différents chemins. Je n'en suis jamais revenue entière. Et aujourd'hui, je ne sais même pas ce que je suis réellement. Je n'ai peut-être pas souffert autant que toi mais je suppose que chacun a ses valises à porter. On fait avec.» L’homme, regard dans le vide, émet un léger sourire. “Peut-être pas souffert autant que toi”, pour lui la souffrance n’a ni quantité, ni pourcentage, chacun l’interprète à sa façon, il y a les plus forts, ceux qui comme Hazel parviennent à porter leurs valises et avancer. Puis il y a les plus faibles qui préfèrent reculer et se fichent bien de trébucher en chemin, laissant traîner les bagages, se laisser porter par eux. Jake fait partie de la deuxième catégorie.  

Tu es forte Princesse, plus que moi.  

Il apprécie le baiser sur le front, qui, soyons honnêtes, aurait préféré sur la bouche. Contact plus intime sans arrière-pensées cette fois-ci –et c’est bien rare, croyez-moi, juste la rencontre de ses lèvres chaudes, rassurantes. Mais son bisou lui réchauffe légèrement le cœur, parce qu’il est toujours agréable d’être rassuré par un câlin, par des embrassades. Alors à son tour il tend sa paume vers la joue de son amie pour la caresser délicatement, lentement, à presque lui en donner des frissons. C’est d’ailleurs peut-être son but, inconsciemment. « Je ne suis pas là pour te juger, Jake. Et ce que tu me dis ne change en rien la façon dont je te vois. [...] Et tu sais quoi ? Ce n'est pas peine perdue. Tu n'es pas une cause perdue. Pas pour moi.» Adorable femme qu’il a devant lui. C’est insensé, lui ne serait pas cause perdue ? Lui dont l’estomac est ravagé par l’alcool, lui qui a trempé le biscuit tellement de fois qu’il pourrait enseigner un gamin de téléréalité ? Il a tué hommes, femme et enfant –en devenir, quelles autres raisons devra-t-il lui donner pour qu’elle puisse voir les choses en face ? Comment peut-elle le voir d’une manière aussi positive ? Main contre sa poitrine, ses pensées divaguent, se perdent entre l’affection, l’incompréhension, et l’irrésistible envie de l’embrasser. Il secoue la tête, ce n’est pas le moment d’avoir de telles pensées, elle le prendrait pour une bête...ce qui n’est pas tout à fait faux.  

Je te conseille de voir un ophtalmo Hazel, parce que tu vois flou, là.

Voir atteinte de cécité pour trouver qu’il a grand cœur alors qu’il a détruit tant de femmes amoureuses de lui. Sans vouloir s’en vanter, elles étaient nombreuses, peut-être y en a-t-il encore quelque part, allez savoir. Une chose est sûre, la psychiatre doit avoir autant d’affection pour lui qu’il en a pour elle pour autant se voiler la face. « Il y a des gens qui tiennent à toi. Ta fille, comme tu viens de me le dire. Moi, y compris. Et te voir te détruire me fait plus de mal que tu ne pourrais l'imaginer. J'ai perdu trop de choses dans ma vie, je ne voudrais pas te perdre toi. Malgré ce que je peux te faire croire par moment. J'en suis désolée. » Il pense effectivement à Blair, à cette petite tête blonde adorable qui a eu le courage de faire autant de kilomètres pour changer de vie, pour rencontrer son géniteur. Comment peut-elle partager son sang, elle qui est si douce, si compréhensive. S'il n’a pas le courage de sauter du toit, c’est d’abord par amour pour sa mère, la seule qui le maintenait encore en vie aujourd’hui, la seule qu’il ne voulait pas blesser. Mais désormais, deux autres femmes se sont ajoutées et son petit jeu de roulette russe devient tout de suite plus dangereux, parce qu’il a peut-être plus à perdre qu’il ne le pense. « Puis..Si tu tombes, il faudra m'emmener avec toi. Parce que je ne te lâcherais pas. » Il se tend, fronce les sourcils et pose ses grandes mains sur ses joues pour forcer le regard.  

Je t’interdis de dire ça, tu m’entends ?! S’exclame-t-il sans contrôle. Toi tu restes loin du précipice ! 

Comme par peur de perdre à nouveau, il ne détache pas ses mains de son visage et approche même le sien. Doucement il dépose comme elle plus tôt, un baiser sur son front puis sur le coin gauche de sa bouche. Pas elle, pas encore, il entrevoit déjà l’enfer, être responsable de sa descente vers les ténèbres serait la goutte de trop. Alors il la serre dans ses bras aussi fort que possible puis dépose sa tête contre sa poitrine, les yeux rivés au sol.  

Fait pas cette connerie, je t’en supplie. Soupire-t-il.  

Même si elle a des valises à porter, même si elle tient à lui, Jake se refuse à imposer son malheur à quelqu’un d’autre. C’est toxique, malsain, à son image. Peut-être, comme elle l’a dit plus tôt, le détective en lui peut l’écouter, l’aider à sa manière ? La pousser à se dévoiler pour qu’elle se rende bien compte qu’à contrario de lui, elle a encore de l’espoir, qu’elle n’est pas complètement à terre.

C’est quoi tes valises à toi ? Si comme tu dis j’aide les gens, laisse-moi le faire pour toi et dis-moi.  

  


 ○○○ ce sont toujours ceux que vous soupçonnez le moins, ceux en qui vous avez le plus confiance, qui vous blessent. Ils attendent que votre garde soit baissée et puis quoi! Dans mon cas, c'était la tequila.
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Hazel Ashfordmembers  too many secrets
Hazel Ashford
messages : 2037
rps : 109
pseudo : ambrosia.
pronom irl : She/her.
id card : Anya Taylor Joy l Cheekeyfire (vava) l Mars (sign) l olliviacooke. (gif)
multicomptes : None.
gif : on the roof ft. hazel. B99190ede4d9001993dd9f49c91c3e791ff16ee7
âge : Vingt neuf années au compteur. La grâce, l'élégance et la vitalité de la jeunesse la font survivre. Une existence oppressée, dictée par une perfection incarnée, la princesse vit dans un royaume qu'elle ne cesse de renier dans l'attente de plus de liberté.
statut civil : Elle voltige de gauche à droite, sans but précis. La bague au doigt, ce n'est pas pour elle. Indépendante, guerrière incontestée, il lui est bien difficile de se poser avec un prince qui ne ferait que la diriger. Genoux écorchés par son passé, elle n'est pas prête à laisser s'imposer autre chose que l'évasion de ses pensées. Seulement voilà, les démons s'acharnent dans sa vie. Le passé revient la hanter, sans pouvoir répondre de rien. Lui pour qui elle aurait tout abandonner, lui pour qui elle aurait tout donner. Sentiments qu'elle ne peut restreindre, ne peut cacher et pourtant, se damne à les ressentir. Car désormais, elle se doit de choisir entre celui qui l'aura laissé et celui qui ne semble pas vouloir se poser. Equilibriste au dessus d'un ravin dans lequel elle ne tardera pas à s'effondrer.
occupation : Elle sonde les pensées de ses patients les plus compliqués. Maitresse des mots, des jeux en toute sincérité, elle pioche, creuse, cherche là où personne n'a jamais osé aller. Quitte à perdre l'esprit pour de bon, elle préfère s'aventurer dans celui des gens, dans le simple but d'obtenir un peu de libération. Et puis, c'est bien plus amusant de s'intéresser aux autres qu'à son propre désespoir.
habitation : Les jardins magnifiques, une organisation hors pair et des pans en marbre impeccable, Chestnut District sera son lieu de résidence. Lieu de travail, à ses heures perdues. Un havre de paix qu'elle ne partage qu'avec elle même, la princesse est à la tête de ce royaume qui lui appartient totalement.
disponibilités : Open for now.
pronom ig : She/Her.
cible de scandale ? : Oui
(#) Jeu 28 Avr - 1:02

TW : Abandon, prise de drogues, dépression.


♛ ♛ ♛
{  You could've asked me why I broke your heart
You could've told me that you fell apart
But you walked past me like I wasn't there
And just pretended like you didn't care }
crédit/ tumblr ♛  w/ @Jake Owens  

L'héritière ne sait pas pourquoi elle fait autant d'efforts. Pourquoi elle s'entache à faire avancer cette relation qui, au fond, ne lui apporte que des complications. Enfin si, elle le sait. Elle ne le sait que trop bien et bien qu'elle tente d'oublier, la nuit lui remémore tout ce qu'elle a ressentit aux côtés du détective. De l'agacement à l'humour, à la chaleur d'une nuit, elle ne sait comment toutes ses pensées vont en ce sens. Insomnies qui la fatiguent, elle souhaiterait rester avec lui. L'écouter, l'entendre discuter de tout et de rien. De ce qui lui fait plaisir, de ce qu'il ressent pour un simple bouquin qu'il aura lu en vitesse. De la nourriture délicieusement grasse qu'il aura mis au micro ondes. Elle voudrait lui poser tant de questions, rien à voir avec son passé, avec ses sentiments. Des questions idiotes, qu'une adolescente demanderait à son petit ami, pour se rapprocher encore un peu de lui. Peut être est ce là trop demander, justement. Pourtant, ne peut s'empêcher d'y penser. Quand il le voit s'éloigner, quand elle lui claque la porte au nez à cause de ses idioties, de ses commentaires déplacés. Bon sang, n'est elle pas tombée là où elle aurait voulu se retenir? S'agripper fermement au bord? Quelle imbécile. Et pourtant, dans la souffrance des non réponses, du silence constant, elle n'a de cesse de l'imaginer à ses côtés. L'écoute donc comme il n'est pas permis. Pas sous sa forme de psychiatre, pas parce qu'il est son patient mais parce qu'elle en a envie. Parce qu'il est trop tard pour faire marche arrière et qu'elle tentera le tout pour le tout pour lui. Un peu trop, même. L'observe, espère que ses paroles auront un sens pour lui. Relâche à son tour un rire ironique tout en haussant les épaules. "Si tu m'avais connu à l'époque, tu ne dirais pas ça. Je ne suis pas aussi forte que je peux le prétendre. La preuve, je suis toujours à un fil de me briser en deux. De recommencer mes..Mauvaises habitudes." avoue t-elle presque honteusement dans une grimace néanmoins sincère. En aura vu des choses, en aura fait des bêtises. Avec ou sans son frère. Fêtes qu'elle n'aura jamais quitté, dans lesquelles beaucoup de choses se seront passées. Trop de choses pour ne pas lui marquer la peau. Provocation ultime pour prétendre être en contrôle. Puis, s'est brûlée les ailes pour s'éclater au sol. Mais ça, détective qui ne sait pas. Qui n'en saura peut être jamais rien. "Crois moi, j'ai vu des choses dans ma vie et je ne crains pas de voir pire que ça. Au moins, ça nous fera des choses à raconter. Qui peut se vanter d'avoir sa psychiatre faire une crise en voyant son patient être au bord du toit d'un immeuble, hm?" qu'elle ajoute en riant finement. Baisse les yeux un instant sur leur proximité et se dit que ce n'est pas aussi mal que ça. Qu'elle pourrait s'y habituer. Qu'elle pourrait s'habituer à ne plus le laisser partir. A ne plus le laisser s'éloigner. A ne plus le voir se précipiter ailleurs. Mais ce n'est jamais aussi vrai que par nature et la princesse connait bien la fin de l'histoire. Les contes de fées n'ont jamais été pour elle. Ne le seront jamais. Eternellement maudite qu'elle sera, s'est décidée à ne plus espérer là où la lumière ne brille qu'à moitié. Et alors, que fait elle là? A cet instant? Est ce même une bonne idée de s'approcher des flammes si crépitantes alors qu'elle n'y gagnera rien? Alors qu'elle n'obtiendra que de la poussière et des restes qui ne lui serviront qu'à sécher ses larmes et réparer cet énième myocarde brisé?

Et quand elle se perd dans ses pensées, son corps sursaute soudainement à la sensation des mains de l'aîné sur son visage. Relève instinctivement son regard praliné vers lui, un air confus. Ne comprend pas sa réaction mais finit par s'adoucir à sa réplique. Alors peut être qu'il tient à elle plus qu'elle ne peut l'imaginer. Elle non plus n'a pas envie de se rapprocher du précipice, du moins pas toute seule. Pas sans lui. Après tout, s'ils doivent tomber, autant tomber à deux. A qui manquera t-elle à part à son frère? N'a jamais vraiment eu des relations féroces, fortes, de quoi appeler une meilleure amie ou confidente. Peut être à Grant, les deux seules personnes faisant partie de sa vraie famille, appelons ça comme ça, qui viendraient à pleurer sa disparition. Mais le reste? Pas tellement. Du moins, c'est ce qu'elle vient à penser. Pourtant surprise de son comportement, la ténébreuse se laisse faire. Palpitant qui s'agite, se retient de perdre le cours de sa respiration. Dis moi que tu te souviendras de moi si je disparais. Dis moi que j'hanterais tes rêves. Qu'elle a envie de lui souffler. De lui glisser à l'oreille mais se retient, car elle retomberait dans ce qu'elle était. Dans ce bout de femme qui se jetait presque sur une route déserte, à l'heure de minuit, riant aux éclats, se perdant dans l'adrénaline de la perte d'une existence qu'elle n'aura jamais désiré. Ferme ses iris un instant, pour se contenir. Pour revenir sur terre. Pour se remémorer qu'elle est présente, qu'elle ne doit pas revenir en arrière, pas maintenant. "Tu ne peux pas me demander de ne pas te suivre dans ta chute. Je ne veux pas te laisser, Jake. Je te l'ai déjà dit et c'est peut être là mon plus gros défaut. Ne pas savoir quand m'arrêter." murmure t-elle douloureusement, malgré tout. Battements qui s'affolent, un Roméo à la Juliette moderne. Dont elle ne goûtera pas la fin. Paume qui se glisse dans ses mèches aux allures dorées pour le rassurer néanmoins. Ne sautera pas tout de suite. Pas encore. Le serre délicatement, lui faire comprendre qu'elle l'entend. Qu'il n'a pas besoin de s'inquiéter. Puis, sa question lui fait rouvrir des plaies qui ne se sont jamais réellement fermées. Qui persistent, qui sont toujours là. Qui ne disparaitront pas. Qui ne peuvent s'envoler. Pas même un moment. Fait d'elle ce qu'elle est. N'a pas envie de lui révéler ce que ses ombres cachent dans cet endroit dont elle seule a la clé. Mais Jake veut l'entendre, pour lui faire comprendre qu'il aide le monde autour de lui, elle le fera. Juste pour lui. "Moi, je.." qu'elle commence difficilement, ouvrant puis refermant ses lippes colorées. S'installe plus confortablement le sol, ses jambes contre elle en plongeant son regard dans celui du détective. "Moi j'étais jeune et stupide. Moi j'ai cru des choses qu'un adulte promet à une adolescente sans jamais les tenir." elle sourit délicatement, déglutissant difficilement. "J'étais à la fac, je suivais des cours en amphithéâtre et un jour il y a eu ce professeur. Quelqu'un d'intelligent, quelqu'un d'incroyable. Captivant, ouvert d'esprit. Spécial. Il m'a donné envie de m'investir dans la matière, à m'améliorer. Toujours là pour donner des conseils, des remarques constructives. J'étais devenue sa meilleure élève. J'aimais apprendre avec lui. Un jour, je suis allée le voir en fin de journée pour lui poser une question sur ma copie. On a commencé à discuter, de fil en aiguille, on est venus à s'embrasser." l'héritière secoue légèrement la tête, elle aurait bien dû se douter de la qualité de cette histoire. "On a vite oublié cette histoire, prétendant qu'il ne s'est rien passé. Puis, ça a recommencé. Dans son bureau, dans l'amphithéâtre vide. Dans sa voiture. Ainsi de suite. Tu peux imaginer la suite." long soupire, fronce les sourcils. "Il était..Marié. J'ai voulu y mettre un terme quand il me l'a annoncé mais..Mais il m'a dit que son couple battait de l'aile et qu'il ne voyait pas sa femme comme il me voyait. Que j'étais spéciale, que j'étais tout ce qu'il avait toujours voulu. Que j'étais celle qu'il avait tant cherché." le coeur se brise à la réalisation de la mauvaise mélodie. La princesse a brisé son propre château pour laisser entrer un voleur. Laisse tomber ses mains sur ses jambes, l'air quelque peu absent. "J'y ai cru. Je suis tombée amoureuse de lui, il m'a dit monts et merveilles en promettant de rompre avec sa femme car il n'avait plus rien à faire avec elle." rejette la tête en arrière pour rire de sa bêtise, pour ne pas laisser la panique prendre le dessus. Pour ne pas retomber dans ce piège qu'elle même aura construit. "Et un jour, il disparait. Comme ça. Une simple lettre en me disant que c'était une erreur, que je dois tout oublier et ne pas le contacter." la jeune fille se redresse, repose son attention sur le détective, un sourire moins radieux qu'à l'accoutumée. "Je croyais pouvoir gérer la chose, après tout, ça n'avait jamais eu pour but de durer. Mais avant que je le sache, tout s'est cassé la figure. Je suis tombée très bas. J'ai fréquenté de mauvaises personnes, pris des substances illicites jusqu'à me réveiller avec des souvenirs en moins. Je fuguais avec mon frère, la nuit. Je me mettais en danger, rien que pour être sûre que je ressentais encore quelque chose. Je gâchais toutes mes relations, j'étais devenue populaire pour ma sauvagerie et mes fêtes à n'en plus finir. Pour être aussi rebelle. Evidemment, j'ai dû me reprendre pour finir mes études. J'en voulais au monde entier, à mes amis, mes parents, cet homme qui m'a fait croire des choses. J'étais perdue. Et puis, mes parents n'étaient pas au courant alors je devais assurer cette image devant eux. Parce qu'on a pas le droit à l'erreur chez les Ashford. Avec le temps, la douleur s'est apaisée d'une façon ou d'une autre. Mais je crois plutôt que ça m'a arraché une partie de moi même." haussant les épaules, la ténébreuse laisse quelques mèches retomber le long de son visage qu'elle écarte de quelques doigts. Garde néanmoins ce fin sourire pour rassurer le détective. N'est pas là pour se plaindre. "Pourtant..Je ne retiens pas la leçon. Parce que je m'accroche à ceux capables de m'abandonner du jour au lendemain. Mais je me dis que certaines personnes en valent plus la peine que d'autres." laisse un petit silence s'installer puis assure sincèrement. "Comme toi, Jake." se mord la lèvre et enfin "Ne t'en fais pas, ça va très bien. C'est comme ça, c'est tout." et bien sûr, le mensonge est plus simple.



    -- you've felt it haven't you? Those feelings that seem to get so big in your chest, like something is so beautiful it aches. Glitch ★ Heather Anastasiu.
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Jake Owensmembers  too many secrets
Jake Owens
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pseudo : Honeylemon
pronom irl : Elle.
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âge : 46 ans. 6 ans de bonheur, 12 de malheur, 18 de « c’est compliqué », le reste n’est que débauche.
statut civil : Après de multiples péripéties, de nombreuses conquêtes et une sainte horreur de l'engagement, il est en couple avec une superbe psychiatre prénommée Hazel.
occupation : Détective. Anciennement commando et caporal-chef au sein de l’armée de terre. Il a été radié de la profession pour faute grave et comportement inadapté.
habitation : Principalement les bars mais il lui arrive parfois d’habiter dans son cabinet de détective qu’il a rénové pour en faire un minuscule studio. Oui, c’est un homme très doué de ses mains, tout domaines confondus.
nbre de mots : 600 à 1500 environ.
disponibilités : Complet pour le moment.
pronom ig : Il.
cible de scandale ? : Oui
trigger warning : drogue - sexe - alcool - violence - abandon - décès - dépression - suicide - guerre - vulgarité
(#) Ven 29 Avr - 23:42

TW : MEURTRE - SUICIDE - DÉPRESSION - ALCOOL - GUERRE - VULGARITÉ


♛ ♛ ♛
{ On the roof. }
♛  w/ @Hazel Ashford 

Fût un temps il était l’homme qu’Hazel aurait souhaité qu’il soit. Un homme heureux, bien dans sa peau, moins porté sur l’alcool. Sa défunte épouse avait apaisé sa culpabilité, celle qui le rongeait depuis les décès de ses protégés. Infirmière, elle avait partiellement soigné le cœur de Jake sans même l’avoir touché. Même l’abandon de sa fille ne l’avait pas découragée. C’est pour toutes ces raisons que la psychiatre le terrifie. Parce que s’il parvient très bien à faire la distinction entre les deux femmes, beaucoup de similitudes lui sont perturbantes. Et si le schéma se répétait ? S’il tuait encore un être cher ? Tous ces cauchemars, toutes ces nuits où nombres visages le hante, aura-t-il la force d’en avoir un autre sur la conscience ? Non, car si c’était le cas, il n’aurait aucune considération pour sa famille, sa fille, sa mère, Les cousins Kane, seule une arme aura le privilège de toucher son palpitant, À l’image de son tatouage, gun contre peau.  

Miracle qu’il ne soit déjà pas six pieds sous terre. Toutes ces roulettes russes, des bagarres où il ne se défend pas, priant pour que chaque coup soit plus douloureux que le précédent. Mais il est lâche, ou fort, tout dépend du point de vue. Il ne parvient pas à mettre fin à ces jours et pourtant, peut-être est-ce là la meilleure solution ? Ainsi qu’il ne souffrira plus ? Hazel le croit fort, lui voue une confiance inébranlable, le genre que personne d’encore en vie n’a pu lui accorder jusqu’ici. En est-il seulement digne ? Elle ne mérite pas de perdre son temps à recoller les morceaux brisés, à s’attarder sur un homme qui ne souhaite aucun traitement.  

Et pourtant le voilà aujourd’hui, énervé, accablé d’avoir été jeté de son cabinet, de ne plus être son patient, le monde à l’envers ! Mais c’est tout Jake, Illogique, incertain, tant d’adjectifs pour le qualifier, tous aussi différents les uns, les autres. Un méli-mélo de bazar, le genre qui nous fatigue au premier regard. « Si tu m'avais connu à l'époque, tu ne dirais pas ça. Je ne suis pas aussi forte que je peux le prétendre. La preuve, je suis toujours à un fil de me briser en deux. De recommencer mes..Mauvaises habitudes » Curieux, il prête une attention toute particulière à ses mots. Hazel avait déjà sous-entendu un passé sombre, qu’il a beaucoup de peine à imaginer. Qu’a donc fait une demoiselle aussi charmante ? Aussi douce, avec un minois innocent, qu’on lui donnerait le bon Dieu sans confession ? Un ange peut cacher un démon certes, mais Hazel ? Si peu probable dans l’esprit du détective où le vice est maître. « Crois-moi, j'ai vu des choses dans ma vie et je ne crains pas de voir pire que ça. Au moins, ça nous fera des choses à raconter. Qui peut se vanter d'avoir sa psychiatre faire une crise en voyant son patient être au bord du toit d'un immeuble, hm ? » Pas faux, Jake pourrait bien le crier sur tous les toits (oh, humour !), mais c’est à une personne en particulier qu’il souhaiterait s’en vanter. Ce très cher Misha. Le jaloux number one, plus pénible qu’un gamin qui pique sa colère, plus têtu qu’une mule. L’alcoolique est puéril certes, mais ô combien ce serait jouissif !  

Y a qu’moi, m’dame ! S’exclame-t-il. Jamais vu une psychiatre s’approcher du bord d’un toit, quoique tu dises, t’en a dans le froc, Ashford !  

Prends un ton de pirate, comme si la situation se prêtait à l’humour. Peut-on rire de tout ? Avec l’alcoolique, ça ne fait aucun doute. Si parfois il l’utilise pour changer de sujet, par lâcheté pour éviter les sujets qui fâchent, là elle est sincère. Parce qu’il est à l’aise malgré le trouble qu’elle provoque en lui, malgré cette palpitation anormalement saccadée et ses tremblements à peine perceptibles. Qu’il pourrait déguiser en manque de consommation illicite, petite astuce au cas où, c’est cadeau ! « Moi j'étais jeune et stupide. […] Un jour, je suis allée le voir en fin de journée pour lui poser une question sur ma copie. On a commencé à discuter, de fil en aiguille, on est venus à s'embrasser » L’énumération des qualités du dit professeur le fait tiquer. Mais malgré son mécontentement, il l’écoute attentivement, accroché à ses lèvres, prêt à défoncer l’instituteur sans même savoir ce qu’il a pu faire à sa psychiatre. "On a vite oublié cette histoire, prétendant qu'il ne s'est rien passé. Puis, ça a recommencé. Dans son bureau, dans l'amphithéâtre vide. Dans sa voiture. Ainsi de suite. Tu peux imaginer la suite." Sans commentaires, évitons les détails fâcheux. Pourquoi devraient-ils l’être d’ailleurs ? Bon, oublions ça. "Il était..Marié. […] Que j'étais celle qu'il avait tant cherché." L’homme lève les yeux au ciel, typique des pourritures ça ! Des mensonges, des promesses ! Voilà pourquoi il ne laisse pas les femmes se faire d’illusions sur lui, parce qu’il est honnête le fou, blesser un homme d’accord, une femme ? Non, c’est bon pour les enfoirés, mieux vaut crever l’abcès dès le début, la guérison se fait d’elle-même ensuite, petit à petit, sans doute plus facilement allez savoir, il n’a jamais mesuré à quel point elles sont tombées amoureuses de lui. Dans son esprit, il n’était qu’amourette de passage, petite erreur de parcours. L’homme qu’on oublie, qu’on passe à autre chose, celui qui nous laisse un souvenir amer mais qu’on soigne parfaitement avec un autre. « J'y ai cru. Je suis tombée amoureuse de lui, il m'a dit monts et merveilles en promettant de rompre avec sa femme car il n'avait plus rien à faire avec elle. » Il souffle, imaginant parfaitement la suite des évènements. « Et un jour, il disparait. Comme ça. Une simple lettre en me disant que c'était une erreur, que je dois tout oublier et ne pas le contacter. » Voilà. Un con de plus dans l’univers, à jeter au compost ! Comme dirait une vilaine reine : “Qu’on lui coupe la tête !” Et ô combien il en rêve en ce moment, un nom et l’affaire est jouée, privilège de détective privé ! « Je croyais pouvoir gérer la chose, après tout, ça n'avait jamais eu pour but de durer. […] Avec le temps, la douleur s'est apaisée d'une façon ou d'une autre. Mais je crois plutôt que ça m'a arraché une partie de moi-même. » Ses mots sonnent, résonnent en Jake. Comme s’il vivait sa douleur. Plus compatissant qu’il ne le pensait, ou est-ce parce qu’il s’agit d’Hazel ? En tout cas, sa souffrance est bien réelle, bien ancrée en elle et effectivement, pas totalement guérie. Mais il n’est pas psychiatre le vieux, juste un homme normal dont on peut se passer de ses conseils. Alors tout ce qu’il trouve à faire, c’est d’enlacer la belle, lui montrer qu’il est là, que son amitié est bien réelle, pas superficielle, pas comme le monde que lui a fait connaître ses géniteurs. Oh il n’est pas parfait l’alcoolique, il est malsain, instable. Mais il a ces choses que peu de personnes ont aujourd’hui : l’honnêteté, la compassion et le désir de protéger. Sans doute le résultat de ses années à l’armée, l’endroit où il a appris ce qui comptait vraiment dans la vie, celui qui l’a éloigné de toutes ces trucs superficiels : l’apparence, les gadgets. La moquerie, le racisme, les mensonges, les trahisons : toute une ignobilité qu’il haït, qui le met en rogne et dont il serait capable de tout pour défendre. « Pourtant..Je ne retiens pas la leçon. Parce que je m'accroche à ceux capables de m'abandonner du jour au lendemain. Mais je me dis que certaines personnes en valent plus la peine que d'autres. Comme toi, Jake. » En quoi lui paraît-il si différent ? Car à première vue, toute personne normalement constituée serait plus du genre à le croire affreux, capable, comme elle le dit des autres, d’abandonner une femme. Ce serait plus que légitime vu le nombre de ses conquêtes. Vraiment, elle n’est pas ordinaire cette Hazel...sans doute pour ça qu’il l’apprécie autant, qu’elle parvient à lui faire ressentir des choses qui ne lui plaisent pas. « Ne t'en fais pas, ça va très bien. C'est comme ça, c'est tout. » Les mains sur ses épaules, il la regarde dans le blanc des yeux, un sourire qui se veut rassurant au visage.  

Princesse, j’ai été caporal-chef à l’armée de terre et maintenant détective privé, je sais reconnaître un menteur quand j’en vois un. Il glisse sa main dans sa chevelure, replace quelques mèches rebelles. Je sais pas quoi te dire, j’pense pas être à la hauteur pour te donner des conseils que même moi j’applique pas. Tout ce que je sais c’est que ce gars est une putain d’enflure et que tu mérites beaucoup mieux qu’un menteur. J’aimerais soulager ta douleur mais tout ce que j’ai à donner moi, c’est mon amitié. Il réfléchit. Et de l’alcool et du sexe aussi...mais j’vais sur un terrain miné là, j’préfère fermer ma gueule.

Et pourtant, il aimerait retrouver son corps. Parce qu’il ressent une connexion, là, tout de suite. Qu’il se méprend, qu’il prend pour une attirance évidente mais amicale et sensuelle, le genre + 18 avec grande affinité, sans dépasser le stade dangereux de l’amour. Quelque chose de spécial, d’indescriptible, à l’image de nos deux héros.  

Finalement j’suis une merde pour aider les gens, désolé de pas avoir été plus utile que ça. Si j’peux faire quelque chose pour toi, tu me dis, t’appelle à n’importe quelle heure, je s’rais là. Il marque une pause, fixe ses yeux, s’y plonge et poursuit. Un bisou pour fêter notre courage ? En toute amitié hein, y a plus rien de professionnel donc on peut se permettre...Craignant qu’elle ne refuse, Jake émet un léger sourire qui se veut timide, pour l’amadouer, parce qu’il en a besoin, et qu’elle aussi, a besoin d’une relation sans mensonges, une relation qui procure du plaisir, quelque chose d’à la fois sincère et d’agréable. S’il te plaît ? Ajoute-t-il, toujours une main affectueuse dans ses cheveux.  

  


 ○○○ ce sont toujours ceux que vous soupçonnez le moins, ceux en qui vous avez le plus confiance, qui vous blessent. Ils attendent que votre garde soit baissée et puis quoi! Dans mon cas, c'était la tequila.
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Hazel Ashfordmembers  too many secrets
Hazel Ashford
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pseudo : ambrosia.
pronom irl : She/her.
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multicomptes : None.
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âge : Vingt neuf années au compteur. La grâce, l'élégance et la vitalité de la jeunesse la font survivre. Une existence oppressée, dictée par une perfection incarnée, la princesse vit dans un royaume qu'elle ne cesse de renier dans l'attente de plus de liberté.
statut civil : Elle voltige de gauche à droite, sans but précis. La bague au doigt, ce n'est pas pour elle. Indépendante, guerrière incontestée, il lui est bien difficile de se poser avec un prince qui ne ferait que la diriger. Genoux écorchés par son passé, elle n'est pas prête à laisser s'imposer autre chose que l'évasion de ses pensées. Seulement voilà, les démons s'acharnent dans sa vie. Le passé revient la hanter, sans pouvoir répondre de rien. Lui pour qui elle aurait tout abandonner, lui pour qui elle aurait tout donner. Sentiments qu'elle ne peut restreindre, ne peut cacher et pourtant, se damne à les ressentir. Car désormais, elle se doit de choisir entre celui qui l'aura laissé et celui qui ne semble pas vouloir se poser. Equilibriste au dessus d'un ravin dans lequel elle ne tardera pas à s'effondrer.
occupation : Elle sonde les pensées de ses patients les plus compliqués. Maitresse des mots, des jeux en toute sincérité, elle pioche, creuse, cherche là où personne n'a jamais osé aller. Quitte à perdre l'esprit pour de bon, elle préfère s'aventurer dans celui des gens, dans le simple but d'obtenir un peu de libération. Et puis, c'est bien plus amusant de s'intéresser aux autres qu'à son propre désespoir.
habitation : Les jardins magnifiques, une organisation hors pair et des pans en marbre impeccable, Chestnut District sera son lieu de résidence. Lieu de travail, à ses heures perdues. Un havre de paix qu'elle ne partage qu'avec elle même, la princesse est à la tête de ce royaume qui lui appartient totalement.
disponibilités : Open for now.
pronom ig : She/Her.
cible de scandale ? : Oui
(#) Sam 30 Avr - 12:51


♛ ♛ ♛
{  You could've asked me why I broke your heart
You could've told me that you fell apart
But you walked past me like I wasn't there
And just pretended like you didn't care }
crédit/ tumblr ♛  w/ @Jake Owens  

C'est indescriptible ce qu'il se passe. Incohérent dans bien des sens. Mirages qui s'imposent dans les céphalées de la plus jeune, qui ne parvient pas à trouver la lumière du bout du chemin. N'a plus sa lanterne pour la guider, ça en devient aberrant de se dire qu'il n'y a plus rien pour l'aider. N'a jamais apprécié l'aide de qui que ce soit de toute manière. A part celle de son frère, probablement. Mais ici, c'est tout à fait autre chose. Parce qu'ici, ce n'est pas un simple étranger. Pas un simple patient, comme elle aurait pu l'imaginer. Ici, c'est plus compliqué. Ici, c'est plus profond. L'a peut être toujours su au fond d'elle. L'a peut être su dès le début, dès le moment où ils se sont rencontrés. Un peu comme une logique démesurée. Un peu comme un jeu dont on connait les règles pour y avoir trop joué. Ne croit pas forcément au destin au vu des fameuses péripéties qui enterrent sa vie étudiante mais peut elle encore le renier à ce jour? Peut elle encore le prétendre quand toutes les montagnes viennent à s'écrouler à ses pieds? A envie de le secouer, rien que pour ça. Pour se montrer si dommage collatéral dans son monde. Ça n'aurait jamais dû arriver. Pas le moins du monde et pourtant, c'est bien là. Lui, est bien là. Encore et toujours, comme il n'y a pas moyen. Comme il n'est pas possible d'imaginer. Ironie du sort, tiens. Parce qu'il y a bien quelque chose qui diffère, quelque chose qui l'apaise même dans cette démence colossale. Même dans cette folie dans laquelle elle a déjà trempé, dans laquelle elle s'était jurée de ne pas remettre les pieds. Mais aujourd'hui, encore une fois, elle y nage. Elle s'y noie, au point de ne pas vouloir remonter. Parce que l'eau est chaude, parce que les courants sont agréables et qu'elle connait, cette fois, le chemin qu'elle emprunte. Et c'est en le fixant de ses grands yeux ténébreux que l'héritière ne peut contenir son rire amusé face à son idiotie légendaire. Face à cette légèreté qui en ferait grincer des dents plus d'un. C'est devenu une façon à eux de communiquer. Quelque chose qu'elle ne voudrait redonner. Un secret d'adolescent, presque. Dont elle n'a envie de partager qu'avec le détective qui la blesse autant qu'il la soigne. Complexité de situation, elle qui se prétend sonder les esprits. En cette journée, c'est bien lui qui s'imagine médecin pour l'aider. "Parce que tu pensais que j'étais une petite fille à papa, gâtée et qui n'osait pas se casser un ongle? J'en suis outrée." avoue t-elle en haussant un sourcil, prouvant son amusement grâce à ce rictus en coin qu'elle lui offre. Sait bien qu'il la connait assez pour comprendre que son caractère est de flammes. Qu'elle ne se laissera jamais faire, pas même concernant ses propres sentiments. Pas même quand il s'agit de chuter ou non avec lui. Parce qu'au final, elle passe plus de temps avec lui que n'importe qui d'autre ces derniers temps. Comme s'il venait lui sauver la vie, comme s'il venait sauver son esprit de démons invisibles qui ne souhaitent que la posséder pour la faire retomber. Mais ça, c'est déjà prévu. Elle peut bien le sentir dans son instinct implacable. Quelque chose ne tourne pas rond chez elle. Surtout quand leurs regards se croisent. Et quand bien même essaierait t-elle de taire cette sensation, celle ci revient au galop pour la tacler au sol. Malédiction.


Alors elle lui raconte. Comme il le lui a demandé. Comme il l'a souhaité. Et plus elle s'entend, plus elle sait que c'est pathétique. Qu'elle ressemble à l'une de ces étudiantes imbéciles qu'on peut croiser dans les téléfilms américains, le dimanche après midi. Vie parfaite, notes superbes et un seul amour finit par tout gâcher. Un peu son cas, mais elle, a failli y perdre plus qu'une année universitaire. Pas comme si elle voulait en parler, pas comme si elle voulait l'avouer. Pas encore, du moins. Evite son regard pour ne pas être jugé, pas par lui. Pas par Jake alors qu'elle est censée être celle qui l'écoute. Censée être celle qui se veut d'une aide précieuse. Loin d'être le cas à ce jour. Loin d'être le cas dans le futur proche. N'est plus aussi professionnelle, semblerait il. Lui pardonnera t-il un jour de ne pas être à la hauteur? Le monde entier lui pardonnera t-il un jour de ne pas être celle qu'elle aurait dû être? "C'est toujours plus facile d'être celui qui ment, qui prétend avoir tout sous contrôle. Tu devrais le savoir, hm Jake?" demande t-elle sans méchanceté. Bien au contraire. Pour lui faire surtout comprendre qu'ils sont ensemble dans bien des péripéties. Dans bien des misères, bien des démons qui les chassent encore aujourd'hui. Des idées qu'ils tentent de faire passer à coup d'alcool ou de pilules discrètement coincées sur eux. Chacun sa méthode, après tout. Pas besoin de s'exprimer là dessus. Se laisse néanmoins faire quand sa main vient trouver ses mèches, relève ses pralines vers lui comme pour se donner du courage. Car étrangement, elle en a bien besoin à cet instant. "Crois moi, si un jour je le croise à nouveau, il ferait mieux de s'écarter de la route car mon pare-choc pourra tenir le coup d'un impact mais pas lui." qu'elle assure quelque peu fièrement tout en continuant à sourire. Pour donner le change. Pour prétendre qu'elle maintient son bateau hors de l'eau, qu'elle l'empêche de couler bien que l'eau est déjà en train de s'infiltrer. Quelle stupide idée. Rien ne va plus, faites vos jeux. "Ce que tu me donnes est déjà assez. Ne t'inquiète pas. Puis, ce n'est pas comme si je t'appellerais à trois heures du matin pour manger une pizza sous les étoiles." elle pense un instant puis hausse les épaules. "Peut être que si, au final." la peur a laissé place à l'apaisement. A l'ironie et à l'amusement. Bonne chance pour les deux égratignés. Pas de quoi s'en vanter cela dit. Psychiatre qui a tout de même cru le perdre au bord du gouffre. Hausse néanmoins un sourcil à sa proposition et vient poser sa paume sur son front pour le faire légèrement reculer. "N'en profite pas non plus, mon cher. Restons sérieux, surtout que tu as failli être la cause de mon arrêt cardiaque. Chose que je ferais vérifier et dont je t'enverrais la facture du médecin rien que pour ça." laisse ses doigts écarter quelques unes de ses boucles puis se relève délicatement en entrainant le détective avec elle. Une fois sur ses talons, l'aîné reprend sa grande taille et la surplombe bien évidemment. "Bien. Si tout ça est réglé, j'imagine que tu as des choses à faire. Autre que de t'avancer sur le bord d'un toit." princesse qui sourit d'un air malicieux, le pointant du doigt pour lui faire comprendre sa menace cachée sous ce petit jeu. Fait donc volte face pour se diriger vers la seule porte du toit. Seulement voilà, son palpitant ne s'arrête pas de tambouriner. Et c'est comme si tout son instinct lui hurle qu'en passant cette porte, de cette façon, quelque chose se brisera. Que si elle avance, encore sans s'arrêter, sans jeter un regard en arrière, elle tombera une nouvelle fois. Mais seule, encore. Pourtant, elle sait qu'elle ne doit pas. Qu'elle ne peut pas. Qu'elle n'en n'a pas le droit. Parce que c'est mal, qu'ils ne sont pas censés s'aventurer sur ce chemin au risque de se blesser mutuellement. Et si Jake ressentait la même chose qu'elle? Ne serait ce que le quart? Un fragment de ce qu'ils avaient pu partager l'espace d'une soirée? L'espace de leurs échanges, de leurs conversations? Pourquoi a t-elle cette impression de fuir quand tout vient à lui crier de s'arrêter un instant pour respirer. Pour regarder autour d'elle. Non, elle ne peut pas. Ses iris se ferment, myocarde qui se serre. Discrètes perles qui emplissent ses yeux de biche. Elle ne peut pas. Oui, ce qu'elle ne peut pas c'est prétendre qu'il n'y a rien. Mettre une muselière à tout ce qu'elle peut ressentir. Tant pis. Tant pis parce qu'il l'attire indéniablement vers elle, comme la gravité. Elle ne peut lutter. Alors, l'héritière s'arrête à quelques mètres du détective, inspire longuement en rouvrant ses pralines. Tant pis pour le reste. "Bordel de merde, Jake.." qu'elle suffoque avant de se retourner pour se précipiter vers lui et venir glisser ses paumes dans sa nuque, ses doigts venant se perdre dans sa chevelure dont la faiblesse n'est pas de marbre. Ses lèvres trouvent les siennes dans un baiser des plus sensuels, des plus tendres à la fois. Vient se mettre sur la pointe des pieds, risquant de se briser la cheville pour être à sa hauteur mais qu'importe. A besoin de l'avoir près d'elle, comme la dernière fois. Se penche légèrement en arrière quand le baiser s'accentue avant de revenir vers lui, ne le lâche pas de quelques centimètres, de quelques secondes. Passion qui traverse ce baiser aussi fou qu'imprévu. N'a pas la force de lui refuser, n'a pas l'envie non plus, soyons honnêtes. Se fait peut être un peu plus pressante, le vent venant rejeter ses quelques mèches en arrière. Plus les secondes passent, plus elle peut sentir la chaleur lui monter à la tête. Venir se poser sur ses pommettes dans une brume délicieuse. Besoin de reprendre son souffle, la princesse recule son visage de celui du détective pour l'observer. Pas trop loin, pour rester près de lui néanmoins. Dans un jeu qu'elle provoque à son tour, la ténébreuse vient à mordre la lèvre inférieure du militaire pour lui rappeler la fameuse nuit passer ensemble. Juste pour lui dire qu'elle n'a pas oublié. Qu'elle ne peut pas, non plus. Sourit délicatement, puis murmure comme s'ils n'étaient pas déjà seuls sur ce toit dramatique. "J'espère que tu es fier de toi.." mots qui effleurent la bouche de son patient qu'elle ne peut éloigner malgré sa résistance.



    -- you've felt it haven't you? Those feelings that seem to get so big in your chest, like something is so beautiful it aches. Glitch ★ Heather Anastasiu.
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Jake Owensmembers  too many secrets
Jake Owens
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pseudo : Honeylemon
pronom irl : Elle.
id card : Clayne Crawford + Morphine
multicomptes : Daryl Mahelona ft. Jason Momoa
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âge : 46 ans. 6 ans de bonheur, 12 de malheur, 18 de « c’est compliqué », le reste n’est que débauche.
statut civil : Après de multiples péripéties, de nombreuses conquêtes et une sainte horreur de l'engagement, il est en couple avec une superbe psychiatre prénommée Hazel.
occupation : Détective. Anciennement commando et caporal-chef au sein de l’armée de terre. Il a été radié de la profession pour faute grave et comportement inadapté.
habitation : Principalement les bars mais il lui arrive parfois d’habiter dans son cabinet de détective qu’il a rénové pour en faire un minuscule studio. Oui, c’est un homme très doué de ses mains, tout domaines confondus.
nbre de mots : 600 à 1500 environ.
disponibilités : Complet pour le moment.
pronom ig : Il.
cible de scandale ? : Oui
trigger warning : drogue - sexe - alcool - violence - abandon - décès - dépression - suicide - guerre - vulgarité
(#) Jeu 26 Mai - 16:43

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♛ ♛ ♛
{ On the roof. }
♛  w/ @Hazel Ashford 

La situation lui échappe peu à peu. Une vague de rebondissements dans leur relation, un séisme de sentiments illogiques, de pensées incongrues, des envies presque douloureuses tellement le détective se retient de tout dévoiler. Mais dévoiler quoi au juste ? Plus dans le flou qu’autre chose, lui-même ne sait pas ce qu’il ressent. Parce qu’il n’a été vraiment proche que d’une seule femme dans sa vie, que le reste du temps, Casanova blessait bien des cœurs sans jamais briser le sien, sans jamais sentir cette petite chaleur en lui, ces “papillons dans le ventre” comme les romantiques aiment à les décrire. Jamais il ne se serait imaginé à parler, à avouer ses secrets, ses douleurs, plus sombres que l’enfer lui-même. Mais il s’est confié à elle, à cette magnifique femme, plus envoutante que quiconque. De nombreux flashback lui reviennent en mémoire, tous ces cauchemars qui le hante, ces “incidents” qu’il interprète autrement. Le visage ensanglanté de sa femme enceinte, de ce collègue qui, la veille de son décès, buvait le whisky que Jake avait illégalement ramené dans la tente. De ce goudron sur lequel s’étendaient les corps sans vie de ses proches, de ce rouge qui l’a aveuglé, couleur qu’il conçoit mais peine à l’apprécier désormais. Pourquoi s’infliger ça ? Pourquoi faire remonter autant de souvenirs d’un coup ? Ne se puni-t-il pas assez comme ça ? Est-il à ce point masochiste pour divulguer son passé chaotique à la seule femme qu’il apprécie ? La peur de perdre un être cher est ancrée en lui et pourtant, l’alcoolique prend le risque de la faire fuir. Pour autant il se rend bien compte qu’elle est forte, Hazel. Qu’elle ne reculerait pas devant tant d’embuches et verrait les choses sous un angle différent. Comme il aimerait avoir ses yeux ne serait-ce que quelques secondes, se sentir moins coupable, être plus détaché, plus compréhensif envers lui-même. Mais c’est plus fort que lui, le feu le consume sans lui laisser d’échappatoire, d’issue de secours. Alors oui, il déambule sur le bord d’un toit, bouteille à la main. Oui, il s’invalide jours après jours, espérant réduire son espérance de vie de plusieurs années, qu’il soit trop faible pour y mettre un terme dans l’immédiat mais qu’il peut raccourcir le temps pour mieux l’arrêter. Jake n’a aucun remords, que ce soit faire souffrir ses proches de son absence ou les laisser regarder sa fin lente sans pouvoir y faire quoique ce soit, ils se porteront mieux sans lui, après tout. Mais a-t-il vraiment le courage de les laisser ? Ils sont peu nombreux mais comptent plus que tout, bien qu’il ne l’admette pas par fierté, stupidité ou ignorance.  

Hazel a ce quelque chose qu’il ne peut décrire. Cette force qui le pousse à vouloir la garder auprès de lui. Une attraction intense, indomptable. Est-ce mutuel ? Ressent-elle la même chose que lui ? A-t-elle autant de mal à comprendre ce qui lui arrive ? C’est le flou total dans l’esprit du plus vieux et, secrètement, il espère que ce soit également le cas pour la demoiselle. Pour qui, pourquoi, allez savoir. « Parce que tu pensais que j'étais une petite fille à papa, gâtée et qui n'osait pas se casser un ongle ? J'en suis outrée. » Il rit l’alcoolique. Non, évidemment que cela ne lui a pas traversé l’esprit, rien que le fait qu’elle ait gardé contact avec Jake, qu’elle soit encore ici devant lui prouve qu’elle est forte et que ce milieu dans lequel elle a grandi ne lui correspond pas, ne la définie pas. Elle est même tout l’opposé et Jake ne peut qu’imaginer quel monde elle a dû supporter jusqu’ici et à quel point il est différent de ce dernier. Peut-être est-ce la raison pour laquelle elle est là, avec lui. Parce qu’il est l’antonyme de son ancienne vie. Les femmes sont compliquées à cerner, surtout pour un pauvre alcoolique si peu doué en psychologie féminine qu’il ne sait que leur procurer du plaisir intime et intense –ce qui est déjà pas mal en soit, avouons-le.  

Tu n’es rien de tout ça. Il marque une pause, s’écarte doucement pour admirer son visage, et son corps. Gâtée par la nature, ça par contre, j’dis pas...

Toujours le mot qu’il faut, quel romantisme ! Même si au moins, on ne pourra pas lui reprocher sa malhonnêteté, parce que s’il y a bien quelque chose dont il est fier, c’est sa franchise. Évidemment qu’elle est belle comme une déesse, qu’il donnerait tout pour caresser ses courbes, chaque parcelle de sa peau, pour goûter à nouveau au fruit défendu -plus tant que ça désormais. Cette alchimie sensuelle qu’il a ressenti dans ce bar, chez Ashford senior, cette tension sexuelle palpable qu’il aurait voulu poursuivre autant de fois que possible. Il est bien ardu de rester à quelques mètres, même centimètres d’elle sans faire le moindre mouvement, elle qui est la définition même de la tentation. « C'est toujours plus facile d'être celui qui ment, qui prétend avoir tout sous contrôle. Tu devrais le savoir, hm Jake ? » Il sait bien qu’elle ne dit pas ça par méchanceté, mais comme un enfant prit sur le fait, il hausse les épaules et n’ajoute qu’un petit “hum” en guise de réponse. « Crois-moi, si un jour je le croise à nouveau, il ferait mieux de s'écarter de la route car mon pare-choc pourra tenir le coup d'un impact mais pas lui. » Hazel montre sa force mais sa faiblesse, Jake parvient à la détecter. Pour autant est-il nécessaire de le lui avouer ? Elle qui prend tellement sur elle pour ne pas sombrer, comment réagir pour qu’elle se sente mieux ? Il est bien trop inapte en psychiatrie, bien trop maladroit pour savoir quoi répondre. Alors il fait ce qu’il sait faire de mieux : répondre à la Jake.  

Ce jour-là appelle-moi, je l’achèverais avec mon pick-up.  

Et ô combien ce peut être douloureux, il en a fait l’expérience. Mais bref, trêve de pensées lugubres, l’ancien militaire a bien assez eu ces images en tête aujourd’hui. Pour l’heure, il aimerait davantage se consacrer à son interlocutrice. Parce que si elle l’a écouté avec attention, il veut faire de même, et pas par charité, non, par amitié...ou par autre chose qu’encore une fois, Jake ne peut définir. « Ce que tu me donnes est déjà assez. Ne t'inquiète pas. Puis, ce n'est pas comme si je t'appellerais à trois heures du matin pour manger une pizza sous les étoiles. Peut-être que si, au final. » Il dépose un baiser sur son front, délicat, attentionné, et affiche une mine amusée, proche de la malice.  

J’ai ni heure, ni endroit. Toi, moi, les étoiles et une pizza, ça me plaît bien. Répond-il. Un petit rhum, du sexe et c’est le Nirvana.  

Il s’y voit déjà. Assis dans l’herbe fraiche, un bout de pizza en bouche, une flasque en main, l’autre baladeuse. Jake ne s'est jamais réellement intéressé aux étoiles si ce n’est pour espérer que l’une d’elle soit sa femme. Désormais il ne se fait plus d’illusions de ce côté-là et les constellations ne lui apporte aucun plaisir. Sans doute cela pourrait-il changer s’il a quelqu’un avec qui les admirer ? C’est une évidence. « N'en profite pas non plus, mon cher. […] Bien. Si tout ça est réglé, j'imagine que tu as des choses à faire. Autre que de t'avancer sur le bord d'un toit. » Elle s’écarte, se détourne et Jake ne peut dissimuler une grimace. La déception est réelle, aussi douloureuse que la crise cardiaque qu’Hazel a frôlée quelques minutes plus tôt. Le poing fermé, il ne lâche pas sa silhouette du regard, elle s’éloigne après s’être rapproché, s’être dévoilée à lui aussi sérieusement que possible. Comme un manque, il reste sur sa faim, comme s’il avait fallu une conclusion digne de ce nom à un chapitre émouvant. Comme une pensée mutuelle, elle s’approche de lui et un sourire vint illuminer le visage du détective. Il n’est donc pas si fou que cela, elle en a besoin, elle aussi. « Bordel de merde, Jake... » Il l’accueille dans ses bras avec nécessité, comme la sensation d’une pression relâchée, d’un poids que l’on retire de ses épaules. Il lui rend son baiser, l’intensifie, presse ses mains contre son dos, le redécouvre avec appétit. Il l’enlace tandis qu’elle est dans le même état que lui, avide, affamée. « J'espère que tu es fier de toi... » Sourire malicieux, mains sur ses hanches, il la pousse doucement contre le mur.  

Tu n’imagines pas à quel point.  

Sans répits aucun, il pose à nouveau ses lèvres sur les siennes, les caresse de sa langue pour s’y introduire et intensifier la passion déjà débordante. Il cajole sa joue rose du revers de la main et, doucement, longe vers son cou. Il écarte sa bouche de la sienne, sa main suit le mouvement pour laisser place à sa dégustation. Il lèche ainsi le creux de son cou, dévore sa peau rougie de succion –seul moment où il adore cette couleur, puis s’éloigne à nouveau pour lui faire un aveu, front contre front.  

J’ai envie de toi.  

Le moment n’est pas opportun, l’endroit encore moins et pourtant les braises sont là, plus éclatantes, plus chaudes que jamais. Bien sûr qu’il faut le rejeter, parce qu’il est dangereux de continuer, parce que la situation est bien trop excitante pour Jake, grand amateur de frissons, d’aventures, d’avidité et de convoitise. C’est le moment ou jamais, celui d’éteindre la flamme avant qu’elle ne les consume jusqu'au point de non-retour.

  


 ○○○ ce sont toujours ceux que vous soupçonnez le moins, ceux en qui vous avez le plus confiance, qui vous blessent. Ils attendent que votre garde soit baissée et puis quoi! Dans mon cas, c'était la tequila.
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Hazel Ashfordmembers  too many secrets
Hazel Ashford
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âge : Vingt neuf années au compteur. La grâce, l'élégance et la vitalité de la jeunesse la font survivre. Une existence oppressée, dictée par une perfection incarnée, la princesse vit dans un royaume qu'elle ne cesse de renier dans l'attente de plus de liberté.
statut civil : Elle voltige de gauche à droite, sans but précis. La bague au doigt, ce n'est pas pour elle. Indépendante, guerrière incontestée, il lui est bien difficile de se poser avec un prince qui ne ferait que la diriger. Genoux écorchés par son passé, elle n'est pas prête à laisser s'imposer autre chose que l'évasion de ses pensées. Seulement voilà, les démons s'acharnent dans sa vie. Le passé revient la hanter, sans pouvoir répondre de rien. Lui pour qui elle aurait tout abandonner, lui pour qui elle aurait tout donner. Sentiments qu'elle ne peut restreindre, ne peut cacher et pourtant, se damne à les ressentir. Car désormais, elle se doit de choisir entre celui qui l'aura laissé et celui qui ne semble pas vouloir se poser. Equilibriste au dessus d'un ravin dans lequel elle ne tardera pas à s'effondrer.
occupation : Elle sonde les pensées de ses patients les plus compliqués. Maitresse des mots, des jeux en toute sincérité, elle pioche, creuse, cherche là où personne n'a jamais osé aller. Quitte à perdre l'esprit pour de bon, elle préfère s'aventurer dans celui des gens, dans le simple but d'obtenir un peu de libération. Et puis, c'est bien plus amusant de s'intéresser aux autres qu'à son propre désespoir.
habitation : Les jardins magnifiques, une organisation hors pair et des pans en marbre impeccable, Chestnut District sera son lieu de résidence. Lieu de travail, à ses heures perdues. Un havre de paix qu'elle ne partage qu'avec elle même, la princesse est à la tête de ce royaume qui lui appartient totalement.
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pronom ig : She/Her.
cible de scandale ? : Oui
(#) Mer 22 Juin - 15:34


♛ ♛ ♛
{  You could've asked me why I broke your heart
You could've told me that you fell apart
But you walked past me like I wasn't there
And just pretended like you didn't care }
crédit/ tumblr ♛  w/ @Jake Owens  

La princesse ne comprend toujours pas comment les choses ont pu se faire. Comment il a été possible de tomber pour un piège aussi simple, aussi mal organisé. Elle qui s'était promis de ne plus jamais ressentir quelque chose qui s'approchait de près ou de loin à des sentiments presque amoureux s'était bien fait avoir. Au fond, elle ne sait pas non plus ce qui a pu l'attirer chez le détective. Attention, pas qu'il ne soit pas attirant mais il faut dire qu'il fut d'abord son patient. Du pur professionnalisme. Ne pas dépasser les limites. Et bien sûr, c'était arrivé. Par une simple invitation à une fête au sein de sa famille et voilà qu'ils ne parviennent plus à se lâcher. Voilà qu'ils ne parviennent plus à s'éviter. Première fois qu'elle rencontre un détective et pas moyen de le faire disparaitre de son existence. Il semblerait que la ténébreuse se doit de perdre la partie, cette fois. Mais à quel prix? A bien trop souffert pour prétendre l'inverse. Lui a avoué bien des secrets, bien des douleurs qui l'auront brisé. Ne sait pas du tout où elle va. Ne sait pas vers quoi elle s'avance. Si le ravin est profond, si elle s'effondrera à la fin de sa chute. A envie d'y croire, aussi. A envie de croire aux belles choses, aux contes de fées qui pourraient pour une fois, être de son côté. Seulement, elle n'est pas aussi stupide pour s'imaginer cette vérité. Alors, prétend jouer le jeu. Prétend que tout ça n'a pas d'importance. Qu'elle se relèvera. Parce qu'elle n'a pas le choix. Parce qu'elle se brûlera les ailes. Et peut être que c'est pour ça qu'elle ne parvient pas à être heureuse, parce qu'elle se tourne toujours vers les personnes les plus toxiques inimaginables. Cependant, a l'impression que c'est différent avec Jake. Idiot de penser ça. Idiot de penser que ce sera différent avec elle, surtout. Car elle n'est que la roue de secours, celle qu'il vient voir tout simplement lorsque l'ennui vient toquer à sa porte. Oui, il lui faut bien croire ces inepties qu'elle se lance à elle même. Surtout pour ne pas oublier à quel point le danger rôde. Bon sang, n'apprendra t-elle jamais? Elle qui est sortie de son plein gré de sa grande tour de verre. De sa cage dorée pour s'enfuir sous la pluie, s'écorchant les genoux à trébucher sur le sol froid? A hurler sa raison quand le monde entier lui aura répliqué qu'elle avait tort. Le détective s'est lancé dans une quête qu'il ne saura pas gagné. S'il ne souhaite pas la blesser, il le fera forcément. Connait ces hommes, connait dans quoi elle s'engage. Mais l'espoir continue de la tacler, lui murmurant que la possibilité pouvait être présente. Le fameux Et Si? Et si tout pouvait changer? Et si tout pouvait être autre que ce qu'elle avait déjà rencontré? N'a pas le goût à l'amour, la princesse. C'est plutôt le chaos qui règne. Couronne qui explose au contact d'une lame trop brutale. Perd la tête dans trop d'émotions. Aime trop quand c'est loin d'être le moment. N'aime pas assez quand l'heure s'y prête. Pas certaine de voir la fin arriver, ou bien celle qu'elle ne souhaite pas apercevoir. Bien sûr que son palpitant s'accélère quand il la regarde, quand il ose lui sourire. Quand il vient à s'approcher d'elle. Sensation d'étouffement. Sensation de vertiges, de ne plus savoir comment réagir. Parce qu'il est spécial, lui. Parce que s'il y a sûrement des tas d'idiots comme lui, l'idiot qu'il est l'a touché en plein coeur. Et la guerrière ne parvient pas à s'en détacher. C'est agaçant. C'est frustrant de ne pas pouvoir réaliser, immédiatement, qu'elle doit lâcher cette corde empoisonnée avant de se faire infecter. Egoïsme sans nom qu'elle détient envers le monde. Amertume de ce qu'elle aura vécu. Voilà qu'on lui pose au pas de sa porte, le sourire d'un détective trop alcoolisé pour deviner quelle boisson il aura consommé la veille. Est ce responsable? Est ce correct? N'en n'a pas la moindre idée. N'a jamais eu la réponse à ses questions. Toujours les mots pour détendre l'atmosphère, la princesse laisse s'échapper un rire. Compliment qui lui va droit au coeur, évidemment. "Et bien je suis ravie de te plaire. C'est très agréable de le savoir." mais quelle femme ne lui plait pas? Quelle femme, prête à passer la nuit avec lui, ne viendrait pas à lui tomber dans l'oeil? "Cela dit, je suppose que tu penses ça de beaucoup de femmes." n'a pas le courage d'entendre sa réponse, alors un haussement d'épaules s'impose. Comme pour se protéger. Comme pour prétendre ne rien laisser l'atteindre. Paume qui se pose sur sa joue pour le rassurer, elle ajoute. "Laisse cet imbécile tranquille. Je ne souhaite pas venir te voir en prison. Nos rendez vous tomberaient à l'eau." rendez vous professionnels qu'elle insinue mais dans le ton de sa voix, c'est bien autre chose. Parviendra t-il à l'entendre? Fera t-il d'elle la seule et l'unique? Tu en demandes trop, Princesse. Pourquoi viendrait t-il à te choisir toi? La plus problématique de tout? Fait taire cette voix désagréable, n'a pas besoin de l'entendre à cet instant. "On peut passer une bonne soirée sans s'envoyer en l'air, Jake."

Et voilà qu'elle s'éloigne avant de revenir vers le détective. Prisonnière de son monde à lui, du monde qu'elle aura construit. Un monde à deux, qu'ils ne comprennent pas mais qui s'entrechoquent. Qui se détruisent, pour mieux se reconstruire. Folie intense que de ne pas savoir ce que sera le prochain pas, vers où mènera le prochain chemin. Ne sait rien, la belle. N'a même pas envie de savoir, au final. Car la réponse serait trop décevante. C'est beau un instant, c'est beau quelques jours, quelques semaines, jusqu'à l'absence se fasse ressentir et que les complications les martyrisent. S'en lasseront, n'est ce pas? Viendront à se quitter d'une si abrupte manière qu'aucun d'entre eux n'osera se regarder. Ni dans la glace, ni dans l'écho de leurs iris. N'a pas envie d'y croire. A envie d'imaginer son myocarde en Havana. Se pavanant comme si les blessures étaient enfin refermées. Comme si jamais rien n'était arrivé. Mais quand elle croise le regard de l'aîné, ne peut pas faire semblant. Ne peut pas faire disparaitre les sensations aussi désagréables que fantastiques qu'elle aura pu encontrer. Malédiction. Les cartes ne jouent pas en sa faveur. Les divinités s'amusent d'elle, les dieux sont si joueurs. Veulent connaitre la fin de l'histoire. Parce que sinon, le labyrinthe n'aurait plus de sortie. Et s'il n'y en avait jamais eu? N'apprendra jamais la guerrière d'Artémis et d'Athéna. N'apprendra jamais de ses erreurs. Car revient toujours vers ses bourreaux, n'obtient néanmoins jamais la tête de ces monstres aux allures mortelles. N'a sûrement pas les armes adéquates, ou les a peut être brisé auparavant. Délicate chaleur qui s'échappe des paumes du détective, sensation qu'elle n'a de cesse de répéter dans son esprit. Palpitant qui serait presque prêt à rencontrer le sien. Plus d'intensité. Détruire tout ce en quoi il avait cru jusque ici pour lui montrer son univers à elle. Pour lui prouver qu'il n'est pas seulement celui qu'il fait croire. Celui qu'il impose, qu'il s'impose à lui même. Qu'il est mieux que ça. Qu'il vaut mieux, aussi. Pas parce qu'il s'agit de son travail mais parce que l'envie est là. Parce qu'il n'est pas juste son patient mais parce qu'elle veut l'aider, le rendre heureux même si ce n'est pas elle qui viendra à se réveiller à ses côtés. N'est pas assez arrogante pour penser la chose. L'imaginer oui, mais jamais l'avouer. Soupire contre ses lèvres, flammes qui se diffusent, doigts qui s'accrochent désespérément à ses mèches si claires. N'en n'aura probablement jamais assez. De tout ça. D'eux. Bien que les accidents émotionnels arrivent tous les jours dans la vie de la déchue. Capte évidemment sa malice et là voilà coincée contre le mur de la bâtisse qui redonne sur le commissariat. N'est pas plus dérangée que ça, cela dit. Moins que des amoureux mais plus que des amis, semblerait il. Baiser intensifié, réponse positive de la part de Raiponce aux cheveux foncés. Pas seulement coincée contre le mur, justement mais lui est bien coincé dans son esprit. Jeu auquel elle a envie de gagner, elle aussi. Mais à cet instant, tout a un goût de trop peu. Pourrait faire des kilomètres de nuit pour lui. Pourrait faire beaucoup trop, d'ailleurs. Répond à ses lèvres telle la pécheresse qu'elle se trouve être. Là où les divinités lui répondent qu'elle n'a que les avantages, que les armes nécessaires. Tête qui tourne, étourdissement devant une telle approche. Devant une telle complicité qu'elle n'a ressentit dans un passé infructueux. "Oh si mon cher, je peux parfaitement me l'imaginer." murmure entre deux baisers, le connait trop bien pour ne pas penser qu'il souhaite obtenir victoire. Quelle ironie du sort, elle qui avait les cartes en main. Maudite par les amours des constellations, par la galaxie entière. Tant pis, devra bien s'en accommoder. Fait claquer discrètement son talon, signe qu'elle s'approche encore un peu de lui. Sentir son torse contre sa poitrine, voir si son palpitant bat aussi fort que le sien. Si lui aussi, est prêt à exploser, à sortir pour s'évaporer dans l'air. Air déjà bien consumé et intoxiqué par les intentions des deux protagonistes. Rejette son crâne en arrière lorsque ses lippes s'accentuent dans le creux de sa nuque. Trop bon pour arrêter, trop chaotique pour refuser. N'a rien de bon cette situation. Comment le décrire autrement? Une apocalypse qu'ils devraient stopper. Mais l'envie grimpe, par la peur de le perdre, par l'idée de le voir s'écraser en milles morceaux sur ces foutus pavés. Par une sorte d'agacement quant au comportement du détective. Pas fichu d'être un tant soit peu calme ou mesuré. Et quand il ose lui avouer cette déclaration plus dangereuse que jamais, la princesse inspire brusquement. Souffle coupé par l'envie et le besoin de se protéger. mais au final, n'est elle déjà pas maudite? Elle qui incarne son propre conte de fées si obscur? Que peut elle bien perdre? Qui peut elle bien perdre si, pour une fois, elle s'accorde un instant de répit? Et tandis que ses paumes se glissent lentement le long de ses joues, la ténébreuse ne peut que répondre, sur un ton bien convaincant. Peu importe les risques. Peu importe ce qui peut lui être réservé. Peu importe ce qui peut lui arriver. Sera toujours perdante, sera toujours brisée, les genoux ensanglantés. Le destin sera de son côté pour un moment. "Alors qu'est ce que tu attends? Qu'est ce que tu attends pour satisfaire notre souhait à tous les deux?" à son tour d'être malicieuse, joueuse sur bien des plans. Mais voilà, sincérité qui se décolle de sa voix. De ses pralines. Parce qu'elle ne pense qu'à lui ces derniers temps. Parce que le manque commence à se faire infection, parce que le myocarde a besoin de s'apaiser mais que ses moindres céphalées sont à son égard. Oh que c'est douloureux. Connait déjà sa chute. Pourtant, quand son visage s'écarte, la jeune femme garde ce même rictus. Puis glisse sa propre main le long de son chemisier, faisant sauter deux boutons pour lui donner un avant goût de ce qui serait possible. "Ou dois je te rappeler ce que tu souhaitais répéter lors de notre première nuit?" qu'elle demande, se noyant dans la couleur de ses pupilles. Dans l'odeur de sa cologne, dans la chaleur de ses mains. Dans les sentiments qu'elle n'est pas censée ressentir. Jamais. "Je doute qu'on puisse être remarqués par ici. Cela dit..Ça me rappelle notre fameuse nuit, là où n'importe qui aurait pu nous voir. A croire que tu joues continuellement avec le feu, avec moi. Hm, Jake?" et son nom roule sur le bout de sa langue comme du velours. C'est si bon, si délicat, si renversant. Et voilà que ses lippes colorées reviennent à la recherche ds siennes dans un nouveau baiser plus flamboyant et plus chaleureux. Son corps venant se coller au sien alors qu'elle se hisse sur ses talons pour mieux l'atteindre, ses fins doigts se perdant inconsidérablement dans le creux de sa nuque. Parce qu'elle ne peut y résister, car elle ne veut pas que cela se finisse. Jamais.




    -- you've felt it haven't you? Those feelings that seem to get so big in your chest, like something is so beautiful it aches. Glitch ★ Heather Anastasiu.
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âge : 46 ans. 6 ans de bonheur, 12 de malheur, 18 de « c’est compliqué », le reste n’est que débauche.
statut civil : Après de multiples péripéties, de nombreuses conquêtes et une sainte horreur de l'engagement, il est en couple avec une superbe psychiatre prénommée Hazel.
occupation : Détective. Anciennement commando et caporal-chef au sein de l’armée de terre. Il a été radié de la profession pour faute grave et comportement inadapté.
habitation : Principalement les bars mais il lui arrive parfois d’habiter dans son cabinet de détective qu’il a rénové pour en faire un minuscule studio. Oui, c’est un homme très doué de ses mains, tout domaines confondus.
nbre de mots : 600 à 1500 environ.
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(#) Mar 26 Juil - 19:09

TW : SUICIDE - DÉPRESSION - ALCOOL - GUERRE - SEXE


♛ ♛ ♛
{ On the roof. }
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Autant dans le flou que la princesse, Jake se perd dans ses songes. Pourquoi elle ? Qu’a-t-elle bien pu lui faire pour qu’il s’ouvre ainsi, plus aisément qu’il ne le pensait ? Lui qui pensait pourtant être au bord du gouffre, à un pas de la fin, coincé entre désir de rejoindre sa belle et la crainte de laisser derrière lui une mère, une fille qui vient tout juste de retrouver son père et une partie de la famille –bien que loin d’être parfaite, endeuillés. Lui qui s’amuse à la roulette russe tous les dimanches, Qui ne craint pas le danger, qui s’en réjouit même. Pourquoi diable commence-t-il à tenir un peu plus à la vie ? Quand il s’agit d’amour, Le détective a beau avoir du flair, il ne sent absolument rien. À deux doigts de la cécité, comme un enfant ignorant, presque naïf. Lorsqu’une femme tombe amoureuse de lui, si elle n’avoue pas ses sentiments, impossible pour lui de les remarquer, ce qui donne vie à des situations bien embarrassantes parfois, qu’il blesse celles-ci sans même s’en rendre compte. Pourtant il n’est pas particulièrement méchant, à contrario de son cousin qui lui, semble y prendre un malin plaisir. Jake est simplement...Jake. Un homme maladroit qui a connu une vie de guerrier, qui a vu plus de sang que de fleurs, plus de cadavres que de nouveaux nés. Un homme qui a préféré la vie de militaire à celle de père de famille, un homme qui priorise une vie de débauche plutôt qu’une vie bien rangée. En bref, un homme meurtri par la plupart des injustices de la vie. Non pas qu’il ne se considère à plaindre, ce serait même plutôt le contraire. Aussi surprenant que cela puisse être, le quadragénaire se pense plutôt chanceux, lui qui n’est pas mort sur le champ de bataille, lui qui a retrouvé sa fille qui semblerait-il, ne semble pas lui en vouloir tant que ça, lui qui est alcoolique mais qui parvient encore à avoir un semblant de vie sociale et professionnelle, c’est presque miraculeux qu’il tienne encore sur ses pieds aujourd’hui. L’Appolon voit plutôt le verre à moitié plein plutôt que le contraire, se dit qu’il y aura toujours pire que lui, qu’au moins, même qu’ils soient peu nombreux, il a quelques bons souvenirs de ses quarante-quatre années de vécu. Sa dernière en tout cas lui rappelle encore une fois qu’il n’est pas totalement inutile de rester ici, que quelques rencontres valent le coup d’oublier toutes tentatives de suicide. Drew, qui reste l’une de ses plus proches amies pour ne pas dire la seule, et évidemment, cette femme magnifique qui se trouve devant lui, la mine décidée, paniquée des agissements du plus vieux. Il ne saurait décrire ce qu’il ressent, tout ce qu’il sait, c’est que c’est fort, qu’il y a une attraction évidente. Ce n’est pas une surprise, toute la ville sait pertinemment que Jake est un casanova, qu’il aime le sexe et qu’il ne s’en cache pas. Mais avec Hazel c’est différent, sans trop comprendre pourquoi, son désir grimpe plus vite qu’il ne l’a jamais fait quand il la voit, comme si son corps l’appelait, que ses courbes l’attiraient telles un aimant. Impossible de ne pas succomber, presque trop douloureux, il ne peut que se mordre la lèvre, la fixer d’un regard sombre, sérieux. Pleins de songes en tête, ceux qui tournent sans cesse, qui lui fasse perdre tout sens de la réalité. Un peu comme ce qu’il a vécu avec sa défunte femme, même s’il ne veut pas l’avouer. Pour quelle raison d’ailleurs ? Par peur de la trahir ? Tout le monde dit que les partenaires décédés souhaitent le bonheur de leur conjoint, qu’il n’est pas utile de leur rester fidèles jusqu’à la fin de leur vie mais qu’en savent-t-ils au fond ? Si ça avait été lui, nul doute qu’il aurait bien du mal à regarder sa bien aimé dans les bras d’un autre homme, même de l’au-delà. « Et bien je suis ravie de te plaire. C'est très agréable de le savoir.  […] Cela dit, je suppose que tu penses ça de beaucoup de femmes. » Elle peut bien faire semblant, son haussement d’épaules atteste de son mauvais jeu d’actrice. Séduit par sa prétendue nonchalance, le plus vieux laisse s’échapper un rire avant de tapoter tendrement le crâne de la psychiatre.  

Je pense surtout que toutes les femmes ont leur propre charme. Ça veut pas dire pour autant qu’j’ai pas de préférences. Toi, c’est spécial, tu es hors catégorie, aucune comparaison possible.

Qu’il est beau parleur le détective, et pourtant honnête. Loin d’être comme tous ces hommes qui adressent des compliments à la pelle pour arriver à leurs fins. Jake se fiche bien d’être pris au sérieux ou non, c’est de toutes manières peine perdue, peu de personnes lui accordent le moindre crédit. Seulement Hazel, elle, devrait y croire. Il ignore à quel point elle complexe, à quel point elle peut avoir si peu confiance en elle, si ces compliments sont si difficiles à accepter qu’elle ne peut s’empêcher de commenter. L’image qu’elle donne d’elle est bien loin de la réalité, ça Jake l’a bien compris malgré son incapacité à comprendre les femmes. Comment lui assurer qu’il dit bien la vérité ça, c’est autre chose. Il ne faut pas trop lui en demander, lui qui se qualifie d’abruti, qui se sait incompétent dans la compréhension de la gent féminine, a abandonné tout essai de justification depuis longtemps déjà. « Laisse cet imbécile tranquille. Je ne souhaite pas venir te voir en prison. Nos rendez-vous tomberaient à l'eau » Le moustachu tique, rien ne lui échappe, et surtout pas les petits détails qui le rendent heureux. Là, c’est le terme “rendez-vous” qui l’a surpris. Il peut bien être à consonance professionnel, Jake n’entend que ce qui l’arrange. Côté de sa personnalité qui a tendance à agacer tout le monde, au passage.  

“Rendez-vous” hein...Il s’approche, gesticule lentement, calcul parfait de sa trajectoire. Je laisserais cet abruti tranquille, il n’entendra pas parler de moi, promis, juré, craché ! Il joint le geste à la parole en éjectant un peu de salive au sol. C’était p'tèt’ pas nécessaire ça...

Il hausse les épaules, toujours un large sourire au visage. Il faut dire que Jake a de bonnes raisons d’être heureux. S’il était fâché quelques temps plus tôt, l’inquiétude, la tendresse de la princesse ont complètement effacé tout état d’esprit négatif. Si bien qu’il en a même oublié qu’il n’avait plus d’alcool à portée de main –bien qu’il s’en rendra compte tôt ou tard, addiction oblige. « On peut passer une bonne soirée sans s'envoyer en l'air, Jake. » Ledit Jake grimace, partagé. Un point sur lequel ils ne seront jamais d’accord, visiblement.  

Mouais...ça n’a pas la même saveur sans une bonne partie de jambes en l’air. Plusieurs même, toutes surfaces confondues : À même le sol, contre un mur, et si on a la chance d’avoir un hôtel à proximité, le lit et la baignoire. Dans une maison pas mal grande, sur un bar c’est pas trop mal, non plus. Le must du must : la piscine. Faut qu’on pense à tester un de ces jours.  

Trop détaillé ? Non, du Jake pur et dur. -beauferie alert : plus dur que pur. Pour rester dans cette délicatesse, l’homme, dangereux, enlace la brune, l’embrasse de toute sa passion, de tout son être. Un baiser à en perdre le souffle, comme s’ils n’étaient qu’eux deux en ce monde, que son ex, que Misha, que même sa femme seraient mis de côté le temps d’une tendresse partagée. Belle Hazel, joueuse Hazel, qu’il découvre, plus enchanté que jamais. Il ignore la tempête d’incertitude qui inquiète sa partenaire, que ferait-il s’il en était conscient ? Allez savoir, le plus vieux n’a plus le moindre contrôle de son appétit. Ses courbes bien que cachées de tissus, le rende fou. Si bien qu’il s’imagine les arracher dans la seconde. Mais Jake étant ce qu’il est, il préfère de loin prendre son temps, réchauffer l’ambiance pour qu’elle soit plus brûlante que le feu lui-même. « Alors qu'est-ce que tu attends ? Qu'est-ce que tu attends pour satisfaire notre souhait à tous les deux ? » La malice qu’il lit dans le regard de la princesse le fait sourire. Leurs regards de braise se rencontrent, se cherchent. Lorsqu’elle entreprend de faire sauter deux boutons de son chemisier, les yeux du plus vieux suivent le mouvement, comme hypnotisé par le moindre de ses gestes. C’est presque dommage de se déshabiller plus, parce que le contexte de ce futur ébat est plus excitant que jamais. Qu’il sait bien où il se trouve, que n’importe qui pourrait ouvrir la porte qui mène au toit, et que cette même personne pourrait admirer le corps de déesse de la psychiatre. Qu’il ne promet pour autant pas d’arracher un collant, un bout de chemisier pour pimenter les choses. « Ou dois-je te rappeler ce que tu souhaitais répéter lors de notre première nuit ? » Non, tout est très clair dans son esprit, ses souvenirs bien présents malgré l’alcool ingurgité cette même nuit. Le détective ne pourrait oublier cette première fusion, ces heures cachés dans une grande pièce, seuls mais en public malgré tout, à l’image de cet instant précis. « Je doute qu'on puisse être remarqués par ici. Cela dit..Ça me rappelle notre fameuse nuit, là où n'importe qui aurait pu nous voir. A croire que tu joues continuellement avec le feu, avec moi. Hm, Jake ? » Elle ponctue sa phrase d’un baiser, d’une main baladeuse, posée sur la nuque. Accentue la passion déjà débordante. Jake enroule sa langue, rencontre la sienne dans une danse endiablée. Dépose ses lèvres une énième fois à la commissure des siennes avant de s’écarter.

Il n’y a que le feu qui peut alimenter le désir, princesse. Un sourire en coin, il caresse sa joue droite du bout des doigts. Je serais presque ravi d’être remarqué ici, tant que ton corps de rêve est caché par le mien. Tu connais mon amour pour le danger, j’veux dire, tu en as été témoin y a pas cinq minutes.  

(petit hide, sorry pour les curieux -je sais que vous êtes là !  on the roof ft. hazel. 3256050333 )



  


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