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Bienvenue sur wicked little town, forum city simple et sans prétentions qui se déroule dans la petite mais mouvementée ville de Klamath Falls (Oregon, USA). Lieu de détente où vous verrez s'affronter les différentes classes sociales, venez interpréter des personnages issus de tous horizons. Pour citer une célèbre marque : venez comme vous êtes ! Mais attention, Scandale n’est jamais bien loin pour dévoiler les secrets que vous cachez.
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 only having fun when i self-destruct -- mikey

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InvitéInvité
Anonymous
(#) Mar 22 Aoû - 15:27

only having fun when i self-destruct
w/ @Mikey Chinen
ça n'a pas toujours été facile avec Mikey, tu le reconnais. votre amitié n'a pas toujours été la plus belle, elle avait même très mal commencé à vrai dire. tu t'en souviens, de sa tête à claque qui ne te revenait pas, et comment toi et ta bande avaient commencé à s'en prendre à lui. un an de plus, ce n'est rien, mais c'était suffisant pour que, dans ton besoin de t'affirmer et de te sentir supérieur, tu le rabaisses. ses paroles cinglantes, tu t'en souviens aussi. il a du répondant, Mikey, même aujourd'hui, et ce que tu as détesté à une époque fait maintenant tout son charme.

tu regardes ton portable une dernière fois et tu notes dans ta tête l'heure de la soirée. chiller avec tes potes, c'est ce que tu aimes le mieux faire. la fin du lycée de vous a pas arrêtés, toujours à l'identique, cette petite troupe. à la différence près que tu réussi à apprécier Mikey à sa juste valeur. fini, les blagues limites sur celui qui est à présent ton meilleur ami. tu n'as pas honte de le reconnaître. vous deux, vous formez le pire et le meilleur duo de Klamath Falls.  

doucement, tu tapotes tes poches pour voir si tu as bien tout avec toi. tu vérifies le contenu de ta banane suspendue sur ta poitrine, le petit sachet de poudre blanche bien à sa place. tu sais t'amuser, et tu comptes bien profiter de cette soirée. heureusement que Pandora tolère tes sorties de folie, parce que tu ne sais pas comment tu ferais pour te détendre à ce point sinon.  

deux pas sous le porche de la maison, un dernier message à Mikey pour lui dire que tu te mets en route dès maintenant, alors que tu es déjà en retard. tes parents ne te demandent pas où tu t'en vas, seulement ta sœur qui t'a jeté un regard froid quand tu as passé la porte d'entrée. la tête haute, tu te mets à marcher d'une allure rapide, toisant les passants, tes voisins, dès que tu passes à leur hauteur. ce soir, pas de raison de ne pas t'amuser comme il se doit.

l'appart de ton pote qui héberge l'évènement n'est pas très loin. tu connais le chemin par cœur, et c'est tout joyeux que tu pénètres dans la résidence, monte dans les étages et frappe à la porte. tout heureux, on t'ouvre la porte et tu entres après une brève accolade. tu n'as peut-être rien ramené à boire cette fois, mais tu as quand-même mieux.


Dernière édition par Achilles Spielmann le Dim 10 Sep - 0:49, édité 1 fois
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Mikey Chinenmembers  too many secrets
Mikey Chinen
messages : 3072
rps : 42
pseudo : decay
pronom irl : il/he/him
id card : nijiro murakami (ava : day.light ; signa : rogers + cyaspeedy)
multicomptes : alastair in weederland (t. chalamet) + pandora l'insupportable (m. alcock)
gif : only having fun when i self-destruct -- mikey S4XDd3rt_o
âge : ça fait maintenant vingt-quatre ans que tu erres sur cette pauvre terre. le pas lourd et traînant, les soupirs bruyants et pleins d'ennui. vingt-quatre ans, pourtant t'as pas encore vu ce que ça voulait vraiment dire d'être adulte. le quart de siècle dans quelques semaines. tu cherches encore le sens de ta vie. penses le retrouver à chaque fois que tu revois le dealer.
statut civil : tu te considères jamais réellement en couple, pas pour ces relations si peu importantes qui durent quelques mois dans le meilleur des cas. céli-bâtard qui décide de noyer les sentiments dès qu'ils menacent de fleurir. qui ne fait rien d'autre que jouer avec ceux des autres. qui privilégie le charnel à l'émotionnel. même si y a celle que t'appelles la femme de ta vie, leo, même si c'est purement platonique et physique. et chimique, très chimique.
occupation : "vous v'nez voir quel film ?" t'es ce type qui voit tous les spectateurs passer avant de rejoindre les salles de projection. tu vends des tickets toute la journée, comme le bon putain de pnj chiant que tu sembles être devenu. quelques soirs, tu te mets dans le coin d'un bar pour jouer un morceau avec quelques potes, votre groupe que vous appelez ça. ça paie moins mais pourtant, tu préfères. même si tu te fais rarement du fric grâce à ça, tu prends à coeur ton job d'informateur. offrir les révélations contre des avantages. secrets observés, adresses, plans de soirée ou plus. ouais, tu vois un peu ça comme un taf.
nbre de mots : 400 minimum, plus si on m'en donne l'occasion
couleur rp : #ff9933 + gras
pronom ig : il/lui
cible de scandale ? : Oui
trigger warning : vulgarité, manipulation, drogues/addiction, "deal", alcool, sexe et hypersexualité, violence
( peut aussi apparaître mais moins joués : problèmes cardiaques, hôpital, grossesse adolescente, maltraitance infantile, harcèlement)

(#) Mar 22 Aoû - 16:56

◟only having fun when I self destruct◝


@Achilles Spielmann
outfit ✧

t'avais un bon feeling, concernant cette soirée. tu sais pas vraiment pourquoi, t'avais juste ce sentiment que t'allais pas avoir le temps de t'ennuyer. c'était l'idée d'achilles, pour une fois. vous faisiez un peu cinquante cinquante, quand il s'agissait de trouver un bon plan pour s'amuser. bon, certes, la plupart des trucs que tu proposais finissait en coups foireux. mais personne ne semblait avoir l'audace de te le faire remarquer. achilles et les autres, ça a commencé connement. ils ont pensé que t'étais faible. une proie facile. t'étais plus petit qu'eux, malgré ton année de plus. t'avais pas forcément l'air réservé, mais t'avais pas pour autant la gueule du plus joyeux des gamins du lycée. si tu t'étais vu, t'aurais peut-être fait la même, honnêtement. des remarques censées faire mal à ton ego, tu leur en envoyais du même style en retour. ça en a fait taire la plupart, mais pas achilles. con têtu qu'il est. t'es pratiquement sûr qu'il te supportait pas, mais ça t'atteignait pas, ça t'amusait par moment. et de fil en aiguille, sans vraiment que tu comprennes comment, vous êtes devenus les meilleurs amis qu'on puisse faire. le pire duo qu'on puisse voir. tu sais pas quelle réaction chimique son cerveau a dû créer pour qu'il commence à te voir à ta juste valeur, mais le résultat te va.
t'es déjà installé contre un mur, verre à la main, écoutant la discussion de deux de vos potes, sans aucune envie de t'y mêler. tu t'en fous. t'es clairement pas arrivé dans les premiers, t'as pris ton temps. pourtant, t'es arrivé avant l'autre blond. ton verre est déjà à moitié vide alors que tu sens la poche de ton jean vibrer. tu roules des yeux, regardes la notification rapidement sans tenter de déverrouiller l'écran. apparemment il vient de partir. tant mieux pour lui, personnellement tu l'attends pas réellement. t'as déjà commencé à profiter sans lui. tu prends même pas la peine de lui répondre. t'as rien à dire, de toute façon. il sait que t'es nul pour les conversations téléphoniques. tes messages sont toujours courts et paraissent souvent froids ou secs. tu continues d'écouter la conversation de tes amis. tes yeux se perdent, détaillent les personnes qui bougent dans la pièce comme une vague bien trop calme. on fait franchement mieux, niveau ambiance, mais il est encore assez tôt. pour une soirée, en tout cas. tu doutes que ce soit toujours le cas dans quelques heures. au bout d'un certain temps, ton verre est vide. tu passes entre tes potes pour aller le remplir. tu dois avoir un sixième sens. ou un radar à achilles. parce que t'arrives au buffet où sont posées les boissons quand il passe la porte d'entrée. tu le regardes se faire accueillir par un pauvre type. tu tournes à peine la tête vers lui, le temps qu'il te regarde, petit hochement en guise de salut, avant de te reconcentrer sur les bouteilles. verre à nouveau plein, tu t'approches de lui. ton petit sourire en coin qu'il connait si bien, depuis le temps. "tu sais, pour faire une entrée fracassante, faudrait que les gens t'attendent, dans un premier temps." tu te fous gentiment de sa gueule, il le sait sûrement. c'est un peu ta façon de lui dire que toi, tu l'attendais un peu. mais juste un peu, faudrait pas que ses chevilles gonflent de trop. c'est que t'en prends soin, de l'ego de ton meilleur ami. c'est un peu ton job.
colibry ♡ solosands


« j'regrette mes vieux démons, roi dans l'mensonge,
esclave dans l'vrai monde, vigilent à chaque seconde,
si j'le laisse seul, mon esprit s'égare dans la pénombre.
j'pensais m'lever un matin, être un homme,
sûr que la vie qu'j'ai choisie est la bonne.
fiable, avoir construit quelque chose de stable.
j'suis qu'un sale gosse sur un château d'sable. »



Mikey, définition par Le Petit Halstead:
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InvitéInvité
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(#) Sam 9 Sep - 14:38

only having fun when i self-destruct
w/ @Mikey Chinen
tu ne t'attends pas à ce que l'alcool coule à flot ce soir. tu sais t'amuser, et autrement. la joie s'empare de toi lorsque tu as finis de dire bonjour au mec qui t'as ouvert la porte, parce que c'est aussi Mikey qui t'accueille, et ça te fait plus que plaisir de le voir. cette soirée, c'est la votre, parce que quand ton meilleur ami est là, tu t'amuses encore plus. relation qui a bien évolué depuis votre rencontre, vous vous montrez maintenant comme cul et chemise ; duo bien connu du reste de votre groupe.

tu t'approches de lui, tu essaies de ne pas trop sourire et à son tour, il a le droit à une accolade amicale, une petite tape sur l'épaule en plus, parce que Mikey, c'est Mikey. tu aimes la façon dont il se moque de toi, toujours aussi gentiment, parce que tu te doutes qu'il t'aime plus qu'il n'ose l'avouer réellement. il ne fait pas l'unanimité, surtout pas auprès de Pandora, mais pour rien au monde tu ne pourrais le laisser tomber, pas même pour les beaux yeux de ta princesse.

- t'abuses, je sais que t'attendais que moi.

sourire que tu lui rends finalement, tu enlèves ta veste doucement, emportant ta banane que tu retires en même temps. sans savoir s'il te suit, tu t'avances dans la pièce principale, déposant ton vêtement sur le dos d'un siège occupé, peu importe si quelqu'un est assis là. tu fais le tour de l'endroit des yeux, repères quelques personnes intéressantes, éléments prometteurs pour faire de cette soirée une soirée inoubliable. regard en coin vers Mikey, tu ouvres la fermeture éclair de ton sac que tu as remis sur ta poitrine et tu t'approches de lui pour lui en montrer le contenu.

- tiens, regarde ce que j'ai apporté.

tu sais que ce n'est pas vraiment son délire, à ton meilleur ami, mais lui, il sait que c'est le tiens. il ne t'a jamais empêché de prendre de la drogue, te regardant toujours faire sans t'interdire quoique ce soit. ton argent qui passait là-dedans, tu ne le comptais même plus, mais pour une fois, tu avais vraiment mis le paquet, sans faire attention à la somme qui allait créer un trou sur ton compte en banque. toujours à dépenser plus qu'il ne faut, la nuit est encore jeune et tu agis en conséquences. tu zieutes encore un peu la pièce pour vous trouver une place, un endroit où vous pourrez vous asseoir et vous adonner à vos actes de perdition. tu as hâte, Achilles, trop hâte que tu en oublierais presque de saluer tes autres amis, dont un de lève déjà pour te dire bonsoir, lui aussi enchanté que tu sois là.

- tu vois qu'on attendait que moi.

tu lances ces mots à Mikey le temps que ton pote vous rejoigne et que tu donnes une nouvelle accolade, toujours aussi masculine.
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Mikey Chinenmembers  too many secrets
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âge : ça fait maintenant vingt-quatre ans que tu erres sur cette pauvre terre. le pas lourd et traînant, les soupirs bruyants et pleins d'ennui. vingt-quatre ans, pourtant t'as pas encore vu ce que ça voulait vraiment dire d'être adulte. le quart de siècle dans quelques semaines. tu cherches encore le sens de ta vie. penses le retrouver à chaque fois que tu revois le dealer.
statut civil : tu te considères jamais réellement en couple, pas pour ces relations si peu importantes qui durent quelques mois dans le meilleur des cas. céli-bâtard qui décide de noyer les sentiments dès qu'ils menacent de fleurir. qui ne fait rien d'autre que jouer avec ceux des autres. qui privilégie le charnel à l'émotionnel. même si y a celle que t'appelles la femme de ta vie, leo, même si c'est purement platonique et physique. et chimique, très chimique.
occupation : "vous v'nez voir quel film ?" t'es ce type qui voit tous les spectateurs passer avant de rejoindre les salles de projection. tu vends des tickets toute la journée, comme le bon putain de pnj chiant que tu sembles être devenu. quelques soirs, tu te mets dans le coin d'un bar pour jouer un morceau avec quelques potes, votre groupe que vous appelez ça. ça paie moins mais pourtant, tu préfères. même si tu te fais rarement du fric grâce à ça, tu prends à coeur ton job d'informateur. offrir les révélations contre des avantages. secrets observés, adresses, plans de soirée ou plus. ouais, tu vois un peu ça comme un taf.
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(#) Sam 9 Sep - 16:06

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@Achilles Spielmann
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à peine arrivé, t'accueilles achilles avec une petite pique dirigée vers son ego. tu prends un malin plaisir à le dégonfler, lui rappeler que son entrée n'était pas attendue par les autres invités. une tête qui passe la porte, rien de plus. t'aimes quand il te répond, quand il essaie de te faire taire. petit relent du passé, quand tu l'embêtais avec tes petites remarques et ton sourire léger et satisfait. tu pouvais voir la fumée sortir de son crâne, le feu qui brûlait son cerveau. tu lui diras sûrement jamais, t'as une réputation à tenir, mais t'es content que certaines choses n'aient jamais changées. tu crées tout un spectacle de ta réaction à ses mots, roules des yeux longuement avant de le regarder, l'air de lui demander s'il est sûr de lui sur ce point. tu l'attendais peut-être un peu. c'est pas vraiment intéressant, c'est pas vraiment une fête digne de ce nom si la seconde moitié de ton duo n'est pas là. c'est bien trop chiant de boire cul sec sans ses réactions, de tripper s'il est pas à côté pour se moquer des tiennes. il recommence à bouger, tu bois une gorgée de ton verre avant de le suivre. tu préfères quand c'est l'inverse, sentir sa présence dans ton dos. savoir que si tu te retournes, son visage te fera face. mais tu marches derrière lui, les quelques pas jusqu'à une chaise où il pose ses affaires.
ta main libre se glisse dans ta poche alors qu'il recommence à te parler. une promesse de surprise, cachée dans la poche de sa banane. tu lèves un sourcil avant de regarder à l'intérieur. t'es même pas étonné, quand tu vois la poudre blanche, entourée du plastique d'un sachet. tu lèves les yeux vers le visage souriant de ton meilleur pote, les baisses à nouveau vers son butin. ça te fait ricaner. "t'as prévu de passer une bonne soirée, visiblement." c'est pas la première fois que tu vas le voir défoncé. probablement pas la dernière non plus. tu te souviens pas vraiment de qui a mis le pied sur cette limite en premier. qui a sorti un sachet en premier, qui a décidé que c'était ok, qu'il pouvait le faire devant l'autre. mais clairement, l'autre, quel qu'il soit, a pris ça comme un signe que c'était juste une chose normale à faire, entre potes. se regarder dans les yeux alors que la défonce vous ravage le cerveau avec chaque minute qui passe. vous avez jamais été attirés par la même chose. y a jamais eu d'histoire de partage de votre cons. chacun pour soi. toi avec tes pilules et tes buvards, lui avec ses poudres et sa beuh. tu l'arrêtes pas, il t'arrête pas, c'est un peu une règle non-prononcée entre vous.
tu le regardes bouger à nouveau, s'approcher de vos potes qui continuaient de parler de va savoir quoi. il les salue, tu restes en retrait. il te nargue, toujours avec sa petite idée que le monde attendait que monsieur débarque. tu lâches un petit rire moqueur. cette fois t'es incapable de te taire. t'as ce besoin d'étouffer son ego à mains nues. "dans tes rêves. c'pas parce qu'un chien est venu te faire la fête que t'es son maître." tu sais déjà que ça va faire réagir. peut-être pas achilles directement, mais tu te doutes que vos potes te laissent les traiter de clébards sans bouger. ça leur passera. tu te contentes de donner un coup d'épaules au blond, pointer la porte de la tête. demande silencieuse de te suivre. t'attends pas de voir s'il le fait, tu te mets en route. c'est pas la première fois que votre hôte fait une fête. ou que vous y êtes invités. tu te rappelles légèrement de l'endroit. de la chambre bordélique, de la cuisine où les simples fumeurs de clopes font leur petit meet-up, du bureau qui est toujours occupé par les fumeurs de joints. tu sais aussi que, les quelques personnes qui vont dans la salle de bain ressortent avec des pupilles dilatées. mais tu préfères embrasser cette conne de pandora plutôt qu'emmener son mec dans une salle de bain fermée. alors t'ouvres la porte de la chambre, pousses les manteaux qui ont envahis le lit pour t'y asseoir. poses ton verre sur le sol, après une gorgée de plus.
tu l'observes, alors qu'il entre après toi. tu penches la tête sur le côté. "t'as besoin de quoi ? j'pense qu'on doit pouvoir trouver un plateau ou... un livre, j'en sais rien." t'as besoin de rien toi. tu comprendras jamais pourquoi il s'entête à vouloir se faire des traces quand t'as trouvé bien plus intéressant, avec beaucoup moins de préparation. mais t'es là quand même. tu l'observes. tu le charries, tu le mets au défi des fois. tu peux pas empêcher la petite remarque de venir lui piquer les côtes, accompagné de ce ricanement moqueur typique. "tu vas te faire tout le sachet ? je sais que t'en as envie mais ce serait stupide, même venant de toi."
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Dernière édition par Mikey Chinen le Sam 9 Sep - 17:17, édité 1 fois
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InvitéInvité
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(#) Sam 9 Sep - 17:02

only having fun when i self-destruct
w/ @Mikey Chinen
tu souris à sa première remarque, sur la soirée qu'ils vont passer. oui, tu as envie de t'amuser, tu as envie d'égayer ta semaine un peu trop morne, ton hiver un peu trop froid. t'en as marre de ce temps, alors si tu peux juste oublier tout ça le temps d'un instant, tu sautes sur l'occasion. tu secoues la tête de haut en bas, d'un air un peu trop excité sans doute. tu sais que Mikey aussi, maintenant que tu es là, va en profiter pour s'éclater aussi. mais pour l'instant, tu finis de saluer les autres et déjà, la deuxième remarque de Mikey t'arrache un autre sourire.  

- je savais pas que t'étais un chien.

regard moqueur, néanmoins gentil, parce que les taquineries, ça a toujours fait partie intégrante de votre amitié, et ce n'est pas maintenant que tu comptes te laisser faire, surtout pas devant les autres invités dont quelques-uns commencent déjà à s'indigner, ayant entendu la vanne qui les faisait moyennement rire. Mikey, lui, il était venu lui faire la fête, et déjà le voilà qu'il l'embarque dans un lieu plus calme. vous le connaissez bien, cet appartement un peu miteux. tu connais le chemin mais tu te laisses guider vers la chambre sans un mot de plus.  

- t'es arrivé y'a longtemps ?  

vous entrez et tu es content de voir que vous n'êtes que tous les deux dans la pièce. pour faire ce genre de choses, tu aimes le calme qui règne quand vous êtes ensemble, pas le bruit de la musique assourdissant ou les rires un peu trop forts. tu restes quelques secondes sur le pas de la porte avant d'avancer un peu, pendant que Mikey s'assoit sur le lit et tu fermes la porte, vous enfermant. vos amis, ils savent. ils savent que vous n'êtes pas là pour coucher ensemble ou quoi. pas tous adeptes des drogues dures, tu les comprends. au moins, tu n'as pas à partager avec eux la précieuse poudre que tu viens d'introduire à la fête.  

- t'as ramené quoi toi ?  

tu fais le tour de la chambre, observant, cherchant de quoi pouvoir faire tes lignes, comme l'a suggéré Mikey. votre hôte de ce soir est tolérant, tu sais que tu peux compter sur lui pour ne rien dire de ce qu'il se passe entre les quatre murs de sa chambre, et tout comme ton meilleur ami, tu sais que tu dois pouvoir trouver ce que tu cherches, sans même répondre à sa question sur quoi tu cherches toi-même.  

le bruit vous parvient de l'extérieur de la pièce, tu apprécies la musique mais vous rejoindrez les autres plus tard. tu as une mission et tu t'approches de l'étagère où sont entreposés les livres, tu t'accroupis pour trouver une rangées de comics qui feraient parfaitement l'affaire. tu en sors un à la couverture cartonnée et tu lances l'album sur le lit, à côté du brun.

- t'as pas un billet d'un dollar ?  

tu regardes quand-même si tu ne peux pas trouver mieux, t'avançant vers lui, le regard distrait, toujours à moitié retourné. quand enfin tu le regardes à nouveau, tu vois qu'il  déjà avalé la moitié d'un cachet qu'il devait avoir déjà sur lui.

- j'en étais sûr que tu te faisais chier sans moi.



- tu vas me chercher un verre ? ou alors ramène une bouteille avec toi.

pas de s'il te plaît. t'es trop posé, trop encombré pour te lever, alors tu comptes sur ton meilleur ami. tu sais qu'il va le faire de toute façon. vous êtes là pour vous éclater, non ?
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Mikey Chinenmembers  too many secrets
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(#) Sam 9 Sep - 18:10

◟only having fun when I self destruct◝


@Achilles Spielmann
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t'es pas étonné d'entendre sa voix derrière toi, une fois que tu entres dans la chambre. tu hausses les épaules en réponse, réfléchis quelques secondes. "assez longtemps pour boire une bière." tu te retiens de dire qu'elle était dégueulasse. c'est sûrement un coup de ton cerveau, qui apprécie pas le fait de boire dans un verre, qui trouve que ça altère le goût. tu préfères avoir une bouteille à la main, pas un de ces stupides gobelets en plastique. tu dégages les vestes de ton passage, te fiches de celles qui tombent au sol. achilles ferme la porte derrière vous. crée ce petit cocon solitaire, loin du bruit et des corps, dont vous avez besoin pour votre tâche. il te demande ce que t'as, pour ce soir. ta main plonge dans ta poche par réflexe, comme pour s'assurer que le petit flacon en plastique est toujours là. il sait ce que tu prends, habituellement. il connaît tes penchants pour les drogues qui te font voir des couleurs plus vives, entendre des sons plus perçants. quand le bleu te laisse un étrange goût dans la bouche, quand le simple fait de regarder le sol ou les murs te fait froncer les sourcils. vous recherchez pas les mêmes effets. "ecsta" que tu réponds rapidement avant de changer de sujet, lui demander ce dont il a besoin pour commencer. tu le regardes quelques secondes détailler chaque bouquin de la bibliothèque avant de te concentrer sur ton objectif. tu regardes son contenu, pioches un billet de cinq plié étrangement. tu l'aplatis un peu, essaies de le rendre le plus lisse possible, avant de lui tendre sans un regard. tu pourrais faire un commentaire sur le fait qu'il est censé être le riche, entre vous deux. qu'il devrait pas avoir à te demander un simple billet. ou qu'il devrait venir préparé, même. mais c'est achilles, après tout. ça t'étonne plus, depuis le temps. sa phrase te force à te retourner vers lui. t'as envie de lui faire ravaler son sourire mais il est déjà concentrer à faire ses lignes. tu souffles, les yeux qui font des cercles et voient les étoiles. "j'fais ça pour toi, je sais que t'adores me voir en plein trip." tu le caches, mais tu te doutes qu'il est au courant que tu préfères passer ce genre de moment avec lui. monter et se mettre à voler ensembles, épaule contre épaule. sentir la relaxation de ses muscles contre les tiens. tu l'entends renifler, tu le regardes rapidement, quelques coups d'oeil furtifs avant de détailler la chambre.
tu vas devoir attendre plus que lui, tu le sais. mais il sera redescendu avant toi. c'est un peu ta vengeance. ta preuve que payer une blinde pour de la poudre n'est pas forcément une bonne idée. il se redresse enfin, avec ce petit air heureux, serein, satisfait même. et évidemment, il profite de l'occasion pour se servir de toi comme de son servant personnel. tu grognes bruyamment. tu lui foutrais un coup dans l'épaule, si t'étais pas sûr qu'il serait capable de foutre le bordel dans ses lignes et te blâmer en retour. "j'ai un verre, tu veux pas... ? tu fais chier." tu souffles une nouvelle fois avant de te relever à contre coeur. putain, ce que tu ferais pas pour lui. tu lui demandes pas ce qu'il veut, tu te contentes d'ouvrir la porte et repartir dans le salon bondé. tu regardes un instant les bouteilles restantes. tu notes que celle de rhum a été très peu touchée, tu tends la main vers elle. t'es sûr qu'elle manquera à personne. tu regardes la pièce, les gens qui dansent encore, ceux qui causent comme si la musique ne bouffait pas la moitié des sons. tu sens un regard sur toi, repère la coupable. tu lui offres un demi sourire, un petit signe de la main avant de repartir vers la chambre. t'avais pas vraiment ça en tête pour ce soir, mais pourquoi pas, après tout ? peut-être que plus tard, quand vous vous mêlerez à nouveau aux autres, tu pourras tenter quelque chose.
tu laisses la bouteille tomber sur le matelas, rouler contre la jambe de ton pote. tu te laisses tomber sur le lit à ses côtés. doit te rester encore quelques minutes avant que ce que t'as pris commence à se faire sentir. dix au maximum. "t'as de la chance, y avait pas de tequila." et tu te remets à attendre, en essayant de ne pas penser à ce sentiment d'ennui qui apparaît et te donne envie de hurler.
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(#) Sam 9 Sep - 18:44

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tu sais que tu le fais chier mais tu aimes ça. tu aimes qu'il râle quand tu lui demandes quelque chose, c'est pas ta faute. et c'est encore mieux quand tu vois qu'il le fait vraiment, qu'il fait ce que tu lui as presque ordonné, sentiment de puissance qui t'envahit alors que tu attends les effets de la première ligne. tu attends quelques minutes, le temps qu'il revienne, et tu détailles encore la chambre que tu connais pourtant. les secondes sont longues, quand on est pressé, Achilles. tu n'avais pas bronché quand Mikey t'avait dit ce qu'il avait pris, parce que de toute façon, tu t'en doutais un peu.

alors enfin il revient, bouteille à la main, pas de verre pour toi. tu fronces les sourcils et tu ne dis rien avant qu'il ne dépose la bouteille sur le matelas. tu es ce genre de mec chiant, parce que si Mikey n'aime pas boire dans un verre, toi tu n'aimes pas boire à la bouteille, et encore moins dans le verre des autres. ce dernier point, c'est vraiment ta hantise, pour le coup. il n'y a que ceux de Pandora que tu tolères, parce que tu aimes l'embrasser, elle.

- et t'as pas pris un verre ? tu me prends pour quoi, un sauvageon ou quoi ?

mais tu n'as pas le temps de t'énerver, parce que déjà tu vois le doigt de ton meilleur ami s'écraser dans l'une de tes lignes, et tu ne peux pas t'empêcher de râler encore plus, essayant de virer sa main le plus rapidement possible sans tout renverser. tu l'aimes, Mikey, mais tu n'apprécies pas qu'il foute ses gros doigts dans ta cons.

- t'es sérieux ?? franchement t'abuses.

tu le regardes mettre la poudre sur tes gencives à peine le temps d'une seconde, et tu reprends ta carte bancaire pour remettre de l'ordre dans tes lignes, même s'il n'y a qu'à peine touché. tu n'es pas vraiment perfectionniste en général, sauf quand ça touche à ce genre de choses. ce n'est que quand tu t'assures qu'elles sont égales que tu te permets de prendre la bouteille à côté de toi, sachant très bien que Mikey n'allait pas céder à tes caprices cette fois et te chercher un verre. tu dévisses le bouchon et renifle l'odeur de l'alcool avant d'en boire une petite gorgée qui te brûle la bouche et la gorge.

- la tequila j'en aurais clairement pas bu. depuis ma cuite de la dernière fois, j'peux plus. déjà qu'à la base c'était pas mon kiff...

tu reposes la bouteille à tes pieds et tu ressens les effets commencer.  tu sais que tu vas parler pour ne rien dire, comme les autres fois, mais au moins, Mikey fait semblant de t'écouter à chaque fois. tu laisses quand même s'échapper de ta bouche un petit soupir de satisfaction, avant de poser tes coudes sur le matelas pour t'allonger un peu, restant assis au bord du lit pour éviter d'avoir à dégager le livre de tes genoux. en tout cas, tu aimes les effets que cette poudre a sur toi, et t'as vite l'impression que tu pourrais diriger le monde.

- je t'ai dit la dernière fois quand tu m'as envoyé un message et que j'étais chez Pandora, elle l'a grave mal pris ? j'crois qu'elle aime pas trop ton surnom dans mes contacts. enfin de toute façon, je sais que tu l'aimes pas trop de toute façon, mais elle t'a rien fait mec. d'ailleurs là en mars ça va faire trois mois qu'on est ensemble, franchement c'est trop cool. avoue t'es jaloux ??  

tu rigoles un peu. ton débit de paroles est un peu plus rapide que d'habitude, et tu parles surtout pour ne rien dire, juste parce que tu as envie de parler. tu ne sais pas si l'ecsta de Mikey fait déjà effet ou pas, mais à vrai dire ça ne change en rien ton envie de parler. peut-être qu'il te trouve chiant, tu sais pas trop, il ne te l'a jamais dit. mais s'il reste avec toi, c'est qu'il doit te supporter, non ?  

le désavantage de la cocaïne, c'est que tu sais que ça va durer moins longtemps que l'effet du cachet de Mikey. et aussi, maintenant que tu en ressens les effets, tu as juste envie d'en prendre encore plus. pourtant, tu ne le fais pas, et tu te rabats sur la bouteille de rhum que tu ramasses, te relevant d'un coup pour l'attraper et en reprendre une gorgée, plus grosse cette fois. tu n'es pas un fan du goût pour autant, tu as juste envie de t'amuser, et la brûlure dans ta gorge te fait légèrement grimacer cette fois, laissant échapper un toussotement qui te fait craindre pour tes lignes, toujours sur tes genoux. cette fois, tu gardes la bouteille près de toi et tu te replaces un peu mieux, jetant un regard vers Mikey.

- alors, tu te sens comment ?

combler le vide, encore. t'as envie de savoir si ça lui fait un peu d'effet, à lui aussi.
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Mikey Chinen
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pseudo : decay
pronom irl : il/he/him
id card : nijiro murakami (ava : day.light ; signa : rogers + cyaspeedy)
multicomptes : alastair in weederland (t. chalamet) + pandora l'insupportable (m. alcock)
gif : only having fun when i self-destruct -- mikey S4XDd3rt_o
âge : ça fait maintenant vingt-quatre ans que tu erres sur cette pauvre terre. le pas lourd et traînant, les soupirs bruyants et pleins d'ennui. vingt-quatre ans, pourtant t'as pas encore vu ce que ça voulait vraiment dire d'être adulte. le quart de siècle dans quelques semaines. tu cherches encore le sens de ta vie. penses le retrouver à chaque fois que tu revois le dealer.
statut civil : tu te considères jamais réellement en couple, pas pour ces relations si peu importantes qui durent quelques mois dans le meilleur des cas. céli-bâtard qui décide de noyer les sentiments dès qu'ils menacent de fleurir. qui ne fait rien d'autre que jouer avec ceux des autres. qui privilégie le charnel à l'émotionnel. même si y a celle que t'appelles la femme de ta vie, leo, même si c'est purement platonique et physique. et chimique, très chimique.
occupation : "vous v'nez voir quel film ?" t'es ce type qui voit tous les spectateurs passer avant de rejoindre les salles de projection. tu vends des tickets toute la journée, comme le bon putain de pnj chiant que tu sembles être devenu. quelques soirs, tu te mets dans le coin d'un bar pour jouer un morceau avec quelques potes, votre groupe que vous appelez ça. ça paie moins mais pourtant, tu préfères. même si tu te fais rarement du fric grâce à ça, tu prends à coeur ton job d'informateur. offrir les révélations contre des avantages. secrets observés, adresses, plans de soirée ou plus. ouais, tu vois un peu ça comme un taf.
nbre de mots : 400 minimum, plus si on m'en donne l'occasion
couleur rp : #ff9933 + gras
pronom ig : il/lui
cible de scandale ? : Oui
trigger warning : vulgarité, manipulation, drogues/addiction, "deal", alcool, sexe et hypersexualité, violence
( peut aussi apparaître mais moins joués : problèmes cardiaques, hôpital, grossesse adolescente, maltraitance infantile, harcèlement)

(#) Sam 9 Sep - 20:00

◟only having fun when I self destruct◝


@Achilles Spielmann
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c'est si simple, de le faire chier. tu le connais comme un frère, achilles. comme si vous aviez partagé le ventre de sa mère. si ç'avait été le cas, t'aurais sûrement eu une vie plus simple. moins de problèmes, que ce soit avec la santé ou l'argent. enfin. un temps au moins. il n'empêche que, achilles, tu sais tous les petits trucs qui le font tiquer. toutes ses manies stupides, ses bêtes noires, et tu joues avec comme un pro depuis des années. ne pas lui prendre de verre, pire : proposer le tien, impensable : prendre ne serait-ce qu'une miette de sa future consommation. tu pourrais en rire, tellement c'est stupide. tu lances une petite phrase, juste pour l'embêter un peu plus longtemps. mais tu te fais déjà chier. bouche fermée, ta langue passe encore et encore entre tes dents et gencives, comme pour en tester la sensibilité. t'entends les mouvements, la bouteille qu'on débouche, puis viennent les mots. il râle encore concernant la tequila de la dernière fois. t'étais pas vraiment présent, cette fois-là. autant physiquement que mentalement. bien loin dans ta tête, et avec un type que tu connaissais absolument pas. t'as à peine eu le temps de te foutre de la gueule d'achilles alors qu'il courrait vers les toilettes pour vider son estomac. t'as même pris le temps de faire une photo, avant de te décider à l'aider. toujours en riant. "c'était ta faute aussi, mec. tu l'as bien mérité." tu sais bien qu'il pourrait te dire la même. tu tiens bien moins les doses que lui. mais t'en es pas au point de boire plus que tu ne le supportes. ou pas en début de soirée, du moins.
tu tends la main pour qu'il te file la bouteille, mais il t'ignore, la pose par terre. tu souffles. tu refuses de te redresser pour ça. l'autre s'installe un peu plus confortablement, ton regard dérive vers ce que tu peux voir de lui, de ta position. tu te doutes bien. t'es pas stupide. tu l'as assez analysé pour savoir comment il est quand ça commence à monter à son cerveau. tu l'écoutes parler, encore et encore, t'es habitué. il aime s'entendre parler, t'en es pratiquement sûr. t'es aussi très sûr qu'il se fiche de si tu l'écoutes ou lui réponds. tu le fais. à moitié. un peu. surtout que le sujet "pandora" te casse assez les couilles comme ça. "jaloux, vraiment ? j'veux pas d'une conne qui me colle pendant des mois, ça ira." tu lèves jamais autant les yeux au ciel qu'avec achilles, c'est une constatation que tu fais et dont tu te souviens à chaque discussion. "c'est quoi, déjà, mon nom ? husband, un truc du genre ? quoi, elle accepte pas le fait d'être ta maîtresse ?" tu laisses échapper un petit rire. vous avez toujours eu l'habitude de vous donner des surnoms stupides. à l'oral, en nom de contact. le dernier en date étant un magnifique husband, pour toi et wife, pour lui. tu te souviens d'une fois où tu l'avais nommé daddy, la gueule du mec avec qui tu sortais en voyant ça. c'était risible, vraiment. avec réticence, tu te relèves assez pour attraper la bouteille à ses pieds. bouchon dégagé, goulot aux lèvres. la brûlure du liquide dans ta trachée, réchauffant l'entièreté de ta poitrine. tu mets du temps à retrouver le bouchon, à le visser à nouveau. tu t'allonges et la bouteille se retrouve entre vous, quelle idée de la laisser hors de portée ? "j'ai pas besoin d'un couple, encore moins avec une idiote comme elle. j'suis sûr elle baise mal. enfin. si c'est pas une grosse prude..."
tu sais même pas s'il t'a entendu. c'est sûrement mieux comme ça. il semble perdu dans ses pensées. tu laisses le temps passer, le silence se poser et prendre sa place. tu sais pas combien de temps passe, comme ça, sans aucune parole, sans aucun mouvement. tu comptes les minutes, toi. mais au bout d'un moment, achilles semble sortir de sa trance et attrape la bouteille. il finit par te demander ce qu'il en est de toi. tu hausses les épaules, pas sûr qu'il puisse le voir. t'as les yeux fermés, les bras pliés pour soutenir ta tête. tu te plais dans le coton qui a pris place dans ton crâne. "comme un con qu'attend les effets. devrait plus être trop long." tu laisses quelques minutes de plus s'enfuir. et c'est assez pour que tu commences à te relaxer sans y prêter attention. des fourmillements dans le bout de tes doigts, tu les laisses envahir ton corps. la musique est loin, mais tu l'entends étrangement bien, d'un coup. l'impression qu'elle tente de faire partie de toi, fusionner avec ton esprit. tu laisses échapper un petit son, dire à ton meilleur ami qu'il a une nouvelle réponse à sa question. une update concernant ta situation. tu te redresses légèrement, laisses ta tête tomber sur l'épaule d'achilles. t'apprécies la sensation de ses fringues contre ta joue. c'est pas la première fois. mais à chaque fois que tu laisses ton corps faire ce qu'il veut dans ces moments, t'appréhendes la réaction du blond. tu sais déjà que, s'il ose faire une remarque, tu te braqueras. t'as confiance en lui, en sa capacité à se la fermer. tu devrais peut-être pas.
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« j'regrette mes vieux démons, roi dans l'mensonge,
esclave dans l'vrai monde, vigilent à chaque seconde,
si j'le laisse seul, mon esprit s'égare dans la pénombre.
j'pensais m'lever un matin, être un homme,
sûr que la vie qu'j'ai choisie est la bonne.
fiable, avoir construit quelque chose de stable.
j'suis qu'un sale gosse sur un château d'sable. »



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(#) Sam 9 Sep - 20:33

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tu hoches la tête quand il te questionne de son nom dans ton téléphone. tu aimes vos conneries, vos plaisanteries qui vont parfois un peu trop loin. par contre, ce que tu n'aimes pas, c'est quand Mikey parle mal de ta copine. c'était encore récent entre vous deux, et tu ne comprenais pas pourquoi il la détestait autant. dans ta tête, comme tu aimais le penser, Mikey était jaloux d'elle, mais pas dans le sens auquel il pensait. plutôt dans le sens où peut-être qu'il avait l'impression qu'elle te volait à lui, mais ce n'était que des suppositions. en tout cas, ta mine se renferme et cette fois-ci, tu secoues la tête négativement, à ses paroles.

- crois-moi, tu serais surpris.

tu ne veux pas trop parler de tes relatios sexuelles avec elle, après tout ça ne le regarde pas. c'est bien la seule chose que tu lui diras, simplement pour lui fermer le clapet à ce propos, pour ne plus qu'il la dégrade de cette façon. tu ne te fâches pas pour si peu, cependant. tu sais comment il est, Mikey, et même si ça te froisse légèrement, tu n'as pas envie d'en faire toute une histoire, surtout pas maintenant. alors tu lui poses la question, sur ses effets à lui, qui tardent un peu, dans ta tête. si apparemment ça ne fait pas encore effet, tu attends quelques minutes et une nouvelle gorgée de rhum avant que sa tête ne vienne reposer sur ton épaule.  

ça ne te dérange pas, alors tu ne dis rien, bougeant seulement légèrement pour poser la main sur son crâne et le décoiffer légèrement. tu as l'habitude, avec Mikey, de son comportement lorsqu'il est sous ecsta. ça ne te choque pas, en tout cas, de le voir se rapprocher de toi, et si les premières fois tu avais été surpris, tu ne l'es plus tant que ça. évidemment, si tu étais sobre, tu l'aurais sans doute envoyé balader, mais tu n'es pas dans cette humeur, trop concentré sur toi-même et ce que tu ressens.

tu te perds un peu dans tes pensées, qui partent dans tous les sens, et tu cherches quoi dire, quoi faire. tu pars dans un monologue inintéressant sur tes derniers cours de littérature, quelque chose dont tu sais que Mikey te dirait qu'il s'en fout royalement en temps normal. mais l'ambiance fait que tu te permets de lui raconter tout ça, pour combler le vide, dans un certain sens.

tu ponctues tes phrases par des gorgées chaudes dans la bouteille, même si Mikey a bu dedans. évidemment, tu prends soin d'essuyer un peu le goulot à chaque fois. les minutes passent alors que tu ne t'entends même plus parler, débit de parole abondant, grands gestes pour illustrer tes propos, comme si tu ne pouvais t'empêcher de bouger. tu avais un peu la bougeotte, mais tu essayais de te contrôler pour éviter de trop déranger Mikey, t'appuyant sur un bras et mouvant celui qui ne portait pas le poids de sa tête.

- … et du coup c'est pour ça que j'ai fini par relire to kill a mockingbird même si je l'avais déjà lu au lycée. mais en même temps, le lycée, c'était y'a un paquet d'années quand même, alors ça faisait longtemps et je me souvenais plus trop de pourquoi j'avais aimé le bouquin à la base quand on l'avait étudié en cours. t'avais le même prof que moi, d'ailleurs non ? tu l'as lu aussi ? tu trouves pas que c'était grave intéressant ?

bouche qui commence à s'assécher en même temps que tu parles, l'alcool n'aidant pas forcément, tu te tais un instant en fixant le vide, comme depuis le début de ton monologue. tu sens les effets s'estomper légèrement, ou du moins tu en as l'impression, alors tu te dis que c'est peut-être le moment parfait pour reprendre une dose.  



- d'ailleurs, tu me le dirais si je te faisais chier, nan ? mais de toute façon, je sais que c'est pas le cas. tu m'aimes trop.

question qu'il se pose tout d'un coup, changeant rapidement de sujet comme si celui d'avant n'avait jamais existé, passant du coq à l'âne. pas grand-chose ne faisait sens dans ses paroles, mais c'est comme s'il ne s'entendait pas parler.
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Mikey Chinenmembers  too many secrets
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statut civil : tu te considères jamais réellement en couple, pas pour ces relations si peu importantes qui durent quelques mois dans le meilleur des cas. céli-bâtard qui décide de noyer les sentiments dès qu'ils menacent de fleurir. qui ne fait rien d'autre que jouer avec ceux des autres. qui privilégie le charnel à l'émotionnel. même si y a celle que t'appelles la femme de ta vie, leo, même si c'est purement platonique et physique. et chimique, très chimique.
occupation : "vous v'nez voir quel film ?" t'es ce type qui voit tous les spectateurs passer avant de rejoindre les salles de projection. tu vends des tickets toute la journée, comme le bon putain de pnj chiant que tu sembles être devenu. quelques soirs, tu te mets dans le coin d'un bar pour jouer un morceau avec quelques potes, votre groupe que vous appelez ça. ça paie moins mais pourtant, tu préfères. même si tu te fais rarement du fric grâce à ça, tu prends à coeur ton job d'informateur. offrir les révélations contre des avantages. secrets observés, adresses, plans de soirée ou plus. ouais, tu vois un peu ça comme un taf.
nbre de mots : 400 minimum, plus si on m'en donne l'occasion
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(#) Sam 9 Sep - 21:29

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@Achilles Spielmann
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c'est presque relaxant. t'as presque l'impression d'être à la maison. même si le mot maison sonne faux dans ton esprit depuis que vous avez déménagé du texas. incapable de retrouver un endroit que tu peux appeler tien, dans ce bordel qu'est ta vie. mais ce soir, la tête posée contre achilles, les yeux se fermant tous seuls alors que la musique envahit ton crâne, se mélange à ton être entier. ouais, ça doit être ça, un foyer. tu te bats contre cette envie de dormir créée par le mélange avec l'alcool. tu canalises cette envie de bouger, cette énergie plus grande que toi. c'est deux besoins tellement opposés, tu sais pas comment satisfaire les deux en même temps. tu sais lequel t'as envie d'écouter et nourrir. tu sens ces doigts, se glisser dans tes cheveux et laisses échapper un soupir d'aise sans le vouloir. la crainte qu'il ne détruise le moment est partie. pourquoi t'en avais peur ? tu le connais, il te connait, entre vous ça se connecte comme les pièces d'un puzzle. tu te tireras une balle avant de l'avouer mais putain, ce que t'aimes ce que vous avez. ces remarques qui tirent dans le mille à chaque fois, ce petit jeu entre deux serpents qui essaient d'attraper la queue de l'autre sans cesse. vous avez vos moments simples, vos moments vrais, vos moments doux. rares, souvent motivés par des états secondaires. mais c'est peut-être ça qui font leur beauté.
achilles se lance à nouveau dans un de ses moments où il parle tout seul, de tout, de rien, de ce qu'il a à l'esprit sur le moment. t'as aucun moyen de dégager le petit sourire qui prend place sur tes lèvres. tu l'écoutes qu'à moitié, pourtant t'aimes savoir ce qui se trame dans son esprit. t'as l'impression de faire un bond directement dans son crâne, tu peux voir les rouages tourner, les directions qu'il prend. même si elles sont difficiles à suivre, quelques fois. tu ponctues son monologue de petit "mmh" à demi endormis de temps à autres, pour lui assurer que t'es toujours là, toujours éveillé, à l'écoute. tu ne les vois pas, mais tu sens ses mouvements alors qu'il parle. ça te ferait presque rire. il aborde le sujet du lycée, un livre qu'on vous demandait de lire. c'est vrai, le lycée, votre prof de littérature et ses longues listes de bouquins que t'as jamais lu, même pas commencés. et enfin une question. tu fronces les sourcils avant de rouvrir lentement les yeux, te tourner légèrement pour le regarder. ta mâchoire est tellement serrée, alors que t'essaies d'ouvrir la bouche pour parler. douleur intense dans tes dents. tu mets un temps à trouver les mots. "j'avais jonhson. nous a demandé de le lire mais j'l'ai jamais fait." tu restes quelques minutes à le regarder, bouche entrouverte. "mais les cours dessus étaient intéressants" que tu rajoutes au bout d'un moment. t'as juste jamais été un amoureux des livres, comme achilles ou pandora. t'as pas la concentration ou la patience pour fixer des pages, qu'importe l'histoire qu'elles racontent. c'est juste pas ton truc.
tu l'observes, voit son air un peu plus lointain qu'auparavant. tu t'y attends, à la suite, pourtant tu fais comme si t'avais rien vu. te replaces confortablement contre lui, les yeux fermés. jusqu'à ce tapotement sur le haut de ton crâne. tu soupires avant de t'éloigner. tu t'étires alors qu'il refait tout son bordel. sors le téléphone de ta poche, observes les notifications avant de le jeter plus loin sur le lit. attrapes la bouteille une nouvelle fois, bois quelques gorgées de plus. tu devrais pas, mais tu le fais. et ça te rattrape. t'as un petit haut le coeur alors que le goulot quitte tes lèvres. tu l'essuies d'un geste hasardeux, pour achilles. tu la poses par terre avant de te prendre la tête entre les mains. marmonner un petit "j'aurais pas dû, ça m'a donné la gerbe" juste avant que le blond recommence à laisser sortir toutes les pensées qui se trouvent dans son esprit dans les airs. tu te tournes à moitié vers lui, un air clairement confus. "d'où ça sort, ça ?" tu passes sur la dernière phrase, ça vaut pas la peine de répondre. de toute façon, y a rien qui te vient, dans cet état. t'as pas envie de te foirer sur un mot et qu'il prenne n'importe quel truc que tu diras pour une déclaration. "chill. ça fait combien d'années ? t'as oublié comment j'suis ? j'suis pas connu pour garder pour moi mon avis." tu laisses sortir un rire étouffé avant de replonger dans tes mains. "si tu m'faisais chier, j'te dirais tu me fais chier. idiot." ta mâchoire se serre une nouvelle fois. tu tentes d'ignorer la petite nausée causée par l'alcool. tu vas attendre un peu, avant de boire à nouveau. un verre d'eau te ferait pas de mal, tu le sais. mais t'as aucune intention d'être le premier à bouger.
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(#) Sam 9 Sep - 22:13

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w/ @Mikey Chinen
tu es un peu perdu dans tes pensées et tu as légèrement ignoré le fait que Mikey se sente nauséeux. sur le moment, tu lui as jeté un léger coup d'œil rapide avant de te replonger dans ta tête, attendant les nouveaux effets de la drogue qui ne devraient pas tarder. moment de douceur entre les deux amis qui passent pourtant leur temps à trouver des pics à se lancer, comme une balle de tennis, et ça vous fait du bien, sans doute, ça vous rappelle pourquoi vous vous appréciez.

le son de sa voix qui résonne dans la pièce, tu écoutes sa réponse en souriant. mine de rien, ça te fait plaisir, ça te conforte dans l'idée que tu pourrais continuer à parler pendant des heures sans qu'il n'en ait marre de toi, et c'est ce que tu comptes bien faire à partir de maintenant. alors tu repars dans un discours sans queue ni tête, mais tu es bien vite arrêté alors que tu renifles, sentant ton nez couler. quand tu portes ta main à ton nez pour l'essuyer, tu ne t'attends pas à ce qu'elle soit couverte d'un sang rouge vif, même si tu aurais dû t'en douter, et tu t'arrêtes de parler.

- merde.

ça t'a coupé dans ton élan, c'est certain, alors tu appuies sur ta narine avec cette même main, tente de pencher la tête en arrière, le goût du sang dans la bouche à présent. c'est toujours désagréable, quand ça arrive. peut-être que t'as un nez un peu fragile, tu ne sais pas trop, mais pour le moment t'as besoin d'un mouchoir, ce que t'as pas sur toi. tu essaies de regarder autour de toi, tu ne sais pas si Mikey a remarqué que tu saignais. tu vas être obligé de le déranger encore une fois.

- je saigne, Mik'. tu vois pas une boîte de mouchoir traîner ? putain, il se branle jamais ce con ??

ça t'énerve légèrement et tu commences à avoir chaud, mais avant de pouvoir retirer ton sweat sans capuche, il faut que tu trouves de quoi bloquer le saignement. obligé de casser le contact encore une fois, tu trouves un rouleau de sopalin posé sur le bureau, à portée de bras. tu l'attrapes, obligé d'utiliser tes deux mains pour prendre une feuille que tu déchires pour en mettre un bout dans ton nez. tu essuies les traces de sang du mieux que tu le peux, mais il faudra que tu penses à te laver les mains. maintenant, tu peux reprendre ta position et continuer ton monologue, après avoir retiré une première couche de vêtement. tu fous ton sweat sur la tête de Mikey, juste pour le faire chier, et pose ta banane à côté du lit.

- du coup je disais quoi déjà ? ah, ouais. bah ça fait depuis le lycée qu'on se connaît en vrai. j'me demande comment ça se fait qu'on ait jamais croisé Pandora là-bas d'ailleurs. elle devait y être aussi, mais je sais pas, p'tet qu'on s'est déjà vus sans faire exprès où j'en sais rien.

tu t'arrêtes un peu, t'as l'impression qu'il fait beaucoup trop chaud encore. t'essuies ton front parce que tu commences à devenir un peu moite, mais ça ne t'empêche pas de reparler de tes cours, de Pandora, de l'avenir, de tout ce qui te passe par la tête sans que ton discours ne fasse réellement sens aux yeux de quiconque. tu ne sais pas si Mikey t'écoutes, sûrement que non, mais ça n'empêche pas les mots de sortir de ta bouche comme si tu étais le plus intéressant du monde, parlant toujours un peu trop rapidement, butant sur des mots en même temps que la drogue continue de faire effet.

- … mais de toute façon, je suis même pas sûr que ça aurait marché au final, tu sais, genre en vrai le lycée c'était vraiment une période de merde. j'pense qu'en vrai, j'crois au destin. les choses arrivent toujours au bon moment, le timing parfait. tu crois pas ?

de temps en temps, tu vérifies que tu ne saignes plus, et quand enfin tu vois que le sang ne coule plus, tu retires le sopalin et tu tentes de le jeter dans la poubelle en face de toi, la ratant évidemment. tant pis, tu iras le ramasser plus tard.

- comment tu te sens toi ? tu trouves pas il fait vraiment chaud là ?

enfin, tu fais attention à lui. pas à toi, par contre, parce que tu ne remarques pas tout de suite que ton cœur bat un peu trop vite trop occupé à dire n'importe quoi. tu as envie de bouger, aller ouvrir la fenêtre, faire quelque chose pour réduire ce feu qui te brûle le corps. alors tu écoutes sa réponse, tout en prenant le livre, délicatement, pour le poser sur le bureau à côté. obligé de bouger Mikey, tu te lèves en ramassant la bouteille pour en prendre une gorgée alors que tu vas ouvrir.

c'est ton tee-shirt que tu perds cette fois, dos au vent glacial qui pénètre la pièce, et tu te mets à rire bêtement. tu penses au fait que tu as juste envie de te retrouver nu dans cette pièce, et que tu pourrais le faire, sourire qui s'étend sur ton visage.

- ça fait quoi si je me fous en calbut ? t'admires mon corps d'Apollon ?

tu le regardes, air idiot collé sur ton visage, tee-shirt que tu lances dans sa direction, mains sur ta ceinture à présent. tu pourrais greloter à cause de la température hivernale qui envahit l'air ambiant, mais ce n'est pas le cas. tu sens la confiance t'envahir, comme si tu ne pouvais être arrêté par personne. tout puissant, la boucle que tu commences à défaire, tu observes les réactions de Mikey, pour savoir si tu le fais vraiment. plus jeune, tu t'es déjà retrouvé nu face à lui. ça ne te dérange pas plus que ça, à vrai dire. conneries d'ados, tu assumes pleinement tes actes et tes paroles, en général. de toute façon, quoiqu'il dise, tu penses que tu vas te débarrasser de ton jean aussi, dans tous les cas, pour te sentir plus à l'aise.
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multicomptes : alastair in weederland (t. chalamet) + pandora l'insupportable (m. alcock)
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âge : ça fait maintenant vingt-quatre ans que tu erres sur cette pauvre terre. le pas lourd et traînant, les soupirs bruyants et pleins d'ennui. vingt-quatre ans, pourtant t'as pas encore vu ce que ça voulait vraiment dire d'être adulte. le quart de siècle dans quelques semaines. tu cherches encore le sens de ta vie. penses le retrouver à chaque fois que tu revois le dealer.
statut civil : tu te considères jamais réellement en couple, pas pour ces relations si peu importantes qui durent quelques mois dans le meilleur des cas. céli-bâtard qui décide de noyer les sentiments dès qu'ils menacent de fleurir. qui ne fait rien d'autre que jouer avec ceux des autres. qui privilégie le charnel à l'émotionnel. même si y a celle que t'appelles la femme de ta vie, leo, même si c'est purement platonique et physique. et chimique, très chimique.
occupation : "vous v'nez voir quel film ?" t'es ce type qui voit tous les spectateurs passer avant de rejoindre les salles de projection. tu vends des tickets toute la journée, comme le bon putain de pnj chiant que tu sembles être devenu. quelques soirs, tu te mets dans le coin d'un bar pour jouer un morceau avec quelques potes, votre groupe que vous appelez ça. ça paie moins mais pourtant, tu préfères. même si tu te fais rarement du fric grâce à ça, tu prends à coeur ton job d'informateur. offrir les révélations contre des avantages. secrets observés, adresses, plans de soirée ou plus. ouais, tu vois un peu ça comme un taf.
nbre de mots : 400 minimum, plus si on m'en donne l'occasion
couleur rp : #ff9933 + gras
pronom ig : il/lui
cible de scandale ? : Oui
trigger warning : vulgarité, manipulation, drogues/addiction, "deal", alcool, sexe et hypersexualité, violence
( peut aussi apparaître mais moins joués : problèmes cardiaques, hôpital, grossesse adolescente, maltraitance infantile, harcèlement)

(#) Sam 9 Sep - 23:28

◟only having fun when I self destruct◝


@Achilles Spielmann
outfit ✧

tu saurais même pas dire pourquoi tu tentes de le rassurer. c'est sûrement à cause de ce que t'as pris, ça te rend toujours plus tendre qu'à ton habitude. l'anxiété semble de courte durée, parce qu'il repart aussitôt dans ses grandes tirades, ses gestes dans tous les sens, tu poses à nouveau ta tête contre lui. la chaleur revient. tu sais pas vraiment si elle vient de ton corps, du sien ou s'il ne s'agit là que de la manifestation rêvée de ton bien-être. peut-être que c'est un mélange de tout. tu lèves une main vers ton front. mais elles sont toujours froides, alors ta tête te paraît brûlante. c'était peut-être pas une bonne idée. tu stresses pas pour ce genre de chose, t'as confiance en toi. tu sais que t'as pas abusé, ce soir. t'as pas peur de finir mal. t'as peut-être un peu arrêté de l'écouter, trop perdu dans tes propres pensées. mais tu reviens sur terre quand il lâche un juron. ta tête se tourne automatiquement alors qu'il se touche le nez. tu fronces les sourcils, tu vois pas ce qu'il se passe. tu fais pas l'effort de bouger pour autant. tu l'observes, jusqu'à ce qu'il daigne te dire ce qu'il se passe. il saigne. tu te redresses, observes la goutte de sang qui teinte ses doigts. ta tête se tourne dans tous les sens, analysant les alentours pour tenter de trouver un truc, n'importe quoi pour arrêter le saignement. tu pointes du doigt le bureau, où tu aperçois un rouleau de sopalin. qui a ce genre de truc dans sa chambre ? t'essaies de desserrer la mâchoire, la main sur ta joue, alors qu'il se lève pour s'occuper de son nez. tu continues d'épier ses moindres mouvements alors qu'il revient vers toi. ta main retombe sur tes cuisses, alors qu'il commence à enlever son sweatshirt. t'as un sentiment de familiarité, à le regarder faire. si t'avais pas aussi mal, peut-être que tu sourirais. mais il décide de foutre son vêtement sur ta tête, comme si t'étais un vulgaire porte-manteau, et ça te coupe toute envie de sourire. tu penches la tête en avant pour laisser tomber le vêtement, avant de lui foutre une claque à l'arrière du crâne. tu laisses un "gros con" siffler entre tes dents serrées.
et le voilà reparti dans un nouveau monologue. cette fois, t'arrêtes totalement de l'écouter. il parle encore et encore du lycée et de sa conne de meuf. ça t'intéresse pas comme le reste. t'as pas envie d'entendre parler de cette chieuse. tu soupires avant de te repositionner, le dos contre son épaule. t'observes la porte, comme si elle était plus intéressante que tout ce qu'achilles pouvait dire. c'est sûrement le cas, honnêtement. tu l'écoutes pas mais t'entends précisément le moment où ses mots commencent à s'emmêler, se chevaucher, se couper. tu fronces les sourcils. t'écoutes pas les paroles, t'écoutes les sonorités. la voix qui monte un peu dans les aigus, une question. preuve de ce que tu disais précédemment, tu avoues. "j't'écoutais pas. m'intéresse pas de parler de ta meuf." tu sais pas vraiment s'il se fiche de ta réponse ou s'il décide de changer le sujet. il porte l'attention sur toi, néanmoins. tu vois du coin de l'oeil le petit morceau de sopalin rater la poubelle, ça te fait rire un peu.
tu réfléchis un peu à ta réponse. certes, il fait chaud, mais c'est pas non plus une chaleur extrême. maintenant qu'il le dit, cependant, tu décides de retirer ta veste. tu la poses doucement sur le lit, au milieu des vestes restantes. t'as toujours l'impression d'être en surchauffe et t'aimes pas trop ça. "ouais, un peu. mais c'est les effets, c'est normal." tu hausses les épaules, perplexe. c'est pas sa première fois, pourtant. forcément qu'il a dû avoir chaud avant. tu le sens se lever à nouveau, tu t'assois un peu plus droit pour pouvoir l'observer. tu lui dis pas que boire est une mauvais idée. t'as une hypothèse sur ce qu'il se passe, tu observes tout avec les sourcils plus froncés que jamais, l'expression sérieuse. il enlève son t-shirt avant de le lancer vers toi. tu l'évites, il s'écrase contre le mur. il rigole, il trouve ça marrant. tu sais que si tu le pouvais, tu serais inquiet. mais non, t'es juste. curieux, dans un sens. t'as envie de voir si ce que tu comprends est vrai. tu veux savoir si tu analyses bien ce qu'il se passe devant toi. c'est une manière de penser étrange, probablement mauvaise, mais elle ne te choque pas. ne t'étonne pas. t'es habitué. "bah tu seras en calbut, j't'ai vu avec bien moins que ça. et c'est méchant pour apollon, ça." tu sais pas vraiment pourquoi, mais tu te prêtes au jeu. comme à chaque fois qu'un truc comme ça est arrivé entre vous. tu suis, ou il suit, ça dépend de qui commence. mais y en a toujours un qui suit l'autre, et aujourd'hui c'est ton tour. il est occupé avec la boucle de sa ceinture, quand tu passes ton propre t-shirt par dessus ta tête. tu le laisses tomber par terre, à vos pieds. un coup d'oeil vers achilles suffit à voir qu'il a fait ce qu'il a dit. le jean a disparu et tu grognes. comme s'il s'agissait d'une course que tu venais de perdre. tu l'observes, t'essaies de faire attention au moindre détail. s'il tremble, la vitesse de mouvement de sa poitrine, la sueur, tout. t'as presque l'idée de te lever pour prendre son pouls comme tu l'as fait tant de fois sur toi.
"j'vais chercher de l'eau, reste là." t'attends pas de réponse, tu te lèves déjà pour aller dans la cuisine. les trois personnes qui y sont toujours te regardent en souriant. c'est vrai que t'as un look d'enfer, à cause de l'autre idiot qui te sert de pote. tu cherches dans les placards, à la recherche de deux grands verres que tu remplis d'eau. tu prends ton temps, rien ne presse. tu profites de la fenêtre ouverte pour respirer un peu. le vent frais sur ta peau nue. tu portes un des verres à tes lèvres, la bouche sèche qui s'hydrate un peu plus à chaque gorgée. rapidement, le verre est vide et tu t'empresses de le remplir à nouveau. tu fais un petit signe de tête aux autres invités avant de repartir vers la chambre, dont tu as laissé la porte entrouverte pour pouvoir revenir les mains pleines. "tiens ach, bois." tu commences à parler avant même d'ouvrir la porte.
colibry ♡ solosands


« j'regrette mes vieux démons, roi dans l'mensonge,
esclave dans l'vrai monde, vigilent à chaque seconde,
si j'le laisse seul, mon esprit s'égare dans la pénombre.
j'pensais m'lever un matin, être un homme,
sûr que la vie qu'j'ai choisie est la bonne.
fiable, avoir construit quelque chose de stable.
j'suis qu'un sale gosse sur un château d'sable. »



Mikey, définition par Le Petit Halstead:
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InvitéInvité
Anonymous
(#) Dim 10 Sep - 0:16

only having fun when i self-destruct
w/ @Mikey Chinen
ton jean retiré, tu vois que Mikey a retiré son tee-shirt lui aussi. ça te ferait sourire à pleine dents, si tu commençais pas à te sentir un peu trop agité. tu n'as pas l'impression d'avoir pris une trop grosse quantité, mais les effets sont étranges, cette fois, et tu ne comprends pas trop ce qu'il se passe. tu es presque nu devant la fenêtre, et pourtant, tu as encore chaud. tu lèves les yeux au ciel pour tenter de reprendre tes esprits, comme si ça allait changer quelque chose. pour une fois depuis bien une heure, tu te tais quelques instants, ne faisant pas part de ton malaise à Mikey, loin de toi l'envie de t'afficher devant lui. tu te penses plus résistant que tu ne l'es vraiment, à vrai dire.  

pour le moment, tu ne fais pas attention à ce qu'il vient de dire, sa remarque sur appollon. tu te contentes de sentir les battements de ton cœur dans ta poitrine, que tu viens frotter avec ta main, comme si ça pouvait changer le fait qu'elle commence à te faire mal. et comme si ça pouvait aider, tu te rapproches du lit pour boire une gorgée dans le verre que Mikey avait posé au pied du lit quand ils étaient entré, comme si de l'alcool dilué pouvait améliorer les choses. c'est la première fois que tu te sens comme ça, et à vrai dire, ce n'est pas très agréable.  

quand Mikey se lève, tu ne comprends pas ce qu'il est allé faire, mais tu reprends une gorgée de bière avant de réfléchir à la suite de tes actions. il y a toujours le sachet de poudre, abandonné sur le lit, et comme si c'était une bonne idée, tu l'attrapes à son tour, t'assois sur la chaise du bureau encombré. cerveau qui va à toute vitesse, tu prends sans doute la pire décision de ta vie en en versant une petite quantité sur ledit bureau, traçant deux nouvelles lignes bien distinctes. absence de Mikey pour te surveiller, connerie en cours. la tête trop embrouillées, tu ne réalises pas ce que tu fais.



- c'est de l'eau ? t'as mis quoi dedans ?

tu reposes le verre, et la tête contre le dossier, tu fermes les yeux un instant, alors que tu as l'impression d'avoir le cœur au bord des lèvres. quelle erreur tu as fait, Achilles. maintenant, tu as juste chaud et la nausée. tu transpires à grosses gouttes et tu ne sais plus vraiment quoi faire, ouvrant un peu les yeux pour regarder Mikey, paniqué. ce que tu sais, par contre, c'est qu'il faut que tu arrives aux toilettes le plus vite possible.

d'un coup, tu te lèves, à presque renverser la chaise. tu sais parfaitement où se trouve la salle de bain, tu n'as pas besoin de chercher et te perdre. agenouillé devant la cuvette, tu fais ce que tu as à faire, perdant de vue tout ce qu'il se passe autour de toi. une fois l'estomac vidé, tu te contentes de t'asseoir par terre, n'ayant plus la force de te relever, les yeux fermés de nouveau. tu n'entends plus rien autour de toi, comme si ton cerveau se concentrait sur les sensations de ton corps, faisait le vide complet. si Mikey est là, tu ne l'entends plus. tu es juste incapable de bouger, et tes monologues enjoués paraissent maintenant bien loin de toi.
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Mikey Chinen
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âge : ça fait maintenant vingt-quatre ans que tu erres sur cette pauvre terre. le pas lourd et traînant, les soupirs bruyants et pleins d'ennui. vingt-quatre ans, pourtant t'as pas encore vu ce que ça voulait vraiment dire d'être adulte. le quart de siècle dans quelques semaines. tu cherches encore le sens de ta vie. penses le retrouver à chaque fois que tu revois le dealer.
statut civil : tu te considères jamais réellement en couple, pas pour ces relations si peu importantes qui durent quelques mois dans le meilleur des cas. céli-bâtard qui décide de noyer les sentiments dès qu'ils menacent de fleurir. qui ne fait rien d'autre que jouer avec ceux des autres. qui privilégie le charnel à l'émotionnel. même si y a celle que t'appelles la femme de ta vie, leo, même si c'est purement platonique et physique. et chimique, très chimique.
occupation : "vous v'nez voir quel film ?" t'es ce type qui voit tous les spectateurs passer avant de rejoindre les salles de projection. tu vends des tickets toute la journée, comme le bon putain de pnj chiant que tu sembles être devenu. quelques soirs, tu te mets dans le coin d'un bar pour jouer un morceau avec quelques potes, votre groupe que vous appelez ça. ça paie moins mais pourtant, tu préfères. même si tu te fais rarement du fric grâce à ça, tu prends à coeur ton job d'informateur. offrir les révélations contre des avantages. secrets observés, adresses, plans de soirée ou plus. ouais, tu vois un peu ça comme un taf.
nbre de mots : 400 minimum, plus si on m'en donne l'occasion
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cible de scandale ? : Oui
trigger warning : vulgarité, manipulation, drogues/addiction, "deal", alcool, sexe et hypersexualité, violence
( peut aussi apparaître mais moins joués : problèmes cardiaques, hôpital, grossesse adolescente, maltraitance infantile, harcèlement)

(#) Dim 10 Sep - 2:23

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@Achilles Spielmann
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quelques minutes. une dizaine au grand maximum. le temps d'aller chercher des verres et d'en boire un. c'est rien, vraiment. mais c'est assez, apparemment. assez pour qu'à ton retour, il soit penché sur le bureau. et t'es pas stupide. même le cerveau embué, tu sais ce qu'il fait. tu lâches un soupir bruyant et clairement ennuyé. t'as juste envie de lui en foutre une, là. ou de lui plonger encore plus le nez dans sa connerie, comme on le fait pour un chien mal éduqué. tu sais que ça règlerait pas le problème, mais t'es juste tellement excédé par lui, par la situation, t'es pas capable de réfléchir à comment rattraper tout ça. tu sais même pas si c'est rattrapable. il se rue sur le verre que tu lui as apporté avant de grimacer. ton expression ne cache clairement pas ton agacement. "t'es pas sérieux... t'es trop con." tu réponds pas à sa question sur ce qu'il vient de boire. tu bois lentement ton verre, secoues la tête dès qu'il quitte tes lèvres. tes soupçons semblent avoir des bases solides, des fondations très stables. un peu trop. t'es capable de voir la sueur couler sur son front. ça te soule, t'es censé faire quoi, toi ? t'as pas envie de devoir gérer ton abruti de pote s'il se fout une trop grosse dose dans le crâne. t'es responsable, pourquoi en est-il incapable, lui ? "tu sais, quand j't'ai demandé si t'allais te faire tout le sachet, c'était pas un défi." tu laisses échapper un petit rire, tu peux pas t'en empêcher, t'as juste envie de te foutre de lui malgré ton ennui. parce que ça va mal finir, tu le sens, t'as envie de rire tant que tu le peux.
il se lève d'un coup et commence à courir hors de la pièce, te bousculant au passage. t'en perds l'équilibre, fini le cul sur le matelas. tu souffles, finis ton verre d'eau avant de le poser sur le bureau aux côtés du sien. tu fourres tes mains dans tes poches alors que tu marches hors de la pièce. tu mets pas longtemps à le retrouver, dans les toilettes, en train de se vider comme la dernière fois. sauf que, cette fois, ça t'inquiète un peu plus. c'est pas juste une race à base de tequila. c'est pas juste une histoire d'avoir trop bu. les conséquences ne seront pas les mêmes. tu sais même pas s'il est au courant. probablement pas, sinon il aurait pas joué au con de la sorte. t'as un peu envie de lui dire, une nouvelle fois, qu'il mérite ce qu'il lui arrive. mais t'arrives derrière lui et tu trouves un corps immobile.
tu t'accroupis derrière lui, poses deux doigts contre son cou et comptes. les pulsations sont trop rapides, t'es même pas sûr qu'il soit encore conscient. tu tapotes sa joue du plat de la main, aucune réaction. t'attrapes ses joues d'une main, c'est pas fameux. "ah. bon, bah j'imagine qu'on va finir la soirée à l'hostau, t'en dis quoi ?" tu sais qu'il te répondra pas mais tu t'en fiches. tu parles plus pour toi qu'autre chose. tu laisses sa tête retomber contre la cuvette pour te relever. tu récupères ta veste dans la chambre, t'aventures dans le salon pour n'y trouver aucun de vos potes. tu souffles, évidemment, ça aurait été trop simple. t'en retrouves un dans la cuisine, occupé à allumer sa clope. tu pointes du doigt le couloir derrière toi avant d'annoncer la raison de ta venue. "achilles est mal, j'ai besoin d'aide pour le porter jusqu'à ma voiture." un hochement de tête rapide et la clope est abandonnée. il te suit jusqu'aux toilettes, rigole en voyant la scène. achilles, en caleçon, la tête sur la cuvette, sûrement évanoui ou un truc du genre. il doit pas se rendre compte de la gravité, vu ton calme à toute épreuve. alors il finit sur l'épaule de votre pote, tu lui mets tes clés en main, le laisses faire pendant que tu tires la chasse pour effacer les traces de votre passage. enfin, celui d'achilles, en tout cas. tu regardes une dernière fois derrière toi avant de sortir de l'appartement, les mains dans les poches, le pas lent.
tu mets les clés dans le contact mais ne prends pas le volant pour autant. tu jettes un coup d'oeil à la radio, la regardes prendre vie et attaquer vos tympans avec la musique que tu mets à fond à chaque fois. tu sais que ça énerve achilles, quand il entre dans ta voiture et se fait agresser par ton métal trop fort. mais tu serais sûrement soulagé, si ce soir, il venait râler à cause du volume. un autre soir, t'aurais cherché dans ta poche, cherché dans le flacon pour trouver le courage d'affronter cette épreuve. peut-être que tu devrais. t'auras sûrement assez de temps, entre le trajet et le début des effets. mais non. t'essaies d'être responsable. de penser à ton pote avant toi. chose rare, venant de toi. alors tu saisis le volant et tournes entièrement la clé avant de te mettre en route. tu roules vite, plus que d'habitude. t'es pas très prudent mais c'est pas nouveau. tu laisses la musique t'envahir plutôt que l'angoisse. tu lances quelques petits coups d'oeil vers achilles de temps à autre. lui parles un peu. "t'as assez d'air ?" "j'aime pas cette musique, ça te dérange, si je change ?" "tu parles pas trop, ce soir, t'es chiant." tu sais pas combien de temps tu passes à conduire. une vingtaine de minutes, peut-être ? vous êtiez pas si loin des urgences, en tout cas. et les routes étaient presque vides. quelques fois, alors que ta main allait vers le levier de vitesse, tu finissais par attraper le poignet d'achilles, poser un doigt contre pour t'assurer du battement de son coeur. tu finis par voir les lumières. tu te gares dans le parking.
les clés sont tournées, le moteur arrêté. tu regardes ton pote, récupère la veste que t'as balancée à l'arrière. tu l'enfiles, la fermes pour cacher ton clair manque de vêtement en dessous. tu sors, fais le tour pour tenter de sortir le blond de la voiture. t'essaies de le caler sur ton épaule, mais il est plus grand que toi et ses pieds traînent au sol. il est lourd, aussi. tu râleras plus tard, quand il sera en mesure de t'entendre et s'en rappeler. tu le portes jusqu'à l'intérieur, le poses sur un siège avant de te diriger vers le comptoir de l'accueil. t'expliques la situation du mieux que tu peux, ton calme fait réagir une nouvelle fois. tu sais pas vraiment ce qu'il se passe à partir de là. t'étouffes. tu hais les hôpitaux, y a passé trop de temps, déjà. t'aimes pas l'ambiance trop blanche, trop sérieuse, les docteurs qui courent dans tous les sens. tu profites qu'achilles soit pris en charge pour courir à l'extérieur.
la nuit t'accueille. tu finis par rejoindre ta voiture. tu récupères ton téléphone, oublié entre les deux sièges avant. peut-être que tu devrais la prévenir, malgré que tu la détestes. peut-être que ça te ferait du bien, de lui annoncer la nouvelle sans émotion alors qu'elle se met à pleurer et hurler. tu t'assois sur le siège, les pieds en dehors du véhicule, la portière ouverte. t'appuies sur son contact. "la pute à achilles" apparaît en gros sur l'écran avant que celui-ci ne s'éteigne. tu ranges tout, comme si de rien n'était, quand elle décroche enfin. sa voix est endormie. si c'était quelqu'un d'autre, t'aurais sûrement pitié. mais c'est pandora. tu t'en branles, de ce qu'elle ressent. "j'suis à l'hosto." tu commences, mais elle te coupe avant que tu ne puisses sortir ta seconde phrase "ok. et tu penses que ça m'intéresse ? t'as encore fait de la merde, j'imagine. c'est ton problème, mikey." tu souffles, te passes une main sur les yeux. puisqu'il faut le dire... "j'vais faire comme si t'avais rien dit, c'est mieux. c'est chill. il a fait une od."  "comment ça une overdose ? il était avec toi !" tu ricanes doucement malgré la situation. parce que, évidemment, le simple fait d'être là, ça va empêcher toute merde d'arriver. tu la sens s'énerver un peu plus à chaque seconde. si tu fumais, t'aurais allumé une clope, maintenant. même si t'es pas fumeur, t'en as désespérément envie. tu buterais pour un peu de nicotine. "t'as cru que j'étais son baby-sitter ? j'suis parti deux sec-" "mais putain mikey ! pourquoi tu l'as laissé seul ?! t'es aussi con que lui, sur ce coup ! c'est ton pote, ton MEILLEUR pote, t'es censé le protéger, t'es censé, je sais pas, t'es-" "ouais. justement. tu sais rien, connasse. alors ferme-la. si j'avais voulu un sermon, j'aurais appelé ma mère." tu raccroches avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit de plus. tu marmonnes un petit "sale pute" entre des dents serrées. tu sens ton téléphone vibrer entre tes doigts. tu refuses l'appel. nouvelle vibration, même action. encore une fois, tu le mets sur silencieux et le ranges dans ta poche. tu souffles, t'as envie de frapper un mur, donner un coup dans un truc, n'importe quoi. mais tu te contentes de te lever. claquer la portière. marcher vers l'hôpital à nouveau. soirée de merde.
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« j'regrette mes vieux démons, roi dans l'mensonge,
esclave dans l'vrai monde, vigilent à chaque seconde,
si j'le laisse seul, mon esprit s'égare dans la pénombre.
j'pensais m'lever un matin, être un homme,
sûr que la vie qu'j'ai choisie est la bonne.
fiable, avoir construit quelque chose de stable.
j'suis qu'un sale gosse sur un château d'sable. »



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