a roommate, ice cream and a secret party w/ Debbie #1

samedi 1er avril
Mon portable se trouve présentement entre mes mains, alors que je suis en train de laisser mes doigts flirter avec l'écran, pour rédiger un message que je suis sur le point d’envoyer, sans pour autant réussir à aller jusqu’au bout de ma démarche. Après tout, pourquoi est-ce que je continuerais à embêter Charlie durant un week-end où elle se trouve en Australie en présence de son frère ? Elle a bien d’autres choses plus importantes à faire, que celle de penser à moi, de m’écrire, ce que tu peux être con quand tu t’y mets Tobias ! Impossible pour moi de masquer ce rictus qui est en train de marquer les traits de mon visage, impossible de ne pas ressentir ce pincement que mon coeur est en train d’avoir contre mon torse, alors que mon pouce est en train d’effacer ce message qui restera à jamais entre moi et moi. Un mouvement, un seul qui me permet de venir verrouiller l’appareil que je tiens toujours entre mes doigts, avant que mon regard ne vienne se perdre dans le vide, ne faisant même pas attention à cette télévision pourtant allumée en face de moi. Ce point positif face à toute cette situation, est celui de réaliser que cette actrice qui est entrée dans ma vie, me permet le temps de quelques heures, de ne plus penser à Véronicka, à cette rupture qui parvient encore à faire souffrir un cœur en manque d’amour. « De la glace ? … » C’est la présence de Déborah qui est parvenue à me sortir de mes pensées, parvenant à capter mon attention, alors que je suis en train de me redresser sur ce canapé, que mon pied n’est plus au contact de la bordure de la table basse, que mes iris sont en direction de cette crème glacée qu’elle tient fermement entre ses doigts. « Alors ce n’est pas une légende ? … Je veux dire, dans tous les films que j’ai vu, à chaque fois qu’une fille mange un de ces trucs, c’est qu’il y a quelque chose qui ne va pas … » Pas une seule seconde je n’ai pris le temps de réfléchir, sans doute aurais-je dû alors que je suis en train de réaliser les propos qui viennent de franchir la barrière de mes lèvres, laissant mes yeux s’ouvrir en grand, me prenant moi même par surprise. « Pardon, c’est tellement indiscret … » Qu’est-ce que j’aimerais être capable de savoir réfléchir avant de parler, cela me permettrait d’avoir l’envie de me frapper le front avec la paume de ma main. Une fois encore, je ne suis pas statique sur ce canapé, laissant mon corps en mouvement, marquant mon manque d’assurance, alors que je suis en train de laisser de côté mon portable, laissant mes iris s’échapper du contact de l’ambulancière, devenue ma colocataire, une courte seconde, peut-être deux, avant de revenir sur elle, sans même savoir si une fois de plus ma maladresse va me mettre dans l'embarras.

samedi 1er avril
« Ne t'excuse pas, on partage le même logement alors s'il y a une personne qui a le droit d'être indiscrète, c'est bien toi ! » S’il y a bien une chose qu’il ne faut jamais dire à Tobias Matthews, c’est bien le fait que j’ai le droit d’être indiscret avec celle qui est devenu ma colocataire, principalement parce que de base, ma maladresse ne fait pas réellement de moi quelqu’un de discret. « Mais oui, sache que lorsque je suis… préoccupée dirons-nous, gênée ou en pleine rupture amoureuse, je deviens un véritable cliché ambulant … » La voix de Deborah est en train de parvenir à mes oreilles, mon cerveau est en train d’entendre les informations qu’elle me donne et cet amusement dont elle fait preuve, arrive à éloigner de moi cette amère sensation de malaise, une émotion que je ne connais que trop bien. Ce n’est plus réellement de la gène qui est en train de se répandre en moi, mais principalement de la curiosité, en dehors de l’envie de savoir ce qui préoccupe la blonde assise à mes côtés, je suis en train d’approcher doucement mon regard vers elle, partant à l’observation de cette glace qu’elle tient entre ses mains. « Tu en veux ? » « Euh … » Grillé Tobias ! Quand je dis que je ne suis pas capable de faire preuve de discrétion, ce n’est définitivement pas une blague, alors que je suis en train de me remettre correctement sur le canapé, mon dos trouvant contact avec le dossier, avant que mes iris se posent sur cette cuillère que Deborah est en train de me proposer, même pas une seconde pour me décider et venir la prendre entre mes doigts. « Tu verras, c’est magique ! Ca ne fait certes pas tout oublier, mais ça fait un bien fou au moral. » Un regard en direction de ma colocataire, une invitation qui est en train de me tenter et à laquelle je ne résiste pas, alors que je suis en train de plonger cette cuillère dans le pot qu’elle tient contre elle, pour ce qui va être une toute nouvelle expérience dans ma vie, celle d’une crème glacée lors d’un moment difficile, d’une baisse de morale. « Dis … Je peux te poser une question ? » « Ouuuu c’est froid à ma tête ! … » Une demande de permission que j’ai entendue, mais dans un ordre des priorités, c’est bien l’effet désagréable de la glace qui est en train de prendre le dessus, lors de cette courte durée, laissant mes doigts être de part et d'autre de mes temps. « Comment tu réagirais si une fille avec qui tu parles depuis plusieurs jours et avec qui tu viens de passer une bonne soirée t’embrasse sans prévenir pour mieux … fuir juste après ? » Question sous forme de remède miracle, à l’image de mes iris qui sont en train de se poser sur Deborah, ma main a rompu le contact avec mon visage, laissant ma bouche s’ouvrir restant bée très peu de temps, mais sans doute beaucoup trop pour celle qui attend une réponse de ma part. « C’est c’que t’as fait ? Sérieusement ? » Il m’est impossible de masquer cet amusement à travers le sourire qui est en train d’habiller mon visage, alors que je suis en train de me tourner sur le canapé, faisant face à celle qui est en train de se confier, laissant parler ce côté un peu trop féminin qui est en moi, qui aime ces instants qu’elle est en train de m’offrir. « Très bien hum … » A peine ai-je le temps de glisser mes doigts dans mes cheveux, que je suis en train de reprendre la parole. « Il y a d’autres éléments que je dois savoir ? Parce qu’avec le peu que tu viens de me dire, moi je me dirais que j’ai fait quelque chose qui ne va pas et je serais très probablement en train de me torturer le cerveau à essayer de savoir ce que j’ai pu faire de travers pour faire fuir cette fille. Mais il n’est pas impossible qu’un homme normal, lui, cherche à savoir ce qui ne va pas chez toi. » Je ne suis pas en train de réaliser les mots que je suis en train de prononcer, beaucoup trop lancé dans un monologue auquel je suis en train de mettre fin difficilement, en même temps qu’une part de moi est en train de réaliser que ces quelques minutes m’ont permises de ne plus penser à Charlie. Une réflexion capable de me dire que je ne suis pas une cause perdue, avant de réaliser qu’après une telle pensée, j’ai à nouveau l’actrice présente dans ma tête, laissant mon coeur battre un peu trop vite.

samedi 1er avril
« Non … Tu pense vraiment qu'il me rends pour folle ? Oh flûte, mais qu'elle andouille … » La tête de Deborah est en train d’entrer au contact du canapé, à peine l’a-t-elle penché en arrière, avec effet immédiat, je suis en train de réaliser que, une fois encore,  je suis venu mettre les pieds dans le plat, n’apportant aucun réconfort à cette colocataire en quête de confidence. « Non, non, c’est pas … Non … » « En même temps j'ai été totalement folle de faire ça … bon sang pourquoi j'ai fais ça ?! » Phrase coupé dans son élan par l’ambulancière qui est venue apporter une voix aiguë qui est en train de parvenir à mes oreilles, pour une cuillère plongeant dans le pot de glace alors que la mienne entre au contact de mes lèvres, pour réaliser qu’elle est vide. « Bon tant que nous y sommes autant tout t'expliquer… même si je doute que ça change quoi que ce soit à ce qu'il doit penser de moi … » « Tu crois que … » Ferme là Tobias ! C’est une pensée que je ne peux contrôler, alors que cette part féminine de moi est en attente de ragot, de potin, d’aventure de la vie de Deborah, qui semble ne pas manquer d’information croustillante. Mes propos dise noir, mes gestes sont en train de dire blanc, alors que je me redresse sur ce canapé, que je suis en train de me tourner en direction de ma colocataire, ne manquant pas de montrer mon intérêt pour son explication. « En fait, je l'ai rencontrée sur une intervention il y à pas mal de temps maintenant. On s'est recroisé à quelques reprises par la suite et … je ne sais pas … j'ai toujours aimé lui parler, le voir … Bref ! On s'est revu il y a peu dans un bar et on à passé la soirée ensemble et depuis … ben depuis on arrête pas de parler par message et j'ai l'impression que le courant passe bien … » Mes iris sont en direction de Deborah, sans vaciller, comme happé par son histoire qu’elle est en train de me conter, plongeant la cuillère dans le pot de glace de manière aveugle. « Du coup, la dernière fois j'ai eu une panne de voiture, une VRAI panne hein, pas une excuse et il n'a pas hésité une seconde à venir à ma rescousse alors pour le remercier je l'ai invité à boire un verre et … je sais pas j'ai senti un truc tout au long de la soirée et à la fin j'ai craqué et la suite tu la connais … » « Je comprends pas. » Une pause, pour me permettre de manger cette glace présente dans ma bouche, avant de reprendre la parole. « C’est quoi le problème au juste ? Pourquoi t’es partie en courant ? » Avec toutes les informations que je peux avoir entre mes mains, il y a des zones d’ombres que je n’arrive pas à comprendre, puisqu’elle semble tout simplement me raconter l’histoire d’amour que l’on peut retrouver dans les contes de fée, les films d’amour ou encore les Disney à venir dans l’avenir. « Ah et oui, il est marié enfin était marié, à vrai dire il est veuf… mais il porte encore son alliance et c'est un peu ça qui m'a faite fuir … et le fait que je ne vois pas ce qu'une gamine comme moi ferait avec un homme comme lui … Je suis un cas désespéré n'est ce pas ? Je suis bonne pour l'éviter jusqu'à la fin de mes jours… » « Ah … » Ma main de libre est en train de monter à mon visage, mes doigts sont en train de se frotter contre mon front, non pas pour apaiser un mal de tête arrivant, mais pour essayer de tout mettre en ordre avec les éléments que j’ai eu en si peu de temps. « Y’a des choses que je ne comprends pas, s’il est veuf, c’est quoi le problème ? Après tout, on sait tous que le mariage dure jusqu’à ce que la mort les séparent … » Une pensée que je suis en train de d’énoncer, sans même avoir prit le temps de réfléchir à mes propos, que je suis immédiatement en train de réaliser, laissant mes yeux s’ouvrir en grand. « Non … C’est pas … Je veux dire … » Moment idéal pour moi pour sortir les rames, pour essayer de me sortir d’une situation aussi difficile et d’un côté, heureusement que je n’ai pas cédé et envoyé un message à Charlie, maladroit comme je suis ce soir. « Ça fait beaucoup en peu de temps, c’est vrai. Pourquoi tu serais un cas désespéré ? Avec ce que tu me racontes, il a l’air d’être intéressé lui aussi, je me trompe ? » Une sensation que je ne peux masquer, ce qui est assez surprenant, alors qu’elle semble réellement croire devoir tourner la page sur ce mystérieux garçon qui … Une petite minute. « Pourquoi une gamine comme toi ? Pourquoi un homme comme lui ? » La magie idéale avec un nerd en puissance, c’est qu’une toute petite information est en mesure de faire naître une quantité incroyable de scénario, très exactement ce qui est en train de se produire dans ma tête, sans savoir réellement ce que ces propos traduisent exactement.

samedi 1er avril
« On va dire qu’il est un peu plus vieux que moi … » Il y a cette part d’hésitation dans le timbre de voix de Déborah qui parvient à marquer les traits de mon visage d’une incompréhension, visible à travers ce froncement de sourcil, pour un regard qui n’est pas en mesure de rompre le contact avec elle. Un peu plus vieux est quelque chose de vaste, cette information veut à la fois signifier qu’il a cinq années de plus qu’elle, à vingt ou trente ans de plus, bien que l’idée de la voir avec un retraité est une image que j’ai bien du mal à imaginer, sans doute parce que dans ma tête, soixante ans est sans doute en accord à un nombres incalculables de rides et de signe de vieillesse. « On à 17 ans d’écart lui et moi … Il à fêté ses 50 ans il y à un mois …Donc tu vois, je ne suis probablement qu’une midinette pour lui … » « Vous avez quoi ? » Une pensée qui est sortie avant même que j’ai eu le temps de la contenir, alors que je suis en train de me faire taire, en plongeant cette cuillère de glace, fraîchement sortie du pot. Tu ne pouvais pas faire mieux Tobias, vraiment bravo. « Fardon. » Une excuse qui est en train de se frayer un chemin à travers cette cuillère encore présente dans ma bouche, que je viens doucement retirer, savourant le froid de cette glace pour me remettre les idées en place et ce n’est pas plus mal. « Quand tu disais qu’il était un peu plus vieux, tu rigolais pas. Mais … Rassure moi, c’est quand même pas le genre de gars qui accepte pas de vieillir ? Je sais qu’il était marié, mais y’a beaucoup de gars qui ne supportent pas de prendre de l’âge et qui continue de sortir avec des filles beaucoup plus jeune qu’eux et j’ai pas envie qu’il se moque de toi pour combler toute forme d’égo mal placée. » Un monologue que je viens d’avoir, du moins, un début de monologue, lorsque l’on sait de quoi je suis capable, mais qui vient exprimer un besoin de m’assurer que Déborah n’est pas entre les mains d’un de ces pervers, qu’elle est sûr que ce mystérieux garçon l’apprécie pour la femme qu’elle est, en dehors de cette alliance qu’il porte à son doigt et du problème que cela génère dans la tête de ma colocataire.

« Au fait, ça va toi ? Non parce que je me plains depuis tout à l’heure, mais tu semblais …. bizarre face à ton téléphone avant que je ne vienne te raconter mes malheurs. » « Hein ? » Question qui est en train de me prendre de court, alors que mon cœur ne manque pas de s’emballer contre mon torse, alors que mes iris sont en train de se poser sur Déborah, avec cette lueur remplie de panique. Seule Dana est au courant de toute cette histoire, ma meilleure amie, mais ce soir je ne suis pas avec elle, l’occasion d’ouvrir mon coeur est en train de se proposer à moi, en même temps que cela est en train de m’effrayer alors qu’elle est la cousine de Charlie. « Tu sais, c’est pas très originale, au contraire, c’est un petit peu l’histoire de ma vie, une fille qui me plait, mais je suis pas du tout son genre, la preuve, elle est partie en vacances et à l’heure qu’il est, elle a probablement dû tomber dans les bras de son ex ou de son amant, je sais pas trop ce qu’ils sont. Ca fait plusieurs heures que j’arrête pas d’écrire un message et j’arrive pas à l’envoyer, alors je l’efface, pour recommencer après, encore et encore, sans jamais aller plus loin parce que je veux pas encore passer pour un bouffon. » Une histoire que je suis venu raconter d’une traite, sans prendre le temps de savoir si mes propos ont un sens, si mon coeur est en train de craindre qu’elle comprenne que je sois en train de parler de sa cousine, mon cerveau lui est soulagé de pouvoir poser de réelles mots sur tout ce qui me ronge depuis plusieurs heures, alors que je suis en train de conclure ma prise de parole, en me laissant aller à une nouvelle cuillère de glace.

samedi 1er avril
« Quoi ? Non ! Non il n'est pas comme ça ! » Je ne peux masquer ce sursaut, aussi léger soit-il, que je suis en train d’avoir, provoqué par cette voix aiguë qu’elle vient d’employer pour contrer une pensée que je suis venu lui exprimer. « Je t'assure Tobias qu'il n'est pas comme ça. Il vit avec son âge et à dire vrai, j'ai le sentiment qu'il n'a eu aucun autre flirt depuis le décès de … sa femme. » Mon regard est en direction de ma colocataire, alors que je suis en train d’apporter à mes lèvres cette cuillère de crème glacée, merveilleux décontractant dans les soirées les plus difficiles, ne pouvant que donner raison aux filles pour cette trouvaille de rêve. « Tiens regarde ! » Je peux sentir la saveur du caramel brownie qui est en train de se répandre dans ma bouche, prenant le temps d’avaler cette bouchée de glace, en même temps que je porte mon attention sur l’écran du portable qui est en ma direction. « Tu vois, il ne ressemble en rien au quinquagénaire qui s'évertue à se comporter comme un lycéen sans cervelle ! » « T’es sûr qu’il fait pas semblant ? » Face aux images qui sont en train de défiler sous mes yeux, mes pensées ont tendances à être en parfaite harmonie avec les propos de Déborah, mais une part de moi ne cesse de me méfier. « Si tu me dis que tu es sûr, je te crois. Et dans ce cas, je te dirais de parler avec lui, surtout s’il t’a rendu ton baiser. » Malheureusement, sa femme n’est plus de ce monde, la vie a décidé de venir séparer ce couple, laissant le mari dans un présent où son deuil semble se trouver derrière lui, laissant place à une toute nouvelle histoire, une attirance pour une femme beaucoup plus jeune que lui.

« Alors attends, on va commencer par le commencement. » Je souhaite bien du courage à ma colocataire pour réussir à comprendre toutes ses pensées qui sont en train de se mélanger dans mon esprit. « Premièrement, pourquoi tu dis que tu n'est pas du tout son genre ? Elle te l'a dit ? Et puis elle sait qu'elle te plaît ? Et puis c'est quoi cette histoire de vacances ? Elle est partie en vacance avec son ex c'est ça ? Car si c'est ça… Ok c'est bizarre. » Mon regard est en train de se perdre dans la vide, laissant mes iris se poser sur ce pot de glace que j’ai entre mes mains, de cette cuillère que je tiens entre mes doigts. Il y a beaucoup trop d’informations qui sont en train de se bousculer dans ma tête, que je ne suis plus capable de remettre en ordre, pour un coeur beaucoup trop sensible, qui est capable de battre à une vitesse folle quand je penser à Charlie, mais qui est capable de se briser en l’imaginant en Australie avec son ex, lui qui sait si bien s’y prendre avec la gente féminine. « Et enfin … Qu'est ce qui t'empêche de lui écrire un message ? Tu veux lui écrire quoi ? Alors juste un conseil, si c'est pour une déclaration d'amour, là oui tu devrais attendre de la voir en tête à tête, mais si ce n'est pas ça… tu ne risques rien de le lui envoyer tu ne crois pas ? » Cinq de mes doigts sont en train de passer dans mes cheveux, laissant une coupe complètement décalée, sans que j’en ai conscience, alors que mon attention est en train de se porter sur l’ambulancière, qui attend tant de réponses à toutes ses questions. « Je peux pas lui envoyer une déclaration d’amour, jamais de la vie. Je sais ce que ça fait que ça ne soit pas réciproque, c’est un peu l’histoire de ma vie, j’ai suffisamment donné, je veux plus. » Impossible d’oublier cette douleur que j’ai pu ressentir, à plusieurs reprises face à ses sentiments non partagés. « Puis franchement. Elle est en vacances avec son ex, je peux pas faire le poids, surtout que plusieurs fois elle m’a parlé du fait qu’un nuit avec lui, c’est une nuit de plaisir garantie avec lui, alors … » Une prise de parole que je suis venu rompre en plein vol, n’ayant pas la moindre idée de ce que je pourrais ajouter de plus, le message est passé, il ne pouvait être plus clair. « J’ai envie de savoir comment ça se passe pour elle, si tout va bien, mais j’ai pas envie de l’entendre me vanter les mérites de ce bouffon, je préfère effacer mes messages que prendre ce risque. » Hors de question d’envisager deux secondes de recevoir un message de Charlie, que de pouvoir lire le programme de ses journées, mais surtout de ses nuits, d’apprendre qu’elle ne les a pas passé toute seule, que cet abrutit de pilote était en sa compagnie, cette place que j’aimerais avoir dans la vie de l’actrice.