Encore une soirée de terminée dans ce lieu magique qu'est le Mademoiselle Diva. Une soirée somme toute calme, mais qui m'a permise encore une fois de faire taire ces pensées incessantes qui me gagnent depuis plusieurs jours maintenant. En tant normal je ne serais pas rester en ce lieu, rentrant chez Nathanaël, profitant d'une soirée avec lui et Rowan comme tant d'autre soirée partager auparavant, mais ce soir je préfère rester ici seule, à ranger les tables et nettoyer ce lieu, comme hier d'ailleurs ou encore le week-end d'avant. Un changement de programme flagrant qui me fait une pointe au coeur, qui crée un manque dans tout mon être, mais qui vise uniquement à me protéger. A me protéger d'une relation que je ne maîtrise plus, mais surtout à protéger mon coeur de sentiment grandissant et qui me font peur. Je me suis jurée de ne plus m'attacher, de ne plus aimer pour ne plus souffrir, sauf que je sens à chaque instant que je passe avec ce lieutenant, que mon cœur s'attache de plus en plus à lui, que mon cœur l'aime de plus en plus pour une perte de contrôle de plus en plus grande. Un sentiment qui me ferait sans doute moins peur si j'étais dans son esprit, si je savais ce que je représente pour lui, sauf que ce n'est pas le cas et ça me ronge. Ça me ronge de le voir si proche et si complice durant un instant comme si je comptais pour lui, comme si mes sentiments était partagés, pour qu'au final il ne se présente que comme un ami l'instant suivant.

Des pensées qui me gagnent au quotidien et que je tente de fuir au travers de ce travail, au travers de ces mensonges que je lui sert sur le manque de personnel ou sur l'affluence grandissante du cabaret. La porte d'entrée se fait alors entendre dans le silence environnant, me sortant de mon introspection alors que des pas se rapprochent de moi. Probablement Wyatt qui s'inquiète de savoir si je suis encore vivante, comme si quelque chose pouvait m'arriver ici. "Rassure toi Wyatt, je suis toujours en vie et j'ai presque terminé, on va pouvoir bientôt rentr…" Mes yeux se lèvent en direction des pas qui se sont stoppés, alors que ma voix rieuse se perd dans un souffle et que mon cœur rate un battement à la vue de cet homme qui hante mon esprit. "Naël ? Mais … qu'est ce que tu fais là ?" Mes sourcils se froncent sous la surprise alors qu'un léger sourire s'installe instantanément sur mon visage, comme à chaque fois que je suis près de lui. « Je me suis dit que t’aurais besoin d’aide … Je suis pas venu les mains vides non plus … » Des propos qu'il accompagne d'un geste, me montrant des beignets au chocolat en référence à nos conversations écrites, geste qui me fait doucement rire et qui fait fondre mon coeur, bien trop vulnérables en sa présence.

Je tente de me ressaisir en éclaircissant ma gorge, alors que mon regard se tourne vers ces tabourets que j'empilent. "C'est vraiment adorable, mais il ne fallait pas … j'ai bientôt terminé de toute façon." Je n'ose pas affronter le bleu de ses yeux, peu fière de ce mensonge qui est en train de surgir et de lui montrer qu'en réalité je le fuis. Tout comme je n'ose pas m'approcher de lui, de peur que mon coeur ne me trahisse une nouvelle fois et que je m'engouffre un peu plus sur ce chemin sinueux remplie de sentiments. Finalement, prise d'un élan de franchise, je me stoppe dans mon geste, le cœur battant à tout rompre et prends une profonde inspiration avant de me retourner vers l'homme de tous mes désirs. "Sérieusement Nathanaël, qu'est ce que tu fais ici ?" Une phrase d'apparence anodine, mais pourtant lourde de sens qu'il ne comprendra sans doute pas, mais qui raisonne pourtant dans le calme du Mademoiselle Diva.

« Je vais te laisser terminer. » J'entends ses pas faire demi-tour alors qu'un pincement au cœur me gagne, ne voulant pas le voir partir. Je finis par lui reposer la question de sa présence ici, mais cette fois la question est remplie d'un sous entendu palpable, remplie d'une espèce d'espoir et d'une volonté d'enfin jouer carte sur table. Je me fige alors, lui faisant face le voyant faire volte face happé par cette question. « Je suis venu te donner un coup de main pour la fermeture … » Mon palpitant se serre à mesure de voir de l'incompréhension et de la tristesse gagner son regard.  « Mais tu ne sembles pas avoir besoin de moi, alors … » Mes iris le regarde toujours, bras pointant le vide de ce cabaret déjà rangé, mettant ainsi au jour un mensonge que je lui sers depuis plusieurs jours et qu'il découvre enfin comme tel, tandis que je me mords l'intérieur de la joue, n'aimant en rien la tournure de cette fin de soirée. « Je vais te laisser tranquille. » Son pouce vient alors caresser sa lèvre inférieure que mes yeux ne peuvent s'empêcher de dévorer du regard alors que la réponse qui me parvient aux oreilles me fait mal. "Alors tu es vraiment venu juste pour ça ? Juste pour m'aider et rien d'autre ?..." Une seconde perche que je lui tends, essayant d'obtenir un quelconque aveux de sa part alors que l'étau encerclant mon cœur se serre de plus en plus et que je fini par me retourner, tentant de masquer cette tristesse qui cette fois me gagne ainsi que cette larme qui perle sur ma joue. "Désolée de te décevoir, mais oui tu peux y aller, je viens de terminer … " C'est d'une voix sans vie que je prononce ces quelques mots. Ma tête se baisse résignée par une situation qui ne changera pas, par un flou qui restera bien présent entre nous ne laissant qu'un goût amer dans ma bouche.

Les yeux clos pour ne pas craquer, j'entends cette petite voix dans ma tête, cette ténacité prendre le relais et faire de nouveau surface. Un éclat de conscience qui me pousse à vouloir prendre les devants sur une situation qui ne bougera pas sans un coup de pouce clair et franc de ma part. "Tu es vraiment énervant quand tu fais ça tu sais ?… Quand tu fuis …" Je me redresse en même temps que je fais volte face et qu'une flamme nouvelle brille dans mon regard. Mes pas m'avancent, amenuisant de moitié la distance entre nous, mais laissant néanmoins un peu de marge comme pour me préserver d'un quelconque assaut. "Naël je … J'ai besoin de savoir … Je ne peux pas continuer comme ça alors que …" Alors que je t'aime Une fin de phrase qui reste coincée dans ma gorge ayant peur de trop me dévoiler. Je déglutis péniblement, passant ma langue sur mes lèvres et désignant à mon tour la salle vide de mes bras. "Oui, tout ça n'était que des excuses … Mais j'en ai besoin. J'ai besoin de cette distance, j'ai besoin de t'enlever de ma tête … j'ai besoin de me protéger … " Ça y est, mon cœur s'exprime enfin mettant au jour des peurs trahit par une voix trop fébrile, n'étant pas habituée à cet exercice alors que mes mains se sert autour de mes bras, m'enlaçant comme si j'avais froid, comme pour me créer une armure semblable à celle que je suis actuellement en train de fissurer. " J'ai passé l'âge des peines de cœur, je n'en veux plus … mais je ne veux pas non plus rester dans le flou qu'est notre … Relation … je ne peux plus faire semblant … " J'ai conscience de la brutalité de mes propos, de cette franchise qui tombe soudainement du ciel, mais je ne veux plus tourner autour du pot. "Alors dis le moi clairement … Pourquoi es-tu là ? Pourquoi es-tu réellement là ?" Mes yeux brillent de larme de peur, celle de le voir partir mettant un terme à un nous qui existe depuis plusieurs jours, plusieurs semaines. Tout mon être me cris de combler ces quelques pas et d'aller le rejoindre, d'aller me mettre à l'abris dans ses bras, mais je me retiens, droite, le fixant sans défaillir alors que je pince mes lèvres entre elles, guettant chacune de ses réactions, guettant le moindre indice que son corps pourrait me fournir et qui pourrait m'aiguiller concernant ce qu'il va se passer pour nous dans les prochaines secondes.

 « Tu sais pourquoi je suis là, non ? »  Je ne peux empêcher un léger soupir imperceptiblement de sortir de mes lèvres face à cette nouvelle esquive. Mes épaules se haussent pour montrer mon incertitude alors que mes pouces et index quittent ma peau, se détachant de cette dernière pour appuyer cette ignorance, car non, contrairement à ce qu'il pense, je ne sais pas pourquoi il est ici et c'est bien là tout le problème. Pour la première fois, je le vois déstabiliser, cherchant des mots qu'il peine à trouver. « C’est pas vraiment mon genre … » Mes yeux ne le quittent pas, bien trop déterminé à savoir enfin sur quel pied danser avec lui, avec nous, alors qu'un pas après l'autre, la distance entre nous s'amenuise. Chagun de ses pas embrase un peu plus mon coeur, le faisant battre de plus en plus fort, battre comme je ne le pensais plus capable. Ses pas le mènent tout contre moi, nos regards refusant de lâcher prise, cherchant probablement du courage, mais aussi des réponses dans les iris de l'autre. Son visage s'approche lentement du mien, ses lèvres finissant par effleurer les miennes, avant de marquer une pause, nos regards toujours en symbiose, avant de finalement les poser de manière un peu plus appuyée. Un baiser qui, malgré son aspect chaste, me fait défaillir comme tous les autres. Mon cœur s'emballe alors que mes mains glissent sur son buste, profitant du goût de ses lèvres encore quelque secondes avant d'exercer une légère pression pour m'éloigner de lui à contre cœur. J'ai conscience que cette réponse pourrait me suffire, que je pourrais profiter de cet instant, de la douceur de ses lèvres, mais mon coeur en réclame plus. Mon cœur me réclame des certitudes, car cela fait bien trop longtemps qu'il ne s'est pas mis à battre pour quelqu'un. Qu'il n'a pas battu comme il bat aujourd'hui, pour lui. Un sentiment qui transcende et qui me fait me sentir enfin vivante, mais le souvenir de cette douleur due à une perte, à une désillusion me ramène bien vite à la réalitée. A une réalitée ou je dois me protéger pour ne pas revivre le passé, pour ne pas revivre une nouvelle perte avec cet homme portant le visage d'un mari que j'ai déjà perdu.

A quelques centimètres de son visage, mes iris finissent par s'ouvrir avant de plonger dans l'océan de son regard. Mes lèvres s'entrouvrent, laissant un murmure sortir de ma bouche, un murmure uniquement audible par lui. "Naël …Je… J'ai besoin de l'entendre, j'ai besoin d'être sûre…" Ma voix n'est pas aussi assurée qu'à l'accoutumée alors que mon souffle me donne du mal, trahison d'un palpitant bien trop vivace.  "J'ai besoin d'être sûre de ne pas être qu'une simple amie avec qui tu t'envoie en l'air pour le fun ….parce que …" Ma gorge se noue et mes yeux s'embuent, pas réellement sûre qu'évoquer mes sentiments soit une bonne idée et pourtant mon regard ne fuit pas et reste ancré dans les yeux du lieutenant. "Parce que tu es bien plus que ça à mes yeux … " Je marque une courte pause, le temps de déglutir avec difficulté. " Tu es beaucoup plus que ça pour moi…" A la prononciation de ces mots, mon cœur se manifeste, se serrant d'amour, mais surtout de peur. La peur que mes sentiments ne soient pas partagés, la peur de le voir soudainement fuir, la peur que toute cette histoire prenne finalement fin ici et maintenant, car je n'ai pas su me taire et profiter du moment présent.

 Je n'avais nullement prévu la venue de Naël dans ce cabaret. Au contraire, je pensais que mes tentatives d'esquives allaient fonctionner encore un temps, mais au lieu de cela il est présent devant mes yeux, mes mains sur son torse pour une discussion on ne peut plus sérieuse que j'ai tout fait pour repousser. Une discussion dont j'ai besoin, mais qui, je le sais, pourrait changer bien des choses entre nous. « Une simple amie ? … » Je ne quitte pas son regard azur, y décelant une sorte d'incompréhension qui réchauffe mon cœur, alors que je me tais, prenant grand soin de ne pas l'interrompre dans sa prise de parole. Tu … As passé Noël avec ma famille et … Rowan sait qu’on dort ensemble … » Mon regard ne vacille pas alors que je sens mon palpitant augmenter de cadence à chacun de ses mots, comme si l'évidence était là, mais qu'un mais persiste dans mon esprit. « Tu penses que je fais ça qu’avec une simple amie ? … Tu … Te dis pas que … » Que ? Je ne peux que désirer la fin de sa phrase, de savoir enfin ce que je suis réellement pour lui, de l'entendre, mais ses mots semblent rester coincer dans sa gorge, alors que mon regard se baisse sur son torse et sur ces mains qui y prennent appuie. "Je le sais bien tout ça Naël c'est juste que…" Ma voix n'est plus qu'un murmure alors qu'une sorte de déception pointe le bout de son nez dans mon cerveau bien trop analytique en ce moment. Mon esprit commence à s'échauffer et à se perdre en repensant à nos moment, à notre complicité, mais aussi et surtout à tout ses moments ou il s'est présenté comme s'il n'était qu'un ami, éludant toutes questions sur nous. C'est la tout le problème, sa manière d'éviter de parler du fait qu'il est mon compagnon, d'oser le dire comme si c'était un tabou, comme si j'étais un tabou alors que pourtant il sait agir autrement avec moi, il me l'a montré à maintes reprises déjà. Perdu, ma voix reprend bien malgré moi alors que ma vision est flouté par ces pensées trop intenses tandis qu'un profond soupir me gagne et que les yeux remontent vers les siens machinalement.  "C'est juste que je t'aime Nael et que ça me fais mal que…. que tu …" Mon cerveau semble revenir à lui dans la seconde alors que plus aucun son n'ose sortir de mes lèvres tremblantes. Je l'ai dit, j'en ai beaucoup trop dit et mon trouble se lit clairement sur mon visage, alors que je sais qu'il est déjà bien trop tard pour faire comme si de rien n'était. " Ça me fait mal que tu te présente encore comme un ami alors que ce n'est pas ce que tu es …" Une tirade qui se termine en un murmure fébrile alors que mon cœur est au bord de mes lèvres, qu'il bat fort, bien trop fort et que la peur me cisaille le ventre. Je viens de me mettre à nu, je viens de prononcer des mots que je n'ai plus prononcés depuis bien trop d'années alors que mon regard peine à soutenir le sien, que mes paupières se ferment plus souvent, plus rapidement, plus fébrilement. La peur s'empare de moi et je sens un nœud faire son apparition dans ma gorge. Peur de la réalité qui va suivre, peur de le faire fuir, même si j'ai conscience au fond de moi que mes doutes n'ont pas lieu d'être, que je ne suis pas qu'une amie, mais le besoin de l'entendre et d'être rassurée demeure bien plus fort que tout le reste, bien plus fort que tout.  

Mon coeur bat à tout rompre devant cette révélation que je viens de lui faire malgré moi. Devant ces mots que je voulais garder dans l'écrin secret qu'est mon palpitant, mais qui se sont extirper de mes lèvres, de mes pensées pour faire preuve d'une honnêteté dont je ne me pensais plus capable. La peur est omniprésente dans mon corps, craignent de m'être mise trop à nu, d'effrayer cet homme qui à su me bouleverser alors qu'un léger sourire se dépose sur sa bouche. Un sourire que je n'arrive pas à décrypter, mais qui est ô combien rassurant pour cette créature apeurée que je suis ce soir. « Alors, je ne me présenterais plus comme un ami … » Un battement qui se rate devant cette phrase à l'apparence pourtant si anodine, mais qui résonne d'une manière toute particulière en moi alors que je ne cesse de me perdre dans le bleu de ses yeux, n'osant dire le moindre mot. « Je sais pas ce que tu veux que je dise … » Je déglutit péniblement alors que j'ai peu du mais fatidique. D'un "mais" dévastateur, mais qui pourtant ne semble pas venir alors que je garde mes mains contre lui, n'osant me pouvoir de peur de le faire fuir comme le ferait un animal sauvage au moindre craquement. Le temps semble suspendu, à l'arrêt total alors que je suis là et que j'attends qu'il s'ouvre enfin à moi, du moins à sa manière. « Tout ça c’est pas … » Je peux voir le trouble transparaître sur son visage, un trouble qui n'empêche pas un léger sourire attendrie d'apparaître sur le miens. « Je suis beaucoup plus à l’aise au milieu des flammes. »  Une remarque qui me provoque un léger rire alors que je quitte momentanément ses yeux. Plusieurs mois de relation, de cohabitation sous le même toit et oui, j'ai eu l'occasion de remarquer que le dialogue n'était pas son fort alors que pourtant, c'est dans ses retranchements que je suis en train de le pousser probablement trop violemment. "Écoute tu n'…" Une tentative d'abandon que je n'ai pas le temps de terminer alors que sa voix résonne de nouveau, mais que mon regard le fuit toujours.  « Tu penses vraiment que si … Si tu n’étais qu’une amie je serais ici alors que c’est fermé ? Je veux que tu sois dans ma vie … Je … » Mes iris remontent à ses yeux face à ses mots pour un sourire qui s'élargit plus franchement plein d'espoir tout comme ce cœur qui bat violemment contre ma poitrine comprenant enfin que tous mes doutes sont totalement erronés. "Tu n'es pas obligé d'en dire plus…" Une phrase que je prononce avec beaucoup de douceur alors que mes doigts se posent sur ses lèvres avant de reprendre leur place contre son cœur. Ce ne sont certes pas les mots exact que toutes femmes atteindraient, mais ce sont ses mots,  son envie et l'effet sur moi est immédiat alors que je sens comme irradier de soulagement, de joie et d'amour. Mes yeux s'embrument d'un trop plein d'émotions retenues jusqu'alors, avant de finalement sentir sa main sur ma joue, fermant les yeux à ce si doux contact, avant de les rouvrir une seconde. Une seconde qui me permet de le voir venir unir nos lèvres en un baiser différent de tous les autres. Un baiser sans pudeur sentimentale, doux, tendre, mais également remplie d'une profondeur intense comme si c'était la Naya toute entière qui s'offrait enfin à lui.

Ma main droite glisse le long de son torse, en direction de son visage tandis que mes talons se soulève, me mettant sur la pointe des pieds afin de savourer ce baiser avec cet homme qui est enfin mien. Mes bras se portent autour de sa nuque, l'enlaçant amoureusement alors que mes lèvres s'éloignent de lui, criant une absence redoutable alors que je colle mon front au sien et plonge mon regard dans ses pupilles. Cinq petits mots, voilà ce qui s'échappe de mes lèvres porteuses de ce sourire éclatant. Des mots prononcés volontairement cette fois-ci, en un murmure à peine audible, mais qui ont une résonance toute particulière à mon oreille, celle de la sincérité la plus pure. "Je t'aime Nathanaël Weaver." Je ne lui laisse pas le temps de répondre, posant mes lèvres sur les siennes pour une union plus gourmande, laissant mon coeur me guider sans plus aucune retenue. N'y réfléchissant pas, je glisse mes mains le long de ses épaules pour lui ôter cette veste encombrante qui finira sa course au sol avant de finalement glisser vers ses reins, prenant son pull du bout des doigts pour lui faire subir le même sort que le vêtement précédent. Un soudain besoin de lui montrer l'étendue de mes sentiments de toutes les manières possibles. Un besoin de m'unir à lui d'une manière follement amoureuse afin de faire prendre tout son sens à cet acte si beau d'une manière bien différente des fois précédentes. Pour une union ayant pour but de lui montrer que je lui appartient pleinement, moi, l'indomptable Naya tombée éperdument amoureuse de cet homme sortit de nulle part.