i'm allergic to bad vibes

@Leo Brooks&@Esther Vega

tw: mention de drogue.
date
outfit | j'aime took nook, quand les clochettes sonnent à la porte de ma pochette. l'adorer comme à désirer l'escroquer, lui faire avaler la monnaie de sa pièce quand ce vicelard n'est que l'oeuvre démoniaque d'un diable plus malin que celui qu'on craint. les doigts divaguent, sur les touches trop souvent maltraitées, usées à la sueur d'un mario kart ardent, à la découverte d'un skyrim dont les graphismes sont plus délectables à l'écran d'un de mes ordinateurs. l'écran s'anime, comme c'est coloré, mais comme c'est machiavélique. l'envie de bâtir un empire, queue de cheval qui se balance au rythme d'une musique en fond qui ressemble à s'y méprendre à un cri de guerre. il déclenche l'être qui s'insurge, ne se pliera jamais à ses ordres. le nez se plisse, construire l'empire demande une concentration maximale, prévoir le cours suivant demande une tout autre manière de voir les choses. à mon pont en construction, j'abandonne quelques minutes le jeu, prépare la pièce, mon adorée console branchée à l'écran de télévision, affiche le monde si bien construit, aux notes nippones que l'on admire, cerisiers en fleurs soufflent les pétales roses. ils se baladent, mon peuple, mes habitants qui semblent vivre une vie paisible. ça me fait sourire, arrêt sur image presque trop joli. l'appartement pour moi seule et zoro qui enfin m'accorde l'attention toujours tant voulue. mikey n'est pas là de la journée, jour de congé pour moi, comme tous les autres, comme le temps libre que je me suis accordé en plus d'une carrière de gaming qui prend de l'ampleur. comme c'est bon, de vivre la vie toujours voulue. à la porte ça sonne, et le boule de poils grise s'avance, suit mes pas avant de fuir, lâchement, nouvel humain qu'il craint, s'enfuit dans une des chambres. il aura l'odeur de weed collé au poil. ouvrir à l'amie de longue date, le sourire à m'en arracher les joues. bienvenue dans notre humble demeure ! toujours si enthousiaste. les jours deviennent plus supportables, la vie devient moins insupportable. les chaussettes glissent sur le sol fraîchement lavé, alors que d'un geste théâtral du bras, je lui indique l'assise de notre canapé confortable. bien trop confortable... avant de commencer la leçon numéro une, est-ce que tu veux boire quelque chose ? manger quelque chose ? mais ça doit pas être préparé, j'ai pas le droit d'approcher la cuisine en l'absence de mikey, je fais de trop grands dégâts... baisser la tête, enfant presque déçue, elles sont pincées, mes lèvres, le sourire étouffé entre elles, alors que je danse d'un pied à l'autre. maudite en cuisine, pourtant parfois réussir les exploits que les autres trouvent normaux.

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@Leo Brooks&@Esther Vega

tw: mention de drogue.
outfit - La vie suivait son cours. Peu à peu, Esther s'y faisait. Elle se sentait bien. Elle baissait sa garde. Personne n'était venu pour la ramener à Cheyenne en la trainant par la peau des fesses. Pour l'instant. Elle savait que ses parents n'avaient pas dit leur dernier mot. Ce n'était pas leur genre, de lâcher l'affaire aussi rapidement. Ils digéraient surement la nouvelle après l'appel catastrophique avec Blair, préparant leur prochaine action. Elle avait redouté le retour de flamme pendant plusieurs jours après. Mais rien. Pour l'instant. Alors oui, elle baissait sa garde. Profitait de sa nouvelle vie, loin du Wyoming, loin de son étouffante famille. Son travail lui plaisait, la colocation se passait plutôt bien et Esther renouait des amitiés, soit oubliées, soit entretenues à distance, jusqu'à présent. Leo. Douce Leo. Un véritable petit soleil. Les deux femmes étaient différentes par bien des aspects et aujourd'hui Esther s'apprêtait à visiter le monde de son amie. Une leçon d'Animal Crossing. La jeune femme n'avait rien contre les jeux vidéos. Elle appréciait l'occasionnel Mario Kart ou Just Dance en soirée avec des amis. Mais globalement, ça s'arrêtait là. Elle ne jouait jamais seule. Ainsi, elle n'avait pas la moindre idée du principe d'Animal Crossing. S'occuper... de... Un village ? D'habitants ? Chasser des papillons ? C'était ça ? Ça semblait un peu maigre comme principe de jeu vidéo, non ? Elle avait vu quelques images passer sur les réseaux sociaux, lors de la sortie du dernier opus, quelques années en arrière. Mais rien de plus. Malgré tout, curieuse, elle ne demandait qu'à être initiée. Qu'à comprendre l'engouement. Et connaissant l'enthousiasme pour le moins légendaire de son amie, ce cours promettait. Justement, la porte s'ouvre sur la petite blonde qui arbore un large sourire, comme à son habitude. Esther lui rend bien volontiers. "Merciii ! Comment tu vas ?" demande-t-elle en étreignant brièvement son amie en guise de salut. Elle pénètre dans les lieux qui sentaient le propre et s'avance vers le canapé indiqué par Leo. Devant l'explication de son interdiction d'approcher la cuisine, Esther pouffe. "A ce point ?" Elle arque un sourcil amusé. "Du thé ? Je peux faire bouillir l'eau si ça rassure Mikey." dit-elle, plissant les lèvres en un sourire malicieux. Son regard glisse sur l'écran de la télévision. "Alors, c'est ton... monde ? Ile ? Village ?" demande-t-elle alors que la petite musique en fond pose une ambiance pour le moins cosy.

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@Leo Brooks&@Esther Vega

tw: mention de drogue, de sexe, mal être (approche de la dépression).
outfit |  jouer la professeure, avoir l'enthousiasme nécessaire pour causer de mon monde pendant des heures, des minutes à regarder l'heure s'écouler pour ceux qui sont pas bien passionnés. mais j'ai ce sourire aux lèvres. la peur dans le ventre. retrouver une amie de longue date, celle avec qui les messages se sont échangés, pendant des heures, et des heures. différentes mais pourtant, je l'adore. ne me ressemble pas, mais l'habitude n'est pas dérangée quand l'entourage n'a jamais su réellement être le reflet parfait dans mon miroir. il n'y a rien de plus beau qu'y penser. retrouver un semblant de sociabilité. c'est effacer les traces de l'anxiété, étouffer les odeurs d'un joint un peu récent. faire taire les pensées bâtardes, celles qui l'ouvrent pour venir polluer mon crâne. y'a cette inspiration, gardée dans les poumons comme une bouffée de courage. expirée, relâchée, les lèvres qui se tordent en sourire. tout ira bien. réduire la dose d'anxiété, balancer ailleurs les pensées intrusives qui viennent grignoter la moindre injection de positivité que j'amène à mon esprit. revivre c'est la meilleure solution. un pas, deux pas, trois pas. ouvrir la porte, accueillir l'amie, le bras qui accueille dans le monde des résines, de la musique. de la drogue à grande dose et du sexe à plus savoir se donner raison. et y'a le contact physique. bloque le corps, les muscles, les nerfs, tout ce qui peut vivre s'arrête. c'est douloureux, quelques secondes, mais je pose ma main dans son dos, tapote, comme si rien n'avait été ressenti, comme si rien dans ce geste n'était étrange. ils ont cassé ça. c'est nouveau, mais le contact n'a été bon qu'avec mikey, toutes ces dernières semaines, qu'avec les inconnus que j'ai appris à revoir, à offrir le contact par plaisir. mais faut balayer cette sensation, la manière dont ça vient encombrer ma tête de questions. sourire, toujours, ça abîme mes joues, et j'amène au sujet fatidique de la cuisine. grimacer légèrement, ma tête se secoue dans cette déception que j'ai à l'idée d'être si mauvaise en cuisine. je peux faire fondre une barquette faite exprès pour aller au micro-ondes. mesure la gravité de la chose... faire une légère moue, poser les mains sur mes hanches. clair mécontentement. légèrement surjoué. je sais faire bouillir de l'eau quand même. y partir, réfléchir au danger, mais me dire que c'est safe. revenir, quand elle parle de mon monde, et je glisse sur le sol propre, manque sûrement la chute avant de me remettre bien droite. oui ! je pense que tu peux l'appeler le monde de leo, et je compte bien détrôner tom nook un jour. mais c'est mon île, j'y ai passé tellement d'heures, et c'est même pas encore fini. être fier, prendre la manette, venir me jeter sur le canapé, les genoux remontés à ma poitrine pour faire voyager mon petit personnages à travers les rues de cette île digne d'une vraie petite ville. moderne et authentique. colorée mais si simple à la fois. complexe pourtant dans toutes les techniques utilisées. je pourrais m'y enfermer des heures. oublier l'eau qui chauffe, le bruit sourd en fond. y'a cette fierté dans le ton de ma voix, cette manière d'observer l'écran comme si, sous mes yeux, j'admirais la plus belle des merveilles. des fois, j'aimerais tant m'y perdre, dans ce monde. là où rien ne peut réellement m'atteindre. mikey me manquerait tant.

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@Leo Brooks&@Esther Vega

tw: mention de drogue.
outfit - Esther ne se qualifierait pas comme une grande cuisinière. Mais elle se débrouillait, d'après son pas-si-humble avis. Sa mère lui avait appris beaucoup sur le sujet et avait souvent demandé son aide en cuisine pour préparer les repas familiaux. Un des désavantages d'une famille nombreuse était assurément la quantité démentielle de nourriture qu'il fallait préparer constamment pour garder tout ce petit monde bien nourri. Cuisiner un seul repas demandait une organisation soignée et faire les courses pour une semaine était une véritable expédition. Le point positif était que maintenant qu'Esther se retrouvait seule, se faire à manger pour sa petite personne lui apparaissait comme un jeu d'enfant. Elle a donc du mal à croire Leo lorsqu'elle lui explique être interdite de cuisine dans sa colocation. Ça ne peut pas être si horrible, non ? Mais la réponse de son amie lui fait hausser les sourcils dans une moue à mi-chemin entre l'incrédulité et l'amusement. "Ok, je mesure." dit-elle alors, désormais ouvertement amusée. Elle la taquine alors, offrant de faire bouillir l'eau du thé, si besoin. Mais non, pas besoin, Leo sait faire. Elle semble tout de même considérer l'idée un bref instant avant de se lancer. Esther reporte son attention sur la télévision, l'écran qui affiche le prétexte donné pour sa venue ici aujourd'hui. Animal Crossing. Le monde de Leo. La brune se tourne vers son amie qui revient de la cuisine et ouvre de grands yeux lorsqu'elle dérape légèrement, manque la chute de peu. Mais fausse alerte et Esther sourit encore alors que la blonde se saisit de la manette et s'installe dans le canapé, déblatérant déjà sur le jeu. La passion est visible. C'est rafraichissant, comme elle peut souvent l'être, Leo. Tom Nook ? C'est qui lui ? Oui, Esther n'y connait vraiment rien. En fait, elle ne connait même pas le principe précis du jeu. Si tant est qu'il en existe un. Elle regarde le personnage courir sur l'écran, avaler des mètres de territoire fort joli. "C'est joli !" qu'elle dit, justement. Se laissant tomber sur le canapé à côté de son amie, elle fixe toujours l'écran lorsqu'elle demande. "Bon et du coup... C'est quoi le but ? Il faut faire quoi ?" Elle entend l'eau bouillir, tourne la tête vers la cuisine. Leo est absorbée. Alors Esther se relève, se dirige vers la cuisine où la casserole d'eau vibre. "Et c'est qui ce Tom Book ?" lance-t-elle derrière elle alors qu'elle coupe le feu. "Tu ranges tes tasses dans quel placard ?" qu'elle interroge, ne souhaitant pas non plus agir comme si elle était chez elle.