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Bienvenue sur wicked little town, forum city simple et sans prétentions qui se déroule dans la petite mais mouvementée ville de Klamath Falls (Oregon, USA). Lieu de détente où vous verrez s'affronter les différentes classes sociales, venez interpréter des personnages issus de tous horizons. Pour citer une célèbre marque : venez comme vous êtes ! Mais attention, Scandale n’est jamais bien loin pour dévoiler les secrets que vous cachez.
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 need my breakdown partner - ft Daddy la Picole

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(#) Jeu 24 Nov - 22:26

need my breakdown partner

feat @Jake Owens & Vinnie Malone



J'étais dans un sale mood depuis plusieurs jours... Je ruminais ma dernière visite chez ma mère, ses larmes, le mal que je lui faisais, et toute cette histoire de fric que Wyatt avait dû arranger. Swann ne répondait pas à mes messages depuis un certain temps, beaucoup trop long à mon goût. Loan refusait toujours de me parler, et j'étais dans une de ces périodes où je ne voyais que le négatif. Violeta avait bien essayé de me remonter le moral, et elle y était arrivée, sur le moment. Elle avait été adorable, comme d'habitude. Mais dés le lendemain, j'avais recommencé à broyer du noir. Ça m'arrivait constamment, et je ne pouvais rien faire à part attendre que ça me passe. Je n'avais pas repris mon traitement, mais je m'étais beaucoup défoncé, en tournant en rond dans ma piaule, volets fermés. Il fallait que je sorte d'ici, mais je n'avais aucune envie de mettre les pieds dehors. L'option la plus envisageable était d'aller ruminer chez Jake à deux, enfermés chez lui, à défaut de faire exactement la même chose tout seul chez moi. J'avais besoin de compagnie, mais je n'étais agréable avec personne dans ces moments-là. Jake était le seul qui pouvait me supporter dans cet état, parce qu'il lui arrivait d'être dans le même.
Je savais qu'il était en galère, un peu comme moi, parce qu'il m'aidait à piller les courses qu'Ozzy avait faites quand il passait me voir. Et ça m'inquiétait qu'il ne mange pas à sa faim, et qu'il picole trop, sans rien dans l'estomac. Je ne cuisinais pas, je ne savais même pas faire cuire un œuf. Pour être totalement honnête, je ne savais même pas allumer la gazinière. Elle n'avait pas servie, jusqu'à ce qu'Ozzy débarque à l'appartement. Mais j'étais doué pour voler. Enfin, doué, il faut le dire vite... Mais c'était plus simple pour moi de sortir d'un supermarché les poches pleines, que de faire cuire des pâtes correctement. J'avais déjà essayé pourtant, de cuisiner, mais sans que je sache comment je débrouillais, c'était toujours immangeable.
J'avais finalement réussi à mettre le nez dehors, non sans soupirer lourdement. Un petit détour par le walmart, deux bières dans mes poches, un plat préparé et un paquet de chips sous mon t-shirt, j'étais prêt à rendre visite à Jake. J'avais passé les portes avec le regard des caissiers braqués sur moi. Faut dire que j'avais l'air d'avoir vachement de bide pour un mec aussi gringalet que moi. Et qu'à chacun de mes pas, le son du paquet de chips qui frottait sous mon t-shirt suscitait la suspicion. Mais personne n'avait rien dit, alors j'avais fait comme si de rien était. Plus c'est gros, plus ça passe, à ce qu'il parait.
Quelques minutes de marche, et j'arrivais devant chez Jake. Je poussai la porte d'entrée de son immeuble et grimpai jusqu'à son étage avant d'entrer dans son appartement. Comme souvent, sa porte n'était pas verrouillée. J'avançai jusqu'au salon et le trouvai sur son canapé.
- Salut... soufflai-je, sans masquer mon état grognon.
Je ne l'avais même pas prévenu que je passais, je débarquais toujours sans prévenir. Je ne l'appelais que quand je passais et qu'il n'était pas là.
Je me laissai tomber sur le canapé, à côté de lui, et bougeai un peu pour sortir le paquet de chips de sous mon t-shirt et les bières de mes poches. Je posai le tout sur la table basse, avant de me souvenir que j'avais une barquette micro-ondable qui trainait encore sous mon t-shirt. Je l'observai une seconde avant de la poser avec le reste.
- Bœuf bourguignon et carottes... annonçai-je sans entrain, avant d'attraper la télécommande pour zapper.
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Jake Owensmembers  too many secrets
Jake Owens
messages : 1513
rps : 99
pseudo : Honeylemon
pronom irl : Elle.
id card : Clayne Crawford + Morphine
multicomptes : Daryl Mahelona ft. Jason Momoa
gif : need my breakdown partner - ft Daddy la Picole 0qbh
âge : 46 ans. 6 ans de bonheur, 12 de malheur, 18 de « c’est compliqué », le reste n’est que débauche.
statut civil : Après de multiples péripéties, de nombreuses conquêtes et une sainte horreur de l'engagement, il est en couple avec une superbe psychiatre prénommée Hazel.
occupation : Détective. Anciennement commando et caporal-chef au sein de l’armée de terre. Il a été radié de la profession pour faute grave et comportement inadapté.
habitation : Principalement les bars mais il lui arrive parfois d’habiter dans son cabinet de détective qu’il a rénové pour en faire un minuscule studio. Oui, c’est un homme très doué de ses mains, tout domaines confondus.
nbre de mots : 600 à 1500 environ.
disponibilités : Complet pour le moment.
pronom ig : Il.
cible de scandale ? : Oui
trigger warning : drogue - sexe - alcool - violence - abandon - décès - dépression - suicide - guerre - vulgarité
(#) Sam 26 Nov - 16:24

tw : mention d'alcool, de vulgarité, de guerre, de décès, d'armes et de sang

need my breakdown partnerw/  @Vinnie Malone
Songeant, en se réveillant ce matin-là, qu’il n’a toujours pas jeté un coup d’œil à son calendrier depuis deux jours, Jake se dit que ce n’est, à strictement parler, probablement plus nécessaire. Les clients ne se ruent pas à sa porte ces derniers temps, à croire que la ville entière est peuplée de bons samaritains respectueux et fidèles. Il ricane. L’idée que les habitants de Klamath Falls soient aussi honnêtes est tellement utopique qu’elle en est hilarante. Prudent, le détective feuillète tout de même le carnet à la recherche d’un éventuel rendez-vous qu’il n’aurait pas oublié. Après tout avec le rhum, le whisky et la vodka qu’il ingurgite tous les jours, de légers soucis de mémoire ne sont pas bien étonnants. Mis à part la demoiselle à la recherche de sa sœur disparue –et évidemment retrouvée, ses talents ne sont plus à prouver, c’était le calme plat. Dans un soupir, il se lève de son vieux canapé, allume sa nouvelle télévision -l’ancienne ayant malencontreusement reçue une balle, simple saute d’humeur, puis fatigué, plisse les yeux sur les dates affichées sur l’agenda. Tient, voilà pourquoi il n’est pas dans son assiette. Aujourd’hui devait être son anniversaire de mariage avec sa défunte femme, une journée qui a de quoi achever un dépressif alcoolique. Pour autant l’heure tourne et le travail n’attendant malheureusement pas, Jake passe le seuil de la salle de bain à la hâte. Il en sort une demi-heure plus tard, simplement vêtu d’un baggy kaki. Torse nu, une serviette autour des épaules, le quadragénaire sèche sa chevelure bouclée tandis que la sonnette de sa porte retentit. Trop tard pour paraître présentable, il ouvre son cabinet slash appartement pour y trouver une jolie rousse accompagnée d’un de ces trucs qu’il a toujours eu en horreur : un mioche. Ne s’en préoccupant guère, il affiche un sourire commercial à la belle, ne s’excuse pas de son manque de professionnalisme et lui indique son bureau. Ou du moins son foutoir. Assis, il présente un dossier comportant les coordonnées de ladite sœur, nom, prénom, âge, numéro de téléphone, adresse postale et électronique, tout y est. Quelques larmes de joie coulent le long des joues de cette femme et c’est à ce moment que Jake se félicite d’avoir choisi ce travail. Attendri et sans mentir, dans l’espoir d’une récompense, il pose une main amicale sur son épaule. En cet instant, le petiot, qu’il avait ignoré et totalement oublié depuis le début, pose à son tour une main pleine de miettes de gâteau sur son ventre, visiblement hypnotisé par son tatouage en forme de gun, placé sur son pectoral gauche. Il semble curieux, des étoiles plein les yeux, en demande l’origine à maintes reprises. D’un air de profond dégoût, le plus vieux attrape les petites phalanges de l’enfant à l’aide de son pouce et son index –comme s’il avait affaire au plus coriace des virus, pour le retirer de son corps fraîchement propre.  

Eww, garde cette main dégoûtante loin de mon superbe corps. S’exclame-t-il. Ça gamin, c’est la réplique du gun qui m’a servi à défendre mon pays. J’avais plus de balles pour mon M-16 alors j’ai dû sortir ce que j’avais sur moi pour flinguer l’ennemi, tu comprends. Un vrai bain de sang, c'était pas beau à voir.

Le teint blanchâtre de la mère, à la fois horrifiée et hors d’elle, surprend Jake. Et bien quoi ? La défense de notre bon pays n’intéresse donc pas la jeune génération ? Visiblement non, vu les larmes abondantes sur le visage du gamin. Lassé, le quadragénaire émet un râle d’exaspération tandis que la maman, à présent rouge de colère, lui jette des billets en pleine face avant de tourner les talons. Peu enclin à se laisser insulter, Jake se rue à la porte pour crier, sans même une once de pitié pour ses voisins.  

ET LE PÈRE NOËL N’EXISTE PAS ! JOYEUSES FÊTES DE FIN D’ANNÉE !

Qui ne sont que dans moins d’un mois mais soit, ça lui donne bonne conscience. Si tant est qu’il en ait une. Déjà fatigué, il pousse un long soupir, claque la porte et s’affale sur son canapé. Maintenant qu’il a tout le loisir de la regarder, autant ne pas s’en priver. Mais comment profiter d’un moment calme quand on est sur les nerfs ? Quand le cadre couché de sa femme morte depuis des années trône sur le meuble du bar de la cuisine, qu’il vous rappelle qu’il y a exactement huit ans jour pour jour, vous vous retrouviez sur l’autel à attendre la plus belle des mariées ? Dans un énième soupir, l’alcoolique attrape sa flasque, enchaîne les bières, les siestes et téléfilms répétitifs de l’après-midi. C’est ainsi qu’il passe le reste de la journée jusqu’à ce qu’un bruit l’interpelle. Les sourcils froncés, il empoigne sans tarder l’un de ses pistolets, camouflé dans le tiroir de sa table basse. Sa flasque de rhum dans la main gauche, l’arme dans la droite, Jake patiente avant d’apercevoir une silhouette qu’il ne connait que trop bien. « Salut... » Il distingue au loin le propriétaire de la voix. Vinnie. Le petit gars paumé qu’il apprécie pas mal. Visiblement tout aussi enjoué que lui quand on voit son expression. « Bœuf bourguignon et carottes... » La nourriture sur la table basse, Jake y dépose également le pistolet avant de saluer le vingtenaire d'un poing contre poing.

Salut fiston. Répond-t-il en buvant une gorgée de rhum. Que me vaut ce festin ? C’est la déprime et tu viens voir papa Jake pour te faire un gros câlin ? Les bras grands ouverts, il poursuit. Viens-là, un mioche m’a collé aujourd’hui, moi aussi j’en ai besoin.  


 ○○○ ce sont toujours ceux que vous soupçonnez le moins, ceux en qui vous avez le plus confiance, qui vous blessent. Ils attendent que votre garde soit baissée et puis quoi! Dans mon cas, c'était la tequila.
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(#) Sam 26 Nov - 20:54

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feat @Jake Owens & Vinnie Malone



Jake m'avait accueilli, arme au poing, pointée dans ma direction, mais c'était comme ça une fois sur deux, je ne m'en surprenais plus. Et je n'avais absolument pas peur, parce que j'étais habitué à son côté nerveux comme un animal sauvage, prêt à bondir sur le premier intrus qui tenterait de pénétrer les lieux ! Sauf que ce n'était que moi, et les quelques cochonneries salées que j'avais piquées au walmart.
Je m'étais installé sur le canapé, sans même lui demander son avis. Mais lui aussi était habitué à moi et à mon manque de manières. Un petit check pour se saluer, et je m'installai confortablement, comme si j'étais chez moi. C'était comme ça que je me sentais chez Jake, un peu chez moi. Parce qu'on s'était mutuellement adopté, et apprivoisé, malgré nos caractères difficiles. Il était indulgent avec moi, et je l'étais avec lui. D'ordinaire peu compatissant, je l'étais avec lui. Je m'étais pris d'affection pour lui, à cause de sa femme qui était décédée, de son alcoolisme, tout ça. Et puis, il était cool avec moi. Même quand je pétais un câble parce que c'était un de ces moments où j'en avais besoin, il disait trop rien. En tous cas, il semblait comprendre. Et il ne me laissait pas tomber. Alors moi non plus, je ne le laissais pas tomber. Et même s'il ne m'appelait jamais à la rescousse, même s'il ne disait pas quand il avait besoin d'aide, je passais régulièrement, pour voir un peu comment il allait, et pour lui apporter à bouffer, ou des clopes.
Je ne prêtai même pas attention au flingue qu'il reposa sur la table basse, à côté de la bouffe que j'avais piquée pour lui. Ce n'était pas la première fois qu'il me mettait en joue, et ce ne serait certainement pas la dernière. Je zappai sa télé et posai mes pieds sur sa table basse en soupirant lourdement, ne cachant pas ma lassitude générale.
Jake lisait en moi comme dans un livre ouvert. En même temps, je n'essayais pas de cacher ma déprime. Ce n'était pas mon genre, de faire semblant d'aller bien. Je l'affichais sans gêne, cherchant volontairement à susciter la compassion de mes semblables. Et avec Jake, ça marchait. Il était plus bienveillant qu'il en avait l'air et, contrairement à ce que certains pensaient, il avait de l'affection à revendre. Ça tombait bien, parce que j'en avais cruellement besoin !
Il chercha à comprendre mon élan de générosité, la raison pour laquelle j'avais apporté de quoi le nourrir. C'était ma façon à moi de lui dire merci, pour me laisser squatter ici à chaque fois que j'avais un petit soucis à ruminer. Et puis, je m'inquiétais de le voir sucer cette flasque constamment alors que son frigo était toujours vide. Je préférais lui apporter à bouffer plutôt qu'à boire. Mais la plupart du temps, j'apportais quand même les deux.
À la question de Jake, je répondis en posant un regard désespéré et presque éploré sur lui, lâchant un soupir qui ressemblait plus à un gémissement d'agonie. Ouais, j'en avais gros sur la patate. Mais c'est vrai qu'il ne me fallait pas grand chose pour me laisser happer au fond du trou. J'estimais que ce n'était pas de ma faute, et que c'était dû à mes troubles bipolaires. Certes, mais je m'en servais vachement comme excuse, quand même...
Jake tendit les bras vers moi et je me rapprochai pour lui faire une accolade, dégoulinante d'émotions.
- Un mioche ? Putain, mais faut pas les laisser rentrer, aussi ! soupirai-je en resserrant notre étreinte. Tu devrais mettre un panneau sur ta porte, un où y a écrit "interdit aux chiens", sauf que tu barres "chiens" avec un marqueur et tu marques "mouflets" à la place.
Profondément accablé par mes propres petits tracas, je trouvais du réconfort dans les bras de Jake, presque père de substitution, et posai mon menton sur son épaule. Ne parlant plus au mien, de père, et ce depuis des années, je trouvais chez Jake une forme de compensation salutaire. De plus, on se ressemblait vachement lui et moi, on se laissait tous les deux tirer vers le bas, plongeant volontiers tête la première dans nos déboires.
- Me dis pas que tu reçois tes clients dans cette tenue ? demandai-je alors qu'il n'était qu'à moitié habillé, les cheveux encore humides. C'est pas pro... T'as une deuxième activité un peu honteuse ou quoi ? On peut en parler si tu veux.
Je me moquais de lui, pour le plaisir, parce qu'honnêtement, je m'en cognais pas mal de la façon dont il accueillait ses clients. Mais la raillerie entre nous, c'était une façon de nous témoigner de la tendresse, et ça nous faisait marrer. C'était une forme de distraction de nos petites vies merdiques.
Je repoussai Jake, comme si tout à coup je me sentais trop fier pour ce genre d'effusion. C'était faux bien sûr, il n'y avait pas plus collant et sensible que moi !
- C'est bon maintenant, lâche-moi un peu ! grognai-je en secouant les épaules.
J'attrapai une des deux bières que j'avais apportées et m'enfonçai à nouveau dans le canapé, reposant mes pieds sur la table basse.
Je décapsulai la canette avant de m'envoyer une sacrée lampée de bière. J'éructai bruyamment et reposai mon regard sur Jake.
- Dis, t'aurais pas un peu de fric ?
S'il avait un peu de jugeote, et qu'il était capable de ne pas laisser sa compassion prendre le pas sur son bon sens, il me répondrait que non, quelle que soit la vérité.
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Jake Owensmembers  too many secrets
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âge : 46 ans. 6 ans de bonheur, 12 de malheur, 18 de « c’est compliqué », le reste n’est que débauche.
statut civil : Après de multiples péripéties, de nombreuses conquêtes et une sainte horreur de l'engagement, il est en couple avec une superbe psychiatre prénommée Hazel.
occupation : Détective. Anciennement commando et caporal-chef au sein de l’armée de terre. Il a été radié de la profession pour faute grave et comportement inadapté.
habitation : Principalement les bars mais il lui arrive parfois d’habiter dans son cabinet de détective qu’il a rénové pour en faire un minuscule studio. Oui, c’est un homme très doué de ses mains, tout domaines confondus.
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(#) Lun 12 Déc - 14:57

tw : mention d'alcool, de vulgarité, de prostitution et de drogue

need my breakdown partnerw/  @Vinnie Malone
Il n’a pas la fibre paternelle l’alcoolique. Suffit de voir comment sa propre fille a grandi, sans sa présence, au beau milieu d’une famille de tarés. Pour autant, depuis qu’il a retrouvé Blair, il s’attarde davantage sur le sort des vingtenaires parfois abîmés par l’alcool, la drogue et autres addictions nocives. Évidemment, Jake est bien mal placé pour juger, et c’est sans doute ça qui met à l’aise ce cher Vinnie. Parce qu’à défaut de pouvoir l’aider, au moins, il a le mérite d’être présent pour lui tenir compagnie lorsqu’il se sent seul. Le détective n’est néanmoins pas complètement inutile, son expérience, aussi dure soit-elle, est bénéfique pour endurcir un corps, l’esprit de côté mais chaque chose en son temps, faudrait-il déjà se soigner soi-même avant d’oser prétendre être capable de soigner quelqu’un d’autre. Vinnie est mignon mais Vinnie est frêle, fragile. Il a peut-être le poing facile mais allez savoir, Jake ne l’a jamais vu à l’œuvre - ou il ne se souvient pas, et ça n’aurait rien d’étonnant. Une chose est sûre, aux yeux du quadragénaire, le petit est faible. Pourtant il est attachant, comme un faon qui fait ses premiers pas, aussi adorable qu’une petite bête, aussi sauvage qu’elle peut l’être. « Un mioche ? Putain, mais faut pas les laisser rentrer, aussi ! » Si seulement il avait pu l’ignorer ! Mais force est de constater qu’il y a des situations auxquelles on ne peut échapper, et s’il doit en passer par là pour recevoir son chèque alors qu’à cela ne tienne, il faut bien payer ses factures !  

Tu crois sérieusement que j’ai eu le choix ? C'est une cliente qui a emmené son môme, j’pouvais pas la chasser, je bosse pas gratis moi ! Il soupire. Moi qui espérais avoir mon petit “pourboire” habituel...

Parce que oui, contrairement à ce que certaines personnes pourraient penser, Jake plaît beaucoup à la gent féminine et sa tchatche légendaire lui octroi parfois quelques avantages au travail. Loin d’être professionnel, il est plutôt du genre à accepter ce qu’on lui propose – dans les limites du raisonnable, notamment les relations sérieuses, qu’il fuit comme la peste. « Tu devrais mettre un panneau sur ta porte, un où y a écrit "interdit aux chiens", sauf que tu barres "chiens" avec un marqueur et tu marques "mouflets" à la place. » Dans les bras de son interlocuteur, Jake réfléchit. L’idée n’est pas mauvaise en soit.  

Pas con, ça limiterait un peu ma clientèle mais au moins j’aurais la paix. Approuve-t-il. Je vais m’équiper de bonbons au cas où, histoire de les lancer dans le couloir s’ils respectent pas mon autorité. Après je verrouille et le tour est joué !

Pas certain que tout cela soit très légal mais avec toutes les infractions qu’il a commises, l’alcoolique n’est plus à ça près ! Parce que oui, il a pris très au sérieux la suggestion de son ami. Son aversion pour les enfants est telle qu’il ne peut s’empêcher de détester les fêtes de fin d’années. Tous ces marmots qui polluent les rues à la recherche du père noël, qui toquent à ta porte pour chanter jingle bells avec l’intention de te quémander un billet pour leur médiocre prestation...insupportable. « Me dis pas que tu reçois tes clients dans cette tenue ? » Un coup d’œil à sa tenue et Jake remonte le regard. Certes, elle est inadaptée mais le spectacle n’est pas trop moche à regarder, mis à part l’alcool, il prend soin de son corps.  

Elle était en avance ! Ou moi en retard...bref, avant d’être mon bureau c’est aussi mon appart’ alors bon...

Il hausse les épaules, absolument pas gêné de s’être montré torse nu. Le détective n’est pas du genre timide il faut dire, ce serait même tout le contraire, certainement un peu trop dévergondé. Mais n’est-ce pas là ce qui fait tout son charme ? Jake Owens ne serait pas Jake Owens sans cette attitude nonchalante ! « C'est pas pro... T'as une deuxième activité un peu honteuse ou quoi ? On peut en parler si tu veux. » Il avale une gorgée d’alcool, pouffe de rire et rétorque.  

Fiston, si j’avais vraiment une deuxième activité un peu honteuse tu ne serais pas ici en ce moment ! Ou si, mais il faudrait me payer.  

Fort heureusement, il n’est pas assez pauvre pour en arriver à de telles extrémités mais ô combien il respecte les personnes qui sont contraintes d’en faire leur métier ! Lui qui en rencontre souvent, qui a même été client. Ils font partis des rares gens qu’il protège quand il en a l’occasion. « C'est bon maintenant, lâche-moi un peu ! » Jake éclate de rire. La fierté d’un homme, c’est quelque chose ! Pourtant il le sait le quadragénaire, il sait que le gamin a une affection débordante. Mais soit, on ne discute pas l’égo d’un mâle alpha. Alors il le laisse s’installer sur son canapé, prendre sa bière et la déguster comme s’il n’y avait pas de lendemain, comme un homme perdu qui se raccroche aux vils et simples plaisirs de la vie. « Dis, t'aurais pas un peu de fric ? » Il l’avait vu venir celle-là. Certainement en manque le jeune homme. Pour autant Jake ne compte pas lui donner un centime malgré son petit pécule. S’il est capable de s’amuser en accordant de la drogue à un adolescent, le faire à un ami est autre chose.  

Plus de blé pour faire les réserves hein ? Désolé, les rares billets que j’ai passe dans le rhum, ça réchauffe l’hiver tu comprends...Il attrape une cigarette, l’allume et reprend. Pense un peu au taf, je sais que t’es pas bien énergique mais un petit stage de trois mois avec papa Jake et t’auras autant de pêche que moi. Il touche ses abdominaux. Avec un peu de chance t’auras le 6 pack aussi ! Enfin, ce que j’en dis...Clope au bec, il aspire et poursuit. Par contre je peux te donner du bourbon, ce sera mon cadeau de noël.


hs : désolé pour l'attente >.<


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(#) Mer 14 Déc - 21:49

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feat @Jake Owens & Vinnie Malone



J'aimais bien passer voir Jake, c'était comme rendre visite à un oncle un peu alcoolo, avec qui il y avait toujours moyen de rigoler. Jake ne me jugeait pas, et je ne le jugeais pas non plus, sauf quand j'avais envie de l'embêter. Entre nous, c'était simple. On ne se faisait pas de courbettes, on ne se prenait pas avec des pincettes, on se disait les choses franchement, et on se marrait bien. Je m'inquiétais pour lui, alors de temps en temps je passais pour lui apporter un truc à bouffer, et en général, à boire aussi. Ce qui était paradoxal, puisque je m'inquiétais de le voir boire autant. Mais c'était un partenaire de picole très agréable. Et puis, je me sentais bien chez lui. Malgré notre différence d'âge, on s'entendait bien. En lui rendant visite, je compensais peut-être un peu le manque de présence paternelle qui me pesait depuis que j'avais quitté la maison. J'aurais voulu que mon père soit aussi souple que Jake, et aussi fun ! Mais ça ne risquait pas d'arriver. Alors j'avais pris mes distances.
Je pestais quand mon ami évoqua la visite d'une cliente avec son mioche. Quelle idée de laisse entrer les enfants ici ?! J'étais bien content de ne pas être à sa place, et de ne pas avoir à subir ce genre de chose.
Je haussai un sourcil quand Jake me parla de pourboire. Est-ce que j'avais bien compris ce à quoi il faisait allusion ? Soit, ce n'était pas moi qui allais le juger. J'aurais été mal placé pour ça, n'ayant moi-même pas beaucoup d'intégrité quand il s'agissait de faire de l'oseille.
Alors qu'on partageait un câlin plus qu'une simple accolade - ce qui était toujours réconfortant, quoi que j'en dise - je donnais un petit conseil personnel au détective, suggérant une idée de pancarte à mettre sur sa porte. Idée grandement appréciée par le principal intéressé, visiblement.
- T'es pas bien ? Tu veux que les parents te prennent pour un pédophile ? Ne jamais offrir de bonbons à des gosses qui sont pas les tiens ! On envoie les gens en prison pour moins que ça !
C'était amusant. Moi qui prétendais en savoir plus que Jake sur la vie...
- Moi j'dis, le mieux, c'est quand même de pas les laisser rentrer. T'as qu'à dire à tes clients que t'es allergique, que ça t'file de l'asthme et qu'après t'as les yeux qui piquent.
On pouvait dire ça pour les chats, mais pour les enfants, je n'en étais pas si sûr que ça.
Je me moquai de la tenue de mon ami, juste pour le plaisir de lui chercher des poux. Il se défendit avec une phrase qui me fit secouer la tête.
- Ah ouais, vraiment ? C'est marrant, parce que quand j'veux passer à l’improviste et que t'es occupé, tu m'dis tout le contraire, en mode "avant d'être mon appart, c'est aussi mon bureau ! Bla bla bla !"
Je cherchais à savoir si Jake faisait des extras un peu déplacés au bureau, qui auraient pu expliquer sa tenue. Après tout, y a pas d'mal à s'faire du bien, ni à joindre l'utile à l'agréable, toussa toussa.
Je pouffai un petit rire étouffé à sa réponse. Moi, payer ? Pour ça ? Je ne payais déjà pas l'essentiel de première nécessité, alors pour ça, encore moins.
- Dans tes rêves. De toute façon, t'es sûrement trop cher pour moi.
J'étais bien dans les bras de Jake. C'était réconfortant. J'avais besoin de ça. Ça me rappelait que mon propre père ne m'avait pas pris dans ses bras depuis si longtemps, que je ne me souvenais même pas de la dernière fois que c'était arrivé. Ce souvenir me piquait mon p'tit cœur, alors je repoussai Jake, ne voulant pas qu'il perçoive mon émotion. Ce dernier se mit à rire. Au moins, il ne m'en voulait pas quand, de temps en temps, je me montrais un peu désagréable.
Je m'enfonçai dans le canapé et entamai ma bière, avant de demander à Jake s'il avait de l'argent, d'un air tout à fait innocent.
Il refusa, en me sortant une explication des plus détaillées. L'air de rien, il s'alluma une clope, tandis que je le fixais, un peu vexé, et déçu.
- Un stage ? demandai-je sans cacher ma surprise. Moi ? Bosser ? Avec toi ?
Je ne savais pas ce qui était le plus ahurissant. Que je fasse un stage, que je me mette enfin à travailler, ou que je le fasse avec Jake. Les trois étaient totalement improbables. On s'entendait bien lui et moi, mais j'étais sûr que ce ne serait plus le cas si nous venions à collaborer au niveau professionnel.
Je regardai ses abdominaux avant de lever les yeux au ciel. Il me proposa ensuite du bourbon, en guise de compensation. Je grimaçai en secouant la tête. Je ne buvais pas ce genre de choses. Je préférais la bière, ou la tequila.
- Beurk, répondis-je sans m'épancher. Allez, me dis pas que t'as plus un kopeck ! T'es qu'un menteur ! T'as bien un peu de flouz à m'dépanner, hein ?
Je lui souris et papillonnai des yeux en lui adressant un regard plein de désespoir. Si je ne lui faisais pas pitié avec cette tête-là, c'est qu'il n'avait pas de cœur !

HJ : T'inquiètes, y a pas de soucis :lovely:
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âge : 46 ans. 6 ans de bonheur, 12 de malheur, 18 de « c’est compliqué », le reste n’est que débauche.
statut civil : Après de multiples péripéties, de nombreuses conquêtes et une sainte horreur de l'engagement, il est en couple avec une superbe psychiatre prénommée Hazel.
occupation : Détective. Anciennement commando et caporal-chef au sein de l’armée de terre. Il a été radié de la profession pour faute grave et comportement inadapté.
habitation : Principalement les bars mais il lui arrive parfois d’habiter dans son cabinet de détective qu’il a rénové pour en faire un minuscule studio. Oui, c’est un homme très doué de ses mains, tout domaines confondus.
nbre de mots : 600 à 1500 environ.
disponibilités : Complet pour le moment.
pronom ig : Il.
cible de scandale ? : Oui
trigger warning : drogue - sexe - alcool - violence - abandon - décès - dépression - suicide - guerre - vulgarité
(#) Lun 26 Déc - 16:55

tw : mention d'alcool, de vulgarité, de prostitution et de drogue

need my breakdown partnerw/  @Vinnie Malone
Cela peut bien être courant dans cette fichue société, mais Jake n’est pas du genre à juger sans s’être regardé dans un miroir. Comment diable le pourrait-il ? Lui qui s’enfile plus d’alcool que Jack Sparrow, qui drague comme il respire, qui, et on l’oublie régulièrement, ne fume pas que des Lucky Strike. Il serait bien malvenu de sa part de critiquer le p’tit gars pour quelque chose que lui-même fait régulièrement. Quand bien même il voudrait autre chose pour le petit, allez dire à une personne qui souffre que s’apitoyer sur son sort n’est pas la solution est une chose, lui donner des conseils en est une autre. Et comme je m’use à le dire, Jake n’est pas de bon conseil. « T'es pas bien ? Tu veux que les parents te prennent pour un pédophile ? Ne jamais offrir de bonbons à des gosses qui sont pas les tiens ! On envoie les gens en prison pour moins que ça ! » Le plus vieux soupire, lève les bras de consternation. Les parents d’enfants en bas âge sont les plus emmerdants, pour sûr !  

Les mecs font ça pour attirer le gamin, moi j’veux les envoyer à l’autre bout de la planète pour avoir la paix, complètement différent !

S’il pouvait même empêcher la race humaine de forniquer, de se reproduire et créer ainsi une multitude de bambins malodorants et braillards, ô combien il le ferait dans la seconde ! Après tout la terre n’est-elle déjà pas surpeuplée ? « Moi j'dis, le mieux, c'est quand même de pas les laisser rentrer. T'as qu'à dire à tes clients que t'es allergique, que ça t'file de l'asthme et qu'après t'as les yeux qui piquent. » Idée brillante ! Seulement, et c’est tragique, il risquerait fort de perdre de la clientèle. Ceci dit Jake est du genre à faire ce qu’il veut, quand il le veut, que ça plaise ou non. De plus, sa renommée de parfait détective n’est plus à prouver, s’ils veulent un travail bien fait, ils doivent s’adapter au meilleur des meilleurs.

Je perdrais deux-trois clients mais c’est une idée, je la note dans un coin de ma tête.  

Encore faudrait-il avoir une mémoire. Ce qui n’est pas vraiment le cas de l’alcoolique...ou elle est très sélective et honnêtement, dès que ça concerne les gamins, il a la fâcheuse tendance qui consiste à tout oublier. C’est pourtant de notoriété publique, cette aversion que Jake a pour les enfants, nombreuses sont les fois où il le prouve en les fuyant, à croire que les habitants de KF se sont unis pour le faire chier...ce qui ne serait pas bien étonnant au final. « Ah ouais, vraiment ? C'est marrant, parce que quand j'veux passer à l’improviste et que t'es occupé, tu m'dis tout le contraire, en mode "avant d'être mon appart, c'est aussi mon bureau ! Bla bla bla !" » Flasque à la main, s’apprêtant à boire, le détective paralyse son mouvement. Effectivement, il est possible qu’il ait dit ça. Certainement un prétexte pour avoir la paix dans ses mauvais jours.  

Ça fiston, c’est surtout quand tu m’emmerdes. Avoue-t-il dans le plus grand des calmes. Et ça concerne essentiellement les femmes quand j’dis que c’est mon appart avant d’être mon bureau. Change de sexe et tu seras le bienvenu vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept.

Non pas qu’il soit sexiste le plus vieux, seulement doté d’une libido impressionnante. Avoir des hommes chez lui réduit de beaucoup ses éventuelles relations sexuelles avec la gent féminine et ça messieurs, c’est une chose impardonnable qui mériterait le pire des châtiments. « Dans tes rêves. De toute façon, t'es sûrement trop cher pour moi. » Il hausse les épaules, air nonchalant, il fixe sa télévision tout en rétorquant.  

Que veux-tu, j’suis du Dior moi, pas du Walmart, la qualité coûte cher.

Non sans arrogance –parce qu’il sait qu’il plaît et qu’il est doué dans le domaine, il affiche un sourire en coin. Bien sûr il reste un tant soit peu modeste, bien conscient de ce qu’on raconte sur les hommes qui vante leurs mérites. Mais bon sang, qu’il y a-t-il de mal à cela ? Est-ce si mal d’être fier de ce que l’on fait, tous domaines confondus ? « Un stage ?  Moi ? Bosser ? Avec toi ? » L’idée lui semble à priori incongru et pourtant elle est parfaite. Qui de mieux qu’un ancien militaire haut gradé pour entraîner un gamin qui n’a probablement jamais travaillé de sa vie ? De plus, son travail est très divertissant, difficile dans certaines situations mais ça, Jake se garde bien de le dire, il faut entretenir le secret s’il veut que sa combine fonctionne.  

Bah ouais, pourquoi pas ? Mis à part la paperasse donc je m’occuperais, mon job est marrant, j’suis sûr que ça te plairait ! S’exclame-t-il. Et promis j’te demanderais pas de ramener le café ! Bon, du whisky de temps en temps hein, j’dis pas non...

Il faut bien commencer quelque part. « Beurk, Allez, me dis pas que t'as plus un kopeck ! T'es qu'un menteur ! T'as bien un peu de flouz à m'dépanner, hein ? » S’il y a bien une chose qui énerve Jake, c’est qu’on le qualifie de menteur. D’autant que là, et c’est bien rare, il fait une bonne action en lui refusant de l’argent. Clope au bec, Le plus vieux se lève et d’un pas nonchalant, attrape sa veste non loin de Vinnie. Il en retire une pièce, la balance au jeune homme avant de retourner s’assoir.  

Le début de la fortune. Commence-t-il. Pour le reste c’est soit tu bosses avec moi, soit tu vas demander ailleurs. Il tapote sa cigarette contre un cendrier posé sur la table basse. Moi j’fais pas la charité fiston, j’aime passer du temps avec toi, on s’prend pas la tête, on s’juge pas, mais j’suis de la vieille école moi, j’pars du principe ou si tu veux quelque chose, faut l’mériter.  


 ○○○ ce sont toujours ceux que vous soupçonnez le moins, ceux en qui vous avez le plus confiance, qui vous blessent. Ils attendent que votre garde soit baissée et puis quoi! Dans mon cas, c'était la tequila.
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(#) Ven 30 Déc - 22:04

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Je secouai la tête en soupirant. Quelles que soient les intentions de Jake envers les gosses de ses clients, y parvenir grâce à des bonbons étaient une mauvaise idée. Peut-être bien que Jake se moquait simplement de moi, parce que je lui donnais des conseils comme si j’étais le plus futé de nous deux, mais je n’étais pas assez perspicace pour m’en rendre compte.
Je proposai ensuite le prétexte de l’allergie. Idée qui sembla séduire Jake. J’étais fier de moi, sur ce coup. Quelle brillante illumination j’avais eue !
Je me mis à rouspéter quand Jake évoqua son lieu de vie qui lui servait aussi de bureau, parce que suivant s’il avait envie de me voir ou pas, il disait tout autre chose ! Et ça me vexait ! Sa réponse ne me plut pas davantage. Même si je savais que des fois je l’emmerdais. Je pouvais être particulièrement cassecouilles, surtout durant les phases maniaques, quand je ne prenais pas mon traitement - comme en ce moment - où encore quand j’étais dans un état second. Je pouvais être très chiant ! Mais je me vexai quand même, malgré le ton tout à fait calme de Jake. Je croisai les bras sur mon torse en le dévisageant.
- Genre, moi je t’emmerde… grognai-je entre mes dents, plein de mauvaise foi. Je t’ai apporté à manger, sale con…
Je levai les yeux au ciel quand Jake se compara à un objet de luxe. Et je reposai le regard sur la télé en fronçant les sourcils, toujours vexé.
Jake essayait de me convaincre de bosser pour lui, mais je n’étais pas convaincu que ce soit une bonne idée. Même si je l’adorais, je savais que je n’en ficherais pas une, et que je ne lui servirais à rien. J’avais même peur que ça ne nuise à notre amitié.
Je ne savais même pas si je serais capable de lui apporter son café - whisky, plutôt - parce qu’il suffisait qu’on me demande de faire quelque chose, pour qu’aussitôt je n’en aie plus du tout envie…
Non, ce n’était pas une bonne idée. De toute façon, je ne voulais pas bosser, je voulais juste qu’il me prête de l’argent, dont il ne reverrait probablement jamais la couleur…
Jake se leva pour fouiller dans la poche de sa veste, posée sur le canapé non loin de moi. Il me lança une pièce, que j’attrapai au vol par réflexe. Dix cents… je fixai mon ami d’un air dépité quand il m’expliqua que si je voulais de l’argent, je devais travailler avec lui. Il se mit à parler de principes et de mérite, mais tout ce que j’entendais, c’était « bla bla bla… »
- Allez, fais pas ton crevard ! ralai-je. J’te rembourserai ! Et puis on sait tous les deux que j’suis pas fait pour travailler. J’sais rien faire de mes dix doigts, j’vais te ralentir plus qu’autre chose. Alors évite de te faire perdre du temps pour rien, et prête-moi un peu de cash.
Au fond, ça pourrait être sympa de bosser avec Jake. Du moins, si je devais envisager de travailler parce que j’y serais obligé pour une raison ou une autre. A devoir bosser, autant que ce soit avec lui. Mais je savais que j’allais glander du matin au soir, et que ça risquait de l’énerver. Ou alors qu’il allait me donner des ordres, et que c’était moi qui risquais de m’énerver… Je ne voulais pas gâcher notre amitié pour une histoire de boulot à la con.
- C’est pas sympa si tu dis non… Je t’ai apporté à manger, lui rappelai-je une fois de plus, éhontément.
C’était moche de me servir d’un geste altruiste que j’avais eu pour mon ami, pour obtenir quelque chose de lui en retour. Surtout que, je tenais sincèrement à Jake et, qu’il me prête ou non de l’argent, je comptais bien repasser le voir régulièrement, comme d’habitude, avec un plat préparé et quelques bières. J’essayais simplement de le faire culpabiliser pour obtenir ce que je voulais, mais ça ne changerait rien à notre amitié, si toutefois il campait sur ses positions. J’aurais essayé…
Je m’enfonçai un peu plus dans le canapé, fixant la télé d’un air boudeur. J’en voulais un peu à Jake mais, comme tout, ça passerait.
- Sinon, j’peux faire le vigile pour toi ? demandai-je en essayant de trouver un compromis. Genre, quand tes clients viennent avec leurs mioches, j’empêche les petits de passer, t’en dis quoi ? En mode, interdit de rentrer si tu fais moins d’un mètre cinquante. Comme pour monter sur les manèges, t’as vu.

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Jake Owens
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statut civil : Après de multiples péripéties, de nombreuses conquêtes et une sainte horreur de l'engagement, il est en couple avec une superbe psychiatre prénommée Hazel.
occupation : Détective. Anciennement commando et caporal-chef au sein de l’armée de terre. Il a été radié de la profession pour faute grave et comportement inadapté.
habitation : Principalement les bars mais il lui arrive parfois d’habiter dans son cabinet de détective qu’il a rénové pour en faire un minuscule studio. Oui, c’est un homme très doué de ses mains, tout domaines confondus.
nbre de mots : 600 à 1500 environ.
disponibilités : Complet pour le moment.
pronom ig : Il.
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(#) Lun 24 Avr - 15:12

tw : mention d'alcool, de vulgarité

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« Genre, moi je t’emmerde… Je t’ai apporté à manger, sale con… » S’il avait vraiment voulu s’attirer l’amour et la sympathie de Jake, Vinnie aurait plutôt dû apporter de la vodka. N’ayant néanmoins pas pour habitude de refuser ce qui est gratuit, l’alcoolique jette un œil à ladite nourriture. Bœuf bourguignon, plat qu’il apprécie pour sa dose non négligeable de vin rouge dans la sauce. Les Français sont de véritables génies !

Et je t’en remercie. Il empoigne la barquette, en ouvre l’opercule. Mais l’odeur alléchante de ce bœuf ne te rendra pas moins chiant pour autant.  

Sans tarder, et parce que son ventre commence à sérieusement crier famine, l’ainé se lève, traîne des pieds jusqu’à sa kitchenette et y attrape deux assiettes dans lesquelles il partage le repas. Quand bien même les portions sont diminuées, il est plus judicieux de servir au gamin un plat normal en complément de ce pauvre paquet de chips qu’il a également apporté. De plus Jake a toute une réserve de gâteaux apéritifs et de pizza surgelées s’il a encore faim. Bon, certes son alimentation non plus n’est pas très variée mais à la différence du petiot, la malbouffe et l’alcool ne le feront pas grossir, quant aux effets secondaires indésirables ça, ça fait bien longtemps qu’il s’en est accommodé, d’autant plus qu’il a déjà reçu une balle dans l’abdomen alors son estomac comme ses poumons ont vécu bien pires douleurs que celles qu’il est en train de leur infliger...enfin il croît... « Allez, fais pas ton crevard !  ’te rembourserai ! Et puis on sait tous les deux que j’suis pas fait pour travailler. J’sais rien faire de mes dix doigts, j’vais te ralentir plus qu’autre chose. Alors évite de te faire perdre du temps pour rien, et prête-moi un peu de cash. » Jake ricane et pourtant la situation commence à l’agacer. Pour autant il se contient, conscient qu’il pourrait en finir aux mains et il n’a pas pour projet d’abimer la baby face de ce cher Vinnie. Ce petit gars est tellement mignon qu’il auditionnerait pour le rôle d’une princesse Disney que ça ne l’étonnerait pas ! Il n’a pas la carrure ni la mentalité pour maintenir le même train de vie que Jake, à quelques exceptions près. Il devrait plutôt être à la caisse d’un Starbucks à écorcher des noms sur des gobelets, pas mendier de l’argent au premier dépravé qu’il croise.  

La politesse gamin, la politesse ! Grommelle-t-il. Si t’étais mon fils j’te jure que j’te botterais le cul si fort que tu t’retrouverais au Pôle Nord ! Il mime une fessée puis dépose une assiette dans le micro-ondes. T’auras aucun cash avec moi, le fric ça se mérite, point barre. Il tourne le bouton jusqu’à trois minutes. Et le taf ça s’apprend ! Tu crois vraiment qu’en rentrant à l’armée à 17 piges j’étais capable de tirer sur une cible et d’me prendre une balle sans tomber dans les pommes ? J’perdrais pas mon temps à t’apprendre deux-trois trucs, surtout que ça pourrait bien te plaire !

Le détective a pu assister à bon nombre de situations cocasses dans le cadre de son métier, toutes aussi divertissantes les unes que les autres ! Il y a eu cette fois où il est entré dans le coffre d’une voiture -la mauvaise mais soit, ce n’est qu’un détail, cette autre fois où il est monté dans un arbre dans l’intention d’épier mais qu’il était trop saoul pour redescendre –et qu’au final il a passé la nuit sur une branche d’arbre à espérer qu’elle soit assez robuste pour supporter le poids de ses muscles, le mieux dans tout ça c’est qu’il parvenait toujours à forniquer avec ses clientes...le charme de la moustache, que voulez-vous... « C’est pas sympa si tu dis non… Je t’ai apporté à manger [...] Sinon, j’peux faire le vigile pour toi ? » Jake lève les yeux au ciel tandis qu’il sort les assiettes chaudes de l’appareil, une à une. Couverts en main, il dépose la nourriture sur la table basse et s’affale sur le canapé dans un soupir non dissimulé.

T’as conscience qu’on appelle ça un pot-de-vin ? Bon, l’idée est drôle quand on sait que c’est un bourguignon m’enfin quand même...Il attrape une fourchette, déguste le met. C’est fort goûtu mais pas assez pour me faire oublier mes principes. Réfléchis à ma proposition, tu verras, aller sur le terrain avec moi c’est comme Disneyland, tu vomis après les attractions à sensation mais tu regrettes pas de les avoir faites ! S’exclame-t-il. En attendant mange, ça me fait moins de bouffe pour moi mais au moins pendant la mastication tu déblatère pas conneries sur conneries...vigile nan mais qu'est-ce qu'il faut pas entendre...un mioche te donne un coup de pied et t'es par terre.




hs : je suis vraiment désolé pour cet énorme retard, ma formation a été ultra fatigante et j'ai accumulé les absences ;_;


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(#) Sam 29 Avr - 21:00

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feat @Jake Owens & Vinnie Malone



Ça m'arrivait d'apporter de l'alcool à Jake, pour qu'on picole tous les deux, mais je préférais quand même lui apporter à manger. Parce que si je savais qu'il avait toujours au moins une bouteille chez lui, je doutais que son frigo soit plein. Je m'inquiétais pour lui, mais je me gardais bien de le lui dire de vive voix. Alors j'apportais à manger. J'étais mal placé pour me faire du soucis au sujet de sa consommation d'alcool, alors que moi-même j'abusais de la boisson, sans oublier les nombreuses drogues dont j'étais friand. Mais c'était plus facile de m'occuper de ses problèmes que de balayer devant ma foutue porte !
J'espérais un peu de reconnaissance, mais Jake me rappela combien j'étais casse-couilles, malgré le délicieux fumet qui se dégageait du plat industriel bon marché. Ce à quoi je répondis par une grimace puérile, sans un mot.
Je restai négligemment affalé sur le canapé, et posai mes pieds sur la table basse pour me mettre plus à l'aise, tandis que le détective s'éloigna en cuisine pour partager le contenu de la barquette dans deux assiettes.
Je déclinai à nouveau son offre de travailler pour lui, et insistai pour qu'il me prête un peu d'argent. Je ne risquais rien à redemander, je pouvais peut-être l'avoir à l'usure. Ça marchait avec certains, qui finissaient par céder simplement pour avoir la paix et me voir déguerpir.
Jake éclata de rire et je devinai que c'était définitivement perdu. Il se mit ensuite à me houspiller, las de me voir quémander de l'argent. Je soupirai en secouant la tête, ne prenant pas ses menaces au sérieux.
- Ça va ! J'demande juste ! Et puis j'suis pas impoli, j'pose la question, c'est tout ! répondis-je, de mauvaise foi, comme à mon habitude.
Il m'affirma encore une fois que je n'aurais rien gratuitement, et mis une assiette au micro-ondes. J'expirai lourdement, déçu de cet échec. Il me fit la morale, évoquant brièvement son parcours à l'armée. Je le fixai, haussant les sourcils, lui faisant comprendre que son discours ne serait d'aucune efficacité sur moi.
- Ah ouais, ça pourrait m'plaire ? demandai-je, désinvolte, en croisant les bras. Genre, je ferais quoi exactement ?
Je doutais que la moindre tâche professionnelle puisse m'intéresser, mais si Jake ne se contentait pas de me confier des tâches de paperasse, peut-être bien que ça pouvait être marrant. L'idée de prendre les gens en filature me semblait potentiellement amusante. Cependant, je ne serais en rien bon à trier des papiers, j'étais loin d'être assez organisé pour ça. De plus, je détestais les papiers !
Je proposai une alternative au détective, à savoir refouler à l'entrée de son appartement les clients indésirables. Autrement dit, les mioches !
Il revint s'installer sur le canapé, déposant les deux assiettes sur la table basse, avant de commencer à déguster le contenue de la sienne. J'attrapai la deuxième et une fourchette et pris une énorme bouchée. Je n'étais pas affamé, mais l'odeur m'avait ouvert l'appétit.
Encore un coup d'épée dans l'eau ! Jake n'était pas fan de ma nouvelle proposition, ni enclin à me témoigner sa reconnaissance avec du fric, malgré le fait qu'il se régalait avec le bœuf bourguignon.
Il essaya à nouveau de me vendre l'idée de bosser pour lui, et ça me semblait presque intéressant. Qui sait, y avait peut-être moyen de se marrer ?
Jake se moqua de moi et de ma proposition qui lui semblait débile, et je le fixai en fronçant les sourcils, tout en dégustant une autre bouchée.
- Mais nawak ! J'gère les mioches eazy peazy, j'te ferai dire ! pestai-je, la bouche pleine.
Un postillon de bœuf atterri en plein sur la joue de Jake et je souris jusqu'aux oreilles, moqueur.
- Haha ! Bien fait, trouduc !
Je baissai à nouveau le nez sur mon assiette en marmonnant, vexé.
- J'ferai un super vigile, putain de merde...

hj : t'inquiètes need my breakdown partner - ft Daddy la Picole 2111669308 Ravi d'te revoir !  fifou

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