Bienvenue sur wicked little town, forum city simple et sans prétentions qui se déroule dans la petite mais mouvementée ville de Klamath Falls (Oregon, USA). Lieu de détente où vous verrez s'affronter les différentes classes sociales, venez interpréter des personnages issus de tous horizons. Pour citer une célèbre marque : venez comme vous êtes ! Mais attention, Scandale n’est jamais bien loin pour dévoiler les secrets que vous cachez.
Ce début de soirée s'est déroulé d'une manière tout à fait inattendue pour Terrence, lui qui avait juste prévu d'observer Cameron de loin, et de l'aborder, peut-être. Il n'en était même pas sûr ; s'il n'avait pas trouvé la bonne manière il serait sûrement resté en retrait, dans l'ombre. Comme il sait si bien le faire depuis qu'il s'est épris de Cameron. Tout est fait en secret, d'habitude. Les mots d'amour qu'il distille dans ses textos, sous couvert de paroles toutes plus banales les unes que les autres. Les regards, dans le dos du pâtissier, lorsqu'il ne peut pas les croiser. Le désir, qu'il laisse s'embraser en privé uniquement, à la nuit tombée et en solitaire, avec son imagination pour seule partenaire. Ce soir, Terrence fait montre à Cameron de tout ce qu'il ressent pour lui depuis qu'ils se sont rencontrés. Le feu qui l'anime, certes, mais la douceur également. Terrence n'est pas sans savoir que Cameron n'est pas autant expérimenté que lui. Il y va donc pas à pas, même si son désir gronde en lui. Il s'en ferait presque saigner les lèvres, tant il se les mord. La douleur, il l'apaise sur la peau salée de Cameron, qu'il dévore comme ses sucreries favorites. Il est une drogue, pour Terrence. Il plane, au milieu de son appartement, pendant qu'ils mêlent leurs corps brûlants sur le canapé. Terrence a l'impression d'être sorti de son corps et d'observer la scène, de s'en délecter. Il voudrait garder ces sensations en mémoire pour toutes ces fois prochaines où la solitude l'envahira, où son inspiration lui manquera. Toute notion du temps lui échappe, et s'il avait eu une obligation professionnelle il l'aurait tout simplement mise de côté. C'est Cameron, avant tout. Terrence n'aura pas fait tout ça pour rien. Des mois passés à taquiner Cameron, à délicieusement le provoquer, toujours d'une façon de plus en plus osée. Jusqu'à ce soir. La libération. Terrence aurait pu en hurler à rendre Cam' sourd, s'il n'avait pas réussi à attraper un coussin et à couvrir ses lèvres. Allongés l'un contre l'autre sur le canapé conçu pour accueillir normalement une seule personne, Terrence caresse les cheveux de Cameron et s'enivre encore de son odeur. L'aura qu'il dégage le touche plus qu'il n'aurait pu l'envisager. Le souffle encore court, Terrence esquisse un sourire. "Tu vois, je t'ai libéré..." murmure-t-il, tout contre les lèvres de Cameron. Il ne peut s'en empêcher, il joue encore. Son désir est incontrôlable. S'il n'avait pas besoin d'un temps de repos, il aurait voulu recommencer, encore et encore. Ses yeux se lèvent vers ceux de Cameron, dans lesquels ils se noient. Le pâtissier a encore le regard voilé de celui qui a atteint le paroxysme du plaisir. De quoi faire complètement fondre Terrence. "Et peut-être que je me suis libéré, moi aussi," ajoute-t-il, dans une moue.
tw : sensualité, pourrait légèrement choquer si très sensible au +16
Il ignore, Cameron, ce qu'il fait, Terrence. Quelle obsession l'habite depuis plusieurs mois. Il l'apprécie, le photographe et s'il avait déjà posé les yeux sur lui d'une manière peu discrète, le jeu s'était étendu entre eux d'une façon... Particulière. Tensions au rendez-vous, flirt ouvert, charmes indécents... Il en rougissait violemment au départ et maintenant, il est prêt à donner plus que ses rougeurs à cet homme qui lui fait tourner la tête. Les lèvres de Terrence sont un appel à la décadence même. Il sent, dans son corps cette flamme qui s'allume et qui fait rare, prête à provoquer le prochain brasier qui consummera tout sur son passage. Sur ce canapé, dans son propre studio, le jeune homme donna à celui qui hantait quelques fois ses pensées une chose qu'il ne lui avait jamais offert : lui. Son corps, mais ce qu'il ignorait c'était qu'à cet instant même le pâtissier lui avait offert une partie de son coeur. Il sentait, Cam, que c'était différent que les autres fois. Même de sa première. Que son coeur battait plus fort encore qu'avant, que la chaleur qui l'envahissait menaçait de le faire suffoquer. L'ultime étape qui dont le réceptacle fut à la fois son corps et ce coussin où un cri fut étouffé, les pupilles qui s'amusèrent à changer de forme, une apogée digne d'un Nirvana rejoint, les deux hommes finissent par s'entrelacer au creux du canapé. Ty au-dessus, Cameron le laissa amplement caresser ses cheveux et ce, même avec une appréciation non dissimulée. Il en ferme à demi les yeux, le coeur encore battant de ce moment entre eux. Cam afficha un petit sourire aux mots du brun, toujours contre ses lèvres dans un frôlement qui lui rappelle déjà certains petits souvenirs. Il plane, Cam. Son état second où ses yeux comme une mer calme et opaque, il l'observe avec une douceur infinie. Il sent que la fatigue s'approche, mais elle n'est que temporaire à la descente des émotions et des hormones. « ─ Ce n'est pas parce que tu t'es libéré que moi je compte nécessairement te libérer... » Glissa-t-il d'une voix faible, encore près de son visage. Les doigts de Cameron viennent se loger à la base de ses cheveux, sa paume juste en-dessous de son oreille et il pressa afin que Terrence s'avance juste un tout petit peu pour que ses lèvres se posent aux tiennes à nouveau. Ce baiser, Cam l'impose sur un tempo langoureux, où langues se rencontrent pour un ballet de valse classique. Il prend son temps pour découvrir à nouveau cette bouche qu'il avait découvert un peu plus tôt. Son autre main glissa de sa nuque jusqu'au milieu de son dos. Doigts pressant sur la peau basanée, il la laissa à plat ensuite. Lorsque l'oxygène se fit un besoin vital, il recula à peine la tête pour respirer. « ─ Reste encore un peu, tu veux bien..? » Il ne l'implore pas, Cameron, mais il a envie qu'il reste. Qu'ils passent un moment ensemble, plus long qu'une partie de jambes sur le canapé. Merveilleuse, cependant. Il a envie... De le connaître plus. De passer une tendresse avec Terrence comme il ne l'a pas ressenti avec qui que ce soit d'autre avant lui.
La surprise, devant la réponse de Cameron, souffle complètement Terrence. Lui non plus, ne compte visiblement pas le libérer. Peut-être a-t-il, finalement, les mêmes desseins que son vis-à-vis ? C'est ce qu'espère le photographe, dont le coeur est en chute libre depuis qu'il a rencontré Cameron. Il fait tout pour le nier, mais les faits sont là. Les actes aussi. Son obsession est bien réelle. Et ses sentiments le sont tout autant. Se retenant de sourire et de fondre sur Cameron pour un second acte, Terrence se laisse entraîner dans ce baiser langoureux sans reprendre sa respiration. Des années qu'il n'a pas connu une telle fièvre. Il a eu des amants, bien sûr, mais il n'a pas eu de Cameron. Il n'est plus tombé depuis des années sur quelqu'un dont le moindre mot le fait frissonner. Lorsque leurs visages s'éloignent à nouveau, Terrence se laisse aller à sourire tendrement, sa main toujours dans les cheveux de Cameron. "Je ne comptais pas partir immédiatement après, comme un voleur..." précise le brun. De toute manière, même s'il le voulait, il ne pourrait pas se montrer aussi grossier envers Cameron. Partir dans la seconde qui suit, c'est bon pour les plans d'une nuit et tout ce qui ne compte pas. "Rien ne m'attend à la maison, je suis tout à toi," ajoute-t-il. Un petit quelque chose en lui souffle à Terrence de ne pas s'adoucir autant et de reprendre le contrôle dès que possible. Pourtant, le voilà s'approchant encore de Cameron pour effleurer son nez du sien, son regard allant de ses yeux à ses lèvres. "Pourquoi tu m'as invité à venir chez toi, ce soir ?" se risque à demander Terrence, dans un murmure.
Il pourrait presque ronronner, Cameron, à sentir sa main ainsi dans ses cheveux. Il afficha un air doucement serein en se laissant caressé ainsi. Lui faisant par de son désir qu'il reste, il le garda contre lui avec tendresse. Il ignorait l'obsession de Terrence à son égard, mais une chose est sûre : celle de Cam allait bientôt apparaître, si ce n'était pas déjà fait. Il fait son chemin dans son esprit, dans son coeur et le bouleverse. Il sourit, Cam, en l'écoutant, mais le rouge lui monta rapidement aux joues à sa question, fondant presque sous son regard. Il aime ses yeux. Tellement... Il se sent si important à ses yeux, à cet instant et il leva une main pour la poser sur sa nuque, remontant ses doigts dans sa chevelure. « ─ J'avais envie de discuter avec toi... » Commenca-t-il doucement avant de rire gentiment en venant lui rendre son baiser esquimau. « ─ Mais je n'avais plus envie de le faire dans la sphère publique. Je voulais que tu viennes chez moi... » Il s'approcha de Terrence pour poser un baiser sur le bout de son nez. « ─ Dans un sens... Je voulais que ça aille plus loin. Je résiste depuis assez longtemps à notre petit jeu et tu m'as fait craqué, Terrence. J'ai joué avec le feu en t'invitant, mais je ne regrette pas du tout ce qui s'est passé. » Bien au contraire. Il fit glisser ses doigts sous son menton pour le redresser, venant quérir à nouveau ses lèvres avant d'entourer son cou de ses bras, le gardant ainsi contre lui, comme s'il pouvait le protéger contre vents et marrées imaginaires. Fermant les yeux, il ignore combien de temps ils passent là, ni même combien avant que tous les deux ne tombent d'un certain épuisement, profitant de la chaleur humaine pour se reposer.
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Ce début de soirée s'est déroulé d'une manière tout à fait inattendue pour Terrence, lui qui avait juste prévu d'observer Cameron de loin, et de l'aborder, peut-être. Il n'en était même pas sûr ; s'il n'avait pas trouvé la bonne manière il serait sûrement resté en retrait, dans l'ombre. Comme il sait si bien le faire depuis qu'il s'est épris de Cameron. Tout est fait en secret, d'habitude. Les mots d'amour qu'il distille dans ses textos, sous couvert de paroles toutes plus banales les unes que les autres. Les regards, dans le dos du pâtissier, lorsqu'il ne peut pas les croiser. Le désir, qu'il laisse s'embraser en privé uniquement, à la nuit tombée et en solitaire, avec son imagination pour seule partenaire. Ce soir, Terrence fait montre à Cameron de tout ce qu'il ressent pour lui depuis qu'ils se sont rencontrés. Le feu qui l'anime, certes, mais la douceur également. Terrence n'est pas sans savoir que Cameron n'est pas autant expérimenté que lui. Il y va donc pas à pas, même si son désir gronde en lui. Il s'en ferait presque saigner les lèvres, tant il se les mord. La douleur, il l'apaise sur la peau salée de Cameron, qu'il dévore comme ses sucreries favorites. Il est une drogue, pour Terrence. Il plane, au milieu de son appartement, pendant qu'ils mêlent leurs corps brûlants sur le canapé. Terrence a l'impression d'être sorti de son corps et d'observer la scène, de s'en délecter. Il voudrait garder ces sensations en mémoire pour toutes ces fois prochaines où la solitude l'envahira, où son inspiration lui manquera. Toute notion du temps lui échappe, et s'il avait eu une obligation professionnelle il l'aurait tout simplement mise de côté. C'est Cameron, avant tout. Terrence n'aura pas fait tout ça pour rien. Des mois passés à taquiner Cameron, à délicieusement le provoquer, toujours d'une façon de plus en plus osée. Jusqu'à ce soir. La libération. Terrence aurait pu en hurler à rendre Cam' sourd, s'il n'avait pas réussi à attraper un coussin et à couvrir ses lèvres. Allongés l'un contre l'autre sur le canapé conçu pour accueillir normalement une seule personne, Terrence caresse les cheveux de Cameron et s'enivre encore de son odeur. L'aura qu'il dégage le touche plus qu'il n'aurait pu l'envisager. Le souffle encore court, Terrence esquisse un sourire. "Tu vois, je t'ai libéré..." murmure-t-il, tout contre les lèvres de Cameron. Il ne peut s'en empêcher, il joue encore. Son désir est incontrôlable. S'il n'avait pas besoin d'un temps de repos, il aurait voulu recommencer, encore et encore. Ses yeux se lèvent vers ceux de Cameron, dans lesquels ils se noient. Le pâtissier a encore le regard voilé de celui qui a atteint le paroxysme du plaisir. De quoi faire complètement fondre Terrence. "Et peut-être que je me suis libéré, moi aussi," ajoute-t-il, dans une moue.