Grand retour

En plein dans la jungle…

Les portes de l’enfer. Enfin, au sens symbolique.

Je n’allais pas vraiment voir le diable, mais c’est plutôt que j’allais me retrouver dans un endroit où il est difficile de ne pas sortir de là complètement déchiré.

Ce n’est pas juste un bar, mais un cabaret. Conçue expressément pour se sentir à l’aise et dépenser sans compter. De magnifiques créatures qui dansent et chantent avec des vraies chorégraphies. On était loin d’un bordel. En aucun cas, il fallait faire le con, sinon c’était la sortie à grand coup de pied au cul. Naya était bien clair à ce sujet pour protéger ces clients et ces artistes.

Ma chère et tendre Naya. Elle va probablement faire le saut de me revoir. Je lui avais dis que je sortais d’ici quelques semaines, mais la connaissant, avec sa business à gérer, je ne crois pas qu’elle a vu le temps passer.

Je ne lui en veux pas. Je ne lui en voudrais jamais, d’ailleurs. Tout comme moi, elle veut s’en sortir et améliorer son sort. Pas de rancune dans une relation de longue date. Elle est venue me visiter quelques fois en prison, mais la voir son visage attristé me faisait trop mal. Son malaise me rendait malade. Alors, elle s’est présenté que lorsque j’en avais vraiment besoin. Pour ne pas virer fou…

On peut ne pas se voir pendant des jours et se reparler, par la suite, comme si de rien était. Pourquoi se casser la tête et chercher la moindre merde ? On sait ce qu’on représente pour l’autre et c’est suffisant.

J’étais très content de voir autant de monde à mon arrivé. Je retirais mes verres fumées n’étant plus nécessaire dans cette grande salle sombre. Une belle ambiance qui assure rend l’atmosphère à toutes possibilités. C’est ça qui fait vendre.

Je ne suis pas en train de critiquer mon amie. C’est comme cela que ça marche pour survivre, autant s’y résigner et suivre la tendance.

Moi-même je me laisse tenter par les avenues possibles devant moi; aller au bar, m’asseoir à une table devant la scène ou carrément m’approcher de ces deux femmes qui me souriaient.

Je leur souriais en retour, mais je continuais mon chemin cherchant un gaillard avec une oreillette; un des videurs de Naya.

«  Tu peux me dire où se trouve ta patronne, Naya…? » demandais-je tout près de son oreille pour me faire entendre dans cette salle bruyante.

«  Je ne sais pas où elle est. La dernière fois que je l’ai vu, elle sortait de son bureau. »

«  Tu rigoles, j’espère?! Tu n’es pas censé la protéger ?!? » disais-je en montant le ton.

Oui, j’étais furieux par cette réponse débile. Oui, les clients d’abord, mais il faut, au moins, qu’il sache où se trouve sa patronne pour assurer sa défense. Je secouais la tête. Je venais de le provoquer. Son attitude changeait tentant de me faire peur.

«  J’ai pas de compte à te rendre. J’assure l’entrée du Cabaret, voilà. Je ne peux pas la suivre au cul. »

Il voulait jouer à cela…

«  Wow ! T’as déjà du mal à manier le tien pour bien faire ton boulot. Vaut mieux que tu restes assis dessus… T'inquiète, je vais la chercher.»

Il n’a pas eu le temps de répliquer puisque j’étais déjà disparu dans la foule continuant mon chemin vers le bureau de Naya.

Essayer de repérer une belle femme parmi une foule de beauté de toute sorte; ce n’était pas gagné d’avance.

Grand retour

TW: Prise de lutte

«  On se calme, mon beau ! » disais-je tout bas dans le creux de son oreille.

La surprise et un peu de panique dans son visage. Le mec venait de se rendre compte qu’il était dans une sale posture entre mes mains, pouvant être étouffé à tout instant.

Je suis arrivé en douce par derrière. La musique forte n’a fait que m’aider à le prendre d’assaut, sans avertissement. Un prédateur venant de saisir un gros porc. Un porc par excellence; bronzé et imbibé d’alcool. Mes préférés. Ceux se qui croient tout permis; que tout leur appartient; même les femmes.

Un « Non » ne veut rien dire; puisqu’elles n’attendent que cela, au fond ? Oui, toutes les filles veulent un con qui agit avec sa petite queue. Une tête vide qui ne voit aucune conséquence ce qu’il ose faire. Une vraie plaie ! Une nuisance pour tout ceux qui le croisent. Il fallait donc s’en débarrasser et vite. Je me devais d’éviter d’afficher mes talents, mais quand on ose s’en prendre à mes proches, je vois rouge.

Au départ, j’étais bien loin, venant de quitter le videur aucunement à sa place; préférant rester dans son coin de la salle que de faire son boulot; surveiller la salle et sa propre patronne des yeux. C’était à se demander où Naya a-t-il pu dénicher ce gros lard n’ayant pas les priorités à la bonne place. À sa place, je ferais attention à mes fesses, car il était sur le point de prendre la porte. Son siège sera éjectable.

De la voir entourée d’imbéciles, cela ne m’aidait pas à me calmer. Au contraire, je redoublais d’ardeur fouillant du regard la grande salle. J’avais remarqué le brouhaha dans le fond des tables. À cette heure et toutes l’alcools au mètre carré, pas étonnant que les esprits s’échauffent, surtout ceux qui n’ont pas l’esprit bien développé. Manque d’attention ou besoin de se prouver aux autres par une surdose de testostérone. J’en fais partie, quelque fois. J’ai mes moments, alors je pouvais bien me douter de ce qui se passait. Naya allait, sans doute intervenir.

Et c’était bien ce qui m’effrayait. Son commerce, sa réputation; pas question que deux sans cervelles viennent la troubler. Cela dit, deux sans cervelles peuvent devenir imprévisibles. Non pas que je me doute des compétences de Naya. Je doute  ceux de ces mecs qui ont leur ont leur logique entre les jambes.

Je ne perdais pas de temps à zigzaguer entre les clients pour m’approcher du gaillard qui tentait d’isoler Naya dans un coin. J’ai vu rouge apercevant le visage de mon amie qui paniquait. Elle avait figé, coincée devant un homme aux mauvaises intentions.

Je ne perdais pas une seconde pour bondir et m’emparé de lui par derrière.
La bonne vieille prise de l’étranglement commando. C’était l’idéal dans cette situation. Mon bras droit enroulé autour de son cou, mon coude sous son menton pouvant aisément faire pression avec l’aide de mon avant-bras. Ma main s’agrippait à mon bras gauche et ainsi, emprisonné sa tête contre mon torse. La main gauche, elle, serrait le dessus du crâne ce qui l’empêchait de bouger. Il ne fallait pas qui bouge, sinon, il risquait de s’étouffer lui-même.

À vrai dire, je n’avais qu’à serrer mon avant-bras droit sous son menton pour obstruée sa gorge et lui faire perdre son air. Prise parfaite pour maîtriser un salopard et le mettre hors d’état de nuire. Je jetais un coup d’oeil à Naya en face de nous. Drôle de manière de me présenter à elle.J’aime les entrées hors de l’ordinaire…et j’étais servis.

Bien sûr, il tentait bien que mal à se dégager de mes bras, mais le moindre mouvement pouvait bloquer sa gorge.

«  On va aller faire un tour dehors et prendre de l’air. Essaie encore de la toucher et je te jure que tu te rendras pas à la porte vivant… » disais-je en mordant les dents tout près de son visage.

Quelques secondes à peine. Le temps de le saisir, de le contrôler et j’étais déjà en train de le tirer vers la porte de la sortie. Il ne résistait pas marchant d’un pas saccadé ayant du mal à suivre le rythme. Il fallait qu’il me suive pour éviter de tousser ou pire; tomber inconscient. Je n’étais aucunement doux avec, mais je me trouvais très diplomate dans ces circonstances.

C’est le Cabaret de mon amie. L’idée était de maîtriser ce sale type pour que la fête continue. Éviter une bagarre et du gâchis. Dans ce genre de confrontation, on ne voit jamais le après. Le dégât à ramasser et la facture salée des réparations du commerce.

Ce n’était pas le temps de faire le mâle alpha et me montrer. Au contraire, je voulais me faire petit et me frotter le moins possible aux problèmes. Je venais de quitter la prison. Aucunement envie de revoir les flics. Et puis, j’avais fais mes preuves. Cette période de cogneur de bar n’est plus.

Toutefois, je tenais au bien de Naya, alors c’était tout à fait normal de faire du ménage et jeter cette saleté. Je parvenais à me frayer un chemin parmi la foule qui me confondait, probablement, avec un des videurs de l’endroit. Le temps que les amis de cet idiot constatent son état, j'était déjà près de la porte avec lui ; le roi des bites molles.

Grand retour

TW: Prise de lutte

J’aurais pu lui éclater la tête. Facilement. Trop facilement.
Ce gars n’avait pas toute sa tête avec l’alcool qu’il a gobé. Il n’aurait eu aucune chance contre moi, mais avec son état; il aurait été assez imbécile pour essayer. Alors, il fallait agir en douce pour éviter la catastrophe. Pas question qu’il fasse plus de connerie et qui saccage ce beau Cabaret.

Cela dit, ça n’excuse pas son comportement de vieux pervers. Comment pouvait-il croire que cette approche aurait amener une femme à vouloir de lui ? Je ne suis pas un expert de la drague, mais je sais que cette attitude est vraiment dégueulasse et je n’ai aucun mal de m’avancer pour le dire. Qu’il se croit si beau et incroyable; au point de se permettre d’agir comme cela envers elle.

Elle. Ma Naya. Ohhh que non, mon chou ! Ta petite graine, tu vas la ranger dans ton froc et foutre le camps au plus vite !!!

Dans ce genre de situation, je vois rouge et je me fous ce que les autres penses. Ma priorité est de protéger ma tendre amie et faire en sorte que personne tente de refaire la même chose. Un message qui va passe à tout ceux, même celles qui se croient tout permis. Ce n’est pourtant pas compliquer, merde; quand la personne te dit non; tu continue ton chemin; point barre. N’essaie pas de jouer les dures avec ton orgueil à deux balles parce que tu seras encore plus con d’insister.

Je ne me suis même pas poser la question, en fait. J’ai juste foncé en voyant la détresse de mon amie. Videur ou pas, j’avais mon mot à dire, plutôt mon poing. Qu’il me tasse pour faire son boulot, mais au moins, j’aurais intervenue et lui aurait dit ma façon de pensée. Personne agit comme cela auprès de mes proches. Je refuse de laisser ça passer sous mon nez.

Ces souliers glissaient sur le plancher, incapable de se tenir debout. En fait, il avait du mal de le faire ayant sa gorge serrée dans le creux de mon coude. Il n’avait pas le choix de me suivre s’il voulait avoir un peu d’air. Répliquer l’aurait complètement asphyxié. Déjà qu’il n’y avait pas dans chose entre les deux oreilles, ceci pourrait l’achevé.

Bref, je traînais un pervers fort obéissant jusqu’à la porte principale. Un élan et le petit tombait la face contre terre sur l’asphalte. Je m’en approchais pour le surveiller pendant que Naya semblait avoir une petite conversation avec son videur en pause.

Il faisait presque pitié en toussant comme un perdu.

«  ..Tu te crois (tousse)…fort, connard. »

Mais quand cet imbécile a voulu me saisir la jambe, j’ai eu le réflexe de lui flanquer mon poing au visage. À peine frappé et déjà il était partie au royaume des rêves. Je reculais pour rejoindre Naya voyant les sois-disant amis de ce pervers s’approcher de lui le claquant au visage pour le réveiller. Un d’eux me regardait et je lui souriais montrant bien que je n’avais aucun remord de ce que j’avais fais. Il ne semblait pas vouloir me contre-attaquer. Il allait, plutôt rejoindre les autres.

En me retournant, je comprenais que Naya la patronne était fort agacée de son videur qui n’était pas à son poste et que ceci lui aurait pu lui causer bien des soucis. Je restais, donc, derrière elle, regardant cet homme qu’elle était en train de remercier. Je ne m’en mêlais pas, mais je le surveillais .

Juste mon regard sur lui disait tout. Un pervers ou un mauvais employé, j’allais défendre Naya de n’importe quelle manière. Alors, qu’il évite de quoi que ce soit contre elle.

Je le fixais alors qu’il lui donnait ces outils de travail dans le creux de ces mains. Je continuais de le faire jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’intersection.

C’est Naya qui me calmait alors que j’entendais sa belle voix. Ces bras autour de moi me donnait un frisson. Ce genre de d’affection banale en société était tellement agréable pour un gars qui en était privé durant trois ans. Je n’ai pas pu m’empêcher de la serrer contre moi dans un élan de soulagement. Enfin, je la retrouvais. Enfin, je pouvais la sentir contre moi. Sentir qu’elle était là et en bonne santé. Que ces trois années n’avaient rien enlever à sa beauté et sa belle énergie.

«  Toujours à votre service, Milady. » disais-je le visage couché sur son épaule avec humour, mais tout aussi ému de la revoir.

Une question piège, dont elle pouvait se douter de la réponse. Personne n’aime être vu derrière des barreaux. Peut-être des gars dans des gangs dont c’est une marque de respect, de réputation. Pour moi, c’était la honte. L’échec. Que j’étais tombé bien bas.

Je ne voulais pas que des gens que j’aime se soumettes à tout le procédé pour une visite. Les papiers à remplir, la fouille et les questions. Voir leur visage effrayé par la laideur des murs, des visages froids des agents et intimidants des autres détenues. Non, je ne voulais pas faire vivre cela à personne. Certains ne m’ont pas écoutés, mais ils ont vite compris que de me voir ainsi n’était pas agréable et tâche les beaux souvenirs.

«  Je me suis dis que tu devais être occupé avec La Diva. Je vois que je n’avais pas tort. »

Un vent froid venait de faire réagir mon amie et je m’empressais de baisser la fermeture éclair pour retirer mon gilet à capuche. Je le déposais aussitôt sur les épaule de la demoiselle l’invitant à enfiler les manches. Elle retrouvait le bon vieux Wyatt à camisole qu’elle avait toujours connu.

«  Je lui avais pourtant avertie de faire son job et te chercher dans la salle. Je ne vais pas m’excuser pour avoir fait ce que j’ai fais. Ton bien avant tout…Tu..tu m’as terriblement manqué. »

Dès que ces bras étaient enfilés, je les frottais au travers du textile pour la réchauffer. Je me concentrais sur mon action, évitant son regard. Je devenais, tout d’un coup, à fleur de peau.

Grand retour

Elle n’avait vraiment pas trouvé mieux ? Je n’avais jamais vu un gars aussi paresseux et indifférent face à une situation aussi critique. C’était plus qu’une client qui était dans de sale drap; ta propre patronne. Celle qui te paie pour que tu respires dans son Club et toi, tu n’as pas levé le petit doigt ? Je continuais de secouer la tête ne pouvant pas croire à ce grand manque de vigilance. Plus que de la vigilance; de la dévotion. C’est ça; se dévouer à la tâche. Je crois que ça devient de plus en plus difficile de trouver des gens prêt à se donner à fond pour leur boulot.

Non, maintenant, je ne sais pas, mais on dirait qu’ils s’en moquent. Qu’ils trouveront autre chose si ça ne convient pas. Le sens de l’honneur. De la bonne réputation. Du travail accompli. Ce n’est pas avec un CV de vingts jobs de deux semaines qui va impressionner. Au contraire, c’est totalement déprimant.

«  Toujours pour ma belle Naya. » disais-je en frottant ces épaules pour la réchauffer et la détendre.

Des gars dévoués, j’en connais une tonne. Ils seraient prêt à tout pour avoir un tel poste. Le problème, c’est qu’ils ont un dossier criminel; comme moi. Difficile d’avoir le respect des dirigeants d’entreprise quand ton dossier est tâché. Si seulement ils pouvaient voir la détermination de chacun d’eux. Non, ils ont trop peur de mal paraître.

Je n’ai pas pu faire autrement que frissonner à son contact. C’était plus fort que moi. Ça fait des lunes que je n’ai pas été touché avec autant de tendresse. Le moindre geste aussi gracieux et attentionné me mettait à l’envers. Déjà de la revoir réanimait tellement de doux souvenir.

«  Tu sais ce que je serais capable de faire pour toi, depuis le temps . J’aurais aucune hésitation à te protéger de quoi que ce soit. Je me fous des conséquences si cela te rend heureuse. Tu es celle qui est encore là, après tant d’années. Faut pas que je te perdes. »

Une amie si important à mes yeux. Qu’elle prenne de son temps pour me prendre dans ces bras et me prouver que rien n’a changé, malgré tout me faisait tellement chaud au coeur. Peu de gens t’attendent en sortant de prison. Donc, tu t’agrippes à ceux qui reviennent les bras ouverts.

«  Tout ce que tu voudras. »

J’étais entré en lion la première fois. La deuxième, j’étais plus calme, mais toujours au aguets derrière Naya afin de m’assurer de sa sécurité. C’est quand même la patronne de la place. On sait qui elle est, ce qu’elle représente. Qui sait ce qu’une sale tête pleine d’alcool pourrait faire. On a eu un aperçu, il y a quelques instants à peine. Bref, je ne la quittais pas des yeux jusqu’au bar.

«  Beau brun ? Wow, ça fait un bail que j’ai entendu cela. J’aurais pris une bière, mais pour une telle occasion; un bon vieux whisky sur glace, s’il-vous-plaît Milady. »

Ce n’est pas une surprise de me faire monter dans la loge VIP. Au contraire, c’était une habitude. Avant que je rentre en prison, je venais souvent la rejoindre dans la loge afin de discuter de tout et de rien avec elle. Me vider la tête et me remplir d’alcool. Je faisais pas le con. Quand je discute avec Naya, c’est plus sérieux; comme si je pouvais enfin souffler deux secondes. Au sommet de tous ces gens, isolé du monde; je retirais mon masque.

Je reprenais ma veste que je déposais sur le rebord du sofa. J’ai eu chaud et l’ambiance n’aidait pas à refroidir la température de mon corps. Je me surprenais quelques secondes à regarder la prestation sur la scène. Le soupire de Naya qui se détendait me ramenait à la réalité prenant place près d’elle.

Je collais mon verre à celui de Naya pour trinquer au retour de nos soirées confidences et à notre amitié qui persiste dans le temps.

Je buvais une bonne gorgée question d’avoir une bonne base pour débuter cette conversation.

« Presqu’un mois. J’ai repris mon bon vieil appartement. Ça fait juste 3 ans, mais on dirait que ça fait une éternité. Tout semble différent. Puis, il y a aussi les gens qui ont changés. Leur regard sur moi n’est plus pareil. Pas tous, mais assez pour que je le remarque.C'est là que tu vois ceux qui tiennent vraiment à toi. Mais tu sais quoi; ça m’arrêtera pas. Je vais me battre pour reprendre ce que j'ai perdu. » disais-je d’une voix déterminée avant de reprendre une autre gorgée.