The paramedics take care of her w/ Alexis #1

The paramedics take care of her w/ @Alexis Philips and Nathanael Weaver

« Secours, ambulance, jeune fille inconsciente au 712 Eberlain Avenue. » Cette voix féminine du centre d’appel des secours de Klamath Falls est en parfaite harmonie avec la sirène résonnant dans cette caserne que je connais depuis toujours. C’est après l’annonce d’une intervention et après que je sois équipé de cette tenue de pompier, que je me retrouve sur le siège du camion de l’équipe des secours. La sirène est en train de résonner au rythme de notre passage dans les différentes rue de Klamath Falls, alors que mon regard est rivé sur le décor qui est en train de défiler devant moi. J’ai un peu de mal à comprendre comment est-ce que la brigade des secours peut être appelée sur une personne inconsciente ? C’est une réponse que je n’ai pas, mais c’est en soldat du feu que je suis prêt à intervenir en toutes circonstances. Je ne sais pas exactement combien de temps nous avons besoin pour arriver sur les lieux de l’appel, je me doute que pour la personne au côté de la victime, ça doit lui sembler une éternité, alors que je sors du camion, que mes pieds touchent le sol. Ma main sur la radio que je porte à mon épaule, mon regard se pose sur l’immeuble qui se trouve devant nous, alors que je peux entendre les sirènes de l’ambulance au loin, bientôt arrivés sur les lieux. Je ne cherche pas à réfléchir, je m’avance vers cet immeuble pour entrer à l’intérieur, pour commencer à monter les escaliers, accompagnés de mes hommes, nos regards en direction de chaque porte qui se trouve sur notre passage. « C’est les pompiers ! » C’est une phrase que je suis en train de prononcer, ne manquant pas de résonnances grâce à une montée d’escalier m’aidant pour entendre l’appelle d’une femme, pour une réponse parvenant à mes oreilles. C’est en toute connaissance de l’appartement précis pour l’intervention, que je gravis les dernières marches, pour me permettre de poser mon regard sur un visage qui ne m’est pas réellement inconnu, mais sur lequel je ne prend pas le temps de m’attarder. « Elle est où ? » Une question à cette femme qui est en train de respirer la panique, je peux voir la peur dans ses iris, je peux voir de la crainte dans chacun de ses gestes, elle est nerveuse, elle est guidée par ses émotions. Je suis en train de suivre son chemin, entrant dans son appartement, à la recherche de la victime, que je trouve assez rapidement en posant mon regard sur elle. C’est une enfant que j’ai actuellement sous les yeux, une petite fille, sur le sol de la cuisine, complètement inconsciente, en venant m’accroupir à côté d’elle, je peux rapidement apporter une explication au sang apparaît, à sa main blessée par un bout de verre qui est venu s’y loger, mon premier réflexe est d’apporter deux doigts au niveau du coup de cette fillette. « J'ai un pouls ! Becker, va aider l’ambulance à monter leur matériel. » Un ordre que je suis en train de donner à l’un de mes hommes, qui ne perd pas de temps, qui réagit immédiatement pour quitter l’appartement dans lequel je me trouve toujours, pour un regard qui se tourne en direction de celle que je pense être la maman. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » Une question pour me permettre d’essayer de comprendre, pour avoir un maximum d’information, un moyen également à cette femme qu’elle prenne la parole, qu’elle se concentre sur ce que je suis en train de lui demander. Parce qu’elle n’est pas bien, parce qu’elle est guidé par une crainte et une peur que je ne peux que comprendre, Charles n’est pas mon fils, mais avec tout ce qu’il s’est passé pour lui ces derniers temps, avec cette nouvelle vie qui s’est présentée à nous, je serais également dans le même état, si c’était ce petit garçon à la place de cette jeune fille.

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❝The paramedics take care of her❞
@Nathanael Weaver & Alexis Philips

L’après midi mère fille commence bien, je suis allée récupérer Zoey à l’école en fin de matinée histoire qu’on puisse manger ensemble ce midi. Je l’ai emmené au restaurant histoire de lui changer un peu les idées, depuis l’annonce comme quoi Jeremiah a eu un accident et s’est retrouvé dans le coma, elle fait de nombreux cauchemars la nuit et elle vient souvent finir la nuit dans mon lit, parfois avec Cooper, souvent avec Cooper et parfois que toutes les deux. On rentre à pied à la maison histoire de digérer un petit peu puis de profiter du printemps qui pointe le bout de son nez. Zoey a beau avoir dix ans, elle est toujours aussi proche de moi et ne lâche pas ma main tout le temps où l’on se balade pour rentrer. Une fois à la maison, on s’installe toutes les deux sur le canapé, le chat vient directement s’installer sur nous, Cooper est au travail et nous rejoindra ce soir. Je suis vraiment contente que ma fille s’entende bien avec lui, c’est très important à mes yeux, je la prends dans mes bras quelques instants et dépose un baiser sur le haut de son crâne. L’après midi sera atelier pâtisserie pour toutes les deux, je sors de quoi préparer des cookies maisons et on s’y met ensemble. S’il y a bien une activité dont on ne se lassera jamais avec ma fille, c’est cuisiner et pâtisser, on adore manger toutes les deux et on adore faire à manger. Une fois les cookies enfournés, on se réinstalle sur le canapé histoire de regarder un peu la télévision. Je lui propose qu’on prépare de la pizza pour ce soir, tout fait maison comme on a l’habitude de faire, elle accepte bien entendu puis je file sous la douche histoire d’être un peu mieux pour ce soir.
Une fois ma douche finie, je me rhabille puis me regarde dans le miroir quelques instants, j’essaye de rester impassible face à Zoey concernant son père mais lorsque Cooper m’a annoncé la nouvelle, j’étais six pieds sous terre. Un énorme bruit me sort de mes pensées, je me précipite dans la cuisine en entendant un hurlement de la part de ma fille puis plus rien. Une fois sur place, la scène me glace le sang. Zoey est là, étendue dans la cuisine, du sang coule de sa main dans laquelle un morceau de verre est planté. Je reste deux secondes sans bouger, complètement paniquée avant d’appeler les secours. « Oui ma fille, ma fille… elle… elle est tombée. Elle est inconsciente, elle respire mais inconsciente. Je… s’il vous plait… aidez moi elle saigne. » je me mets à pleurer puis donne mon adresse à la personne que j’ai au bout du fil. Je reste aux côtés de Zoey, je ne sais pas quoi faire, je m’interdis de la bouger, je ne suis pas qualifiée pour ce genre de choses. J’ai l’impression qu’il se passe une heure avant que je n’entende les sirènes au loin, j’entends une voix qui m’informe que les pompiers sont là. Je me lève difficilement pour ouvrir la porte. « Elle est où ? » je lui montre du doigt la cuisine, incapable de parler alors que nos regards se croisent, j’ai l’impression de l’avoir déjà vu quelque part mais c’est le cadet de mes soucis à l’heure actuelle. Je le suis, les larmes coulent sur mes joues, ma pauvre petite Zoey. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » je pose mes yeux sur Zoey qui ne s’est pas encore réveillée, je pose ensuite mes yeux sur l’homme en face de moi, les larmes coulent de plus belle sur mes joues alors que ma respiration est saccadée. « Je… je sais pas… je… j’étais dans la salle de bains… j’ai… j’ai entendu un bruit, un hurlement et je l’ai trouvé comme ça. » je plonge mon visage dans mes mains, je suis une mère affreuse. « Elle a dû vouloir prendre un truc en haut.. et.. et voilà le résultat. » à en juger par le tabouret qui est au sol, je me doute qu’elle a voulu attraper un verre là haut. Je regarde ma fille sur le sol puis pose mes yeux sur le pompier. « Elle va se réveiller hein ? Dites moi qu’elle a juste un morceau de verre dans la main et qu’elle va bien. » je chuchote presque, ma voix est tremblante et mon corps lui aussi tremble de tous les côtés.

️ Pando

The paramedics take care of her w/ @Alexis Philips and Nathanael Weaver

Mon esprit est tourné sur cette intervention sur laquelle mon équipe a été appelée, mes yeux sont en train de flirter sur ce qui se trouve autour de cette petite fille. Je peux poser mes iris sur les bris de verre qui jonchent le sol, ceux qui ne sont pas venus se planter dans sa main, je peux faire glisser mes iris sur ce tabouret qui est proche de ses pieds. C’est avec une main, que je viens l’attraper, pour l’écarter, pour l’éloigner de cette petite fille, qui semble être dans une tranche d’âge proche de celle de Charles. « Je… je sais pas… je… j’étais dans la salle de bains… j’ai… j’ai entendu un bruit, un hurlement et je l’ai trouvé comme ça. » Je suis en train de libérer l’accès pour les ambulanciers à venir, alors que la voix de cette femme parvient à mes oreilles, que ses explications sont en train de prendre vie dans mon esprit, mais c’est le timbre de sa voix qui attire mon attention sur elle. Elle est prise de panique et je la comprend, ce n’est pas la première fois dans ma carrière de pompier que ça m’arrive, elle ne sera pas la dernière. Je ne fais pas attention à cette ressemblance qu’elle a avec quelqu’un que je connais, je ne prends pas le temps de réfléchir, sinon je réaliserais que j’ai déjà eu l’occasion de la croiser plus d’une fois, principalement depuis le décès de ma petite sœur. « Elle a dû vouloir prendre un truc en haut.. et.. et voilà le résultat. » Je ne peux m’empêcher de porter un regard aux différents placards qui se trouvent en hauteur, c’est pour l’un d’eux que cette petite fille s’est retrouvée sur ce tabouret. « Elle va se réveiller hein ? Dites moi qu’elle a juste un morceau de verre dans la main et qu’elle va bien. » C’est le genre de question à laquelle j’ai l’envie de lui répondre, je ne manque pas de l’envie de la rassurer, mais il y a un élément à prendre en compte et pas des moindre. « J’suis pas médecin … » Je suis interrompu par l’arrivée des ambulanciers, accompagné de Kieran qui les suit de près, pour s'approcher de la scène de l’accident, pour prendre place dans la cuisine de cet appartement. Je ne prends le temps de réaliser qu’une fois de plus, ma prise de parole me donne probablement un air condescendant, je me concentre sur ce qu’il se passe. « Elle doit avoir une dizaine d’année, elle est tombée du tabouret en voulant attraper quelque chose, elle s’est plantée du verre dans la main, inconsciente depuis qu’elle est tombée … » Une explication aussi rapide qu’il me soit possible de faire, alors que mon genou se décolle du sol, que je m’écarte pour laisser la place aux ambulanciers, pour qu’ils prennent le relai et surtout la prise en charge de cette petite. Mon attention est en direction de cette femme, sa panique est toujours présente, sans doute est-ce l’effet des secours présents dans son appartement, j’ai comme l’impression que celle-ci ne cesse de s’agrandir de seconde en seconde, jusqu’à vouloir s’approcher de sa fille. « Les ambulanciers s’en occupent, elle est entre de bonnes mains. » Une première prise de parole en coupant son élan, en posant ma main sur son épaule, en la faisant reculer en même temps que je m’avance, pour porter mes yeux dans les siens. « Regardez moi, j’ai conscience que je suis en train de vous demander l’impossible, mais votre fille à besoin que vous vous calmiez, on va se reculer pour les laisser s’occuper de votre fille … » C’est une prise de parole durant laquelle j’ai pris soin de retirer le casque que je porte sur ma tête, afin de le poser sur le côté, de rapidement retrouver le contact visuel avec cette femme. « Comment elle s’appelle ? » C’est une question que je me permet de lui poser, pour essayer de la concentrer sur autre chose, tout en restant en lien avec sa fille. Fille que je suis en train de regarder, en détournant mon regard vers les ambulanciers, accompagnés de Kieran pour prendre en charge les premiers soins.

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❝The paramedics take care of her❞
@Nathanael Weaver & Alexis Philips

Je n’arrive pas à y croire, onze ans que j’ai cette enfant avec moi et c’est la première fois qu’elle me fait autant peur. Elle a fait des chutes bien entendu mais elle n’a jamais perdu connaissance de la sorte, je suis en larmes à ses côtés, je n’ose pas la déplacer de peur de lui faire plus de mal qu’autre chose. Je la regarde alors que j’entends les sirènes qui retentissent dans la rue, je n’ai aucune notion du temps qu’ils ont mis à arriver mais pour moi c’était une éternité. L’un des pompiers va voir Zoey, décale le tabouret qui est à côté d’elle, il me regarde en suivant, m’entraînant un peu plus loin histoire de laisser la place aux ambulanciers qui vont arriver en suivant. Il me demande ce qu’il s’est passé, j’essaye de lui expliquer mais je n’étais pas avec ma fille à ce moment là et je sais très bien que ça va me bouffer pour le restant de mes jours. Je continue de pleurer alors que Zoey n’est toujours pas réveillée, je n’ai qu’une peur c’est qu’elle ait un traumatisme crânien, qu’elle ne se réveille pas, peut être que je vais trop loin mais je suis sa maman, je m’imagine toujours le pire la concernant. Je demande au pompier si elle va se réveiller, si elle va s’en sortir. « J’suis pas médecin … » ce sont les seuls mots qu’il me dit, je suis un peu surprise, je ne m’attendais pas à une telle réponse, d’un geste rapide, j’essuie les larmes qui coulent sur mes joues. Je l’écoute parler à ses collègues, mes yeux sont rivés sur Zoey qui commence à être prise en charge par les ambulanciers, je n’arrive toujours pas à croire ce qu’il s’est passé, je m’en veux tellement de ne pas tout avoir préparé pour qu’elle ne court aucun danger. Je vais pour m’approcher de ma fille mais je suis arrêtée nette par le pompier. « Les ambulanciers s’en occupent, elle est entre de bonnes mains. » je le regarde, les yeux toujours remplis de larmes alors qu’il pose sa main sur mon épaule, me faisant reculer, plongeant ses yeux dans les miens. Je n’essaye pas de lutter, il sait ce qu’il fait. « Regardez moi, j’ai conscience que je suis en train de vous demander l’impossible, mais votre fille à besoin que vous vous calmiez, on va se reculer pour les laisser s’occuper de votre fille … » il a raison, je ne dois pas les gêner mais c’est plus fort que moi, c’est ma fille qui est là, la prunelle de mes yeux, celle que j’aime plus que tout au monde. « Je… je… je peux pas. Je peux pas la voir comme ça, j’ai peur, peur qu’elle ne se réveille pas, peur qu’elle soit plus mal que ce que je vois. Je… aidez moi je vous en supplie. » c’est déjà ce qu’il fait mais je suis en panique. Je pose mes yeux sur lui, il a enlevé son casque et je le détaille quelques secondes. Mes yeux se posent ensuite sur Zoey et tous ses gens autour d’elle, ma pauvre petite fille. « Comment elle s’appelle ? » mes yeux se posent sur le pompier, mes yeux sont toujours remplis de larmes. « Zoey… elle s’appelle Zoey. Elle est merveilleuse cette petite. Vous avez des enfants ? » je le regarde et prend une grande inspiration. « Désolée je suis curieuse mais ça me permet de penser à autre choses que ma fille étendue dans la cuisine avec du sang. »

️ Pando

The paramedics take care of her w/ @Alexis Philips and Nathanael Weaver

« Je… je… je peux pas. Je peux pas la voir comme ça, j’ai peur, peur qu’elle ne se réveille pas, peur qu’elle soit plus mal que ce que je vois. Je… aidez moi je vous en supplie. » C’est une maman paniquée qui se trouve devant moi, c’est le coeur d’une maman battant à tout rompre, qui est en train de s’adresser à moi, c’est une maman qui est en train de souffrir mille fois plus que sa petite fille, qui est en train de poser son regard sur moi. Elle est perdue et elle ne cherche qu’à trouver des nouvelles qui vont pouvoir la rassurer, qui vont pouvoir lui dire avec la plus grande certitude que sa fille ne risque rien, que cette chute n’est qu’un accident qui ne va avoir aucune conséquence, mais cette partie ne fait pas partie de mes compétences, pas alors que les ambulanciers sont en train de s’occuper de cette petite fille. « Ils sont en train de s’occuper d’elle, vous avez sans doute les meilleurs ambulanciers de la ville auprès de votre fille. » Je n’ose même pas imaginer une telle situation se produire auprès de mon neveu, j’ai beau être habitué aux situations d’urgences, j’ai beau savoir que je pourrais mettre en place les gestes de premiers secours, je ne veux pas connaître cette grande dose d’angoisse et de peur. Sans doute suis-je connu pour être le pompier au cœur de pierre, une douce image que je montre de moi depuis plus de vingt ans, mais ce n’est qu’une image, encore un peu plus dès qu’il s’agit d’un enfant. « Zoey… elle s’appelle Zoey. Elle est merveilleuse cette petite. Vous avez des enfants ? » Mon casque n’est plus sur ma tête, je le pose sans réellement m’attarder de l’endroit où il est en train de reposer, mon attention est complètement tournée vers la maman de la petite Zoey, alors que de ma main sur son bras, je l’entraine avec moi pour qu’elle fasse demi-tour, pour qu’elle n’est pas ce malheureux réflexe de tourner son regard sur sa fille. « Désolée je suis curieuse mais ça me permet de penser à autre chose que ma fille étendue dans la cuisine avec du sang. » Sa question est en train de me prendre à contre pied, c’est à mon tour de porter mon attention sur cette petite, sans doute du même âge que Charles. « Non … » Une première prise de parole, pour poser mes iris sur celle à qui je suis en train de m’adresser, sur celle à qui je suis en train d’apporter une réponse à sa question. « J’ai pas d’enfant, mais je m’occupe de mon neveu, qui a très probablement le même âge que Zoey. » M’occuper de Charles est un bien grand mot, quelques semaines à peine que sa mère a perdu la vie, qu’il se retrouve sans celle qui l’a mise au monde, celle qui l’a le plus aimé dans sa courte vie. « Sa mère a eu un accident de voiture il y a pas longtemps, elle ne s’en est pas sortie … » Sa mère, ma soeur, ma petite soeur, j’ai encore bien du mal à me faire à l’idée de sa mort, à me dire que jamais plus je ne vais pouvoir la voir avec son fils dans ses bras, les deux en train de rigoler ensembles, comme ils savaient si bien le faire. « Et je n’ai jamais vu quelqu’un déguerpir aussi vite que son père, quand il a appris son existence. » Je n’ai pas la moindre idée de pourquoi est-ce que je suis venu apporter cette indication à cette femme, après tout, l’idée est d’essayer de concentrer ses pensées ailleurs, d’essayer de lui permettre de reprendre le contrôle sur son propre corps, sur ses propres émotions, pas sur que je sois sur le meilleur chemin. Je ne peux empêcher mes iris de dévier de trajectoire sur son chemin, pour se poser sur le travail des ambulanciers, pour croiser le regard de Kieran, pour apercevoir ce signe de la tête qu’il est en train de me faire. « Zoey va s’en sortir, quand ils auront terminé de s’occuper d’elle, ils la transporteront au sky lakes medical center. » Une prise de parole que je viens d’avoir, des mots qui sont en train de franchir la barrière de mes lèvres, alors que mon attention vient se porter à nouveau sur la maman de Zoey.

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❝The paramedics take care of her❞
@Nathanael Weaver & Alexis Philips

La panique, c’est ce que je ressens de plus en plus. Ma fille est grande, dans le sens premier du terme, elle est grande pour son âge et pourtant, entourée de ces secouristes, elle me paraît tellement petite. Mon cœur se serre à chaque fois que mes yeux se posent sur elle. Zoey a un côté casse cou mais jamais je ne l’ai vu comme ça, j’ai fait quelques séjours aux urgences avec elle mais rien d’aussi grave que ce qu’il s’est passé aujourd’hui. Mes yeux se posent sur l’homme en face de moi, il est clairement là pour m’apaiser mais j’ai du mal à croire que ça va arriver, je tremble comme une feuille, je n’arrive pas à me contrôler, la peur a pris le dessus sur moi. « Ils sont en train de s’occuper d’elle, vous avez sans doute les meilleurs ambulanciers de la ville auprès de votre fille. » un rire nerveux sort de ma bouche, ça peut être les meilleurs de la ville, ça n’enlèvera pas ma peur pour autant, j’irai bien quand ma fille se réveillera. « J’espère. » c’est le seul mot qui sort de ma bouche alors que mes yeux se posent une nouvelle fois sur Zoey, les larmes coulent à nouveau sur mes joues alors que l’homme en face de moi me demande son prénom. Il m’écoute, posant sa main sur mon bras, m’obligeant à tourner le dos à la scène, en temps normal j’aurai refusé mais il sait ce qu’il fait, il sait que ça sera mieux pour moi de ne pas la voir dans cet état là. J’essaye donc de me changer les idées, non seulement je ne vois plus ma fille mais je ne vois pas non plus ce que les ambulanciers sont en train de faire, donc je pose des question à l’homme en face de moi. « Non … » je soupire, il ne peut donc pas comprendre. « J’ai pas d’enfant, mais je m’occupe de mon neveu, qui a très probablement le même âge que Zoey. » mon sourcil se arque, finalement si, il peut comprendre. « Sa mère a eu un accident de voiture il y a pas longtemps, elle ne s’en est pas sortie … » les larmes montent une nouvelle fois à mes yeux, je me sens tellement stupide de lui avoir posé la question, je baisse les yeux alors que les larmes coulent à nouveau sur mes joues. « Je… je suis désolée. Je voulais pas me paraître curieuse à ce point. Il s’appelle comment votre neveu ? » je continue quand même les questions, ça me permet de ne pas me tourner pour voir la scène qui se déroule derrière moi. « Et je n’ai jamais vu quelqu’un déguerpir aussi vite que son père, quand il a appris son existence. » un rire nerveux sort à nouveau de ma bouche, un point commun pour Zoey et le neveu du pompier, ils n’ont pas connu leur père. Bien entendu pour Zoey maintenant elle le connait mais il est malheureusement dans le coma à l’heure actuelle. « Zoey a grandi sans son père aussi. Il est là maintenant mais dans le coma depuis peu. Je voulais que cette journée soit pour nous deux, on devait oublier l’hôpital, oublier ce qu’il s’est passé. C’est raté. » je me rends compte que je suis un peu trop bavarde peut être mais au moins, ça me fait penser à autre chose. « Pardon, je parle mais il faut sinon je vais aller voir ma fille et je ne veux pas gêner les ambulanciers, je veux juste qu’elle aille bien. » je prends une grande inspiration, passe ma main sur mon visage et ferme les yeux quelques instants. « Zoey va s’en sortir, quand ils auront terminé de s’occuper d’elle, ils la transporteront au sky lakes medical center. » j’ouvre à nouveau les yeux en entendant ça, les larmes coulent à nouveau sur mes joues, des larmes de soulagement cette fois ci. Je m’assois sur le rebord du canapé qui se trouve derrière moi alors que je suis prise de sanglots. « Désolée.. désolée… je… j’arrive pas à contrôler. J’ai peur, j’ai eu tellement peur pour elle. Mon dieu, elle va bien c’est sûr ? »

️ Pando

The paramedics take care of her w/ @Alexis Philips and Nathanael Weaver

C’est en tant que pompier que je me retrouve dans cet appartement, mais c’est avec mon cœur d’oncle que je suis en train de répondre à cette maman en panique. Charles n’est pas le premier enfant de cette nouvelle génération, c’est Meredith qui a fait de moi un oncle pour la première fois de ma vie et elle a en commun aujourd’hui le décès de sa mère avec son cousin, vivant la même tragédie l’un et l’autre avec quelques mois seulement d’écart. Parler de ce sombre début d’année dans la famille Weaver n’est pas quelque chose qui se trouve être dans mes habitudes, c’est une exception que je suis en train de faire pour une maman en détresse. Cette maman est rongée par ses émotions, par son angoisse pour sa petite fille actuellement entre les mains des ambulanciers, c’est sur le compte de cette émotion que je mets la nouvelle apparition des larmes qui sont en train de rouler le long de ses joues. « Je… je suis désolée. Je voulais pas me paraître curieuse à ce point. Il s’appelle comment votre neveu ? » Je ne peux m’empêcher de froncer les sourcils, après cette prise de parole qui parvient à mes oreilles, sans pouvoir moi-même en expliquer la raison. « Charles, c’est un gamin extra, mais en même temps je suis pas très objectif dès qu’il s’agit de lui. » C’est avec une très légère pointe d’humour que je suis en train de répondre à cette maman, je ne sais pas exactement ce qu’elle est en train de vivre, mais en l’espace de quatre petits mois seulement, j’ai vu ma soeur aînée et ma soeur cadette perdre la vie, toutes deux dans des conditions complètement différentes. Je ne suis pas sûr de vouloir me concentrer sur Sara ou encore Laurel, autant me concentrer sur quelqu’un qui ne fait plus partie de ma vie depuis plusieurs années déjà, que je n’ai jamais été capable d’apprécier, le père de Charles et son manque de toute forme d’instinct paternel. « Zoey a grandi sans son père aussi. Il est là maintenant mais dans le coma depuis peu. Je voulais que cette journée soit pour nous deux, on devait oublier l’hôpital, oublier ce qu’il s’est passé. C’est raté. » C’est donc en voulant éviter de parler de mes deux soeurs, que j’ai réussi à mettre les pieds dans le plat, mais en même temps, si l’angoisse de cette maman est toujours présente, elle est concentrée sur ce qu’elle est en train de me raconter, sur le père de sa fille, qui semble être une perle dans son domaine lui aussi. « Pardon, je parle mais il faut sinon je vais aller voir ma fille et je ne veux pas gêner les ambulanciers, je veux juste qu’elle aille bien. » Ma première réaction est d'hocher la tête, brièvement, alors que je me suis laissé aller à tourner mon regard en direction de ce que les ambulanciers sont en train de faire. « On va continuer de parler. Vous savez que vous êtes pas responsable de ce qu’il se passe ? Votre fille a voulu attraper un verre, comme elle a déjà dû le faire à de nombreuses reprises sans qu’il ne se passe jamais rien, personne ne pouvait deviner à l’avance ce qui s’est passé. » C’est bien ce qui se passe dans pratiquement la totalité des cas de chutes domestiques que j’ai pu voir tout au long de ma carrière de pompier. « Je sais qu’il est dans le coma, mais au moins elle a eu la chance de le voir revenir dans sa vie et de connaître son père … » J’ai conscience que c’est quelque chose de difficile pour mon neveu, j’ai conscience qu’il se pose beaucoup de question sur lui, tout comme j’ai conscience que maintenant, je suis le seul à pouvoir lui les apporter, sa mère n’étant plus de ce monde pour le faire. Je ne peux masquer ce léger sourire qui vient se présenter sur mon visage dès l’instant où je lui parle de l’état de sa fille, dès le moment où je lui annonce que ça va aller pour sa fille. C’est l’adrénaline présent dans son corps qui est en train de parler, qui est responsable des larmes toujours présentes à ses yeux, de ce besoin qu’elle a de s’asseoir sur le rebord de son canapé. « Désolée.. désolée… je… j’arrive pas à contrôler. J’ai peur, j’ai eu tellement peur pour elle. Mon dieu, elle va bien c’est sûr ? » Ce léger sourire, n’a pas décidé de s’effacer, il est bien présent et bien accroché sur les traits marqués de mon visage. « Zoey est une fille forte et si vous voulez mon avis, c’est pas quelque chose qu’elle a pris de son père … » Parce qu’après tout, bien évidemment qu’elle a été guidée par l’angoisse, qu’elle est encore envahie par cette peur de perdre sa fille, mais quel parent sain d’esprit n’aurait pas agit de la même façon. « Avec le temps, j’ai pu voir que les femmes ont bien plus de force et de courage qu’un homme. » Une constatation que je suis capable de faire avec mon expérience sur les interventions, sur tout ce que j’ai pu vivre dans ma vie privée ou encore en faisant équipe avec des femmes soldats du feu. « Maman … » C’est une voix faible qui est en train de s’exprimer, une voix qui n’est jamais parvenue jusqu’à mes oreilles depuis tout à l’heure.

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@Nathanael Weaver & Alexis Philips

Complètement paniquée, j’essaye de me calmer mais ça ne marche pas. Je pose mes yeux sur Nathanael qui essaye de me changer les idées en me parlant, je tourne le dos à la scène qui se déroule derrière moi, je n’ai pas envie de voir ma fille étendue dans la cuisine. J’écoute ses paroles, il a l’air d’avoir connu des drames dans sa vie ces derniers temps, je le remercie dans un sens de m’en parler parce que ça me permet de penser à autre chose. « Charles, c’est un gamin extra, mais en même temps je suis pas très objectif dès qu’il s’agit de lui. » un petit rire sort de ma bouche à ce moment là, lorsqu’il s’agit de parler de nos enfants, on n’est jamais objectifs. « Charles ? Le même Charles qui va à l’école du centre ? On les aime nos enfants, donc non, on est jamais objectif mais ce n’est pas grave. » je ponctue ma phrase par un petit sourire. Zoey m’a déjà parlé d’un garçon qui s’appelle Charles avec qui elle s’entend bien, peut être que c’est lui. Le pompier m’avoue finalement que Charles a lui aussi grandi sans la présence de son père, je baisse les yeux face à ces paroles, ça ne devrait pas être normal de ne pas grandir sans son père. Pour ma part ça a été un choix aussi, j’aurai pu prévenir Jeremiah de l’existence de Zoey mais je ne l’ai pas fait dans un sens pour lui, pour lui éviter de revenir à Klamath Falls alors qu’il n’allait pas bien et aussi pour moi, je ne voulais pas imposer la présence d’une enfant à Jeremiah et je pense que je m’en suis très bien sortie avec Zoey sans son père. La conversation suit son cours sur le père de ma fille, le même père qui est actuellement dans le coma, j’avais pourtant juré que Zoey ne remettrait pas les pieds à l’hôpital et pourtant, c’est là où elle va finir aujourd’hui. Je vois Nathanel tourner la tête vers les ambulanciers, j’ai envie de me tourner aussi mais je résiste à cette envie et me concentre sur lui. « On va continuer de parler. Vous savez que vous êtes pas responsable de ce qu’il se passe ? Votre fille a voulu attraper un verre, comme elle a déjà dû le faire à de nombreuses reprises sans qu’il ne se passe jamais rien, personne ne pouvait deviner à l’avance ce qui s’est passé. » je hoche la tête, il ne dit pas faux. Même si j’avais été présente dans la cuisine, je n’aurai pas pu faire grand-chose de plus mais en temps que maman, on culpabilise toujours lorsqu’il y a du mal qui est fait à notre enfant, surtout lors des accidents domestiques. On se dit toujours qu’on aurait pu éviter ça. « Je sais mais je peux pas m’empêcher de m’en vouloir. Si j’avais descendu des verres à l’avance on en serait pas là. On a déjà quelques séjours aux urgences avec Zoey mais jamais à ce point, elle était toujours consciente, vous connaissez les enfants, des vrais casses cous. » je ponctue ma phrase par un petit rire nerveux. Zoey est la reine des casses cous, elle est très curieuse et ne manque pas une occasion pour faire de nouvelles choses quitte à se faire parfois mal mais là, je ne m’attendais pas à ce qu’elle tombe de la sorte. « Je sais qu’il est dans le coma, mais au moins elle a eu la chance de le voir revenir dans sa vie et de connaître son père … » Je hausse les épaules, ces derniers temps elle n’a pas beaucoup vu son père à cause des révélations que j’ai eu le concernant et surtout le fait qu’il ait demandé à ma fille de mentir, de ne pas me dire qu’elle le voyait à la sortie de l’école. « Je ne sais pas si c’est une chance vu ce qu’il a fait dernièrement… » je reste vague, je n’ai pas envie non plus de tout raconter à ce pompier. Je finis par m’assoir sur le rebord du canapé, les larmes coulant sur mes joues alors que Nathanael me dit que Zoey ira bien. « Zoey est une fille forte et si vous voulez mon avis, c’est pas quelque chose qu’elle a pris de son père … » je souris face à ces paroles, c’est vrai que c’est une petite fille courageuse ma Zoey. « Avec le temps, j’ai pu voir que les femmes ont bien plus de force et de courage qu’un homme. » je souris une nouvelle fois, c’est rare d’entendre ça venant de la part d’un homme. « Merci… j’essaye de faire en sorte que ma fille soit quelqu’un de forte, de courageuse et on peut dire que pour le moment ça a plutôt bien marcher. » je ponctue ma phrase par un petit sourire, essuyant les larmes qui coulent toujours sur mes joues. « Maman … » mon cœur se serre en entendant cette petite voix, je me lève d’un bond et me tourne vers la cuisine. Ma petite Zoey a les yeux ouverts, elle est en position latérale de sécurité, nos regards se croisent et un sourire se dessine sur son visage. Je regarde les ambulanciers qui me font signe que je peux approcher, je me mets à genoux à côté de ma fille et la couvre de baisers en faisant bien attention de ne pas trop la secouer. « Oh ma chérie, j’ai eu tellement peur, désolée de pas avoir été là, je t’aime tellement Zoey. » je passe ma main dans ses cheveux alors que mes yeux se posent sur sa main ensanglantée. « J’ai mal à la main maman. » ce sont les seuls mots qui sortent de sa bouche, je me contente de caresser son visage avec douceur alors qu’une larme s’échappe à nouveau de mes yeux.

️ Pando

The paramedics take care of her w/ @Alexis Philips and Nathanael Weaver

« Charles ? Le même Charles qui va à l’école du centre ? On les aime nos enfants, donc non, on n'est jamais objectif mais ce n’est pas grave. » Je suis à la fois touché par mon incompréhension face à la question qu’elle est venue me poser, comment est-ce qu’elle peut savoir que mon neveu est à l’école du centre ? Et en même temps, je ne peux m’empêcher de répondre par un sourire amusé aux propos qu’elle est venue me tenir, confirmer ce que je suis venu lui dire. « Je ne sais pas s’il y a différents Charles au centre, mais oui, c’est à cette école qu’il va. » Depuis quasiment le début de sa scolarité, il n’a même surement connu que cette école au cours de ses dix années de vie, une établissement scolaire qui continue d’être le sien malgré le décès de sa mère, malgré une toute nouvelle vie complètement chamboulée qui s’offre à lui, avec pratiquement plus le moindre repère autour de lui. Je me retrouve avec la garde d’un petit garçon qui est de ma famille, mais qui n’est pas mon fils, je me retrouve dans le rôle d’un père sans en avoir les bases, sans savoir réellement ce que je fais avec lui, si j’agis correctement depuis cet accident qui a complètement bouleversé la famille Weaver. L’accident dont Zoey a été victime aujourd’hui est un accident domestique qui aurait pu m’arriver, malgré mon expérience de pompier, je ne suis pas à l’abris d’une chute, d’une frayeur comme elle est en train de vivre, non Alexis n’y est pour rien. « Je sais mais je peux pas m’empêcher de m’en vouloir. Si j’avais descendu des verres à l’avance on en serait pas là. On a déjà quelques séjours aux urgences avec Zoey mais jamais à ce point, elle était toujours consciente, vous connaissez les enfants, des vrais casses cous. » Je ne peux contenir sur les traits de mon visage, à quel point je suis d’accord avec les propos qui parviennent à mes oreilles, des accidents domestiques, on en voit régulièrement, bien que principalement les ambulanciers, mais avec une nièce infirmière, j’en entend souvent parler, puis combien est-ce que j’ai pu faire de séjour à l’hôpital à mes parents à l’âge de Zoey et de Charles, parfois pour presque rien du tout. « Je ne sais pas si c’est une chance vu ce qu’il a fait dernièrement… » Je ne connais pas exactement la vie d’Alexis, de la petite Zoey et l’histoire exacte avec le père de celle-ci, je ne peux pas réellement avoir un avis sur la situation, elle est sans doute la mieux placée pour répondre à une telle chose, pour apporter une telle affirmation. Tout ce que je peux faire, ce n’est pas de lui répondre, mais d’apporter ma main à son épaule, de me permettre de capter son attention, de pouvoir plonger mon regard dans le sien et de la rassurer sur l’état de santé de sa fille. « Merci… j’essaye de faire en sorte que ma fille soit quelqu’un de forte, de courageuse et on peut dire que pour le moment ça a plutôt bien marcher. » « C’est même une certitude ! » Ce n’est pas par hasard que je suis venu l’affirmer, que je suis venu la rassurer, si elle est dos à ce qu’il se passe, j’ai vu les ambulanciers à l’oeuvre, j’ai vu la petite fille reprendre connaissance et sa faible voix résonnant dans cet appartement suffit à attirer l’attention de la maman. « Oh ma chérie, j’ai eu tellement peur, désolée de pas avoir été là, je t’aime tellement Zoey. » « J’ai mal à la main, maman. » C’est un temps que je laisse à la mère, comme à la fille, alors que je me rapproche du responsable de l’ambulance, que je suis en train d’écouter ce qu’il est en train de me dire, de l’intervention qu’ils viennent de faire sur Zoey, de la suite des évènements. Ma main est posée sur cette radio que je porte à mon épaule, alors que je suis en train de m’approcher de cette petite fille, victime d’une bien mauvaise chute, pour m’accroupir à ses côtés. « Zoey, je suis Nathanael Weaver, t’as fait une très vilaine chute, mes collègues vont t’amener à l’hôpital, comme ça les médecins vont pouvoir regarder ta main et te faire quelques examens de contrôle, d’accord ? » C’est d’une main posée dans ses cheveux, pour essayer de la rassurer le plus possible que je suis venu m'adresser à elle, lui expliquer au mieux une situation qui doit être en train de lui échapper. « Vous pouvez monter dans l’ambulance avec elle et l’accompagner. » Une indication que je suis en train de donner cette fois-ci à la maman de cette petite fille, pour un regard qui vient se tourner dans sa direction.

☽☽ Becoming fearless isn’t the point. That’s impossible. It’s learning how to control your fear, and how to be free from it, that’s the point