Caught in the trunk | Topic libre

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Pieds croisés sur ce qui lui sers de bureau, Jake potasse deux-trois dossiers avant de lâcher un soupire, exténué par la paperasse. Homme d’action, il supporte mal de rester enfermé entre quatre murs sans un goutte d’alcool dans le sang. Car oui, pour étudier et remplir ses papiers, l’homme aime autant reste sobre. Surprenant ? Quand on le connaît oui, mais il s’est déjà risqué à ne pas l’être et l’a très vite regretté en voyant nombres A4 mouillés de rhum, de whisky et de vin. Quand il termine, Jake découvre avec lassitude une affaire camouflée sous une pile de bouteilles vides. Il survole quelques lignes et son cerveau marque un temps d’arrêt. Sous ses yeux la demande d’un homme fortuné soupçonnant son collègue de travailler pour un concurrent. Jusqu’ici rien de très inhabituel, c’est en regardant le montant du devis qu’il claque sa main contre son front. Encore une chance qu’il s’en soit aperçu maintenant, passer à côté d’un nombre à autant de chiffres pour une simple histoire de trahison professionnelle serait du gâchis. Non pas qu’il soit à court d’argent ou accro aux billets verts. Simplement, l’homme se sait à court de rhum digne de ce nom. L’alcool, le vrai. Pas celui excessivement coupé à l’eau vendu dans les grandes surfaces et qui ne lui procure aucun plaisir gustatif. Non, du vrai, du local, du terroir...du cher. Alors il prend note des horaires de travail de sa cible, de la marque et couleur de son habitacle puis attrape quelques bouteilles pour le chemin.

En route, il enchaîne les gorgées de whisky, frustré de ne pas avoir pu boire de toute la journée, il se rattrape sans contrôle si bien que très vite, l’alcool lui monte à la tête. L’Américain le tient bien d’ordinaire, mais la quantité comme la qualité ont eu raison de lui. Échappant à quelques probables accidents, il gare son pick-up sur le parking de ladite société. L’homme serait un certain Jerry P. Lopez, latino-américain de cinquante-quatre ans, voiture blanche immatriculée A55HOL3. Un vrai petit rigolo ce cinquantenaire ! Jake ricane et arpente le lieu à grandes enjambées. Il titube, manque de tomber sur le bitume mais se concentre. Devant lui trois rangées d’automobiles, seules deux blanches s’y trouvent. Le détective plisse les yeux mais son état étant ce qu’il est, il se rend vite compte qu’il lui est impossible de lire les plaques. Alors il soupire, hausse les épaules et décide de faire son choix au hasard.

— Plouf-plouf, ce sera toi que je prendrais au bout de 3, 1 – 2 – 3.

Son index pointe la voiture la plus opposée à l’immeuble. Jake sourit, sous l’effet de l’alcool -ou de sa connerie naturelle, il ne s’inquiète pas de l’identité du propriétaire et, grâce à son talent inné, ouvre le coffre pour s’y installer et ainsi découvrir son lieu d'arrivé. Enfermé dans le noir, il entend le moteur tourner et sourit, l’horaire coïncide, il est peu probable qu’il se soit trompé. Sans inquiétude aucune, il attrape son téléphone, joue au solitaire et s’autorise à sortir sa flasque de whisky. Le trajet dure à peine un quart d’heure. Lorsque l’habitacle s’arrête, l’alcoolique tripote l’intérieur du coffre pour l’ouvrir. Lorsqu’il y parvient, une personne -visiblement à l’opposé de la description de sa cible, se pose devant lui, regard ahuri.

—...Merde.

○○○ ce sont toujours ceux que vous soupçonnez le moins, ceux en qui vous avez le plus confiance, qui vous blessent. Ils attendent que votre garde soit baissée et puis quoi! Dans mon cas, c'était la tequila.

Awards 2024:

CAUGHT IN THE TRUNK / @Jake Owens

Il faut croire qu’aujourd’hui n’est pas un bon jour pour la future mariée. Même si Carstairs Events est une entreprise bien installée aux USA, cela ne voulait pas dire que Wilhelmina devait s’enterrer dans un endroit en particulier. Une semaine, elle pouvait se trouver à New York et la suivante, à Klammath Falls. Elle ne peut pas dire qu’elle ne voit pas de paysage. Cette semaine, c’était au tour de KF de l’accueillir. Voulant faire bonne impression, elle choisit la tenue adéquate mais finit par tâcher sa veste. Pas le temps de la laver, elle décide de changer totalement, quitte à se mettre en retard. Une robe se retrouve sur son dos ainsi qu’un impair bordeaux, la touche de couleur qui fait ressortir la tenue toute entière. La journée se passe tranquillement, le rythme est assez soutenu, les collègues sont échauffés et quelques querelles éclatent, mais Wilhelmina en reste bien loin. Ce n’est pas son problème, et puis, s’ils sont trop occupés à se prendre la tête pour un oui ou pour un non, cela lui laissera encore plus de place pour atteindre son but ultime. La fin de la journée sonne et elle rejoint son Aston Martin grise. Heureusement que son logement n’est pas loin, elle dicte un sms à Wilmer, son fiancé, pour lui indiquer qu’elle était en route pour rentrer. Après s’être garée dans l’allée prévue à cet effet, la belle coupe le contact et sort du véhicule. Elle se dirige vers son coffre à l’arrière pour y venir récupérer quelques affaires laissées là. La main sur le bouton, tout se passe bien et puis au fur et à mesure, elle déchante. Elle manque même de faire une attaque, perdre connaissance sur le coup de l’émotion.

OH FAIS CHIER qu’elle lâche après avoir crié un bon coup.

Elle pose une main sur sa poitrine, tente de reprendre sa respiration, mais ses narines se retrouvent polluées par une odeur nauséabonde.

En plus, vous sentez horriblement mauvais. Qui êtes-vous?

par alcara

Caught in the trunk w/ @Wilhelmina Atkins

Presque innocemment, comme si l’erreur était anodine, Jake reste un temps sans répondre. Lorsqu’il découvre une sublime rousse, un sourire vint étirer ses lèvres. La vie fait bien les choses, quitte à se tromper de cible, autant que ce soit une femme au minois charmant et aux belles courbes. Son cri, plus que compréhensible, vint titiller les tympans du plus vieux. Il gratte l’intérieur de son oreille droite, comme pour la déboucher, et porte à nouveau son attention sur l’inconnue. « En plus, vous sentez horriblement mauvais. Qui êtes-vous ? » Une main sur le torse, Jake mime le choc.

— Je ne sens pas mauvais, je sens l’alcool, seuls les connaisseurs peuvent apprécier l’odeur.

L’homme tente de descendre du coffre le plus dignement possible mais, par son fort taux d’alcoolémie, dégringole de l’habitacle pour se trouver à terre. La chute n’est pas douloureuse, pas même honteuse, Jake est trop bourré pour ça, non. Bien au contraire, il rit, se lève, tâtonne le coffre plusieurs fois et attrape un objet qu’il n’identifie pas, concentré sur la belle.

— Vous cherchiez ça, nan ?

Devant la mine de son interlocutrice, le détective se pince les lèvres, à l’image d’un enfant récalcitrant. Peut-être serait-il judicieux qu’il s’explique, non pas qu’il déteste nos amis les flics, mais côtoyer la prison en même temps que son cousin qui, rappelons-le, n’est pas très joyeux ces temps-ci...mauvaise idée. Jake se frotte alors la main sur son vieux jean avant de la tendre vers la femme.

— Veuillez pardonner l’abruti fini que je suis. Je suis détective privé, c’est Owens en fait, Jake Owens. Il sourit, sans gêne aucune. J’étais en filature, à la base vous deviez être un latino-américain de 54 piges mais 'me suis trompé de bagnole...Oupsie !

D’une main, il referme le coffre délicatement pour se caler plus facilement contre ladite voiture. Nombreuses possibilités d’excuses lui traversent l’esprit, d’éventuels moyens pour qu’elle n’appelle pas la police.

— Si vous appelez pas les flics, je vous dédommage. Il tâte ses poches à la recherche d’un billet, d’une bouteille dans le pire des cas, mais rien, nada. Bon, j’ai pas de fric mais je peux toujours vous payer en nature. J’suis pas au garde à vous là mais ça va venir.

A-t-il creusé sa propre tombe ? Va-t-il conclure sur le capot de la caisse blanche ? Allez savoir, l’alcool donne des ailes, de l’espoir mais surtout des illusions. Enfin, comme Jake dit toujours : qui ne tente rien, n’a rien.

○○○ ce sont toujours ceux que vous soupçonnez le moins, ceux en qui vous avez le plus confiance, qui vous blessent. Ils attendent que votre garde soit baissée et puis quoi! Dans mon cas, c'était la tequila.

Awards 2024:

CAUGHT IN THE TRUNK / @Jake Owens

Il faut croire que tout est dans la nuance, du côté où l’on se trouve. Elle soupire quand elle est piquée au vif par la réflexion de l’inconnu. Elle ne pas s’y connaitre en matière d’alcool? Quelle blague. Vous avez déjà entendu parler des vignobles Atkins? Ils sont à moi, à ma famille. La fin de sa réplique est beaucoup plus véritable que le début. Tout comme lui, elle joue sur la nuance des choses, alors que les vignobles de sa famille ne verront jamais une femme à la tête. Les vieilles traditions. Des traditions qu’elle a du mal à comprendre. Elle place une main sous son nez pour essayer de camoufler l’odeur. Je dirais plutôt que vous avez l’habitude des alcools peu raffinés. Essayez le pinot noir, c’est mon préféré qu’elle lâche comme ça, histoire qu’il se retrouve sur le bon chemin niveau beuverie.

Effectivement ou Wilhelmina et son habilité à jouer à ni oui ni non. Elle sait que le jour de la cérémonie, elle perdra à ce jeu, mais cela va en valoir le coup. Sa main se tends également afin d’y récupérer le sac de sport tout en esquivant la main que Jake lui avait tendu. Je ne fais pas ce genre de chose. Encore moins avec des inconnus. Avez-vous penser à vous laver les mains?. Les règles de base ne sont pas compliquées. Elle lui fait signe de récupérer sa main, d’en faire ce qu’il veut, mais de ne pas l’approcher. Bon à savoir, si j’ai besoin d’un détective privé un jour, je sais que je dois absolument et par tout les moyens, d’éviter de faire appel à vos services, elle baisse la tête, met à la hanse de son sac au niveau du creux de son coude. Elle ouvre son sac et vérifie qu’aucun objet n’ait disparu. Certes, ce ne sont que des vêtements, mais après tout les fous sont partout. Elle lève rapidement la tête quand elle comprend qu’il l’a confondu avec un homme de cinquante quatre ans. C’est une blague? J’ai à peine trente trois ans et je n’ai pas de serpent entre les jambes. Elle le bouscule la pousse dès qu’il ose s’appuyer contre sa voiture, tout en ajoutant C’est une Aston Martin, pas simple tas de ferraille. C’est un crime de malmener une si belle voiture. Elle passe délicatement une main sur la carrosserie du coffre de sa voiture et se retrouve soulagée quand elle voit qu’il n’y a aucune rayure.

Les flics sont vos copains, non? Alors où est le problème? Et puis, j’imagine que vous n’avez pas de moyen, autre que vos pieds, pour retourner chez vous. Peut-être qu’ils pourraient vous aider, elle hausse les épaules comme si c’était normal, logique dans son esprit. Vous vous croyez où?, son regard se décompose au même instant où Jake lui dit qu’il compte la payer en nature. Elle secoue la tête parce que ses yeux s’étaient posés machinalement sur l’entre-jambe du jeune homme. Mon dieu. Elle referme son sac et tourne la tête vers sa maison pour crier à l’intention de son compagnon, Wilmer appelle la police! Il y a un détraqué qui veut me payer en nature. Peut être qu’il n’aura rien entendu, mais au moins, elle aura essayé. Wilhelmina se retourne vers lui, empoigne l’anse de son sac et commence à frapper Jake avec. Elle n’a pas beaucoup de force, mais espère que cela va suffire à le faire fuir. Jamais de la vie, je ferais des choses avec vous! Vous n’êtes pas du tout mon genre et en plus, je vais bientôt me marier!

par alcara

tw : mention de sexe et d'alcool.

Caught in the trunk w/ @Wilhelmina Atkins

« Vous avez déjà entendu parler des vignobles Atkins ? Ils sont à moi, à ma famille. […] Je dirais plutôt que vous avez l’habitude des alcools peu raffinés. Essayez le pinot noir, c’est mon préféré.» Oser prétendre qu’il a l’habitude des alcools peu raffinés est un affront pour le détective qui, et c’est sans la moindre honte qu’il l’avoue, possède une collection de bouteilles qui à elles seules pourraient acheter une belle maison en Alaska. Concernant les vignobles Atkins, sans doute en a-t-il déjà entendu parler. Non pas qu’il ait une mémoire défaillante -résultat d’une vieillesse prématurée, mais il ne retient que les noms des alcools qui l’ont marqué, comme ceux qu’il a chez lui, fièrement exposés dans une grande cave à vins. Espace consacré à la boisson bien trop conséquente, pas du tout adaptée à la taille de son studio qui, précisons-le, est également son lieu de travail.

— Atkins ? Possible. Répond-il simplement. Si je puis me permettre, j’ai pas votre compte en banque. J’ai bien une magnifique collection mais ce serait honteux de la gâcher !

Limite diabolique. Jake ne sort une bouteille qu’en cas exceptionnel, cousinade, réunion professionnelle, orgie...Et lorsqu’une place est vide, il met un point d’honneur à remplir le manque par un vin français ou un bon rhum digne d’être savouré par ce cher Jack Sparrow –son homonyme pirate. Aujourd’hui certes, il n’a pas été à des centaines de kilomètres pour un alcool digne de ce nom, ce qui explique son état. D’ordinaire il savoure, surtout quand c’est cher, là il a ingurgité la boisson plus vite que son ombre. Alors il tient à peine debout, ne feint pas une sobriété, trop tard pour ça, il assume. « Je ne fais pas ce genre de chose. Encore moins avec des inconnus. Avez-vous pensé à vous laver les mains ? » Un choc simulé, main sur le torse, Jake hausse les sourcils. Traité comme un pestiféré, mais où va le monde ?

— Bien sûr que j’me suis lavé les mains ! Avec du gel hydroalcoolique ! Enfin...plus alcoolique qu’hydro...

Mains contre son nez, il renifle ses paumes et les tends vers la demoiselle qui, évidemment, n’en fait pas cas. Le détective souffle, encore une petite bourge, bercée dans un lit de diamant, cuillère en or dans la bouche. Belle mais agaçante. Le genre de femme qu’il aime découvrir sous la couette. Soit, Jake ne tient pas compte de l’irrespect effarant de la cadette, il s’est introduit par mégarde dans sa voiture, peu sûr qu’il soit en droit de s’indigner -même si, de par son caractère, rien ne l’en empêche. « Bon à savoir, si j’ai besoin d’un détective privé un jour, je sais que je dois absolument et par tous les moyens, d’éviter de faire appel à vos services. » Pour calmer ses nerfs, l’homme ferme les yeux, s’imagine à siroter un cocktail sur une île privée aux bras de quelques vahinés avant d’ouvrir les paupières, à nouveau calme.

— Ce serait bien dommage, regardez sur google, j’ai 5 étoiles. Enfin 4.5, un client à découvert que j’avais couché avec sa femme, my bad.

L’erreur est humaine. Puis pour sa défense, le client avait accusé sa femme d’adultère en lui étant lui-même infidèle, comble du culot ! « C’est une blague ? J’ai à peine trente-trois ans et je n’ai pas de serpent entre les jambes. » Tient, vu la mine presque angélique de la plus jeune, il l’aurait pensé vingtenaire.

— Je demande à vérifier ! Rétorque-t-il. Pi' merde, vot’ voiture est pas unique, y avait sa jumelle sur le même parking, j’me suis planté, c’est humain.

Il titube lorsqu’elle le bouscule, visiblement préoccupé par sa tendre et chère Aston martin. Sans maintient, il peine à se stabiliser mais prend sur lui, ce serait idiot de perdre toute crédibilité. « C’est une Aston Martin, pas simple tas de ferraille. C’est un crime de malmener une si belle voiture. » L’accusation est exagérée, il l’a à peine effleurée ! -sans compter sa présence dans le coffre, bien sûr.

— Belle voiture, belle voiture...elle vaut pas mon pick-up ! De la bagnole solide, pas comme ces engins où il faut hypothéquer sa maison pour une rayure. Il soupire. Désolé mamzelle, parole de pauvre, faites pas gaffe.

Douce allusion à son côté hautain. Si d’ordinaire il ne juge pas, là, difficile de lui laisser le bénéfice du doute à la rouquine. Enfin, il en a croisé tellement des femmes comme elles au cours de sa vie, plus rien ne l’étonne. « Les flics sont vos copains, non ? Alors où est le problème ? Et puis, j’imagine que vous n’avez pas de moyen, autre que vos pieds, pour retourner chez vous. Peut-être qu’ils pourraient vous aider. » Des amis de longue date oui, pas aussi proche que ne l’est Misha avec eux mais presque. Il y a sa fille aussi, unique beauté de la brigade, à n’en pas douter.

— Alors j’vais pas vous le cacher, nos rapports sont parfois houleux. Avoue-t-il. Vous imaginez mal, y a mon pouce aussi. Il lève ledit pouce. Le crade là, qui pue l’alcool peu raffiné.

Jake, rancunier ? « Vous vous croyez où ? Wilmer appelle la police ! Il y a un détraqué qui veut me payer en nature. » Proposer, nuance. Il n’en ressent pas l’envie, faire offre de son corps musclé par les entraînements à l’armée est presque une bénédiction, beaucoup auraient accepté, comme quoi son charme ne fait pas l’unanimité.

— Appelez Charles-Henry le majordome aussi, peut-être qu’il vous a entendu, lui. Devant la mine de la demoiselle, il lève ses mains. J’ai rien dis, sage comme une image le moustachu !

« Jamais de la vie, je ferais des choses avec vous ! Vous n’êtes pas du tout mon genre et en plus, je vais bientôt me marier ! » La voilà la véritable raison de son refus ! Bon, Jake peut comprendre qu’elle simule le dégoût si son chéri est à proximité. Il sourit, pose à nouveau sa main sur son torse avant d’afficher une mine compréhensive.

— Ah je vois. Il acquiesce, totalement saoul. Je respecte, toutes mes félicitations ! Main proche de sa bouche, il murmure. Si le futur marié est pas à la hauteur, cherchez mon adresse sur google, y a qu’à partir de minuit que j’suis plus chez moi. Il marque une pause. Au pire vous savez quoi ? Si monsieur vous trompe venez au cabinet, pour vous je serais en solde ! Ou mieux, cadeau de la maison ! C’est pour moi, ça me fait plaisir.

○○○ ce sont toujours ceux que vous soupçonnez le moins, ceux en qui vous avez le plus confiance, qui vous blessent. Ils attendent que votre garde soit baissée et puis quoi! Dans mon cas, c'était la tequila.

Awards 2024:

CAUGHT IN THE TRUNK / @Jake Owens

Première fois depuis cette rencontre inopinée qu’elle se permets de sourire. Disons que cela ne vient pas vraiment du cœur, mais est plutôt d’un certain stress. En effet, elle se demande bien comment elle va pouvoir se sortir de cette situation. Doit-elle rentrer dans son jeu pour mieux le piéger ou bien se défendre normalement ? Impossible à dire. Si Wilmer n’était pas présent, que ce soit dans sa vie ou à la maison, peut-être qu’elle aurait un peu plus osé.

C’est bien dommage, avec un compte en banque bien fournis, on aurait pu s’entendre. Surtout vous n’auriez pas dû vous introduire dans le coffre d’une voiture. C’est à ce moment là qu’elle fait semblant d’être triste. Une petite mine déçue sur son visage. Au moins, ce Jake avait plus de répondant que la demoiselle qu’elle avait rencontré l’autre, la même qui avait foutu en l’air une partie de l’organisation de son mariage. C’est quelque chose que Wilhelmina appréciait, au moins, elle ne s’ennuyait pas, n’avait pas l’impression de parler dans le vent. Vous avez le soucis du détail dit-elle en le pointant du doigt. L’alcool présent dans le gel aide pas mal à éliminer une partie des bactéries. Elle ne va pas se faire un cours de biologie dans sa tête, le temps ne s’y prête pas et en plus, elle ne connait pas ce domaine. Attention l’alcool ça irrite les yeux. Vous n’allez plus voir clair après, elle a mal pour lui, grimace en le voyant faire.

Ah, encore une histoire de coucheries, comme on peut le voir dans les fameuses séries américaine. La famille qui vient s’installer en banlieue et qui finit par éclater à cause d’une infidélité. Bien sûr, cela ne concerne pas toujours l’épouse, mais aussi le mari. Et dire que vous étiez proche de la perfection, rien qu’à deux doigts. Vous arrivez à en dormir la nuit ?.

Certes les apparences peuvent être trompeuses, surtout avec le changement des mœurs dans notre société actuelle, mais il pourrait lui faire un minimum confiance quand même. Ce n’est pas elle qui s’est introduit dans sa vie d’une façon bizarre. Elle plisse les yeux et soupire. S’il faut ça pour vous rassurer, elle fouille dans son sac, prends son permis de conduire avec cette magnifique photo et lui tends pour prouver son identité. Voilà, j’espère que vous allez me croire maintenant, puisque je ne vais pas vous laissez aller vérifier entre mes cuisses. Rien que l’idée la dégoute. C’est nul comme méthode, vous allez mettre des heures à rentrer, et puis c’est dangereux, les fous ne se cachent pas que dans les coffres de voitures, elle lui fait signe de ranger son pouce.

Wilmer ne semble pas avoir entendu ses appels à l’aide, peut-être qu’il s’est simplement assoupi sur le canapé du salon, après une journée de travail. Elle peut le comprendre. Tant pis, elle va devoir se débrouiller toute seule. Jamais de la vie je ne ferais des choses avec vous. Dans quelle langue je dois le dire pour vous faire comprendre? Je suis ultra fidèle, je pense à aucun autre homme. C’est si rare en ville? J’ai aussi confiance en lui. Elle fait quelques pas pour se calmer puis revient vers lui. Je vous propose quelque chose. En échange de ne pas porter plainte, vous allez vous renseigner sur quelqu’un pour moi…. A son tour, elle marque une pause. Louise Carstairs, ça vous parle?.

par alcara