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Avant-midi bien chargé qui prend finalement fin. Gala de charité qui s’est terminé bien plus tard que prévu. Une première. Petit-déjeuner pour amasser des fonds pour une fondation qui vient en aide aux victimes d’actes criminels et leurs proches. Cause qui lui tient particulièrement à cœur. Heureusement, le gala a été une belle réussite et il sort de là l’esprit plus léger, Teddy. Il monte dans sa Camry, se glisse derrière le volant. Quelques instants plus tard, il se retrouve sur la route particulièrement animée, à cette heure. Il roule depuis un certain temps déjà, lorsque ses mirettes s’accrochent à une belle brune assise sur le rebord du coffre de sa voiture. L’espace d’un instant, il s’imagine qu’elle prend une petite pause hors de son véhicule, sans doute pour respirer un peu d’air, mais bien vite il constate que le pneu arrière droit de sa voiture est complètement à plat. Il aurait pu continuer son chemin sans y porter davantage d’attention, mais plutôt que ça, il s’arrête et se gare devant le véhicule de la brunette. La portière s’ouvre et il sort de la Camry, se dirigeant vers la belle d’un pas nonchalant. Un sourire se dessine sur ses lèvres, alors que ses mirettes la détaillent légèrement. Elle est belle, la brunette, ça ne fait aucun doute, mais ce n’est sans doute pas la raison première pour laquelle il se trouve devant elle. Un excès de charité après avoir assisté à un gala de bienfaisance, sans doute. « Vous avez besoin d’un coup de main, peut-être ? » Sourire charmeur qui se loge naturellement sur ses lèvres en présence de jolies demoiselles. C’est plus fort que lui. Toujours. Sans quoi il ne serait pas lui-même. Évidemment, il sait changer un pneu, le médecin légiste. Aisément. Et il a un cric à l’arrière de sa voiture. Jamais il ne roulerait sans. Il ne voudrait certainement pas être dans l’obligation de faire comme la belle brunette. Appeler un remorqueur ou bien devoir demander de l’aide à un passant. Il préfère de loin changer lui-même un pneu crevé. Peut-être par orgueil. Peut-être parce que c’est son rôle d’homme, tout simplement. Peu importe. Il n’a certainement pas la tenue adéquate pour changer un pneu, mais déjà plus que la demoiselle face à lui. Vêtements classes. Pantalon propre. Chemise blanche. Nœud papillon. Et cette chaleur intense. Ce soleil ardent. Décidément, ce n’est pas la journée idéale, mais il faut dire qu’il s’en fiche totalement. S’il peut aider la jolie brune, c’est tout ce qui compte. Le reste, il s’en fiche. N’y pense pas vraiment. Lui, tout ce qu’il veut, c’est se montrer utile. Chevalier des temps modernes, c’est tout lui, ça. Toujours prêt à aider les belles demoiselles en détresse. C'est son rôle d'homme, après tout. Non ?

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Chevalier des temps modernes. Ça peut être Teddy. Quand il en a envie. Surtout quand il tombe sur une jolie donzelle en détresse. Mot sans doute exagéré pour la jolie brune qui se trouve devant ses yeux. Parce qu’elle semblait après tout sur le téléphone avec quelqu’un. Peut-être une dépanneuse. Peut-être son fiancé. Quoi qu’il en soit, il peut la voir raccrocher, alors qu’il se pose devant elle. Elle semble surprise, la belle. Peut-être même stupéfaite. Est-ce si étonnant de voir un homme venir en aide à une femme dans le besoin, de nos jours ? Peu importe. Il lui demande si elle a besoin d’un coup de main. Un rire gêné s’échappe alors d’entre les lèvres de la jolie brunette. Elle lui répond alors qu’il semblerait que oui, alors qu’il observe le pneu d’un peu plus près. Les nouvelles paroles de la jeune femme lui arrachent alors un petit sourire. Ses costumes de scène, han ? Un éventail en plumes ? Forcément, rien de bien utile. Alors qu’un cric l’aurait visiblement aidée. Ses mirettes se posent alors sur la brunette, la détaillant un instant de la tête aux pieds. Une danseuse burlesque, visiblement. Pas si étonnant que ça, si on regarde son physique des plus avantageux. « C’est vrai que le cric aurait été légèrement plus utile, en ce moment. Mais il aurait très certainement eu moins fière allure sur scène. » Qu’il fini par répondre, sourire toujours aussi charmeur accrocher aux lèvres. Situation qu’il trouve plutôt drôle, il doit l’avouer, Teddy. C’est plutôt rare qu’il croise une danseuse burlesque en détresse sur sa route, mais somme toute, ce n’est pas déplaisant. Pourtant, la demoiselle en détresse semble du genre à aimer se débrouiller seule, mais aujourd’hui, elle doit s’avouer vaincue. À moins qu’elle utilise ses doigts pour démonter le pneu, chose qui semble assez improbable, sauf si elle est la sœur cachée de Hulk. Mais visiblement, ce n’est pas le cas. Elle accepte son aide, la brunette. Il sourit légèrement à la voir abdiquer, toujours ravi de pouvoir constater que les femmes ont bien souvent besoin des hommes, dans leur vie. Il se décide alors à défaire son nœud papillon et à relever les manches de sa chemise. Histoire d’être un peu plus confortable et aussi, de tenter d’avoir un peu moins chaud sous ce soleil et ses rayons ardents. Puis il se dirige vers sa Camry et ouvre le coffre, prenant le cric qui s’y trouve avant de retourner vers la belle. « Heureusement, aujourd’hui j’ai décidé de mettre ça dans le coffre, plutôt que mon éventail en plumes. » Sourire aux lèvres, il lui offre un clin d’œil. « Dites-moi, vous avez aussi balancée la roue de secours pour faire de la place à vos costumes, où elle y est toujours ? » Le sourire toujours collé aux lèvres, il l’observe. C’est à se demander si cette fois, il se joue d’elle ou s’il est sérieux, le Kingsnorth.

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Ce n’est un secret pour personne, il est toujours prêt à venir en aide à une femme en détresse, Teddy. C’est quelque chose qui est profondément ancré en lui. Pas parce que ça lui offre une chance de jouer les charmeurs, mais bien parce que sous ses airs d’éternel adolescent et de bourreau des cœurs, c’est un homme bon. Un homme serviable. Quand il voit qu’une personne a besoin d’aide, il répond présent. Évidemment, c’est encore mieux quand il s’agit d’une jolie jeune femme, mais là n’est pas la question. Aujourd’hui, cette charmante danseuse burlesque a besoin d’aide. Elle n’est visiblement pas vêtue pour changer un pneu et même si elle l’était, il y a un léger problème. Apparemment, elle a largué son cric pour mettre son éventail de plumes dans le coffre de sa voiture. Fait plutôt amusant, il faut l’avouer et Teddy étant Teddy, il n’hésite pas à la charrier à ce propos. Il ne connait pas cette femme, mais il a un bon sens de l’humour, le Kingsnorth et il aime bien s’amuser un peu aux dépends des autres. Regard taquin, sourire toujours accroché aux lèvres, elle lui répond sans hésiter, la belle. Petit rire qu’il laisse échapper, le brun. « Je me demande bien quel style de public ça pourrait attirer. Quoi que si vous êtes en petite tenue, vous pouvez avoir n’importe quel objet entre les mains et le public sera au rendez-vous. » Clin d’œil qu’il lui offre alors qu’il défait son nœud papillon et qu’il remonte les manches de sa chemise. Il disparait ensuite vers le coffre de sa propre voiture. S’amuse encore un peu aux dépends de la belle brune. Laisse tomber un nouveau rire aux paroles de la jeune femme. « Si vous saviez… les éventails et moi, ça fait le plus beau des mélanges. » Qu’il lance avec sarcasme avant de lui demander si elle a aussi balancé la roue de secours ou si elle est toujours dans le coffre. Toujours moqueur, le Teddy, s’amusant de la situation. « En effet, je suis rassuré. » Qu’il rétorque, léger sourire sur les lèvres. Il se retrouve alors à nouveau derrière le véhicule de la brunette qui l’aide à retirer le socle du coffre, même s’il aurait très bien pu le faire seul. Il prend ensuite la roue de secours et se met au travail. C’est rapide et bien fait. Il faut dire qu’il a souvent fait ça, chaque hiver et chaque été, changeant lui-même ses pneus. Venant aussi à la rescousse de sa fille ou des ses sœurs, lorsque ces dernières font une crevaison. D’ailleurs, la belle mentionne que c’est à croire qu’il a fait ça toute sa vie. Paroles auxquelles il sourit, tout en se relevant. « On peut dire que c’est le cas. » Qu’il rétorque, sans donner plus d’explication, mais laissant un sourire flotter sur son visage. Il s’occupe ensuite de remettre les effets personnels de la danseuse dans le coffre, jouant les parfaits gentlemans. Vient alors les remerciements de la belle brune. Il y répond d’un sourire sincère, le Kingsnorth. « C’est toujours un plaisir de pouvoir aider. » Qu’il répond avec cette pointe de charme à la Teddy. La belle lui offre alors de lui payer un verre pour le remercier, même s’il semble être attendu quelque part. « À vrai dire, je retournais chez moi, donc je suis libre, si ça vous dit vraiment. » Sourire toujours franc. Il ne va sans doute pas refuser qu’elle lui offre un verre. Parce qu’elle est non-seulement très belle et bien roulée, la danseuse burlesque, elle a aussi de l’humour, chose intéressante. « Et votre mystérieux sauver, il se prénomme Teddy. Enchanté. » Qu’il réplique avec un beau sourire, se présentant à son tour, tout en serrant sa main délicate. « C'est un très joli prénom, Naya. À l'instar de la femme qui le porte. » Et un nouveau sourire charmeur. Il n'y peut rien, le Kingsnorth, c'est dans ses veines, dans son sang. Il a le charme facile, comme son paternel.