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Bienvenue sur wicked little town, forum city simple et sans prétentions qui se déroule dans la petite mais mouvementée ville de Klamath Falls (Oregon, USA). Lieu de détente où vous verrez s'affronter les différentes classes sociales, venez interpréter des personnages issus de tous horizons. Pour citer une célèbre marque : venez comme vous êtes ! Mais attention, Scandale n’est jamais bien loin pour dévoiler les secrets que vous cachez.
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 under the stars

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(#) Mar 16 Nov - 21:26

under the stars ★ outfit
@Ciarán Wright



Elle ne sait clairement pas dire non lorsqu’on l’invite à une soirée. Ha qu’elle est bien faible Aizhan, quand on lui propose de s’amuser, de faire la fête. Alors elle s’est pouponnée. Elle en a passé du temps, devant son dressing, à la recherche de la bonne tenue. L’automne colorant le paysage depuis un mois maintenant, elle ne peut se permettre un outfit trop court ou trop léger. Alors elle opte pour un slim et un body en dentelle, le tout en noir pour rester classe. Formes mises en valeur, cheveux attachés en un chignon lâche, quelques bijoux pour parfaire le tout. Elle se sent belle ainsi, la russe. Et c’est tout ce qui lui importe. Elle aime se sentir sexy, un peu femme fatale. Elle sera sûrement regardée, pendant cette soirée. Mais elle s’en fou, cela ne la dérange guère. L’heure approchant, elle enfile une veste et ses talons, prend son sac et quitte son appartement, non sans un bisou affectif sur la joue de son colocataire. C’est dans un taxi qu’Aizhan disparait, car l’adresse donnée par ses amies est en dehors de Klamath Falls. En bordure, et d’après la vue aérienne de google maps, il s’agit d’une somptueuse villa. Bon, on ne va pas mentir, ça la stresse un peu. Parce que la nymphe, elle n’est pas vraiment habituée au luxe. Alors se retrouver invitée dans une soirée potentiellement chic, bon, l’anxiété est présente. Et quand le chauffeur la dépose, elle déglutit. En effet, il s’agit d’une villa. Très grande. Trop grande. La musique est forte, on entend des rires et des cris depuis la rue. Ok, la fête bat son plein. Aizhan peine un peu à retrouver ses connaissances une fois à l’intérieur, tant il y a de gens. Et contrairement à ce qu’elle s’attendait, les autres demoiselles sont plutôt occupées à chasser. Terrain de jeu immense pour ces filles d’Eve relativement gourmandes. Alors elle se retrouve seule, avec sa bière dans la main. Comme une conne sur un canapé non occupé. Soupire qui traverse la barrière de ses lèvres. Elle finit par se lever, pour quitter la pièce. Elle longe la piscine, les nombreux stands d’alcool et de nourriture, pour finir dans le jardin. Pas très adapté pour ses talons aiguilles, qui rejoignent sa main libre. Nymphe qui se balade pieds nus sur l’herbe, jusqu’à trouver un petit coin discret et retiré. Sauf que quelqu’un est déjà là. Un homme, calmement en train de fumer. Mais Aizhan, elle n’hésite pas. Sans un mot, elle se glisse à ses côtés et s’assoit elle aussi sur le banc. Son sac et ses chaussures se retrouvent dans l’herbe, et elle s’étire longuement, tel un chat. S’adossant au dossier du banc, son regard se perd un instant sur le ciel particulièrement étoilé ce soir-là, pour ne pas déranger l'inconnu. Passionnée d’astronomie, elle sourit. Complètement charmée. Elle s’évade en retrouvant les constellations visibles, venant même les retracer du bout d’un doigt, bras tendu vers le plafond stellaire.



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Dernière édition par Aizhan Niyakova le Mar 23 Nov - 12:38, édité 2 fois
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(#) Ven 19 Nov - 4:41


w/@Aizhan Niyakova



TW : Alcool - Tabac


Les amis qui pensent qu'avec ce qu'ils ont entre les jambes, ils font royalement chiés. Tu les emmerde. T'en a même marre. Même si l'alcool peut régler temporairement les problèmes, t'es pas l'genre à t'pointer dans une fête et perdre la tête. Non. Tu veux savoir ce qui se passe autour de toi. Et les autres. T'es toujours un peu en mode "sauveur". Une petite voie qui t'dit de ne pas oublier ton métier et d'être là s'il se passe quoi que ce soit. Verre à la main, dans une immense demeure qui n'est pas dans tes goûts, tu longes la piscine pour t'avancer, lentement, au travers des décorations de l'endroit. Tu l'as déjà vécu, ce luxe, mais t'as plus trop envie de ça, maintenant. La richesse provenait de ton père et tu n'en avais jamais vu l'utilité, sauf pour se montrer bien riche devant tous les autres. De s'en vanter.

Tu continues de marcher, croisant quelques âmes plus jeunes, un peu intoxiquées. Pas certain si c'est par la drogue ou l'alcool. Tu sens trop d'odeurs que tu as un peu d'mal à vraiment y mettre un point. Puis, tu poses ton gobelet au sol quelques secondes pour sortir ton paquet d'clopes. T'en sors une sur le bout de tes lèvres et tu l'allumes de l'autre. Tu ranges le tout dans ta poche avant de te pencher et de ramasser ton verre et tu continues encore et encore de marcher jusqu'à t'arrêter et de t'asseoir. Ce soir, le ciel est parfaitement dégagé. Ce n'est pas très chaud, mais c'est magnifique. Tu plisses un peu les yeux en observant la grandeur de l'espace, avant de te rendre compte qu'une personne est arrivée.

Tes yeux clairs se posent sur le corps féminin qui n'est pas loin. Complètement couverte de noir. Elle n'avait pas froid, ainsi ? Ça ne devait pas dépasser dix degrés ce soir. Tu la vois, qui s'installe. La belle dans son accoutrement de soirée un peu léger. Elle est belle, à la chevelure d'ébène, une ethnicité différente, à la vue de son visage sans que tu ne puisse identifier laquelle avec exactitude. Tu l'observes un peu trop longtemps, avant de lever de nouveau les yeux vers le ciel, suivant les traces, en fait, que la jeune femme faisait. Et c'est aussi un peu là que ça t'frappe. Parce que ce n'est pas la première fois que tu la rencontre. Mais en dehors de son travail... Oui. Vous n'aviez jamais dépassés un stade entre client... "- Tu aimes l'astronomie ?" Que tu demandes, par curiosité. "- Tu connais beaucoup de constellations ?" Tu portes le verre à tes lèvres, te demandant si la jeune femme t'avais reconnu, ou si tu n'étais qu'un inconnu parmi d'autres qu'elle ne se souvenait pas d'avoir vue. "- Tu n'as pas froid...?" T'es réellement concerné par cette question, ça se transmet dans ta voix.


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(#) Ven 19 Nov - 13:32

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@Ciarán Wright



A défaut d’en vouloir à ses amies de l’avoir complètement délaissée pour une brochette de mecs potentiellement intéressants, Aizhan est surtout frustrée. Elle qui s’imaginait danser toute la nuit, s’amuser jusqu’à l’aube, elle se trouve seule sur ce canapé bien plus grand que celui qu’ils ont à la coloc. Pauvre bière entamée à la main. Elle aurait pu rester tranquillement là, à attendre que des inconnu.e.s ne viennent à elle dans le but de la divertir. Mais étrangement, elle n’en a pas vraiment envie. L’ambiance de cet endroit ne lui plait guère. La majorité des personnes présentes semblent soit déjà bien ivres ou high, soit à la recherche d’un.e partenaire pour une sauterie derrière un buisson. C’est bien pour cela que la nymphe décide de prendre congé du canapé, oubliant non seulement sa boisson mais également sa veste. Heureusement qu’il n’y a rien dans les poches de celle-ci. La voici qui fuit la foule, contournant tous les groupes bien trop bruyants à son goût. Aizhan se retrouve donc dans cette partie annexe du jardin, à gambader pieds nus comme si de rien n’était. Légèreté de l’âme, et elle prend place aux côtés de l’homme qui fume sagement une cigarette. L’odeur ne la dérange pas ; la fine brise pousse la fumée à son opposé. Jeune femme qui s’évade une fois ses yeux posés sur ce tableau étoilé qui s’offre à elle. Doigt qui redessine les constellations visibles ce soir-là, elle ne remarque même pas le regard quelque peu soutenu de l’homme sur elle. A vrai dire, depuis qu’elle fait des shows de pole dance, elle a pris l’habitude d’ignorer les regards sur sa personne. Sinon, elle n’oserait jamais monter sur scène. Alors quand la voix de l’inconnu se faire entendre, Aizhan sursaute et sort de sa contemplation, une légère teinte rougie venant colorer ses joues sous la surprise. « A-Ah, oui ! Je suis passionnée, et ce soir, le ciel est juste incroyable. » qu’elle lui répond. Se collant soudainement à son aîné, elle lui prend délicatement la main et l’aide à retracer de son index certaines constellations tout en les décrivant. « Ici, c’est Orion. Très connaissable par ces trois étoiles alignées qui forment la ceinture du personnage. Et juste au-dessus, à gauche tu as le gémeau, et à droite le taureau… ». Tout sourire, elle lui relâche finalement la main, avant de baisser les yeux sur sa propre tenue. Si elle n’a pas froid ? Il est censé faire froid, maintenant ? Tendre rire qui s’échappe. « J’oublie toujours à quel point vous êtes frileux, les américains ! ». Elle ne se moque pas, Aizhan. Bien au contraire, elle est attendrie de cette attention. « Je suis russe, alors pour moi, il fait plutôt bon. » qu’elle lui explique. Il est vrai que son body en dentelle expose relativement bien sa peau, contrairement à son jean. M’enfin. Nymphe qui prend enfin le temps d’analyser l’homme assit à ses côtés. Pour une raison étrange, il lui semble familier. Surtout ces beaux yeux clairs. « Mh… Est-ce que tu as un enfant en école primaire ? Ou bien, est-ce que tu as amateur d’art ? ». Elle l’a forcément croisé quelque part. Mais elle n’arrive pas à retrouver la pièce manquante du puzzle. Elle fronce le bout de son nez, réfléchissant sérieusement.




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(#) Ven 19 Nov - 22:14


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Déjà, tu n'es pas l'genre de personne à te familiariser des vouvoiements, sauf envers les personnes âgées et les gens que tu soignes à l'hôpital. À une soirée pareille où tu es probablement l'un des plus vieux d'la place, c'est plus... Aisé de laisser tomber certaines politesses. T'as toujours aimé la nature, c'est vrai. L'astronomie aussi, même si tu n'en connais pas tant. Tu es le genre à lever la tête vers le ciel pour admirer les étoiles, t'imaginant quelque part qu'une étoile était arrivée à la fin de sa vie et qu'elle devenait une supernova jusqu'à exploser dans mille et un éclats lumineux, pour terminer en étoile noire ou encore un petit trou noir, comme certaines. La clope est coincée entre tes lèvres, mais cela n'empêche guère ta voix de se porter, d'être claire. Tu vois la demoiselle sursauter et t'affiches un petit sourire. Non pas pour l'effet de lui avoir fait peur. Simplement par gentillesse, qu'elle sache que t'es pas là pour lui faire du mal. Alors que tu pensais qu'elle allait s'éloigner, c'est la totale opposition à cette idée qui survient, alors que la jeune femme vient contre toi. Tu sens son parfum, plissant légèrement le nez. Sa main attrape la tienne et elle la relève vers le ciel pour pointer une constellation, t'affirmant qu'il s'agit là d'Orion. Puis le Taureau et le Gémeau. Tu ne dis rien, la laissant décrire les cercles avec tes doigts en silence. Lorsqu'elle te relâche la main, tu lui demande si elle n'avait pas froid ainsi. Sa réponse te prend légèrement de cours et tu rigoles doucement. "- Je ne suis pas américain, mais chez moi les températures ressemblent fortement à celles d'ici..." T'as la nationalité américaine, mais tu ne t'associe pas tellement aux terres. "- C'est vrai que la Russie est beaucoup plus froide. Mais je m'en serais voulu que tu tombes malade pour une fête qui est..." Le mot se suspend, quelques secondes. "- Morte." C'est l'cas d'le dire. T'as déjà été dans de meilleures soirées que ça, en plus que ta compagnie du moment avait décidé de se faire la malle avec un autre homme. Pas que tu t'attendais à quoi que ce soit, mais ça t'fait chier de devoir être seul. Sa question te surprend, tu te demande pourquoi, jusqu'à ce que tu réalises avec les yeux qu'elle te fait qu'elle ne sait pas où te remplacer. Toi, t'as une bonne mémoire, ce qui aide pour ça. "- Non. Je suis déjà venu chez toi pour des... Soins particuliers." Tu coinces la clope entre ton index et ton pouce pour en tirer une taffe et tu la recoince au même endroit. "- Tu fais toujours cette sorte de guérison ?" Ça fait un moment que tu y es pas allé, tien. T'en aurais bien d'besoin, avec ton coeur qu'on a piétiné très récemment. "- Je n'avais jamais osé te demander tes origines.. Je me dis que c'est peut-être un peu trop invasif, comme question." Après tout... Beaucoup de gens se trompent entre Londres ou même l'Australie pour toi, alors que c'est l'Écosse. "- Tu associes l'astronomie à ce que tu fais ?" De sa guérison, de sa magie blanche, s'entend-on bien là-dessus.


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(#) Sam 20 Nov - 0:11

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@Ciarán Wright



Du plus loin qu’elle s’en souvienne, elle a toujours eu cette facilité presque déconcertante à approcher les autres. Sociabilité qui coule dans ses veines, il faut dire que son visage de poupée et son tendre sourire aident beaucoup. Ils lui offrent cette aura de petit ange, de douceur infinie qui vous enveloppe dans un cocon chaleureux. Son côté tactile aussi, a toujours fait partie d’elle. C’est ainsi, Aizhan, elle ne réfléchit pas. Elle touche les gens car c’est nécessaire dans son discours, ou bien parfois même sans le réaliser. Elle aime être proche des gens, sentir leurs peaux en contact. C’est plus fort qu’elle, comme un besoin nécessaire pour créer un lien avec les autres. Alors cet homme, qui semble tout de même plus âgé qu’elle, la russe se montre bien peu formelle envers lui. Pas de vouvoiement, corps qui se collent. Elle se permet même de se saisir de sa main, de ses doigts, pour lui faire retracer les constellations visibles. Heureusement pour elle, il se laisse faire, ne semblant pas gêné plus que cela. Car son comportement, il lui a déjà joué de vilains tours. Aizhan franchit les frontières des zones de confort sans demander l’autorisation, ce qui peut bien évidemment choquer, frustrer, énerver. Loin de tout cela, l’inconnu s’inquiète plutôt quant à sa tenue, bien légère pour la saison. « Oh, excuse-moi ! Je peux te demander d’où tu viens alors ? » qu’elle se reprend. « Oui, dans le sud du pays, il y a facilement des moins quarante en plein hiver. Alors ce n’est pas le soi-disant froid d’ici qui va m’impressionner ! ». Regard qui se pose au loin, sur la villa qui se tient devant eux. En effet, cette soirée peut sembler morte en un sens. Trop de faux semblants, d’être humains qui paraissent présents dans l’unique but de s’évader de leur quotidien. Tant d’alcool, tant de débauche, cela n’annonce rien de bon. Mais elle s’en fou, soudainement, Aizhan. Parce qu’elle a trouvé une bonne compagnie en cet aîné qui lui parait familier. Elle est certaine de l’avoir déjà vu, de lui avoir déjà parlé. Mais d’où ? Quelques questionnements à tâtons, avant qu’il ne lui éclaire sa lanterne. Des soins ? Iris qui redescendent, pour remarquer le bracelet en pierres d’améthyste. « Ooh ! Ca me revient ! Tu cherchais quelque chose de naturel pour lutter contre le stress de ton travail, non ? Et tu as un prénom très original, un peu comme moi… Aah, je me sens idiote de ne pas m’en souvenir… ». C’est une petite moue boudeuse des plus adorables qui prend possession du visage de la demoiselle, réellement frustrée de son oubli. Heureusement pour elle, l’homme ne lui en tient pas rigueur, et fait même preuve d’une grande bienveillance. « Oh, ça ne me dérange pas d’en parler ! Je suis née en Russie, mais mes deux parents sont originaires du Kazakhstan. C’est pour ça que mes traits sont mixtes, à la fois occidentaux et asiatiques. » qu’elle s’explique, non sans un sourire de fierté. Elle a toujours considéré son patrimoine comme une chance extraordinaire, un cadeau à chérir. Main qu’elle apporte à son chignon, pour en retirer l’élastique. Sa longue chevelure ébène tombe ainsi sur ses épaules dénudées. « Oui, c’est important, pour les pierres surtout. Elles absorbent les rayons de la lune, alors chaque phase donnent une énergie particulière. ». Les fins doigts d’Aizhan viennent alors caresser les perles formant le bracelet qu’arbore son interlocuteur. « Par exemple, l’améthyste craint énormément la chaleur, et donc ainsi, elle est très sensible aux rayons lunaires qui eux sont froids. Je te l’ai confectionné un soir de pleine lune, pour avoir la meilleure énergie possible à l’intérieur. ». Ses yeux se plongent alors dans ceux si bleus du plus âgé, joues qui se teintent de nouveau de rouge.




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Dernière édition par Aizhan Niyakova le Sam 20 Nov - 13:37, édité 1 fois
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(#) Sam 20 Nov - 4:37


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Il en faut plus pour te gêner. Tu n'es pas tellement le genre à te familiariser d'être touché par un autre être humain, surtout si c'est fait avec une certaine douceur. La demoiselle n'avait aucun mal à soulever ton poignet pour pointer les constellations et tu suivais le mouvement sans aucune résistance, tes yeux clairs observant chaque étoile qu'elle décrivait, celles qui s'assemblaient pour former une constellation. "- Ce n'est pas grave, ne t'en fait pas" Rigoles-tu doucement. " - Je viens de Glasgow, en Écosse " Révèles-tu à sa question. Ton accent est prononcé, mais moins que si tu y avais passé toute ta vie. Tu ne te considère ni vraiment Écossais, ni même Américain. Ta place, elle est où elle doit être et c'est tout. Tes origines peuvent être celles qu'on a dessiné pour toi dans ton sang, telle une fresque, mais tu n'es guère du genre à t'y arrêter, non. Tu as vécu de belles et horribles années sur les terres écossaises. Des années à souffrir, à oublier, mais ce sont surtout les paysages qui te manque le plus. Ta famille... Tu peux l'oublier, de ce côté. Ni celle de ta mère, ni celle de ton père ne vaut la peine de s'y attarder. Tu n'as aucun contact avec qui que ce soit là-bas, parce que c'est ce qui en coûte d'avoir un père comme le tien. Eoghan est un homme de puissance, mais aussi qui fait peur à beaucoup trop d'gens. Elle a raison, pour la Russie et tu ne dis rien d'plus. Tu es rassuré de savoir qu'elle n'a pas froid, sinon tu lui aurais prêté ton manteau, ou tu lui aurais proposé de rentrer à l'intérieur. Tu lui dis que tu la reconnais par ses soins et c'est là que tout s'éclaire. Tu hoches doucement d'la tête lorsqu'elle te parle du stress au travail. Oui, c'est vrai, même si le stress dans ta vie occupe une grosse partie, vue la double vie que tu mènes.

T'écoutes la demoiselle parler de ses origines en ayant une oreille attentive. Tu comprends un peu mieux les traits de son visage et le petit accent qui s'dégage de sa voix, mais tu préfères éviter de poser d'autres questions indiscrètes sur sa vie privée. Le bracelet à ton poignet témoigne que tu as bien visité la jeune femme pour plus d'une scéance. Tu t'dis que ça ne vaut rien d'avoir essayé. Les arts mystiques sont soit appréciées, détestées ou même mitigées. Pour toi, tu avoues être mitigé, avec un penchant pour y croire, parce que le monde est si vaste qu'il faut s'accrocher à ce qui peut fonctionner, non ? Tu l'écoutes te parler des pierres, alors que les doigts fins de la jeune femme caressent les pierres violacées. Tu lèves tes yeux pour croiser ceux de la jeune femme et tu lui souris chaleureusement. Gentiment, ta main attrape la sienne. Ta paume glisse sur le dessus et tu la vire doucement, ton autre main venant l'envelopper entièrement dans une chaleur humaine tactile. "- Je voulais te remercier, pour ton aide, mais aussi pour le bracelet. Je sais que j'étais un client, mais prendre le temps pour faire ce genre de choses, ce n'est pas donné à tout l'monde... Et ce que tu fais, je crois sincèrement que c'est d'bonté de coeur, que c'est un trait plus qu'humain. Et plus de gens devraient être comme toi." Tu relâche sa main d'une des tiennes et tu viens gentiment poser un baiser sur le dessus de sa main avant de la lâcher. "- Merci. Niya, c'est ça ?" Toi aussi, comme elle l'a dit, tu as un prénom compliqué que beaucoup écorchent.  "- Et il n'y a nul besoin de se sentir idiote d'avoir oublié. Tu vois beaucoup d'gens, j'imagine et beaucoup de prénoms. J'ai juste une bonne mémoire pour certaines choses.."

Tu clignes quelque peu rapidement des paupières quelques secondes, puis tu dévies ton regard vers le ciel étoilé. Tu ne le quitte quelques secondes pour chercher ton verre des yeux que tu attrapes pour en boire une gorgée. "- Tu es venue seule à cette soirée ?" Tu l'sais, que la question va se retourner contre toi, donc tu la prends de court. "- Moi non.. Mais disons que mon amie a préféré les beaux yeux noisettes d'un certain homme, donc elle m'a laissé là. J'ai décidé d'aller prendre de l'air." Si la demoiselle se permet d'être tactile avec toi, tu l'es aussi. La pauvre, avec le mouvement d'la main et le baise-main, mais cela s'arrête un peu sur ce chemin, puisque ton but n'est guère de la brusquer ou qu'elle se sente utilisée, alors que tu te plais simplement en sa douce compagnie, toi qui pensait te retrouver complètement seul, la nuit comme seule compagne.



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(#) Sam 20 Nov - 14:18

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@Ciarán Wright



A vrai dire, elle n’a jamais réellement côtoyé d’étrangers à proprement parler. Si Saint Pétersbourg est la ville la plus touristique de son pays, elle ne s’est jamais mêlée aux visiteurs, tout simplement car l’occasion ne s’est jamais présentée. Oh, il y a bien eu des étudiants en échange dans son lycée, mais de pays voisins, frontaliers. Qui parlaient sa langue et avaient relativement la même culture. Alors, cela ne compte pas. C’est pourquoi Aizhan est si mauvaise, lorsqu’il s’agir de détecter qui est ou n’est pas américain. Pays immense qui attire un nombre faramineux d’étrangers chaque année, elle peine à reconnaitre les traits distinctifs. A la rigueur, c’est peut-être plus simple pour les asiatiques, et encore… Alors, quand l’homme lui explique venir d’Ecosse, elle prend un temps de réflexion. C’est en Europe, c’est certain. Au Royaume-Uni, non ? Avec un tel nom. « Je suis désolée, je suis très mauvaise en géographie… Ce n’est pas la petite île qui se trouve à gauche de l’Angleterre ? Je crois qu’il y a une bière très populaire là-bas ! ». Non Aizhan, ça, c’est l’Irlande. Tu vas te ridiculiser… Cependant, elle n’en prend pas conscience, puisqu’elle se lance dans un semblant de monologue à propos de la lithothérapie. Ses pierres, elle les aime. C’est une passion dévorante, dans laquelle elle met toute sa bonne volonté et tout son cœur. Elle sait, que beaucoup de personnes la croient folle, pensent que tout cela n’est que mensonge et bêtise. Alors elle est sincèrement touchée que son aîné ait gardé le bracelet à son poignet. Par croyance ou juste esthétique, qu’importe. Et c’est à son tour, que la belle se retrouve prise dans un jeu tactile. Sa main est délicatement retenue prisonnière entre celle de l’inconnu, avant qu’il y dépose un baiser sur le dos. Ce geste, il lui teint les oreilles en un rouge écarlate. Heureusement, sa longue chevelure précédemment libérée les cachent, mais ses joues elles, possèdent une coloration bien visible. C’est la première fois, qu’un homme agit ainsi envers elle. De façon si respectueuse. Alors Aizhan se pince les lèvres, incapable de parler tant elle se trouve embarrassée. Dans le bon sens du terme. Elle écoute attentivement ces mots qui viennent renforcer son désir de continuer sa magie blanche. Elle fait ce petit travail non officiel pour cela : pour permettre d’aider les gens, même à minima. Elle n’est pas en recherche de reconnaissance. C’est simplement de la bonté et de la philanthropie. « N-Niya, c’est mon surnom. Qui vient de mon nom de famille, Niyakova. Je m’appelle Aizhan, c’est d’origine kazakh, mais ça s’écrit a-i-z-h-a-n, alors les gens ont tendance à le lire Ézhane… ». Wow, pourquoi elle lui raconte tout cela ? Est-ce vraiment intéressant ? Elle en doute, en fin de compte. Main récupérée, elles se tapoter les joues, comme pour se redonner bonne constitution. Être si désemparée, ce n’est pas son genre ! Une nouvelle question lui est posée, et contre toute attente, c’est un petit rire qui franchit d’abord la barrière de ses lèvres. « Je crois que nous avons les mêmes amies ! » qu’elle lui répond. « Trois amies m’ont invité, mais elles m’ont très vite abandonnée là-bas sur un canapé pour partir à la chasse, comme elles le disent. ». Et le lendemain, elles seront les premières à se plaindre sur leur conversation, à dire qu’elles ne se souviennent de rien faute de l’alcool, qu’elles ne savent même plus avec qui elles ont couché ni même si elles se sont protégées. M’enfin, ce sont leurs problèmes, pas ceux d’Aizhan. Attrapant le poignet de l’homme, elle l’attire doucement jusqu’à elle, pour que ses lèvres atteignent le verre. Elle boit ainsi une gorgée, avant de le libérer, avec un beau sourire. « Le bon côté des choses, c’est que je suis maintenant avec toi. Même si je n’arrive pas à retrouver ton nom. Au pire, je peux te surnommer monsieur-aux-très-jolis-yeux ? ». Nouveau petit rire, bien guillerette la nymphe.




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(#) Sam 20 Nov - 23:36


w/@Aizhan Niyakova



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Tu rigoles doucement aux paroles de la jeune femme en hochant la tête "- La bière, oui, mais il y a quelques whisky qui sont excellents. Le deuxième meilleur whisky au monde, selon une récente donnée, est Écossais." Il faut être fier d'un petit truc d'où tu viens, non ? Parce que mis à part ce détail et les magnifiques paysages, ce n'est pas trop l'cas. "- Mais oui, ce n'est pas très loin... Mais c'est bien au Royaume-Uni." Les gens pensent tout de suite à Londres et à la Reine lorsqu'on mentionne le peuple britannique, mais l'Écosse n'est jamais bien loin derrière. C'est d'un geste doux et complètement naturel que tu enserres sa main pour venir, ensuite, y déposer un baiser sur le dessus. Un baise-main comme peu d'hommes le font encore aux jeunes femmes aujourd'hui. Cette méthode s'était perdue au fil de la génération milléniale moderne et c'est bien dommage. Beaucoup de femmes l'apprécie. Il suffit que tu lèves tes yeux pâles vers le visage de la demoiselle pour distinguer la rougeur sur ses joues qui t'indique bien que le geste a fonctionné. Tu la délaisse, la libérant ainsi de ton contact. Tu la remercie à ta façon pour son aide. C'est sincère, ce que tu lui dis. Tu ignores si cela marche véritablement, mais tu as un bon espoir... Un espoir d'y croire.

"- Je m'en souviendrais. C'est un beau prénom, mais je préfère Niya. C'est joli, comme surnom." Que tu lui énonce doucement en souriant. Tes épaules tremblent légèrement, signe que tu es traversé par un rire. Après tout, vous êtes deux humains aux prénoms un peu complexe. Tu l'observes se tapoter les joues et tu ne dis rien. Tu préfères l'observer du coin de l'oeil, plutôt que d'avoir un oeil braqué sur elle en permanence, qu'elle se sente observée ou dévisagée. "- Eh bien... Certaines personnes n'ont pas le respect comme valeur. Je ne veux pas trop dire de mal de tes amies... Mais s'il t'étais arrivée quelque chose, elles n'auraient pas été là pour t'aider." C'est plus fort que toi, ce petit côté protecteur. Personne ne devrait être entièrement seul à ce genre de soirée où tout et n'importe quoi peut se passer et à une vitesse supérieure qu'on ne soupçonne même pas !

Tu soulèves les sourcils lorsque la jeune femme attrape le gobelet pour le tirer vers elle et y boire directement. Décidément, elle n'est pas gênée, mais ça t'fait juste sourire. L'audace est quelque chose qui t'anime, et ça ne te gêne pas du tout. . "- Moi on me surnomme Cian, il est prononcé avec un K, même si ça s'écrit avec un C. Et la fin est un peu comme "on" même si c'est '"an"." Puis, tu passes une main dans tes cheveux, devenant légèrement trop longs. "- Mais tu peux me surnommer monsieur-aux-jolis-yeux si tu le souhaite, aussi" Petit clin d'oeil gentil dans sa direction, avant que tu te redresse du banc sur lequel tu étais assis. T'en profite pour étirer tes bras au-dessus de ta tête. Puis, tu soupires doucement en secouant la tête et tu te tourne vers la jeune femme. "- Viens, j'ai une meilleure idée pour le ciel." Puisqu'elle est si tactile, tu tends la main pour qu'elle puisse l'attraper. Tu l'sais pas comment une villa pareille peut avoir un terrain comme celui-là, mais soit ! Tu vas en profiter. Tu t'éloignes le plus possible des grandes lumières et lorsque tu trouves un endroit un peu plus éteint. Tu lui lâche la main et tu pose un genou au sol, puis l'autre, te laissant crouler sur le côté, le dos contre l'herbe, alors que tes yeux se posent sur le ciel étoilé. "- C'est mieux comme ça, non ?" Et il y a les reflets argentés de la lune qui vous touche. Si cela pouvait être la seule source de lumière... Ce serait tellement plus beau. Tes yeux clairs observent encore un moment les étoiles avant que tu oses tourner un peu ceux-ci vers la jeune femme, souriant doucement. Jamais tes yeux ne descendent plus bas. Certes, elle avait choisi sa tenue qui était décolletée, mais jamais tu ne descends. Par respect. Parce que tu ne veux pas qu'elle pense que tu n'as que des idées perverses. C'est loin de ça. T'es même plus intéressée par ses histoires, en ce moment, qu'à autre chose... Mais il suffirait d'un contact pour tout chasser.

Tu ne le dis pas à tout le monde... Mais t'es quelqu'un qui apprécie férocement l'affection. Quelle que soit sa forme. Caresser ton bras, tes cheveux, ton dos, ton torse, les câlins... Sans nécessairement aller dans quelque chose de sexuel. T'es juste... Affectueux.


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(#) Dim 21 Nov - 0:34

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@Ciarán Wright



Bon, elle est véritablement mauvaise en géographie. La preuve, elle ne se rend même pas compte qu’elle confond complètement deux pays. Certes, elle a vu juste avec le Royaume-Uni, mais c’est bien la seule chose de correcte. Cependant, son interlocuteur ne la corrige pas, alors Aizhan, elle pense avoir tout compris. Dorénavant, dans sa tête, l’Ecosse sera l’Irlande, et inversement. Aah, mais peut-on seulement lui en vouloir ? Elle est bien mignonne, à écouter sagement les dires de l’inconnu, s’imaginant des contrées vertes et boisées, où bières et whisky coulent à flots. Elle manque cruellement de culture concernant les autres pays, sauf qu’on ne peut la blâmer. L’éducation en Russie étant complètement autocentrée, seuls les anciens pays du bloc soviétique n’ont leur place dans les cours. Alors comprenez bien qu’un petit pays au nord de l’Angleterre, ils n’en ont que faire, là-bas. « Je crois que je n’ai jamais bu de whisky de ma vie… Je suis assez classique : cocktails, bière, vin, champagne. Et bien sûr, la vodka ! Sinon, je ne serai pas une vraie russe ! ». Enième rire qui s’envole haut dans le ciel. Elle n’a pas l’humour ne plus drôle du monde, mais au moins, elle s’amuse seule ! C’est une belle qualité, non ? Aizhan, elle part soudain dans une explication bancale de son prénom. Il est vrai qu’à présent, dès qu’elle rencontre une nouvelle personne, elle se présente comme Niya. C’est devenu un automatisme, comme si elle en oubliait son véritable prénom. L’homme lui assure qu’il s’en souviendra, bien qu’il préfère la nommer par son surnom. Soit. Cela ne la dérange pas, alors elle hoche la tête, pour lui en donner l’autorisation. De toute façon, tout cela n’est que détails. Elle ne s’offusque jamais, la belle. Il y a plus grave dans la vie, qu’une histoire de prénom. « Mh, c’est pas faux. Après, je fais attention. Surtout ces derniers temps. Je refuse toujours un verre qui m’est tendu, par exemple. Et puis, on ne dirait pas comme ça mais… je sais très bien me défendre ! Parce que, ok les hommes vous avez statistiquement plus de force que nous, blabla, sauf que, vous avez un gros point faible, qui est facilement à notre merci haha ! ». Cette fois-ci, c’est un rire un peu diabolique que fait Aizhan, qui est à la fois sérieuse et en train de dire n’importe quoi. Et tout cela, et bien, ça lui donne soif ! Alors elle fait à ses aises, comme toujours. Prenant le poignet de son aîné pour rapprocher le verre d’elle et en boire une gorgée. Puis il met fin au suspense, et parle à son tour de son prénom. Cian… Cian… « Aaaaah mais oui !! Ca me revient ! Il n’y a pas un accent, aussi ? Sur le i ou le a ? Je sais que ça m’avait marqué, comme c’est très original. Ca a une signification, d’ailleurs ? Moi, Aizhan, ça veut dire âme de la lune, en kazakh. ». Et voilà, encore une fois, elle parle trop. Se mordant l’intérieur des joues, elle baisse un instant la tête, se maudissant d’être trop pipelette. Mais encore une fois, l’homme la surprend. Il s’est levé, et voilà qu’il l’invite à quitter le banc. Elle bug un instant, la nymphe aux cheveux ébène. Si d’une main elle attrape comme elle peut ses talons et sa sacoche, elle lie l’autre à celle tendue de Ciarán. Et les voilà qui s’éloignent, de plus en plus, de cette villa ô combien bruyante et lumineuse. Elle ne comprend pas trop où il veut en venir, mais pour une raison qu’elle ignore, elle se sent en sécurité. Donc elle le suit, docilement, jusqu’à ce qui semble être l’extrémité du jardin de la propriété. Là, leurs doigts se quittent, et c’est son interlocuteur qui en premier s’installe dans l’herbe. Elle ne tarde pas à le rejoindre, bien que légèrement chatouillée par l’herbe faute de son haut. Qu’importe. Ses yeux verts se posent sur le ciel infiniment grand ce soir-là, brillant de milles et unes étoiles. Elle est émerveillée, Aizhan. Il ne lui faut pas grand chose, juste ce cadeau de la nature. C’est pourquoi elle ne remarque qu’après un certain temps le regard qui est posé sur elle. Rougeurs qui persistent, elle se mets néanmoins sur le coté, pour cette fois se concentrer sur son aîné. Elle se saisit de son bras, qu’elle tend pour venir y déposer délicatement sa tête. Pas trop mauvais, comme coussin. Elle aime bien. « On t’a déjà dit, que tu n’étais pas comme les autres ? » qu’elle brise le silence. « C’est facile, de parler avec toi. Pourtant, je vois bien qu’on n’a pas le même âge. Mais… J’sais pas. J’ai pas l’impression d’être une enfant, dans ton regard. Et puis tu m’écoutes, alors que, clairement, je parle trop. ». De ses doigts, elle vient attraper une mèche quelque peu bouclée de Ciarán, venant la faire tourner. « Aussi, t’es pas un gros lourd. Je crois que tu n’as même pas encore regardé mon décolleté. Ça, c’est rare. Ou alors, tu es homo ! ». Elle pouffe. Aizhan, incapable de rester trop sérieuse longtemps.




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(#) Dim 21 Nov - 2:37


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Tu ne lui en aurais pas voulu de s'être trompée d'endroit, concernant l'Écosse. Même si elle avait dit en Scandinavie. Cela n'aura juste été qu'un petit moment cocasse, rien de plus. Tu ne la traitera jamais de stupide parce qu'elle ne sait pas dans quel pays se trouve une ville ou même sur quel continent. Non, ce n'est clairement pas ton genre. On a tous nos facilités et nos difficultés. Toi, t'es clairement pas calé en ce qui attrait à l'histoire, donc tout ce qu'on te parle historiquement parlant... T'es pas très fort à répondre quoi que ce soit. "- Les boissons claires, donc ?" Les boissons ambrées ne semblent pas être son fort, mais tu ne la juge pas là-dessus. Certaines personnes ne boivent pas du tout. C'est libre à chacun. Pour ta part, l'alcool fait partie intégrante de ta vie, surtout depuis que tu as eu l'coeur brisé par ton dernier amant qui s'était poussé du jour au lendemain. T'as essayé d'avoir de ses nouvelles, mais y'a rien qui est revenu. Tu souris au rire de Niya, même s'il y a un léger voile de tristesse qui est passé, et qui disparaît en un claquement de doigts.

Tu lèves un sourcil aux mots de la demoiselle. "- Effectivement.. Il est assez aisé de nous mettre au sol dans un coup bien placé." Les bijoux d'famille, ça fait atrocement mal. La nausée monte tout d'suite et tu t'trouve vite plié en deux. C'est l'une des meilleures défenses pour les femmes si elles veulent se défaire d'un mec un peu trop collant, même s'il les atteindre. Il faut prendre l'homme par surprise, car sinon... Il est capable d'anticiper. Tu la vois prendre ton verre, la main sur ton poignet et tu la laisse faire, sans émettre aucun commentaire. Et pour quoi faire ? L'engueuler ? Certainement pas. "- Ça te fait bien, avec tout ce que tu fais..." Tu souris et tu continues : "- Ciarán s'écrit bien avec un accent sur le a ! Et pour sa signification.. Je crois bien que ça veut dire cheveux noirs, ou même prince des ténèbres dans d'autres... Ce n'est pas très représentatif pour moi." Tu rigoles à tes mots et c'est là que tu te lève, lui donnant la main pour qu'elle te suive jusqu'au bout du terrain où tu te laisse doucement choir sur le sol, jusqu'à t'étendre sur le dos pour observer le ciel.

Tu tournes la tête vers elle et tes yeux l'observe. Que son visage, avec ses jolies pommettes qui ont pris une couleur rosée. Elle se retourne, la belle, pour te faire face, mais c'est sans compter son manque de gêne lorsqu'elle déplie gentiment ton bras pour y poser la tête. Oh. Léger frisson, vu la différence de température entre ton bras qui était chaud puisqu'il était contre ton corps et ses joues fraîches par la température extérieur. "- Pardon...?" Que tu murmures lorsqu'elle te dit que tu n'es pas comme tous les autres. "- L'âge n'a très peu d'importance pour moi, tant que tu es majeure. Tu es sûrement dans la mi vingtaine, sauf si je me trompe...? J'ai la trentaine passée, mais si cela te gêne, il faut me le dire." T'es pas là pour être lourd avec elle, sauf que tu ne t'attendais certainement pas à son prochain commentaire qui t'fait pouffer d'rire. "- Non, je ne suis pas homosexuel. Je suis pansexuel. J'aime tous les corps, sans distinction du genre. C'est surtout l'âme et la personnalité qui me plaît en premier..."

Puisque la demoiselle avait ainsi fait son commentaire, tes yeux coulent un peu sur elle, mais ce n'est rien d'indiscret. Ils revienent rapidement vers son visage. "- Tu vois ?" Tu ris doucement. "- Mon but n'est pas de te faire sentir comme un morceau de viande. Je préfère, au contraire, que tu te sente respectée. Et après, désirée. Comme ceci... Laisse-moi te montrer..." Tu cueilles gentiment sa main par son poignet et tu l'approche de tes lèvres où tu y dépose un doux baiser. Lentement, tu tires un peu pour la rapprocher. Les baiser remontent jusqu'au milieu du coude, et tu t'arrêtes. Tes doigts glissent gentiment en toute et douce caresse sur sa peau satinée jusqu'à son épaule, repoussant gentiment sa belle chevelure et tu ramènes ta main contre toi. Tes yeux bleus l'observe avec un peu plus d'intensité, mais ce n'est rien de lourd. "- Le désir peut rapidement se réveiller, mais jamais je ne ferais quelque chose avec quelqu'un qui n'est pas prêt..." Tu approches ton visage du sien pour venir déposer un gentil baiser superficiel sur sa joue. "- Je suis quelqu'un de tactile et de câlin... Qui aime l'affection, mais la sexualité n'est pas le premier sujet qui me vient en tête lorsque je suis près de quelqu'un, tu comprends..? Tu es très belle, Niya, ne pense jamais le contraire. Mais je ne te prendrais jamais comme un objet. Je respecte trop les gens pour ça... Tu as des valeurs, des limites et ça, je les pousserais jamais. " Il faut que tu me montre l'ouverture. Cette phrase avait presque quitté tes lèvres. Mais tu t'étais retenu, te disant que c'était suffisant, maintenant. Tu l'avais à peine effleurée, voulant lui montrer comment tu es, en réalité, ce qu'elle peut s'attendre de toi, dans toute la simplicité et surtout le respect.


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(#) Dim 21 Nov - 14:32

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L’alcool, ça n’a été un problème qu’une fois arrivée ici, aux Etats-Unis. En même temps, dans son pays natal, on boit presque autant de vodka que d’eau. Ce n’est pas un mythe, les Russes sont fiers, de cette tradition, de cette culture qui les suit depuis des décennies maintenant. Ce fut relativement jeune, qu’Aizhan a gouté à son premier verre. Elle avait peut-être quatorze ans. Heureusement pour elle, aucune addiction n’a pointé le bout de son nez. Elle boit lors d’événements sociaux, comme on dit. Des soirées, des anniversaires, le nouvel an. Elle s’en passe sans mal. Alors elle hoche simplement la tête à la question de l’homme : oui, les boissons claires, elle préfère. Bien qu’elle n’ait pas tout testé, non plus. Et la voilà qui soudainement se mets à parler de la meilleure méthode de protection, de défense qu’ont les femmes : frapper d’entrejambe des hommes. C’est simple, mais terriblement efficace. Ce que confirme bien évidemment Ciarán. Jusqu’à maintenant, la nymphe n’a pas eu à utiliser cette méthode. Étrangement, les gros lourds, dès qu’on leur dit qu’on est vierge, ils abandonnent très vite. Pff. La conversation détourne à leur prénoms, plus précisément à leur signification. Rire qui accompagne celui de l’aîné. « Prince des ténèbres ? Mh, non, tu es quand même bien plus beau que Voldemort ! ». Ambiance légère, guillerette. Cela fait longtemps, qu’elle n’a pas autant rit en si peu de temps. En quête d’un espace leur offrant à la fois plus d’intimité et une meilleure vue sur le ciel étoilé, Aizhan suit le quasi inconnu, pour finir tous les deux allongés dans l’herbe fraîche. Mais l’attention de la belle est bien vite reposée sur son interlocuteur. Elle prend ses aises, un culot qui ne semble le déranger. Bien installée sur son bras, elle se confie à lui. Parce que cet homme, il a une aura bienveillante. Une coloration entre le bleu et le vert ; de l’empathie et de la douceur sincères. Il semble surprit, dans un premier temps, Ciarán. « Oui c’est ça, j’aurai vingt-six ans en janvier. Et je m’en fiche tout autant, de ton âge. Je me suis toujours mieux entendue avec des personnes plus âgées que moi. Alors je ne suis pas gênée, pas du tout. » qu’elle rassure l’homme. Ils sont sur la même longueur d’ondes. Une réelle confiance s’installe en eux, au point qu’il lui parle de sa sexualité sans filtre, sans tabou. Pansexuel donc. Amoureux de l’âme, et non du corps. Cela lui correspond à merveille, à ce poète des temps modernes. Aizhan, elle garde le silence. Les phrases du plus âgé l’ensorcèlent, pansent des maux créés par des hommes cruels et brutes. Elle se laisse sagement faire, ô grande docilité. Ses yeux, ils suivent le trajet des lèvres du beau brun, qui électrisent sa peau. Elle frissonne, maintes fois. Son cœur aussi, il s’emballe. Il tambourine bien fort dans sa poitrine, que son visage entier devient soudainement écarlate. Pas de chance pour elle, même si la nuit est particulièrement noire, la lune brille assez pour éclairer ses fortes rougeurs. Et soudain, elle se met à rire. Par embarras, de ce tsunami d’émotions qui l’envahit. « Tu viens de quelle planète, toi ? ». Elle a presque honte, de réagir autant, telle la pucelle qu’elle est. « Pour revenir à ce que tu me disais tout à l’heure… Les rares hommes que j’ai connu, ou plutôt, que j’ai laissé m’approcher, c’étaient de gros cons. ». Elle soupire, et vient déposer sa tête dans le creux de l’épaule de Ciarán, sa main venant tracer des arabesques sur le torse de celui-ci. « La tendresse, la sensualité, ça, ils ne connaissaient pas. Ils me saisissaient brusquement par les hanches, voulaient m’embrasser après même pas dix minutes de conversation, glissaient leurs mains à mes fesses. Depuis toujours, être russe, être sociable et tactile, avoir un style sexy et de gros seins, bah, ça me colle l’image d’une fille facile. Qui couche facilement, avec le premier venu. Sauf que, la vérité, c’est tout sauf ça. ». Nouveau rire, amer cette fois. « Je suis vierge. Complètement vierge. ». Les iris d’Aizhan se plongent alors dans leurs jumelles claires, et ses doigts quittent le torse de l’homme pour venir à sa joue. « On dirait que c’est une tare, de nos jours. Soit ça effraie, soit ça rebute. ». Caresses sur cette peau quelque peu froide. « … Tu vois, je parle encore beaucoup trop. Et je ne suis même pas bourrée. ». Lèvres qui s’étirent en un sourire amusé, doigts qui terminent leur remontée dans la chevelure de l’infirmier. Son cœur, il bat toujours aussi fort. Peut-il le ressentir, faute de leurs corps collés ?




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(#) Dim 21 Nov - 21:39


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Les moeurs sont différentes, d'un pays à un autre. Comme l'âge légal pour boire. En Allemagne, seize ans était l'âge, aux États-Unis, c'est 21, au Canada, 18 ou 19 dépendant des provinces, en Europe... Il faut vraiment regarder dans chaque pays. La législation n'est guère la même partout. Et tu ne serais guère surpris d'apprendre que les adolescents en Russie aient leur premier verre de vodka avant la moyenne des gens à travers le monde. C'est leur culture et tu n'as rien à redire là-dessus. T'aimes bien l'entendre rire. Il est joli, ce rire cristallin. "- J'espère ! J'ai plus de beauté que Voldemort quand même ! Et... J'ai un nez." Tu mimes un peu le geste envers ton propre visage. Même si tu es âgé de trente-sept ans, y'a des moments où tu te laisse emporter par une certaine jeunesse. T'es encore jeune de coeur, même si ton esprit est souvent embrumé par ce qu'on t'as fait subir comme abus durant toute ta vie, et que tu subis toujours par l'entourage de ton père. S'il possédait un grand nom en Écosse, il avait été renié par la majorité de la famille écossaise qui voyait en lui un homme mauvais et ils avaient eu raison.

Vous vous étendez tous les deux dans l'herbe, la belle prenant ton bras comme oreiller sans que ça ne te fasse quoi que ce soit. Ça ne te gêne pas. T'observes les étoiles un moment, avant de tourner les yeux vers elle pour observer son visage. Silencieusement, jusqu'à ce qu'elle se retourne à son tour. Tu l'vois toujours, ce rouge sur son visage. Mais tu l'sais que ce n'est pas vraiment dû au froid. Vingt-six ans... Ça fait presque 12 ans de plus. Presque. Ça ne te choque pas plus que ça, puisqu'il y a eu des aventures plus jeune et même plus vieilles. Tu ne t'arrêtes pas au chiffre, tant que celui-ci dépasse les vingt-et-un. Puis, doucement,tu montres à la jeune femme ce qu'un homme avec douceur devrait représenter. Tu attrapes son poignet pour venir embrasser sa peau, jusqu'au milieu du coude, tes doigts en douceur sur sa peau satinée jusqu'à dégager sa chevelure d'ébène.

Tu la sens frissonner sous tes mouvements, mais tu ne fais rien de plus. Le rouge pivoine sur son joli minois te fait doucement sourire. L'effet et réussi. Tu éclates de rire à ses mots. "- de Terre. Mais je suis plus respectueux que plusieurs hommes.." Surtout ceux de nos jours. Tu ne comprends pas pourquoi se hâter, à moins que ce soit voulu. Il y a des fois où tu avais toi-même été chez une personne et où les vêtements avaient quittés les corps à la vitesse grand V, mais ce n'était qu'un besoin charnel, sans réelle tendresse. Un truc à assouvir, c'est tout. Ce n'est pas du tout ce dont il est question ici et maintenant.

Ça ne t'étonne pas de l'entendre parler de ces gros cons. Toutefois, tu te tends légèrement lorsque la jeune femme vient poser sa tête contre ton torse, mais cela ne dure qu'une seconde. C'est plus par surprise qu'autre chose. Sa main décrit de petites arabesques et tu la laisse faire, tes yeux retrouvant leur amour premier : les étoiles. Tu n'as plus vraiment accès à son visage pour l'observer, ce qui ce n'est que sa longue chevelure foncée. Tu fronces les sourcils aux mots qu'elle prononce. "- Une femme a le droit d'avoir une grosse poitrine sans que ce soit le centre d'attraction principal ! Elle peut porter ce qu'elle désire. Ça ne devrait pas faire d'elle un objet sexualisé, quoi. Tu as le droit d'être comme tu veux." Ça t'indigne, ce genre de choses. Vraiment. Et là... Tu comprends. La bombe qu'elle te lance te fait soulever les sourcils. Par surprise. Redressant la tête, la belle t'observe de ses yeux verts. Vierge... T'en croise pas beaucoup qui le sont encore à vingt-six ans. Peut-être deux ou trois... Depuis que tu es devenu infirmier. Mais la majorité d'entre elles le faisait par voeux de chasteté envers l'église, jusqu'au jour du mariage.

Attrapé par tes pensées, tu reviens sur Terre lorsque les doigts de la jeune femme se posent sur ta joue et ton regard s'adoucit. Tes paupières se font un peu plus lourdes lorsqu'elle remonte jusqu'à tes cheveux et lorsque ses doigts s'y engouffrent, elles se ferment complètement. Même un léger "- Hm.." s'échappe. Tu finis par ouvrir les paupières pour la regarder droit dans les yeux. Ta main disponible se lève pour que la paume bienne se déposer sur sa joue. Tes doigts glissent jusqu'à la base de ses cheveux. "- Il n'y a aucun mal à être vierge à ton âge. Tu donneras ta confiance et ta première fois quand tu sentiras que le lien est assez fort avec quelqu'un. Prend ton temps... Suis ton coeur, c'est tout ce que je peux te dire, d'accord...?" Ta voix est un murmure. Mais tu rapproches le visage de la jeune femme pour poser un petit baiser sur ses lèvres. Tu essaies de voir si elle est réceptive et lorsque c'est le cas, le baiser que tu lui offre est plus profond. Ta main glisse sur sa nuque et tu la rapproche davantage de toi. Le baiser est tendre, langoureux. Tu prends ton temps, sans chercher à y enfoncer ta langue en premier quoi. Doucement, ta main longue l'échine. De toute sa colonne vertébrale. L'une après l'autre. Jusqu'à ce que ta main se pose dans les creux de son dos. Tu ne la touche pas vraiment plus, pour qu'elle sache que tu ne veux pas la brusquer.

Malheureusement... Tu restes un homme et ce baiser réveille en toi un désir enfouit. Tes joues, pour une fois, s'empourprent et tu arrêtes doucement le baiser afin de te défaire gentiment. Tu affiches un air coupable avant de détourner un peu les yeux. "- C'est pas comme si je pouvais vraiment contrôler... Ça... Mais je ne ferais rien, si c'est une inquiétude que tu as." Le désir est naturel. La réaction, aussi. Mais tu préfères être honnête. La demoiselle n'a pas besoin de se sentir oppressée par toi, bien au contraire ! Tu voulais seulement lui procurer un peu de bien, comme toi aussi... Parce que la sensualité te plaît beaucoup. L'affection, aussi.

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(#) Dim 21 Nov - 22:23

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@Ciarán Wright



Les personnes qui adhèrent à son humour sont assez rares pour le souligner. Il faut dire qu’elle est très souvent à côté de la plaque, Aizhan. Alors quand elle tente un brin d’humour, souvent, ça fait un flop. Soit parce que ses interlocuteurs ne comprennent pas, soit parce qu’elle seule trouve le moyen de rire. Elle est très premier degré, même dans sa vie quotidienne. Ainsi, ce n’est clairement pas elle qui vous sortira des blagues teintes de noirceur ou de second degré. Non, la belle fait davantage dans les références de la pop-culture, faute d’être ce qu’on appelle une geek. La preuve avec cette référence au vrai Prince des Ténèbres, celui dont on ne doit pas prononcer le nom. On aurait sans mal pu s’attendre à ce qu’un homme proche de la quarantaine ne saisisse pas, ou bien ne comprenne pas en quoi cela lui vaut un rictus. Mais c’est tout le contraire : Ciarán la suit, et rajoute même une couche en parlant du fameux nez que Voldemort n’a plus, une fois ressuscité. Wow. Il est vraiment incroyable, cet homme. Il coche bien des cases qu’Aizhan croyaient définitivement être des causes perdues. C’est bien pour cela qu’elle le questionne sur ses origines, quelques instants plus tard, sous fond d’amusement. Il ne peut pas être humain. Car il l’est trop, justement. Il est empli de belles valeurs qui semblent pourtant bien lointaines. Comme d’une autre époque. Elle a le palpitant qui s’affole sous ses attentions d’une sensualité inconnue pour elle. Nymphe qui comprend que c’est ça, dont elle a besoin. D’une séduction respectueuse, d’une complicité humble. Ils ne se connaissent pas ; les conversations qu’ils ont pu avoir en tant que client et professionnelle ne comptant pas. Pourtant, Ciarán lui semble si familier. Comme s’ils étaient liés depuis des années. Alors, elle pose des mots qu’elle n’a jamais osé auparavant. Sur ce mal-être qu’elle peut ressentir parfois à cause de la gent masculine. Elle se livre sur elle, sans poudre ni fard pour paraître toute parfaite. Mais en réalité, il lit déjà en Aizhan comme dans un livre ouvert, non ? Et enfin, elle entend ce qu’elle désirait entendre depuis bien longtemps. Que le problème ne vient pas d’elle, mais d’eux. Qu’elle est libre d’être qui elle veut être. Qu’elle n’est pas qu’un vulgaire morceau de viande. Touchée, elle est. Terriblement. Les étoiles, elles ne sont plus que dans le ciel. Elles brillent aussi, au sein de ses yeux verts. Ultime confidence sur sa sexualité, qu’elle arbore sans honte, bien qu’elle ne le crie pas sur tous les toits. Ciarán l’accepte, sans difficulté. Là encore, ils sont sur la même longueur d’ondes ; jamais elle ne s’offrira à quelqu’un qui ne la mérite pas. Son choix sera fait avec le cœur. Au diable les jugements. Etrangement silencieuse, cela restera ainsi encore un moment, car ses lèvres se retrouvent subitement occupées. Par un baiser tout d’abord chaste, avant qu’Aizhan se ferme les yeux et lui donne le feu vert. Leurs bouches viennent alors se découvrir, avec passion, avec langueur. Elle frissonne, la cadette. Cette main qui longe son dos nu n’aidant en rien. Son palpitant, il continue de tambouriner, si fort. Elle se doute ô combien son visage doit être écarlate ; tant pi. Elle prolonge, ses doigts se resserrent dans la chevelure de l’homme. Moment particulièrement plaisant, que le brun cesse finalement. Car quelque chose se passe. Elle n’est pas bête, la russe. Pas expérimentée, certes, mais ce qu’elle sent contre sa cuisse, elle sait ce que c’est. C’est un étrange sentiment qui se forme alors en elle. De la fierté. C’est elle, qui le rend ainsi. Qui l’excite. C’est d’un sourire qu’elle gratifie alors Ciarán, prenant enfin la parole. « Je me doute, oui. Et je n’ai aucune inquiétude. Je pense avoir bien compris qui tu es. Cian. ». Prénom prononcée presque suavement, juste pour avoir une réaction de sa part. Même infime. Nymphe qui se redresse alors, non pas pour prendre la fuite. Bien au contraire, la voilà qui enjambe le plus âgé, pour se tenir au-dessus de lui. Elle n’est pas folle, elle ne s’assoit pas sur lui. Il la respecte, alors elle le respecte. Sa longue chevelure, elle la rejette dans son dos, tout en plantant ses iris dans leurs jumelles. « J’ai envie de recommencer. » qu’elle lui dit, sans une once de regret, plutôt même avec aplomb. Ainsi, Aizhan se penche, pour venir sceller de nouveau leurs lèvres. Cette fois-ci, c’est elle, qui mène la danse. Ses fins doigts retrouvent le chemin de la chevelure de l’infirmier, et leurs langues, elle les fait s’apprivoiser. C’est chaud, comme échange. Mais elle apprécie. Beaucoup. Et elle lutte, en même temps, pour garder son bassin en l’air. Ne voulant pas faire quelque chose qui mettrait Ciarán mal à l’aise. Malheureusement, elle ne peut pas faire grand-chose pour sa poitrine généreuse qui elle, s’écrase contre le torse du beau brun. A moitié pardonnée ?




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(#) Dim 21 Nov - 23:41


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Lorsque tu étais arrivé à cette soirée, tu ne t'attendais pas à rien de grandiose, parce que tu l'savais déjà que ça risquait d'être un peu ennuyant. Les riches ont toujours une façon bien à eux de faire de grandes soirées qui sont pourtant si mornes. Tu as laissé ton amie rejoindre son bel apollon, même si tu gardes le son de ton portable bien allumé, au cas où elle décide de t'appeler en urgence. T'iras la chercher à la fin d'la soirée pour faire sûr qu'elle va bien. Avec Aizhan, c'est une toute autre ambiance. Deux amoureux de la nature et des étoiles, même si la belle brune est clairement plus connaissante que toi au sujet de l'astronomie. Son humour ne te gêne pas. Il en faut bien plus pour te rendre silencieux ou même mal à l'aise. Tu sais beaucoup d'choses, grâce à ton métier, mais tu es du genre à lire beaucoup ou même à regarder plusieurs styles de films différents afin d'avoir un savoir global, sans que ce soit sur tout. Le contact de Niya est doux, chaleureux et tu ne ressens aucune pression venant d'elle.

T'avais senti une ouverture possible et tu t'y étais glissé en toute tendresse, la main sur sa joue qui était sur sa nuque pour l'approcher de toi, jusqu'à déposer un chaste baiser sur ses lèvres. T'avais attendu de voir si elle voulait recommencer et la réponse fût positive. Le second baiser fût plus tendre, plus appuyé que le premier et tout de suite, ton corps s'était réveillé. C'est un peu automatique dans ton cas, mais tu n'es pas l'genre à vouloir passer à l'acte tout d'suite. Pas toujours, non. Ta main dérive doucement jusqu'au creux de son dos, sans descendre plus. Vous explorez gentiment et affectueusement les lèvres et la bouche de l'autre. Le contact dans tes cheveux te fait soupirer d'aise. Tu pourrais te les faire caresser des heures durant. La peau d'tes joues se colorent elle aussi de rouge lorsque tu sens la réaction naturelle de ton corps qui se serre dans tes pantalons. Tu mets fin au baiser, le regard un peu fuyant et te redressant légèrement. Ce n'est rien contre elle... Mais tu ne veux pas qu'elle s'enfuit.

Elle prend la parole, la belle, mais c'est le ton d'sa voix qui t'fait relever les yeux vers elle. La réaction chimique de ton corps se perçoit aussi par la dillatation un peu prononcée de tes pupilles, car la dopamine circule plus fortement. Alors que tu pensais qu'elle allait partir lorsqu'elle se redresse, tu es plutôt surpris de la voir... Grimper sur toi ! Ton réflexe premier, c'est de poser les mains contre ses hanches. Tu as une vue imprenable sur le haut de son corps, mais tes yeux ne s'attardent guère sur ses courbes. Tu préfères observer ses beaux yeux verts. Recommencer...? Recommencer... Et Aizhan se penche pour venir cueillir tes lèvres. Tes paupières se ferment, non sans un léger son ressemblant à un gémissement qui te traverse lorsqu'elle ose de nouveau mettre ses doigts dans tes cheveux. C'est vraiment un point sensible chez toi. Tu l'sens, la chaleur dans ton bas-ventre lorsqu'elle ose mélanger vos langues ensemble pour une danse sensuelle et légèrement endiablée. Son corps est pressé contre le tien, sauf au niveau du bassin.

Tu profites de ce moment de tendresse qui t'fait chavirer, jusqu'à ce que tu ne puisse plus tenir. Tes bras entourent ses hanches. Ta main dans le creux de son dos... Nu. Sa peau fraîche, douce. Tu l'sens, sous chacune de tes caresses. La main continue de grimper jusqu'au creux de sa nuque et soudain, tu pousses et tu vous fait chavirer pour te retrouver au-dessus d'elle. Tes yeux bleus l'observe avec attention. "- Tu es très belle, tu sais ? Mais je tiens aussi à dire que tout ce que je perçois de ta personnalité l'est aussi.." Tu avances le regard, mais ton visage dévie vers son cou pour y poser un doux baiser, ta barbe la chatouillant au passage. Tes baisers se font doux, chauds. Puis, tu remontes vers son oreille où ton souffle s'y cale aussi pour la faire frissonner. Gentiment, tes lèvres viennent s'emparer du lobe, ce petit cartilage sensible que tu maltraites avec tendresse avant de le lâcher et revenir à ses lèvres.

Tu les embrasse tendrement. Inconsciemment, ton corps vient à se coller contre le sien. Cette fois, c'est toi qui n'essaie pas de redresser le bassin. La jeune femme avait joué à un petit jeu dangereux la première fois, donc, tu lui fais voir ce qu'elle provoque chez toi, mais tu ne fais rien d'autre. Tu ne te frotte pas, non. Tu ne fais que lui révéler le désir qu'elle provoque en toi. Lorsque tu quittes ses lèvres, tu recules un peu pour déposer un doux baiser au-dessus de sa poitrine, sans t'y attarder. Seulement pour marquer une délicate attention et tu lui souris doucement. "- Je dois dire que je ne m'attendais pas à ce que la soirée se termine de cette façon..." Tu es au-dessus d'elle, les mains de chaque côté de son corps et maintenant, tu as même mis tes jambes de chaque côté de son bassin, mais tu n'es pas assis sur elle. "- J'aimerais presque te proposer de rester à regarder les belles étoiles et la lune durant toute la nuit.. Juste à être côté à côte.." Ce serait un magnifique moment à partager, non ? Puis, tu te pousse d'une jambe pour la libérer de ton corps et tu t'assieds dans l'herbe en position de tailleur. "- Je suis désolé pour tes mauvaises expériences... Pour ceux qui t'ont mal traitée... Les hommes peuvent souvent être des porcs. Et je veux te dire que ce n'est pas ce que je suis et ce n'est clairement pas ce que je veux être pour toi. Si tu m'en donne la chance, j'aimerais apprendre à te connaître ?" Puis, tu affiches un petit sourire amusé "- Et continuer à t'embrasser, si tu veux. Ça.. Je peux le faire longtemps." Et lui caresser les cheveux, le dos.. .Sans aller plus loin tant qu'elle n'est pas prête. Et même si elle ne l'est jamais, qu'est-ce ça peut t'faire ? Rien. Ce sont ses limites et tu les respecte.

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(#) Lun 22 Nov - 0:42

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@Ciarán Wright



Elle s’était assise à côté de lui pas vraiment dans l’optique de lui parler. Non, c’est juste ce banc, qui l’avait attiré. S’asseoir dans l’herbe ne lui fait pas peur, loin de là. Mais autant profiter d’avoir quelque chose de plus agréable, non ? L’homme, il lui avait paru blasé, de cette soirée plus que clichée. Où verres d’alcool et joints s’enchainent, où les masques sont de mise pour mieux draguer. Deux êtres qui ne clairement pas à leur place, et qui se retrouvent côte à côte sans un mot, sous l’immense toile noire parsemée d’une multitude de joyeux étincelants. Aizhan ne sait pas, si elle aurait osé prendre la parole. Loin d’être timide, c’est plutôt la peur de le déranger qui l’aurait retenue. Alors elle est bien contente que lui ait décidé de faire le premier pas. Surtout pour parler d’astronomie, l’un des thèmes qu’elle affectionne le plus. Mais pour être tout à fait franc, jamais ô grand jamais elle n’aurait imaginé, pas même l’instant d’une seconde, qu’elle se retrouverait en train d’embrasser Ciarán. Evidemment, il est très, très bel homme. Cependant, d’ordinaire, il lui faut plus qu’une bière pour se laisser aller de la sorte avec une personne. Oui, l'alcool la désinhibe, qui lui donne l'impression d'aimer la Terre entière et donc, de vouloir coller des bisous à toutes et tous. Mais lui… Lui c’est différent. Car il la respecte, il est délicat, il fait les choses bien. Ainsi, tous les gestes qu’Aizhan peut avoir à son égard, ils sont naturels. Elle ne réfléchit pas. La preuve, elle vient se positionner au-dessus de lui, clamant avec presque audace qu’elle souhaite recommencer. Parce qu’il est doué. Ses baisers, ils sont délicieux. Tellement qu’elle en redemande. Alors ils se retrouvent, de nouveau bouche-à-bouche. Sauf que cette fois, la nymphe franchit une nouvelle limite. Leurs langues dansent ; suavement, chaudement. L’homme lui encerclent sa taille, et si l’une de ses mains remonte lentement le long de son dos, il échange leurs positions d’une facilité déconcertante. Bon, en même temps, la russe est un petit gabarit. Elle cligne des yeux. Elle est surprise, mais n’a pas peur. Elle ne cherche pas à repousser Ciarán, non. Elle arrête même de bouger, pour profiter pleinement de tout ce qu’il lui dit, tout ce qu'il lui fait. Sa peau frissonne, elle se mord la lèvre inférieure. Aizhan, elle est à deux doigts de lâcher un gémissement. Surtout sous ces fiévreuses maltraitances à son oreille. Tout l’électrise. Et son corps, il semble atteindre des degrés inhumains lorsque la bosse formée sous le pantalon du plus âgé se colle à son bassin. Sa lèvre, elle la torture presque à sang. C’est nouveau, pour elle. Etrange, mais pas du tout désagréable. Toujours cette fierté qui bat en elle. Demoiselle qui n’arrive pas à parler, respiration en suspens. Ses doigts sont crispés, car ce qui la traverse, elle ne le comprend pas. Et quand Ciarán s’éloigne, suite à un baiser sur le haut de sa poitrine qu’elle semble sentir encore, c’est bien de la frustration, qu’elle ressent. Comme toujours les mots du presque inconnu vont droit dans son cœur. Tant de douceur et d’érotisme en un seul homme. Pff. Vraiment, il ne peut être humain, ce brun aux yeux merveilleux. Reprenant alors une grande bouffée d’air, Aizhan se redresse également. Elle se saisit de la main de son interlocuteur, mais pas pour la poser sur son visage. Non, c’est plutôt sur son bas ventre qu’elle l’appui. « Je me sens bizarre, ici. C’est… tout chamboulé. » qu’elle tente de lui expliquer. Comme une multitude de petits papillons. Le désir. « Et j’ai chaud. Très très chaud. ». Langue qu’elle passe sur ses propres lèvres, elle hésite. Pour la première fois. Avant de revenir chevaucher Ciarán, pour lui faire face. Genoux à terre, elle ne s’assoit pas entre les jambes de l’homme. Elle préfère coller leurs bassins, mains posées sur son torse. C’est un jeu dangereux, elle en a conscience. Mais cette sensation, ce membre dur contre elle, elle ne connait pas. Et rester dans l’ignorance, ce n’est pas bon, n’est-ce pas ? Les lèvres de la russe s’étirent en un léger sourire presque espiègle, tandis que ses doigts viennent déboutonner lentement les premiers boutons de la chemise. « Tu sais, les étoiles, je les aime. Vraiment beaucoup. Mais j’ai toute ma vie pour les admirer. Toi, tu peux disparaître à tout moment. ». Pans du tissu assez éloignés, Aizhan peut alors y glisser la pulpe de ses doigts. Partant à la découverte de cette peau, du haut de ce torse inconnu. « Cian. Embrasse-moi. Encore et encore. ». Est-ce une demande ? Ou bien un ordre ? Allez savoir. Mais la nymphe, elle vient à son tour papillonner dans le cou de l’infirmier, sans arrêter la découverte de ses doigts sur ce torse musclé juste comme il faut. « Et touche-moi, encore… » qu’elle vient finalement lui susurrer au creux de l’oreille, d’une voix lascive.




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