between a rock and a hard place (jake)

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Ça avait été une longue journée pour Drew, et elle avait besoin d'une distraction. La tête lui tournait constamment, prise dans un ouragan d'émotions qu'elle n'arrivait pas à comprendre - qu'elle ne voulait pas comprendre. Parce que c'était plus facile d'être dans le déni que de faire face à la réalité. La solution la plus facile, dans le cas de Drew, est toujours la même. L'alcool. Beaucoup d'alcool. C'était un problème depuis longtemps, mais ça avait empiré depuis quelques mois. L'accident de travail qui lui avait presque enlevé de la vie, son trop plein d'émotions par rapport à sa vie sentimentale... tout ça c'était devenu beaucoup à gérer pour la brune.

Elle avait toujours en tête les messages de Jake en tête, qu'elle pourrait le trouver au Pikey. Jake, qu'elle savait très bien être le cousin de Misha. Mais elle aimait jouer avec le feu, la belle pompière. Ou peut-être que c'était une nouvelle façon qu'elle avait trouvé pour s'auto-saboter. Qui sait? Ou bien était-ce de la simple curiosité? Est-ce qu'elle voulait rendre Misha jaloux?

Elle s'était présentée au Pikey en fin de soirée, sachant que les probabilités qu'elle y trouve Jake étaient grandes - et elle savait aussi que Misha travaillait, et qu'elle ne tomberait pas sur lui. Le talon de ses bottes martelaient le sol alors qu'elle s'approchait du bar, ou s'y trouvait un homme sur l'un des tabourets. Elle l'avait reconnu, pour l'avoir croisé à la baby shower de Misha et Darcy.

- T'es un homme de parole, Jake, qu'elle avait dit en s'approchant. Ou peut-être que t'es juste un vieil animal aux habitudes d'alcoolique bien ancrées...

Elle prend place sur le tabouret à côté de lui, croisant une jambe par dessus l'autre et s'accoudant au bar. Elle retire son veston de cuir brun et le pose sur le tabouret à côté d'elle. Elle s'adresse rapidement au serveur.

- Un verre de Maker's Mark, net, qu'elle commence en déposant un 20$ sur le comptoir. Et une Blue Moon. S'il te plait.

C'est alors qu'elle se tourne vers Jake, un sourire au coin des lèvres. Elle n'avait pas l'habitude de trouver les moustaches sexy, et pourtant, ça lui allait bien, à Jake. Ou peut-être qu'elle était simplement tombée sur la tête et qu'elle ne répondait plus des pensées de son cerveau. Elle penche la tête un peu, puis lui fait un petit sourire, le regard rieur.

- Quel hasard de se retrouver ici.

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♛  w/ @Drew Abernathy  

Jumelles d’une main, appareil photo dans l’autre, Jake est accroupi, dos collé à une poubelle. Il est persuadé de sa discrétion l’homme. À l’image de Cartapus, on le voit, on ne le voit plus, on le voit un peu, on ne le voit plus. Du moins c’est ce qu’il s’imagine puisqu’autour de lui se plantent quelques curieux. Les regards se font insistants mais le détective ne s’en aperçoit pas, il n’a que sa proie dans le collimateur, il attend la moindre faille pour obtenir la preuve de son adultère. Comme l’impression de n’avoir que ce type de mission en ce moment, non que ça le barbe attention, seulement il souhaiterait plus de frissons, comme cette fois où il a dû s’introduire chez une cougar friquée. Comme couverture le quadragénaire n’avait trouvé que strip-teaseur, une prétendue mauvaise blague d’une amie. Étrangement la supercherie a fonctionné et vu la liasse de billets laissées dans le caleçon après son show, pas de doutes à avoir sur sa culpabilité.  

Le souvenir est plaisant mais au risque de perdre la cible, le professionnel se reconcentre. Enfin il tente car quelques secondes plus tard, un léger bruit métallique se fait entendre et le pousse à dévier le regard. À ses pieds une pièce, puis deux. Il fronce les sourcils en toute incompréhension. Le prendrait-on pour un mendiant ? D'accord, il n’est pas des plus chics aujourd’hui mais de là à l’imaginer sans domicile fixe !  

Mais il ne s’indigne pas, non. Car si d’ordinaire il se serait levé, proclamant qu’il ne souhaite pas la charité, le montant net d’une bière au Pikey sur le sol l’empêche de répliquer. Sans un mot il abandonne le travail, se répétant que de toutes manières, il n’a toujours pas récupéré son permis d’exercer. Une excuse évidente puisqu’il se fiche bien des lois mais pour le coup, autant respecter l’autorité et se poser bien sagement au bar du coin.  

Il salue le propriétaire et prend place sur son tabouret favori comme réservé par l’empreinte de son fessier sur le cuir. Après deux-trois ou 6 verres, une voix féminine l’interpelle. « T'es un homme de parole, Jake, Ou peut-être que t'es juste un vieil animal aux habitudes d'alcoolique bien ancrées... »  

— Tiens, tiens. Commence-t-il, sourire en coin. Un visage qui ne m’est pas inconnu. Il prend une gorgée de rhum et reprend. C’est pas pour me vanter mais ouais, c’est un peu ça !

Le plus vieux rit. Il n’y a pas de quoi se vanter et pourtant il est fier de sa tolérance. « Quel hasard de se retrouver ici. » Il lève un sourcil, amusé.  

— Quel hasard ouais. Il rit puis la fixe de haut en bas. Quelle beauté, c’est pour être punie que tu t’es faite aussi jolie ? Quand le patron apporte les boissons de la belle, Jake siffle. Excellent choix Andréa, j’espère que l’un des deux verres est pour moi, le contraire s’rait pas très galant de ta part.

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Elle s'était assise à côté de Jake, la brunette, sans vraiment lui demander la permission. « Tiens, tiens. » qu'il avait dit, lui adressant la parole en confirmant ses doutes qu'il avait probablement de la descente, le vieux détective. il y avait clairement une tendance dans le type d'homme qu'elle laissait trainer autour d'elle, Drew. Et Jake, il correspondait parfaitement à ces hommes. « Quel hasard ouais. » qu'il avait dit avant de passer ses yeux sur elle. Il l'avait complimenté sur son apparence, Jake. Ça lui avait fait plaisir, même si c'était probablement quelque chose qu'il disait à toutes les femmes après quelques verres. « ...c’est pour être punie que tu t’es faite aussi jolie? » Elle ne peut s'empêcher un petit sourire pervers en se penche un peu vers lui.

- ... si c'est ce qui te viens à l'esprit en voyant mon apparence, alors oui, qu'elle lui dit un peu plus bas, charmeuse. Oui, c'est exactement pour ça que je me suis habillée ainsi.

Elle aurait pu continuer la conversation dans ce sens, mais le barman apporte les verres, et le détective passe un commentaire sur l'un des verres, qui devrait lui revenir. Elle hausse un sourcil, la belle Drew, mais elle n'est pas offusquée. Elle hausse les épaules en prenant une gorgée de son verre de whiskey.

- J'suis pas reconnue pour être galante, qu'elle lui dit simplement.

La brunette le regarde un petit moment, et lève les yeux au ciel avec un petit sourire au coin des lèvres avant de se retourner vers le barman. Elle pointe Jake du doigt, puis ses verres. Elle glisse ses doigts dans les poches de son jeans et en sort quelques billets, mettant à nouveau 20$ sur le comptoir.

- Même chose pour mon ami, ici, qu'elle lui dit, avant de se retourner vers Jake. Et tu peux m'appeler Drew. Personne ne m'appelle Andrea, sauf ma mère quand j'ai fait quelque chose de mal.

Ou Misha quand il s'exclame qu'il m'aime parce que je fais encore quelque chose pour l'aider, qu'elle ne peut s'empêcher de penser, mais elle essaie de chasser cette image de sa tête. Elle croise la jambe sur elle et s'accoude au bar pour poser ses yeux à nouveau sur Jake, jouant nonchalamment avec le bord de son verre. Ses vêtements débraillés, les cheveux en bataille, et pourtant, il y avait un petit quelque chose de vif, dans ses yeux.

Le serveur arrive rapidement avec les deux verres, et Drew approche son whiskey de celui de Jake pour les clinquer ensemble, se penchant à nouveau un peu vers lui.

- Alors, à quoi est-ce qu'on trinque?

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♛  w/ @Drew Abernathy  

Entre nous, l’autorisation de Jake, il lui suffit simplement d’être adulte et d’avoir un vagin pour l’obtenir. Pour lui, toutes les demoiselles ont du charme, certaines le cache par crainte mais le détective, par son amour de la femme, parvient toujours à le déceler.  « ... si c'est ce qui te viens à l'esprit en voyant mon apparence, alors oui, Oui, c'est exactement pour ça que je me suis habillée ainsi. » L’homme a toujours quelques réserves sur les rencontres par internet, sur la véracité des propos de certain(e)s. Heureux de voir qu’il ne s’est pas trompé en étant la cible du charme de la belle brune.  

— Charmeuse et téméraire. Il sourit, boit une gorgée. Décidément, tu as vraiment tout pour plaire.  

Il la distingue. Elle a beaucoup d’élégance, c’est un fait. N’importe quel homme serait prêt à se jeter à ses pieds, Jake connaît pertinemment l’identité de l’un d’eux et pourtant il ne se sent pas particulièrement coupable. Misha, qui a proclamé à sa fameuse baby shower qu’il était inscrit “pas toucher” sur le front de cette chère Andréa -car oui, après analyse de ses photos, ce souvenir lui est revenu-, a surement liké une certaine psychiatre sur l’application de rencontre, ce qui, étrangement, rend l’ex-militaire quelque peu irritable. « J'suis pas reconnue pour être galante. Même chose pour mon ami, ici. » Il lève un sourcil, lui offrir de l’alcool revient à gagner une partie de son cœur, pas étonnant que son cousin soit aussi peu enclin au partage –sans machisme aucun. « Et tu peux m'appeler Drew. Personne ne m'appelle Andrea, sauf ma mère quand j'ai fait quelque chose de mal.»  

— Tu as gagné mon cœur en m’achetant de l’alcool. Il pose théâtralement une main sur sa poitrine. Je veux bien t’appeler Drew mais ôte-moi d’un doute, tu n’as pas l’intention de faire quelque chose de mal pour que je te punisse ? Dommage, ça aurait été une parfaite occasion de t’appeler Andréa.

Quand son interlocutrice s’accoude au meuble, une image lui vient en tête. Celle d’Hazel, splendide contre le bar de sa demeure familiale. Sans montrer la moindre émotion, Jake se promet de ne plus y penser, du moins pour la soirée, qu’il compte consacrer à la jolie Drew. « Alors, à quoi est-ce qu'on trinque ? » Il croise son regard puis le dévie pour réfléchir.  

— Hm...à notre futur coït ? Propose-t-il. Ou plus sagement, aux futures nombreuses heures à s'enivrer ensemble ? Il marque une pause. Même si tu n’as pas l’air de vouloir être sage ce soir, je me trompe ?

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Charmeuse et téméraire, des mots qu'elle n'entendait pas souvent pour la complimenter - au contraire, on utilisait plus ces mots pour l'insulter. Téméraire serait plus utilisé dans le sens d'imprudente, ou irréfléchie. Et charmeuse sonnait souvent plus comme une insulte. Mais venant de Jake, rien de tout ça ne sonnait comme une insulte. Au contraire. « Décidément, tu as vraiment tout pour plaire. » Elle lui fait un sourire en haussant un sourcil, amusée. Il devrait dire ça aux deux mecs qui lui plaisent réellement mais qui ne semblent pas vouloir d'elle autant qu'elle veut d'eux.

Puis, elle avait commandé des verres. Pour elle. Puis pour lui. « Tu as gagné mon cœur en m’achetant de l’alcool. » Elle plisse le nez en souriant, Drew - ils étaient pas compliqués, les hommes de son entourage, en fait. Un peu d'alcool et la promesse d'un accès à son entrejambe, et les jeux étaient faits. Il s'en permettait, Jake, parce qu'il avait continué sur le sujet des punitions qui avait été soulevé plus tôt, et un petit sourire pervers apparut aux lèvres de la belle brune. « Dommage, ça aurait été une parfaite occasion de t’appeler Andrea. » qu'il avait complété. Et ça l'amusait, Drew.

- La soirée est encore jeune, Jake, qu'elle lui dit avec le même charme que plus tôt. Ça a le temps de changer.

« Hm... à notre futur coït? » Elle a un petit rire, la brune. Le commentaire ne l'avait pas offusqué. Elle n'était pas du genre à s'offusquer pour ça de toute façon. Il lui avait aussi donné une petite option un peu plus... sage, comme il l'avait qualifiée. Mais il avait fait une petite pause, les yeux sur elle. « Même si tu n’as pas l’air de vouloir être sage ce soir, je me trompe? » Elle pose son regard dans le sien et penche la tête un peu, jouant avec le rebord de son verre de façon las.

- C'est plutôt présomptueux d'assumer qu'il va y avoir coït, qu'elle commence, un petit sourire au coin des lèvres. Mais t'as raison, j'suis pas venue ici pour être sage.

Il y avait pas de raison d'être timide, en fait. Parce qu'ils savent tous les deux que les chances qu'ils se retrouvent fourrés sous les mêmes draps, ou dans les toilettes du Pikey, avant la fin de la soirée était plus grande que la normale. Parce que les gens comme eux, ils doivent échapper à leurs vies et à leurs douleurs par ce type de comportements. Et puis, Andrea avait la réputation de ne pas vraiment réfléchir avant d'agir dans ce genre de situations.

- De toute façon, être sage ça a jamais été dans mes habitudes, qu'elle dit avant de porter son verre à ses lèvres.

La gorgée de whiskey lui brule la gorge un peu, mais elle a l'habitude. Elle se penche un peu vers Jake, puis elle hausse un sourcil. Presque comme un défi.

- Ça semble pas être dans les tiennes non plus.

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Un homme ne peut être qualifié comme tel s’il insulte une femme. Jake prône la défense des bonnes personnes, trouve toujours le côté positif d’une personnalité. Si certains disent “maniaque”, lui dirait plutôt “minutieux”, même chose pour “Indécis” qu’il considère plus comme de la prudence, une certaine maturité qui permet d'éviter de faire le mauvais choix. Drew ne fait pas exception à la règle, elle semble avoir du caractère et ça lui plaît. Allez droit au but, c’est un peu ça son crédo à l’alcoolique. « La soirée est encore jeune, Jake, Ça a le temps de changer. » Pas étonnant que Misha se soit amouraché de la demoiselle, elle est typiquement le genre de femme qui lui plaît, à lui comme à Jake. C’est sans doute pour cette raison qu’ils ont été attirés par la psychiatre. Car oui, l’homme, plus romantique qu’un rappeur us, parle de cette attraction au passé. Bien que conscient qu’elle est toujours d’actualité, il préfère de loin se voiler la face en jouant l’aveugle. Au fond quelle importance accorde-t-il à tout ce merdier ? L’une des expériences plaisantes ici est la rage évidente qu’aura son cousin quand il apprendra sa rencontre avec la plus jeune. Il s’en frotte les mains à l’avance, presque impatient de recevoir un message de sa part. Et oui Misha, c’est de bonne guerre !  

— Effectivement, elle ne fait que commencer !  

Un sourire passe sur le visage du quadragénaire. La suite des évènements paraît évidente et pourtant il y a toujours ce petit côté pimenté, celui qui fait vibrer quand la partenaire est à notre goût. Mais il est patient le bonhomme, à vrai dire, il trouve même l’attente agréable, à l’image de ses coïts, il aime faire durer les bonnes choses. « C'est plutôt présomptueux d'assumer qu'il va y avoir coït, Mais t'as raison, j'suis pas venue ici pour être sage. » Il ricane, les lèvres à quelques millimètres de son verre. La gorgée passe comme du petit lait, une boisson de qualité qui brulerait la gorge de n’importe quel être humain mais qui pour lui, n’est qu’un avant apéritif. Puisque oui, pour Jake, l’apéritif n’a pas de chiffre.  

— J’ai une bonne estime de mes capacités et généralement les femmes aiment ça chez moi, tout comme mon honnêteté. Il pose son alcool et reprend. Vois-tu, je me doutais bien que tu n’étais pas ici pour jouer aux échecs...même si je te propose d’être ma reine d’un soir.  

L’heure des violons est arrivée. Un faux romantisme à deux balles qu’il croît efficace par sa qualité mais qui certainement, doit être soit malaisant, soit amusant. Dans les deux cas sa belle gueule le sauve, on peut remercier les gênes des Kane pour ce visage à craquer (et la moustache, son atout majeur). « De toute façon, être sage ça n'a jamais été dans mes habitudes, Ça semble pas être dans les tiennes non plus. » L’homme hésite, hausse les épaules. Fût un temps où il l’était. La période était courte mais intense, même rangé la vie lui semblait folle. Lorsque sa femme enceinte est décédée, il a sombré plus qu’à ses débuts dans l’armée. Alors oui, les femmes l’alcool, l’abandon de sa fille il y a une vingtaine d’années...tout ça prouve bien qu’il n’est pas la sagesse même, ce serait même plutôt tout l’opposé.  

— Parfois je bois de l’eau, c’est ma ba de la semaine...c’est la seule chose sage que je sache faire. Il porte son whisky à la bouche. J’imagine qu’on fait bien la paire tous les deux ! Il rit. Je pari ma flasque qu’on conclura la soirée dans les toilettes ou derrière le Pikey, j’ai comme une place VIP attitrée là-bas, pas vrai, patron ?! S’exclame-t-il en adressant un clin d’œil à la personne concernée. Lui lève les yeux au ciel, abandonnant tout idée de résonner l’alcoolique. Cet homme m’adore...il ne sera d’ailleurs pas le seul.  

D’un air charmeur, il pose la paume de sa main contre son menton et mime plusieurs baisers. Comme quoi, et Jake en est l'exemple, la honte ne tue pas. Plus que ça, le concernant, disons même que ça l’alimente !  

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« Effectivement, elle ne fait que commencer! » qu'ils dit avant de sourire, l'homme. Il y a une certaine fébrilité dans l'air que Drew aimait. Cette poussée d'adrénaline qui ne vient que dans ces situations. L'anticipation, le jeu silencieux. C'est excitant, tout ça. « J’ai une bonne estime de mes capacités et généralement les femmes aiment ça chez moi, tout comme mon honnêteté. » Elle prend une nouvelle gorgée de son verre, les yeux toujours sur le quadragénaire, qui continue dans sa lancée d'explications. « Vois-tu, je me doutais bien que tu n’étais pas ici pour jouer aux échecs... même si je te propose d’être ma reine d’un soir. » Elle souffle un rire, la belle Drew, avec sa tête qui penche un peu vers l'arrière. Elle aurait presque envie de rouler des yeux. Sa reine d'un soir. Ça sonnait tellement comme une réplique pré-fabriquée qui ferait tomber la majorité des nanas un peu connes qui trainent dans ce bar. Mais pas Drew. Elle en avait vu d'autres avant Jake, et elle en verrait surement plein d'autres après aussi.

- C'est tentant, qu'elle roucoule, jouant le jeu. La reine de ton royaume, un soir seulement. C'est presque comme être offert un billet V.I.P.

À quelque part entre le flirt et la moquerie, Drew, elle s'y plaisait, dans cette conversation. Peut-être parce que pour une fois, il n'y avait pas d'attentes, pas de conneries, de faux semblants. Ils étaient clairs sur ce qu'ils voulaient, et le jeu qu'ils jouaient, il était amusant et excitant - pas forcé. Ils enchainent sur leurs verres, la conversation tourne autour de l'alcool, et Jake mentionne qu'il bois de l'eau la semaine, pour compenser pour le reste de ses écarts de consommation. Elle ne peut s'empêcher de sourire du coin des lèvres en portant son propre verre à celles-ci. « J’imagine qu’on fait bien la paire tous les deux! » qu'il finit par lancer.

- Une belle paire, ouais, qu'elle réponds alors qu'il a un éclat de rire, Jake.

« Je pari ma flasque qu’on conclura la soirée dans les toilettes ou derrière le Pikey, j’ai comme une place VIP attitrée là-bas, pas vrai, patron ?! » Elle regard l'échange entre les deux hommes, amusée. « Cet homme m’adore...il ne sera d’ailleurs pas le seul. » Elle a un petit éclat de rire, Drew. Public facile. Peut-être que c'était dans leur génétique, les Kane, de ne pas avoir peur du ridicule. Et instantannément, son esprit reviens à Misha, et ses yeux deviennent un peu plus sombres. Elle essaie de chasser ces émotions rapidement, cependant, la belle pompier. Elle ne peut pas se permettre de penser à lui. Pas maintenant, alors qu'elle faisait tant d'efforts pour se le sortir de la peau dans les draps des autres.

Drew, elle s'avance juste un peu sur son banc, se rapprochant de Jake, et elle pose un de ses pieds sur le barreau sous le tabouret du détective, effleurant sa jambre contre la sienne. Puis, elle s'accoude sur le comptoir, et son autre main se glisse dans sa longue chevelure brune, dégageant son cou et sa clavicule. Puis, elle pose son regard directement dans celui de son compagnon.

- Les toilettes, la banquette de ta voiture, ou de la mienne, directement contre le jukebox juste là, qu'elle dit en pointant le coin de la salle, sans le quitter des yeux. Si c'est ça qui t'excite. J'ferai pas ma difficile.

Elle laisse son doigt glisser contre le bord de son verre de whiskey avant d'en prendre une nouvelle gorgée, puis, elle penche la tête un peu, dégageant encore plus son cou. Elle se surprit à penser que la moustache du détective, elle ne serait pas désagréable sur sa peau douce et délicate. Peut-être que ça lui ferait oublier sa vie, un peu. C'était pour ça qu'elle était là, après tout.

@Jake Owens :heeart:

C'est une horrible réponse, j'suis trop désolée.

@Drew Abernathy J'ai l'impression de tout le temps m'excuser mais encore sorry pour l'attente, l'irl, quelle plaie !

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♛  w/ @Drew Abernathy
 
tw : mention de sexe, vulgarité, alcool

Elle n’est pas dupe la brune. Pas étonnant qu’elle en ait vu passer des pseudo Roméo, elle est magnifique, c’est à peu près tout ce qui les intéresse. Jake ne fait pas réellement exception, il aime les belles femmes, qui ne les aimerait pas ? Mais à contrario de bien d’autres, lui ne fait pas miroiter ses partenaires en leur promettant monts et merveilles. Juste une simple nuit –ou plusieurs, selon le feeling, sous le signe de la passion, charnelle qui n’empêche pourtant pas une certaine galanterie, car oui, c’est un minimum pour ces dames. « C'est tentant, La reine de ton royaume, un soir seulement. C'est presque comme être offert un billet V.I.P. » Qu’elle dit, d’une ironie mal cachée. Il rit, heureux qu’elle entre dans son jeu. Son royaume, quelle blague. S’il avait un titre ce serait sans doute celui de roi des cons, au mieux baron alcoolique avec le porte-monnaie en moins. Mais il a plus à offrir qu’il n’y paraît, un bon moment certes, mais un moment inoubliable, de courte durée mais d’une intensité démesurée -notez que je ne parle pas de ses prouesses lorsque je mentionne la durée.  

— Il faut céder à la tentation, la reine peut bien faire quelques caprices, dans mon royaume elle a tous les droits. Il baisse la tête et le buste en signe de révérence.  

Non, l’alcoolique n’est pas de ces mâles dominants qui ne pensent qu’à leur petite personne, qu’à leur propre plaisir, égoïstes qu’ils sont ! Lui serait plus dans le partage équitable, joueur dans l’âme, curieux, fin stratège, tout un tas de caractéristiques qui font qu’il préfère de loin découvrir les envies, les passions et soyons fous, les fantasmes de ces demoiselles. Drew notamment, le pousse à la curiosité, nullement malsaine, Jake est toujours de bonnes intentions...enfin presque toujours. « Une belle paire, ouais, » Conscient que l’expression n’a pas cette signification, il ne peut pourtant pas s’empêcher de lorgner la poitrine de son interlocutrice. Comme elle l’a surenchérit, belle paire. Après une énième gorgée, il se décide à lever le regard pour plus de concentration, l’heure n’est pas aux rêveries, la réalité l’attend et compte bien lui offrir une belle soirée. « Les toilettes, la banquette de ta voiture, ou de la mienne, directement contre le jukebox juste là, Si c'est ça qui t'excite. J'ferai pas ma difficile. » Sa jambe contre la sienne, cou bien en vue, Jake hausse un sourcil et répond à la douce fougue de la belle. L’attirance est sans équivoque, bien claire, précise au point qu’il imagine les futurs instants. L’eau à la bouche, il glisse ses doigts sur la clavicule de sa partenaire, remontent doucement vers son cou. Chaque parcelle de peau est alléchante, il oublie un instant tout ce qui le tourmente, ou plutôt QUI le tourmente.  

— Ce qui m’excite moi, c’est de voir ma partenaire excitée. N’importe quel endroit qui te plaît m’ira. Il marque une pause. Juste pas d’hôtel avec étoiles, mon royaume se mesure à un pauvre studio de célibataire alcoolo, j’ai pas beaucoup à offrir de ce côté-là. Il sourit. Mais pour le reste, je devrais pouvoir te plaire. Il avance le buste, approche ses lèvres de l’oreille de la jeune femme avant de lui susurrer quelques mots. J'suis grand prince, dis-moi tes fantasmes, je suis curieux de voir si je peux les réaliser pour toi.