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Ce sont de fortes chaleurs qui sont présentes dans la vallée, et ce, depuis quelques semaines déjà. Les espaces verts sont envahis par les habitants, souhaitant en profiter avant que la pluie ne revienne, car à Klamath Falls, le temps est bien souvent capricieux. Pour contenter tout le monde et pour proposer aux petits comme aux grands une activité à faire durant les congés scolaires, c'est un parc nautique qui voit le jour sur le lac du Moore Park. L'installation a pris quelques jours, mais à voir le rendu du parc nautique, ça en valait la peine. C'est ce qu'espèrent, du moins, les organisateurs.

Le monde afflue en masse, car quoi de mieux qu'une telle activité pour se rafraîchir! Toboggans, château gonflable construit directement sur l'eau, parcours d'assaut aquatique et bien d'autres éléments sont disponibles pour tous moyennant une entrée. C'est le moment de venir en profiter avant la rentrée ou la reprise du travail. Il n'y a aucune règle, à part juste... Amusez-vous.participation › Aucune limitation, merci de privilégier les réponses courtes.
lieu › Upper Klamath Lake, Pelican City.

parc nautique
w/ @Clotilda Mullen & qui veut.

Il avait besoin de se changer les idées Joshua, de sortir un peu de chez lui, là où, indéniablement, il passait trop de temps à broyer du noir. Il se prenait la tête, tout seul dans son coin, pour bien des choses le blond. Il n’arrêtait pas de penser à son fils, qu’il n’avait pas vu depuis trop longtemps et à Laura qui refusait qu’il le voit. Une punition qui était exagérée selon lui. Il n’allait pas nier l’évidence : il avait blessé la jeune femme, il avait mérité leur rupture, l’annulation du mariage et la rage de la blonde, mais d’ici à dire qu’il méritait qu’on le prive de son fils, certainement pas. Il avait toujours été un bon père, d’après lui, en tout cas. Il pensait aussi à l’accident, à son père et à son frère qui étaient morts ce jour-là, la culpabilité qui lui rongeait les tripes, parce qu’il aurait dû prendre le volant à la place de son père, ne pas accepter son refus, insister. Et évidemment, l’accident, ça lui rappelait aussi son bras qui peinait, malgré le temps qui passait et sa carrière qui lui était passé sous le nez. Sa carrière, ça lui rappelait Rosalie et leur rupture. A croire qu’il n’était pas fichu de penser à des choses positives quand il restait trop longtemps chez lui à broyer du noir. Il était sorti alors, décidé à laisser tout ça de côté. Il avait fini par se rendre au parc, surpris de le voir avec tant d’installations, parce qu’évidemment, il n’avait pas suivi les dernières nouvelles de la ville. Il était allé se commander une boisson fraîche avant d’aller se poser sur un banc, pas franchement décidé à faire tomber la chemise pour aller profiter de l’eau. Y avait déjà quelqu’un sur le banc à côté, il avait squatté l’une des rares places encore libre. « Hey. » Il lança à la personne, histoire de se montrer poli et puis, ce genre d’événement, c’était peut-être le moment idéal pour faire de nouvelles rencontres.

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w/ @Joshua Whelkins & qui veut.

( o u t f i t ) Elle aime l’été, le soleil, les températures chaudes. Elle aime ce moment de l’année, Tilda, les journées qui durent plus longtemps, les vacances à la mer et les glaces dont on use et abuse un peu trop souvent. Elle aime aussi, la sensation de liberté – l’impression de tout pouvoir faire, ou presque. Elle a toujours aimé l’été, elle garde de bons souvenirs de ceux qu’elle a passés ici, plus jeune. Elle se souvient, notamment, de l’été où elle a connu Rohan. De l’été qu’ils ont passé à se courir après – bien que ce soit lui, surtout, qui ait couru. Quelle connerie, d’y repenser, de penser au passé. Depuis quand, est-ce qu’elle est comme cela, Clotilda ? Depuis quand, est-ce qu’elle accorde tant d’importance à des choses qui se sont passées il y a des années ? Et pourtant, elle n’arrête pas, elle n’a jamais vraiment arrêté. Pire : c’est comme si tout ne cessait de se repasser en boucle, dans sa tête, depuis la mort de sa sœur. Et cela l’agace, Tilda.
Elle y repensait encore, aujourd’hui – et puis, elle tournait en rond chez elle, il faut dire. Chose qu’elle déteste, la Mullen. Alors elle est sortie. Mieux valait sortir, de toute façon, plutôt que rester enfermée par cette chaleur, par ce temps. Au final, elle a décidé de se rendre du côté du lac, là où il ferait sans doute un peu meilleur – du moins l’espérait-elle. Mais quand elle y arrive, surprise, un parc nautique a été installé. C’est-à-dire que, face à elle, se trouvent toboggans, châteaux gonflables et autres joyeusetés, si bien qu’il y a surtout des enfants, plein d’enfants, courant partout, criant à tue-tête. Elle lâche un soupir, Clotilda, mettant ses lunettes de soleil sur son nez et cherchant une place, un peu à l’écart, et si possible à l’ombre – puisqu’elle n’a pas pensé à emporter un quelconque couvre-chef. Elle finit par miracle par trouver un banc libre, sur lequel elle s’assied, croisant les jambes, pouvant ainsi observer à loisir le paysage alentours. C’est alors qu’un homme – plutôt charmant, se dit-elle instantanément – s’approche du banc, s’y assied à son tour, avant de la saluer. Elle le regarde, amusée, avant de répondre, avant de porter à nouveau son regard sur la vue. « Qui vous a dit que vous pouviez vous asseoir ? » répond-elle, faisant la moue. Néanmoins, elle ne peut pas retenir longtemps son sourire – elle éclate même de rire. « Non, j’déconne. Bienvenue sur le banc de la survie. Ici, vous êtes à l’ombre, et même à distance raisonnable de ces petits énergumènes qui passent leur temps à crier et à sauter partout. » qu’elle plaisante, fidèle à elle-même, jamais sérieuse finalement. Souvent, cela a déplu aux autres, mais elle s’en fiche. Elle n’a jamais été du genre à se prendre la tête, Tilda. Et puis, elle avait bien envie de taquiner cet inconnu qui, elle doit l’admettre, est fort à son goût. On aura toutefois, sûrement vu mieux comme approche.

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w/ @Clotilda Mullen & qui veut.

Il était probablement trop vieux pour traîner dans ce genre d’endroits le blond. Dans le fond, ça ne faisait que lui rappeler son fils, parce qu’il y avait plein d’enfants qui s’amusaient et des pères qui accompagnaient leur enfant dans les diverses activités proposées. Il n’avait pas cette chance lui, son fils était avec sa mère et ça faisait bien deux bonnes années qu’il ne l’avait pas vu, qu’il n’avait pas eu la moindre nouvelle. Il envoyait des lettres, des cadeaux, pour les anniversaires, pour Noël, mais il ne savait même pas si ça arrivait jusqu’à Charlie. C’était à se demander si Laura se donnerait la peine de prévenir s’il devait arriver quelque chose à leur fils. Il était venu dans ce parc pour prendre l’air, pour marcher et se changer les idées et de toute évidence, c’était un échec critique. Alors il était venu de poser sur un banc, là où il y avait encore un peu de place, même s’il y avait déjà une femme assise dessus. Il l’avait saluée, sans vraiment savoir pourquoi, ni quoi ajouter de plus et au moins, elle eu le mérite de lui arracher un sourire, malgré son humeur qui n’était clairement pas au top ces derniers temps. « J’étais presque certain que les bancs n’appartenaient à personne, à part à la ville peut-être. » Il haussa les épaules, y avait de la place nulle part ailleurs, alors faute de mieux, il s’était assis là le blond. « Merci, ça me semble l’endroit idéal ce banc alors. » Banc de la survie, c’était parfait pour lui bizarrement. « Je crois qu’on appelle ça des enfants, les énergumènes qui crient et qui sautent partout. Information à confirmer quand même. » Il répliqua, encore en souriant. Il avait vraiment bien fait de s’asseoir ici, finalement, peut-être que cette inconnue allait réussir à rendre sa journée un peu moins déprimante. Vu que la déprime c’était devenu son lot quotidien depuis un moment, elle pourrait en être fière la brune ; elle mériterait même une médaille pour ça.

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w/ @Joshua Whelkins & qui veut.

Elle se laisse presque toujours porter, Tilda. Par ses envies, par l’improvisation, par la vie. Elle ne s’est jamais vraiment pris la tête, parce qu’elle a bien vite compris que cela ne lui ferait pas vraiment de bien. Alors elle a toujours eu tendance à fuir les complications, Clotilda – un truc que lui reprochait souvent sa sœur, notamment. Elle a fui Rohan, à l’époque, parce qu’il éveillait chez elle quelque chose de rare, de presque nouveau. Quelque chose qu’elle n’était pas sûre de vouloir ressentir, à l’époque. Et puis, comme une débile, elle s’est retrouvée à la présenter à Cora et c’est avec elle, qu’il a fini par sortir, pour de vrai. Peut-être qu’elle avait été le second choix de Rohan, parce qu’il ne pouvait pas avoir Tilda – peut-être que celle-ci n’avait été qu’une erreur qui avait confirmé au Mehra qu’ils n’étaient pas faits pour être ensemble. Bref – Rohan, il est le meilleur exemple démontrant qu’elle fait mieux de ne pas se prendre la tête pour quoi que ce soit, la Mullen.
Elle se laisse porter, alors. Elle s’amuse, elle prend beaucoup de choses à la légère. C’en agace certains, c’en fait sourire d’autres. Elle est toujours naturelle, Clotilda, toujours elle-même. Alors quand cet inconnu vient s’asseoir sur le banc, elle tente une plaisanterie, une petite fantaisie – qui pourrait surprendre ceux qui ne la connaissent pas. C’est sa familiarité, surtout, qui pourrait les étonner, voire les déranger. « Vous vous coucherez moins bête. » Un air pince-sans-rire, qui laisse vite place à un sourire. Il semble comprendre qu’elle plaisante, entrer même un peu dans son jeu. Il a même esquissé un sourire, en s’asseyant, lui qui avait l’air plutôt bougon – ou peut-être juste triste, sentiment qu’elle semble découvrir depuis peu seulement. Depuis la mort de sa sœur. « Il ne peut qu’être idéal, en prime, en ma compagnie. » Fausse arrogance. Une fois encore, elle plaisante. Ponctue ses paroles d’un rire pour le prouver. Elle a toujours été comme ça, Clotilda. Solaire, à l’aise, enjouée, fantaisiste, originale. Pas du genre à vouloir entrer dans les cases. Pas du genre à se soucier du regard des autres. « Ah oui, vous croyez ? » Regard vers la droite, vers l’inconnu, et sourire en coin, amusé. « Des enfants, quelle angoisse. » plaisante-t-elle en riant. Peut-être qu’il est père, elle n’en sait rien dans le fond – elle ne le connaît ni d’Eve, ni d’Adam. « Sauf ma nièce. Elle, elle est adorable. » Et c’est bien la seule qu’elle tolère, Lata. Parce qu’elle est douce, parce qu’elle est adorable, parce qu’elle est la fille de sa sœur chérie, aujourd’hui disparue. Et elle voudrait la protéger de tout, Tilda.

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w/ @Clotilda Mullen & @Joshua Whelkins qui veut.

Le temps est idéal aujourd’hui. Le soleil tape fort et aucun nuage à l’horizon pour venir le cacher. C’est le temps parfait pour aller au parc nautique installé en ville il y a peu pour les vacances scolaires. Ne connaissant pas encore beaucoup de monde dans la ville, je pars donc seule jusqu’au lac où se déroule les différentes activités. Peut-être que ça me permettra de faire de nouvelles rencontres, du moins je l’espère. J’enfile donc mon maillot de bain avant de partir et ajoute un short et un tee-shirt avant de partir. Je prends de la crème solaire pour éviter de devenir rouge écrevisse et glisse un livre ainsi que mes écouteurs dans un sac de plage. Je décide d’y aller en vélo et je glisse mes lunettes de soleil sur mon nez avant de prendre la route.

Après un petit temps de trajet, je dépose mon vélo dans un coin avant de sortir mon porte-monnaie pour payer mon entrée. Il y a déjà de nombreuses personnes sur place, j’espère trouver un endroit pour poser ma serviette. Je trouve alors un petit coin sur l’herbe. Je dépose mes affaires ici et m’allonge sur ma serviette après m’être enduit de crème. Je sors donc mon livre afin de lire un peu. Peut-être que j’irais me baigner après, en espérant qu’elle ne soit pas trop froide.

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w/ @Clotilda Mullen & qui veut.

Ça lui faisait du bien de sortir un peu de chez lui à Joshua. Avec un peu de chance en prime, il allait réussir à passer quelques heures sans râler pour un oui ou un non. Tant qu’il était tranquillement assis sur un banc à profiter des rayons du soleil, il n’avait pas grand-chose pour râler. Son bras était au repos, pas forcément douloureux et tant qu’il ne faisait pas d’effort, tout allait bien. Il avait presque de quoi être optimiste, s’il ne se laissait pas parasiter l’esprit par les pensées frustrantes qui hantaient son esprit depuis quelques temps. Il pensait à Rosalie, évidemment, rupture difficile qu’il avait bien mérité et qu’il ne cherchait pas à rattraper. Il pensait à Laura aussi, séparation tout autant méritée qui le privait de son fils. Il aurait vraiment aimé emmener Charlie dans ce parc. Heureusement, la femme à côté de lui lui permettait de penser à autre chose. Elle n’était pas désagréable à regarder en plus, la brune. « C’est indéniablement une bonne chose. » Il répliqua, le sourire qui commençait vraiment à s’accrocher à ses lèvres. Chose extraordinaire et plutôt inédite ces derniers temps. « Vraiment ? Ça tombe, c’était exactement ce dont j’avais besoin. » Une compagnie agréable, personne n’irait s’en plaindre non? En plus, lui, il passait trop de temps en tête à tête avec lui-même ces derniers temps et autant dire qu’il avait de plus en plus de mal à se supporter. Son regard s’était posé sur les enfants qui jouaient, avant de se reposer sur la jeune femme pour exposer sa théorie. « Ils sont plutôt effrayants en principe ceux-là. Ils peuvent mordre. » Il y en avait bien un qui ne l’effrayait pas d’enfant, c’était son fils, malheureusement, ça faisait des années qu’il ne l’avait pas vu. « On les préfère toujours quand ils sont de la famille. » Ils étaient plus simples à gérer comme ça non ? Il ne vouait pas un culte aux enfants lui et pourtant, il aimait son fils de tout son cœur. « J’ai jamais trouvé les bébés particulièrement beaux et tout le monde était là à me dire que c’était trop mignon. La seule exception encore aujourd’hui, c’est mon fils, les autres sont toujours moches, à part peut-être votre nièce. » Il haussa les épaules en rigolant légèrement. On en faisait toujours des caisses sur les bébés alors qu’honnêtement, ils étaient pas particulièrement beaux. Sauf son fils, parce qu’il fallait une exception pour confirmer la règle.

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w/ @Joshua Whelkins & qui veut.

Tw : deuil.
Dans le fond, elle n’est pas du genre à tenir en place, Tilda. Pas du genre à rester cloîtrée chez elle, dans son coin. Pas du genre à rester chez elle, à déprimer. Son moral n’est pas au beau fixe, depuis quelques mois, pourtant – du moins, pas autant qu’avant. Elle que rien ne semble jamais pouvoir atteindre, elle qui a toujours l’air de ne jamais se prendre la tête, elle a quand même ses maux et ses peines. Elle a perdu sa sœur, Clotilda, et elle ne se fait pas à son absence, elle ne l’accepte pas, ne s’habitue pas. Mais elle refuse de se morfondre, et puis, elle essaie de rester forte pour Rohan et pour Esha – essaie de leur apporter un peu de bonne humeur et de joie. Ce n’est pas toujours si simple, pourtant. Aujourd’hui, elle voulait prendre l’air, en tout cas, Tilda. Elle voulait voir autre chose que son appartement, sans trop savoir ce qu’elle voulait vraiment. Ses pas l’ont guidée au parc, là où un parc aquatique a été installé pour les fortes chaleurs.
Elle s’est assise sur ce banc, et il y a aussi cet homme, maintenant. Homme auquel elle a fait une blague, par réflexe, parce qu’elle ne se prend jamais au sérieux. Parce qu’il n’avait pas l’air de sourire beaucoup – pas l’air de connaître beaucoup de joie, ces temps-ci. « Wow, c’est un sourire, ça ? » le taquine-t-elle, sourire en coin – en réalité ravie d’être parvenue à le dérider. Et elle continue, survoltée, comme à l’accoutumée. Qui pourrait se douter, à la voir comme cela, qu’elle traverse une difficile période de deuil ? Elle est douée pour le cacher, Tilda. Sauf face à Rohan. « Alors c’est parfait. » Nouveau sourire, plein de charme – Clotilda reste fidèle à elle-même en toutes circonstances, elle ne perd jamais le nord.
Et bientôt, la voilà qui se met à réagir à ces enfants qui courent et qui crient, tout autour. Qui plaisante, surtout. L’homme semble l’avoir compris. Entre dans son jeu. « C’est bien ce qui me semblait. Faut s’en tenir à distance. » Pas sérieuse, pour un sou. Une fois encore. Elle acquiesce, en tout cas, aux mots de l’homme – c’est vrai que c’est plus simple, quand c’est la famille. Il mentionne son fils, d’ailleurs. Mince – est-il pris, indisponible ? Too bad, quel gâchis. « Evidemment. Ma nièce est parfaite. » Portrait craché de sa défunte mère. « Mais à vous voir, je n’doute pas que votre fils soit une exception. Il a sans doute de qui tenir. » Façon détournée de le complimenter – parce que c’est vrai qu’il a du charme, cet inconnu. A ce moment-là, le regard de Clotilda se pose brièvement sur une brune (@Anna Fodor) qui s’est installée dans l’herbe, non loin de là. Puis elle le repose sur l’homme, à côté d’elle. « Tilda, au fait. » lui dit-elle. Inutile de lui préciser son prénom complet, à ce stade.

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w/ @Clotilda Mullen & qui veut.

Il avait du mal à reprendre sa vie en mains le blond. Il avait tendance à se dire que depuis l’accident, tout lui filait entre les doigts, mais peut-être qu’il avait déjà tout foiré avant. Le jour où il avait commencé à tromper sa fiancée, il avait commencé à signer sa propre perte. Il ne s’était pas perdu dans une histoire de sexe sans intérêt, ce n’était pas pour ça qu’il avait trompé la mère de son fils. C’était bien plus compliqué que ça. Les sentiments qui étaient venus semer le trouble dans son cœur et qui l’avait poussé à tomber dans les bras d’une autre. Adultère qui a causé la fin de ses fiançailles et qui avait poussé son ex à lui arracher la garde de leur fils. Une première déchirure dans sa vie. L’accident était venu après et les choses n’avaient fait qu’empirer. Il avait perdu son père et son frère dans cet accident, mais aussi une grande partie des capacités de son bras, ce qui lui avait coûté son travail. Et puis il avait commencé à repousser tout le monde. Sa petite-amie, sa famille et maintenant il était seul comme un imbécile. Au moins, il avait encore la force de sortir de chez lui pour prendre l’air. Il fallait croire que ce n’était pas une mauvaise chose, au moins, ça pouvait toujours permettre de faire des rencontres intéressantes. C’était peut-être le cas avec cette jeune femme en face de lui. « Je crois bien, félicitations, je le sors pas souvent celui-là. » Ces derniers temps, il n’était clairement pas le plus souriant des hommes, mais cette fille était sympa et sans doute que le fait qu’elle ne soit pas là, à s’inquiéter pour lui, à lui demander si son bras allait bien, s’il avait besoin d’aide et d’autres choses du genre, ça devait aider. Elle ne savait pas tout ce qui n’allait pas dans sa vie, alors c’était libérateur. Il arrivait même à plaisanter avec elle, c’était vraiment rare tout ça, une exception dans son parcours des derniers temps. Comme quoi, y avait encore de l’espoir pour lui. « Ouais, faudrait pas se mettre en danger. » Les enfants n’étaient pourtant pas méchants, mais c’était amusant d’en rire comme ça. « J’en doute pas. » Il répondit à la brune, quand elle annonça que sa nièce était parfaite. Classique de trouver ses enfants ou ceux de ses frangins, parfaits. Lui, c’était son fils qu’il trouvait parfait et ce même s’il ne l’avait pas vu depuis des années. Sa remarque lui arracha un rire, au moins, elle ne passait pas par quatre chemins cette fille. « Merci pour le compliment. » Il répondit. Décidément, cette fille en plus de le faire rire, elle parvenait à regonfler son égo qui pourtant n’était pas au top ces derniers temps. « Joshua. » Il tendit la main pour serrer celle de la brune, en guise de salut, même si techniquement la discussion avait déjà commencé depuis un moment. « Alors, Tilda, qu’est-ce que tu fais dans la vie ? » Passé au tutoiement, comme si maintenant, ils étaient intimes ou presque. Ils pouvaient toujours apprendre à se connaître un peu mieux et peut-être qu’il finirait par l’inviter à boire un verre chez lui, Joshua, après tout, elle avait sous-entendu qu’il lui plaisait alors pourquoi pas ?

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w/ @Joshua Whelkins & qui veut.

C’est le genre de personnes à entamer une conversation avec un inconnu, sur un banc. Sans se soucier des convenances, sans se sentir mal à l’aise de quelque façon que ce soit. Elle ne se prend pas beaucoup la tête, Tilda. Elle ne se pose pas non plus beaucoup de questions, en général. Elle est assez nature, elle à l’aise en tout endroit, en n’importe quelle compagnie – pas timide pour un sou, pas du genre à ressasser indéfiniment les choses. Alors quand cet homme est venu s’asseoir sur le banc, c’est tout naturellement qu’elle a entamé la conversation. Peut-être parce qu’il est bel homme, plutôt à son goût – la voilà déjà qui fait du charme, sans vraiment s’en rendre compte, c’est plus fort qu’elle. Mais est-ce que sa présence, sa compagnie, sa discussion, dérangent l’inconnu ? Il finit par sourire, et pour elle, c’est déjà bien. « J’en suis fière, alors. Et j’dois dire que ça vous va bien. » C’est toujours mieux, un sourire – lui, il a l’air de ne pas le sortir souvent, comme il l’a dit lui-même. Il y a quelque chose de bien particulier dans son regard, elle l’a noté, Tilda. Il a le regard de quelqu’un qui a connu des drames, qui peine à s’en relever. Alors c’est vrai, elle est fière d’avoir réussi ne serait-ce qu’à lui faire esquisser un sourire. Et elle continue, Tilda. Elle rit, elle plaisante, elle abuse, elle fait du Tilda. « Je suis parfaitement d’accord avec vous. » Elle rit, de plus belle. Les enfants, ce n’est pas son truc. Elle ne croit pas avoir de fibre maternelle, elle n’est pas vraiment douée – mais surtout, elle est plutôt instable. Qui sait combien de temps encore, elle restera à Klamath Falls ? Même elle, elle n’en sait rien, trop habituée à se laisser porter par son cœur, ou surtout, par ses caprices. Mais les voilà qui parlent enfants – Tilda évoquant sa nièce, si parfaite. L’inconnu, évoquant son fils. Clotilda ne perd pas une occasion de faire du rentre-dedans, de façon plus ou moins subtile – et bientôt, la voilà qui se présente officiellement à l’homme. Joshua, comme il le lui apprend, alors. « Enchantée, Joshua. » Sourire, toujours. Et elle continue de battre des cils, comme à l’accoutumée. « Je tiens un bar à chats, sur Eberlein Avenue. Et je donne des cours de yoga, à l’occasion. » C’est comme un passe-temps, finalement. Et cela lui plaît plutôt bien. « Et toi ? » Elle est curieuse, Tilda. Curieuse de savoir ce qu’il fait dans la vie. Dans le fond, elle ne sait pas trop ce qu’elle l’imagine faire. « T’es du coin ? » Elle ne l’avait jamais vu, avant. Mais après tout, la ville est grande.

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w/ @Clotilda Mullen & qui veut.

Dans le fond, ça ne pouvait pas lui faire de mal à Joshua de sortir un peu de chez lui. Il ne savait pas vraiment ce qu’il était venu chercher en venant jusqu’à ce parc. Ce n’était pas le genre d’endroit où il venait habituellement. De toute façon en ce moment, il ne sortait pas beaucoup. Il n’avait pas spécialement envie de se mêler aux autres le blond. Il était presque mieux dans son coin, le croyait-il au moins. Pourtant, il ne regrettait pas d’être venu aujourd’hui. Il fallait croire que parfois, mettre le nez dehors, ça avait du monde. Il avait rencontré cette fille et clairement, ce n’était pas la rencontre qui allait changer sa vie, mais ça pouvait au moins changer le cours de sa journée, c’était déjà pas mal. « Merci, c’est gentil. Je ne le sors que pour les personnes qui le méritent. » Ou pour les rares qui réussissaient encore à le faire sourire, malgré son humeur plutôt maussade. Cette jeune femme, elle avait réussi, elle pouvait en être fière. Elle avait même réussi à le faire parler de son fils – au moins l’évoquer – sans qu’il ne perde complètement ce fameux sourire, pour retrouver son visage fermé qu’il avait trop souvent ces derniers temps. Un vrai miracle dont elle pourrait être fière. Tilda. C’était comme ça qu’elle s’appelait. Un prénom originale pour une femme qui l’était sans doute tout autant. Il avait posé une question sur son boulot, histoire d’essayer d’en savoir plus et il avait raison, elle était vraiment originale comme jeune femme. « C’est intéressant. Je devrais peut-être essayer le yoga. » Peut-être que ça pourrait l’aider à se détendre et puis ce serait bon pour son corps. Mais lui, il était plutôt du genre brute à forcer sur son bras en espérant que ça change quelque chose. Clairement, en tant que médecin, il aurait déconseillé le comportement qu’il avait. Mais bon, comme on dit souvent : les médecins font les pires patients. « Je suis neurologue et je donne des cours à l’université. » Neurochirurgien était un terme qu’il préférait employé d’ordinaire, mais ça faisait un long moment qu’il n’avait pas mit les pieds au bloc, alors puisqu’il faisait des consultations en neurologie, neurologue était le terme qui s’appliquait le mieux à son boulot. Malheureusement. « Ouais, je suis né ici, j’ai jamais beaucoup bougé, à part pour les études. » Il haussa les épaules. Il était revenu ici pour son internat en médecine et depuis, il n’avait pas bougé. Il y avait sa famille ici, alors il y était bien. « Et toi ? A première vue, t’as pas l’air du genre de fille qui a fait sa vie à Klamath Falls. » Il ne savait pas pourquoi, mais elle dégageait quelque chose Tilda, qui le laissait supposé qu’elle n’était pas le genre de fille à se poser au même endroit bien longtemps. Une intuition peut-être. Elle semblait être ce genre de personne, libre et fière de l’être, capable de se détacher des choses auxquelles d’autres – comme lui – attachaient bien trop d’importance. Mais il ne la connaissait pas le blond, alors peut-être qu’il se plantait complètement.

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w/ @Joshua Whelkins & qui veut.

Elle n’a pas l’air, comme cela, mais elle a bien besoin qu’on lui change les idées, aussi, Tilda. Mais bien souvent, elle ne le montre pas, elle ne le dit pas. Trop fière, trop elle, pour montrer ses faiblesses. Elle n’aime pas vraiment les effusions de sentiments, ceux-ci tendent à la mettre mal à l’aise – alors elle a tendance à cacher ce qui lui fait du mal. Pourtant, tout le monde sait qu’elle a perdu sa sœur et tout le monde se doute, qu’elle en souffre, alors. Mais elle n’en dit jamais rien, à personne, sauf à Syed de temps à autre. Mais Syed, elle doit arrêter de le voir. Arrêter de passer autant de temps avec lui. Arrêter de rechercher sa compagnie. Même si elle se sent mieux, avec lui. Moins seule. Plus comprise. Et tant d’autres choses encore. Lui aussi, parvient, malgré tout, à lui changer les idées.
Mais passer autant de temps en sa compagnie, n’est probablement pas une bonne idée.

En revanche, elle peut tout à fait continuer de discuter avec cet inconnu, qui s’est assis, sur ce banc. C’est tout naturellement qu’elle s’est mise à lui parler, Clotilda. Parce qu’elle est comme cela. Peut-être s’est-il posé quelques questions au début, mais il semble se détendre – elle lui décroche même un sourire, ce dont elle se félicite. « En plus. Vous me flattez. » Elle est comme cela, Tilda. Elle fait du charme. Elle aime plaire. Elle en a presque besoin. Et il est tout à fait à son goût, cet inconnu – dont bientôt, elle découvre le prénom. Joshua. Elle se présente, elle aussi, mentionnant ses diverses activités professionnelles. « Il faut toujours essayer le yoga. C’est merveilleux. » Elle se fiche de manquer d’objectivité, Tilda. « Ça n’a que du bon à apporter. » Quels que soient les besoins, selon elle. Que ce soit pour apaiser le corps ou le mental. Elle, elle trouve que cela lui apporte toujours un certain bien-être. Elle ne pourrait plus s’en passer, maintenant – encore moins, depuis la mort de Cora. « Wow, impressionnant. C’est pas du tout les mêmes cours. » plaisante-t-elle en riant de plus belle. Elle ne sait pas trop ce qu’elle l’imaginait faire. Mais neurologue, ça en jette. « Tu les as faites où ? Peut-être que j’connais. » Elle hausse les épaules, Tilda. C’est vrai qu’elle a pas mal bougé, la brune, et d’ailleurs, Joshua semble l’avoir compris. Elle hausse les sourcils de surprise, avant de se mettre à rire, encore. « Ça se voit tant que ça ? C’est vrai que j’ai un peu la bougeotte. » Et pas qu’un peu, même. « J’suis née ici, j’ai grandi ici, mais ouais, j’ai pas toujours vécu là. J’ai fait mes études ailleurs, aussi, puis j’ai pas mal voyagé, et… je suis revenue depuis un peu plus de deux ans. » Chose rare, pour elle. Pourtant, il semble qu’elle soit dans le coin pour un moment, maintenant. Son café en est une bonne preuve, au fond.

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w/ @Clotilda Mullen

Il n’avait clairement pas imaginé qu’il ferait une rencontre intéressante dans ce parc. Il avait surtout pensé profiter du soleil dans son coin le blond. Il avait eu besoin de cette sensation d’être entouré de monde, sans pour autant se mêler à la foule. Ça lui donnait l’impression d’avoir un semblant de vie social, sans pour autant avoir besoin de se mêler aux autres. Il pourrait le dire à son psy comme ça : il était sorti, il avait vu du monde. Dans ces termes, ça n’incluait techniquement pas d’avoir une conversation profonde avec quelqu’un et de tisser des liens. Mais Clotilda était en train de changer les choses. Finalement il s’était lancé dans la conversation avec elle et il ne le regrettait pas le blond. « Et j’en suis ravi. » Il répondit, Joshua dans un léger rire. N’était-ce pas le but après tout ? De se flatter l’un l’autre, parce qu’ils étaient clairement en train de se tourner autour. Au moins, ils n’étaient pas dans un genre de drague lourde et sans intérêt, ils faisaient vraiment connaissance, quand bien même il y avait une partie d’eux qui cherchait plus que des banalités échangées sur un banc. Il y avait des signaux qui ne trompaient pas, après tout. Charmante, cette rencontre dans ce parc. « C’est ce qu’on en dit en tout cas. J’ai quelques douleurs musculaires en ce moment, ça pourrait peut-être aider. » Il minimisait clairement les choses. Pas besoin de parler d’accident, des pertes essuyées ce jour-là. Des douleurs qui étaient presque continues et parfois particulièrement vives. « Non c’est sûr. Probablement pas la même ambiance non plus. » On devait être beaucoup détendu dans ses cours à elle que dans les siens. Sans doute que les étudiants en médecine en auraient bien besoin, de cours de yoga de temps en temps. « Stanford, en Californie, plutôt connu. » L’université oui, le coin, peut-être un peu moins. D’un point de vue touristique, San Francisco était plus intéressante sans doute et pas très loin. Mais la Silicon Valley, il doutait qu’on puisse avoir envie de se faire un road trip dans le coin. « Tu me sembles trop bien pour Klamath Falls. » Il répliqua le brun. C’était une ville particulière d’après lui et Clotilda elle ressortait du lot des habitants de la ville. « Alors, quel est le coin que tu recommanderais à quelqu’un qui n’est pas parti en vacances depuis trop longtemps ? » Évidemment, ce quelqu’un, c’était lui. Elle pouvait bien lui vendre du rêve en lui recommandant un coin paradisiaque. Peut-être bien qu’il devrait partir un peu, ça ne pourrait pas lui faire de mal.

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w/ @Joshua Whelkins & qui veut.

Elle déteste la routine, Tilda. Elle déteste que les jours se ressemblent, s’enchaînent dans la monotonie. Elle, elle a besoin d’un peu de folie, de fantaisie – besoin que chaque journée illumine différemment sa vie. C’est sans doute pour cela, qu’elle avait passé tant de temps à voyager. Besoin de voir autre chose, besoin de s’éloigner de Klamath Falls. Cela avait été l’occasion. Et dans sa ville natale, elle n’était pas revenue si souvent.
Pourtant, elle s’y trouve bel et bien, maintenant. Revenue depuis plusieurs années, maintenant. Visiblement décidée à rester – même elle, cela la surprend. Mais elle reste fidèle à elle-même, Clotilda : elle déteste la routine, elle fait en sorte que les jours ne se ressemblent pas. Elle trouve le petit truc pour pimenter sa journée, et dans le fond, c’est bien ce qu’elle est en train de faire avec Joshua – elle ne va pas se priver, après tout, il est d’une agréable compagnie. « Ah ouais ? C’est clair que ça peut aider. Ça peut permettre de se remettre à un exercice physique, mais en douceur. J’peux te donner ma carte, si ça t’intéresse. » Car après tout, pourquoi pas ? Elle sort une carte de visite de son sac pour la lui tendre – en plus, il y a évidemment son numéro de téléphone dessus, c’est définitivement bien pensé, définitivement calculé. « Ouais, j’imagine. Tu peux toujours leur faire ma pub quand ils sont stressés par leurs exams. » plaisante-t-elle, en riant. Elle est toujours bien loin de se prendre au sérieux, Tilda. « Mais non ? J’ai fait les miennes à San Francisco aussi. Pas à Stanford, cela dit, mais à la fac de la ville. C’était pas trop mal non plus. » En tout cas, leur voilà un point de commun en plus – ils ont définitivement tout pour s’entendre, tous les deux. « La Californie, ça n’a rien à voir avec l’Oregon. » Elle lâche un rire, Tilda. Parfois, elle se demande ce qu’elle est revenue ficher là. Joshua aussi semble se le demander, apparemment, elle n’a rien d’une fille qui a fait sa vie à Klamath Falls. « Wow, attention, un peu plus et j’vais croire que tu m’fais du rentre-dedans. » répond-elle, sourire en coin. Parce que c’est bien ce qu’ils font, dans le fond, et c’est même elle qui a commencé. Autant dire qu’elle adore la tournure des événements. « Hm, ça dépend, t’es plutôt montagne ou mer ? Eté ou hiver ? T’aimes la chaleur, ou tu préfères les températures plus douces ? » Elle ne défait pas de son sourire, Tilda. Ne cesse pas de faire du charme. Elle s’amuse beaucoup trop, là.

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w/ @Clotilda Mullen

Ces derniers temps, Joshua, il avait tendance à préférer rester seul dans son coin. Il passait pas mal de temps chez lui à broyer du noir. Il s’énervait contre lui-même, contre son bras qui ne réagissait pas comme il le voudrait. Contre cette douleur qui était trop souvent insupportable. Ce n’était sans doute pas une bonne façon de gérer les choses. Il le savait dans le fond le blond, après tout, il était médecin, il savait très bien que son comportement était loin d’être le meilleur. Difficile de faire autrement quand l’esprit n’allait pas non plus. Ce n’était pas juste physique ces problèmes. Peut-être que le yoga serait vraiment une bonne option du coup. Pas certain qu’il soit sérieux dans ce qu’il disait pour l’instant, parce qu’il était surtout en train de draguer, mais il pouvait quand même garder cette option dans un coin de sa tête. « Je prends note. Promis, j’en ferais bon usage. » Sourire au coin des lèvres, alors qu’il saisissait la carte tendue par la jeune femme. Pratique pour avoir son numéro. Il pensait quand même d’abord à ça avant de penser au yoga pour le moment. « T’as pas quelques flyers que je pourrais leur distribuer ? » Il demanda, plus pour rire qu’autre chose. Pas certain de toute façon que ses étudiants aient beaucoup de temps à consacrer au yoga. Il était passé par là lui aussi et les études ne laissaient pas beaucoup de temps pour le reste. « Les grands esprits se rencontrent. » Il commenta alors qu’elle lui disait qu’elle aussi, elle avait étudié en Californie. San Fransisco, pas loin de Stanford. « Non c’est sûr, je regrette un peu le coin quand même. » Le soleil, l’ambiance. Il avait aimé la Californie, le blond. Mais il était revenu ici pour retrouver sa famille. Un nouveau rire, suite à la remarque de Tilda. « Loin de moi cette idée, voyons. » C’était faux, évidemment, il était carrément en train de lui faire du rentre dedans. « Hm, la chaleur, définitivement. » Il répondit le sourire aux lèvres, sous-entendu assez marqué pour qu’elle le comprenne. « D’ailleurs, vu la chaleur là, je peux t’offrir un verre, chez moi, si tu veux. » Il haussa les épaules, toujours ce même sourire. Il pourrait vraiment lui offrir un verre Joshua, mais il y avait d’autres intentions derrière, clairement.