Born to run away (Billy)

Born to run away

outfit - TW : grossesse | @Billy Buchanan

Depuis plusieurs jours maintenant, Emma a accepté de vivre chez Billy le temps de se trouver quelque chose pour elle. Elle n’a pas envie d’être le boulet trop longtemps, tout comme elle n’a pas envie de priver Billy de sa vie privée. Pourtant, sa priorité est d’arriver à trouver ses marques dans son nouveau boulot, de ne pas trop exagérer dans les heures comme elle n’avait pas peur de le faire au Pikey, et d’arriver à penser à elle et à ce petit être qui pousse jour après jour. Elle n’en est encore qu’au début, son ventre est à peine arrondi, si bien que sans y faire vraiment attention, il est encore difficile de dire si elle est vraiment enceinte, ou si elle a juste un peu trop mangé. La veille, Emma avait passé la nuit chez sa mère et finalement peut-être que c’était mieux comme cela. Avec Billy, on ne peut pas dire qu’elle soit mal accueillie, lui qui semble si présent, attentionné à son bien être et fait encore tout pour la mettre à l’aise, mais avec Billy, elle a l’impression que les conversations dérapent depuis quelques jours. Pas juste venant de lui, elle est même probablement celle qui met le feu aux poudres plus souvent que lui, mais ça reste un malaise palpable entre eux.

Ce soir-là, Emma n’est pas resté trop longtemps dans les pieds de Billy. Peut-être a-t-elle échangé deux ou trois mots, mais elle a surtout préféré l’éviter, ne sachant plus trop comment penser, ni comment agir face à lui. Ses souvenirs de petites filles amoureuses refont surface, ou plutôt évoluent et sa maladresse pourrait très probablement la mettre dans une situation compliquée. Alors Emma, elle évite de parler, de regarder ou tout simplement d’être dans le coin. Son pc portable sur le lit, elle se trouvant en face, elle prend le temps de chercher après des appartements qu’elle pourrait visiter. La blondie répond à ses mails, elle prend le temps sur les réseaux sociaux, et puis elle échange des textos avec Shana. De temps en temps, le stress monte, puis la minute d’après elle rigole face aux réactions de sa nouvelle patronne. Finalement, Emma décide de prendre son courage à deux mains et de descendre les escaliers, à pieds nus et en nuisette pour se rendre dans la cuisine. La peur d’y croiser Billy sans doute, mais comme Shana le lui a souligné, si il y était aussi, probablement qu’elle l’entendrait. Ses pas délicats sa mènent au rez-de chaussée et sa chevelure blonde détachée ramenée par-dessus son épaule, elle continue son chemin jusque son envie d’aller chercher un verre d’eau. Le bruit de la télé l’oblige à tourner le visage en ce sens, pendant qu’elle continue à avancer vers la cuisine. Emma sursaute lorsqu’elle pose ses yeux sur le propriétaire de cette maison. Dans sa poitrine, son cœur bat beaucoup trop vite et plantée là, elle ne sait que faire. « tu m’as fait peur… » Elle joue avec ses doigts, elle pose son regard sur Billy, puis sur l’évier sans trop savoir où regarder « Je… Je venais juste chercher un verre d’eau… » dit-elle hésitante, puis elle s’exécute et s’approche de l’évier pour remplir le verre en question.

Emma Kane Kingsnorth

Les gens pensent que je suis toute calme, toute discrète. Mais ils ne savent pas que dans ma tête, c'est la tempête

je vous garde comme un secret ♥:

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{ Born to run away. }
♛ w/ @Emma Kane
tw : grossesse, relation avec écart d'âge.

Il a beau être planté devant la télévision, il ne sait même plus ce qu’il regarde. Les yeux rivés sur son téléphone, il échange quelques sms avec Nash, essayant de sauver sa peau, tandis que son ami au contraire, lui vend le chemin le plus sinueux. Tout ça parce que depuis quelques jours, Emma est installée chez lui, et qu’elle s’est mise à lui envoyer des messages douteux, en journée, quand ils ne sont pas ensemble. Des sous-entendus qu’il comprend assez vite, et que Nash comme Shana traduisent facilement. Le truc, c’est que si un homme normal aurait profité de la situation, Billy lui, se pose mille et une questions. Parce qu’Emma est la cousine de Rose, la femme de Kane et qui plus est, enceinte. Enceinte, et donc fort probablement victime de ses hormones. Et puis y’a Rose dans sa tête. Rose qui n’en sort pas. Est-ce que ce ne serait pas un peu irrespectueux, que de prendre du plaisir avec une fille en pensant à une autre ? Il s’en trouve des excuses pour ne pas répondre aux avances de la poupée Barbie. Des excuses que Nash envoi valser en deux messages, oppressant le crâne du blondinet. Il est paumé Billy...

Soupirant devant tout ça, il finit par lever ses fesses du canapé et se dirige vers la cuisine. Il pose son téléphone sur le bois du comptoir, soupir tout en cherchant dans le fond du frigo ce qu’il pourrait boire ou manger. Il n’a pourtant ni soif, ni faim. Il a juste besoin de s’occuper les mains. Sa langue claque contre son palet d’agacement, et il referme le réfrigérateur sans n’avoir rien attrapé. Se redressant, il détourne les yeux attirés par la silhouette blonde qui vient d’entrer. Son cœur rate un battement quand ses prunelles azurées se promène sur elle, en petite nuisette un peu trop dénudée pour les yeux d’un homme aux idées grivoises. Qu'elle a elle même mené. Il ravale alors difficilement sa salive, l’observant tandis qu’elle affirme ne chercher qu’un verre d’eau. La main sur le plan de travail, il reste immobile, tendu, hoche simplement la tête, muet comme une carpe. Quelques instants tout du moins.

_ “ La télé est trop forte ? T’as du mal à dormir ? “

Qu’il marmonne, presque inquiet d’être la source de son insomnie. Il se pince les lèvres l’une contre l’autre, gêné, mal à l’aise et fini par essayer de détourner les yeux pour ne surtout pas se rincer l’œil. Unique chose qu’il a pourtant envie de faire.

_ “ Tu devrais mettre un gilet, il fait pas chaud. “

Qu’il finît par tiquer, et c’est finalement ses dents qui s’enfoncent contre sa lèvre, pour s’empêcher un rictus face à l'ironie de la situation. Ou peut-être que c'est juste nerveux.

t'aimer est une galère.

Que diable suis-je venu faire derrière tes barreaux. T'aimer est une galère qui ne cesse de prendre l'eau. Mais entre ciel et terre, je trouverai les mots. Les mots pour te plaire, quitte à y laisser ma peau. Tout le long de ce couloir, tu marches à contre-jour. Pas le moindre regard. Pas le moindre détour. Je suis dans le brouillard, à jamais condamné à t'aimer, sans être aimé en retour.

Kenough :

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Born to run away

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Dans la cuisine, Emma ne perd pas de vue son objectif : venir prendre un verre d’eau et remonter aussi vite. Elle espérait surtout ne pas y croiser Billy, et la légèreté de ses pas aurait sans doute aidé pour qu’il ne la remarque même pas, en train de se glisser dans cette pièce, à cet instant même. Ça, c’était dans le scénario qu’elle s’était imaginé dans sa petite tête blonde. La réalité est cependant toute autre quand, en face d’elle, se trouve justement celui qu’elle n’espérait pas croiser. Pourtant, elle sait qu’elle devra le croiser, encore et encore, en vivant chez lui. C’est même la moindre des choses, mais Emma ne voulait juste pas le croiser là, maintenant. Demain, oui, mais ce soir, elle n’était pas certaine que ce soit une bonne idée étant donné les échanges par SMS avec le Buchanan. La solution, c’est peut-être de briser la glace, oui. Mais comment ? Elle ne sait pas vraiment, elle se pose un peu trop de questions, et se laisse peut-être même un peu trop envahir par des souvenirs d’enfance, alors que son petit cœur battait la chamade à chaque fois que Billy passait la porte d’entrée de chez Teddy. Si Rose, elle, n’en avait que faire des amis de son paternel à cette époque, Emma avait déjà jeté son dévolu sur le blondinet de l’époque. Un secret qu’elle a gardé pour elle toute seule. Elle et son carnet aujourd’hui bien planqué dans ses cartons.

Emma ne comprend pas tout de suite de quoi Billy parle, alors qu’il s’inquiète de savoir si la télévision l’empêche de dormir. Elle fronce les sourcils, ne bougeant plus d’un millimètre, et son cerveau tourne un peu trop vite. Bientôt le crash très probablement, à force de trop réfléchir, et trop vite

« Ah euh. Non pas du tout. On ne l’entend pas de l’étage… » dit-elle en pinçant ses lèvres, osant à peine poser son regard sur Billy.

Pourtant, Emma ne peut s’empêcher de garder un œil tourné vers l’homme qui semblait vouloir se prendre de quoi manger ? Boire ? Mais qui n’en fit rien finalement.

« Il semblerait qu’on pense à la même chose … » dit-elle, en se mordant la lèvre. Puis en se rendant compte de ses dires, elle s’enfonce un peu plus « enfin, je veux dire… de l’eau… enfin peut-être que t’as envie d’autre chose… » le rouge lui monte aux joues, alors qu’elle continue de s’enfoncer « t’as les crocs quoi… fin le frigo… enfin, tu m’as comprise… » vaut mieux conclure comme cela, oui.

Emma porte le verre d’eau à ses lèvres, et son regard se pose un peu partout sauf vers Billy. A force de boire, elle a l’impression que le chaud de ses joues se refroidit un petit peu, mais ses penses sont pourtant toujours aussi tourmentées. Elle tente de s’occuper, de laver son verre, puis s’approche de Billy pour tenter d’attraper le torchon qui se trouve derrière lui.

« Je peux ? » demande-t-elle en se penchant un peu plus vers lui pour prendre le torchon afin d’essuyer son verre et de le remettre dans l’armoire.

La voix de Billy s’élève, alors qu’il lui parle de sa tenue actuelle. Certes, une nuisette c’est léger, mais elle n’avait pas imaginé qu’il se retrouverait là, au même moment qu’elle souhaitait s’y prendre. Et puis elle n’était pas sensée en avoir pour longtemps. Il fait frais, oui, mais ses pensées lui font pourtant penser tout l’inverse.

« ça dépend pour qui… » dit-elle, en assumant son sous-entendu, pour une fois. Ses pas, l’un après l’autre, réduisent la distance entre eux et sur la pointe des pieds, elle tente d’approcher ses lèvres du coin des lèvres du quarantenaire, prenant appui sur son torse, par la même occasion « bonne nuit ? » murmure-t-elle, s’apprêtant à s’éloigner, et remonter les escaliers vers la chambre.

Emma Kane Kingsnorth

Les gens pensent que je suis toute calme, toute discrète. Mais ils ne savent pas que dans ma tête, c'est la tempête

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tw : grossesse, relation avec écart d'âge.

Elle affirme que la TV ne la gêne pas. Il reste quelque peu tendu Billy, retenant ce rictus nerveux comme il le peut. “ Il semblerait qu’on pense à la même chose … “ Ouch. Son cœur rate un battement devant le sous-entendu, et plus nerveusement encore, il se pince les deux lèvres l’une contre l’autre un peu plus fort. “ enfin, je veux dire… de l’eau… enfin peut-être que t’as envie d’autre chose… “ Il baisse la tête, le rouge lui montant aux joues. Mais ses yeux eux, se lèvent discrètement vers le minois de la petite poupée, qu’il remarque mal à l’aise et tout aussi rosie. Son sourire cette fois lui échappe, tant la situation semble incontrôlée. “ T’as les crocs.. “ C’était peur dire, une frustration révoltante. D’autant plus qu’elle le cherche, qu’elle attise ses envies de mâle animal. Mais il ne veut pas de ça Billy. Il sait que ce serait bête. Qu’Emma elle est dans le même état que lui, et qu’un pas de travers ce serait irréversible. Qu’ils le regretteraient peut-être un jour. Du moins c’est ce qu’il se dit, parce que Nash l’a contredit toute la soirée. Ya même son téléphone, sur le comptoir, dont l’écran s’allume, annonçant un nouveau message du Kane. Mais Billy n’y prête pas attention. Ses yeux ne se détachent plus de la blondinette. Source d’un désir qu’il trouve malsain. C’est quand même la cousine et la meilleure amie de celle qui hante ses pensées. Aussi ouverte et rentre dedans qu’elle soit. Fallait qu’il résiste. Résistance bien faible, parce qu’il grogne dans le fond de sa gorge, tentant de refouler toutes ses idées grivoises. Idées qui ont déjà affolé son rythme cardiaque, et ce depuis leurs sms. Aggravé par la petite tenue de la blondinette, et ses mots si bien, ou si mal choisis, tout dépend du côté ou l’on se trouve. Alors les traits pas mal serrés par cette bataille d’émotions qui se joue en lui, il hoche la tête, avançant ses lèvres dans une grimace démontrant clairement qu’il avait compris autant le sens de sa phrase, que ce que cela pouvait sous-entendre. Et il repose son fessier sur le meuble derrière lui, les mains aussi, de chaque côté de ses hanches. Il s’empêche ainsi tout mouvement, mais Emma s’approche. Trop proche, elle réclame le torchon. Il s’affole un peu plus, trouve que son souffle devient difficile. Il se penche du côté opposé au torchon, pour qu’elle l’attrape. Et comme pour empêcher un blanc, un silence trop tendu, il ne trouve rien de mieux que de causer de sa tenue. Ce qu’il regrette aussitôt, parce que dans le fond, c’était aussi tendancieux que le discoure mené par la Barbie. “ ça dépend pour qui… “ Souffle court, encore une fois. Il ne s’attendait pas à ça, surtout qu’elle semble bien plus assumée cette fois. Elle le fixe, il en fait de même, perplexe, et tendu (dans tous les sens du terme).

_ " On parle de toi, pas de moi. "

Il regrette aussitôt ses mots peut-être trop francs, trop parlants. Scelle ses lèvres encore une fois, frustré. Elle s’approche, il se crispe, se redresse, ses doigts serrent le comptoir. Il n’aurait jamais imaginé qu’Emma puisse se la jouer entreprenante de la sorte. Déjà surpris par ses sms, maintenant pris de court par ses mots, et ses gestes. Il est muet le pauvre, le cœur affolé d’une certaine excitation qu’il cherche pourtant par tous les moyens à refouler. Les doigts fins de la donzelle s’appuient sur son torse, sa plus grande crainte en devient qu’elle sente, sous ses mains, son cœur qui tambourine si fort contre sa poitrine. Il est immobile Billy, surpris, affolé, et le rouge se repointe sur ses joues alors qu’elle approche ses lèvres des siennes. Elle ne fait que les effleurer, au coin de sa bouche, mais ça suffit pour Billy, de perdre pied. Vu son état actuel, il faut dire que peu de chose suffirait à le faire flancher. Mais Emma, elle est tellement au-dessus du “peu de choses”. Il a du mal à ravaler sa salive, s’agrippant plus fermement encore à la paillasse sous ses doigts. “ bonne nuit ? “ Il hoche la tête, très légèrement. Le myocarde tout affolé, le torse se bombant à chaque inspiration. C’est comme s’il était en train de piloter un avion, qui il le sait, va se scratcher dans quelques secondes. Mais que bêtement, il croit encore pouvoir le redresser.

_ “ C’est mieux comme ça non ? “

Qu’il murmure de sa petite voix enraillée par les émotions, et surtout, toutes celles qu’il refoule. Ses yeux retombant sur la silhouette et plus précisément les formes avantageuses de la jeune femme, qui s’affichent à demi-nue sous ses yeux. Faut vraiment être con pour refuser ça.

_ “ Ce serait con de tomber malade... “

Qu’il ajoute, comme pour suspendre le temps. Espérant dans le fond qu’elle ne disparaisse pas à l’étage. Les idées mal placées de Nash polluant encore sa vue, il finit par détourner les yeux et s’empêcher tout œil de se reposer sur la blondinette, qu’il déshabille rien que des yeux. Et ça fait mal dans le fond du pantalon.

t'aimer est une galère.

Que diable suis-je venu faire derrière tes barreaux. T'aimer est une galère qui ne cesse de prendre l'eau. Mais entre ciel et terre, je trouverai les mots. Les mots pour te plaire, quitte à y laisser ma peau. Tout le long de ce couloir, tu marches à contre-jour. Pas le moindre regard. Pas le moindre détour. Je suis dans le brouillard, à jamais condamné à t'aimer, sans être aimé en retour.

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