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@olivia harkness + @Aurelio Rossi

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15 février

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15 février
Ils ont à peine terminé que la séparation lui fait l'effet d'une gifle et elle ne lui laisse pas un moment de répit avant de le repousser avec une expression de dégoût - ou de peine profonde ? - sur le visage Laisse moi.. Remettant son chemisier en place, Olivia descend de la table et s'éloigne après avoir ramassé son pantalon, tentant de se redonner une forme de composition. Un moment d'égarement, une erreur de parcours, de la frustration ou peut être la situation assez unique, l'enfermement et la colère des jours passés... elle cherche des raisons pour ce qu'il vient de se passer mais elle ne saurait pas expliquer pourquoi ils ont craqué, pourquoi ils ont fait ça. Je sais pas pourquoi... bref.. m'approche pas, reste où t'es et laisse moi tranquille. elle passe les mains dans ses cheveux et soupire bruyamment en lui tournant le dos J'ai vraiment pas besoin de ça..

C’est une douche glaciale qu’il se reçoit en pleine gueule à peine l’acte terminé. Il est encore à reprendre son souffle, elle me repousse d’un coup sec et il recule de quelques pas, bien heureux de ne pas avoir d’entraves à ses chevilles. Il la regarde un instant avant de lâcher un profond soupir, il se penche pour ramasser son jean et boxer qui sont au sol non loin de la table et il l’enfile rapidement, boutonnant son jean. Il ne saurait déchiffrer l’expression sur le visage de la rouquine, c’est toujours feu et glace, toujours les extrêmes avec elle. Il préfère ne rien ajouter, il n’avait pas l’intention non plus de rester près d’elle après s’être fait repousser de la sorte. Il l’avait poussée à bout, fait réagir bien plus qu’espérer, elle avait répondu à son baiser, à cette envie fulgurante. Il savait maintenant, qu’elle devait se détester bien plus pour avoir flancher qu’elle ne le détestait lui au final. Aussi stupide que ça puisse paraître, Aurelio aime son tempérament de feu, explosif. « Non Olivia, t’as pas besoin de ça… être faible c’est pas pour toi hein ? T’es pas vraiment humaine au fond ! » qu’il marmonne sur un ton sarcastique, allumant une clope au passage. Il en a bien besoin, ses mains tremblent. Autant il se sent bien, libéré d’une partie des tensions, autant le simple fait de respirer le même air qu’elle le rend fou. Il va s’asseoir à la chaise sur laquelle il était un peu plus tôt, laissant tomber la cendre de sa cigarette dans une assiette qui traînait sur la table. « Je suis stupide et j’apprends pas de mes erreurs… j’aurais dû savoir que c’était ridicule de recommencer après ce qui s’est passé la dernière fois… » Il parle pour lui-même plus que pour elle. Il le dit tout haut, probablement pour la faire réagir encore, de toute façon, elle réagit pour tout et rien.

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15 février, 13h51
La séparation est violente, pour elle c'est un déchirement mais c'est nécessaire. Olivia l'a senti, cette décharge électrique, quand son corps était contre celui d'Aurelio et elle ne peut pas continuer comme ça.. ça serait une erreur. Pour elle, pour lui, pour eux... elle ne peut pas faire foncer dans le mur comme ça. Alors elle le repousse. Avec la même violence que son coeur a souffert quand il s'est retiré d'elle. Un froid sans comparaison entoure son coeur alors que la rousse attrape ses vêtements jetés de côté et commence à se rhabiller en mettant de la distance entre eux. Elle ne peut même pas le regarder alors que son corps réclame une autre confrontation, un autre moment d'intimité, plus de sa chaleur, plus de lui. Mais elle l'entend.. elle serre les dents en s'approchant du feu, tentant de se réchauffer le corps si elle ne peut réchauffer son coeur. Tu sais pas de quoi tu parles. Et bravo, voilà je suis pas humaine, parfait. les mots lui écorchent l'âme, une douleur qu'elle n'admettrait jamais ouvertement. Surtout pas devant lui... Aurelio, ancien gardien de ses secrets, de ses joies et ses peines, maintenant un ennemi à qui elle ne sait plus parler. Le venin lui ronge l'âme alors qu'elle ajoute Tellement plus facile de me haïr si je suis pas humaine.. elle s'accroupit devant le feu et le bruit du briquet et d'une cigarette qu'on consume la fait relever la tête un peu. Dans sa veste jetée au sol, elle prend son paquet et se met à allumer une cigarette à son tour avant de l'entendre grommeler. chaque mot est une griffure supplémentaire sur la plaie béante dans son coeur Voilà Aurelio Rossi la victime... pauvre de toi. Que t'ai-je fait... va te faire voir Rossi. elle sait exactement où est sa faute mais la rousse ne peut lui dire, ne peut s'excuser, ne peut reconnaître son erreur.. parce qu'après quoi ? c'est un monde entier de douleurs qu'elle devra admettre et elle ne peut pas. T'as qu'à pas m'parler et tu recommenceras pas comme la dernière fois.. ou es-tu si faible que tu ne peux te retenir ? le sarcasme dans sa voix est emprunt de douleurs.