My god, everything but that w/ Gregory #1

tw : nudité
Il y a des matins où dès le réveil rien ne semble fonctionner correctement, un peu à l’image de ce mercredi, qui a vu mon réveil sonner une première fois, que j’ai sciemment arrêté avec l’intention de me lever, mais c’est aux côtés de Charlie que je me suis rendormie. C’est donc en catastrophe que je me suis relevé en un coup dans ce lit, me trouvant dans cette chambre qui n’est pas la mienne, mais plutôt celle de ma petite amie, qui à manqué à l’appel à mes côtés. A l’image d’un Tobias manquant de ponctualité, faisant de ce trait une habitude dans ma vie, malgré un retard de beaucoup trop longues minutes pour m’offrir le luxe de prendre mon temps, j’ai tout de même pris la décision de faire en arrêt dans la salle de bain, d’apprécier le contact de l’eau de la douche s’écrasant contre mon corps, que je suis en train de rincer de toute trace de savon que je porte sur moi. « Mais non ! » Pensée que je suis en train de prononcer à travers un murmure, alors que mes yeux sont en train de s’ouvrir, réalisant un détail qui est de taille et qui vient expliquer pourquoi Charlie n’est pas venue me réveiller après être sortie du lit. « Non mais Tobias c’est pas vrai, comment tu arrives à oublier que tu as pris ta journée ? » Une fois encore, ma pensée est en train de s’échapper de mes lèvres, alors que je me pense seul dans cette maison qui n’est pas la mienne, que ma main est en train de couper l’eau, pour venir sortir de cette douche. « Non … » C’est avec une serviette d’une taille incroyablement petite que je me retrouve entre les mains, alors que je dois couvrir le mètre quatre-vingt-trois que je mesure et qui est à sécher de la tête au pied. En premier lieu, cette poignée qui est en train de se baisser ne me panique pas, puisque la seule en mesure de pouvoir entrer dans la pièce est Charlie, celle avec qui je sors depuis quelques mois, celle qui parvient à provoquer un sourire sur mon visage, alors que je suis en train de porter mon regard en direction de la porte qui vient de s’ouvrir. « Oh non ! Non ! Non ! … » Propos accompagné d’un vent de panique que je ne suis pas capable de masquer, ni à travers le timbre de ma voix, ni même à travers le moindre de mes mouvements, alors que mon réflexe est celui de venir apporter cette serviette à mon entre jambe, de venir couvrir cette partie si intime pour un homme, alors que ce n’est pas Charlie qui est entrée dans la salle de bain, mais l’un de ses frères, principalement le seul que j’ai rencontré jusqu’à présent, à savoir Rory, qui je l’espère n’a pas eu l’occasion de voir grand chose.

tw : nudité
« Ah. » Seul et unique mot prononcé par Gregory, que je suis tout du moins capable de pouvoir entendre, alors que je suis emporté par un vent de panique, qui contrôle l’entièreté de mon corps, de mes mains qui se trouvent à couvrir cette zone si importante à la gente masculine, de ce carré de serviette. Entrejambe masqué, l’occasion est pour moi de porter à nouveau mes iris sur la porte de la salle de bain, pour réaliser qu’elle est à nouveau fermée, que le grand frère de ma copine ne se trouve plus dans la même pièce que moi, mais il va en falloir beaucoup plus à mon coeur pour ralentir ses battements, calmer cette intensité qui cogne contre mon torse. « Le mini-golf, la cuite au bar… toi nu dans ma salle de bain, notre relation devient très sérieuse Tobias. » Une remarque étouffée par la porte qui nous sépare désormais, mais que je parviens à entendre, laissant une de mes mains se frayer un chemin en direction de mes cheveux, une intention mise à mal, sentant la serviette glisser, un corps se découvrir, pour un mouvement brusque afin de revenir en position initiale, alors que pourtant il ne se trouve plus dans la salle de bain, tu es pitoyable Tobias.  « Rory, tu sais où je peux trouver une serviette ? » Il est le seul à pouvoir répondre à une telle interrogation, Charlie ne se trouve pas dans cette maison et je n’ai pas envie de revivre une telle situation, revivre une telle humiliation, alors que je ne peux empêcher mon regard de venir se poser autour de moi, d’un côté, puis de l’autre, avant de recommencer, toujours dicté par une panique que je ne suis pas capable de contrôler et par un coup terrible dans une dignité pourtant déjà très faible. « Je veux dire, autre que celle que j’ai déjà, j’aimerais pouvoir m’essuyer et sortir de cette salle de bain comme si de rien était. » Si cela est bien sûr encore possible, parce que je ne suis pas sûr de pouvoir faire comme si de rien était, il va être difficile pour moi de poser mon regard sur le grand frère de Charlie et ne pas avoir le souvenir de cet instant qui vient se présenter à mes pensées. « Quelle honte Tobias ! T’es vraiment trop con ! T’en manque vraiment pas une ! » Murmures qui sont en train de se frayer une chemin pour s’échapper de mes lèvres, manquant pourtant de réaliser pleinement que l’écho aussi faible soit-il permet à Rory de pouvoir entendre le fond d’une pensée qui m’était destinée, alors que je suis en train de tourner sur moi-même, toujours à la recherche d’une serviette plus à ma taille, pour pouvoir enfiler des vêtements sur mon corps, puisque l’idée de lui parler, à travers la porte, sans la moindre tissus couvrant ma peau est assez perturbante, comme toute cette histoire.

tw : nudité
« Je vais entrer… enfin… bref on se comprend. » C’est dans un élan de panique que je suis en train de me redresser, poser mon regard sur cette porte, celle qui va s’ouvrir d’ici quelques secondes, alors que je peux sentir mon cœur cogner contre mon torse, ne sachant pas réellement quoi faire. Sans doute on se comprend pas autant qu’il le pense, son calme olympien n’est pas du tout en adéquation avec l’état dans lequel je me trouve, alors que mon premier réflexe en voyant la porte s’ouvrir est de venir porter mes mains à mon entre jambe, afin de masquer mon matériel masculin qu’il connaît pourtant déjà. « Ah. » Une main dépassant de l’entrebaillement, avec au bout une serviette qui m’est destinée et que je viens m’empresser d’attraper, pour rapidement sentir le tissu entourer mon corps. « Au fait, où est ma sœur ? » Une question qui m’est adressé, alors que je suis en train de retirer ces gouttes d’eau de ma peau, séchant mes jambes, en me retrouvant penché en avant, passant très près d’un contact peu agréable entre ma tête et le meuble qui se trouve en face de moi, le tout sans même que je m’en rende compte. « Je sais pas, je me suis réveillé, elle était plus dans le lit. » T’es qu’un idiot Tobias ! Pourquoi tu n’as pas dit qu’elle n’était plus dans la maison ? « Est-ce qu’elle a pour habitude de te laisser seul chez nous… Enfin chez elle ? Nous ? » Tout est en train de s’embrouiller dans ma tête, bien aidé par une situation que je ne suis pas sûr d’assumer à un moment dans ma vie, me retrouvant toujours nu, mais avec un corps désormais sec, avec comme seul séparation cette porte, pour une conversation que j’entretiens avec l’un des frères de ma copine. « Non. C’est moi, j’ai cru que mon réveil n’avait pas sonné et je me suis réveillé en panique. C’est en prenant ma douche que je me suis souvenu que je suis de repos aujourd’hui. » En terme de hors sujet, il est impossible de faire mieux que moi, alors que je suis en train de répondre complètement à côté de la plaque, alors qu’un boxer est en train de couvrir mon corps, bien rapidement suivit d’un jean, avec pour seule ambition, bien rapidement couvrir mon corps. « Et c’est souvent que tu t’y balades complètement à poil ? » Une question qui me fait me redresser d’un seul coup, tee-shirt entre mes mains, pour un regard en direction de la porte, comme si Gregory pouvait me voir, sensation que je risque d’avoir jusqu’à la fin de ma vie après aujourd’hui. « Quoi ? Non ! Mon dieu la honte … » Un désespoir que ma voix ne masque pas, alors que je suis en train d’enfiler ce haut, que mon corps est complètement couvert, occasion idéale pour moi d’ouvrir la porte, plein de détermination, avant que mes iris se posent sur Rory et que mon coeur me rappelle la pire honte de ma vie. « Je me balade pas nu. Je voulais juste prendre une douche, mais avec des vêtements ça marche moins bien. » Un contact visuel que je suis en train de fuir autant qu’il m’est possible de le faire, posant mon regard sur le frère de Charlie une courte seconde, histoire de pouvoir dire que je ne l’évite pas. « Charlie m’a dit que tu vivais plus ici, j’aurais su … » Une phrase coupée en plein élan, pour une main passant dans mes cheveux, que je n’ai même pas pris le temps de coiffer. « Est-ce que tu peux oublier ce qu’il vient de se passer s’te plait ? Et d’en parler à personne ? » Une supplication que je suis en train de faire, demandant à l’homme qui me fait face d’oublier ce qui vient de se produire, d’oublier qu’il vient de me voir nu dans une maison qui lui appartient, alors qu’il va m’être impossible d’oublier que ses yeux ont pu se poser sur mon corps.

tw : nudité
« Ok c’est bon relax, me prends pas pour un gros con. Je sais comment marche une douche mais je te remercie pour la précision. » Non, mais alors Tobias, dans le genre débile, tu ne peux pas faire mieux. C’est une pensée que je suis en train d’avoir, alors qu’un peu plus encore, je me sens mal à l’aise, j’ai envie de pouvoir me terrer dans un trou de souris et de ne plus avoir à en sortir pour le restant de ma vie. « Oh non, c’est pas ce que je voulais. » J’ai l’amère impression de voir ma tombe se creuser un peu plus au fil des secondes qui défilent, mais surtout au fil de mes propos. Ferme ta putain de gueule Tobias, c’est pas compliqué ! L’objectif pour moi est de laisser Rory faire sa vie dans cette maison et d’attendre qu’il s’en aille ou que Charlie soit de retour, que toute forme d’attention ne soit plus posée sur moi, c’est tout ce que je demande. « Putain c’est le bordel ici, tu diras à ma soeur qu’elle abuse. » Une main est en train de se passer dans mes cheveux, traduisant ce malaise que je ressens depuis qu’il a ouvert cette porte, depuis que je me suis retrouvé nu devant le frère de ma petite amie. « C’est vrai j’ai déménagé mais ça ne m’empêche pas d’avoir encore des affaires ici et surtout un droit de jouissance en tant que co-propriétaire de cette maison. » « Je lui dirais. » Un moyen de pouvoir lui rendre service, tel un prêté pour un rendu, de manière à ce que je passe le message du fond de sa pensée au sujet du ménage de la maison dans laquelle vit Charlie, pour garder son silence, pour que personne n’apprenne un jour ce qui a pu se passer aujourd’hui dans la salle de bain. « T’inquiète, je ne tiens pas à me souvenir de ton engin, ni même à en faire part à quelqu’un. Tu veux un café ? » Impossible pour moi de ne pas fermer les yeux, une seconde, sans doute deux, le temps que mon cœur me rappelle à l’ordre, me confirme que tout ceci n’est pas un mauvais rêve, mais bel et bien la réalité. « Oui ! » Une réponse que je suis en train de d’apporter avec beaucoup trop d’entrain pour un simple café. « Je veux bien un café. Du moment qu’on est loin de cette salle de bain. » Je ne suis pas l’homme le plus en confiance au monde, encore moins l’homme le plus à l’aise avec son corps, alors l’idée que quelqu’un ait pu m'apercevoir nu n’est pas ce qui me rassure le plus, je me connais, il va me falloir du temps pour oublier cette journée, pour réussir à me retrouver avec Rory sans être mal à l’aise, sans me dire qu’il a déjà pu poser son regard sur baby Groot. « Je fais les meilleurs cafés crème de la ville … » Réfléchis une seconde avant de parler, c’est tout ce que tu as à faire Tobias, pourtant c’est tout ce que je ne fais pas, alors que je m’arrête une seconde dans cette marche en avant, direction la cuisine. « Mais un café classique avec la machine c’est bien aussi, hein. » L’occasion d’essayer de me rattraper comme je le peux, de sortir les rames, tout en essayant de faire en sorte que celles-ci ne se voient pas, alors que mes pieds sont à nouveau en train de me mener à la cuisine.

tw : nudité
« Oula… faut pas s’arrêter comme ça hein c’est dangereux. » Je suis en train de perdre pied, l’image d’un Rory, qui a eu l’occasion de me voir complètement nu, est en train de me faire perdre pied et à chaque seconde qui passe, je me permets de m’enfoncer un peu plus. Je suis complètement ridicule et je n’arrive pas à reprendre le dessus. « Ni café crème, ni café machine, je vais faire du vrai café avec la cafetière italienne. T’as déjà goûté ? » Mes iris sont en train de se poser sur le frère de ma petite amie, cette lueur se présentant dans mon regard, celle que je ne peux contrôler, alors qu’un léger sourire est en train de se présenter dans un premier temps au coin de mes lèvres. « Il y a une cafetière italienne dans cette maison ? » Question qui est en train de franchir la barrière de mes lèvres, alors que je n’en reviens pas d’apprendre seulement maintenant, après toutes ces semaines, qu’un tel objet se trouve sous mes yeux et que je l’ignorais complètement. Amateur de café, si je peux me permettre de me définir ainsi, impossible de commencer une journée sans en prendre un, difficile de pouvoir me poser devant un ordinateur, sans en avoir un à portée de main en permanence. « Alors on y va ou on reste ici plantés à tester la solidité du sol ? » Je suis resté sur la nouvelle que je viens d’apprendre, ne réalisant pas que je reste droit comme un i, sans bouger en haut des escaliers de cette maison familiale. « Oui. Pardon. » Des excuses que je suis en train de présenter, alors que je suis en train de descendre marche après marche, un chemin que j’ai eu l’occasion de prendre à plusieurs reprises depuis que je partage ma vie avec Charlie, ce lien que nous avons en commun avec Rory, avec celui des trois frères où j’ai le plus de similitude à mes yeux. « Charlie m’a dit que tu étais dans le e-sport. C’est vraiment trop cool, je trouve ça génial que ça se développe, les gens n’ont même pas idée à quel point les compétitions virtuelles ont grave de l’avenir et que c’est tellement loin d’être aussi facile qu’ils ne le pensent. » C’est le côté nerd qui est en train de prendre le dessus, moi Tobias Matthews, qui aime se trouver devant son ordinateur, qui aime passer des heures en ligne, à partager ces jeux qui rythment ma vie, ce point commun que je partage avec Charlie à nos heures perdues. « Elle m’a pas dit, mais tu es que sur du streaming de sport ou tu touches aussi à d’autres jeux ? » Question qui est en train de franchir la barrière de mes lèvres, alors que nous sommes en train d’arriver dans la cuisine. Etrangement, cette conversation me permet de reprendre pied, de reprendre le dessus sur moi-même, permettant à mon cerveau d’éloigner l’image d’un Tobias complètement nu, face à un Rory venu chercher une tondeuse dans la plus grande des innocences.

tw : nudité
« En effet, c’est un rythme assez soutenu, beaucoup de déplacements et parfois ça me fait chier. Je ne pense pas rester dans ce milieu-là très longtemps. » « Oh. » Seul mot qui parvient à franchir la barrière de mes lèvres, je suis un véritable amateur de tout ce qui touche de près ou de loin au gaming, sans jamais m’être réellement posé la question de la gestion du planning de toutes ces compétitions qui voient le jour, année après année. « Je touche à d’autres jeux, WoW, Valorisant, ça dépend de mes humeurs en fait. Puis j’aime bien tester les nouveaux jeux avec ma communauté aussi, donc j’avoue avoir une collection importante de jeux. » Il m’est impossible de masquer cet émerveillement qui est en train de se dessiner à travers les traits de mon visage, de cette lueur qui est en train de briller à travers mes iris. Ce n’est un secret pour personne, je suis un véritable nerd sur patte, qui se retrouve hors du monde dès qu’il s’agit de jeux vidéos, de super-héros et de toutes ces sagas devant lesquelles j’ai passé un nombre incalculable d'heures. « WoW ? Sérieusement ? » A l’image d’un enfant le soir de Noël, je suis rempli d’excitation, restant sur place, ne me laissant pas submerger par des jambes qui ont envie de montrer mes émotions, de sauter sur place. C’est sans doute un peu con, mais je ne peux m’empêcher d’avoir cette idée de pouvoir partager le temps d’une partie, ou plusieurs, avec le frère de ma copine, avec qui je me sens le plus proche, le plus à l’aise ou presque. « Tu vas enfin pouvoir déguster un café potable dans cette maison, il te faut au moins ça après ta frayeur du matin. » Exemple parfait du presque, alors qu’une main est en train de se faufiler dans mes cheveux, les mettant en place avec beaucoup de peine, sentant ce malaise à travers toutes les parties de mon corps, un malaise que je ne suis pas capable de masquer, de par mon regard qui est en train de se baisser sur cette tasse présente devant moi.  « Et toi tu joues à quoi comme jeux ? » Sauvé, c’est précisément ce que je suis en train de me dire face à cette merveilleuse perche qu’est en train de me tendre Rory Becker. « WoW. J’pense que tu l’sais déjà. » Preuve en est avec la réaction que j’ai eu lorsqu’il a évoqué cette merveille. « En vérité, à part les jeux de sport, je suis beaucoup trop curieux pour essayer l’ensemble des jeux qui sortent. Puis ça me permet aussi de savoir ce que la concurrence est capable de faire, ce sur quoi j’ai encore besoin de m’améliorer. » Un mélange idéal du nerd qui passe ses meilleurs moments devant l’écran de son ordinateur et du professionnel qui ne manque pas de s’attarder sur le moindre petit détail pour réussir à progresser, à devenir meilleur. « J’sais pas si Charlie te l’a dit, mais j’suis game designer, je travaille aussi dans le gaming, mais plutôt à la conception pour le coup. » Univers qui est si grand, avec tant de branche possible, mais que tant de monde ignore, par manque d’intérêt, par grande envie de jugement remplis de facilité pour pouvoir critiquer ouvertement.

tw : nudité
« Faudra qu’on joue ensemble un jour, qu’on se fasse quelques raids ou quelques mythiques. Ou même les deux. » Un regard que je suis en train de poser sur le frère de Charlie, ne pouvant masquer cette lueur qui est en train d’illuminer mes iris qui sont en train de suivre le moindre de ses mouvements. Cette proposition est pour moi celle du plus beau cadeau qu’il puisse exister sur terre, il n’y a rien de plus beau pour un nerd, que de pouvoir créer un lien avec son beau-frère à travers ce monde virtuel, ces jeux vidéo. « Mais oui ! Par contre, tu dois savoir que je suis capable d’y passer plusieurs heures dessus, faudra me dire si tu en as marre, au risque qu’on y soit encore au lever du soleil. » Une vérité que je suis en train de lui transmettre, puisque c’est du vécu, à plusieurs reprises, la partie néfastes des parties en ligne qui parviennent à nous couper du monde réel, du temps qui s’écoule. « Qu’est-ce qui te dérange dans les jeux de sport ? Certains sont très cools. » Question qui est en train de parvenir à mes oreilles, alors que mes doigts sont en train d’entourer le café que Rory est venu poser en face de moi. « Comment dire … Je suis aussi doué avec des jeux de sport, qu’au golf. » A mes yeux, je ne peux trouver meilleure image pour faire comprendre à Rory a quel point le monde du sport n’est pas fait pour moi, que celui-ci soit réel, comme virtuel. Après tout, il a déjà eu l’occasion d’assister à mes frasques sur le green, au point que nous avons dû changer nos plans, passer de cette magnifique pelouse verte, à un mini golf pour enfant, où le résultat n’a pas été plus concluant. « Attends t’es game designer ? Bien sûr que non elle ne me l’a pas dit, elle y comprend rien ! Elle m’a dit que tu bossais dans le monde du jeu vidéo mais c’est vaste comme domaine… c’est trop cool comme job et c’est le moment où je dois te remercier car c’est un peu grâce à toi que je peux me divertir tout au long de la journée alors. » Tasse à la main, je suis en train de me laisser porter par la douceur du café, qui me fait un bien fou. « Hmm. » Un son que je ne peux garder pour moi, appréciant la merveilleuse saveur qui est en train de se répandre dans ma bouche, pour un regard que je porte à la tasse, que je suis en train de poser devant moi. « Un peu, mais alors, vraiment très très peu. » Trop peu en réalité, sans doute a-t-il passé de nombreuses heures sur les jeux sur lesquels j’ai eu  l’occasion de travailler, d’apporter ma petite touche personnelle, mais cela reste tout de même une minorité dans le monde du gaming. « Je passe mes journées à réparer les différents bugs qui existent sur les jeux sur lesquels je travaille. Et en même temps, j’aime beaucoup, parce qu’après avoir réalisé le patch, il faut essayer, s’assurer que tout fonctionne. Je suis un peu payé pour jouer, le rêve pour un gars comme moi. » Un rêve devenu réalité, faisant de ce travail mon quotidien, celui d’un véritable nerd qui à l’occasion de passer ses journées derrière l’écran d’un ordinateur, sans jamais s’en lasser, même s’il n’est pas toujours facile de me lever le matin pour aller travailler, alors que se trouve dans le lit à mes côtés une femme que j’aime, avec qui je pourrais rester toute la journée.