It would be time that she is a name w/ Sebastian #1

« Je prends le relai. » Information que Véronicka est en train de m’apporter, elle qui est en train de vivre une journée assez difficile, sans doute dûe à celle de la soirée de la veille qui n’a très certainement pas été accompagnée que de soda. Iris posés sur celle qui hante beaucoup trop mes pensées, j’ai dû mal à comprendre où est-ce qu’elle souhaite en venir, pourquoi est-ce qu’elle a l’intention de me remplacer à l’accueil de ce bowling, je ne lui ai rien demandé et sans doute le comprend-t-elle face à mon incompréhension qui est en train de marquer les traits de mon visage. Pas un seul son ne vient franchir la barrière de ses lèvres, simplement un mouvement de la tête pour attirer ma direction vers l’entrée du bowling, pour un regard qui est en train de se poser sur cet homme qui est en train de s’approcher du comptoir. Sebastian, un ami de longue date, il n’est pas rare de le voir mettre les pieds dans cet établissement, sans doute prouvé par la réaction de celle qui fut autrefois ma petite amie. « Merci Vicky. » Main posé sur l’épaule de cette magnifique blonde, avant que quelques secondes, mais surtout quelques pas me suffisent pour m’approcher de la partie bar du bowling, pour laisser un sourire apparaitre doucement sur mon visage. « Pour une surprise. Qu’est-ce que j’te sers à boire ? » A l’image d’une tradition entre nous, je suis en train de rafraîchir ce verre que je tiens entre mes doigts, avant de venir le remplir d’une bière, un verre qui sera le mien, pour une pause qui m’est accordée. Une occupation le temps de savoir ce que je vais servir à mon ami, avant que l’on prenne place à l’une des tables encore vides de cet établissement. « Comment ça va ? » Une simple question, à l’image de la politesse, mais ce n’est pas la première fois que Sebastian met les pieds dans ce bowling, ce n’est pas la première fois que nous nous retrouvons tous les deux, que cela soit en heure d’ouverture ou une fois les portes closes. Souvenir de moments de fou rire intenses, comme d’instant de confidence entre les deux, sans doute l’une des seules personnes au monde à qui je suis capable de faire tomber les barrières, parler un peu plus.