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Bienvenue sur wicked little town, forum city simple et sans prétentions qui se déroule dans la petite mais mouvementée ville de Klamath Falls (Oregon, USA). Lieu de détente où vous verrez s'affronter les différentes classes sociales, venez interpréter des personnages issus de tous horizons. Pour citer une célèbre marque : venez comme vous êtes ! Mais attention, Scandale n’est jamais bien loin pour dévoiler les secrets que vous cachez.
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 Les WC changeront la face du monde. | Austen

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InvitéInvité
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(#) Dim 1 Jan - 19:03


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{ Les WC changeront la face du monde. }
♛  w/@Billy Buchanan
tw : Alcool, hébriété.

Il est tendu comme piquet, le petit blondinet. Cette tension se ressent, Austen le sent et d'un sens, ça la met pas bien. Comme fautive de cet état, elle le sait très bien. Cependant, la Kane semble y trouver un certain malin plaisir à le voir torturé ainsi. Elle le cherche, un peu, lui tend des perches qu'elle espère, bien au fond, qu'il acceptera de prendre. La prendre. La jeune femme. Cette dernière, redressée sur son coude, l'observe dans les yeux, à peine éclairé par les faibles lueurs que la nuit leur offre. Ces rayons blanchâtres donnent une ambiance des plus propices. Le souffle coupé, lourd, de Billy rend la brune obnubilée par les lèvres entrouvertes de ce dernier. Ces lèvres, qu'elle a déjà goûté dans un baiser volé. Elle espère y regoûter, mais que ce soit lui qui fonce sur les siennes ; qu'elle ne se sente pas coupable de plus.

Le blond est bien trop gentil, il refuse de profiter d'elle ivre mais la brune secoue vivement le visage en esquissant un petit rictus. « Je ne suis plus si ivre que ça. » Et c'était vrai, elle avait pleinement conscience de ses actes et cet acte, elle le veut, terriblement. Quasiment autant que lui. « Tu ne seras pas ce type d'homme. » Qu'elle tente de rassurer, un écart est si vite pardonné et puis, ce n'est pas comme s'il était marié, comme s'il trompait la mère de sa fille. Pour Austen, ce n'est rien. Du moins c'est ce qu'elle se tue à se dire pour avaler la pilule. Elle a envie de l'enlacer, le rassurer, lui prouver qu'il ne sera pas une ordure comme son père. Non, Billy, il ne le sera jamais, elle en a foi. Du moins, elle suppose mais s'il faute avec elle ; la Kane le pardonnera et gardera tout ses secrets avec elle. Si elle devient la femme secrète dans son coeur, si elle devient celle qu'elle répugne auprès de son père, la Kane gardera tout pour elle. Bien qu'elle ira raconter à son cousin, le sachant bien plus discret que ce qu'on pourrait penser.

Le blond se tour pour faire face à la brune. Austen est obligée de relever un peu plus son regard, adorant cette domination de hauteur qu'il lui procure. La main de Billy se soulève, et Austen, elle la suit du coin de ses yeux. Il hésite à venir la déposer sur sa cuisse dénudée, la remontant alors dans ses cheveux. Emoustillée par ce simple contact, pourtant intimiste dans l'ambiance, la brune aurait bien évidemment préférée qu'il cède à toucher sa peau nue en bas. Son pouce vient lui offrir une caresse, là, sous ses yeux. Elle abaisse ces derniers pour regarder le geste du mieux qu'elle peut. Il grogne, son envie, enfin. Austen soulève alors son regard dans le sien avant que le contact ne soit plus. Ce jeu du chat et de la souris commence, peu à peu, à l'énerver. Austen ressent très bien la tension entre eux et les aveux du blondinet n'ont fait que confirmer. Alors, pourquoi s'obstine t-il à se restreindre ? Bien trop gentil, le Billy, bien trop. Et ça agace Austen, bien trop aussi. Elle se mord l'intérieur de la joue, les sourcils légèrement froncés.

Toutes les injures crachés pour lui-même, alors que son visage regarde les cieux, Austen se rapproche, son coude frôlant presque les côtes du bellâtre, se relève un peu plus pour que son visage le surplombe. Les cheveux humides, ondulés, de la Kane viennent tomber sur les mains crispées de cet homme tremblant de désir qu'il se bat à enfouir. Sauf que, Austen, elle ne veut plus qu'il se batte, elle n'en peux plus. Les picotements qu'elle a dans tout son, elle sait qu'il les a également, elle le voit. Ce serait être complètement con de ne pas le voir.  Mais elle ne le touche pas, elle reste là, le visage au-dessus de son torse, les cheveux chatouillant les mains. « Tu ne seras jamais comme Misha. » La voix qui murmure, mielleuse, elle tente de le rassurer mais n'arrive pas à taire son envie. Parce que lui, c'est un cas à part. Billy n'aura jamais la tentation de voir et d'engrosser dix femmes différentes. La main qui se recroqueville sur le drap de lit, tentant de ne pas le toucher en première. « Elle ne te ruinera pas ; je garderais le secret, je t'ai dis. » Un murmure alors qu'elle rapproche petit à petit son visage du sien, laissant quand même une distance. « J'ai envie de toi, Billy. » Son regard vacillant entre ses lèvres et ses yeux, son souffle plus rapide et chaud. Son corps en ébullition, prêt à exploser s'il le demande. « Embrasses moi. » Qu'elle demande presque comme un ordre, voyant à quel point il en mourrait d'envie.
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InvitéInvité
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(#) Lun 2 Jan - 1:01


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{ Les WC changeront la face du monde. }
♛  w/@Austen Kane
tw : Alcool, ébriété, tripotage, mention de sexe.

Je ne suis plus si ivre que ça.” Pourtant, il en doutait quelque peu. Et ça lui arrache un léger sourire, malgré la situation. Sourire qui redevient bien vite tendue, comme le reste de tout son corps. “ Tu ne seras pas ce type d'homme. “ Et pourtant il en avait l’impression. Lui qui n’avait de cesse de cracher sur Misha Kane, devenait soudainement aussi mauvais que le taulard. Billy, il a toujours été un homme bon. Maladroit, c’est vrai. Mais il a toujours respecté ses femmes et n’a jamais ne serait-ce qu’eu une envie d’écart. Jusqu’à aujourd’hui. Jusqu’à Austen. Austen a provoqué quelque chose chez lui, de dérangeant mais aussi d’excitant. Et c’était sûrement ça qui le rendait aussi dingue. Être tiraillé entre une étrange sensation de culpabilité, et une autre d’excitation. Se détester, et pourtant, plonger la tête la première dans la connerie, parce qu’elle parait jouissante comme aucune autre. Alors toujours muet, refusant de lui donner raison sur ses constatations, il finit par retomber sur le dos, râlant et rageant après lui-même. Frustré dans tous les sens. Frustré de dire oui et tromper Anya. Frustré de dire non, et devenir fou de l’intérieur. Si l’une des deux décisions lui semble déshonorable, l’autre le laisserait insatisfait, sur sa fin. Et il le sait, avec un gout de reviens-y.

Et puis Austen, elle n’abandonne pas. Elle ne se laisse pas marcher sur l’indécision du blond. Et quelque part, c’est ça aussi, qui l’excite Billy. Peut-être qu’il aurait été rassuré qu’elle baisse les armes, qu’elle abandonne. Mais il aurait été si frustré. Elle est décidée à le gagner. A le voler. Et ouai, aussi malsain que ce soit, c’est excitant. Mais c’est une excitation aussi bonne que mauvaise. Il panique, il angoisse. Il se pose mille et une questions. Il réfléchit, beaucoup trop. Ou pas assez. Son cerveau est vide, y’a plus rien qui fonctionne vraiment bien, tant son corps bouillonnant n’est plus que guidé par une envie animale. Alors quand le visage d’Austen se pose au-dessus du sien, il ancre ses yeux dans les siens, nerveusement. Toujours aussi tendu. “ Tu ne seras jamais comme Misha. “ Pourtant si. C’était ça la définition, de ce qu’il était en train de devenir. Et ça se voit, dans ses traits, qu’il n’est clairement pas convaincu par les dires d’Austen. Et encore là, il ne prend pas la peine de répondre à ce débat inutile. De toute façon, trop absorbé par sa contemplation de la jeune femme, sous la lumière lunaire. Il ne saurait expliquer pourquoi elle lui fait cet effet-là Austen. Et c’est pas juste parce qu’elle le désir plus que quiconque ce soir. Tout ça, c’est né d’une blague Star Wars sur une stupide application de rencontre... Et elle se penche Austen, sans le toucher. Y’a que ses cheveux qui frôlent ses mains, et son coude, contre ses côtes encore sous la couette. “ Elle ne te ruinera pas ; je garderais le secret, je t'ai dit.

_ “ C’est le secret qui me ruinera, alors.

Qu’il répond toujours aussi bas, sans ciller des yeux. Il sait qu’il sera capable, s’il flanche, de s’enfermer dans un état second, un mal être total, rien que parce que ce secret va le ronger. Il se connait. S’il est assez mauvais pour flancher, il ne le sera jamais assez pour cacher ça à sa Blondinette éternellement. Il finira par tomber à genoux, pour subir sa sentence. Il le sait. Il n’est pas Misha Kane pour tout. Et le visage féminin se rapproche du sien. Il manque une inspiration, un battement de cœur. Ses yeux tombent sur les lèvres d’Austen, sans s’en rendre compte. Tandis qu’il humidifie les siennes encore une fois, du bout de sa langue. Et qu’il garde l’inférieure entre les dents, quelques demi-secondes. “ J'ai envie de toi, Billy. “ Putain. De. Merde. A nouveau, y’a son torse qui se gonfle dans une respiration difficile. Son visage qui se dépite. Pourquoi est-ce qu’elle insiste autant, pourquoi ? Pourquoi est-ce qu’il aime ça autant, pourquoi ? Il tente de vaciller les yeux. A droite. A gauche. Mais rien n’y fait, son attention revient sur Austen, indéniablement.

_ “ Le dis plus. J’t’en supplie le dis plus.

Qu’il murmure difficilement, si bas que si elle avait été plus éloignée de lui, elle ne l’aurait probablement pas compris. Peut-être parce qu'au fond, il aime qu'elle le dise. Que c'est ça qui le rend incontrôlable. “ Embrasses moi. “ Putain. Fais. Chier. Son corps tremble, c’est nerveux. C’est sous tension. Et puis dans son pantalon, ça devient incontrôlable. Des papillons qui se rentrent les uns dans les autres dans le bas de son ventre. Un désir à s’en arracher les entrailles. Frustrant et si bon. Une torture. Mais une torture excitante. Il reste quelques secondes encore, muet. Le souffle court, traversant ses lèvres. Et puis, sa main relâche la couverture. Elle se redresse soudainement, d’un geste plutôt rapide. Elle passe derrière Austen, dans sa nuque, et remonte un peu plus. Ses doigts se mêlent à sa chevelure, et s’en emparent. Geste un peu brusque, mais nullement heurtant. Juste de quoi gagné une pression sur le visage de la jeune femme, qu’il peut reculer, comme avancer. Et ses sourcils dans la foulé, se froncent. Les traits de son visage deviennent légèrement plus sombres, mangés par l’envie d’elle qui laminent son être de toute part.

_ “ Fais chier.

Qu’il grogne dans un dernier souffle, avant de fermer plus fermement ses doigts dans la chevelure, et faire pression de sa main pour approcher le visage d’Austen, briser la fine distance qui restait encore entre les deux. Il relève légèrement son visage lui aussi, pour faciliter le contacte, et il le fait, il obéit. Il plaque ses lèvres sur celle d’Austen, puis il les ouvre. Il pince les lippes de la scientifique entre les siennes, puis il les libère sans se détacher, afin de tout simplement, mêler sa langue au baiser. Leur premier baiser, si chaste, si nerveux, s’est envolé. Cette fois c’est si désiré, si charnel. Il lui fait comprendre à Austen, à quel point elle le torture. A quel point il a envie d’elle. Et que ça en devient sauvage. Sans même baisser la pression de sa main sur elle. Et son autre main, encore libre, s’écarte à son tour. Elle vient se glisser sur les côtes d’Austen, sous son bras. Et ses doigts se ferment sur le teeshirt, le sien, qu’elle porte. Il tire dessus, dans la direction de son bras. Parce qu’il voudrait qu’Austen se rapproche, grimpe sur sa silhouette. Bien que la couette se soit faufilée entre eux. Et il relâche les cheveux, il plaque sa main sur l’autre hanche d’Austen, et il la pousse ici, pour qu’elle dérive et grimpe sur lui, à califourchon. Il pourrait faufiler sa main plus bas, soulever le teeshirt, et ce serait fini de la décence et du peu de fidélité qu’il lui reste. Mais faut croire qu’il parvient encore à garder une once de réalité. Parce que là encore, ses doigts se ferment sur le tissu du teeshirt, il s’y accroche, pour s’empêcher de glisser plus bas. Ou peut-être qu’il attend l’ordre d’y aller. Parce qu’elle, quand elle le demande, il ne peut plus désobéir.

_ “ Je déteste ça. Je déteste tout ça.

Qu’il râle encore, les lèvres ou la langue contre celle d’Austen. Les yeux clos, trop occupé à se laisser engourdir par le désir qui l’a d’elle.

_ “ T’es en train d’me rendre dingue.

Qu’il grogne cette fois, ses doigts tirant sur le teeshirt plus fort encore.

_ “ Arrête moi...

Qu'il supplie totalement, la voix et le souffle tremblant, les lèvres refusant de s'écarter des siennes. Et contre sa hanche, ses doigts lâchent le teeshirt. Ils se plaquent sur la hanche fermement. C'est à Austen qu'il s'accroche cette fois, regrettant qu'il y ait encore ce fin tissu entre ses doigts et la peau féminine. Alors qu'au fond ce petit bout de tissu, il est le dernier rempart à sa connerie, qui n'aurait aucune marche arrière possible.
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(#) Lun 2 Jan - 22:16


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♛  w/@Billy Buchanan
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Elle joue avec lui, là, perchée presque plus haut que lui, encore allongée de son coté du lit, le visage le surplombant de quelques centimètres. Austen joue avec le blondinet, elle le cherche de part ses dires bien directs. Il raille, la supplie, d'arrêter mais elle continue et par son ultime ordre, que l'envie qui grince entre ses dents, le blond perd tout ses sens de l'éthique. De cette stupide éthique qu'Austen a déjà bien enfouit depuis quelques minutes. Il injure avant de laisser sa main prendre le dessus sur elle. Les doigts longs de l'homme viennent empoigner sa chevelure ébène, un geste brusque qu'elle affectionne particulièrement et tout s'enchaîne si vite. Billy succombe, enfin, à ces pulsions qui ne sont que bien trop similaires de celles d'Austen. Leurs lèvres se rencontrent soudainement et la belle pousse un grognement de gémissement contre sa bouche, cette dernière venant pincer sa lippe. La Kane suite le mouvement, elle ouvre sa bouche, laisse sa langue s'emmêler à celle du blondinet ans une danse bien plus fougueuse qu'elle n'osait imaginer avoir ce soir. Ca lui plait. Les mains de la belle brune viennent la soulever, à genoux, contre lui et non encore sur lui, puis, elles montent encercler le visage du blond. De ses yeux clos, savourant le goût de Billy dans toute sa splendeur, venant, avec son aide, de ses mains sur ses hanches, tirant le large tee-shirt vers lui, à monter sur ce dernier. Ses genoux de part et autre du jeune quarantenaire, Austen était en amazone sur lui, ne lâchant toujours pas le puit de son plaisir actuel. Ses hanches remues légèrement, d'avant en arrière, ses mains quittent les joues de son amant de la nuit, montant fougueusement empoigner ses cheveux, bien prise dans le feu de l'action avant que le baiser divin ne s'estompe. Encore sous le choc, la belle s'essouffle, les yeux à demi-clos, ses lèvres encore frôlées.

Il parle, il cherche à fuir et elle, elle soupire. C'était pas trop le moment de tout casser. Mais, il enserre les hanches de la belle, ce qui la fait esquisser ce petit rictus vainqueur. Leurs souffles se mêlent, ne formant qu'un seul. La belle plaque son front contre celui humide de Billy, probablement trop anxieux de tout ce qui se passe et fortement excité par ce qu'il vient de se dérouler. En tout cas, Austen, elle a chaud pour cette raison ci et uniquement celle-là. Au diable la blondasse, maintenant, il n'y a qu'eux dans cette pièce. Ses mains se détendent, son regard est plongé dans celui de Billy et elle respire, bruyamment, calmant un peu ses ardeurs pour parler à son tour ; « Tu veux vraiment tout arrêter, maintenant ? » Oh, elle n'y croit pas un traitre mot. Ses doigts glissent le long de sa nuque, de ses épaules, pour venir caresser ses bras et finir sur ses mains, encore sur ses hanches. Elle ferme la poigne sur chacune et les tire un peu plus vers lui. Austen vient déposer leurs mains sur les côtés de son visage. Puis, elle le regarde, simplement. « Ton corps, lui, dit le contraire Billy. » Qu'elle susurre en approchant ses lèvres de son oreille droite. « Montres moi combien tu as envie de moi, Buchanan. » Son murmure suave dans l'oreille de son amant, avant de venir pincer son lobe entre ses délicates et fines lèvres. Puis, elle recule, lui fait de nouveau face et vient plaquer ses mains contre ses cuisses dénudées, les montes un peu plus sous le teeshirt, le regard ne se décrochant plus. Elle relâche son étreinte sur ses mains. Les abandonnant sur sa peau dénudées, venant occuper les siennes sur les joues du blondinet et de lui décrocher un nouveau baiser fougueux. Ses lèvres s'ouvrent rapidement pour se refermer sur les siennes, cherchant à y mêler, à nouveau leurs langues dans une valse dynamique. Sa croupe reculée pour offrir un meilleur dessin au creux de ses reins. Elle le laisserait faire ce qu'il veut d'elle, même s'il souhaite tout arrêter.
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InvitéInvité
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(#) Ven 6 Jan - 17:51


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♛  w/@Austen Kane
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Il a perdu le contrôle Billy. Il n’est plus lui-même. C’est comme si son cœur et sa tête étaient déconnectés, et que seul son corps répondait. Un corps aux pulsions animales, rien de plus. “ Tu veux vraiment tout arrêter, maintenant ? “ Le souffle court, le front luisant contre celui de la brune, il n’y de l’air qui passe que par l’infime ouverture de ses lèvres. Et elle pose ses mains sur les siennes, elle les remonte jusqu’à son visage. Il se laisse faire, tel un pantin. Il est meurtri de l’intérieur. Bousillé par le désir, alors que y’a cette petite voix qui revient. Ne fais pas ça, cri-t-elle. Mais il l’entend à peine. C’est comme un bruit strident dans ses oreilles, qu’il ne parvient pas à décrypter. Et son cœur s’embrase, comme le reste de son corps. Il passe sa langue sur ses lèvres, le gout d’Austen y est encore si présent. Mais l’image d’Anya lui revient. Torturé, il est complètement torturé entre deux femmes. Et il n’ose plus bouger. “ Ton corps, lui, dit le contraire Billy. “ Qu’elle vient alors susurrer à son oreille. C’est douloureux, parce que c’est si vrai. Il en ferme ses paupières. “ Montres moi combien tu as envie de moi, Buchanan. “ Et elle s’attaque à son oreille, avant de se redresser. Toujours propriétaire des mains du blond, elle les plaque sur ses propres cuisses, et les fait remonter. Ses doigts roulent contre sa peau, entraînant le teeshirt qui remonte. Nouveau tremblement chez Billy, dont le cœur battant à en déchirer sa poitrine, semble vouloir l’achever. Et comme si cela ne suffisait pas, elle ondule son bassin. Elle se frotte à lui, elle réveille un peu plus les papillons qui ruinent ses entrailles. C’est comme des décharges électriques aussi bonnes que torturantes. Savoureuses et pourtant telle un supplice. Et elle reprend possession de son visage, et de ses lèvres. Il se cambre Billy, sous ses caresses, ses baisers. Il perd pied. Il ne peut même pas contrôler ce coup de bassin qui part en avant. Austen pourrait bien causer sa perte. Oh oui elle pourrait...

_ “ Attends.

Qu’il murmure le souffle coupé, séparant ses lèvres de celle de la brune, un peu brusquement. Puis les doigts plus tremblant que jamais, il ôte ses mains des cuisses dénudés, avant même qu’elles n’aient franchit l’irréparable. Et elles se plaquent sur les hanches d’Austen, qu’il renverse doucement sur l’autre côté du lit. Tout se passe si vite, qu'il ne comprend même pas lui même ses gestes.

_ “ Putain !

Qu’il râle après lui-même, s’extirpant difficilement des draps du lit. Puis le pied à terre, il se faufile vers la sortie de la chambre, la démarche chancelante. Non seulement parce que ses jambes ne sont plus que du coton, mais aussi parce que l’intérieur de son pantalon est particulièrement gênant.  

_ “ Fais chier !

Qu’il grogne encore après lui-même, alors qu’il s’arrête dans la salle de bain. Hâtivement, il se jette sur le lavabo et y fait couler de l’eau, froide. Très froide. Eau qu’il fait tenir dans ses mains jointes, afin de venir la déverser contre son visage transpirant. Il se frotte ainsi le minois, essayant de s’éclaircir l’esprit. Bien compliqué. Y’a son entre jambe qui voudrait parler à sa place, et lui sommer de retourner dans cette chambre et faire son affaire. Oh ouai ce côté de son corps était en train de se frustrer terriblement. Tandis que sa conscience elle, tentait de le résonner. Alors il coupe l’eau, puis s’accroche aux rebords de l’évier. Il essaie de retrouver sa respiration et un rythme cardiaque normal. Il souffle, fixant le fond du lavabo. Puis finalement, il redresse la tête. Son reflet dans le miroir ne lui a jamais semblé aussi écœurant. Ce n’est pas Billy ça. Ce n’est pas lui. Alors ses traits se tirent, et il vient taper du creux de sa main, sous le lavabo, pour ravaler sa frustration.

_ “ Merde !

Qu’il aboie encore. La douleur du coup traverse sa main, mais il n’a même pas le temps de s’en inquiéter. Ses doigts sont déjà rendus dans ses cheveux qu’ils frottent nerveusement, puis son visage, et son menton mal rasé. Et il souffle encore. Il fixe la sortie. Il hésite. Puis finalement, il passe la porte. Le pas peu assuré, mais pourtant rapide, il rejoint la chambre, reniflant au passage. Il s’approche du lit, les yeux rivés sur Austen. Il pourrait fuir son regard, il pourrait. Mais la tension est si intense, le désir si profond, qu’il ne le peut guère. Il s’arrête au bord du lit. Le visage encore humide. Il pose un genou sur le matelas, puis son visage s’approche de celui de la scientifique. Ça se sent que son cœur bat encore vite. Son torse se gonfle quand il respire. Et il lève l’une de ses mains, qu’il vient abattre sur le cou d’Austen. Le bout des doigts contre sa nuque, le pouce lui, contre son menton. Elle si fine, elle a l’air de l’être encore plus entre ses doigts.  

_ “ J’peux pas faire ça.

Qu’il murmure finalement, rompant le silence qui régnait dans la chambre depuis deux ou trois minutes. Ss yeux clairs rivés dans les siens. Il n’y a pas de douceur dans ses traits, malgré sa voix et les mots qui pourraient sortir. Il ne peut pas cacher ce désir Billy. Il est tiraillé, bouffé par ça. Ses traits en sont durs.

_ “ J’ai une envie... De toi comme j’ai probablement jamais désiré personne, Austen.

Qu’il continue, tout bas, la voix cassée par justement, ce désir, et cette angoisse qui lui tord la gorge. Et ses doigts se resserrent sur elle, comme pour s’assurer qu’elle ne fuit pas le regard.  

_ “ Si ma perte devait être quelqu’un, ce serait probablement toi.

C’était même sûr, que c’était elle.  

_ “ Mais j’veux pas être ce genre d’homme. Qui trompe sa femme. J’aime Anya. J’aime profondément Anya. J'peux pas lui faire ça.

Et pourtant, il est si tendu. Si désireux. Il en est fiévreux. S’il coinçait un thermomètre entre ses lèvres, le pauvre engin exploserait. Alors, bien qu’il ait toujours du mal à respirer, il dérive un peu plus ses doigts dans la nuque d’Austen, et s’y accroche. Son visage s’approche, son front se colle au sien, encore. Il ferme ses yeux.  

_ “ Putain... Austen.

Qu’il marmonne, le corps trésaillant.
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(#) Sam 7 Jan - 23:18


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Elle le cherche, diable, qu'elle le cherche; Cette faille de désir qui s'ouvre en lui, elle le voit, elle peut le palper, tout comme cette tension entre eux. Leurs corps sont chauds, si brûlants, qu'on dirait aisément que la chambre n'est autre qu'un hammam. La fougue du moment perdu dans l'instant présent, dans le baiser torride échangé mais bien vite arrêté. Encore, une fois. C'est encore lui qui arrête tout, encore lui qui se laisse ronger par la culpabilité, par la vision de ce qu'il risque de devenir. Austen, elle est basculée sur le dos et le blondinet, lui, il s'éloigne d'elle. Une injure pestée sur le départ de la chambre, Austen reste complètement sur le cul. Laissée, abandonnée, là, les cheveux humides et légèrement emmêlés, assise sur les draps du lit. Elle soupire, remettant une mèche de ses cheveux au-dessus de son crâne par ce gros souffle lasse. Le tee-shirt monté un peu plus, elle le rabaisse en soulevant son fessier, se tortillant un peu de gauche à droite. Petite puce qui ne sait pas trop quoi faire, là, maintenant. Des soupirs à tout rond, elle plaque ses mains dans ses cheveux, tentant de se recoiffer malgré tout. Les jambes étendues sur le lit, le dos collé à la tête du meuble, elle sait pas quoi faire, quoi dire. Doit-elle bouger hors du matelas ? Le rejoindre, l'enlacer dans le dos et lui dire que tout ira bien ? Oui, dans un film nian-nian à souhait, ça aurait probablement était la solution. Austen, elle a pas vraiment le temps de faire son choix parmi le peu qu'elle a en tête, Billy revient, le visage perlé de gouttelettes d'eau. Elle fronce les sourcils, tentant de voir un peu plus ce qu'il a fait. Grimace de son regard qui est bien vite transformé en arque de sourcils, quand, le blond, vient poser genou sur le lit. Leurs regards s'entrechoquent encore une fois mais elle tente de garder ses lèvres pour elle. La main virile qui attrape le cou fin et délicat de la petite femme, elle perd l'usage de ses pieds ; fort heureusement, elle est déjà assise.

Si sa perte devrait être quelqu'un, ce serait lui, ça aussi, elle en est certaine et même si elle voulait appuyer ce fait qu'ils partagent, le blond renchérit. Fermes la, merde, Billy, casseur d'ambiance numéro un. Qu'elle pense bien profondément, à deux doigts de laisser ses pensées franchir la barrière de sa langue. Puis, là, il dit le mot de trop. Le prénom de trop, qui fait grincer les dents de la brune. Les dents serrés, le regard plus noir que romantique, elle éteint tout son désir pour lui en un seul switch. Voilà, il fallait qu'il parle de sa putain de copine, là, maintenant. Bravo, Billy, Roi des canards et des pieds dans le plat. Encore ses pensées qui fusent comme des bombes à retardement, tel un cheveu sur les papilles. Mais il joue, au chaud et au froid, il colle son front sur le sien, laissant l'humidité imprégner celui de la brune. Elle soupire, fermant à son tour ses yeux ; un soupir chaud, désireux, brûlant mais qu'elle rattrape aussitôt. Elle tente d'éloigner son front du sien, ouvre ses yeux, essayant de bien éteindre l'envie de lui rouler, à nouveau, une pelle et de tenter de faire un crac-crac avec le blondinet.

« On devrait dormir, Billy. Ce serait plus sage. » Qu'elle dit, en opinant toute seule du chef, affirmant pour eux deux que c'était la bonne chose à faire. Elle feint d'ailleurs un bâillement digne des oscars. Elle attrape la main de Billy, l'éloigne d'elle à contre coeur et vient se plonger sous la couverture. « Par contre ; je le pensais quand j'ai dis que je veux pas dormir seule, hein. » Qu'elle rumine en se dandinant pour s'enfoncer un peu plus. Le visage à moitié enfoui sous la couverture, elle ferme les yeux et se retourne pour qu'il ne la voit pas de face. « Bonne nuit. » La voix tremblante, une larme qui s'échappe tandis qu'elle tente de trouver le sommeil. Peu après, l'aspirine aidant bien, les émotions aussi, elle trouve les bras de Morphée, se tournant de l'autre côté aussitôt, les mains sous ses joues, tout son corps sous la couette. Paisible femme, vulnérable, qui songe à des rêves que même Eros jalouserait.
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