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Bienvenue sur wicked little town, forum city simple et sans prétentions qui se déroule dans la petite mais mouvementée ville de Klamath Falls (Oregon, USA). Lieu de détente où vous verrez s'affronter les différentes classes sociales, venez interpréter des personnages issus de tous horizons. Pour citer une célèbre marque : venez comme vous êtes ! Mais attention, Scandale n’est jamais bien loin pour dévoiler les secrets que vous cachez.
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 Les WC changeront la face du monde. | Austen

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(#) Lun 26 Déc - 12:12


♛ ♛ ♛
{ Les WC changeront la face du monde. }
♛  w/@Austen Kane
tw : Alcool, ébriété.

A l’évidence, la situation lui échappait totalement. Et c’était pourtant exactement tout ce qu’il aurait voulu éviter. Pendant un moment, il s’était convaincu que le danger était évité, qu’Austen elle avait sûrement trouvé chaussure à son pied, pendant le bal. Ou qu’elle était réellement du genre à passer à autre chose, très vite, comme elle le lui avait répété par sms. Alors il s’était rattaché à ça, s’était persuadé qu’elle n’avait plus aucune attirance pour lui, si encore, elle en avait réellement eu un jour. Mais ce soir, y’avait tout qui dérapait. Tout qui lui échappait. Austen avait trop bu, et elle lui déballait bien trop d’informations, qu’elle aurait probablement voulu garder secrète, pour elle-même, si elle était restée sobre. Les messages défilaient dans sa tête, alors qu’il tentait de rester concentrer sur la route, là, assit dans sa voiture, les illuminations de Noël se reflétant dans son parebrise. Elle avait envie de lui. Ça se répétait en boucle dans sa tête, et ça le rendait dingue. Finalement, il l’avait blessé Austen. Et ça se serre dans sa poitrine, sa gorge. Il sait même pas ce qui l’a pris de foncer comme ça dans sa voiture, pour aller la chercher. Il culpabilise, sûrement. Et il joue avec le feu, clairement. Il le sait qu’il devrait faire demi-tour et lui dire de prendre un Uber. Mais son pied est enfoncé sur la pédale d’accélération, et sa voiture arrive bien vite au club dans lequel elle est sensé cuver dans les toilettes.  

Il est déjà plus de deux heures du matin. Les jeunes qui fêtent en cette période, ici, sont déjà tous bien éméchés. Il parvient quand même garer sa voiture sur le parking, sans écraser personne. Et coupant le moteur, il fourre son téléphone, ses clopes et les pastilles réclamées par Austen, dans ses poches de veste. Il a enfilé rapidement un jean slim, et une chemise blanche avant de partir, pour ne pas se faire refouler à l’entrée. Il cache ça sous sa parka, et il s’avance vers le bâtiment.  

A l’intérieur, la musique est si forte qu’il en fronce les sourcils, cherchant des yeux les toilettes. Ça fait des années qu’il n’a pas mis un pied ici. L'after c’était son qg quand il était gamin, puis ados. Beaucoup moins en vieillissant. Il a rapidement préféré l’ambiance des bars. Et du Pikey surtout. Il aperçoit les toilettes au fond de la pièce, alors il en prend la direction. Une fois devant les portes, il ne réfléchit pas longtemps avant de pousser celle des cabinets féminins. Il se doute qu’Austen ne s’est pas planquée du côté des hommes. Il croise une fille derrière la porte, qui le dévisage avant de sortir. Légèrement crispé, il lui sourit poliment, et se retourne pour vérifier qu’il n’y a plus personne. C’est beaucoup moins bruyant ici, la musique est un peu étouffée. Alors le bleu de ses yeux en revient aux cabines, cinq au total, qui se dressent devant lui.  

_ “ Austen ?

Petite voix incertaine. Et du bout des doigts, il pousse la première porte. Vide. La seconde. Il les enchaîne jusqu’à la dernière. Y’a des pieds sous la porte, des escarpins. Un petit sourire amusé bien que légèrement tendu s’affiche sur ses lèvres. Et de son index, il pousse légèrement la porte qui grince dans le silence des lieux. La silhouette d’Austen apparait. Il penche la tête vers son épaule, pour l’observer de bas en haut, alors qu’elle subit son excès, assise sagement sur le trône. Il ne peut s’empêcher de s’amuser de la situation, nerveusement évidemment, parce qu’au fond, il est anxieux. Tout ça c’est de sa faute à lui. L’état d’Austen, il en est quelque part responsable.  

_ “ Je croyais que t’avais une bonne descente.

Qu’il la taquine en murmurant, voix raillée par la fatigue et l'inquiétude, avant de se faufiler dans la cabine, poussant la porte de son dos pour qu’elle se pousse derrière lui, et cache la scène à qui pourrait rentrer dans les wc. Il s’accroupit devant Austen, puis fouille dans la poche de son manteau, pour en sortir les pastilles. Il en sort une de l’emballage, puis la tend à la jeune femme, d’une petite mine plus compatissante cette fois.  

_ “ Tu peux marcher, où j’te tiens ?

Il relève le clair de ses yeux vers elle, se redressant légèrement. Il pose une main sur la joue de la brunette, pour essayer de capter son attention, et s’assurer qu’au moins, elle est un minimum consciente de la situation. Il lui tient ainsi la tête, qu’elle doit d’avoir de très lourde si elle est aussi alcoolisée qu’elle l’a sous-entendu. Et c’est là qu’il réalise qu’en plus, elle n’est pas habillée très chaudement pour rejoindre la voiture alors qu’il neige dehors. Il se redresse donc complètement, lâche son visage, puis ôte son manteau, qu’il vient aussitôt passer sur les épaules de la jeune femme hébétée.

_ “ Allez, viens, reste pas ici.

Qu’il chuchote tout en se penchant à nouveau, passant une main vers les hanches d’Austen, l’autre attrapant sa main pour tenter de l’aider à se relever d’ici.
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InvitéInvité
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(#) Lun 26 Déc - 19:19


♛ ♛ ♛
{ Les WC changeront la face du monde. }
♛  w/@Billy Buchanan
tw : Alcool, hébriété.

Comment en est-elle arrivée aussi bas, aussi désastreuse, cette soirée du 25 décembre ? Austen, totalement bourrée, avait pourtant mit une très belle robe pour son repas de famille. Tout se passait pourtant très bien, chez sa mère, tous étaient autours de la table à dîner comme une famille unie et heureuse. Si ce n'était pas pour l'intervention de son père, arrivé en retard, comme une fleur au milieu d'un champ. Depuis sa venue, tout s'est vite enchaîné, trop vite et ça a fini par une Austen qui claque la porte de la maison devant son fils de quatre ans, apeuré par une mère qui a balancé une assiette à très peu de millimètres du visage de son propre paternel. Austen, elle a fini par aller se réfugier dans un club, une boîte de nuit, ouverte et où la musique tapait si fort qu'elle en sentait les secousse dans ses escarpins.

Quelques verres gracieusement offerts par des hommes et des femmes dont elle ne se souviendra probablement pas, elle sombre dans l'alcoolisme fort. Pas de doute, au moins, là, elle a bien avalé sa colère d'un peu plus tôt. Si bien qu'elle finit par se planquer dans les toilettes de la boite de nuit, les jambes flageolantes et titubante entre plusieurs corps dansants. Toutes les cabines furent prises quand elle entre, toutes sauf la dernière. Alors, elle s'appuie, la Kane, contre les toilettes de cette cabine sous le regard jugeant des femmes qui se repoudraient le nez. Elle cherche à fermer la porte mais à bout de force pour verrouiller. Assise, le cul à terre, le visage pas loin de la cuvette, elle dégaine son portable de son petit sac à main. Et là, elle appuie sur la conversation messenger qu'elle a avec Billy. Billy ou l'homme qui hante ses rêves les plus coquins depuis plusieurs jours. Rêves qui se sont intensifiés depuis le bal alors qu'ils n'ont pratiquement pas eu de contact physique sur une longue durée. Austen, elle tapote sur son téléphone, tandis que minuit était dépassé. Elle lui cause, elle se laisse voyager, peut-être de trop. L'alcool et Austen, un véritable sérum de vérité qu'elle va fortement regretter demain une fois sobre, ça, elle le sait. Austen ne veut pas gâcher sa relation avec lui, son infime chance de l'avoir si un pépin s'immisce dans leur couple. Elle préfère rester la bonne copine, au fond, afin d'avoir toujours le blondinet avec elle quoi qu'il arrive. Pour ce qui est de coucher avec lui ; tant pis, si cela n'arrive jamais, elle l'imaginera à la place des suivants. Puis, elle décide de parler à son cousin, Misha. Celui qui est en taule mais aussi celui à qui elle voudrait ressembler actuellement ; chose bien surprenante, quand on sait qu'elle débecte ses agissements avec les femmes. Elle prend place sur la cuvette après avoir vomit quelques gouttes d'alcool et de restants de repas des fête, tandis que la chasse d'eau coule encore. Les mains sur son visage, la migraine lui vient aisément.

Quelques minutes après l'avoir fait tourné en bourrique pour finalement céder à lui donner sa position, elle l'entend, cette voix, qu'elle n'a pourtant entendu qu'une seule fois au bal. Cependant, elle a l'impression de la connaître depuis si longtemps. Billy. Son regard s'émerveille, elle soulève son visage hors de ses paumes et observe la porte de sa cabine. La bouche entrouverte, prête à lui signaler sa présence, le blondinet pousse déjà la porte. Elle le regarde, de bas en haut et son coeur manque des bonds, des larmes montent, qu'elle contient. Trop d'émotions se mélanges en elle quand elle est avec lui.

« Fermes la, Billy. »
qu'elle lui rumine, encore un peu éprise de l'alcool.

Elle l'observe s'accroupir face à elle, presque à sa hauteur. La Kane se mordille la lèvre inférieure tandis qu'elle pourrait humer son odeur à si peu de distance. Il a ce visage du gentil garçon qu'il est et ça, Austen, elle en est facilement attrapée. Billy fouille la poche de son manteau et lui tend une pastille à la menthe qu'elle avait demandé. La moue boudeuse, elle se penche un peu plus pour l'attraper entre ses dents. Ses lèvres frôlant les doigts de son sauveur. Son regard, un peu trouble, dans le bleu des siens. Elle recule légèrement, faisant glisser avec sa langue la pastille dans sa bouche.

Austen secoue vivement la tête en réponse à sa question. Elle pourrait très bien se lever mais elle tomberait presque instantanément. De plus, elle le voulait, tout contre elle, sentir ses mains la frôler ne serait-ce qu'un peu. Une main chaude posée sur sa joue, Austen défaillie déjà dans son bas-ventre. Si, comme dans les dessins animées, les étoiles pouvaient se voir dans les yeux, alors Billy en serait éblouit. Cette tendre caresse trouve une fin quand il se relève. La brune le suit du regard, telle une enfant émerveillée dans la chocolaterie. Billy, c'était son chocolat à elle, finalement. Son péché mignon, son tendon d'Achilles, en ce moment même. Il pourrait lui demander n'importe quoi, qu'elle accepterait sans ronchonner.

La veste de Billy se repose sur les épaules frêles d'Austen, qui, malgré le peu de tissus qu'elle avait sur elle, crevait de chaud par la montée des effluves d'alcool. Il l'aide, à se relever, sentant alors sa main se glisser sur sa hanche et l'autre tenir sa main. Austen tente de se lever mais honnêtement, n'y met presque aucun effort, si bien que, elle finit par avoir son visage coller à son torse. Elle glisse ses mains autours des hanches viriles de son fantasme vivant, enserrant alors ces dernières dans son dos.

« Merci... » Elle chuchote tout contre les pectoraux chauds du blondinet, se laissant complètement aller. Elle soulève son menton, s'appuyant toujours sur son torse pour le regarder d'en bas. « Faut que tu me portes. » Supplie-t-elle comme une enfant. Elle pourrait marcher mais en talons, surtout de cette taille, elle allait forcément se torde la cheville et puis même, elle voulait simplement qu'il la porte. Elle ne donne pas cher de son visage démaquillée probablement mais Austen, là, elle est vulnérable et fortement obnubilée par son blondinet. Il n'est pas avec Anya, il est avec elle, là, maintenant, et ça, c'est tout ce qui lui importe.

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InvitéInvité
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(#) Lun 26 Déc - 21:14


♛ ♛ ♛
{ Les WC changeront la face du monde. }
♛  w/@Austen Kane
tw : Alcool, ébriété.

Fermes la, Billy. “  Ça passait quand même du coq à l’âne comme on dit. Une telle sérénade au téléphone, pour l’envoyer bouler une fois présent. Oh, évidemment, il se doutait qu’elle peinait simplement, à cause de son état d’ébriété. Et au lieu de se vexer, il affiche une petite moue fortement amusée. Anxieux oui, parce que la situation, les sms d’Austen particulièrement, ont tendu un peu les choses. Mais l’image est mémorable.  

Il se retrouve accroupi devant elle, vérifiant ses réflexes. Elle se perd dans son regard, elle le dévore même du sien, il en a bien conscience. Mais les joues rougies, il fait comme si de rien n’était, comme s’il ne remarquait rien. Et pourtant, sa chaleur corporelle monte, il le sent justement sur son visage. Et il lui tend la pastille. Elle ne la prend même pas en main, elle vient directement la chercher avec ses lèvres, qui frôlent les doigts du blondinet. Petit battement nerveux du cœur, malaise. Nerveux, il se sent terriblement nerveux. Il essaie de se convaincre que tout ça, c’est que c’est gênant de lui dire encore non à Austen. Mais dans le fond, c’est qu’elle ne le rend pas totalement indifférent la brune. A force de faire ses louanges, et pire encore, d’avouer avoir envie de lui, juste de lui, ça ne laisse pas de marbre. Sa main en est légèrement tremblante, quand il laisse tomber son manteau sur les épaules dénudées d’Austen. Il essai de garder son sang-froid, et les idées claires. Faudrait aller vite, ne pas traîner ici par exemple. Alors il tente de la relever, mais malgré sa fine silhouette et sa petite taille, il peine un peu, étant bien trop à l’étroit dans cette cabine. Et elle ne l’aide pas beaucoup, s’affalant sur son torse une fois debout, comme un corps mort. “ Merci... “ Qu’elle marmonne, la pastille sur la langue. Il baisse les yeux vers elle, alors que ses mains restent relevées, comme si on lui pointait une arme dans le dos. Il ne sait que faire de ses doigts, par peur de faire le mauvais geste de trop. Il a l’impression d’être sur un fil tendu, de marcher sur des braises. Et c’est peut-être la triste réalité. Tandis qu’il panique et voit sa merveilleuse histoire d’amour défiler sous ses yeux, elle, elle pose son menton sur son torse, et minaude comme une enfant “ Faut que tu me portes. “. Il aurait dû s’en douter. Il a là, un petit rictus nerveux, qu’il calme rapidement en se mordant l’intérieur de la lèvre. Et toujours aussi tendu, il pose enfin ses mains sur les hauts des bras d’Austen, sur sa veste.  

_ “ J’sens que j’vais le regretter.

Qu’il marmonne plus pour lui-même, alors qu’il glisse ses mains dans sa veste, sous les bras d’Austen, afin de diriger ses doigts vers les hanches de la jeune femme.  

_ “ T’es passé de maman sexy à carcasse sexy, j’te préviens.

Et il la soulève comme il le peut. Ses doigts glissant plus bas, sous les cuisses d’Austen pour la soutenir, espérant qu’elle l’aide à se maintenir en passant elle, ses jambes autour de lui. Mais rien n’était vraiment sûr avec son degré d’alcool dans le sang. Maintenant, c’est lui qui tangue, à soutenir la jeune maman, et tentant de sortir de la cabine. Il y parvient tant bien que mal, mais s’arrête net en remarquant que deux filles, derrière, les dévisagent.  

_ “ C’est... Absolument pas s’que vous croyez.

Qu’il se sent obligé de prévenir, fuyant aussitôt la scène la queue entre les pattes. Faudrait pas que ces deux-là soient de mèche avec Scandale, parce qu’il le voit d’avance le gros titre : Billy Buchanan qui trompe sa blondinette dans les toilettes de l’After Shock avec une Kane. Putain de merde, qu’il aimerait jurer. Mais il garde son oxygène pour soutenir la brunette. Il traverse la boite de nuit comme un camionneur, avec toute la grâce qu’il peut avoir à tanguer comme la tour de Pise. Et avec son chargement au mascara dégoulinant. Heureusement qu’au moins, maintenant, elle a l’haleine fraiche. Il accélère le pas une fois dehors, et se dirige vers sa voiture. Une fois devant celle-ci, il relâche une cuisse d’Austen pour chercher sa clé, et déverrouiller la jeep. Le temps d’appuyer sur la clé, il repose doucement Austen au sol, gardant une main sur sa hanche pour s’assurer qu’elle ne s’étale pas sur le bitume. Puis il ouvre la portière arrière de sa voiture, et aide la Kane à y grimper, avec difficulté. Faut dire que c’est un peu haut comme caisse, et escalader un marche pied en talons, et bourrée, c’est compliqué. Alors il finit par la soulever, se hissant avec elle, et elle s’étale sur la banquette de tout son long. Il manque d’en faire de même, mais parvient à se tenir sur ses mains, plaquée sur le siège de chaque côté de la silhouette de la brunette. Il souffle, l’effort ayant été difficile. Il reprend son souffle, à moitié penché au-dessus de l’alcoolique d’un soir. Et ce n’est qu’une fois avoir récupéré un peu d’air dans les poumons, qu’il quitte le ventre d’Austen des yeux, lui qui était juste sous son regard, pour relever son attention vers son visage, plus loin.  

_ “ J’te ramène chez toi, tu te souviens ou t’habite ?

Ça pourrait être drôle, et c’est vrai qu’il a là, un léger étirement en coin des lèvres. Mais la situation le tend un peu trop, pour qu’il s’en amuse réellement. Et il se redresse, ne se tenant plus que d’une main sur la banquette, pour que l’autre puisse venir entourer les chevilles d’Austen de ses doigts, et rabattre ses jambes à l’intérieur de la voiture. Le but étant de pouvoir fermer la portière avant de partir, c’est mieux. Il se hisse un peu plus à l’intérieur lui aussi, pour ça, et quand enfin tout le corps d’Austen est à l’intérieur, il se retourne vers elle, tenant en équilibre entre la banquette et l’espace entre elle et les sièges avant.  

_ “ Tu restes couchée, ou tu veux t’assoir ? Tu vas plus vomir hein ? Ne refait pas la déco de ma caisse.
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InvitéInvité
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(#) Lun 26 Déc - 22:21


♛ ♛ ♛
{ Les WC changeront la face du monde. }
♛  w/@Billy Buchanan
tw : Alcool, hébriété.

Ce moment, elle ne l'abandonnerai pour rien au monde. Elle et lui, dans un si petit espace quasiment clos, bien que les odeurs laissent à désirer clairement. La proximité de leurs corps, si proches qu'elle entend les battements de son coeur. Avec moins d'alcool qui monte à la tête, la scientifique aurait remarqué que la fréquence cardiaque indique l'état nerveux de son chef de chantier. Sentant clairement que le monde autours d'elle vacille bien plus que ses jambes, elle soulève son visage vers le sien, lui demandant de la porter. Et là, elle le voit, ce petit rictus qui pour elle, était comme un sourire. Alors, bêtement, elle en fait de même, elle sourit innocemment. Billy rumine à lui même ce qu'elle ne comprend pas, elle penche alors la tête sur le coté en fronçant légèrement ses sourcils d'incompréhension.

Les mains du beau blond viennent glisser sur les hanches d'Austen, ce qui, a la tendance à lui faire dresser ses poils et redonner vit aux papillons dans son ventre. Elle ne tilte même pas quant au fait qu'il la compare à une carcasse sexy, ça, elle avait juste bien conscience au fond qu'elle l'était. En même temps ; elle était bourrée, venait de gerber ses tripes à moitié et elle était ans des toilettes depuis bien deux heures. Alors, honnêtement, elle savait très bien qu'elle n'était pas à son plus beau jour. L'alcool aidant, elle s'en fichait bien.

Il vient la soulever, laissant les doigts glisser le long des cuisses de la brune. Austen l'aide en venant enrouler ses bras autours de son cou et ses jambes autours de ses hanches. Elle vient poser une main sur la joue de Billy, contemplant de plus près ses yeux bleus. Son pouce caresse délicatement la joue et l'arrête du nez de son chevalier avant de laisser retomber son bras sur l'épaule, et venir encercler son radius derrière le cou du blond. Sa tête, lourde, quant à elle, retombe machinalement près de la joue de Billy. Ce dernier tente tant bien que mal de sortir de la cabine et parle à des femmes dans le dos d'Austen. Elle n'a pas le temps de tourner sa tête pour les voir qu'il traverse la pièce pour sortir. « Hélas. » Murmure-t-elle alors qu'ils sortaient se confronter à la foule dans la salle. Oui, hélas, c'est pas du tout ce qu'on pourrait croire.

Arriver dehors, Billy dépose délicatement Austen au sol et elle se laisse simplement faire. Elle le regarde avec le regard d'une gamine curieuse et amoureuse de son tout premier amour. « C'est donc elle, ta caisse. La fameuse. » Qu'elle ricane en tapant sur la carrosserie dans son dos, du revers de sa main alors qu'il se repenche pour la porter à l'intérieur. La fameuse voiture dont ils avaient parlés dans un "peut-être" après le bal. La brune se laisse faire, étalée comme une crêpe sur la banquette du blondinet, tout comme le début de tout ce qu'elle s'imaginait avec lui. Son regard se fond sur lui, sa lèvres totalement mordue entre ses incisives. Elle adore le voir comme ça, si proches et encore dans un espace clos.

Austen ricane en le voyant à bout de souffle, même si elle ne trouvait pas ça très amusant au fond. L'alcool, ça la rend vraiment un peu n'importe comment. Elle lève les yeux au ciel, tentant de chercher une réponse à lui dire. Oui, elle se souvient de son adresse encore, ayant déjà quelque peu dessaoulé mais la Austen ivre prend le dessus. « Non, j'sais plus. » Qu'elle dit en soulevant ses mains pour feindre l'ignorance. Les doigts de Billy viennent glisser sur ses chevilles pour la placer délicatement et pouvoir fermer la portière sans la blesser. Elle l'observe, toujours, avec des étoiles dans les yeux. Il est trop gentil, trop naïf, ça effraie Austen, parce qu'elle adore ça, parce que ça la rend fragile. Il reste là, près d'elle, dans cet espace encore trop étroit pour deux corps adultes.

« T'es beau, de si près, tu le sais ? » Qu'elle lui dit sans répondre à sa question. Ses mains viennent à côté de ses hanches, prenant appuis sur la banquette afin de s'asseoir et lui faire un peu mieux face. La tête tourne légèrement mais elle essaie de passer outre. Elle tente de venir se placer pile devant lui, en le bloquant de ses jambes de part et d'autre de son corps, mettant le blondinet entre elles. Une main libérée, elle vient la porter à la joue de Billy et caresser délicatement de son nez à ses cernes. « Je suis désolée, Billy. » Qu'elle murmure simplement sans en dire plus. désolée pour quoi ? Pour l'avoir probablement réveillé ? Certes mais surtout désolée pour l'agissement qu'elle s'apprête à faire. Elle s'approche rapidement de son visage pour tenter de lui voler un baiser, bien trop éprise par l'alcool et ses envies. Puis y a aussi les dires de son cousin qui lui viennent en tête. Y a pas de mur mais des sièges, ça fait aussi l'affaire, non ? Elle s'est donc arrêtée à quelques millimètres des lèvres du blond, voulant les goûter sauvagement. Elle a chaud, Austen, si chaud mais elle se retient, trop peur de le perdre par une simple erreur qu'elle ne pourrait rattraper. Même s'il la sait bourrée, rien ne lui dit qu'il ne lui parlera plus. « Et merde, vraiment, désolée. » Qu'elle finit par s'injurier en le regardant dans les yeux avant de venir frôler ses lèvres et de voler un délicat baiser. Ses lèvres rencontrent les siennes dans une caresse légère, tendre, pareillement que lorsqu'on embrassait timidement ses amies pour la première fois, pour essayer. Elle aimait ça, la simple caresse qu'elle lui donnait en remerciant son esprit de lui avoir demander une pastille à la menthe. Son souffle devient plus profond, presque comme un gémissement qu'elle ferait taire alors qu'elle avait arrêté ce doux et chaste baiser. Le regard baissé sur le fruit défendu qu'elle venait de voler sommairement, elle laisse sa main tomber sur l'épaule de Billy. La culpabilité la rongeant, refusant de le regarder dans les yeux une nouvelle fois.

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InvitéInvité
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(#) Mar 27 Déc - 0:06


♛ ♛ ♛
{ Les WC changeront la face du monde. }
♛  w/@Austen Kane
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Hélas. " Si la situation n’avait pas été aussi tendue, nul doute qu’il aurait ri à pleine gorge. Mais là, il sentait son dos se raidir un peu plus, à la simple idée que Scandale transforme son acte héroïque, en tromperie à la Kane : Dans les toilettes sales d’une boite de nuit. Et le pire, c’est que bien du monde serait capable de la croire, c’est du sang de Kane dans l’histoire. C’était vraiment la merde. Et comme si elle espérait aggraver la situation, elle ne se prive pas de câliner le visage du blond, alors qu’il peine à la soulever jusqu’à sa jeep. Pourvu que personne ne les voit, pourvu ! Qu’est-ce qu’il pourrait dire à Anya pour se défendre, après ça ? Il n’aurait plus aucune crédibilité. Et voilà que l’anxiété grimpe d’un cran de plus. Heureusement, ils en sont à la voiture, et il peut reposer Austen au sol. “ C'est donc elle, ta caisse. La fameuse. “ Il manque de s’étrangler, parce qu’il sait bien à quoi elle fait écho. Elle n’a pas oublié, leurs sextos, les sous-entendus grivois. Les plans sur la comète qu’ils ont pu faire pour la fin du bal, dont l’idée de s’envoyer en l’air sur sa banquette arrière. Celle-ci justement, sur laquelle il s’apprête à coucher Austen. Il se râcle la gorge, il penche la tête vers son épaule, puis la relève. Il ne répond rien, il ne veut pas rentrer dans son petit jeu, aussi tentant que ce soit. Il se mort le bout de la langue, et il s’active à faire entrer la brune dans sa voiture. Il peine, entre l’angoisse qui lui ronge les os, et les efforts qu’elle lui demande, à n’en mettre aucun de son côté. Mais enfin, elle est installée. “ Non, j'sais plus. “ Il arque un sourcil, il doute. Y’a quelque chose en lui qui n’a pas pleinement confiance en les dires d’Austen, mais vu son état, il sait bien qu’insister ne mènerait à rien. Alors il soupir, les yeux tombant sur le corps inerte de la scientifique.  

_ “ Ok...

Qu’il murmure pour lui-même, presque en chuchotant devant l’ampleur de la merde qui se dresse petit à petit sur son chemin. Il la sent bien là.

_ “ On va aller chez moi...

Qu’il rajoute, dans une incertitude des plus grandes. Se flageolant l’esprit d’avoir été assez bête pour venir lui-même, alors qu’il aurait pu y envoyer Drew et éviter tout ce drama. Mais non, Austen, c’était son problème après tout. Lui qui lui a brisé le cœur, visiblement. Ça prenait des proportions énormes dans son esprit. “ T'es beau, de si près, tu le sais ? “ Dans sa tête, dans ses oreilles, y’a une longue complainte. Et ça se voit sur son visage dépité, qui d’ailleurs, se tourne vers Austen. Encore un battement raté dans sa poitrine. Faut vraiment qu’elle arrête de le couvrir de compliments comme ça, parce que la situation devient encore plus délicate. Alors c’est un regard un peu paumé qu’il pose sur le visage d’Austen, qui elle justement, commence à se redresser.  

_ “ Dis pas ça.

Qu’il marmonne d’un léger râle, la suppliant du regard alors qu’elle s’assoie. Une jambe d’un côté qu’il suit des yeux. Puis l’autre de l’autre côté, il détourne le regard dessus. Et brusquement, sa tête et son attention se relèvent vers le visage d’Austen. Elle est en train de le bloquer là ?! Machinalement, et nerveusement, il relève les bras comme s’il était visé par une arme à feu, le corps se raidissant. “ Je suis désolée, Billy. “ Qu’elle souffle, caressant son visage. Son nez, le dessous de ses yeux. Et lui, raide comme un mort, les jambes et les mains tremblants légèrement, il n’ose plus bouger. Peut-être que s’il reste immobile, elle finira par ne plus le voir ?  

_ “ Désolé... De ?

Qu’il marmonne, la mâchoire serrée. Et trop vite, il comprend. Le visage d’Austen se rapproche du sien, si vite, qu’il a lui, le réflexe de faire partie le sien en arrière. L’arrière de sa tête tape dans le siège conducteur, contre lequel il est bloqué. Et il reste pétrifié, ainsi. Austen s’arrête, lui laissant un moment de répit pendant lequel il sent son cœur battre si vite et si fort, qu’il en crain l’arrêt cardiaque. Ca tremble dans tout son corps, mais comme elle semble s’arrêter, il a les épaules qui s’affaissent légèrement, tel un soulagement. “ Et merde, vraiment, désolée. “ Soulagement trop hâtif. Alors qu’il commençait à baisser sa garde, Austen rompe finalement la fine distance qui séparait leurs deux visages, et elle plaque ses lèvres contre les siennes. Et il se raidi à nouveau. Plaqué contre le fauteuil, il est pris d’une panique générale, un bug immense dans sa tête. Window a cessé de fonctionner. Il en arrête de respirer, et il ne saurait même pas dire combien de temps à durer son baiser. Doux baiser, c’est vrai. Réconfortant, il laisse une chaleur étrange. Mais putain, c’était pas bien ça. Clairement pas bien. La situation lui échappe, il le sent bien. Alors quand Austen détache ses lèvres, et qu’elle reste rivés sur les siennes, lui, il reste de longues secondes complètement immobile. Pétrifié. Tremblant légèrement de tout son corps. Putain de situation. Il y a aussitôt un gros silence dans la voiture. Oh il n’est pas lourd, non. C’est même étrange. Comme si l’un comme l’autre, ils avaient besoin de ce petit temps mort.  

_ “ Putain.

Qu’il finit par souffler, marmonner, chuchoter entre ses lèvres restées entrouvertes. Il lui faut de longues secondes avant d’enfin passer sa langue sur sa bouche, et réaliser ce qui venait réellement de se passer. Son souffle en devient aussi tremblant que le reste de son corps. Et il ravale difficilement sa salive.  

_ “ Fais chier.

Qu’il rajoute, du même ton, laissant sa tête tomber en avant, par dépit. Juste à côté de celle d’Austen, qui semble fuir son regard. Les épaules et le buste remontant entre chaque inspiration, tant le souffle lui est court, il reste là encore, de longues secondes sans bouger. Sans rien dire. Il se sent bête, tout simplement. Il culpabilise. Il pense à Anya. Et pourtant, il n’a même pas la force de repousser Austen comme il le devrait. Peut-être parce que finalement, cette fille, il s’y est attaché. Et c’est vraiment la merde. Alors c’est dans un silence de plomb, qu’il finit par relever le visage, et abaisser enfin ses mains. L’une d’elle tombe sur l’épaule d’Austen, l’autre vient de son index, frôler ses propres lèvres. Lèvres trompeuses, voilà. Mais il inspire finalement, et ses doigts viennent se poser sur l’autre épaule d’Austen. Il ne dit rien, mais il y fait légèrement pression, pour qu’elle se recule. Et là, n’ayant guère d’autre choix pour se redresser, il est bien obligé de s’appuyer sur les cuisses de la demoiselle, levant ses doigts le plus possible pour ne pas la tripoter au passage. Non, la situation était assez tendancieuse comme ça. Y’a des milliers d’hommes qui auraient profité de la situation. Et dieu seul sait à quel point il se frappe intérieurement, de ne pas être de ceux-là. En fait, il ne sait même pas comment il en est encore là, à s’extirper de l’étreinte de la jolie fille qui s’offre à lui. Tout le monde en aurait profité, tout le monde ! Et lui il est là à ruminer, à culpabiliser. Il se sent de plus en plus crétin. Et dans ce silence de plomb, il s’extirpe de l’arrière. Sans un mot, il ferme la portière, puis revient s’installer côté conducteur. La portière se ferme, et les voilà dans le silence plus profond encore, maintenant que même les bruits du parking se dissipent. Il se pince les lèvres, il sent encore le parfum mentholé. Putain. Il lève les yeux vers le rétroviseur, il observe Austen. Mais rapidement, il fuit le regard, de peur qu’elle le croise dans le reflet. Et il démarre la voiture.  

Il traverse les quartiers sans un mot, il n’ose pas, il ne sait plus, il ne sait pas. Il a l’esprit embrumé. Il n’arrête son moteur qu’une fois devant sa propre maison, faute de savoir ou déposer Austen, en toute sécurité. Ça encore, il le sent : c’est une mauvaise décision. Mais sa soirée semble faite de mauvaises décisions, alors peut-être n’était-il plus à ça prêt. Il souffle, alors que le moteur est éteint, et que ses deux mains sont plaquées sur le volant. Ça tremble dans son ventre, son torse, il est nerveux comme jamais. Mais faut assurer maintenant. Il sort de la jeep, claque la portière. Puis bien qu’hésitant, et persuadé que ça va mal finir, il ouvre la portière arrière. Il se penche à l’intérieur, et tend une main à Austen, pour lui proposer son aide, afin de sortir de là.  

_ “ Allez, viens. On va te changer, et te rafraichir.

Il n’a même pas de fringues pour femme chez lui, Anya n’a pas eu le temps de laisser grand-chose. Puis ça n’aurait pas été le bon plan de toute façon. Il a des pulls, des teeshirts à lui. Ça fera peut-être l’affaire, étant donné qu’elle, elle est toute petite. Mais il n’allait pas la coucher dans son lit, ou son canapé, avec une robe potentiellement recouverte de vomi. Et son mascara ayant coulé sur ses joues, elle avait clairement besoin d’être débarbouillé, voir même, de se doucher. Il lui attrape la main, et la tire vers lui. Il parvient à la sortir de là, la tenant alors que son petit corps s’étale encore contre lui. Il ne sait même pas si elle le fait exprès ou si elle est réellement hs. Cette fois, il passe un bras dans le dos d’Austen, l’autre sous ses cuisses, pour la soutenir plus gracieusement, et il l’entraine vers sa maison. La dernière fois qu'il a soulevé une femme comme ça, c'était son ex-femme lors de l'achat de leur ancienne maison. Il déverrouille la porte difficilement, pour ne pas la faire tomber, puis entre. Dans le hall, il jette ses clés sur le meuble d’entrée, puis accélère le pas vers le salon. La porte claque derrière lui, signe qu’elle est fermée. Et il se penche sur le canapé, pour y déposer Austen. Il souffle, encore sous l’effort. Mais il s’accroupie devant elle, et commence à lui ôter ses chaussures.  

_ “ Tu te sens capable de te doucher ? Ou tu veux dormir comme ça ?

Qu’il demande, sans oser la regarder. Il se contente de poser les talons hauts entre eux, puis il fuit vers sa chambre. Il allume la lumière, y’a un peu de bordel là-dedans. Des fringues qui traînent, trahissant un peu sa vie de papa trop occupé. Il ouvre sa commode, il cherche de quoi habiller Austen, pour la sortir de sa robe parfum vomito.  
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(#) Mar 27 Déc - 20:13


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Ils vont chez lui, Austen a le sourire jusqu'aux oreilles en entendant ça. Qu'il est gentil, Billy Buchanan, trop gentil. Il risque de se brûler les ailes à être autant gentil ou de ternir une certaine image à attirer autant les coeurs pour, au final, devoir refuser à cause de sa belle-aimée. Un peu comme le cas d'Austen. Le chat qu'on abandonne sur le bord de la route pour trouver mieux. C'est ce qu'elle ressentait, du moins, au fond d'elle. Un peu perdue entre divers sentiments qu'elle a pour lui ; un beau mélange bordélique dans sa tête quand elle le voit.

Ses jambes comme cage de prison, Austen se place face à lui, non sans mal, la tête qui tourne, l'alcool qui monte et descend dans son œsophage, mais elle voulait être face à ce beau blondinet. La main sur sa joue, le regard perdu dans le bleu de ses yeux ou bien simplement perdu dans des pensées floues. Elle a tant de questions qui se bousculent dans sa tête. Elle ne devrait pas. Pourtant, elle le veut et cette envie, elle lui vient de ses tripes et de son coeur. En même temps, elle a peur, peur qu'il se braque, qu'il l'abandonne véritablement et que plus rien n'existe entre les deux. Tout est trop flou et pourtant, la voici qui s'excuse avant de prendre le taureau par les cornes, de dire merde à sa conscience qui hurle au trépas. Ses lèvres frôlent les siennes et là, c'est le drame. Austen intrépide s'évade et la fille romantique débarque et se ronge à sang. Elle refuse de lever le regard sur lui, de croiser son expression qui ne peut que la décevoir. Elle l'a forcée, elle s'en rend compte maintenant. Austen a volé les lèvres d'un homme qu'il voulait garder pour une autre. Elle a fait ce petit pas dans le domaine des Kane, dans les tréfonds des Kane.

L'injure pour briser le silence entre eux. Un silence loin d'être pesant, une pause déclarée, réclamée. Leurs souffles s'accompagnent de la même symphonie sauf qu'il semble lus nerveux qu'elle. Elle sent contre sa poitrine, le torse du blond se soulever à chaque inspirations. Billy se sépare de la brune après plusieurs secondes dans un silence de réflexion. Ses mains prennent appuies sur les cuisses de la brune, qui ne chancelle pas, contentant de garder ses secousses internes. Elle le laisse passer, sortir, de l'arrière de sa bagnole. Austen, ne bouge pas, elle reste assise où elle est, les jambes légèrement encore écartées de quand elle l'avait emprisonné. Figée dans sa culpabilité, elle ne chancelle que lorsqu'il démarre la voiture. Elle cherche, tant bien que mal, la ceinture à accrocher et laisse sa tête se choir contre la vitre froide. Les lumières de Noël défilent sous ses yeux et Austen, elle, reste dans ses pensées et tente de ne pas gerber. Le regard quelque peu attristé, désolé, elle ne remarque pas celui que Billy lui a rapidement posé sur le rétroviseur. Elle veut juste disparaître et elle le voudra encore plus quand elle aura réellement toutes les idées claires, même si ça commence déjà.

La voiture s'arrête, Billy sort et vient tendre une main à Austen. Cette dernière défait sa ceinture de sécurité, accepte l'aide du blond sans le regarder. Après ce baiser chaste mais volé, il accepte encore de la ramener chez lui, de l'aider. Elle se maudit alors d'avoir probablement chanceler leur amitié. Un pied après l'autre, elle les pose sur le sol hors de la caisse. Une fois debout, elle divague légèrement, la tête qui tourne, et les jambes encore frigides. Appuyée, encore, contre Billy, ce dernier décide de l'aider une bonne fois pour toute. Elle est portée comme une princesse, comme une femme qu'on fait passer sur le seuil de la maison pour la première fois après un mariage. Elle agrippe ses mains derrière le cou de Billy et baisse encore son regard, son menton, pour ne pas montrer que ses joues ont dangereusement rougies par ce geste. Il l'entraîne dans la maison, l'installe sur le canapé et vient s'accroupir face à elle pour retirer, une à une, les échasses qu'elle a aux pieds. Austen, elle ne l'observe pas, voyant bien qu'il en fait de même. Elle se mord l'intérieur de la joue, presque au sang, tellement était elle gênée par cette situation. Peut-être pas aujourd'hui, la Austen fringante et séductrice que son cousin lui a conseillé d'être.

La brune secoue la tête légèrement. Elle ne voulait salir les draps ou le canapé de Billy avec son vomit et encore moins l'astreindre son odeur nauséabonde. « Je... Je vais prendre une douche. » Elle ne le regarde toujours pas, lui offrant son profil rouge de honte. Elle se mordille la lèvre, la pastille qui s'est évaporée depuis un petit moment. Elle voulait vraiment s'excuser pour le baiser, mais c'était peut-être trop tôt pour le dire. Austen tente alors de se lever hors du canapé et cherche un équilibre sur ses deux pieds dénudés à présent. La main portée sur son front, elle cherche, en fermant un instant ses yeux, la plénitude face aux cymbales qui grésillent dans sa tête. Après un instant comme ça, elle retire sa main et tente de regarder Billy en évitant ses yeux. « Je te suis. » Fit-elle, avec un sourire qu'elle se force à avoir sympathiquement. La culpabilité toujours présente, elle se doit de voiler la face.

Austen suit le propriétaire des lieux vers la salle de bains. « Tu peux juste défaire le bouton du haut, s'il te plait ? » Indique-t-elle en relevant ses cheveux, pour lui offrir son dos nu et la nuque couverte d'un simple tissu et d'un bouton. Une fois fait, elle retient le devant sur sa poitrine, le regardant par-dessus son épaule et vacillant son regard sur la porte ; l'invitant à sortir et fermer la porte. Elle ne cherche pas à la verrouiller, de peur qu'elle tombe sur un coin de lavabo, qu'il puisse rentrer sans devoir défoncer sa propre porte. Si déjà elle lui avait voler ses lèvres, elle n'allait pas lui apporter plus de soucis. La brune laisse tout le tissu tomber et fait descendre légèrement la tirette sur le côté pour se retrouver sans rien à la fin. Elle s'avance, par petits pas, sous la douche où elle laisse couler l'eau froide sur son corps. L'eau froide est un brillant outil pour décuver. Le visage sous le jet, elle se débarbouille rapidement. Puis, dos contre le mur, sous la douche, se laisse tomber sous cette dernière de longue minutes, les genoux contre sa poitrine, le visage enfouit dans ses mains. Et les larmes se mêlent aux gouttes d'eau. Au moins, il ne verra pas qu'elle a pleuré ; ayant probablement déjà les yeux rouges par la fatigue et l'alcool. Elle y reste de longues et pesantes minutes, le temps de reprendre ses esprits.
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(#) Mar 27 Déc - 22:55


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Je... Je vais prendre une douche. “ Bien qu’il ait encore l’impression que rien que ça soit dangereux, il est quelque peu soulagé de la décision de la brunette. Loin de lui l’envie que tout son intérieur garde une étrange odeur toute la nuit. Alors tandis qu’elle se lève et s’approche de sa chambre, il empoigne un teeshirt qui selon lui, servira de robe pour Austen. “ Je te suis. “ qu’elle murmure timidement, devant sa porte. Elle est gênée, il le sent bien. Autant que lui d’ailleurs. Alors quand ses yeux se posent sur elle, à quelques mètres de là, il se pince la lèvre, l’observant quelques secondes. Ça se serre dans sa poitrine, il ne voulait pas que la situation dégénère comme ça. Austen, il tient trop à elle. Si les choses devaient se troubler entre eux, il aurait bien du mal à l’accepter. Il l’a bien compris quand elle a manqué d’ignorer son message, le soir ou il s’est remis avec Anya. Puis, comment pouvait-il lui en vouloir, alors qu’elle était clairement ivre morte ? Nullement maître de ses mots et de ses actes. Non il ne lui en voulait pas. Il était juste mal à l’aise, gêné, parce qu’il est avec une autre fille. Qu’il n’a pas envie d’être ce genre d’homme, qui trompe sa femme. Surtout pas Anya, la petite perle Anya. La douce Anya. Mais il ne peut pas le nier : Le baiser ne l’a pas laissé indifférent. Il se dit que c’est sûrement cette attention qu’elle lui porte, qui le rend tout chose. Il s’aveugle, il ferme les yeux, parce qu’il se refuse à être un type de la trempe de Kane ou Becker. Finalement, il inspire, et sa main tenant le teeshirt retombe le long de son corps. Il fait un pas, puis deux. Il rejoint Austen devant l’entrée de la chambre. Etant plus petite que lui, il abaisse le regard vers elle, puis finit par poser sa main libre sous le menton d’Austen. Du bout des doigts, il lui relève le visage, pour qu’elle soit bien obligée de croiser le bleu de ses yeux. Il a là, un léger petit sourire réconfortant, espérant qu’elle ne s’enferme pas dans une culpabilité trop importante.  

_ “ Merci.

Qu’il chuchote simplement, sans plus d’explication. Juste, merci d’être attirée par lui, au point de s’en ruiner d’alcool. Merci de cette petite tendresse, aussi passagère soit-elle. C’était interdit clairement. Mais il n’y restait pas de marbre, alors il ne pouvait pas laisser la jeune maman, culpabiliser toute seule pour ça. Si elle a merdé en le faisant, lui, il a merdé en appréciant. Rien de plus, il retire sa main puis frôle la silhouette d’Austen pour passer la porte. Il se dirige vers la salle de bain, alors qu’elle lui emboite le pas. Il entre, pose le vêtement sur le meuble du lavabo. Puis il se tourne vers elle. Sa bouche s’entrouvre, prêt à parler, mais elle le coupe “ Tu peux juste défaire le bouton du haut, s'il te plait ? “ Toujours aussi nerveux, il hoche la tête, puis se glisse derrière elle. Ses doigts tripotent ledit bouton, qu’il détache. Frôlent la peau d'Austen dans sa nuque. Puis il écarte ses mains, alors que le haut de la robe tombe. L’espace d’un instant, il est rivé sur l’épaule dénudée. Paumé. Situation électrisante. Ce n’est qu’en croisant son regard, qu’il comprend. Alors il hoche encore la tête, de haut en bas, puis il recule vers la sortie. La porte se pousse derrière lui. Dos à la salle de bain, il souffle, levant les yeux vers le plafond. Ça craint. Il passe ses doigts contre son visage, ses cheveux, sa nuque. Il essaie de se forcer à garder ses esprits. Il gagne la cuisine, d’un pas rapide, comme s’il fuyait. Il prépare un verre d’eau dans lequel il plonge une aspirine. Pour Austen. Il retourne dans sa chambre, puis dépose le verre sur la table de nuit. Il lui filera son lit, il se contentera du canapé. Dans son état, elle risque trop de tomber sur le petit canapé. Et il s’assoit sur le bord du lit, tapotant nerveusement ses doigts les uns contre les autres. Les secondes, les minutes défilent. Y’a pas d’Austen qui ressort. Mais il entend encore l’eau qui coule. Alors il se relève, se rapproche de la salle de bain. Timidement, hésitant. La porte n’est pas verrouillée, juste poussée, alors il toque d’un doigt contre elle, pas très fort.  

_ “ Ça va ?

Qu’il demande, alors que la porte s’écarte légèrement, poussée par son doigt. Il ne veut pas faire le voyeur, mais il s’inquiète. Elle pourrait avoir perdu connaissance sous la douche. Il se penche vers la porte, passe les yeux à travers le peu d’espace. Il ne voit pas grand-chose, mais devine la silhouette d’Austen derrière la baie fumée de la douche. Elle est au sol. Alors forcément, il se redresse, sa main empoigne la porte qu’il ouvre plus grand, et il se penche plus encore dans la salle de bain, sans lâcher la porte.  

_ “ Austen, ça va ? T’as besoin d’aide ?!

Il a l’impression de l’entendre bouger derrière alors il s’empare d’une serviette, dans la commode, puis il l’élance au-dessus de la paroi de la douche, pour qu’elle s’y étende et soit à portée de main d’Austen, de l’autre côté.  

_ “ Sort s’il te plait, tu vas prendre froid.

Bon peut-être pas sous l’eau chaude, mais c’était la seule chose qui lui venait à l’esprit, pour la sortir de là et s’assurer qu’elle va bien. Et ça se sent dans sa voix, raillée, qu’il n’est pas bien et anxieux.  
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(#) Mer 28 Déc - 0:12


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Les doigts venant glisser sous le menton de la brune, la forçant ainsi à le contempler réellement, plus de détournement e regards. Chacun se fait face dans un tendre geste du blond. Un simple merci, qui s'échappe des lèvres tendres de son chevalier. Austen plonge son regard auburn dans le bleu des yeux de Billy. Elle pourrait flancher, tomber, dans la même envie que tout à l'heure. Bien que l'envie est y est, il n'est pas question pour elle de retomber dans les abysses, même si, dans ses yeux à lui, elle se perds facilement comme dans un gouffre. Son souffle se coupe, quand, il s'éloigne d'elle pour retrouver la salle de bain. Elle le suit, comme un animal fidèle mais surtout parce qu'elle n'est jamais venue, elle connait rien ici.

Austen lui offre sa nuque pour qu'il l'aide à se déshabiller. Elle n'avait aucunement l'envie d'user de dextérité pour enlever sa robe. Ses doigts frôlent sa peau nue, ses poils se dressent bien malgré elle, ses joues gardent la teinte rosée. La brune indique qu'elle peut se démerder seule maintenant en regardant de part Billy puis la porte de la pièce. Il comprend très vite et capitule. La porte fermée, elle se délaisse de tout ses tissus, qu'elle laisse choir au sol pour entrer dans la douche et se blottir sous l'eau d'abord froide afin de se réveiller un peu plus. Elle change un peu la température et laisse son corps se fondre sur le sol de la douche. Adoptant la position du foetus assit. L'eau glisse sur ses cheveux, sur son corps mince et petit, tandis que les larmes glissent le long de ses joues. Un tout la submerge alors ; bourrée de prime abord pour éloigner la colère qu'elle éprouvait envers son paternel, elle a bien vite flanché sur les pensées de Billy et l'amour qu'elle lui éprouve sans savoir pourquoi ni comment. Après tout, il n'était qu'une banale discussion sur Tinder et ça, elle en a eu des tonnes la Kane. Pourquoi lui, plus qu'un ou qu'une autre ? Le coeur d'Austen a bien des raisons que même sa raison à elle ignore.

Les minutes s'évadent tel le sable d'un sablier retourné. Si bien, que, elle ne s'en rend pas compte sauf quand Billy toque à la porte. Sa tête sort de ses mains pour regarder la porte, floutée par la buée sur la paroi. Il cherche un signe de vie de la jeune femme. Cette dernière l'entend et remarque que ce doit faire un petit moment qu'elle était là-dedans. Elle se pince les lèvres et se tient à ce qu'elle peut pour se relever doucement, évitant toute glissade. La main portée sur les manivelle de l'eau, elle coupe cette dernière. « Je vais bien. » elle tente de le rassurer en essorant ses cheveux. Elle attrape une serviette qui avait fait son apparition et la noue autours du haut de sa poitrine fermement. Elle sort de la douche, délicatement, pour ne pas glisser devant lui. Une fois avait elle les pieds posés sur un tapis, elle le regarde. « Je vais mieux, merci, Billy. » Elle lui dit, de sa petite hauteur, le menton levé vers lui. « Je méditais, pardon si je t'ai inquiété. » Elle méditait sur un tas de choses, mais surtout sur lui et sur les sentiments qu'elle avait et qui n'étaient pas réciproques probablement. Les lèvres mordues par anxiété, gêne, elle ne voulait lui causer vraiment plus de soucis qu'elle ne l'avait déjà fait. La main tenant fermement le noeud de sa serviette, elle reste là, plantée comme un piquet à le regarder.

Sa main libre revient délicatement sur la joue de Billy, le bras tendu vers le haut. Elle ne le lâche pas du regard, sans pour autant le fixer dans ses yeux. Non, elle observait les marques de fatigues qu'elle a dû lui causer. « Je t'ai réveillé ? » qu'elle demande timidement, inquiète. Elle s'en veut au final de l'avoir autant inquiété pour si peu finalement. C'était pas la première fois qu'Austen finissait seule dans un bar, bourrée comme un trou. Finir chez un inconnu, ça la dérangeait plus vraiment au fil du temps. Ses yeux chancèlent de gauche à droite, sur les zone ombragées sous les yeux du blondinet. La lèvre inférieure se loge entre ses incisives, une nouvelle fois, vraiment désolée. « Cela n'arrivera plus, promis. Je suis désolée. » Petit sourire esquissé, honnêtement compatissant. Elle le jure parce qu'elle ne lui parlera plus jamais quand elle sera bourrée comme aujourd'hui, elle s'en voulait trop. Et puis, ça va pas recommencé avant quelques semaines, la migraine qui lui tape les tempes, lui suffit pour les semaines à venir en guise de leçon. Elle le sent bien ça. La main encore déposée délicatement sur la joue de Billy, elle a pas envie de le laisser partir mais il le faut bien. Elle quitte délicatement sa joue pour attraper le tee-shirt placé sur le meuble du lavabo, afin de pouvoir l'enfiler par-dessus sa serviette et la laisser tomber par la suite. Elle n'allait pas le faire sortir une énième fois alors qu'elle pouvait faire comme ça.
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(#) Mer 28 Déc - 22:55


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Je vais bien. “ Ses épaules s’affaissent alors qu’il est plus rassuré. Mais les traits de son visage restent inquiets. Inquiet de toute cette situation. Du mal être d’Austen aussi. Et du malaise qui se dresse devant eux. Les aveux de la brune, son baiser... Tout semblait affoler l’esprit du blond, qui en était de plus en plus perdu. Et quand la silhouette d’Austen apparait, entourée dans la serviette, il baisse les yeux, les joues légèrement rougies. Il ne veut pas avoir l’air d’être un voyeur. Même s'il faut le reconnaître, l’idée est tentante. Et qu’il doit se flageoler de l’intérieur, pour ne pas relever le regard. “ Je vais mieux, merci, Billy. Je méditais, pardon si je t'ai inquiété. “ Méditer sous la douche ? Les sourcils s’affaissant, il relève finalement les yeux. Elle est bien à l’abris dans sa serviette, alors il se le permet. Il observe quelques secondes son visage rougit par la température de l’eau. Mais elle le déconcentre, en posant à nouveau sa main sur sa joue. Légère accélération de son rythme cardiaque, pourtant, il ne bouge pas. La tendresse d’Austen lui fait autant de bien que de mal, finalement. Il apprécie le geste. Mais ça l’angoisse. Ça le perturbe. Ça le perd aussi. Il a l’impression de ne plus savoir où il en est. “ Je t'ai réveillé ? “ Doucement, il hoche la tête de droite à gauche. Non il ne dormait pas encore, mais il était couché. Il scrutait les réseaux sociaux, quand le message d’Austen est tombé. “ Cela n'arrivera plus, promis. Je suis désolée. “ Il ne sait pas quoi répondre. Parce qu’il comprend, au fond, la détresse de la jeune femme. C’est lui le fautif dans l’histoire. Lui qui s’est amusé avec elle, pour finalement la laisser tomber sans crier garde. Pour lui, Austen n’a aucun tort. Elle a juste subi, à cause de lui.

Elle ôte sa main de sa joue, ses doigts glissent le long de sa mâchoire avant de l’abandonner. Nouveau souffle court. Il ne sait pas pourquoi, mais il ne parvient pas à détacher ses yeux d’elle, bien qu’elle lui tourne le dos à présent. Elle enfile le teeshirt, qui effectivement, lui descend presque aux genoux. Au moins ça, ça lui arrache un léger sourire en biais, à Billy. Elle est mignonne là-dedans. Il ne devrait pas penser ça, alors il ne l’assumera peut-être simplement pas. Il s’avance pour quitter la salle de bain, il dépasse Austen. Mais devant la porte, il se retourne, pour lui faire face. Son regard s’ancre à nouveau sur le sien. Puis s’abaisse. Il revient vers elle, un pas, ne laissant qu’un autre entre eux.

_ “ C’est pas à toi d’être désolé, ok ?

Qu’il souffle finalement, avant de relever le regard. Il semble observer Austin encore une fois. Ses traits, bien plus fatigués que les siens. Son teint pâle sous la rougeur de ses joues causées par la douche. Puis ses yeux. Il ne saurait dire si elle a pleuré, ou si elle est fatiguée. Ses prunelles semblent humides. Son cœur se serre un peu plus dans sa poitrine.

_ “ Austen.

Qu’il murmure tout bas, la voix légèrement raillée par la nervosité que lui provoque toute cette soirée.

_ “ Est-ce que tu pleures ? A cause de moi ?

Qu’il continue, du même ton. Le bleu de ses yeux rivés sur les siens. Les traits du visage serrés et défaits par la culpabilité. Aussitôt, son torse se gonfle un peu plus à chaque inspiration. Son souffle est plus rapide, et plus difficile. Y’a probablement un bon nombre d’homme qui se réjouiraient de savoir que deux filles sont attirées comme ça. Mais le cul entre deux chaises, c’est pas trop son truc à lui. Pourtant là, il ne peut que réaliser, que bien malgré lui, il l’est. Parce que si Austen le laissait de marbre, il ne serait pas dans cet état-là. Nerveux. Le cœur battant, et serré. Les doigts tremblants. Austen et lui, y’a depuis le début un feeling qu’il ne peut pas expliquer. Et ça l’attire c’est vrai, comme ça le dérange. Ça le perturbe. Oh il aurait envie de jurer, encore. Des “putain”, des “fais chier”, mais il se contente de les penser.

_ “ Tu pensais tout ça ?

Qu’il finit par demander, en chuchotant tant le souffle et la voix lui manquent. "tout ça" ses aveux, ses sms, évidemment. Il regrette sa question, au moment même où elle a franchi ses lèvres. Parce que c’est jouer avec le feu. C’est stupide. Mais c’était plus fort que lui. Il avait besoin de savoir. Ce sera toujours tendu sinon, entre eux. S’il reste dans le doute. Ou peut-être que juste, il veut savoir. Et le souffle lui manquant, il reste là à observer Austen, l’air complètement perdu, les lèvres entrouverte pour respirer correctement.
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(#) Jeu 29 Déc - 11:26


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Tout était devenu compliqué en l'espace de si peu de temps. Pour lui bien plus que pour elle. Austen avait fait une maladresse, elle avait écouté ses envies bien plus que sa raison. Le souffle soulagé qui s'échappe d'entre ses lèvres lorsqu'il lui confirme qu'il ne dormait pas avant de venir la récupérer. Tant mieux, elle n'aurait pas supporté de savoir qu'elle l'avait empêché de dormir. Elle délaisse la joue du bellâtre pour venir enfiler le tee-shirt. Ce dernier tombe à une bonne hauteur, en dessous de ses genoux, large, elle flottait dedans et ses épaules ne remplissaient qu'une demi moitié de  la place qu'il fallait.  Le tissu couvre ce qu'il faut cacher, n'ayant rien d'autre que ce dernier sur sa peau dénudée. Elle s'abaisse pour ramasser la serviette au sol, qu'elle dépose sur le rebord du lavabo, ce faisant, elle jette un coup d'oeil à son reflet, flouté par la buée. De ce qu'elle voit, le mascara est moins coulant qu'avant, bien moins, suppose-t-elle. Elle tourne ses talons d'un quart de tour pour sortir de la salle de bain, mais, Billy, se trouve non loin de la porte, à nouveau. Un seul pas les sépare, elle sent son odeur, son souffle chaud contre son visage, bien que les hauteurs soient distantes.

Ce n'était pas de sa faute ? Pourtant, pour elle, si, ça l'était. Ce soir du moins, elle avait merdé et elle s'en voulait amèrement. Même si l'alcool était une excuse, Austen avait pleinement conscience de ses actes, de ce baiser, elle le voulait, il n'était pas une erreur d'alcoolisme. Alors, elle opine, faiblement, peu d'accord avec lui. La brune plonge son regard dans le sien, tandis qu'il murmure son prénom. Ce qu'elle pouvait aimer ça, entendre ses syllabes sortir de sa bouche. Elle adore ça, bien qu'elle ne devrait. Les yeux perdus dans l'océan de Billy, ses cils battent plusieurs fois avant que sa main, de son revers, viennent essuyer ses derniers. Elle tente d'effacer les preuves, si tant est qu'il y en ai. Elle secoue légèrement son visage, réponse négative mais fausse qu'elle offre. C'était bien pour lui, qu'elle venait de laisser couler ces quelques larmes mais elle n'a pas envie qu'il culpabilise, encore plus. Elle arrête d'essuyer ses yeux et relâche tous ses muscles.

Le regard encore en apesanteur dans ceux du blondinet, la brune ne sait pas quoi lui répondre. Oui, elle pensait tout ce qu'elle lui avait dit par messages et elle avait bien plus de courage par téléphone qu'en vrai. La lèvre mordue, elle s'injure intérieurement, elle ne doit pas lui dire ce qu'elle pense et pourtant ; elle n'est plus à ça près, si ?

« Oui. » Elle finit par dire, simplement, dans un murmure, remettant sa lèvre entre ses dents pour la mordre plus fortement ; comme pour se punir d'une telle imprudence, d'une telle franchise. Et voilà, elle a encore merdé. Son regard se baisse à nouveau, elle lui a dit la vérité cette fois-ci mais pour quoi, au final ? Rien. Rien sauf de lui mettre encore plus de poids sur ses épaules, à Billy. Il est en couple, il aime sa copine et ça, Austen le sait très bien. Il n'y a plus aucune place pour elle dans son coeur. Son souffle est lourd, beaucoup trop pesant, si la chaleur de la douche s'estompe, ses joues, elles, resteraient aussi rosies par la tension qui monte en elle. « Mais je n'aurais pas dû. » Lâche-t-elle, lasse, le regard rivé sur le sol, retenant des larmes, encore une fois mais surtout, retenant cette envie de le regarder dans les yeux, sa faiblesse. Un pas avancé, elle réduit cette distance entre eux pour tenter de passer comme une souris à ses côtés et trouver de l'espace pour ne pas, encore, merder. Il lui suffit d'encore le regarder, maintenant, pour qu'elle défaillisse une nouvelle fois.
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(#) Ven 30 Déc - 0:10


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Elle réfute, pourtant en silence, elle passe ses doigts sous ses yeux, essuyant les dernières traces de perles d’eau salée. Il le voit bien, il n’est pas dupe. Et ça se lit sur son visage attristé. Il a mal Billy, mal de faire mal. Surtout qu’Austen, c’est pas n’importe quelle minette. C’est pas comme s’il avait causé deux fois avec elle sur tinder, et qu’il n’en n’avait plus rien à faire. Non. Austen elle est devenue importante, peut-être trop même. Il aime causer avec elle, des heures entières. Elle comble sa solitude le soir. Du moins, quand il était seul. Et aujourd’hui, il se surprend encore à papoter avec elle de longues heures, quand Anya n’est pas là pour surveiller sa messagerie. Ouai, étrangement, il n’ouvre pas cette discussion-là, quand il est avec sa blondinette. Peut-être parce qu’il aurait peur qu’elle lui demande qui est Austen ? Question à laquelle il n’a pas beaucoup de réponses. Ou plutôt, qu’il sait que continuer à lui parler, après avoir échangé autant de sextos, c’était pas très décent. Mais il ne pouvait s’arrêter. Trop attaché à Austen. Et finalement, ce soir, il comprend que peut-être aussi, attiré par elle bien malgré lui.

Oui. “ Son cœur rate un battement, et ça se voit probablement. Son torse à comme un léger et discret soubresaut. Le souffle plus court, il baisse les yeux. Il fuit le regard d’Austen, craignant probablement qu’elle lise un peu trop facilement en lui. Mais elle en fait de même, elle baisse la tête, alors finalement, ça n’aurait rien changé. Ce n’est qu’en le réalisant qu’il relève juste les yeux, observant discrètement le visage abaissé de la brune. “ Mais je n'aurais pas dû. “ Si. Non ? Il ne sait plus. Perturbé, il sent sa respiration difficile, et n’ose même plus bouger. Austen se faufile alors, tête baissée, vers la sortie, qu’il bouche. Ils se retrouvent encore une fois, bien trop proche d’elle. Et il ne peut s’empêcher de l’espionner, toujours aussi discrètement. Elle fuit son regard.

_ “ Si tu ne l’avais pas fait, alors nos discussions n’auraient plus rien eu de vraies.

Plus rien de sincère. Il le murmure, la voix toujours aussi défaillante. Et nerveusement, il se recule, il la laisse passer. Elle lui donne l’impression d’étouffer à ses côtés. De vouloir fuir. Et ça se serre un peu plus dans sa poitrine. Il la laisse faire, il la laisse passer. Et baissant un peu plus le regard, il lui emboite le pas. Derrière elle, il observe les jambes de la jeune femme avancer doucement. Puis il remonte les yeux sur ses hanches, puis sa chevelure qui ondule dans son dos.

_ “ Prends la chambre, je vais prendre le canapé.

Qu’il lance toujours aussi mal à l’aise, accélérant le pas pour doubler Austen dans le couloir. Il frôle la jeune femme en lui passant devant, puis il lui fait face une fois devant la chambre, pour l’arrêter, et de son bras, lui présenter l’entrée de la chambre, qu’elle a déjà remarquée un peu plus tôt. Tout s’étant passé assez vite, il a posé sans le vouloir, ses yeux directement sur le visage d’Austen.

_ “ Le lit sera mieux pour toi.

Qu’il bredouille, avant d’abaisser son bras et d’entrer dans la chambre le premier. Près du lit, il attrape le verre avec l’aspirine effervescent qui a terminé de disparaître dans le verre. Et il tend celui-ci à la brune.

_ “ Ça te fera peut-être du bien.

Ses doigts frôlant les siens, il lui laisse le verre, puis il hoche nerveusement la tête avant de se retourner et d’attraper son jogging qu’il a abandonné sur le lit, pour s’enfuir trop hâtivement la chercher à l’After. Et il se faufile vers la sortie de la chambre. Il part vers la salle de bain, pour se débarrasser de sa chemise et son pantalon trop serrés, comme ses chaussures. Il enfile le pantalon de jogging, puis un vieux teeshirt. Habituellement, il dort torse nu, mais sur le canapé, il va faire avec. Et il ressort de la salle de bain, pieds nus, remontant son pantalon. Il s’arrête devant la chambre, tournant son visage et son regard vers Austen.

_ “ Ca va aller ?

Demande-t-il tout bas, au cas où elle aurait encore besoin de quelque chose. Ou peut-être juste parce qu’il n’a pas réellement l’envie de la laisser seule. Ça doit bien se voir, qu’il est perturbé et paumé, comme elle est blessée.  
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(#) Ven 30 Déc - 9:43


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Si elle n'avait rien dit, leurs conversations n'auraient plus rien d'authentique. Probablement, en tout cas, jusque cette nuit, tout était bien caché par la Kane qui ne faisait que dire que tout allait bien, qu'elle pouvait tourner la page aisément. Techniquement, elle le pouvait, elle le sait elle-même mais avec lui, les choses sont bien plus différents, bien plus complexes. Elle restera la fille de coté avec Billy, bien trop obnubilé par sa blondinette et ça, elle a commencé à s'y faire une raison. Même si, elle ne peut supporter d'entendre le prénom de cette fille, même si, la voir dans le feed de celui dont elle n'a d'yeux, ça la rend chèvre. Billy s'éloigne alors de la porte, lui laissant le champ libre et la Kane sort de la salle de bain pour avancer dans le couloir, suivit de près du blond. Lorsqu'il lui indique de prendre la chambre, la brune ne sait pas trop quoi dire ; ça la gêne. Il la devance, ouvre la porte mais l'empêche d'entrer un instant. Austen se fige face à son bras, face à la chambre ouverte, complètement déconcertée par cet arrêt si net. Ses yeux se lève finalement le long du bras puis, sur le visage, si beau, de Billy. Regard qu'elle descend presque immédiatement gênée alors qu'il entre avant elle. Timide, un pas peu assuré, la brune longe la chambre pour venir poser ses fesses au bord du lit. Tout ses gestes semblent incertains, elle est gênée mais n'ose pas vraiment parler ; surtout, elle ne peut pas, Billy semble aussi nerveux qu'un ado qui invite une fille pour la première fois chez lui. Austen, à cette image, ça la fait rire doucement, intérieurement, affichant ce petit sourire amusé sans raison.

Elle lève ses yeux vers le verre qu'il lui tend. La main qui se dresse hors du lit, ses doigts frôlant les siens en attrapant la boisson, ses joues continuent d'être rouges et la chaleur l'envahit. Comment est-ce qu'il arrive à la rendre toute chose en un si simple contact ? Si anodin puisse-t-il être. « Merci. »souffle-t-elle en le voyant attraper un pantalon sur le lit et fuir à toutes jambes la chambre. Très incompréhensible cette situation, Austen papillonne des cils avant de boire délicatement le breuvage en zyeutant tout autours d'elle. La chambre de Billy. Dans l'air, ça a cette odeur permanente qu'elle s'est obstinée à sentir lors de leur aventure à la boîte de nuit, quand elle était dans ses bras. Le verre terminé, reconnaissant le goût de l'aspine aisément, elle dépose le verre sur la table de nuit en s'étirant de tout son long pour y accéder. La brune se redresse et dégage un pan de la couverture pour s'immiscer dessous.

Le blond revient alors qu'elle observait les alentours, encore, ne sachant trop quoi faire, nerveuse. Lorsqu'il lui adresse la parole, Austen le regarde, depuis le lit. « Est-ce que tu peux dormir avec moi ? » Qu'elle commence, timidement avant de vite continuer sans lui laisser de temps de dire non ; « Crois le ou pas mais j'ai peur. C'est pas un endroit que je connais et en plus, j'aime pas te savoir dans le canapé tandis que moi je prends ton lit. » Elle déglutie sa salive avant de continuer en sortant ses bras de sous la couette. « Promis, je ne te toucherais pas. » Jure-t-elle en levant sa main droite en guise de promesse. « Tu peux prendre une autre couverture et dormir par-dessus la mienne ; comme ça, vraiment, nos peaux ne se toucheront pas et ce sera moins ambigu. » Là, elle a donné toutes les excuses possibles pour le rendre à l'aise. De son regard, emplit de pitié, elle espère qu'il va accepter. Ce sera une bonne raison de discuter un peu, tous les deux, tant qu'elle est encore aussi honnête de par la situation.
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(#) Ven 30 Déc - 23:23


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Il ne s’attendait pas vraiment à ça. Un verre d’eau peut-être. De quoi manger. Ou même une bassine, au cas où elle ait la nausée dans la nuit. “ Est-ce que tu peux dormir avec moi ? “. Ça le prend de court le blond. Lui qui s’apprêtait à passer son chemin, pour fuir la situation, refait un pas en arrière, pour se poster face à l’entrée de la chambre. La bouche entrouverte, il observe la silhouette d’Austen, à moitié couverte sous la couette de son lit. Forcément, ça affole une nouvelle fois tout son être. Et il tente de prendre une grande inspiration, manquant d’air. Cette dernière se fait tremblante. Et il n’a même pas le temps de répondre, qu’Austen reprend “ Crois le ou pas mais j'ai peur. C'est pas un endroit que je connais et en plus, j'aime pas te savoir dans le canapé tandis que moi je prends ton lit. “ Peur... De chez lui ? Ne comprenant pas ce qui pouvait être angoissant dans sa maison, il lève les yeux vers le plafond de la chambre, cherchant ce qui pourrait y être effrayant. Mais ce n’est qu’après réflexion qu’il se demande si ce n’était pas là, juste une tactique pour l’attirer dans le lit. Alors quand ses yeux en reviennent à Austen, il ne peut retenir ce petit sourire en coin des lèvres, suspicieux bien que presque amusé et admiratif, qu’elle soit capable d’en venir là. “ Promis, je ne te toucherais pas. “ Elle s’est redressée, et lève sa main droite en guise de franchise. Il pince ses lèvres et les avance en avant, alors qu’il sourit bien suspicieusement. “ Tu peux prendre une autre couverture et dormir par-dessus la mienne ; comme ça, vraiment, nos peaux ne se toucheront pas et ce sera moins ambigu. “ Il reste silencieux, l’observant alors que ses lèvres s’entrouvrent à nouveau. Mais aucun son n’en sort, il semble réfléchir. Et quand sa bouche se referme, il dérive les yeux vers le salon, alors que sa main se pose sur l’encadrement de la porte. Sa soirée lui avait semblé n’être qu’une succession de mauvaises décisions, et il se demandait encore où il allait. Accepter la demande d’Austen ne ferait qu’une mauvaise décision de plus. Mais il sentait bien que celle-ci, il fallait l’éviter. Alors il s’apprête à réfuter, les yeux profondément désolés. Il n’a pas l’envie de faire un pas de travers. Mais les yeux d’Austen le coupent dans son élan. Elle semble le supplier, comme un petit animal bien trop mignon sous la pluie, espérant qu’on lui ouvre la porte. Alors levant les yeux au plafond de désespoir intérieur, il y a ses épaules qui s’affaissent, comme s'il abdiquait, et il soupir discrètement.  

_ “ Putain, fais chier.

Qu’il marmonne pour lui-même, le visage retombant.  

_ “ Je sens que j’vais le regretter.

Et il éteint la lumière du couloir, pour entrer dans la chambre, qu’il plonge dans la pénombre aussi. Il se dirige tout de même assez, grâce à la lumière de la lune qui traverse les stores de sa fenêtre. Il contourne le lit, pour aller soulever la couette de l’autre côté, et s’y glisser. Tendu comme un adolescent qui partagerait le lit d’une fille pour la première fois, il s’allonge sur le dos, laissant un espace de quelques centimètres tout de même, entre lui et Austen, et tire sur la couette pour qu’elle revienne jusqu’à son torse. Puis ses bras retombent par-dessus, les croisant contre son buste. Il se tait un instant, fixant le plafond de la chambre. Il y a mille et une réflexions qui se font dans le fond de sa tête. Il est quand même en train de partager la couche d’une fille qui ne le rend pas totalement indifférent. Qui s’est littéralement jetée sur lui en lui avouant avoir “envie de lui”. Et il est encore de ces hommes en voie de disparition, qui ne profitent pas de la situation. Est-ce que ça faisait de lui un homme bon, ou clairement, un grand stupide ? Il finit par tourner le visage dans la direction d’Austen. Sous la faible lumière lunaire, il aperçoit ses traits. Il les observe, silencieux. Incertains. Et nerveux.  

_ “ T’as vraiment peur, ou t’es en train de jouer avec moi ?

Qu’il finit par chuchoter, rompant le silence qui régnait dans la pièce. Ce n’était pas un reproche, parce qu’après tout, il restait flatté par les évènements. Et quelque peu tiraillé aussi. Y’a d’un côté l’homme comme tous les autres, dont le fond du pantalon frétille, même s’il ne veut l’assumer ni l’avouer. Puis y’a son côté amoureux de sa Blondinette, et homme fidèle qu’il s’est toujours juré d’être, qui fait barrage à tout écart. Ou qui y fait de son mieux, parce que clairement, ses décisions restaient quand même douteuses jusqu’ici. Et après un bref et second silence, il reprend, d’une voix encore plus chuchotée, mais rayée, par une nervosité palpable :

_ “ J’ai terriblement peur de faire une connerie.

Qu’il avoue finalement, le fond de la gorge bien sec.  
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(#) Sam 31 Déc - 11:19


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La brune le regarde depuis le lit, emmitouflée à moitié sous la couverture que Billy utilise. Rien que de savoir ça, ça l'émoustille la Kane mais elle ne laisse rien paraître. Du moins, elle tente, mais lorsqu'il cède à son petit caprice de femme en détresse, son sourire s'affiche, comme une gamine qui aurait gagné le débat avec ses parents pour avoir le tout nouveau jouet. Elle le suit du regard tandis qu'il vient plonger dans l'obscurité le couloir et la chambre, les faibles rayons de lumières extérieurs l'aident encore à voir quelque chose. Les yeux posés sur Billy, elle se décale un peu plus quand il vient se glisser près d'elle dans le lit. Bon, elle avait proposé une autre alternative ; c'est lui qui a choisi de venir directement en dessous et ça, ça lui arrache un petit rictus à la brune. Elle se laisse glisser sous la couverture un peu plus, s'allongeant véritablement dans le lit. Austen gigotte pour trouver une bonne place sur son dos, pour que tout son corps soit à l'aise sous les draps.

« T’as vraiment peur, ou t’es en train de jouer avec moi ? »
qu'il lui demande. Austen se fige un bref instant et, se retourne vers lui, mettant son corps sur le coté, sa jambe par-dessus la couverture par chaleur qui la submerge légèrement. Ses mains viennent se poser sous sa joue pour maintenant sa tête à une hauteur qu'elle trouvait confortable. Elle ne sait pas qu'elle offre un peu trop de peau dénudée sur sa jambe, sa cuisse et une partie de son fessier, pensant que, probablement, il ne verrait pas grand chose. Les yeux braqués sur le blond, elle murmure : « Tu voudrais que je te réponde quoi ? » Bien qu'elle était mal à l'aise à l'idée de dormir seule dans sa chambre à lui, elle en avait aussi l'envie, de l'avoir près d'elle mais de là à trouver ça comme un jeu, non, pas vraiment. Puis là, il chuchote sa plus grande crainte mais vu leur distance et le silence qui règne, Austen entend tout. Un léger pincement au coeur, voyant combien cela lui ferait du mal de faire l'écart avec elle.

« Si tu le dis c'est que, au fond, t'en as envie ; que t'y penses. » Qu'elle finit par dire après avoir retourné les dires. Après tout, c'est vrai ; il n'en aurait pas peur si, au fond, il n'y songeait pas vraiment. Alors, Austen, elle sourit légèrement, somme toute un peu fatiguée par l'aspirine qui agit doucement sur elle, même si elle aurait envie d'étirer au maximum son sourire. « Je sais très bien garder les secrets. » Qu'elle murmure en le regardant toujours dans les yeux, comme une légère invitation. Elle allait fort probablement autant le regretter que lui si cela devait arriver. Elle retire ses mains de sous sa joue. Un de ses bras vient la soutenir pour qu'elle puisse se soulever un peu plus et éviter d'avoir son regard plus bas que le sien. Sa main libre, vient se poser sur une des mains de Billy, plongeant encore et toujours les yeux auburn dans l'océan des siens. « Ecoutes toi, Billy, je ne t'en voudrais pas ; quoi que tu choisisses de faire. » Qu'il l'envoie bouler, qu'il cède à la tentation ou qu'il décide de finalement l'abandonner, elle allait tout accepter parce que c'est Billy. Et que, Billy, c'est l'homme pour qui elle a des sentiments mixés, étranges, qu'elle ne saura elle-même expliquer. Alors, peut-être, comme elle le pense, elle est la seule dans cette situation. Voyant qu'elle a rompu sa promesse de ne pas le toucher, Austen retire sa main de la sienne.
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(#) Dim 1 Jan - 15:38


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Il l’entend et sent qu’Austen se tourne vers lui, à côté. Mais il reste les yeux rivés sur le plafond, il s’empêche, tendu, de poser ses yeux sur elle. Encore plus, quand du coin de l’œil, il remarque qu’elle sort de sa cachette. Une jambe s’est échappée de la couette, et comme elle ne porte pratiquement rien, juste son teeshirt, il sent que tout son être s’en dépite. Son cœur accélère encore. Sa éveille un instinct naturel masculin, ou animal. Et ça l’inquiète de plus en plus le blondinet. Alors il reste figé, immobile, les bras posés sur la couette autour de lui-même. Comme ça, il se retient prisonnier de tout mouvement. “ Tu voudrais que je te réponde quoi ? “ Il ne sait pas lui-même. Puis de toute façon, ce n’était plus vraiment d’Austen qu’il avait peur à présent. Mais bien de lui-même. Bien trop perdu, bien trop tenté. Il avait comme l’impression de ne plus être lui-même. Il ne s’était jamais retrouvé dans cette situation. Et il avait toujours trouvé les hommes de cette trempe, particulièrement malsains. Il a toujours été sûr de lui avec les femmes Billy. Est-ce que tout ça, c’était à cause de son divorce ? De la différence d’âge qu’il y a entre lui et Anya ? Il n’avait pourtant aucun doute sur le fait d’être épris de sa petite poupée de cire. Mais est-ce qu’Austen elle ne serait pas en train de s’ancrer elle aussi, un peu trop dans sa tête et son cœur ? Ça arrive d’être coincé entre deux personnes. Il s’en doute bien. Mais il avait toujours cru que lui, il n’était pas comme ça. Et ça le rendait terriblement mal à l’aise. Nerveux. Attiré par une femme alors qu’il en aime une autre, est-ce normal ? Il détourne le visage et le regard vers elle. Juste une seconde. Juste assez pour que ses yeux croisent les siens, dans cette incompréhension et cette inquiétude si immense. Puis ils dérivent ses yeux, vers cette jambe et cette cuisse complètement à sa Mercy. Panique à bord, alors que c’est soudain électrisant dans le bas de son corps. Il relève vite les yeux, puis le visage qui se retournent vers le plafond. Non de dieu. Putain de merde. Il ne répond rien. “ Si tu le dis c'est que, au fond, t'en as envie ; que t'y penses. “ Pincement au cœur, alors que le désir s’éveille. Evidemment, il le sait. Et c’est bien ça le plus difficile à encaisser. Sa langue tape contre son palet, alors qu’il s’enferme dans son mutisme. Qu’elle ne s’y méprenne, ce n’est pas contre elle qu’il s’agace. C’est contre lui-même. “ Je sais très bien garder les secrets. “ Il ferme les yeux et ravale difficilement sa salive. Son torse se gonfle à chaque respiration, de nouveau si compliquée. Si affolée. Et il grimace, presque désespéré, avant de tourner son visage et rouvrir ses yeux. Il croise ceux d’Austen, qui s’est redressée, le fixant. Un peu trop proche, si bien que le rythme cardiaque s’accélérant, il est contraint d’ouvrir légèrement ses lèvres, pour respirer plus facilement.  

_ “ Dis pas ça...

Qu’il chuchote. Elle ne peut que remarquer cet air affolé, inquiété sur ses traits. Tandis que ses yeux vagabondent sur le joli visage de la jeune femme. Clairement tiraillé entre son angoisse et le désir, qu’il ne peut ravaler. Et elle brise sa promesse. Sa main se pose sur la sienne, délicate et discrète caresse, avant de rester posée là. Un léger frisson parcoure la peau du blond, et se dessine en une légère chair de poule. “ Ecoutes toi, Billy, je ne t'en voudrais pas ; quoi que tu choisisses de faire. “ S’il s’écoutait, il ferait là, l’acte le plus abominable de toute sa vie. Ce qu’il n’a jamais pardonné à son ex-femme. Hypocrisie la plus totale. Ses doigts contre la couverture, glissent, se serrent dans son poing. Il est si tendu. Si nerveux. Combattant ses démons intérieurs. Cette pulsion humaine et animal qui se frottent à sa conscience, plus responsable. Et elle retire sa main. Etrangement, ça lui laisse là, comme une sensation froide. De vide. Et silencieux encore, il observe Austen, alors que les battements de son cœur tambourinent dans sa poitrine et ses tempes. Il réfléchit, il essaie tout de moins. Parce qu’au fond, il ne parvient pas à éclaircir ses idées.  

_ “ J’veux pas... Qu’tu penses que j’ai profité que tu sois ivre et mal dans ta peau.

Qu’il murmure finalement, la voix bien cassée par cette nervosité qui a asséché sa gorge. Et le fait qu’il parle très bas, comme s’il avait peur qu’on l’entende.  

_ “ J’veux pas non plus, devenir ce type d’homme.

Qu’il rajoute après une légère pause. Pause qu’il reprend encore, alors qu’il observe chacun des traits du visage de la brune. Elle est belle Austen. Encore plus sous les simples rayons de la lune. Pourtant, Anya aussi, elle est si jolie. Pourquoi est-ce qu’il était capable de penser comme ça ? De trouver ces deux femmes là, si parfaites. Alors que la normalité, ce serait de n’être attiré que par l’une des deux, non ? Austen a provoqué un tel trouble dans sa tête. Oh il pourrait dire que tout ça ne date que de ce soir, mais ce serait mentir. Austen, elle lui plait depuis le début de leurs échanges sur Tinder. Son silence alors, trahie clairement un aveu qu’il a l’envie de faire, mais qu’il n’ose guère. Ça se voit dans ses traits, qu’il est hésitant. Alors il ravale sa salive, toujours aussi difficilement. Il humidifie ses lèvres, du bout de sa langue. Puis il se tourne à son tour, vers Austen. Il s’appuie sur un coude, pour être de nouveau plus en hauteur qu’elle. Puis sa main libre, hésitant pourtant, se glisse sur la couette, entre eux. Il la soulève, vers cette cuisse dénudée. Oh que la tentation de s'y poser est grande. Mais il se ravise, il remonte. Et se rapproche du visage de la jeune scientifique. Il passe deux de ses doigts dans les cheveux encore humides de la jeune femme, sur ses tempes. Puis son pouce, en retard, fient effleurer sa joue, sous ses yeux.  

_ “ Je peux pas dire que j’en ai pas envie.

Qu’il rajoute finalement, toujours aussi bas. Aveu qui ne le soulage pas pour autant, au contraire. Et ses sourcils s’affaissent, son visage devient plus abattu encore. Il se désespère tout seul Billy.  

_ “ J’en ai envie. J'ai... J'ai envie... De toi

Qu’il rajoute avant de grogner pour lui-même, un gémissement, une complainte à peine audible, mais visible sur son visage grimaçant. Puis il retire sa main, rapidement. Il se rallonge sur le dos, et vient plaquer ses mains sur ses yeux, en soupirant profondément. Soupir à moitié étouffé par les paumes de ses mains.  

_ “ Putain de merde.

Qu’il geint alors qu’il sent que son corps tout entier réclame celui d’Austen, comme s’il n’était qu’un animal en rut au début du printemps. Il ne s’est jamais détesté autant qu’à cet instant, le pauvre homme. Il se frotte les yeux, nerveusement. Puis ses mains retombent sur son ventre, et il sert ses doigts les uns contre les autres, comme pour contenir toute cette frustration et cette envie qui lui tiraillent le corps de partout. Surtout en bas.  

_ “ Fais chier

Qu’il râle encore, les mains et les jambes tremblant pourtant, autant par la nervosité que par cette étrange envie d’elle, qu’il ressent. Et il détourne à nouveau le visage vers Austen.

_ “ Si j’fais ça, je deviendrais comme ton cousin.

Ou son père à elle. Et c’était pas très glorieux comme image.  

_ “ Cette envie que j’ai de toi, elle va me ruiner Austen.

Qu’il murmure tout bas, tandis que ses doigts se détachent les uns des autres pour empoigner la couverture qu’il serre très fort de ses dix doigts, comme il pourrait mordre quelque chose pour essayer de contenir cette tentation et cette chaleur qui l’entourent dorénavant, comme des ravisseurs.  
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