Bienvenue sur wicked little town, forum city simple et sans prétentions qui se déroule dans la petite mais mouvementée ville de Klamath Falls (Oregon, USA). Lieu de détente où vous verrez s'affronter les différentes classes sociales, venez interpréter des personnages issus de tous horizons. Pour citer une célèbre marque : venez comme vous êtes ! Mais attention, Scandale n’est jamais bien loin pour dévoiler les secrets que vous cachez.
Les yeux rivés sur l’écran de son ordinateur portable, elle perd un peu la notion du temps, Anya. Ça fait quelques minutes qu’elle a bordée Norah et qu’elle lui a lu une de ses histoires préférées. Ou quelques heures, déjà ? Elle ne sait pas trop, à vrai dire. Quand elle se plonge dans ses cours de littérature, elle se perd complètement. Le temps passe vite, parce que la littérature, c’est quelque chose qu’elle aime, quelque chose qui la passionne vraiment. Lorsqu’elle garde la petite Norah et que cette dernière file au lit, elle en profite pour s’avancer dans ses études, la blonde. C’est un peu un deux en un, si on veut. Dans ces moments-là, elle est complètement absorbée par son travail, toutefois ça ne l’empêche pas d’être alerte à tout ce qui se passe autour d’elle. Elle est comme ça, Anya, capable d’être à deux endroits à la fois. C’est quelque chose d’utile, il faut l’avouer. L’horloge affiche 20h00 ou peut-être 22h00. Elle s’en fiche. Rowan peut être de retour à la maison quand il le veut. Elle n’est pas du genre à se plaindre de l’heure à laquelle il rentre, la blondinette, même lorsque ça lui arrive d’avoir un peu de retard. Calée dans le sofa, son ordinateur sur les genoux et une jetée en dessous, il faut dire qu’elle est confortable.
Elle est absorbée par le texte qu’elle rédige, la blonde, sur ce vieux bouquin qu’elle a dévorée d’un trait. Une histoire fantastique, complètement hallucinante et légèrement tragique. Elle semble perdue dans cet univers, ses mirettes ne se décrochent pas de l’écran et ses doigts dansent rapidement sur les touches, comme si elle les connaissait par cœur. C’est le cas, pas seulement une impression. Elle peut écrire les yeux fermés, si elle le veut, cet ordinateur est comme une prolongation de ses doigts. Elle a passée tant de temps devant l’écran, à pianoter sur les touches pour ses études ou pour rédiger son futur roman.
Derrière la porte d’entrée du mouvement se fait entendre. C’est Rowan qui rentre à la maison, elle le sait très bien. Elle le reconnait. Elle tape quelques mots pour terminer sa phrase, ne manque pas d’enregistrer son travail puis elle referme l’écran de son ordinateur. Lorsqu’elle lève la tête, sortant de sa petite bulle, ses mirettes se posent sur l’homme qui entre chez lui, très certainement après une grosse journée de travail. Elle l’accueille avec un sourire, Anya, comme chaque soir. Son sourire à elle, solaire, bienveillant et totalement innocent.
« Comment s’est passée ta journée ? » Qu’elle lui demande, pas seulement par politesse, ni pour faire la conversation, mais parce que ça l’intéresse réellement. Il faut dire qu'à force de passer quelques moments en sa compagnie et énormément de temps dans son appartement et avec sa petite princesse, elle en vient à s'intéresser à lui. Mais après tout, c'est comme ça qu'elle est, Anya, elle s'intéresse aux gens qui l'entourent. Elle cherche à savoir s'ils vont bien, s'ils sont heureux ou au contraire, s'ils sont tristes. Elle est attentive et à l'écoute, foncièrement bonne, c'est du Anya tout craché. Sauf qu'à l'instant, il ne s'agit pas que d'une histoire de gentillesse, elle porte sincèrement intérêt à Rowan. Elle l'admire d'arriver à élever sa fille seul. Sincèrement. C'est un bon père, elle le sait parfaitement. Mais c'est aussi un homme, une personne, un être humain. Parfois, elle se dit qu'elle aimerait apprendre à connaître un peu mieux cet être humain, Rowan Murtagh, l'homme, pas que Rowan Murtagh, le papa. Mais c'est un peu débile, non ? Parce qu'à ses yeux, elle est la baby-sitter de sa fille et c'est là que ça doit s'arrêter pour lui.
Rude journée. Comme toutes les autres, quand on cumule deux, voir trois jobs, pour subvenir au besoin de la petite famille. Les galères, il ne les connait que trop bien Rowan, mais il les affronte, et ce, droit dans les yeux. Il ne veut pas se laisser abattre, ce n’est pas ça qu’il veut enseigner à Norah, sa fille d’à peine quatre ans. Non lui ce qu’il veut, c’est qu’elle soit forte, une vraie battante, comme l’était sa mère. Et finalement, comme il l’est lui aussi, sans le voir vraiment. Il a souvent l’impression d’être justement, ce mauvais exemple qu’il ne veut pas lui donner. Parce qu’il n’est pas capable de se trouver un bon job, qui paye bien. Un job dans lequel il pourrait passer plus de temps avec sa fille, et lui offrir tout ce qu’elle souhaite. Ho bien sûr, il la gâte déjà beaucoup, mais c’est toujours selon ses moyens. Bien moins aisés que d’autres. Il ne peut même pas espérer l’emmener à Disneyland, par exemple. Et il le sait, qu’un jour elle le réclamera, ce voyage. Elle qui chante la reine des neiges à tue-tête dans la maison...
C’est pour elle qu’il fait tout ça. Qu’il cumule son job au journal de la ville, qu’il dirige sa propre boite d’électricien (dont il est le seul employé) et que parfois, il accepte de petits jobs passagers, comme de la livraison pour des mariages, ou des déménagements. Il fait tout ce qu’il peut pour se sortir de sa galère, mais malheureusement pour lui, entre le loyer de la maison, l’école de la petite, et ses emprunts (pour beaucoup depuis le décès de sa femme) son compte bancaire se retrouve souvent dans le rouge. Comme en ce moment.
Alors c’est fatigué, et l’esprit embrumé par ses soucis financiers, qu’il passe la porte de la maison. L’horloge affiche déjà 21h30, et forte heureusement, il a prévenu la baby-sitter de son probable retard. Anya, elle est l’ange gardien de cette maison. Elle lui sauve la vie. Non seulement elle ne prend pas trop cher pour son service rendu, mais en plus, elle se rend si souvent disponible pour lui et Norah. Elle ne dit jamais non, même quand, comme ce soir, il lui demande de terminer tard. Ou quand il s’octroie un samedi soir, avec des amis, et qu’elle accepte de rester chez lui jusqu’à 1h ou 2h du matin. Le pire, c’est qu’elle ne réclame jamais d’augmentation, au contraire. Elle est plutôt là à proposer son aide, un peu plus au besoin. Et ça le soulage, faut le reconnaître. Le seul truc de gênant dans cette histoire, c’est que la blonde, elle en passe du temps avec Norah. Comme une maman. Et ça la petite elle l’a bien compris. Et elle a fini par appeler Anya “maman”. Ou “Maman Anya”. De quoi créer un réel malaise dans la tête de Rowan. Il sait bien que sa fille manque cruellement d’une présence maternelle. Qu’il serait temps qu’il fréquente sérieusement quelqu’un, qu’il avance. Pour lui, comme pour Norah. Mais ça lui est difficile. Et avec Anya, c’est d’autant plus gênant que la gamine, elle a quinze ans de moins que lui. Evidemment, il n’a rien montré du rouge qui lui ait monté aux joues, la première fois qu’elle a fait ça, Norah. Il veut à tout prix éviter de mettre Anya mal à l’aise. Mais c’est gênant, vraiment gênant.
“ Comment s’est passée ta journée ? “ Elle est là justement, face à lui, quelques mètres plus loin. Toujours aussi souriante, assez en tout cas, pour que son sourire à lui, refasse surface et reprenne possession de ses lèvres. Une vraie leçon de vie, cette petite blonde. Elle voit toujours le bon côté des choses, et c’est comme un réel souffle d’air frais pour lui.
_ “ Plutôt bien, je suis désolé de rentrer si tard. “
Qu’il répond, alors qu’il repose sa veste sur le canapé, se rapprochant d’elle. Il le contourne, le sofa, pour aller s’assoir dedans, s’y enfonçant tant il est exténué. Il passe ses mains le long de son visage, aux traits bien fatigués. Puis il se retourne vers Anya, levant la tête et les yeux dans sa direction.
_ “ Ca a été pour toi aussi ? Norah ne t’a pas causé de problème ? “
C’est rare qu’elle en cause, de toute façon. Mais il s’en inquiète toujours. Anya se donne tellement pour eux, qu’il ne voudrait pas que cela devienne trop dur pour elle.
_ “ Tu as mangé quelque chose ? Il y a pas mal de trucs dans le frigo. “
Ou pas, parce qu’il n’a pas eu le temps de faire les courses. Il se relève subitement pour se traîner jusqu’à la cuisine. Il ouvre le frigo pour attraper un soda, puis il vérifie ce qu’il lui reste. Une pizza au congélateur, et quelques légumes. C’est pas du grand art, ni même digne de la jolie Anya. Il a pensé, jolie ? Il se retourne vers elle, tirant d’une main sur la boite à pizza.
_ “ Pizza ? “
C’est peut-être bizarre de proposer un dîner en tête à tête avec la baby-sitter ? Gros cliché.
Aaricia Mayersmembers too many secrets
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id card : lili reinhart.
multicomptes : aucun
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âge : à quelques pas de ses trente-et-un ans, seulement.
nbre de mots : entre 300 et 700 mots... Ça dépend de mon inspiration et s'il y a matière à répondre.
« Plutôt bien, je suis désolé de rentrer si tard. » Elle secoue légèrement la tête, Anya, le sourire qui s’étire sur ses lèvres. Il aurait pu rentrer encore quelques heures plus tard et ça ne lui aurait pas dérangée. La blondinette, elle n’est pas une adolescente qui attend avec impatience que les parents des petits rentrent, pour aller faire la fête, pour sortir avec ses amis ou des trucs dans ce genre-là. S’il était rentré plus tôt, Rowan, elle serait retournée chez elle et aurait continuée de taper sur les touches de son clavier. Ici ou chez elle, dans son loft, quelle différence ça fait ?
« Tu sais bien que ça ne me dérange pas. » Qu’elle répond d’une voix douce et remplie de sincérité, alors qu’elle l’observe prendre place à son tour sur le sofa. Il semble fatigué, Rowan, voir exténué. Ça ne doit pas être facile tous les jours de se retrouver dans sa position. Jouer le parent monoparental et travailler comme un fou, ce n’est pas tout le monde qui réussit dans ce rôle. Pourtant, lui, il s’en sort pas si mal. Il faut même dire qu’elle l’admire beaucoup, la blondinette. Il pose ses mirettes sur elle, Rowan.
« Ça a été pour toi aussi ? Norah ne t’a pas causé de problème ? » Norah. C’est une ange cette enfant. Il est bien rare qu’elle cause problème à la blonde. C’est une gamine tranquille, gentille, bien élevée. Le genre de fillette que toute baby-sitter rêverait de garder. D’ailleurs, elle s’amuse beaucoup avec la petite, Anya. Avec son cœur d’enfant, elle arrive à jouer avec Norah sans le moindre problème. Avec toute son imagination, elle sait embarquer dans tous ces petits jeux de rôle bien propres aux enfants. Anya, c’est le genre de baby-sitter qui s’amuse avec les enfants. Le genre de baby-sitter qui crée un lien spécial avec ses protégés. Du moins, c’est le cas avec la petite Murtagh.
« Tu rigoles ! On s’est amusées comme deux vrais enfants ! » Qu’elle laisse tomber, le sourire sur ses lèvres qui s’élargit. « Elle a été un ange, comme toujours. » Qu’elle rajoute avec sincérité. C’est vrai, c’est un ange, Norah. En tout cas, aux yeux d’Anya qui est tout-à-fait sous le charme de la petite. Il faut dire que les Murtagh font une excellente impression sur la jeune Davis.
« Tu as mangé quelque chose ? Il y a pas mal de trucs dans le frigo. » Qu’il lui demande, Rowan, tout en se relevant subitement du sofa avant qu’elle ait le temps rétorquer quoi que ce soit. Il disparaît alors dans la cuisine.
« Pizza ? » Elle sourit et se lève à son tour, Anya, déposant son ordinateur portable sur la table du salon. Partager une part de pizza avec le joli papa de Norah en tête à tête ? Elle ne va certainement pas refuser ça. Après tout, c’est peut-être l’occasion d’apprendre à connaître un peu plus l’homme qu’il est, au-delà de son rôle de papa.
« Oh mais avec plaisir ! » Qu’elle répond, toujours souriante, comme à son habitude. Anya, c’est une jeune femme très solaire, un véritable rayon de soleil qui pourrait illuminer même la nuit la plus sombre. Elle s’approche de l’homme et saisit doucement la boîte de pizza qu’il tient dans sa main. « Tiens, laisse-moi faire, toi, tu as assez travaillé pour aujourd’hui. » Qu’elle laisse tomber, lui adressant un grand sourire, suivit d’un clin d’œil totalement innocent. Ou pas. Il semble fatigué, Rowan, alors si elle peut lui alléger légèrement la tâche, elle le fera, la blonde. Évidemment, il n’y a rien de bien difficile dans le fait d’allumer un four et d’y enfourner une pizza, mais elle s’est promis de se rendre aussi utile qu’elle le pouvait, Anya. Elle pose alors la boîte sur le comptoir et allume le four à la bonne température avant de se retourner vers Rowan. Ses mirettes se posent sur lui, le scrutant doucement, alors qu'elle s'adosse légèrement contre le comptoir.
« Bon... y'a plus qu'à attendre. » Qu'elle laisse tomber de sa voix douce avec un sourire qui flotte toujours sur ses lèvres.
“ Tu sais bien que ça ne me dérange pas. “ Et elle sourit. Si elle passait à l’écran, elle l’illuminerait, Anya. Elle a une fraicheur, et une douceur, si foudroyante, que Rowan ne peut s’empêcher de lui retourner son sourire. Aussi fatigué qu’il soit, il ne contrôle plus ses lèvres. Comme si ses ennuis et ses soucis d’argent, s’étaient envolés au moment même où ses yeux avaient croisés ceux de la blondinette. D’une gentillesse à toute épreuve, bien qu’il ne sache pas vraiment si elle disait cela par pure politesse, et si réellement, elle le pensait. Il ne voulait pas surtout, qu’elle s’imagine qu’il profite de sa bonté. Il était simplement dépassé. Complètement dépassé. Sa vie part en vrille, et parfois, il aimerait pouvoir appuyer sur le bouton pause. Mais c’est impossible. Dès qu’il rentre chez lui, le boulot de papa l’attend. Et quand il sort, c’est pour endurer tout autre job, qui lui permettrait de boucler les fins de mois. Loin d’être défaitiste, il commençait quand même à sacrément peiner. Heureusement que dans tout ça, il reste une petite lueur, Anya.
“ Tu rigoles ! On s’est amusées comme deux vrais enfants ! “ Il baisse la tête, espérant peut-être que son sourire, passe plus inaperçu. Ça le rassure Rowan, que la petite ait une figure maternelle, en un sens. Mais c’est sûrement gênant pour la blondinette, qui n’a peut-être pas l’envie non plus, d’être rattaché au vieux Rowan. Et peut-être même, qu’il se repose un peu trop sur elle. Il le sait, qu’il devrait chercher plus sérieusement quelqu’un. Quelqu’un qui prendrait une vraie place de maman. Et d’épouse. Quelqu’un qui prenne soin autant de la petite, que du papa à bout de nerf. Mais Rowan, il n’est pas comme ça, à écumer les soirées de célibataires. La drague, c’est pas vraiment son truc, alors il donne un peu trop l’air de se contenter d’Anya. “ Elle a été un ange, comme toujours. “
_ “ Faut pas la voir le matin, au petit dej’ ! Tu retirerais tes paroles. “
Qu’il lance en riant légèrement, avant de se hisser vers la cuisine. La moindre des choses, c’est peut-être d’offrir un dîner à la petite blonde. Même si son frigo est lamentablement vide, et qu’il n’y prône qu’une pizza. Loin d’être le repas rêvé, il fera l’affaire. “ Oh mais avec plaisir ! “ Il sort la pizza de son emballage, prêt à s’occuper de sa cuisson. Mais Anya la lui prend des mains pour visiblement, s’y atteler à sa place. “ Tiens, laisse-moi faire, toi, tu as assez travaillé pour aujourd’hui. “ Est-ce qu’elle plaisante là ? C’est elle qui sort tout juste de son travail. Il se pince la lèvre pour tenter de contrôler son petit sourire, alors qu’Anya s’active dans sa cuisine. Ça ressemblait quand même vachement aux stéréotypes de ces films à l’eau de rose, ou la baby-sitter et le papa finissent par vivre une histoire tellement trop romantisée, que tout le monde sait que la vie réelle n’a rien de tout ça. Pensées qu’il chasse bien vite de sa tête, quand il réalise la différence d’âge qui se dresse entre lui, et la chevelure dorée.
“ Bon... y'a plus qu'à attendre. “ Elle est revenue vers lui, appuyée sur le meuble de travail. L’air aussi innocent. Il hoche la tête, légèrement, avant de comprendre que... L’attente risque d’être un peu gênante, s’il ne fait pas la discussion. Alors il se redresse, puis s’éloigne, comme s’il fuyait le moindre trop gros rapprochement avec la baby-sitter. Il sort d’un meuble haut, deux verres, puis il continue de fouiner dans ses placards.
_ “ Tu veux peut-être boire quelque chose ? Je suis sûr qu’il me reste des bouteilles quelque part. “
Attends un peu... Elle a plus de vingt-et-un ans au moins, pour avoir droit à un bouteille ? Il met la main sur un vieux Rhum et un Whiskey. Inutile de préciser que tout Irlandais qui se respecte, préfère le Whiskey. Mais la jeune génération d’Anya, il n’en sait rien. Peut-être même qu’elle préfère le Gin ou autre chose. Il pose les deux bouteilles sur le meuble de travail, étant revenu vers Anya. Puis les deux verres.
_ “ J’ai pas grand-chose, faut vraiment que je prenne le temps d’aller faire des courses. “
En vrai, c’est plus un problème d’argent que de temps, mais il se taira bien de le préciser.
_ “ Si tu veux quelque chose de plus soft, il me reste le jus de fruit de Norah. “
Qu’il ajoute, alors qu’il relève légèrement la bouteille de Whiskey, qu’il désigne de son autre main. Peut-être que la jeune femme n’a pas envie de partager un verre d’alcool avec le vieux papa de la gamine qu’elle garde. Et peut-être même qu’elle n’a tout simplement pas envie de boire à cette heure-ci. Lui, en tout cas, il en aura bien besoin pour dormir, après une telle journée. Il repose la bouteille qu’il commence à débouchonner, les yeux rivés sur ce qu’il fait. Bien qu’étrangement, ses prunelles azurées se dressent discrètement, de temps en temps, vers la belle blonde.
_ “ Tu bosse sur tes cours ? “
Il a bien remarqué qu’elle pianotait avant qu’il n’arrive. Et loin de se douter qu’elle se projette comme écrivain, il s’imagine qu’elle est submergée de boulot, à l’université. Puis au moins, dériver la discussion sur elle, ça lui évite de parler de lui. Ou peut-être juste que la blonde l’intéresse bien plus qu’il ne veut se l’avouer.
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âge : à quelques pas de ses trente-et-un ans, seulement.
nbre de mots : entre 300 et 700 mots... Ça dépend de mon inspiration et s'il y a matière à répondre.
« Faut pas la voir le matin, au petit dej’ ! Tu retirerais tes paroles. » Qu’il laisse échapper en riant légèrement, Rowan, lorsqu’elle lui mentionne que sa fille a été un ange, comme toujours. Elle laisse tomber un petit rire, amusée par ses paroles, Anya, tout en regardant le brun se faufiler vers la cuisine. Il faut dire que les enfants peuvent être un véritable enfer, le matin, ça elle le sait. Elle a été une enfant tranquille, la blonde, le genre à ne pas donner trop de trouble à ses parents, mais comme tout enfant, il y a quelques fois où elle s’est montrée plus difficile. Par exemple, le matin, lorsque sa mère la réveillait pour aller à l’école et que tout ce qu’elle voulait, c’était rester sous sa couette. Même les enfants faciles peuvent donner du fil à retorde à leurs parents, alors Norah ne doit pas faire exception à la règle.
« J’aimerais bien voir ça ! » Qu’elle laisse tomber, ses mirettes posées sur l’homme qui se tient près du congélateur et qui lui propose de la pizza. C’est alors qu’elle se lève, Anya et qu’elle lui prend doucement la pizza des mains pour s’en occuper elle-même. Évidemment qu’il est capable de le faire lui-même, il n’y a rien de sorcier dans le fait d’allumer un four et d’y enfourner une pizza congelée, mais elle ne peut pas s’empêcher de le faire à sa place, la blonde. Par bonté d’âme ou par habitude. Ou les deux. Une fois le four allumé, elle revient vers lui, appuyée contre le comptoir, son sourire habituel sur les lèvres. Rowan, c’est un homme qui est loin d’être désagréable à regarder, même lorsqu’il semble épuisé. Peut-être même que ça ajoute un petit quelque chose à son charme. C’est quelque chose qui lui passe par la tête, sans qu’elle cherche vraiment à y songer. C’est tout simplement quelque chose d’autre qui est plus fort qu’elle, elle n’y peut rien ! Alors qu’elle l’observe, il se redresse et s’éloigne, Rowan. Elle ne sait pas trop si c’est pour la fuir, parce qu’après tout, elle sait très bien qu’elle peut avoir un regard insistant, la blonde. Mais il s’éloigne et sort deux verres d’un meuble haut avant de continuer à fouiller dans les placards.
« Tu veux peut-être boire quelque chose ? Je suis sûr qu’il me reste des bouteilles quelque part. » Elle l’observe, un peu curieuse, Anya et elle hoche doucement la tête de façon affirmative.
« Je veux bien. » Quelques instants plus tard, il revient vers elle, posant deux bouteilles ainsi que les deux verres sur le comptoir. Du rhum et du whiskey.
« J’ai pas grand-chose, faut vraiment que je prenne le temps d’aller faire des courses. » Qu’il laisse tomber. « Si tu veux quelque chose de plus soft, il me reste le jus de fruit de Norah. » Elle sourit à nouveau, la belle. Elle aime bien le whiskey, tout comme le rhum. Elle doit avouer qu’elle préfère ça au jus de fruit, en tout cas, à l’heure qu’il est. De loin alcoolique, elle aime prendre un verre de temps-en-temps, Anya.
« Un whiskey, s’il-te-plait. » Elle l’observe, lui qui semble bien concentré sur sa bouteille, mais ses yeux qui dérivent de temps à autres vers la blonde. « Je me sentirais mal de voler le jus de fruits de Norah ! » Qu’elle ajoute d’un ton amusé. C’est tout elle, ça. C’est une jeune femme sérieuse, Anya, mature pour son âge, mais avec un cœur d’enfant qu’elle gardera sans doute jusqu’à ses derniers jours. C’est pourquoi il lui arrive souvent de plaisanter et de se montrer légère.
« Tu bosse sur tes cours ? » Que lui demande Rowan, par la suite. C’est rare qu’il lui pose des questions personnelles. Mais bon, ça ne la dérange pas du tout qu’il lui en pose. Elle n’est pas trop du genre secret, Anya. Elle aime parler, discuter, montrer qui elle est, mais aussi, apprendre à connaître les autres.
« Oui. Je suis un peu submergée, c’est bientôt les examens. » Qu’elle répond de sa voix douce. « Mais submergée de façon positive, si je peux dire. Les lectures que j’ai à faire sont inspirantes. » Elle sourit, la jolie blonde. Elle aime ses cours, ses études. La littérature l’intéresse au plus haut point et même si elle est un peu submergée, voir même beaucoup, elle est inépuisable. Plus elle lit, plus elle écrit, plus elle se sent motivée et inspirée. La littérature, c’est sa vocation. C’est pourquoi entre deux travaux, elle bosse sur ses propres écrits. Elle aimerait vivre de cela, un jour.
« Et toi, le travail ? Tu semble pas mal submergé aussi de ton côté. Tout va bien ? » Qu'elle lui demande, s'intéressant à lui. Elle sait qu'il bosse beaucoup, Rowan, mais elle ne sait pas tout à son sujet. Elle ne sait rien de ses problèmes d'argent, mais elle n'est pas bête non plus. Il est seul à élever sa fille, il est seul à tout devoir payer. Ça ne doit pas être rose tous les jours. Si seulement elle pouvait l'aider davantage...
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