Chilling with friends | Ft. Izaline et Rudy

Chilling with friends
‟ @Izaline Halstead & @Rudy Becker „

Eugene habitait dans un appartement sur l’Eberlein Avenue dans une colocation exclusivement masculine. Il avait deux colocataires dans la même tranche d’âge que lui. Sans vouloir faire dans les stéréotypes de genre, ces messieurs n’étaient pas les plus regardants quant à la bonne tenue de leur appartement. Il ne s’agissait pas tant d’un problème de propreté. Mais plutôt d’un problème d’organisation de rangement, et de procrastination. Il n’y avait qu’à voir les cadavres de bière s’amoncelant dans l’entrée, attendant d’être descendus et jetés dans des poubelles adaptées. Ou ces boîtes de jeux-vidéos en vrac.
A chaque fois que l’un des trois compères recevaient du monde, ça devenait la course contre la montre pour tout ranger. Parce que, bien sûr, ils attendaient aussi la dernière minute pour le faire. Tout dans le placard, un coup de balai et, pouf ! Une pièce de vie présentable. Ce qui fut le programme d'Eugene lors de cette dernière heure avant l'arrivée estimée de ses invités.

Cet après-midi, Eugene recevait ses amis de longue date : Izaline et Rudy. Pour l’occasion, il n’avait rien prévu d’exceptionnel. Ce n’était ‘que’ ses potes, ils n’étaient pas dans un Dîner Presque Parfait. Il avait juste acheté quelques mini-gâteaux à la pâtisserie du coin – et pas à Walmart, et préparé du café ou du thé.
Comme d’habitude, ils ne s’étaient pas d’horaire précise, quelque part entre quatorze et quinze heure. Seize heure si on ne pouvait pas faire autrement. Eugene s’attendait à les voir arriver à deux. Ce fut presque à l’heure que l’on sonna à l’interphone de l’appartement. Eugene ouvrit la porte d’en bas et en une paire de minutes, ses invités arrivaient déjà sur le pas de sa porte.
« Bonjour, entrez, entrez. Vous pouvez retirer vos chaussures. »
Eugene n’appréciait pas beaucoup l’habitude de beaucoup d’américains à garder leurs chaussures à l’intérieur. Il n’était pas aisé d’imposer cette règle à ses invités. Mais Izaline et Rudy connaissaient déjà la maison. Le porte-chaussure, le porte-manteau.
« Vous allez bien ? Ça a été, avec le verglas ? »

design ϟ vocivus

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{ chilling with friends. }
♛ w/ @Izaline Halstead @Eugene Cooper
tw : overdose de Haribo.

Rudy et Izalyne depuis quelques temps, ils sont un peu comme le twix gauche et le twix droit. Toujours fourrés dans le même emballage. Amis de longue date, c’est vrai, mais c’était assez récent qu’ils se collent autant comme des pots de glue. Sûrement de part les récents évènements, Eve, Emma, ça avait foutu un coup à leur petit groupe, et Iza avait été la première à tenter de s’en détacher un peu. Il avait suivi ses pas sans trop s’en rendre compte, n’ayant même pas revu Josephine à bien y réfléchir, depuis longtemps. Faut dire qu’elle a retrouvé August elle, et qu’elle semble dans sa petite bulle avec lui, il n’avait pas envie de les embêter. Quand elle en aura l’envie ou le besoin, elle saura le trouver. Finalement, y’avait que Théo qu’il revoyait souvent, et bien malgré le sale caractère du brun, Rudy aimait bien sa présence et son charisme.

_ “ J’ai pris des Haribo, genre pour tout un régiment ! “

Qu’il se moque le petit Becker, levant son sac de bonbon devant Izaline alors qu’ils arrivent devant la voiture de celle-ci. Ils doivent se rendre chez Eugène pour l’après-midi, et fidèle au grand gamin qu’il est, lui, il emmène toujours des sucreries. Sa banquière doit vriller quand elle regarde ses dépenses, et ne voit passer que des paquets de bonbons.

_ “ Ca en fera pour ses coloc’ au pire. “

C’est dit dans le vide, alors qu’il s’installe côté passager. Et ils prennent la route vers l’immeuble de leur plus vieil ami, quoi qu’Anya reste peut-être encore en tête. Arrivés à destination, Rudy s’empresse de coller son doigt sur l’interphone pour signaler leur présence, puis ils grimpent les escaliers non sans bruit, pour venir toquer à la porte qu’ils connaissent bien. Elle s’ouvre sur le visage du petit brun, qui les invite à entrer et à retirer leurs chaussures. Rudy lui lance un sourire pour le saluer, tendant le sac de bonbons vers lui pour qu’il le prenne. Sac un peu lourd pour trois personnes d’ailleurs. Habitué à se déchaussé ici, il le fait un peu machinalement, se tenant au mur pour enfin rentrer, glissant sur le parquet avec ses chaussettes bien chaudes.

_ “ C’est Iza qu’a conduit, elle sait mieux faire. Si ça avait été moi, on serait dans un fossé à attendre la dépanneuse. “

Qu’il assure en hochant la tête, d’une mine très sérieuse. Parce que c’était probablement vrai. Il ne conduit presque jamais Rudy, il déteste ça, ça le stress. Un furtif regard à travers la pièce, bien calme, il en déduit que les colocataires d’Eugène sont absents. Il repose alors le bleu de ses yeux sur l’hôte.

_ “ T’es tout seul ? “