I can't let chance give in first w/ Debbie #3

Un nouveau week-end de repos se profile devant moi alors que je profite de ma solitude et du calme de cet appartement pour faire un brin de rangement et de réorganisation restant ainsi fidèle à la maniaque du nettoyage que je suis. Un appartement que je partage avec un Tobias qui le déserte de plus en plus régulièrement, probablement à cause de cette demoiselle mystère qui occupe ses pensées. Une raison qui me fait sourire, qui me rend heureuse pour ce brun qui s'est fait une place dans mes amis en peu de temps et qui fait également écho à mes propres pensées qui ne sont tournés que vers un seul homme.  Cheveux relevé et maintenu à l'aide d'un simple stylo, je m'attaque à ranger le buffet, classant les verres par gammes tout en dépoussiérant les étagères. Un activité qui en laisserait plus d'un, mais qui me détend comme en témoigne ce petit fredonnement qui s'extirpe de ma bouche. Soudainement un bruit se fait entendre à ma porte, me sortant ainsi de ma frénésie du propre alors que mes sourcils se froncent sous la surprise et que mon regard se pose sur cette porte comme si j'allais y voir au travers. "J'arrive !" Voix suspicieuse, tandis que je me redresse finalement, déposant mon chiffon sur le meuble avant de me diriger vers l'origine du bruit. Mes doigts s'abaissent sur cette poignée, me permettant ainsi d'ouvrir cette porte pour faire face a un spectacle des plus étonnant. Mon coeur réagit instantanément à la présence du brun sur mon porche, battant bien trop fort, bien trop violemment alors que je sens un sourire se poser sur mes lèvres tandis que la surprise me gagne, ne comprenant pas ce qui se joue devant moi. "James ?" Une multitude de pensées traverse mon esprit alors que je sens ma respiration se faire difficile, se faire plus aléatoire tandis que l'organe présent dans ma cage thoracique ne cesse de maintenir un rythme bien trop soutenue. "Alors ça pour une surprise … " Une réponse à sa réflexion, mon sourire se faisant plus présent encore et l'on cerveau semblant se reconnecter tandis que je prends enfin conscience de ma tenue. De ce jean délavé que je porte avec un chemisier trop grand qui laisserai bien trop percevoir de décolleté sans se débardeur blanc que je porte en dessous, ma tenue des jours de ménages qui se veux pratique, mais absolument pas sexy. Zut de flutte, pourquoi je ne me suis pas un peu plus âpretée aujourd'hui ? Pourquoi est-ce qu'il faut que ce soit pile aujourd'hui que James décide de pointer le bout de son si jolie nez chez moi alors que je ressemble à Cendrillon avant l'apparition de marraine la bonne fée ? Prise d'une panique que je tente de contrôler, j'essaie rapidement de passer une main dans mes cheveux, voulant discipliner quelques mèches rebelles, mais il est trop tard pour faire bonne figure et une partie de moi s'en fiche totalement, ne réussissant pas à décrocher mes iris de son visage, de son air satisfait ou encore de son sourire qui me fait littéralement craquer depuis le premier jour. "Comment est ce que tu as eu mon adresse ?" Une question qui traverse mes lèvres à la seconde même où elle traverse mes pensées, timbre de voix amusée, mais également surpris comme en témoigne ses sourcils qui se froncent et se sourire qui me ferait presque des crampes aux joues. Un sourire qui s'étire encore bien plus lorsqu'il parle de sa volonté de ne pas laisser le hasard gérer notre rencontre. "Impatient à ce que je vois …" Ma voix se veux plus grave, plus suave alors que ma lèvre inférieure vient se faire prendre aux pièges par mes dents, trahissant une nouvelle émotions qui prends place en moi, une émotion plus séductrice qui fait écho à toute nos conversations alors que mon palpitant lui, ne cherche qu'à s'extirper de ma poitrine cognant toujours de plus en plus fort. "Tu veux … rentrer ?" Une proposition lourde de sens alors que je suis actuellement en train de livrer une bataille sans merci contre moi-même. Une bataille m'étant face a face un cerveau bien trop analytique, voulant faire les choses bien, en douceur tel la grande romantique que je suis et un coeur qui me cris de me laisser aller, de laisser tout ce que j'ai chercher à camoufler depuis des semaines s'exprimer, repensant à nos aveux et a ses sentiment partager et me sommant de prendre possession de ses lèvres sans plus de cérémonie.

« Un magicien ne révèle jamais ses tours. Mais je l’ai eu de manière légale. » Cette fois c'est un sourire rieeur qui se manifeste sur mon visage reconnaissant bien le genre de réponse de cet homme qui sait emballé mon coeur avec une facilité déconcertante. “Me voila rassurée, j’avais peur que tu es dû kidnapper mon facteur pour avoir l’information …” Mon sourire se transforme en rire tandis que mon palpitant refuse de se calmer. Essayant de reprendre les chose en main, je me décidé à lui proposer de rentrer, me décalant avant de fermer ma porte derrière lui et de m'entraîner vers la cuisine. Ayant besoin de m'occuper pour ne pas penser, je me retrouve les mains dans le placards à la recherche de tasses. "Tu veux boire quelque chose ? Thé, tisane, café…?" Je n'attends pas sa réponse pour sortir deux tasses alors que sa voix peu assuré résonne soudainement à mes oreilles. « Il y a une chose que je dois te dire, j’estime que tu as le droit de savoir. » Interrogative, je me retourne vers le brun pour déceler une sorte de trouble dans ses iris alors que je l'observe passer une main dans ses cheveux dans un geste absolument craquant. "Finalement c'était bien ça ? Tu as bel et bien kidnapper mon facteur ?" Une tentative d'humour voué à détendre l'atmosphère, alors que je m'approche d'un pas devant le sérieux de son expression. « La dernière fois que j’ai vécu tout ça c’était il y a longtemps, très longtemps … » Mes sourcils se froncent malgré moi, ne comprends pas réellement où il veux en venir. "La dernière fois que tu as vécu ça ?" Le questionnement est palpable dans ma voix, alors que soudainement mes yeux s'ecarquillent devant l'illumination dont je fais preuve. "Oh…" Une illumination qui relance mon coeur dans une danse endiablé alors que les souvenirs de nos aveux, de ses messages on ne peu plus honnête me reviennent en mémoire.  “Dans ce cas …” Mon coeur se décide enfin à prendre le dessus que mon esprit, faisant esquisser des pas en avant à mes pieds sans même que je n'en ai réellement conscience, laissant les tasses s'éloigner de moi alors que je me rapproche dangereusement du brun. “Je crois qu’il est de mon devoir de te facilité la tâche …” Une voix qui n'est devenu qu'un murmure rauque alors que j'esquisse le dernier pas me séparant de lui, me retrouvant bien trop proche de son corps, me laissant la loisir d'observer chaque trait de son séduisant visage. N'y réfléchissant plus, ma main par tout contre sa joie, alors que mes yeux se posent sur le but de ma démarche, sur ses lèvres que je ne tarde pas à rejoindre venant y déposer les miennes avec douceur. Pour la seconde fois nos lèvres se découvrent d'une manière presque prise alors que la pointe de mes pieds me porte et que mes bras finissent autour de sa nuque comme pour sceller notre position. Un baiser qui devient plus franc, pour une danse timide qu'esquisse nos langues libérant une frustration que je contenais depuis de nombreux jour alors que contrairement à notre baiser précédent il n'est nullement question de fuir. Un baiser salvateur que je romps, retombant sur la plante de mes pieds, mais ne m'éloignant pas de son corps pour autant. Je laisse alors tomber ma main de sa nuque vers son torse, alors que mes yeux ne semble pas vouloir regarder ailleurs et que mes lèvres s'écarte en un sourire doux, un sourire plein de satisfaction d'avoir enfin osé, d'avoir enfin passé le cap avec cet homme qui me trouble depuis des semaines, alors qu'un goût de reviens y me gagne, me prouvant qu'en une seconde, je suis devenu accro à cette sensation, mais surtout à lui.

TW : Séduction

Sourire qui s'installe sur les miennes à la seconde ou elles s'éloignent des siennes. Un palpitant au bord de la tachycardie alors que mon regard plonge dans le sien et que chacun de ses mouvements m'electrise, à commencer par cette main présente sur ma hanche. « Je suis pas sûr que ce soit suffisant … » A ses mots, je sens un brasier naître en moi. Une flamme qui prends naissance dans mon bas ventre et qui remonte jusqu'à un coeur bien trop actrif alors que ma respiration s'intensifie avant même qu'il ne se passe quoique ce soit. Une distance qui s'amenuise tandis que je vois son visage se rapprocher du miens pour une union bien moin timide que la précédente. Main contre mon dos, je me retrouve coller à son corps alors que les bras partent à la conquête de son cou, resserrant cette étreinte qui se teinte de passion. "Gourmand…" Un simple mot, un simple murmure qui s'écrase contre ses lippes, montrant que je sais exactement où il veut en venir et qui trahit cette envie qui à pris possession de moi depuis bien longtemps et qui ose enfin s'exprimer clairement. Des lèvres qui s'apprivoisent, des langues qui se foutent, pour une chaleur qui augmente peu à peu, laissant enfin parler cette attirance que l'on cache depuis notre première rencontre. Une attirance qui s'est manifesté bien vite lorsque nous nous somme revue,  me rappellant la toute première fois où mes iris se sont posés sur lui et me rappelant ce trouble que j'avais du vite mettre de côté pour jouer les ambulancière.

Ses mains finissent par se jouer de moi, trouvant appuient sur mes fesses alors que je demeure sur la pointe des pieds, me délectant de ses lèvres, la respiration saccadée en quête d'un oxygène qui se veut de plus en plus rare. Mes mains finissent par glisser sur ses epaules, d'important au passage le tissus qui lui servait de veste. Le delestant de ce poids dans un bruit sourd de vêtement qui tombe au sol. Une légère pression sous mes fesses se fait ressentir, pression en provenance de ses bras, alors que je quitte le sol enroulant mes jambes contre ses hanches et mes mains autour de son coup. Nos lèvres se refusent toutes distance, alors qu'il exerce un pas, puis un second jusqu'à sentir mon fessier sur le comptoir froid qu'est celui de ma cuisine. Mes jambes ne desserrent pas leur étreinte pour autant, au contraire elle maintiennent notre proximité comme si le moindre millimètres loin de lui m'était fatale. Mes doigts glissent à la base de son t-shirt pour se frayer un chemin en dessous, sentant ainsi la douceur de sa peau qui enflamme mon corps en une fraction de seconde."On devrais peut être …. Aller dans ma chambre." Une respiration saccadée alors que je tente tant bien que mal de communiquer sans pour autant quitter sa peau. Un message que ma raison veux nous envoyer, mais mes lèvres se séparent des siennes pour qe diriger avec lenteur vers son cou. Humant son doux parfum tout en me délectant du goût de son épiderme. Mains qui s'active pour venir lui retirer ce t-shirt totalement superflu,pour une réaction en total contradiction avec les propos que j'ai pu tenir avant, pour des propos venant balayer les dernières lueurs de raisons qui me restait, me laissant bercé uniquement par l'envie que j'ai de cet homme et qui me dévore depuis bien trop longtemps.