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Bienvenue sur wicked little town, forum city simple et sans prétentions qui se déroule dans la petite mais mouvementée ville de Klamath Falls (Oregon, USA). Lieu de détente où vous verrez s'affronter les différentes classes sociales, venez interpréter des personnages issus de tous horizons. Pour citer une célèbre marque : venez comme vous êtes ! Mais attention, Scandale n’est jamais bien loin pour dévoiler les secrets que vous cachez.
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 go easy on me (philma)

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(#) Mer 7 Déc - 10:51

go easy on me (philma) 3004659


go easy on me
with @alma becker — 12 DECEMBRE 2022

Le froid s’était installé durablement à Klamath Falls. Il n’en faudrait pas plus pour qu’une fine couche de neige vienne se déposer sur les trottoirs glacials. Chaque habitant n’avait hésité à ressortir du placard leurs bonnets et leurs écharpes. Il fallait être bien trop téméraire voire inconscient pour oser affronter ce temps sans quelques précautions. A cette heure-ci, les lumières de noël n’ornaient pas encore les dédales urbains de leur douce lumière mais une odeur de fêtes s’était déjà invitée dans la petite ville. Une certaine joie se détachait dans l’atmosphère malgré des visages rougis par le froid et des corps frigorifiés. Quelques courageux  s’étaient risqués à faire quelques tours de patinoire tandis que d’autres flânaient au marché pour quelques emplettes avant le grand jour. Philip adorait cette ambiance. Quand il était petit, il n’hésitait pas à harceler sa sœur pour qu’elle l’emmène faire le tour de la ville pour pouvoir admirer de ses grands yeux brillants d’enfant les nouveaux décors de la ville. Evidemment, il était rare que leurs parents les accompagnent. Ils ne l’ont fait que les premières années de sa vie. Mais il est vrai que les rares souvenirs qu’il avait de ces moments étaient inestimables. Jamais plus, sa mère ne sourirait tendrement en voyant sa fille patiner pour la première fois ou jamais plus son père ne rirait en voyant la bouille émerveillée de son fils devant le sapin géant. Tout ceci faisait partie d’un passé qui était aux oubliettes. Un passé qui ne pourrait jamais revenir au futur. Tout avait bien trop changé. Plus rien ne serait comme avant. Le monde continuait de tourner et il fallait avancer. Soupirant à cette simple pensée, Philip enfouit un peu plus son nez dans son écharpe. S’il aimait ce temps hivernal, il le préférait néanmoins quand il était sous la couette avec un bon vieux chocolat chaud devant un bon vieux film. Aujourd’hui, il n’avait pas tellement envie de trainer un peu plus dans ces rues glaciales. Peut-être un autre jour, quand son cœur serait un peu plus aux festivités – peut-être que Maddie accepterait de l’accompagner au marché de noël pour se faire pardonner, tradition qu’ils avaient depuis leur adolescence et leur indépendance notoire. Pour le moment, se réchauffer était une priorité d’ordre vital. Heureusement, ses cours étaient finis pour la journée et il n’était obligé de boire une des boissons immondes de ces machines à café universitaires. C’était bien pendant une pause entre deux cours assommants mais s’il pouvait donner autre chose à son estomac, il ne disait pas non. C’est ainsi que pendant le chemin du retour vers chez lui, il passa devant le Dutch Bros coffee. L’air chaud le frappa directement au visage quand il entra. Qu’est-ce que c’était agréable toute cette chaleur. Cela réchauffa immédiatement son myocarde. Se dirigeant vers le comptoir, il fit la queue – ce qui en soi n’était pas étonnant, il n’était pas le seul à vouloir boire quelque chose de chaud pour contrer ce froid. Attendant, son regard finit par se balader dans la boutique. Le café était assez calme malgré quelques pressés au comptoir. Il était encore tôt et les travailleurs ou étudiants ne devaient être pour la majorité avoir quitté. Tant mieux, au moins serait-il tranquille à siroter son chocolat. Néanmoins, ses yeux finirent par être attiré par une tignasse rousse. Il l’aurait reconnu tout de suite. Alma. Évidemment. Comme si le destin avait encore voulu se foutre de lui – ou pour une fois l’aider un petit peu. Ce week-end, il avait pas mal hésité à contacter la jeune femme. Mais les derniers messages qu’ils s’étaient envoyés l’en avaient dissuadé. Alma l’aurait surement bien rejetée – et à raison. Il avait été un véritable idiot. Depuis leur dernière entrevue et aidé par une certaine petite brune, Philip n’avait cessé de réfléchir à tout ça.  Il avait finalement arrêté de retourner le problème dans tous les sens pour en ressortir au moins quelque chose : il ne pouvait être comme son propre père. Il ne pouvait faire à un enfant ce dont il avait cruellement eu besoin toute sa vie. L’absence d’un père était une chose irréparable dans un cœur et jamais les cicatrices ne disparaissaient. La conclusion s’était faite alors d’elle-même : il ne savait comment, il ne savait pourquoi mais il ne pouvait décemment laisser la jeune femme seule avec cet enfant. Agissant enfin comme un adulte après ces presque quinze jours de réflexions, il était sûr de sa décision. Un petit poids s’était alors libéré de son cœur. N’y tenant plus et surement mué par une nouvelle force intérieure surprenante, il quitta la queue où il attendait pour se diriger la petite rousse. S’approchant, il retira son bonnet. « Hey. » commence-t-il avec néanmoins quelques hésitations dans la voix. Il ne sourit pas réellement mais son regard se veut rassurer et sans aucune pointe d’animosité comme cela avait été la dernière fois. Sa joue s’en souvenait assez bien faut dire. « Non, attends, je… » tenta-t-il d’articuler alors qu’il la voyait faire un geste pour partir. Il ne manquerait plus qu’elle le plante comme un idiot en plein milieu de ce café surement avec un regard noir en quittant la pièce en prime. Il devait être prudent et bien choisir ses mots pour une fois. « Ecoute, j’ai été un véritable abruti. » finit-il par lâcher. Il ne lui demande pas l’autorisation mais il s’assoit en face d’elle à la petite table où elle s’était assise. Ses mots sont sincères et réels pour une fois. C’était presque étrange de se retrouver à nouveau en face d’elle. Il avait l’impression qu’une éternité était passée depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vus. Il essayait de faire amende honorable, de tenter d’ouvrir le dialogue avec la jeune femme. Il savait que cela ne serait surement pas facile et que peut-être divergeront-ils encore sur certains sujets. Mais, depuis bien longtemps, il était fatigué de se battre. Il était fatigué de cette colère constante qui remuait son cœur. Il avait besoin de poser les choses pour une fois et de faire les choses bien justement. Il venait avec un drapeau blanc au-dessus de son crâne et il espérait qu’Alma suive sa démarche – il était toujours pas à l’abri d’un départ précipité à n’importe quel moment. « Tu m’as annoncé tout ça, j’étais sous le choc. Je t’ai tout mis sur le dos et… » Il essaye de s’expliquer, de trouver des justifications à son comportement de la dernière fois, de parler de ce choc qui l’avait complètement retourné face à cette nouvelle absolument inattendue et totalement imprévue. Il n’avait pas vraiment d’autres explications. Sa vie était assez partie à vau-l’eau pour qu’il n’en rajoute. La rousse comprendrait peut-être. « C’était vraiment pas cool. » conclut-il. Etait-ce une forme d’excuses ? Cela y ressemblait en tout cas. Pour la première fois de sa vie, il essayait vraiment. Pour la première fois de sa vie, il tentait de se remettre en question et d’accepter ses propres torts. Enfin deuxième fois de sa vie plutôt. Mais qu’importe. Il n’était vraiment pas là pour faire la guerre à Alma ou la mettre mal à l’aise. Loin de là. Si elle lui demandait de partir, il le ferait. Les cartes étaient à présent dans les mains de la rousse, c’était à elle d’avancer ses propres pions pour voir quel sorte de jeu elle voulait qu’il joue à présent. Serait-ce la carte de la sincérité, celle de la rancune ou pire, celle de la haine ?
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(#) Jeu 8 Déc - 13:48


go easy on me
with @philip brown — 12 DECEMBRE 2022

tu as trouvé refuge au dutch bors coffee, comme bien souvent depuis plusieurs années. que ce soit avec les winx ou seule, tu te sens bien dans l'atmosphère du café. tu as salué tom en arrivant, un sourire doux sur les lèvres en commandant ton thé habituel. tu t'es installé en salle, sortant quelques cours et un livre que tu as commencé pour les cours. petit soupir sur les lèvres, tu ne fais pas bien attention au temps qui passe. tu essayes de rester régulière dans tes cours, malgré la grossesse, malgré toutes les difficultés. tu glisses une main dans ta nuque, petit soupir sur les lèvres en annotant quelques paragraphe au crayon de papier. tu ne fais pas attention au temps qui passe.
— hey. tu fronces les sourcils, relèves la tête en entendant une voix, un peu trop familière, sans doute. tu fronces un peu les sourcils et tu récupères tes affaires silencieusement. tu n'as pas envie de discuter avec philip, vraiment pas. tu te redresses un peu. — non, attends, je... tu relèves la tête vers le jeune homme, un soupir s'échappe de tes lèvres. — qu'est-ce que tu veux ? tu te contentes de demander, sans même réellement le saluer : tu t'en fiches. tu t'en fiches totalement, tu ne veux plus lui adresser la parole, encore trop blessée par votre dernière altercation et tout ces sms échangés. tu ranges tes affaires de cours, pas franchement décidée à rester plus longtemps que nécessaire. — écoute, j'ai été un véritable abruti. tu arques un sourcil à ses mots, il s'assoit face à toi sans même demander l'autorisation et un soupir t'échappes. tu te réinstalles face au jeune homme, le regard totalement fermé. tu viens croiser tes bras contre ton torse, sur la petite table du café. tu es peut-être curieuse d'en savoir plus. — non, tu crois ? tu demandes avec une petit moue sur les lèvres. tu glisses une main dans ta nuque que tu frottes doucement, du bout des doigts. tu n'a pas été parfaite non plus, et tu le sais parfaitement.

— tu m'as annoncé tout ça, j'étais sous le choc. je t'ai tout mis sur le dos et ... c'était vraiment pas cool. tu penches un peu la tête sur le côté et tu l'observes un bref instant. est-il réellement venu s'excuser de toute cette situation ? s'excuser de son comportement. tu secoues la tête un instant et tu viens boire une gorgée de thé. — c'est le moins qu'on puisse dire. tu réponds simplement en posant ton regard sur son visage. tu te pinces brièvement les lèvres. tu n'as pas envie d'avoir à faire à lui, et pourtant. tu soupires un peu. — et tu as fait tout ce chemin juste pour me dire ça ? tu demandes en l'observant simplement. tu hausses les épaules et tu viens serrer ta tasse entre tes doigts, pensive durant quelques secondes. — quoique je devrais sans doute m'estimer heureuse que tu n'aies pas envoyé ton chien de garde. tu ajoutes, l'air de rien. non, tu n'as pas vraiment aimé que cette inconnue te pointe du doigt sous ce stupide journal. — tu as autre chose à me dire ? tu demandes, l'observant de un instant supplémentaire.
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(#) Dim 8 Jan - 22:47


go easy on me
with @alma becker — 12 DECEMBRE 2022

La tension est palpable chez la petite rousse. Si elle avait eu des armes à la place des yeux, il était sans nul doute que Lip aurait fini avec de beaux orifices à la place de la poitrine. Elle ne semblait vouloir désamorcer la colère qui l’habitait. Pouvait-il lui en vouloir de tout ça ? Pas réellement. Il avait été plus qu’odieux avec elle et il était évident qu’il faudrait sans doute du temps pour qu’elle ne veuille lui arracher les yeux. C’était légitime. Il ne lui en voulait pas. Durant ces réflexions solitaires, il savait qu’elle pourrait réagir comme ça. Et encore. Il s’était imaginé pire scénario quand il l’avait aperçue assise seule à cette petite table. Elle aurait pu lui jeter son café à la figure, hurler si fort que tout le petit magasin se retourne vers eux. Cela aurait pu être bien plus difficile de pouvoir l’approcher que ces simples remarques acerbes et ces regards fusillés. Philip se sentait presque chanceux qu’elle réagisse ainsi. « Non. » glisse-t-il alors. Evidemment qu’il n’était pas là que pour s’excuser. Bien que cela était nécessaire. Il avait vraiment été méprisable. Détestable. Les mots étaient sans doute bien trop faibles pour ce qu’avait pu ressentir la jeune femme la dernière fois. La colère avait été dévastatrice sur sa santé d’esprit. Il s’était transformé en loup qui préférait mordre avant d’être blessé encore plus. Cela avait marché. La jeune femme s’était enfuie bien plus vite qu’il ne l’aurait cru, le laissant seul avec un bombe prête à exploser à tout moment. Elle avait fini par le faire, d’exploser entièrement dans son esprit pour absolument raser toutes les convictions qu’il pouvait avoir. L’avenir qu’il s’était construit dans son imaginaire avait lui aussi disparu dans la bataille. La guerre contre ses propres pensées était déclarée. Il avait lutté un premier temps, s’était débattu pour finalement abandonner les armes. Il n’était de taille face à tout ça. De nouvelles pensées s’étaient alors insufflées dans son esprit, plus fortes et vaillantes que les précédentes, surement aidées par la conversation qu’il avait eue avec sa meilleure amie. Sans le savoir, elle avait faire naitre en lui d’autres possibilités qu’il n’avait osé envisager. La colère retombée, le futur avait semblé moins tortueux, plus accessible. A ce moment-là, Lip avait pu accepter de se bousculer pour voir plus clair dans ce qu’il voulait réellement. « Mon chien de g… » commence-t-il à prononcer en fronçant les sourcils ne sachant de quoi elle parlait avant de s’arrêter. Ce n’était peut-être pas le moment de la mettre plus en colère qu’elle ne l’était déjà. Ne voyait-elle pas le petit drapeau blanc qui flottait au-dessus de sa tête depuis qu’il était entré dans ce petit café ? Il soupire en l’entendant. S’il avait des choses à dire ? Il en avait surement dix mille qui se battaient en duels dans son esprit. Bien sûr qu’il avait autre chose à dire. Il n’était pas là pour simplement s’excuser et revenir dans sa vie comme si de rien n’était – il en aurait été capable néanmoins, mais c’était avant. Avant qu’il ne se rende compte de ce qu’il voulait vraiment. « Ecoute. Je sais que tu dois m’en vouloir à mort pour ce que je t’ai dit. » recommence-t-il. S’il devait le répéter encore et encore pour qu’Alma veuille enfin l’écouter, il le ferait. Si elle l’avait connu aussi buté dans de mauvaises idées, elle n’avait donc aucune idée de sa détermination pour de réelles causes qui lui tenaient à cœur. Il ne lâcherait pas le morceau. Alma voulait des preuves, elle voulait qu’il soit plus que cet abruti décérébré auquel elle eut affaire. Elle n’allait pas être déçue alors. « Et je l’ai pas du tout volé. » s’empresse-t-il de dire. Une grimace se forme sur son visage, comme une réminiscence douloureuse de la gifle qu’elle lui avait mise la dernière fois. Il sentait encore la chaleur contre sa joue et il était certain qu’il avait surement du avoir une marque rougie quelques secondes avant que sa propre peau ne redevienne à son état habituel, c’est-à-dire immaculée. « Mais est-ce qu’on pourrait déposer les armes pour une fois et se comporter enfin en adultes ? » S’il n’avait eu qu’un comportement puéril, Alma n’en était pas aussi en reste à présent. Et clairement cette situation ne faisait avancer le débat. Aujourd’hui, il voulait signer un traité de paix, il voulait qu’enfin ils puissent se parler et réfléchir ensemble. Ils voulaient qu’ils avancent ensemble plutôt que chacun l’un contre l’autre. Se battre ne mènerait à rien, si ce n’est peut-être dans le mur. « J’ai réfléchi depuis qu’on … s’est parlés. » Parler était un bien grand mot. Ou même un euphémisme même. Il n’allait pas encore revenir dessus. Il s’était excusé pour ça. Il était là le moment fatidique, la raison de sa venue jusqu’à elle. Parce que ces jours et ces semaines de réflexion n’avaient été vaines. A retourner le problème dans tous les sens, il n’avait pu se résoudre à une autre fin. Presque surprenant d’un mec qui n’avait voulu en entendre parler au premier abord. N’est-ce pas les imbéciles qui ne changeaient jamais d’avis ? Il savait ce qu’était être un enfant abandonné par son père, il savait ce qu’était ce vide parentale qui gangrénait dans sa poitrine depuis son enfance. Il connaissait que trop bien les sollicitudes vaines d’un enfant envers un père qui se contrefiche de sa progéniture. Il s’était promis de n’être jamais comme son paternel, il s’était promis que jamais il ne ferait ses erreurs. Ça jamais. « Je ne sais pas comment, ou même pourquoi. » commence-t-il en choisissant bien ses mots. C’est vrai, lui-même ne savait comment cela faisait, comment un homme devenait père. C’était un statut particulier qu’il avait encore du mal à concevoir lui-même – cela prendrait encore du temps, il fallait être patient. Il ne connaissait le degré d’implication qu’il pourrait avoir, qu’il voudrait avoir. C’était encore un peu flou tout ça, un peu abstrait. Mais il était au moins sûr d’une chose, d’une certitude qui ne l’avait pas quitté depuis qu’elle était apparue si claire dans son esprit. « Mais je veux être présent pour cet enfant. » annonce-t-il sans que sa voix ne flanche une fois. Convaincu de ses propres mots, il espérait convaincre aussi Alma. A vrai dire, ce n’était que le début, ce n’était qu’une proposition – qu’elle pouvait même refuser, ce n’était qu’une idée qu’ils devaient à présent modeler ensemble, concevoir même ensemble. Il n’avait aucune idée comment imaginer tout ça, comment projeter tout ça dans leur avenir. Il savait juste qu’à présent leurs deux destins étaient liés à jamais par cet enfant qu’ils le veuillent ou non. L’équation s’était agrandie d’une nouvelle variable qui les attachait tous l’un à l’autre. Il n’y avait plus aucune échappatoire. Ils étaient tous ensemble dans le même bateau.
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(#) Jeu 26 Jan - 11:14


go easy on me
with @philip brown — 12 DECEMBRE 2022

tu ne veux pas voir philip.
tu ne veux pas lui parler non plus ; tu veux simplement continuer ta vie loin de lui et ne plus avoir à faire avec ce garçon. c'était sans doute une erreur d'aller vers lui, mais c'est trop tard maintenant et ta décision est prise. il t'as bien fait comprendre qu'il ne voulait pas de cet enfant, mais toi, tu veux le garder. tu veux élever ce petit être qui grandit et tu te fiches bien de son avis, à présent. il n'a qu'à continuer sa vie, et toi la tienne. c'est comme ça que ça marche, non ? à moins qu'il ne soit venu pour autre chose. pour te convaincre de prendre une autre décision ? tu n'as pas envie d'entendre ce qu'il a à te dire. petit soupir sur les lèvres, tu te lèves pour t'éloigner et le laisser. — non. soupir qui s'échappe de tes lèvres. quelques mots qui s'échappent de tes lèvres, cinglants toujours. un peu trop cinglante. — mon chien de g... tu l'observes de longues secondes, serrant tes affaires contre toi. tu ne veux pas rester là, tu n'as rien à lui, dire toi.
mais il semble être décidé à rester.
— écoute. je sais que tu dois m'en vouloir à mort pour ce que je t'ai dit. tu fronces les sourcils et tu te rassois. tu n'as pas tant le choix, n'est-ce pas ? tu te mords l'intérieur de la joue un bref instant. — et je l'ai pas du tout volé. mais est-ce qu'on pourrait déposer les armes pour une fois et se comporter enfin en adultes ? tu arques un sourcil à ses mots, et tu croises tes bras contre ta poitrine, un soupir s'échappant de tes lèvres. tu n'as pas franchement envie de répondre à tout ça. — ah ? t'es disposé à te comporter comme un adulte maintenant ? tu marmonnes simplement, haussant les épaules. tu glisses ta main dans ta nuque quelques instants. tu essayes de rester calme, mais tu repenses à la dernière conversation que vous avez eu. tu soupires un peu. tu l'observes un bref instant, qu'est-ce qu'il veut exactement, philip, qu'est-ce qu'il cherche à faire ? et au fond, tu dois avouer que tu n'as pas été très cool non plus, l'autre fois. cette gifle, tu aurais sans doute pu t'abstenir. mais c'était trop compliqué à gérer, ses mots, ils étaient blessants. un peu trop.

et tu veux que cette discussion se termine, tu veux simplement rentrer, à présent. — j'ai réfléchi depuis qu'on... s'est parlés. tu hoches distraitement la tête, tu ne sais pas quoi penser de tout ça, de cette situation. lui ? y réfléchir ? alors qu'il était fermé à la moindre discussion à propos de ce bébé. un soupir s'échappe de tes lèvres. — félicitation. tu réponds, amère malgré toi. tu ne sais pas quoi penser de tout ça, de toute cette situation. tu ne t'attendais pas à ce qu'il revienne vers toi. et peut-être qu'au final, il n'est pas là pour de mauvaises raisons. — je ne sais pas comment, ou même pourquoi. tu manques un simple soupir. — mais je veux être présent pour cet enfant. tu fronces les sourcils et l'observes de longues secondes. il veut être présent ? lui qui ne voulait pas entendre parler de cet enfant il y a quelques semaines simplement. — t'es sérieux ? tu marmonnes simplement, un soupir sur les lèvres. tu t'enfonces dans ta chaise durant quelques secondes. — et genre t'as eu une apparition comme ça, tu t'es dis j'vais être responsable ? tu lèves les yeux au ciel, et tu soupires lourdement d'aise. tu secoues la tête de gauche à droite face au jeune homme. tu ne sais pas quoi penser de tout ça, en réalité. — tu m'balances que j'étais un défi pour toi, y'a ta pote qui vient presque m'insulter sur internet, et là tu viens m'dire que tu veux être présent ? tu soupires lourdement en secouant la tête de gauche à droite. — tu cherches quoi exactement ? tu demandes simplement en fronçant un peu les sourcils. — j'veux dire, si c'est pour dans trois semaines me dire finalement que ça t'intéresse pas et te dégonfler, c'est pas la peine. tu secoues la tête de gauche à droite. il ne peut pas t'en vouloir, au fond, de ne pas lui faire confiance du premier coup, n'est-ce pas ? un soupir s'échappe de tes lèvres, tu viens terminer ton verre d'une gorgée, rangeant quelques papiers dans ton sac.  
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(#) Lun 13 Fév - 23:59


go easy on me
with @alma becker — 12 DECEMBRE 2022

Autour d’eux, le café commençait à se remplir avec la sortie plus nombreuse des étudiants et des travailleurs ayant tous fini leur journée prêts à se détendre autour d’un bon café pour se réchauffer. La fin de l’après-midi approchait doucement à grand pas. Petit à petit, derrière eux la queue au comptoir se faisait plus longue pour tenter de satisfaire les estomacs et papilles des nouveaux clients frigorifiés par le froid de dehors. Les serveurs et hôtesses de caisse s’assuraient à donner le meilleur service à tous en redoublant d’effort. Il y avait du mouvement autour d’eux, pourtant Philip avait l’impression qu’une sorte de bulle les avait englobés tous deux. Il entendait à peine le brouhaha qui s’amplifiait dans son dos, se concentrant sur chaque mot prononcé par la petite rousse. Elle n’allait pas de main morte. Elle enfonçait le clou comme il fallait pour le faire fuir autant que possible. Pouvait-il réellement la blâmer pour cela ? Pas réellement. Il avait agi comme le dernier des idiots et elle aurait toutes les raisons du monde de rassembler ses affaires pour partir sur le champ. Il encaisse. Ses mots, son ton et son regard. Alma ne laissait rien au hasard. Elle lui rendait la monnaie de sa pièce en bonne et due forme. Philip aurait pu riposter, relancer la guerre à nouveau jusqu’enfin un des deux pose le genou à terre. Mais il était déjà lasse de tout ça, il n’avait envie de se battre éternellement avec elle. Alors il reste silencieux devant sa litanie. Les phrases s’étirent, les minutes se font longues dans son pourtant court monologue. Il faillit tiquer néanmoins une fois, quand elle évoqua le défi. Cette connerie de défi – la cause de tous leurs malheurs présents. Il n’aurait jamais accepté s’il avait su pour son âge, s’il avait su qu’elle était bien trop jeune. Mais il ne le dit pas, il reste muet devant les coups. A vrai dire, il ne pourrait réellement répondre à tout ce qu’elle lui reproche. Alors il cherche ses mots mais à peine commence-t-il à réfléchir qu’il la voit boire sa dernière gorgée et ranger quelques papiers qui trainent dans son sac. Oh non. Il panique Philip. Il a le cœur qui s’emballe un peu trop vite. Il faut qu’il fasse quelque chose, qu’il la retienne pour qu’enfin ils règlent la situation. Alors il esquisse un seul moment. Sa main rencontre son poignet. Doucement, sans violence. Juste assez pour l’arrêter dans son mouvement. Il n’avait trouvé que ça, quelque chose de rapide et qui n’allait pas encore embrasser le feu déjà ardent de sa colère – c’était néanmoins pas gagné. Dès le contact établi, il la frôle à peine qu’il la relâche. Il ne voudrait qu’elle crie au loup dans ce café ou qu’elle se méprenne sur ses intentions. « S’il te plait, reste. » articule-t-il alors presque en un murmure. Ses yeux sont presque suppliants mais une nouvelle lueur dans ses iris danse – surement l’espoir. La voyant s’arrêter dans son mouvement, le soulagement se fait sur son visage. Il sait qu’il a grignoté un peu de temps, mais il devait la retenir pour de bon. Pour éviter qu’elle fuit à nouveau comme la dernière fois. Après tout, cela ne les ramènerait à rien. La situation resterait dans un statut quo insupportable. « Le défi, c’était complètement con. J’avais bu… » Bref. Il commence par le commencement, par tenter de faire amende honorable sur cette stupidité. L’alcool faisait faire des choses idiotes. La boisson désinhibait ses sens mais elle enterrait aussi son bon sens. Il l’avait traitée comme un jeu, comme quelque chose à remporter sans n’avoir jamais eu d’égard pour elle – du moins au début. Elle était dans son bon droit de lui en vouloir pour ça. S’il ne l’avait pas approchée, ils n’en seraient pas là, elle avec son ventre bien arrondi. La plus grande partie de la faute lui revenait. Il en avait pris conscience ces dernières semaines. Evidemment, il fallait être deux pour faire un enfant mais les prémices étaient son idée. Damn it. « Je sais qu’on ne se connait pas. » continue-t-il en tentant de poser chaque mot. Son regard tente de s’ancrer dans le sien pour tenter de lui montrer toute sa sincérité. Il n’avait pas envie de se disputer à nouveau. « Et rien ne te garantit que je tiendrais parole ou non, c’est vrai. » avoue-t-il aisément. Après tout, sa parole était la seule chose qu’il pouvait lui promettre et il était certain qu’Alma avait besoin de plus. Mais que pouvait-il lui donner comme garantie ? C’était maigre voire quasi-inexistant. Pourtant, c’était tout ce qu’il pouvait lui conférer. C’était un peu un jeu dangereux auquel ils s’adonnaient. La carte de la vérité était abattue par Philip sur la table mais est-ce que la rousse le suivrait dans sa mise ? « Faut dire que je n’ai rien fait pour que tu puisses penser que j’ai ne serait-ce qu’une once de fiabilité. » Un sourire ironique se dessina sur ses lèvres. Légère référence à cette histoire stupide à nouveau. Rien de nouveau sur le soleil mais il veut lui faire comprendre qu’il avait conscience de la débilité de tout ça. Si seulement cela pouvait lui donner la crédibilité qu’il recherchait pour tenter de l’atteindre, d’atteindre cette carapace qu’elle s’était forgée depuis leur dernière rencontre. Il la sentait bien, elle se retranchait derrière cet air vindicatif pour éviter d’avoir un nouveau retour de flammes – et il était incandescent, pour échapper à la nouvelle atteinte de ses piques. Ce n’était pas son intention et il espérait qu’elle le comprenne elle aussi. Mais était-ce réellement le cas ? Peut-être pas. « Mais on est dans une impasse, Alma. » finit-il par dire en soupirant et en se calant un peu plus dans son fauteil, l’une de ses mains tapotant la table sur laquelle ils étaient assis pour tenter d’évacuer un peu le stress qui enserrait son cœur. « Donc on fait quoi ? On reste comme ça, à se regarder en chiens de faïence ou pire à ce que tu me fuis encore et encore… ? » Et à s’abimer encore un peu plus. Parce que toute cette situation était invivable. Déjà compliqué dans sa base, elle était encore plus instable avec les réactions disproportionnées de chacun. Ils n’allaient jamais y arriver s’ils continuaient ainsi. Les armes devaient être déposées pour ne plus jamais les reprendre. Ils se fatigueraient inutilement à se faire la guerre sachant l’épreuve qu’ils vont devoir affronter tous les deux, liant leur vie à jamais. « Permets-moi le bénéfice du doute pour une fois. Permets-moi de te dire que je veux être là. » Des paroles qu’il n’aurait jamais pu prononcer la dernière fois qu’il s’était rencontré, c’était certain. Il avait été si surpris. La bombe avait explosé dans son esprit, ravageant tout son passage. Aucune perspective n’avait été envisageable, pas dans l’état où il était cette fois-là. Alma par quelques mots, avait fait tout imploser dans sa vie. Plus rien ne serait comme avant et c’était peut-être ce qui avait été si terrifiant. Le vide de l’avenir. Ce grand saut dans l’inconnu. Philip avait fini par comprendre qu’il n’avait d’autres choix que de l’affronter une bonne fois pour toute, de se lancer enfin dans cette incertitude. « Je sais que c’est soudain, que t’as toutes les raisons du monde de croire que c’est faux. Mais aucun enfant, quelques soient les circonstances, ne mérite l’ignorance, et surtout l’absence. » confit-il alors espérant réellement la convaincre. C’est la seule explication plausible qu’il avait trouvé ces dernières semaines. A réfléchir, à retourner le problème dans tous les sens, il n’avait pu se résoudre à continuer. Ce bébé, il avait rien demandé. Cette grossesse était inattendue, pas la meilleure nouvelle au monde, mais elle allait finir par prendre forme, par révéler un être humain qui n’avait jamais demandé de telles conditions. Devait-il lui rendre l’existence encore plus compliquée qu’elle ne l’était déjà ? Bien sûr que non. Il s’était toujours juré de ne jamais faire subir à ses propres les erreurs que son propre père – enfin du moins l’homme qui l’avait élevé – avait faites sur lui. Pourtant, il avait réagi exactement comme lui. Pire encore. A force d’y avoir pensé, à force d’avoir fait cogiter dans son esprit, peut être que finalement l’idée s’était faite dans son esprit. Père. Le mot sonnait encore étrange dans son esprit. Mais doucement l’oiseau faisait son nid. C’était indéniable. « Et si tu me faisais confiance juste pour cette fois ? » finit-il alors par dire. C’était un pari risqué, un saut dans le vide qu’il acceptait de donner à Alma. Mais n’est-ce pas ce qu’elle avait fait à leur dernière rencontre ? Oui. Elle était maîtresse de ses propres décisions et si elle réitérait son vœu de le voir partir, il s’exécuterait. Néanmoins, une mince étincelle d’espoir s’était insinuée dans son cœur. Il faisait un réel pas vers elle, il tendait enfin la main qu’elle avait pourtant attendu la dernière fois. Il espérait qu’elle ne lui retourne pas en plein visage cette fois-ci.
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