night
vision
AccueilAccueil  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  FAQFAQ  
Bienvenue sur wicked little town, forum city simple et sans prétentions qui se déroule dans la petite mais mouvementée ville de Klamath Falls (Oregon, USA). Lieu de détente où vous verrez s'affronter les différentes classes sociales, venez interpréter des personnages issus de tous horizons. Pour citer une célèbre marque : venez comme vous êtes ! Mais attention, Scandale n’est jamais bien loin pour dévoiler les secrets que vous cachez.
Le deal à ne pas rater :
Retour en stock du coffret Pokémon Zénith Suprême – ...
Voir le deal

 

 comme des enfants ☾ alma

Aller en bas 
InvitéInvité
Anonymous
(#) Sam 3 Déc - 13:22


comme des enfants
with @Alma Becker — 1 DECEMBRE 2022

Ses petites mains qui farfouillent toutes les poches des jeans qu’elle voit trainer dans la maison, récolte une poignée de dollars, maigre butin pour faire les courses, elle ajoute à ça ce qu’il reste de ses derniers pourboires de chez Wendy’s, c’est seulement pour les vacances papa, ne te preocupes papa ! mensonge lâché quand il s’était inquiété de la voir travailler. C’est presque pas mentir, les vacances se prolongent juste, seulement de manière définitives, non réversibles, c’est tout presque pas grave, presque pas faux. Il faut aider à la maison, ranger ce qu’il traine faire tourner la machine pour ne pas qu’Abuelita se torde le dos une nouvelle fois.  Mada a besoin de se vider l’esprit, elle a besoin d’oublier, de ne pas se concentrer mais son cerveau cogite trop vite, trop fort et les pensées parasitent vont jusqu’à se fracasser rageusement dans son cœur. L’espèce de buanderie quittée, elle rejoint la cuisine ouvre la porte du frigo pour la refermer quasi instantanément. Il est vide. Des courses, elle doit faire des courses. En voilà une bonne occupation, une tâche bien pénible pour libérer son esprit de Lip, de ses conneries, putain… engrosser une meuf… quelle idée, quelle erreur. Ca l’impactait bien plus que cela n’aurait dû, la tempête s’était abattue, l’humeur changeante qui avait retourné toute sa tête et sa maison à son retour. C’était toujours comme ça. Esclave de ses sentiments, incapable de cloisonner, les Rosillo allait devoir composer avec elle dans tous ses états.

Emmitouflée dans une couche de vêtements non négligeable, le froid de Klamath en décembre était froid, saisissant et traitre. Madalina ne le connaissait que trop bien pour se faire avoir, elle n’était pas partie assez longtemps pour l’oublier, l’ignorer. La portière de son vieux taco qui claque, voiture qu’elle avait remis en état avec son père, le projet familiale, l’épave récupérer dans le garage et remis en état pour presque rien. Le chauffage était capricieux, les fenêtres s’ouvraient manuellement, la boite manuelle qui émet de la résistance quand elle passe la marche arrière et la centralisation n’en faisait qu’à sa tête mais qu’est-ce qu’elle l’aime sa voiture. Elle a calé un bon nombre de fois avec, s’est retrouvée en panne sur le bas-côté, à au compteur plus de kilomètres que n’importe qu’elle autre voiture qu’elle aura dans sa vie. Le miracle réside dans le fait qu’elle roule encore. Maddie roule en direction de Wallmart, reconnaît la moindre rue, se souvient des instants qu’elle a passé à les arpenter en compagnie de Lip, à pied, à vélo ou en skate. Les gamelles qu’elle s’est prises, les genoux écorchés qu’il fallait ensuite soigner. La fois où elle s’était cassée le bras en tombant, elle avait juré à Lip que ce n’était si grave que ça, elle avait fini avec un plâtre et elle se souvient encore tous ce qu’il avait écrit dessus, c’était le seul si on retirait les membres de sa famille, elle avait huit ans. Elle se gare mal, de toute manière personne ne s’en offusquera la parking est quasi vide. Maddie s’empare d’un caddie qu’elle remplira à moitié, les finances ne permettant guère plus. Slalome entre les différents rayons, compare les prix, stock sans doute une trop grosse quantité de poivrons mais si elle n’en achète pas abuela va râler et  remettre en cause toute sa descendance alors…

Soudain, sans faire attention, en reculant sans regarder où elle allait, Madalina percute quelque chose, ou plutôt quelqu’un. Premier juron lâché en espagnol, ça glisse par réflexe entre ses dents avant qu’elle ne se confonde en excuse. « Pardon, je suis vraiment désolée ! » elle vient de bousculer une gosse, enfin elle croit, elle semble plus petite qu’elle et c’est suffisamment rare et exceptionnel pour être souligné. « Je reculais, je regardais pas et… » Si seulement elle avait des rétroviseurs comme dans sa poubelle, ça serait vachement plus simple et Maddie ne se serait pas faite avoir. « Vraiment ça craint, je me sens trop conne ! » Vérité lancée et flot de parole incontrôlé, c’est le chaos de Maddie qui ressort, celui qui bien souvent faisait fuir n’importe qui, les regards en coin, le jugement, toujours presque. Ses deux mains qui passent dans ses cheveux sans trop savoir où les mettre. « Je peux… Je peux te prendre un beignet pour me faire pardonner ! » Le malaise sociale, son comportement maladroit et non adapté. Un beignet sérieux Maddie ? Tu l’as pas tué non plus.

Revenir en haut Aller en bas
InvitéInvité
Anonymous
(#) Dim 4 Déc - 15:54


comme des enfants
with @MADALINA ROSILLO — 1 DECEMBRE 2022

journée comme les autres, ou presque. vie qui reprend un rythme plus normal. pas de nausées le matin, tu te sens en meilleure forme. assez d'énergie pour aller à l'université et y suivre tes cours de la journée. tu te sens plutôt bien même, en ce moment. épanouie, plus que ce que tu aurais pu imaginer. tu glisses une main dans tes cheveux, tu fais un détour par la maison familiale pour y déposer ton sac de cours avant de repartir tout aussi vite. quelques courses à faire pour le repas du soir, tu as promis à tes parents de t'en occuper. tu ne veux plus être l'ado qui se morfond dans son lit face à la situation. non, tu retrouves peu à peu ta joie de vivre, malgré tes altercations avec lip, malgré son point de vue et ses mots blessants. soupir léger sur les lèvres, tu secoues la tête de gauche à droite avant de t'avancer jusqu'à une petite supérette. tu te mords l'intérieur de la joue un bref instant, commences à arpenter les différentes allées du magasin.
tu ne sais pas exactement ce que tu cherches, tu n'as plus pensé que ça a la recette que tu allais réaliser. mais tu t'en fiches, tu es de bonne humeur, aujourd'hui. lèvres légèrement pincées, tu ne remarques pas non loin de toi la jeune femme qui recule, son caddie à la main. collision inévitable, qui te fait reculer d'un ou deux pas, essayant de garder l'équilibre. tu ne reconnais pas immédiatement les mots qui s'échappent de la jeune femme - probablement une langue autre que l'anglais. et tu n'as pas beaucoup de temps pour la reconnaître autrement. tu miserais sur l'espagnol sans en être certaine. — pardon, je suis vraiment désolée ! tu te redresses un peu, l'observant un instant. — je reculais, je regardais pas et... tu te pinces brièvement les lèvres, secoues un peu la tête. — ce sont des choses qui arrivent, ce n'est pas très grave. tu souffles doucement en déposant à tes pieds ton sac de course. pas qu'il soit très lourd, mais à force, ça pèse tout de même. tu prends un instant pour détailler la jeune femme. sans doute pas énormément plus âgée que toi. deux ou trois ans, maximum.

— vraiment ça craint, je me sens trop conne ! tu fronces un peu les sourcils, une moue sur les lèvres, et tu observes autour de vous un instant. mais il n'y a pas grand monde pour vous observer a cette heure de la journée. — ce n'est rien... personne n'est blessé, c'est l'essentiel. tu ajoutes, mains distraitement passée sous la courbe de ton ventre, bien dissimulée sous tes vêtements. tu le fais tant que tu le peux, à l'université. mais le soir devant ton miroir, tu aimes observes chaque modification de ton corps face à la situation. — je peux... je peux te prendre un beignet pour me faire pardonner ! tu fronces un peu les sourcils, malgré toi, face aux mots de la brune. ta langue vient claquer contre ton palais. — ça ira, merci. tu réponds malgré tout avec douceur. — c'est gentil de votre part. tu ajoutes. un beignet. pourquoi un beignet, exactement ? tu observes un bref instant le contenu de ton sac. il n'y a pas tant de sucré à l'intérieur, pourtant. et puis, tu dois faire attention à ton alimentation, maintenant. — c'était un accident ... vous ne me devez rien. mots soufflés doucement. ça arrive, ce n'est pas un drame en soit.
Revenir en haut Aller en bas
InvitéInvité
Anonymous
(#) Lun 5 Déc - 21:10


comme des enfants
with @Alma Becker — 1 DECEMBRE 2022

Les mots qui deviennent confus, Madalina qui se confond en excuse, lance à la volée des propositions qui n’ont ni queue ni tête. Un beignet… quelle idiotie. Maddie qui ne prête aucune attention à ce que peut bien dire l’interlocutrice. Ses mots qui s’enchainent, qui percutent. Il fallait être polie, courtoise et toujours s’excuser. « Non mais vraiment j’aurais dû regarder. » Ses deux mains qui s’agitent devant son visage comme pour s’excuser encore plus. Le beignet n’était pas une si bonne idée que ça mais elle pouvait au moins se montrer  sous son meilleures. Elle constate la courbure de son ventre, ne parvient pas encore à aligner les informations, devine simplement une grossesse et l’espace d’un instant c’est tout ce dont elle avait besoin pour se morfondre davantage dans sa maladresse. « Mais t’es enceinte putain… ça aurait pu tellement être naze ! » C’est dangereux non… une collision avec une femme enceinte, risquée pour le bébé et tout le tralala. Maddie n’avait pas une grande expérience des femmes enceintes. Petite dernière de sa fratrie, l’enfant prodige, la seule fille. Elle n’avait vu que des bébés dans les parcs, dans sa famille éloignée et puis c’est tout. Une main qui repart dans sa tignasse, dissimulée la gêne. « Un beignet c’était peut-être pas ma meilleure idée mais… » mais rien en faite. C’était un peu con, très stupide et elle ne sait pas bien Madalina ce qui lui a pris. Elle était maladroite avec les gens, n’avait jamais trouvé quelconque réconfort dans les situations sociales. Lip était l’exception. Mad incapable de gérer un trop plein d’émotion, parler sous le coup du stress, dire des conneries, des informations qui n’ont pas forcément de sens et de rapport avec le sujet en question.

« Je m’appelle Maddie ! » Et au moment où elle prononce son prénom, elle semble comprendre. Ca lui saute aux yeux comme une évidence mais attend la confirmation de ne pas se tromper, de ne pas se méprendre sur l’identité de baby mama, serait-elle Alma ? Celle qui a débarqué dans sa vie sans le savoir tel un ouragan. Tempête Alma qui a retourné son quotidien, Lip, qui ébranle les fondations déjà fragiles de sa confiance en elle. Il doit pas y en avoir tant que ça des gamines enceinte à Klamath Falls, pas comme si c’était courant non plus. Les sourcils qui se froncent un instant avant que son visage reprenne sa forme habituelle, un peu plus sympathique. Elle se trompe sans doute oui c’est ça… elle doit se tromper, se méprendre sur l’identité. Elles sont peut-être deux gosses enceintes finalement, ça serait bien… ça serait mieux.

Il manquerait plus que ça...

Revenir en haut Aller en bas
InvitéInvité
Anonymous
(#) Lun 5 Déc - 21:38


comme des enfants
with @MADALINA ROSILLO — 1 DECEMBRE 2022

une simple bousculade, rien de bien méchant, dans les allées de la supérette. petite moue sur les lèvres quand tu essayes de rassurer la jeune femme en face de toi : ce n'est rien de grave, tu vas bien et elle aussi, et c'est le plus important dans la situation. — non mais vraiment j'aurais dû regarder. tu te pinces les lèvres un instant, tu hausses un peu les épaules avec un léger soupir sur les lèvres. — ce n'est rien ... tu murmures simplement. tu secoues la tête de gauche à droite, un soupir sur les lèvres. tu portes une main distraite à ton ventre. reflexe que tu as de plus en plus de mal à retenir, au fil des jours et des semaines. — mais t'es enceinte putain... ça aurait pu tellement être naze ! tu fronces les sourcils quelques secondes à ses mots. — ouais ... enfin oui, j'le suis. mais c'est rien, je t'assure. tu ajoutes. — j'suis pas tombée ou quoi que ce soit, t'en fais pas. tu souffles avec une petite moue sur les lèvres. tu te mords l'intérieur de la joue un bref instant. tu n'es pas tombée, tu n'as pas reçu de coup dans le ventre, c'est le plus important. tu glisses une main dans ta nuque quelques secondes, frottant ta peau un instant.

— un beignet c'est peut-être pas ma meilleure idée mais... un petit rire s'échappe de tes lèvres à ses mots, tu hoches la tête par automatisme, amusée malgré tout de la situation et la proposition de l'inconnue. — c'est l'intention qui compte. tu souffles avec un petit sourire sur les lèvres. tu penches un peu la tête sur le côté, tu te balances un instant sur tes pieds. — je m'appelle maddie ! tu souris face à la jeune femme. maddie tu aimes ce prénom, tu le trouves joli. tu souris doucement. — alma. tu réponds doucement, sans te douter de la répercussion que va avoir par la suite cette rencontre. comment est-ce que tu pourrais ne serait-ce qu'imaginer, qui elle est ? comment imaginer qu'elle puisse être proche de lip, d'une manière ou d'une autre. tu te pinces les lèvres un bref instant. — tu habites dans le coin ? tu demandes doucement, essayant d'alimenter cette conversation avant qu'elle ne devienne réellement trop étrange et bien moins anodine que ce que tu aimerais qu'elle soit. tu te mords l'intérieur de la joue un bref instant. oh, si seulement tu avais la moindre idée de qui elle est, tu aurais déjà fait demi tour sans réfléchir. 
Revenir en haut Aller en bas
InvitéInvité
Anonymous
(#) Mer 7 Déc - 17:01


comme des enfants
with @Alma Becker — 1 DECEMBRE 2022

Alma, nom maudit, quatre lettres qui percutent et fracassent son myocarde. Surprise dissimulé par un self control hors du commun, simple haussement de sourcil à peine perceptible. Il fallait que ce soit elle. Mada aurait pu percuter n’importe qui d’autres mais il fallait que ce soit celle qui foutait la vie de Lip en l’air, celle qui venait de balayer d’un revers tout ce qu’elle avait construit jusqu’ici. Elle la jalouse secrètement, ça la prend au fond des tripes sans trop savoir pourquoi mais elle le sent au fond d’elle. La jalousie de ses nuits partagées avec son meilleur ami, de ce qu’elle n’aura jamais, de ce qu’elle n’ose rêver parce qu’elle trouve cela presque indécent. Elle jalouse la bombe que Alma avait fait explosé, envie la capacité folle qu’elle avait eu en une annonce chambouler à ce point Lip. L’impression de ne pas pouvoir faire mieux, de ne pas avoir ce pouvoir car elle était la bonne amie, celle qui était témoin de toutes les frasques mais qui ne disait presque rien. Spectatrice silencieuse qui reprochera par la suite un tas d’action en privé mais jamais ô grand jamain ne se sent la force e chambouler à ce point l’équilibre de leur amitié. La peur de le perdre une seconde fois, la crainte de se ridiculiser si elle venait à poser un ultimatum de la sorte. Mad n’en a pas le courage, elle ne l’avait jamais eu.

Son égo est piqué, sa fierté ébranlée quand elle se rend compte que Alma n’a aucune idée de qui elle est. Son prénom n’avait rien éveillé, pas même un vieux souvenir d’un prénom que Lip aurait pu glisser dans une conversation, son visage ne faisait écho à aucune photo, rien. Le vide total qui s’abat contre elle. Vexée de n’être personne et en même temps pourquoi aurait-il parlé d’elle à Alma. Il lui avait dit qu’elle n’était personne, juste un pari et pourtant… Madalina aurait aimé que son identité intervienne à un moment quelconque. Il avait bien dû lui parler à un moment donné, il ne l’avait pas conduit silencieusement dans une chambre sans réussir à la séduire auparavant. Il aurait pu parler d’elle, balancer une anecdote quelconque pour la faire rire et ça l’aurait marqué. Il était toujours possible de parler d’elle à un moment où à un autre. « Non enfin… ouais… » Un peu troublée, elle n’habitait plus ici, enfin si… elle venait de revenir et comme elle a besoin de justifier son malaise elle reprend. « J’habite ici mais j’étais partie pour la fac, je suis revenue pour les fêtes. » Pour toujours en bref mais ne parvient pas encore à le reconnaître, pas encore à l’admettre. Elle n’y retournera pas. C’est plus simple comme ça puis Alma finira par comprendre, finira par savoir que Maddie allait trainer dans sa vie d’une manière ou d’une autre. Elle voulait que Lip ait le choix, la capacité de choisir si la paternité lui va ou non. Laisser à l’enfant à venir une chance de connaître son père, de l’aimer ou non. « J’espère que le papa sera là. » Tente de ne pas juger, tente de rester neutre sans vraiment y parvenir, prétend ne pas tout savoir quand au contraire sa connaissance du sujet est plutôt avancé. « Je veux dire… jte souhaite pas maman solo. » Maigre sourire qui se veut compatissant, l’hypocrisie dont elle doit faire preuve la dégoute un peu. Ca fait ressortir ses mauvais côtés plus qu’elle n’aurait voulu. Au fond d’elle, si Lip choisissait de ne pas être présent, elle espérait secrètement qu’Alma se morde les doigts du choix qu’elle avait pris seule à un moment donné.

Revenir en haut Aller en bas
InvitéInvité
Anonymous
(#) Jeu 8 Déc - 14:02


comme des enfants
with @MADALINA ROSILLO — 1 DECEMBRE 2022

cette conversation aurait pu être des plus banales, n'est-ce pas ? deux inconnues qui se croisent l'air de rien, deux inconnues qui discutent au milieu d'un rayon de supermarché après une collision. rien d'incroyable, n'est-ce pas ? mais le destin semble se jouer de vous. quelqu'un là-haut, doit trouver ça amusant. tu observes la jeune femme quelques secondes, il y a milles émotions qui glissent sur son visage et tu te sens un peu perdue, soudainement. — non enfin... ouais... tu l'écoutes doucement, tu ne sais pas si elle semble confuse ou perdu, en réalité. tu viens frotter ta nuque doucement. — j'habite ici mais j'étais partie pour la fac, je suis revenue pour les fêtes. tu hoches la tête en l'écoutant, sourire doux sur les lèvres malgré tout. — c'est une belle opportunité de pouvoir partir pour ses études. tu souffles doucement. tu as un pressentiment, à propos de toute cette discussion, sans pour autant pouvoir mettre des mots concrets dessus, jusqu'à présent. tu viens serrer un peu ta veste contre toi, distraitement, une main glissant jusqu'à une poche.

— j'espère que le papa sera là. tu fronces un peu les sourcils, l'observant d'un drôle d'air durant un bref instant. ses mots, ils ne sont pas anodins, n'est-ce pas ? tu te pinces délicatement les lèvres. — je veux dire... j'te souhaite pas maman solo. qu'elle ajoute, et tu te balances un bref instant sur tes pieds. elle ne te connaît pas, n'est-ce pas ? tu ne l'as jamais croisée, cette jeune femme. alors pourquoi est-ce qu'elle semble connaître la situation plus qu'elle ne veut bien l'avouer. tu déglutis doucement, tu l'observes quelques secondes supplémentaires. mais non, toujours rien. elle ne peut pas avoir eu vent de cette histoire par l'université, puisqu'elle revient tout juste en ville. alors pourquoi est-ce qu'elle semble en savoir plus ? — merci, mais ... je n'ai jamais précisé si j'étais seule ou en couple ? tu souffles avec un petit sourire, un peu nerveuse soudainement. — je veux dire ... t'as l'air de, savoir de quoi tu parles ? je sais pas, c'est sans doute une impression un peu stupide. tu ajoutes. ouais, tu as l'impression de devenir parano ces derniers temps, que ta vie t'échappe d'une manière ou d'une autre. tu déglutis un peu. — est-ce qu'on ... est-ce qu'on se connaître, d'une manière ou d'une autre ? tu questionnes après une petite hésitation. tu secoues la tête un instant. tu es ridicule, non ? tu as un instant d'hésitation et tu secoues la tête de gauche à droite. — désolée, excuse moi. tu souffles doucement. — c'est juste que, ouais, les choses sont pas faciles en ce moment. tu ajoutes en haussant les épaules. — j'ai l'impression de perdre la tête. tu avoues finalement, fixant tes pieds quelques secondes. elle doit te trouver ridicule, soudainement.
Revenir en haut Aller en bas
InvitéInvité
Anonymous
(#) Dim 11 Déc - 16:07


comme des enfants
with @Alma Becker — 1 DECEMBRE 2022

En avait-elle trop dit ? Quand Alma la reprend en lui signalant qu’elle n’avait jamais mentionné le fait d’être en couple, Maddie ne peut s’empêcher de se pincer les lèvres, la sensation d’avoir été prise en flagrant délit. Pourtant, sa remarque aurait pu être simplement anodine, s’inquiéter du sort d’un jeune femme enceinte trop jeune. Car ça se voit qu’elle est jeune, trop jeune pour devenir maman et Maddie n’est pas ignorante du fait que les hommes s’amusent à fuir ce genre de responsabilités. Mais se serait-elle permise de l’évoquer si elle n’était pas consciente que le père en question était Lip ? Alors, Madalina tente de se rattraper comme elle peut, les deux mains en avant en secouant la tête négativement. « Non non… c’est juste que… t’as l’air jeune c’est tout. » Comme si ça pouvait justifier une interrogation trop personnelle. Elle avait l’impression de mentir et elle mentait un peu bien qu’il est vrai qu’elles ne se connaissent pas, Lip comme seul lien entre les deux âmes. Elle savait son jugement altéré par sa relation avec Lip, elle sait en posant ses yeux sur Alma que son cerveau la juge plus qu’il ne devrait parce que son cœur en premier avait souffert quand Philip avait lancé son nom au détour d’une conversation. « Et les garçons de notre âge sont souvent un peu con et lâche. J’ai supposé c’est tout… Et si c’est volontaire tant mieux pour toi » qu’elle tente de se rattraper, prétendre ne pas savoir alors qu’elle sait. Puis… qui voudrait d’un enfant aussi jeune ? Ca la questionne, l’interroge et si Alma lui répond que oui soit elle lui ment, soit elle a mis au point un plan dégoûtant qui aura raison de sa colère.

« Klamath Fall n’est pas une si grande ville que ça, on a sûrement des connaissances en commun. » Lip, les lettres marquées au fer rouge sur sa chaire. Elle se joue d’elle, se joue d’Alma et déteste la personne que ça fait ressortir. Maddie n’est pas du genre mesquine, rarement méchante et elle pourrait simplement lui dire que le père de son bébé c’est son meilleur ami, qu’elle n’approuve pas le choix qu’elle avait fait mais bon… Quelle est sa légitimité dans l’histoire ? Pour quelle raison devrait-elle faire la morale à une personne qu’elle ne connaît pas. Ses paroles n’ont aucun poids, aucun impact. Elle sait, Maddie, qu’elle ne peut juste rien dire.
Revenir en haut Aller en bas
InvitéInvité
Anonymous
(#) Lun 12 Déc - 18:38


comme des enfants
with @MADALINA ROSILLO — 1 DECEMBRE 2022

— non non ... c'est juste que... t'as l'air jeune c'est tout. tu te pinces brièvement les lèvres face à la jeune femme, tu penches un peu la tête sur le côté, haussant distraitement les épaules. — ça ne veut rien dire. tu te contentes de murmurer simplement, pensive. ça ne veut rien dire et pourtant tu es là, seule. seule dans toute cette histoire parce que lip n'a pas voulu écouter, buté dans sa façon de penser. persuadé que tu l'as manipulé et que tu vas ruiner sa réputation. un soupir t'échappe et tu glisses tes mains dans tes poches. — et les garçons de notre âge sont souvent un peu con et lâche. j'ai supposé c'est tout... et si c'est volontaire tant mieux pour toi. tu secoues tout doucement la tête, de gauche à droite. tu ne sais pas quoi lui dire en réalité, tu as parfois l'impression de commencer à perdre la tête face à toute la situation. tu souris un peu, tes doigts glissent dans ta nuque, un peu gênée de ce genre d'accusations. un petite moue se dessine sur tes lèvres.

— klamath falls n'est pas une si grande ville que ça, on a sûrement des connaissances en commun. tu penches un peu la tête sur le côté. — juste 20 000 habitants ... une moue se dessine sur tes lèvres et tu soupires tout doucement face à madalina. tu te mords l'intérieur de la joue quelques secondes, pensive. et si. et si elle ne te disait pas tout ? tu fronces un peu les sourcils, et tu hausses les épaules. — c'est juste ... un peu compliqué. tu hausses les épaules. — c'était un accident, tu vois ? et ... j'ai mis un peu de temps sans doute à en parler au père. mais je lui ai dis parce qu'il a le droit de savoir, j'exige rien de lui, pas d'argent, même pas qu'il soit présent s'il n'en a pas envie ... tu avoues avec une petite moue sur les lèvres, sans même savoir pourquoi tu te confies à une inconnue. — et tout ce que j'ai récolté, c'est apprendre que je n'étais qu'un pari entre lui et ses potes. et il est persuadé que j'vais balancer à toute la fac pour ruiner sa réputation. tu ajoutes, amère. une moue sur les lèvres. tu hausses les épaules et un petit soupir s'échappe de ses lèvres. — je sais même pas pourquoi je te raconte tout ça, désolée. tu souffles en glissant tes doigts dans ta nuque. — je ne vais pas t'embêter plus longtemps. et puis qui sait, peut être que cette connaissance en commun se montrera et qu'on aura l'occasion de se revoir ? tu souffles, penchant un peu la tête sur le côté, presque curieuse de savoir ce qu'elle va trouver à répondre.
Revenir en haut Aller en bas
InvitéInvité
Anonymous
(#) Mar 3 Jan - 22:52


comme des enfants
with @Alma Becker — 1 DECEMBRE 2022

Madalina n’avait pas envie d’entendre l’histoire une seconde fois, pas envie qu’elle se confie à elle parce que son avis est déjà bien tranché sur la question. Pourtant, elle se sentait désolée, elle ne pouvait pas excuser le comportement de Lip, jouer avec les sentiments, faire un pari idiot, il avait faux sur tout la line. Elle lui trouve toujours des excuses, parce que c’est Lip, parce qu’elle n’arrive pas à lui en vouloir bien longtemps, parce qu’elle ne peut pas l’imaginer méchant, pas pour un sou, parce qu’il est Lip tout simplement. Maddie pourrait envoyer bouler Alma et Philip, ne pas s’en mêler mais à quoi bon… c’était trop tard, elle se sentait investie d’une mission qui n’était pas la sienne, un rôle qu’elle ne devait pas jouer. « T’avais peut-être besoin de vider ton sac. » Elle hausse les épaules, elle se montrait sincère, ne comprenait pas comment on pouvait dévoiler des choses aussi intimes à une inconnue. Mada jamais très à l’aise quand il est question de parler de ce qu’elle ressent.

A son tour de passer une main derrière sa nuque de gratter la naissance de ses cheveux dans un geste mal assuré. Pourquoi désirait-elle la revoir ? Est-ce vraiment un désir ou juste une politesse balancé pour conclure une conversation ? « Ahah ouais peut-être, j’espère juste pas te bousculer s’il y a une prochaine fois. » Tenter l’humour pour se dépatouiller de là, faire mine de ne pas comprendre quand elle sait déjà qu’elle va la recroiser à un moment où à un autre. « Tu veux pas un beignet ? » C’était sorti sans qu’elle ne réfléchisse, plus vite qu’elle n’aurait voulu, Alma lui avait offert la possibilité de partir, de mettre fin à cette discussion, de partir sans se griller plus mais non. Il a fallu qu’elle rajoute une toute petite phrase anodine, un petit quelque chose pour la retenir. Elle transfère son poids d’une jambe à l’autre, incapable de rester immobile plus longtemps, le trop plein de tension qu’elle doit évacuer d’une manière ou d’une autre.  « Et tu  pourras te plaindre autant que tu veux… ou pas. » Et elle continue, tend le bâton pour se faire battre, l’envie de disparaître, de fracasser sa tête dans n’importe quel rayon pour s’échapper.

Idiote que tu es Madalina, l'entendre se plaindre Lip, tu n'en a même pas envie

Revenir en haut Aller en bas
InvitéInvité
Anonymous
(#) Jeu 26 Jan - 10:31


comme des enfants
with @MADALINA ROSILLO — 1 DECEMBRE 2022

les mots s'échappent de tes lèvres, sans même savoir pourquoi. c'est une parfaite inconnue, et certainement qu'elle s'ne fiche de toutes ces histoires, de tes histoires. de ta vie tout entière, même ? si seulement tu savais. est-ce que tu réagirais de la même manière ? un souffle s'échappe de tes lèvres, et tu te contentes de t'excuser, préfère tenter de mettre fin à cette conversation bien trop maladroite. — t'avais peut-être besoin de vider ton sac. tu déglutis doucement, pas même capable de hocher la tête à ses propos. t'es juste qu'une gamine qui se plaint de tout ça, au fond. pas capable d'agir comme une véritable adulte. tu prends une petit inspiration, essayant de calmer le flot de pensées au fond de ton esprit. rester le plus normale possible. tu glisses une main dans ta nuque, tout doucement. — désolée. tu souffles en haussant les épaules.

— ahah ouais peut-être, j'espère juste pas te bousculer s'il y a une prochaine fois. tu laisses un petit sourire s'échappe de tes lèvres malgré tout, et tu glisses tes mains dans les poches de ta veste. quoi dire de plus, face à toute cette situation ? elle est impromptue, totalement étrange, et te retourne l'estomac, d'une certaine manière. — tu veux pas un beignet ? tu penches un peu la tête sur le côté, la secouant délicatement. — non merci. tu souffles doucement. ça n'a jamais été ton truc, de manière générale, les beignets. et tu te demandes un instant pourquoi est-ce qu'elle tient tant à cette histoire de beignets.
tu n'en as aucune idée.
tu te balances un bref instant sur tes talons. — et tu pourras te plaindre autant que tu le veux ... ou pas. tu penches un peu la tête sur le côté face à la jeune femme.  — je pense que j'en ai assez fait. tu réponds avec une petite moue sur les lèvres. tu t'es bien assez plainte à une parfaite inconnue pour la journée. — je voulais vraiment pas le faire comme ça ... tu ajoutes, te sentant un peu coupable malgré tout, de prendre son temps de cette manière, alors que vos vies n'ont rien à faire l'une avec l'autre. pour qui est-ce qu'elle doit te prendre ? — mais c'est gentil. tu souffles avec un petit rire qui t'échappe, à défaut de savoir quoi répondre face à toute cette situation.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
(#)

Revenir en haut Aller en bas
 
comme des enfants ☾ alma
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
WICKED LITTLE TOWN. :: take a walk on the wild side :: some old memories :: rps terminés-
Sauter vers: