Une soirée riche en émotion, ou pas.

Une soirée riche en émotion, ou pas.
w/ @Lancelot Blake

Son travail lui prenait beaucoup de temps, entre les consultations, les opérations ou encore les séminaires qu'il doit donner. Il ne voit pas le bout des jours et passe encore moins de temps avec sa petite fille haute comme trois pommes. Séphora était la prunelle des yeux du brun et il s’en veut de ne pas être autant présent pour elle, il ne veut pas reproduire le schéma de son paternel. Il ne veut pas qu’elle ressent le manque de son père ou encore un sentiment d’abandon. Aaron doit apprendre à lever du pied, mais ne veut pas perdre sa place, c’est quelque chose de compliqué. Il l’avait laissé en pleurs au petit matin et ne rentre qu’au soir, lorsqu’elle dort. Il a encore beaucoup de jours de récupération, il va en prendre quelques jours pour s’occuper de sa fille et combler l’énorme vide. Durant sa journée, il échangea des messages avec son ami et son voisin pour prendre des nouvelles. Il a prévu de le voir après sa journée, pour cela, il faut qu’il avance un peu ses dossiers entre deux patients pour ne pas être débordé le lendemain. Il est très minutieux le ténébreux, il ne veut pas refiler ses dossiers à ses collègues. Les dossiers n’avancent gèrent donc autant se les partager puisqu’il était pratiquement à jour quelques jours plus tôt. (…) le brun n’avait rien avalé de la journée, son téléphone vibra depuis une bonne minutes quand il lève le menton de son dossier avant de le boucler. Il regardait les prochains avant de se décaler et se leva afin de s’habiller pour prendre la route, il était pratiquement dix neuf heures, il envoie un message rapide à son ami « Désolé, j’espère que tu ne m’en veux pas trop, je prends la route de suite. ».

Il entreprit de saluer ses collègues, c’était rare qu’il quitte l’hôpital aussi tôt, habituellement, c’est dans les environs de vingt heures/vingt-et-une heures. Il ne se plaint pas, son salaire suit le mouvement, il gagne très bien sa vie et même sans le salaire de sa femme, il suffit pour y vivre confortablement. Il comprends la raison pour lequel sa mère avait souhaité qu’il entre en étude de médecine. Un sourire échappe ses lèvres en pensant à sa mère, elle lui manque énormément. Il a prévu d’aller manger chaque semaine dans son restaurant favoris. Le point de rendez-vous était dans le quartier voisin, donc il met un peu plus de temps, mais en bonne quinze minutes, il se gare près du bar à vin. Il n’était pas trop accro à l’alcool, mais il ne dit jamais non pour une coupe de champagne et un plateau de bon fromage, il est très exigeant sur ce point. Le meilleur fromage et pain vient de France, point final.

Il sort de sa bolide en attrapant son porte feuille et téléphone avant de se mettre en route, il fait assez froid et il a oublier de mieux se couvrir. Il espère ne pas tomber malade pendant ses congés, il soupira légèrement avant d’apercevoir son ami devant le restaurant. Il lui sourit grandement avant de le prendre dans ses bras, il était tactile qu’avec ses proches et pas n’importe. Seulement les personnes qu’il considère, sinon c’est juste une accolade. « Tu n’as pas trop attendu, j’espère ? Rentre, on va se le geler sinon. » dit-il d’un ton joviale avant d’entrer après son invité. Il salue le serveur avant de demander une table pour deux près de la cheminée pour se réchauffer un minimum, mais surtout pour l’esthétique qui est juste super, le brun préfère ce bar que l’autre. L’ambiance est beaucoup plus calme et plus mature, si on peut dire cela ainsi. Les deux s’installent sans plus attendre avant de poser ses avant bras sur la table qui les séparent « Faudrait qu’on se donne au moins rendez-vous une fois par semaine, c’est le minimum. Que ce soit pour aller boire un verre, ou chez l’un ou l’autre. » fit-il en posant ses yeux intense sur celui de son interlocuteur.

une soirée riche en émotion, ou pas w/ @Aaron Becker

La nuit était tombée sur Klamath Falls. Bon nombres d’habitants étaient rentré chez eux. C’était sans doute ce que tu aurais fais si tu n’avais pas eu la proposition de ton ami de venir boire un verre avec lui. Un sourire glissa sur tes lèvres alors que tu accélérais. Un casque sur la tête, ta moto fila sur les ruelles de Klamath Falls. Vous avez rendez-vous au Brevada Brewhouse. Le bar à vins et à bières de la ville. Ça faisait longtemps que tu n’avais pas été dans ce pub. Et encore moins avec Aaron. L’ami en question. Celui que tu adorais passer du temps et dont été propriétaire du meilleur ami de ton chien Hadès : Doug. Si d’habitude, vous arrivez à vous venir régulièrement, une fois par semaine, ça faisait un moment que tu ne l’avais pas vu. Lorsqu’il t’avait envoyé un message, tu avais laissé sous-entendre que le boulot te prenait vraiment tout ton temps. Bien sur depuis que Sirius t’avais annoncé que ta sœur Aphrodite était enceinte, tu t’étais consacré encore plus à ton travail ainsi que les aventures d’un soir. Ils te faisaient oublier que tu étais maudit par l’amour. La moto s’arrêta à un feu rouge et tu soupiras. Ce n’était pas pour ça que tu n’avais pas revu Aaron. Non. C’était bien plus compliqué. Le feu vert arriva et tu te remis en route. Non. La vérité c’était qu’il y a plusieurs jours, une Enora était venu te trouver. Et tu avais été littéralement sur le cul quand elle t’avait dis être ta demi-sœur. Ton père avait eu une vie avant de rencontrer ta mère. Même si au début tu étais dubitatif, pensant à une arnaque, tu avais bien vu qu’elle disait la vérité. Nouvelle dans la ville, tu voyais mal Enora et sa fille dormir dehors et tu leur avais proposé de dormir chez toi le temps qu’elles trouvent quelque chose. Le Manoir était immense et il y avait de la place pour beaucoup de monde. C’est au fur des jours que tu avais remarquée que la fille d’Enora te faisait vraiment pensée à quelqu’un. Et l’image de ton ami Aaron était apparue devant tes yeux. Il t’avait dis avoir connu une Enora dans le passé. Tu n’avais pas posé de question. Ça ne te regardait pas. Mais les doutes t’avaient rongé au point de t’éloigner d’Aaron le temps que tu mettes les choses au clair. Mais Aaron s’était pointé et tu n’avais pas eu le cœur de lui dire non. D’où ta présence ici dans les rues de Foothills Village. De loin, la pancarte du pub illuminé t’indiqua que tu n’étais pas loin. En moins de cinq minutes, tu te garas à places réservées pour les motos. Un rapide coup d’œil autour de toi te fis comprendre que tu étais le premier arrivé. Rien d’étonnant vu le métier de ton ami.

Le casque entre les mains, tu partis vers la porte d’entrée. L’automne avait pris possession de Klamath Falls et les nuits commençaient à se rafraichir. Détail que tu n’avais pas pris en compte vu le tee-shirt noir que tu portais. Heureusement ta veste de moto te donna chaud. Tu regardas l’heure sur ton portable. Aaron t’avais envoyer un message qu’il serait bientôt là. Tu commençais à perdre patience. Tu l’avais bien menacé de commencer son plateau de fromage sans lui. Tu pensais à mettre la menace à exécution vu que tu commençais à te geler les miches dehors. Tu amorças un pas sur le côté quand tu vis la voiture reconnaissable de ton ami se garer. Quand on parlait du loup. Un fin sourire étira tes lèvres alors que tu voyais sa silhouette s’extirper de son bolide avant de venir te rejoindre. Une accolade en signe de bonjour avant qu’il n’ouvre la porte du bar pour se réchauffer. « Tu es arrivé pile au moment où j’allais entrer pour commencer à manger ton plateau de fromage figure toi. » Il y avait pas mal de monde au bar. Rien d’étonnant vu l’endroit. Par chance, Aaron connaissait le serveur et il vous donna rapidement une table près de la cheminée. Tu posas ton casque de moto par terre et enleva ta veste de moto qui pesait une tonne sur le dossier de ta chaise. Le feu de la cheminée te fit frissonner même si c’était agréable. « On devrait faire ça oui carrément. Genre en milieu de semaine pour nous donner la motivation pour le reste de la semaine. » Un serveur arriva bien vite et vous donner votre commande. Un plateau de fromage à partager. Une coupe de champagne pour Aaron et un verre de vin rouge pour toi. Tu suivis des yeux le serveur, il était agréable à mater, avant de revenir sur ton ami. « Ca a été ta journée ? Tu as eu beaucoup d’examen de la prostate ou des troubles de l’érection comme patient ? » Le sourire amusé accompagna tes paroles. Il bossait comme chirurgien en urologie. Et certains de ses récits te faisaient toujours rigoler. « Tu aurais du partir comme gynécologue quand tu as choisi ta spécification. C’est plus glamour pour toi de voir l’autonomie d’une femme que celle de tes semblables. » Contrairement à toi qui était bisexuel, ton ami à preuve du contraire était hétéro. Et marié. Père. Et qui avait eu une aventure avec celle qui logeait chez toi actuellement. Détail que tu préférais garder pour toi.

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Il s’installe en face de son ami en souriant « Je t’en aurais voulu, si tu aurais commencé avant que j’arrive. Je me serais vengé bien comme il le faut. » fit-il d’un ton sérieux en posant son regard dans le sien. Il croise les bras avant de s’adosser contre la chaise en soupirant légèrement, la cheminée le réchauffe petit.à petit, que cela lui faisait du bien. Il était malheureusement dans la catégorie des « frileux », dommage pour lui. La commande se fait assez rapidement auprès du serveur qui est toujours aussi aimable qu’à son premier jour, il l’avait vu débuter dans ce bar et il a prit beaucoup plus d’assurance, c’était agréable à voir. « On peut se donné rendez-vous tous les mercredis soir ? En général, j’ai ma soirée de libre à ce moment, je ferais en sorte de finir plus tôt et éviter d’arriver un peu à la bourre. Puis, plus si besoin, hein. » il n’avait pas besoin de lui rappeler qu’il était présent pour lui à tout moment de la journée et de la nuit. Lancelot était un ami très proche de l’homme, il pourrait tout faire pour lui. Il le considère beaucoup, il l’apprécie et l’aime comme un frère. Pas besoin de préciser qu’il a une confiance aveugle, n’est-ce pas ? Il finit par toiser autour de lui, la pièce était bondée, pas étonnant avec la réputation du bar. « Ca a été ta journée ? Tu as eu beaucoup d’examen de la prostate ou des troubles de l’érection comme patient ? … Tu aurais du partir comme gynécologue quand tu as choisi ta spécification. C’est plus glamour pour toi de voir l’autonomie d’une femme que celle de tes semblables » les dires de son ami lui tire un rire de sa bouche, un son grave avant de secouer le visage. « Tu sais, l’urologie ne touches pas que les personnes masculins.. Bien qu’un doigt dans les fesses ne fassent pas rêver, il en faut des chirurgiens. Un homme est forcément plus à l’aise avec un homme, vice versa. Pourtant, je reçois des femmes ayant des calculs rénaux et je vois leur partie génital en salle d’opération. » c’est une spécialité comme une autre, il est vrai qu’il aurait préféré dans la neurologie, mais ce n’était pas son point fort. Il sait reconnaître ses points forts comme les plus faibles. Il avait tout pour lui, le physique et l’intelligence.

Le serveur revient au bout d’une bonne dizaine de minutes avec notre plateau et nos bouteilles. Les deux hommes n’allaient pas se contenter d’une coupe de champagne, tant pis pour le retour.. Aaron regarda son ami avant de soupirer longuement « Alors, quoi de neuf ? Tu as quoi à me raconter à ton vieux copain ? » Il n’était pas du genre à tirer le vert du nez de quiconque, mais il savait que son ami avait une mauvaise passe. Plusieurs facteurs rentrent en compte : plus de sortie, plus trop de nouvelles et j’en passe. Il y avait quelque chose qui contrarie le brun en face de lui. Il n’allait pas l’obliger à parler, mais il est d’une bonne écoute. Tout le monde à ses secrets, lui en premier. A chaque fois qu’il voit sa femme, il ne peut s’empêcher à ce qu’il serait devenu si c’était son premier amour, Enora. Enora était la personne qui était le centre du monde du brun, il était prêt à lui passer la bague aux doigts, malheureusement, elle est partie du jour au lendemain sans explication en l’abandonnant. En le laissant dans une situation qui n’a pas su gérer à cause de la tristesse, mais de la colère également. Il se sert son ami de son vin rouge avant de se servir d’une coupe de champagne. « Tu te rappelles du premier jour qu’on s’est rencontrée lors de la thérapie ? » Il savait qu’il pouvait se confier à son ami et qu’il n’allait pas le juger. Il finit par attraper la coupe en l’apportant à sa bouche et boire une bonne gorgée en reposant le verre sur la table « Constance et moi étions au bord du divorce à cause d’une dispute. Nous nous disputions assez régulièrement, mais.. parce que depuis notre mariage, il y a des non-dits qui restent en suspens. » c’est vrai, c’est peut-être pour cette raison que le mariage est vouée à l’échec depuis le début. Il n’avait pas envie de lui donner une chance d’entrer dans son coeur pour la bel et simple raison qu’il a souffert de l’abandon, mais qu’il a une lueur d’espoir. « Je pense que toi comme moi avons besoin de parler, ce soir. » fit-il en attrapant un morceau de fromage. « En étant honnête. » siffle t-il en s’approchant légèrement en posant la tête sur ses mains croisées sur la table. La soirée risque d’être longue et plein de surprises pour les deux jeunes loups, pourtant l’homme n’est pas prêt pour de nouvelles révélations.

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La cheminée crépitait à tes côtés. Te réchauffant de l’attente que tu avais entendue dehors à cause de l’homme qui était assis en face de toi. Une mine boudeuse se créa sur ton joli minois quand ton ami Aaron t’aurais promis une vengeance si tu aurais commencé sans lui. « J’ai froid rien que d’y penser. » Tu te frottais tes bras dénudés. Même si Klamath Falls avait revêtu son manteau marron, tu n’avais pas encore pensé à te couvrir plus. D’où de trainer toujours en t-shirt alors que les soirs ils faisaient aux alentours de 5 degré. « Ah non je me suis limite transformé en Olaf parce que tu étais en retard c’est ça ! » Tu lui tiras la langue. Quand tu étais avec tes amis, tu étais une autre Lancelot. Tu mettais de côté le Lancelot séducteur qui usait de ses charmes pour un Lancelot marrant et joyeux. Tu n’avais pas plusieurs personnalités juste tu donnais ta confiance pas si facilement. Normal quand dans votre famille, les coups bas sont permis. Un sourire glissa sur tes lèvres alors que tu reposais la paume d’une de tes mains sous ton menton. Ses petits moments là tu les appréciais. « Les mercredi c’est parfait. Je ferai en sorte de ne pas caler un date Tinder sur ses jours-là. » Car même si tu adorais rencontrer des personnes de passages, l’avantage de Tinder c’est que tu pouvais en connaitre des centaines, tu préférais largement la passer avec tes amis. Ta bande d’amis te manquait également. Même Dana. Oui même cette peau de vache te manquait. Tu mis dans un coin de ta tête de leur envoyer un message quand de te concentrer sur Aaron. Vous parlez de son boulot. La première fois qu’il t’avait dis dans quel branche il faisait de la chirurgie, tu avais rigolé. Ce n’était certainement pas une branche que tu aurais choisi si des études de médecines t’aurais intéressée. Du coup à chaque fois que tu voyais ton ami, tu glissais toujours ce genre de commentaires. C’était drôle pour toi et il semblerait que ta vanne ai marché sur Aaron. Son rire se rependait au Brevada. Sur ça, tu pouvais le comprendre. Un sourire mutin se transforma sur tes lèvres. « Y a des hommes qui préfèrent autre chose qu’un doigt dans leurs fesses j’en sais quelque chose. » Contrairement à Aaron, tu étais bisexuel et tu ne t’en cachais pas. « Je ne sais pas lequel des deux est pire. Voir des calculs rénaux ou voir une tête d’un bébé sortir de là. » Les deux selon toi et certainement pour ça que la médecine ne t’avait jamais intéressé. Etre dans la tête des gens ça te plaisait et tu préférais rentrer dans les orifices des gens non sans avoir eu l’image de sang ou de tête qui en sortait. Sur ça, tu tirais ton chapeau à ton ami d’avoir surpassé ça et d’être devenu papa.

L’image de la fille de ta demi-sœur s’interposa dans ton esprit. Tu regardais Aaron mais tu refusais de voir les traits semblant avec celle qui dormait chez toi. Dans ta chance, le serveur arriva avec votre commande et tu le remercie avec un sourire charmeur. La bouteille ouverte, tu laissas le serveur te servir dans ton verre à vin. Tu avais toujours adoré le vin rouge et tu hochas la tête après avoir bu une gorgée de ce liquide couleur sang. Dans ta tête, la question de ton ami y tourna en boucle. Et bien figure-toi que j’ai une personne qui se dis être ma demi-sœur qui habite chez moi avec sa fille. Et je suis persuadée que c’est celle que tu m’as parlé. Tu sais ton ex Enora ? Tu aurais voulu dire ses mots mais tu voyais mal les balancer à plat sur la table. Non. Ce n’était pas ton genre surtout quand tu étais sobre. Tu trouvas finalement autre chose à lui dire. Une vérité qui te serra encore plus ton cœur. « Rien de bien nouveau. Je bosse. Je couche avec des gens qui me font un poil me sentir vivant. Hadès pousse à vue d’œil. Regarde, il s’est allongé ! » Fier comme si c’était ton bébé, tu sortis ton téléphone où tu cliquas sur une photo d’Hadès. Ton chiot Basset Hound de cinq mois. Qui faisait ta fierté et que tu emmenais de partout quand tu le pouvais. Tu étais vraiment gaga de ton chien comme Aaron l’était du sien et de sa famille. La conversation s’accentua sur un terrain sérieux. Est-ce qu’il savait quelque chose concernant Enora ? Tu butas en touche. « Vous avez surpassé tout ça maintenant. C’est naturel d’avoir tous un jardin secret. Il faut savoir respecter l’autre. Et à force de patience, tu vois un bel avenir à l’horizon. » De ce que tu voyais quand tu allais chez eux, le couple semblait en harmonie. Chez eux, tu ne mettais jamais la casquette thérapeute. Ils étaient tes amis et non tes patients. Tu attrapas un morceau de fromage et le mis en bouche. Il allait parfaitement bien avec le vin rouge que tu avais commandé. Aaron parlait d’honnêteté. Tu aurais pu lui glisser Enora là mais tu n’avais pas encore le courage de mettre cette carte sur le tapis. Alors tu te confesses sur autre chose. Plus simple. Même si à la fois c’était encore plus compliqué car ça touchait l’organe que tu avais fermé à double tour : ton cœur. « Je suis tombé sur Sirius la dernière fois devant le Pikey. Il était bourré et complètement perdu. Je.. il m’a confié que ma sœur attendait un enfant de lui. Ca m’a anéanti. » Tu n’arriverais jamais à t’y faire. Sirius papa. Ta sœur Aphrodite maman. Tu devais l’oublier mais tu n’y arrivais pas. « Je sais que je devrai l’oublier. Ca fait déjà cinq ans mais c’est plus fort que moi. J’ai ce type dans la peau. Et j’ai l’impression que même si maintenant il va être père, ça ne changera pas les sentiments que j’ai pour lui. Je suis fichu. » C’est pour ça que tu préférais coucher avec des personnes dont tu ne te rappelais plus le prénom. Pour l’oublier lui. Pour oublier que tu ne pouvais pas être heureux avec l’homme que tu aimais. Tu étais maudit sur la question. « C’est la malédiction des Lancelots. » Tu haussas les épaules comme si ça ne te faisais rien avant d’avaler quelques gorgées de ton verre de vin. Ça te faisait quelque chose vraiment. Tu étais un romantique et non le playboy que tu montrais à Klamath Falls. Une parfaite illusion.

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Il s’en voulais de l’avoir fait attendre aussi longtemps, il ne savait pas depuis combien de temps patienter son ami, dans le froid et vêtu qu’un simple tee-shirt. Il frissonnes en y pensant avant de prendre quelque chose dans ses poches en lui tendant « Frotte le entre tes mains, ça va te réchauffer un peu les mains. La prochaine fois, évite de mettre un simple tee-shirt alors qu’on atteint des températures s’approchant ceux d’hiver. » dit-il en frissonnant de plus belle, il n’allait pas lui faire la moral alors qu’il était en retard et peut-être de sa faute s’il risque d’attraper un bon rhume. « Je te ferais une ristourne pour une ordonnance d'antibiotiques étant donné que c’est un peu de ma faute. Je dis bien « un peu » ». Se moque t-il avant de prendre sa coupe en main avant de boire une autre gorgée, il n’avait pas bu de champagne depuis pratiquement un bon petit mois vu qu’il n’a plus le temps de voir ses proches avec son travail. « Tu rencontres toujours des personnes aussi bizarre sur ton site ? » Il n’avait jamais été sur un site de rencontre, mais celui-ci.. Il en avait entendu parler, mais qu’en mal. Ton ami avait toujours les mots pour te faire rire au mauvais moment, surtout quand cela concerne ton métier de chirurgien en urologie. Effectement, tu pouvais tomber sur des personnes homosexuel, mais ce n’était pas plaisant pour eux d’être allongé et ressentir un doigt au fond de leur organe. « Crois-moi, ce n’est pas une partie de plaisir. Je peux te faire une démonstration, un jour. Faudra bien faire des analyses afin de voir si ta prostate est en forme, tu viendras me voir. » fit-il dans un sourire taquin. « Je te ferais la consultations gratuit parce que c’est toi. Je ne pense pas que tu prendras un plaisir, au contraire. » il prends un morceau de pain en tartinant de fromage et l’apporte dans ta bouche. Parler d’Urologie en parlant ne l’écoeure pas puisqu’il a beaucoup de rendez-vous durant ses pause déjeuner avec des confrères.

Le Brun écoute son ami parler de son chien avant de regarder l’image sur son mobile avant de sourire. « Il est toujours aussi mignon, Doug a hâte de voir son copain. Faudra qu’on se programme une promenade dans les jours à venir. Il y a quelques chose qui te tracasse, ça se voit » finit-il par avouer, c’était visible puisqu’il sont identique. Il s’acharne au travail afin d’éviter d’affronter ses problèmes, les deux connaissent bien. Il ne voulait pas non plus le pousser à bout. Il voulait qu’il lui parle de lui même, de se confier s’il en avait envie. La conversation se chemine vers le couple Becker « C’est surtout que tu sais très bien que c’est un mariage arrangé entre nous, Séphora a été le facteur pour que ça se stabilise un peu.. Nous étions en froid à cause d’Enora. Nos disputes étaient souvent à cause d’elle. » son ton était neutre, sans jugement, sans aucune émotions. Il pose son regard vers son ami qui lui parle enfin à coeur ouvert. « Ce n’est pas forcément la meilleur façon d’apprendre la grossesse de ta soeur, effectivement.. Surtout au vu des circonstances.. » Aaron savait la relation avec Sirius et Lancelot, c’est une relation très compliqué. Il ne savait pas forcément comment le réconforter car c’est une bonne nouvelle pour sa soeur, mais une souffrance pour ton ami. « Tu es humain, Lancelot. Tu as le droit d’être déprimé et de ne pas supporté la nouvelle, mais tu n’es pas fichu et tu as le droit d’avoir tes sentiments… même si cela te fait souffrir vu la situation. C’est totalement normal. » c’était la vérité, Aaron aurait tant voulu le voir heureux avec la personne qu’il aime, mais comment l’aider ? Il ne peut qu’être présent pour l’écouter et le conseiller, rien de plus. Malheureusement, il aurait tant voulu faire plus.

Tu ne t’es jamais posée autant de question en si peu de temps, depuis combien de temps était-il au courant ? Tu ne voulais pas y croire une seule seconde que ton ex petite copine et ton ami proche était en réalité frère et soeur, même si ce n’est que lié par le père. « Je pense que tu as oublié de me dire quelque chose de très important également, Lancelot. » le ton était neutre, mais ferme.

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Il n’y avait qu’avec Aaron qu’il pouvait parler de n’importe quel sujet. Parler de date tinder alors qu’il était marié ? Ils en parlaient. Parler de leurs chiens ? Ils s’extasiaient devant leurs photos qui remplissaient leurs téléphones. Parler du boulot de l’autre ? Même si y avait le secret professionnel, ils arrivaient en parler en globalité. Comme la. Parler d’Urologie, la discipline que son ami était chirurgien était limite naturel entre vous. Comme s’il te parlait du beau temps qu’il faisait à Klamath Falls. Alors qu’il partait de protase et tout le tralala qui allait avec. « Ma prostate se porte à merveilles mais promis quand j’aurai l’âge de faire cet examen, je t’appellerai. » Le cancer de la prostate touchait les hommes et c’était bien une chose que tu surveillais. Ton état de santé. Tu glissas d’un sourire amusé en venant choper un morceau de fromage sur le plateau qui vous faisait face. « Je suis sur que tu attends ça avec impatience. De m’en glisser un. » Jouer sur un humour vache c’était ta spécialité. Peu de personnes le comprenaient mais tu savais qu’Aaron ne se vexait jamais quand tu jetais des vannes sur ça. La conversation se tourna naturellement sur vos chiens et sur ce qui te tracassais vraiment.

Aaron avait ce don là de tirer allé droit au but. Tu aimais les gens comme ça. Qui ne tournait pas autour du pot. Même si en réalité, tu aurais bien aimé à cet instant qu’il fasse partis des personnes qui tournaient autour du pot. Lui dire qu’Enora était revenu en ville et par la même occasion habitait temporairement chez toi, c’était un détail que tu préférais lui dire plus tard. Tu repensas à ta demi sœur qui t’avais dis qu’il était passé te voir chez toi et qu’il était tombé sur elle. Il le savait. Et comme s’il savait que tu étais au courant la conversation tourna sur Enora. Enfin sur la cause du mariage arrangé entre sa femme et Aaron. Tu avais été au courant de leur histoire. C’était comme ça qu’ils avaient été tes patients avant d’être tes amis. L’apparition de leur fille Sephora avait changé la donne mais tu savais que le couple était toujours fragile. Même les principaux concerné le savait la cause. Personne qui était en ce moment entrain de regardé un film chez toi avec sa fille. « Je sais ce que ça fait de n’avoir pas tourné la page sur notre passé. La dessus on est pareil. Mais j’avais l’impression que la dernière fois où j’étais venu chez vous, ça semblait aller même plus que bien entre vous ? » Ah moins que c’était juste une apparence qu’il donnait. Tu mettais toujours un point d’honneur à ne pas enfiler ta casquette de thérapeute quand tu allais chez tes amis. Et ils le savaient. Tu baissas la tête quand il te parlait des sentiments. Il te disait avoir le droit au bonheur mais il semblerait que c’était le seul qui y croyait. « Je ne sais pas Aaron. Je pense que si j’aurai été chanceux sur ce côté-là, je ne serai pas encore entrain d’aimer l’homme qui partage la couche d’une de mes sœurs alors que ça fait plus de cinq ans que cette histoire traine. » Oui. Les sentiments ne se contrôlaient mais toi tu aurais aimé avoir l’emprise dessus. Pour vraiment l’oublier. Alors que tu savais que toute la vie tu aimerais cet homme là.

Tu levas les yeux en direction de ton ami en buvant une gorgée de ton vin. Tu avais bien vu les sous entendu qu’il te glissait. Sur Enora. Et il savait très bien que tu étais au courant. Aaron tourna justement la conversation et tu soupiras. « Tu veux vraiment en parler maintenant alors qu’on passe un bon moment ? » Tu te passais une main dans les cheveux. Il fallait bien sur qu’il mette le sujet Enora sur le tapis directement. Il ne l’avait jamais oublié. Et tu pouvais comprendre qu’il cherchait des explications vu qu’il l’avait vu chez toi. « Ecoute je suis désolé ok de ne pas t’en avoir parlé avant. » Tu levais les mains au ciel en signe d’excuses. « Mais j’ai mes raisons. » Ouai. Car quand une personne venait dans ta vie et te disait avoir un lien familial avec toi forcément tu pouvais être méfiant. Encore plus quand c’était la même personne qu’Aaron te parlait. « Je voulais faire mes recherches avant. C’est quand j’ai su que c’était la Enora que tu me parlais que j’ai flippé. Et que j’ai mis de la distance car je ne sais pas comment tu aurais réagis. » Tu levais ton verre pour en boire quelques gorgées. Juste pour te donner bonne conscience. « Tu me voyais t’appeler à 2h du mat « Hey Aaron devine quoi ? Tu sais la Enora que t’as jamais oublié mais devine elle loge chez moi temporairement avec sa fille. Et figure toi en plus qu’elle serait ma demi-sœur. Rendors toi vite bisous » » Car c’était ça la réalité. C’était ta demi-sœur. Ton père avait eu une fille avant vous cinq. Et tu n’avais jamais été mis au courant avant ses dernières semaines. Tu avais de quoi flipper.

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w/ @Lancelot Blake

Il était vrai que le couple Becker était un peu sur la même longueur d’onde, mais pas au point de parler de sentiment. Aaron avait de la considération pour sa femme actuelle, mais pas en amour. Il avait du respect pour elle, rien de plus. Il sait que sa femme a des sentiments pour lui, mais il n’arrive pas à que ce soit réciproque. Peut-être à cause du mariage arrangé, s’ils seraient rencontré dans un autre contexte, peut-être qu’il aurait pu lui ouvrir son coeur. Il ne veut pas que son géniteur pense que le mariage est acquis, c’est malheureux pour la blonde qui vit au quotidien auprès de lui. Il la fait souffrir sans le vouloir, mais il lui avait donné le choix de divorcer, elle refuse aussi tôt. « Sans te mentir, je ne sais pas du tout.. Je la respecte vraiment, malgré nos nombreux disputes. J’aurais pu l’aimer si notre mariage n’était pas arrangé par mon géniteur, j’ai l’impression qu’il tient les ficelles.. Je refuse de lui faire ce plaisir. » quitte à briser un coeur innocent. « Néanmoins, je n’ai plus d’amertume envers elle comme au début de notre mariage. » c’était déjà un bon point. « Je ne sais pas comment elle endure tout cela, mais je sais qu’elle finira par souffrir encore plus. » il soupire longuement avant de regarder autour de soi en buvant le restant de sa coupe. Aaron avait un pincement au coeur en entendant son ami, il savait combien les sentiments qu’il avait été sincère et pur. Il n’avait pas compris la raison qu’ils n’ont pas finis ensemble « C’est douloureux après autant de temps, je le conçois. C’est compliqué de continuer d’avancer avec le coeur lourd. » le brun aurait tellement eu l’envie de prendre sa peine, il est du genre à prendre la douleur des autres, mais n’aime pas partager les siennes, sauf avec Lancelot. Son meilleur ami. L’amour est compliquée quand ça nous touche, les deux vivent un amour déchirant.

Aaron n’aime pas tourner autour du pot et voulait que la conversation viennes de son interlocuteur, malgré les nombreux sous-entendus. Il sait que cela risque de gâcher la soirée, mais il n’était pas rancunier pour autant, encore moins envers les personnes qu’il aime. Il est juste vexé de l’avoir appris par lui-même, certes, il sait que c’est compliqué à avouer, mais.. oui, il aurait milles fois préférée l’apprendre en pleine nuit que de tomber des nues. « Ce n’est pas parce qu’on en parle que la soirée sera gâché, tu sais. Je ne suis pas un monstre à te tenir pour responsable. » surtout pas des erreurs du couple. Lancelot n’y était pour rien, c’est un innocent dans l’histoire qui vient juste d’apprendre qu’il avait une demi soeur sorti de nul part. Lancelot finit par tout déballer et il voyait combien cela le mettait mal à l’aise cette histoire. Il n’est pas rancunier , mais il aurait pris habituellement de la distance pour tout mettre à plat et tout encaisser, seulement, il voyait son ami dans le mal. Il se sert une nouvelle coupe en prenant un morceau de fromage avant de poser son regard vers son ami en laissant un vide entre eux. Il mange sa tranche de fromage avec un bout de pain avant de rigoler légèrement pour détendre l’atmosphère « Je ne t’en veux pas, juste j’aurais aimé que tu me le dises en étant sincère quitte à me réveiller à 2h du matin. J’aurais compris. » c’était la vérité, les deux n’était plus des enfants de cinq ans, mais majeur et vacciné. Il finit par sourire sincèrement « Néanmoins, je t’en veux légèrement pour la distance que tu as mis, car Doug… est triste. » fit-il d’un ton neutre avant de lever le regard vers lui « Donc, je te laisse te débrouiller avec lui pour te faire pardonner, hein. » il boit une gorgée de sa coupe en s’appuyant sur son dossier avant de soupirer longuement. Aaron pensait qu’il était au courant depuis le début, alors que c’est tout récent. Il n’a pas de quoi lui en vouloir, les deux ont pu mettre à plat l’histoire et ne plus être mal à l’aise. « Par contre, je ne savais pas que j’avais une fille. Elle m’a lâché la bombe durant la conversation , mais je n’ai pas pu la voir. C’est un sacré choc. » il en voulait à deux personnes dans cette histoire, son père et à Enola.

une soirée riche en émotion, ou pas w/ @Aaron Becker x Lancelot Blake

Tu baissas le regard en cherchant quoi lui dire. Tu savais qu’un moment ou un autre il fallait que le sujet Enora sorte. Encore plus depuis que ta demi sœur t’avais dis qu’il était venu à l’improviste alors que tu étais en pleine partie de jambe en l’air avec un inconnu. Soit très loin de chez toi. Depuis que ta demi sœur et ta nièce, tu avais une nièce maintenant, dormaient chez toi tu essayais de faire venir moins souvent tes amants. Car même si tu adorais ta situation de célibataire, tu ne trouvais pas la situation sainte pour une gamine de voir des inconnus défilés tous les soirs. Encore plus depuis qu’Enora t’avais réveillé qui était le père. Aaron. Cette petite tu l’avais tout de suite adoré au même titre que Séphora. Et tu pouvais comprendre une des raisons qui avait poussé Enora à accepter l’argent du père d’Aaron. Pour leur fille. On ferait beaucoup pour les personnes que nous aimions encore plus quand il s’agissait d’un enfant. Toi, tu n’avais pas cette chance là. Tu n’étais pas père et tu avais mis une croix sur ta paternité vu que tu savais que tu étais plus attiré par les hommes que par les femmes. Même si tu ne pouvais pas comprendre, tu n’avais pas jugée ce qu’avait fait Enora. Elle avait ses raisons. Point. Puis le plus important c’était qu’elle était revenue. Dans ta vie. Dans celle d’Aaron. D’où la conversation à cœur ouvert à cet instant. Un silence pesant s’était glissé avant qu’Aaron éclate de rire. Son rire t’enleva la pression que tu avais sur les épaules et retrouva une respiration normale. Il ne t’en voulait pas. Et te fis pousser un soupire de soulagement. « Je sais mais ce n’est pas un sujet de conversation qui s’annonce par sms tu sais. Je voulais te voir pour en parler. Et laisser aussi Enora te parler. Mais je ne pensais pas aussi tôt quoi. » Tu avais eu peu de temps de digéré la nouvelle. Alors l’annoncer directement à Aaron, tu avais eu du mal. Comme pour remuer la plaie, Aaron joua la carte de la culpabilité. Mais en portant sur Doug. Son chien. Un demi-sourire s’étira sur tes lèvres après avoir avalé un morceau de fromage. « Je me ferai pardonner compte sur moi. » Tu adorais les animaux. La preuve tu considérais Hadès, ton chiot basset hound, comme ton bébé. « Tellement il ne voudra pas rentrer chez toi tellement il kiffera ses vacances avec Hadès. » Ses deux chiens étaient comme Aaron et toi. Ils étaient devenus les meilleurs amis du monde. Et tu pouvais comprendre que les deux étaient tristes maintenant de la distance que tu avais causée. Mais c’était de l’histoire ancienne maintenant. Le sujet retourna sur Enora et sur l’annonce qu’il était père une seconde fois. Alors Enora lui avait dis pour leur fille. « Elle est adorable et ce n’est pas une Blake pour rien tu sais. » C’était rare que tu avais des enfants, tu avais surtout affaire aux adultes alors avoir une nièce te rendait gaga. « Elle me fait aussi beaucoup pensé à toi. Tu peux être fier de ton spermatozoïde il a bien fait son boulot. » Tu voulais détendre l’atmosphère. Jouer sur l’humour. Même si tu pouvais comprendre que le choc que ça lui faisais d’apprendre qu’il avait une seconde fille qu’il venait de connaitre l’existence que maintenant. Tu levas une de tes mains et la posa sur une de ton ami. « J’imagine que tu lui en veux beaucoup. De t’avoir caché son existence et de n’avoir pas pu être présent pour ta fille comme tu l’es pour Séphora. Mais elle avait ses raisons tu sais ? Pour qu’elle ne te l’ait pas dis. » Tu ne pouvais pas t’empêcher de défendre Enora. C’était plus fort que toi. Tu protégeais ta famille. Dans le meilleur et dans le pire. « Elle te les a dis ? » Tu n’avais pas voulu jouer les curieux quand Enora t’avais dis qu’elle avait eu une conversation avec Aaron. C’était leurs histoires. Mais tu étais humain. Et la curiosité bah c’était un de tes traits de personnalités. « Tu veux en parler ? Pas comme thérapeute mais comme meilleur ami.. » Tu finissais ton verre. Et tu attrapas un serveur pour passer ta commande. « Apportez nous la bouteille merci. » Pour une conversation comme ça, il était primordial d’avoir une boisson. Et si c’était du vin c’était encore mieux.

Une soirée riche en émotion, ou pas.
w/ @Lancelot Blake

Il aurait très pu s’emportait en faisant une crise de nerf ou simplement en parler pour mettre au point la situation, le brun a choisit la deuxième option finalement. C’était plus sage pour eux deux sachant qu’il n’avait pas besoin d’en faire des caisses, même si cela le contrarie assez beaucoup ces jours-ci. Néanmoins, Lancelot était un très très bon ami et ne voulait pas se prendre la tête finalement, il pensait être plus rancunier, mais non. Il lui sourit sagement avant de prendre sa coupe en s’adossant contre son siège en longeant la salle du regard. Quelques couples qui déguste un plateau et d’autres juste en train de boire un verre, c’était le charme de ce restaurant. C’était le préféré du brun et essaie de venir au moins une fois par mois, si ce n’est pas plus quand cela lui est possible. Il savait que c’était une discussion qui ne ce faisait absolument pas par texto ou appel téléphonique, il acquiesce d’un hochement de tête. « - Tu n’as pas tort, je n’avais pas prévu de la croiser chez toi non plus, c’était une sacrée surprise. Puis, je l’ai directement reconnu malgré qu’il y a treize ans qui nous sépare. » fit-il simplement en posant son regard sur son interlocuteur avant de soupirer doucement, il en avait à dire sur ce jour là. Il se frotte le menton d’une main libre en guise de gêne légère avant de se lancer. « - Je te dois un verre puisque sans faire exprès, j’en ai cassé un. » dit-il d’un ton navré, il n’avait pas prévu de cassé quoi que ce soit, pourtant. Il était prêt à lui offrir un nouveau service complet pour se rattraper. Il rigole légèrement quand la discussion dérive sur leurs amours pour leurs chiens respectif en hochant la tête. « - Je n’en doute pas une seule seconde, ce sont deux amours. Mais, s’il refuse de rentré à sa maison, c’est problématique. » il était trop collé à son chien étant donné que cela faisait déjà quelques années qui se partagent la vie, puis sa fille risque de faire une crise et pleurer durant des heures en ne voyant pas Doug. « La petite est descendu quelques temps après, j’ai pu la croiser.. C’est une très belle demoiselle de treize ans. Elle savait qui j’étais, mais pas moi pour le coup. » dit-il en parlant de sa première fille qu’il n’a jamais connu et su l’existence. Pour le coup, il n’arrive pas à lui pardonner pour le moment, c’était assez grave puisqu’il n’était pas le connard de la ville à refuser la parenté. Un long soupire avant de se servir une nouvelle fois une coupe, finalement il a arrêté de compter le nombre de verre. « Pourtant, on faisait hyper attention pour éviter ce problème. Ce n’était pas dans nos projet respective, mais j’aurais très bien pu me battre pour elle et pour la petite. Néanmoins, elle a prit la décision soit même sans me concerter en amont. » dit-il amèrement en ricanant dans sa barbe avant de poser le regard sur le brun qui lui propose de se confier. Il hésita avant puisqu’il ne voulait pas s’apitoyé sur son sort, mais il avait effectivement besoin d’en parler avec une personne de confiance. Il ne parle rarement de ses problèmes hormis à Lancelot, l’un de ses meilleurs amis. « - Je sais que tu défends Enora puisqu’elle fait de ta famille, Lancelot. Mais, je ne sais pas si je serais capable de tout lui pardonner. C’est dur puisqu’elle m’a enlever mon droit de décider si je voulais ou non de cet enfant, tu vois. » la voix du brun se casse légèrement avant de se racler la gorge pour se rependre en mangeant un morceau de fromage. « - Oui, elle a été forcé de tout me dire puisque j’ai tellement insisté. Je voulais les explications à son départ. Mon père à tout les torts et je suis d’accord pour dire qu’il est le roi des connards. Mais, elle a tout autant la part de responsabilité dans l’histoire aussi, elle savait très bien que je me serais battu pour elle. Beaucoup plus en ayant un enfant en jeu, ils n’avaient pas le droit d’agir ainsi. » le départ de la brune t’avait fait souffrir énormément, puis ton mariage forcé également… Mais tu souffres encore plus en ayant perdu treize de ta vie en n’ayant pas connu ta première fille. « Je peux lui pardonner le fait d’être partie avec de l’argent de mon père à cause du chantage, mais pas sur que je sois capable pour ma fille. Je ne sais même pas comment me comporter avec la petite, je ne sais pas si elle m’aime ou si cela lui enchante de connaître enfin son père. Sincèrement, Lancelot… » il marque une pause en posant son regard vers son ami dans un léger sourire. « - Je suis perdu et ne sait pas quoi faire, autant je suis content, mais autant en colère. » finit-tu par avouer tout simplement, la triste vérité qui te ronge et dans l’histoire, c’est ta femme qui risque de souffrir.