Bienvenue sur wicked little town, forum city simple et sans prétentions qui se déroule dans la petite mais mouvementée ville de Klamath Falls (Oregon, USA). Lieu de détente où vous verrez s'affronter les différentes classes sociales, venez interpréter des personnages issus de tous horizons. Pour citer une célèbre marque : venez comme vous êtes ! Mais attention, Scandale n’est jamais bien loin pour dévoiler les secrets que vous cachez.
L'Été touchait bientôt à sa fin et cela pouvait se lire dans le ciel grâce aux multiples teintes que le soleil pouvait laisser dans son sillage en allant se coucher derrière les immeubles de Klamath. Les journées redevenaient plus courtes, les nuits plus fraîches et les gens plus occupés ; comme ton père même si pour le coup, il l'était pratiquement durant l'ensemble des 365 jours composant l'année.
— Je sors, j'vais chez une copine. tu t'étais exclamée à qui pourrait bien l'entendre après avoir claqué la porte de la maison derrière toi, talons scellés sous tes pieds et maquillage élaboré fixé sur ton minois pour te donner les airs d'une grande personne en âge de picoler. Ce n'était clairement pas chez une copine chez qui tu te rendais mais à une soirée bondée d'étudiants.es tous.tes plus âgés.es que toi et, si tu n'aimais pas particulièrement te hisser sur des escarpins, c'était en revanche le seul moyen de compléter ta tenue sans avoir l'air d'une collégienne - déjà que tes traits respirant naturellement la jouvence n'aidaient pas spécialement à te coller l'étiquette de fille mature sur le front... Tu t'étais aussi assurée d'embarquer une pochette avec toi pour pouvoir y ranger ta fausse carte d'identité fraîchement refaite ainsi qu'une petite boîte remplie de gummies aux effets divers et variés que tu avais dégotté au près du camé de ton lycée.
— J'ai super mal aux pieds là, tu comptes m'laisser rentrer ou j'dois t'ramener ma mère pour qu'elle t'raconte comment c'était super cool en 99 d'm'avoir expulsé de son vagin ? tu avais râlé, toujours dans la classe et dans l'élégance, auprès du type dans l'entrée qui n'était pas du tout convaincu par tes artifices. Tu misais clairement sur le trash pour que ça passe, parce qu'il était absolument hors de question en 2022 de jouer les fausses chaudasses avec un mec pas capable de boucler une ceinture autour de son pantalon - surtout pour montrer un boxer freegun, le culot. En fait, t'étais même prête à en rajouter une couche si ce dernier ne s'écartait pas tout de suite de ton passage, du style, lui détailler le process entier d'un cycle menstruel et comment ta génitrice en est arrivée à se retrouver avec toi, 9 mois plus tard, dans ses bras. Putain.
la fin de l'été. le début d'une nouvelle année. mais pas pour une année au lycée, cette fois. non, c'est terminé pour toi, cette période. c'est enfin terminé. plus une enfant, te voilà maintenant jeune étudiante. une nouvelle vie, un nouveau mode de vie. t'y connais pas grand chose en réalité, de l'université. première semaine d'intégration pour te familiariser avec les lieux. premières rencontres, futur promotion de littérature. et il y a quelques têtes, qui reprennent depuis le début. quelques têtes, plus âgées, qui promettent de faire entrer les petits nouveaux à quelques fêtes de fraternité. découvrir la vraie vie à l'université. tu prends vite goût à tout ça, à ces nouvelles possibilités. sortir, faire de nouvelles rencontres. découvrir, expérimenter. l'alcool, le tabac. le sexe, d'une autre manière que celle que tu as déjà pu connaître au lycée, moins de sentiments, moins de précautions. passer un bon moment avec quelqu'un d'autre et c'est tout. ne pas s'attacher, ne pas se poser de grandes questions. et pourtant.
ambiance toute nouvelle, que tu savoures à l'intérieur. ambiance que tu aimes instantanément; ne plus te sentir comme trop jeune. ne plus avoir l'impression d'être la plus jeune de quelque chose. il y a ton regard qui vogue et qui voyage sur les visages et les regards. deux prunelles que tu croises à plusieurs reprises, petite moue sur les lèvres avant de porter un verre à tes lèvres. alcool fort qui brûle ta gorge, mais c'est ce qui fait du bien. tes parents; ils ne te laisseraient pas faire. mais ils ne sont pas là pour dire quoi que ce soit, ils n'en sauront jamais rien, de toutes ces soirées. petite robe noire, la seule et l'unique. paire de bottine. une tenue que tu as prétextée pour une sortie avec ce groupe d'ami, duquel tu es inséparable depuis plusieurs années maintenant. sourire confiant sur les lèvres, promettre de dormir chez une amie et de rester en sécurité. et pourtant, tu n'sais pas ce qu'il va se passer en réalité, ce soir. tu ne sais pas où tu vas dormir, si tu vas être seule. c'est l'inconnu, et l'idée même de cet inconnu te fait frissonner.
tu tournes la tête en entendant des éclats de voix; la porte d'entrée. tu fronces un peu les sourcils. violet, tu la connais de vue, au lycée. tu sais qui elle est, sans la connaître plus que ça. et tu n'es pas tant étonnée de la voir ici, après tout. ça lui ressemble. tu te mords l'intérieur de la joue un instant, rejoint la jeune femme à petit pas de course et tu viens la prendre dans tes bras avec un large sourire. — violet ! je croyais que t'arriverais jamais ! tu connais l'envie de rentrer, de profiter de ces soirées, cette soirée. — t'as capté dans quel amphi on était lundi ? j'suis paumée, j'compte sur toi hein maintenant qu'on est dans la même promo. tu ajoutes, attrapes sa main. ne pas laisser le choix au mec pas tant convaincu; tu attires la jeune femme avec toi à l'intérieur, sourire sur les lèvres. — il se prend trop pour un mec de la sécu celui là. tu souffles simplement en reniflant, laissant un peu de distance avec violet; que tu ne connais pas tant que ça au final.
Séoul, New York, Klamath Falls... Trois villes qui résonnent différemment dans ton cœur, et, tu peux définitivement affirmer qu'ici les gens sont plus chiants qu'ailleurs. La bienséance, la rigidité et le sourire « american dream » pendu aux lèvres des habitants de cette bourgade... tout ça t'agace. Ils font semblant, tout comme toi, mais ici c'est pire parce qu'ils s'en sont convaincus. Le gars posté à l'entrée de cette maison en est l'ultime preuve, parce que t'étais persuadée Violet, qu'à New York et Séoul les choses se seraient passées autrement. Ils respectaient donc vraiment la loi par ici ? Quelle plaisanterie de mauvais goût.
— T'es raciste en fait. C'est parce que j'suis asiatique c'est ça ? tu t'étais exclamée suffisamment fort pour que les étudiants.es autour de vous vous regardent. Ca aussi, c'était une autre carte dans ton deck pour faire plier les genoux devant toi - même si pour le coup, ça n'avait peut-être pas été très judicieux de ta part puisqu'il s'était apprêté à te faire reculer, pile avant qu'une voix cristalline ne vienne s'élever parmi le brouhaha.
Alma ? C'était bien Alma son prénom, non ? Tu l'avais déjà croisé pas mal de fois au lycée... elle était d'un an ton aînée scolairement parlant. Le regard à peine posé sur elle et ses mots tout juste remontés jusqu'à ton cerveau, tu souris fièrement avant de dire :
— C'pas ma faute Al', on m'barre la route, j'ai l'impression d'être à la douane américaine. C'est chaud.
Toujours plus.
— J'savais même pas qu'on était en amphi lundi, tu fais bien d'me l'dire. tu t'étais également exclamée, jouant le jeu comme s'il s'agissait du dernier film hollywoodien projeté, la laissant par ailleurs volontiers te tirer par la main à l'intérieur de la maison tant convoitée, le rictus machiavélique en coin pour narguer le mur de pierre derrière vous. Han putain t'es tombée au bon moment, merci beaucoup. Il commençait à m'casser les reins avec son p'tit air de monsieur je-suis-trop-réglo. Son père doit être flic, j'vois pas autre chose. tu avais finalement soufflé de soulagement après que vous vous soyez éloignées des oreilles indiscrètes. Littéralement. Le phare dans l'obscurité. Tu es Alma c'est bien ça ? tu lui avais malgré tout demandé, souhaitant clarifier tes doutes et te rappeler sans faute du prénom de ta wonderwoman.
les soirées, tu y prends rapidement goût. sortir, le soir. découvrir de nouvelles personnes, de nouvelles connaissances. tu te mords l'intérieur de la joue un bref instant, tu esquisses un petit sourire, regard qui vogue de visages en visages. tu entends quelques éclats de voix en direction de l'entrée de la maison et tu fronces un peu les sourcils. violet; tu crois. tu la connais de loin, du lycée. tu te pinces les lèvres un bref instant, avant de te diriger vers l'entrée de la maison, attrapant les mains de la jeune femme pour venir l'attirer dans une étreinte amicale. et pourtant vous n'avez jamais réellement fait connaissance, toutes les deux. mais tu sais qu'à sa place, tu aimerais avoir quelqu'un pour t'aider à te glisser dans les murs de la maison. — c'pas ma faute al', on m'barre la route, j'ai l'impression d'être à la douane américaine. c'est chaud. tu te mords l'intérieur de la joue un instant, tu ris un peu, malgré toi, aux mots de la jeune femme. — j'savais même pas qu'on était en amphi lundi, tu fais bien d'me l'dire. tu hoches la tête, souriant un peu en l'attirant avec toi plus à l'intérieur de la maison. tu relâches lentement sa main quand vous êtes éloignées de l'entrée.
tu glisses une main dans tes cheveux, souris un peu face à la jeune femme. — han putain t'es tombée au bon moment, merci beaucoup. il commençait à m'casser les reins avec son p'tit air de monsieur je-suis-trop-réglo. son père doit être flic, j'vois pas autre chose. tu hoches la tête, distraite et amusée par la répartie de violet. — j'te jure, à croire ça va faire de lui un super flic de faire chier tout le monde à l'univ. tu lèves les yeux au ciel. t'as déjà eu à faire à lui, tu l'connais un peu, de loin. tu te grattes la joue du bout des doigts. — tu es alma c'est bien ça ? petit hochement de tête. — ouais, c'est bien ça. tu souffles avec un sourire. tu te grattes la joue du bout des doigts. — j'espère que j'me suis pas trompé sur ton prénom ... tu ajoutes avec une moue sur les lèvres face à la jeune femme. tu n'as jamais vraiment eu l'occasion d'apprendre à la connaître, dans le fond. pourtant, vous avez le même âge. tu souris un peu. — tu connais du monde ici ? tu demandes, plus curieuse qu'autre chose. tu penches un peu la tête sur le côté, tu sais bien que violet est encore au lycée pour cette année. tu souris un peu. vous avez le même âge, et puis, ce serait pas ton genre de lui faire une quelconque réflexion. — y'a tellement de monde ... tu ajoutes, un petit sourire sur les lèvres. elle doit sans doute avoir une ou plusieurs connaissances dans tout ce monde, violet. ça ne t'étonnerait pas réellement, au fond. tu glisses une main dans ta nuque un instant. — viens on va te chercher un verre. tu ajoutes avec un sourire sur les lèvres. — enfin, si tu as envie ... peut-être qu'elle doit rejoindre d'autres personnes, après tout. tu ne t'en formaliserais pas. vous ne vous connaissez pas réellement, avec violet. ce ne serait pas étonnant, qu'elle veuille vaquer à ses propres occupations.
L'Etape infiltration était désormais terminée, grâce à Alma - même si il fallait encore que tu gardes une couverture solide pour pouvoir boire et parler aux gens sans qu'ils ne se doutent de quoi que ce soit à ton sujet. Tu ne voulais pas être raccompagnée chez toi aussi tôt, ni après être enfin parvenue à rentrer.
— Non non, c'est bien Violet ! Ravie de pas m'être plantée également. tu t'étais exclamée avec un large sourire collé sur ton visage. Hmmm, ouais ! Ils doivent être à l'étage. tu avais ajouté après avoir rapidement balayé les lieux du regard. Tu reconnaissais quelques personnes des autres soirées auxquelles tu avais pu te rendre, mais sans plus, heureusement ta sociabilité naturelle faisait que tout se passait toujours bien pour toi - même si tu pouvais toujours faire demi-tour à tout moment si jamais ça n'était pas le cas. Oh avec plaisir! J'suis pas venue ici pour enfiler des perles. tu lui avais répondu en lui emboîtant le pas, direction la petite cuisine pour vous verser mutuellement de quoi picoler dans les mythiques gobelets rouges. C'était un bon début ça, repérer l'accès à la flotte pour pouvoir mieux y retourner une fois le verre vide. Excellent. Oh ça, ça a l'air sympa. Crazy Tiger et Jägermeister. tu avais soufflé en louchant sur les deux bouteilles, prête à te faire ton propre dosage. T'étais toujours partante pour tester de nouvelles choses même si les mélanges étaient... fortement déconseillés. J'vais aller saluer mes potes. Merci d'm'avoir aidé à rentrer Alma ! tu avais finalement lancé entre deux gorgées, langue sur tes lèvres pour en apprécier davantage le goût. C'était si sucré ! Bonne soirée à toi ! Et à une prochaine peut-être ? Talons tournés, tu ne voulais pas lui accaparer tout son temps ni paraître impolie.
— non non, c'est bien violet ! ravie de pas m'être plantée également. tu esquisses un petit sourire face à la jeune femme, heureuse d'avoir pu compter sur ta mémoire, pour une fois. — hmmm, ouais ! ils doivent être à l'étage. tu hoches distraitement la tête aux mots de la jeune femme. tu ne saurais dire si tu es un peu déçue ou non. de toute manière, c'était à prévoir, n'est-ce pas ? tu lui proposes tout de même d'aller vous trouver de quoi boire, histoire de ne pas rester plantées là non loin de l'entrée et de son garde attitré pour la soirée. tu te grattes la joue du bout des doigts. — oh avec plaisir! j'suis pas venue ici pour enfiler des perles. tu ne peux t'empêcher de rire un peu et tu te diriges avec aisance dans la maison, en direction de la cuisine. gobelet entre les doigts, mélange qui s'annonce explosif une fois plein. — oh ça, ça a l'air sympa. crazy tiger et jägermeister. tu hoches la tête avec un sourire. — ça a l'air explosif, ouais. tu ris un peu, te servant toi aussi, laissant la jeune femme faire. tu esquisses un léger sourire. — j'vais aller saluer mes potes. merci d'm'avoir aidé à rentrer alma ! bonne soirée à toi ! et à une prochaine peut-être ? tu hoches doucement la tête, lui faisant un petit signe de la main malgré toi, quand elle s'éloigne.
tu retrouves rapidement ton petit groupe toi aussi, verre à la main, pour la suite de cette soirée. tu ne pensais pas réellement croiser violet dans le coin, mais après tout, la vie réserve des surprises. tu ne saurais dire combien de temps il s'écoule réellement. discussion qui s'étire dans le temps avec un mec que tu ne connaissais pas y'a quelques minutes encore. et pourtant, lui ne t'intéresses pas. pas ton style, trop bourré aussi, trop insistant. — sérieux lâche moi, t'as dix piges pour pas comprendre que j'suis pas intéressée ? tu marmonnes, agacée par la situation malgré l'alcool dans ton sang. ou c'est peut-être à cause de ce dernier que tu as beaucoup moins de patience qu'à l'accoutumée. regard lancé autour de toi pour tenter de trouver tes amis; mais tu ne le fais pas si facilement, et un soupir t'échappe. au pire, tant qu'il ne fait que te souler à essayer de te draguer, tu peux encore le supporter. n'est-ce pas ?
Explosif. Tu zyeutais avec une lueur d'excitation et un petit sourire en coin ta première boisson pour ce soir. Ca avait une jolie couleur et ça sentait bon ; elle avait aussi l'air particulièrement sucrée... pile ce qui te plaisait.
— J'préfère ça à de la bière. tu avais répondu avant de la remercier de nouveau pour t'avoir aidé à te faire entrer dans cette maison.
L'étage enfin rejoint, tu n'avais pas tergiversé plus que ça avant de te mêler à un petit groupe d'étudiants qui discutait des cours et des ragots entre promos principalement. Bien sûr, tu ne comprenais pas tout ni n'étais capable de poser un visage sur l'ensemble des prénoms cités par ces-derniers, mais tu faisais de ton mieux pour te fondre autant que possible dans la masse - jusqu'à même être allée t'asseoir sur les genoux d'un mec bien plus âgé que toi à défaut d'avoir pu t'installer ailleurs. Cependant, quand tu t'étais rendu compte que ce même type sur lequel tu t'étais posée avait commencé à un peu trop balader ses mains sur ton corps... tu n'avais pas attendu plus longtemps que ça pour vider ton verre d'une traite, te lever et prétexter revenir après t'être resservie en bas : opération exfiltration. Il était hors de question que ça aille plus loin et que tu retournes à l'étage, les garçons ça n'était pas du tout ta came et ça n'allait sûrement pas le devenir pour quelqu'un probablement plus âgé que ton frère aîné. Nope, no way, never. Toutefois, à peine le pied posé en bas des marches que tu vis de nouveau Alma. Alma et une mine très peu enjouée. Alma et un étudiant à ses côtés, aux yeux dilatés et au comportement semblable au chien en rut que tu avais justement fuis. Décidément...
— Almaaaaa. tu t'étais exclamée avant de trottiner jusqu'à elle, de passer un bras autour de sa taille et de coller tes lèvres contre sa joue. Baaabe, j'te trouvais plus, y'a tellement de monde à cette soirée c'est fou. tu avais lancé avant de poser tes yeux sur l'être humain doté d'un chromosome X et Y. Qui est-ce? tu avais demandé après lui avoir dérobé un énième baisé, plus près de sa bouche cette fois-ci.
— J'ai jamais ken avec des lesbiennes, mais ça peut s'arranger. Un plan à trois ça vous tente ?
Ah. C'était ce genre là de déchet de l'humanité. Bien.
— Laisse-moi voir beau gosse, attends. tu avais répondu avant de t'avancer pour lui mettre une main violente au paquet, espérant bien le faire grimacer de douleur au passage. Hmmm, nan, désolée, y'a rien là-dedans. Puis l'principe d'être lesbienne c'est de préférer lécher des moules que de jouer avec des aubergines en décomposition. tu avais soupiré d'un air dépité avant de revenir aux côtés d'Alma et, cette fois-ci, de réellement l'embrasser. Oublie pas ça, c'est la seule image coquine que t'auras. tu avais conclus avant d'entrelacer tes doigts à celle de la Becker et de fuir direction le jardin à l'arrière. Eh beh dis donc, ils ont tous chaud au cul c'soir ou quoi. Est-ce que ça va ? Désolée hein, je t'aurais bien demandé la permission... tu t'étais exclamée après que vous vous soyez isolées sur un petit canapé d'extérieur.
le lourdaud de la soirée, tu crois bien l'avoir trouvé. sans doute trop d'alcool dans le sang, sans doute plus assez de neurones pour réfléchir correctement. est-ce qu'il a même été capable de le faire un jour correctement ? t'es pas certaine de ça, au fond. t'essayes de lui faire comprendre comme tu peux que t'es pas intéressé, mais il capte rien, n'écoute certainement même pas. soupir sur les lèvres. — almaaaaa. tu tournes la tête, reconnaissant violet, qui se glisse contre toi avec une facilité déconcertante. tu sens ses lèvres contre ta joue. — baaabe, j'te trouvais plus, y'a tellement de monde à cette soirée c'est fou. tu hoches la tête, sans savoir quoi répondre réellement. y'a pourtant ta main qui vient glisser autour de sa taille. — qui est-ce ? tu hausses les épaules à ses mots. — personne. tu réponds simplement. — j'attendais que tu reviennes, t'en as mis du temps pour une boisson que t'as même pas rapportée ! tu ajoutes, baiser maladroit glisser sur sa joue, moins proche de ses lèvres que les siens des tiennes. mais ce gars, il est trop bourré pour le remarquer. phrase qui glisse entre ses lèvres, tu fronces un peu les sourcils, mine dégoûtée sur le visage. — laisse moi voir beau gosse, attends. tu ne peux t'empêcher de rire en voyant violet l'attraper nonchalamment par le paquet. tu plantes tes dents dans ta lèvre inférieure, amusée. — hmmm, nahn, désolée, y'a rien là-dedans. puis l'principe d'être lesbienne c'est de préférer lécher des moules que de jouer avec des aubergines en décomposition.lesbienne, et en vérité, le mot te retourne un peu plus que tu ne voudrais l'avouer. tu n'as pas le temps d'y réfléchir réellement; les lèvres de violet sont contre les tiennes pour un baiser que tu lui rends instinctivement après quelques secondes. — oublie pas ça, c'est la seule image coquine que t'auras. vos doigts liés et te voilà attirée par la jeune femme vers le jardin à l'arrière de la maison.
— eh beh dis donc, ils ont tous chaud au cul c'soir ou quoi. est-ce que ça va ? désolée hein, je t'aurais bien demandé la permission... tu te mords l'intérieur de la joue un instant, lissant un peu les pans de ta robe. — ils sont tous plus bourrés que le jour ou leurs parents les ont conçus. tu réponds en haussant les épaules; c'est la seule explication logique à la situation, non ? — et ... c'est rien. ça aurait pas été très crédible si tu m'avais demandé la permission avant ... tu réponds simplement avec une petite moue sur les lèvres. — merci de m'avoir sortit de là. tu ajoutes en l'observant quelques secondes, tes joues légèrement rouges; mais ça, tu espères qu'elle ne le remarquera pas. — du coup... euh... t'es genre... gay? tu demandes, les sourcils légèrement froncés. — pas que ça me gène hein!! mais enfin, ça paraissait tellement naturel quand tu l'as dit face à ce gars ... tu rougis un peu plus, malgré toi. — désolée, c'est ... super déplacé, comme question. t'es même pas obligée de répondre. l'alcool qui fait buter tes mots sur tes lèvres.
Arrivée pile au bon moment pour remettre cet idiot du village à sa place, tu n'avais pas cherché à prendre des pincettes pour lui faire comprendre qu'il n'était pas désiré ni désirable. Est-ce que c'était si difficile que ça de savoir se tenir ? Tu maudissais quiconque se montrait insistant.
— Belle façon de dire qu'ils ont été terminés à la pisse. tu avais ricané après t'être pleinement affalée sur le canapé d'extérieur, ravie que l'air frais soit de la partie tant tu avais bu trop vite ta boisson mal dosée. C'est pas faux... tu avais également soufflé, les yeux brièvement perdus dans le vide à cause de l'alcool - l'un des nombreux autres effets que ces breuvages atomiques avaient sur toi, cela te faisait phaser un peu plus à chaque verres. Enfin... jusqu'à ce que le mot "gay" ne te fit sortir de tes songes. Je t'en prie. tu avais d'abord commencé par dire suite à ses remerciements avant de sentir le rouge te monter aux joues. Gay. Est-ce que t'étais gay ? Toi ? Violet ? Tu avais déglutis bruyamment avant de placer une mèche folle derrière ton oreille avec le bout de tes doigts. Je suis pas...Si. Tu t'étais arrêtée là, ne sachant pas quoi dire de plus - et, Dieu merci elle ne t'en avait pas obligé. Elle s'était même excusée, ce qui t'avait arraché un sourire. C'est souvent comme ça que j'tire mes copines de sales situations, ou que j'écarte la gente masculine de nous. tu avais avoué, les lèvres pincées. J'crois que t'es la première à avoir aussi bien joué l'jeu.
violet est arrivée au bon moment. ce mec, tu essayes de le faire fuir depuis quelques minutes déjà. pas franchement intéressée par ses avances. moche comme un poux, tu fais mine de ne plus l'écouter, mais il continue de parler encore et encore. mots qui s'échappent de ses lèvres sans prêter attention à ce que tu peux bien lui répondre. tu te pinces les lèvres un instant, tu fronces un peu les sourcils quand la jeune femme débarque soudainement : ta sauveuse. tu esquisses un léger sourire malgré toi face à violet. c'est plus simple comme ça. même si elle se colle à toi, que ses lèvres sont sur ta joue, puis bien trop proches de tes lèvres. chaleur qui se développe au fond de ton estomac face à tout ça. tu es un peu perdue, tu laisses violet faire, ris à ses mots bien malgré toi. l'alcool coule dans ton sang, tu as du mal à encaisser totalement la situation. lèvres pincées un instant. puis la bouche de violet collée à la tienne, à la suite de ses mots. tu fermes les yeux un instant, petite moue sur les lèvres, tu réponds à ce baiser bien malgré toi. ce n'est pas si désagréable, au fond, d'embrasser violet. rien de trop différent par rapport à un baiser échanger avec un homme. tu souris un peu. vous voilà rapidement à l'extérieur, installées sur un petit banc de fortune. tu souris un peu face à violet, rire sur les lèvres. l'air frais te fait du bien, et tu arrives à aligner quelques pensées cohérentes face à la jeune femme. — belle façon de dire qu'ils ont été terminés à la pisse. tu hoches la tête, ris un peu. — ouais, j'avoue. mais bon c'est des mecs, faut pas trop leur en vouloir. tu réponds simplement. les mecs comme lui, tu as bien du mal. porcs plus qu'humain, simplement intéressés par l'idée de fourrer la preuve de leur masculinité et prendre un peu de plaisir. et vous, alors ? ils se fichent bien du plaisir ou non. tu secoues la tête de gauche à droite.
violet s'excuse de ne pas t'avoir demandé la permission de t'embrassée. tu es un peu touchée, au fond. tu souris tout doucement. elle n'avait pas tant le choix, si vous vouliez être crédible. l'idée n'était pas mauvaise; au fond. — c'est pas faux... tu esquisses un petit sourire face à la jeune femme. et puis, les remerciements glissent sur tes lèvres. après tout, sans elle, tu y serais encore, et ce mec essayerais toujours de glisser ses mains sur tes genoux puis sur tes cuisses. — je t'en prie. tu souris doucement, un peu plus timidement, sans doute. il y a l'alcool dans ton sang, les questions qui glissent dans ton esprit face au comportement de la jeune femme. ça te semblait tellement spontané, de sa part, comme manière de faire. tu relèves un peu les yeux vers elle, intriguée. et les mots s'échappent de tes lèvres. indiscrets; plus indiscrets que tout. cerveau qui fonctionne au ralentis. — je suis pas... tu rougis un peu, gênée. mots qui se bousculent derrière tes lèvres. pour t'excuser. elle n'est évidemment pas obligée de te parler de sa sexualité, après tout. vous ne vous connaissez pas vraiment, au fond. de loin, au lycée. et vous avez partager un baiser. mais c'était pour faire fuir ce mec, rien de plus. n'est-ce pas ? tu secoues un peu la tête de gauche à droite. totalement gênée de ton propre comportement face à la jeune femme. — c'est souvent comme ça que j'tire mes copines de sales situations, ou que j'écarte la gente masculine de nous. tu hoches un peu la tête à ses mots. c'est logique, au fond. totalement logique. et intelligent, aussi, d'utiliser cette excuse. ce n'est qu'un baiser, après tout. ça ne compte pas réellement un baiser. — j'crois que t'es la première à avoir aussi bien joué l'jeu. tu te pinces délicatement les lèvres face à la jeune femme, ne sachant même pas réellement quoi lui répondre. c'est la première fois que tu embrasses une femme, après tout. — oh ... tu fronces un peu les sourcils face à violet, un peu gênée, bien malgré tout. — bah ... j'étais un peu surprise, je crois et ... tu ne sais même pas pourquoi tu essayes de te justifier face à violet. pourquoi tu as répondu à ce baiser, au fond ? — t'embrasses pas si mal que ça ... tu ajoutes, un peu plus bas, fuyant son regard malgré tout. tes joues chauffent et tu fronces un peu les sourcils, tu fixes tes mains, joues avec tes doigts sans rien dire. c'est la vérité, après tout, n'est-ce pas ? son baiser était agréable, vraiment très agréable. tu souris un peu malgré toi. — au moins on a réussit à se débarrasser de ce gars. un petit rire nerveux glisse sur tes lèvres.
C’était tout de même relativement triste d’en arriver à cette justification là… “c’est des mecs faut pas trop leur en vouloir”. Toi, Violet, t’étais absolument pour leur en vouloir. Il n’y avait pas de raison valable pour laisser passer de tels comportements.
― J’appelle pas ça un mec perso’ mais une épave pour la société. tu avais ricané une nouvelle fois avant de lui expliquer que c’était ta méthode à toi pour repousser les nuisibles. Qu’est-ce qu’ils apportaient de bon en soit ? Pas grand chose hein… Être pompette ça n’était pas non plus une excuse. J’ai déjà essayé de les envoyer balader oralement hein mais ça marche jamais, y’a que quand ils voient que c’est vraiment pas possible qu’ils battent en retrait. tu avais également précisé - faisant référence à ton geste brusque sur ses bijoux de famille - avant qu’elle ne te dise une phrase qui te fît hoqueter et monter le rouge aux joues. Tu embrassais… pas si mal que ça.Je suppose que c’est l’expérience, à force de sauver mes amies… ahah… avais-tu répondu en insistant bien sur l’aspect amical - quoi qu’aussi gênée qu’elle et peut-être même davantage… C’est vrai… mais j’avoue que ça m’a coupé l’envie de rester plus longtemps à cette soirée. tu t’étais néanmoins exclamée, te mordillant nerveusement l'intérieur des joues. J'en fuyais un, c’pour ça que je suis descendue de base… mais si c’est pour jouer la raquette à moustiques électrique toute la soirée, c’pas la peine, je préfère rentrer chez moi et jouer avec un vrai chien. tu avais expliqué avec un petit rire - pour qu’elle n’y voit pas de malentendus avec le baiser que vous aviez échangé pour vous tirer de là. Turbulence, ton chiot, était de loin un bien meilleur compagnon que ces roquets de bas étage.
boisson trop alcoolisée; et vous voilà dehors pour prendre un peu l'air. — j'appelle pas ça un mec perso' mais une épave pour la société. tu pouffes un peu de rire aux mots de la jeune femme; tu ne ;peux qu'approuver ses mots, petit hochement de tête amusé en l'entendant. violet, elle a ce franc parlé que tu apprécies bien, en réalité. violet, tu ne la connais pas réellement, ne la connaissait pas réellement avant cette soirée. tu souris un peu. — j'ai déjà essayé de les envoyer balader oralement hein mais ça marche jamais, y'a que quand ils voient que c'est vraiment pas possible qu'ils battent en retrait. tu penches un peu la tête sur le côté. tu souris un peu plus largement. — du coup tu les attrapes par les couilles ? tu demandes, petit sourire en coin. tu secoues un peu la tête de gauche à droite. — quoique c'est plutôt efficace comme méthode. tu ajoutes, pensive.
et puis, il y a les mots qui s'échappent de tes lèvres. sans doute trop honnêtes, trop doux. mais on ne t'as jamais appris à mentir. tu fermes les yeux un bref instant, les lèvres brièvement pincées. c'était ... agréable, comme baiser. trop sans doute, et ça tourne déjà au fond de ton esprit, encore et encore. tu n'aurais peut être pas dû souffler ça ainsi; n'est-ce pas ? — je suppose que c'est l'expérience, à force de sauver mes amies... ahah... tu hoches doucement la tête, ne sachant pas quoi ajouter de plus. tu ne veux pas la mettre dans l'embarras; violet. et tu as l'impression que tu l'as déjà assez fait. — c'est vrai... mais j'avoue que ça m'a coupé l'envie de rester plus longtemps à cette soirée. j'en fuyais un, c'pour ça que je suis descendue de base... mais si c'est pour jouer la raquette à moustique électrique toute la soirée, c'pas la peine, je préfère rentrer chez moi et jouer avec un vrai chien. tu ricanes un peu, petite sourire en coin sur les lèvres. tu hoches la tête. tu te redresses un peu et tu observes violet quelques instants. tu viens attraper sa main. — viens, rentrons. tu souffles simplement en vous dirigeant vers l'intérieur; puis vers la sortie de la maison; prête à rentrer; à présent. après tout, la soirée est terminée, l'alcool a fait trop de ravage et violet a raison, tu n'as pas envie de rester pour essayer de repousser un à un les mecs trop éméchés. petit soupir sur les lèvres. — à la prochaine, violet! tu souffles simplement en t'éloignant un peu, lui faisant un geste de la main après avoir déposer un baiser sur sa joue en guise d'au revoir.
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