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Bienvenue sur wicked little town, forum city simple et sans prétentions qui se déroule dans la petite mais mouvementée ville de Klamath Falls (Oregon, USA). Lieu de détente où vous verrez s'affronter les différentes classes sociales, venez interpréter des personnages issus de tous horizons. Pour citer une célèbre marque : venez comme vous êtes ! Mais attention, Scandale n’est jamais bien loin pour dévoiler les secrets que vous cachez.
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 it’d be so sweet if things just stayed the same (polly #1)

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InvitéInvité
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(#) Dim 9 Oct - 16:24

it’d be so sweet if things just stayed the same
@polly beckett

l'université; tu te forces à t'y rendre jour après jour. tu ne pensais pas avoir envie si vite de la quitter. parce que les rumeurs s'y multiplient à une vitesse folle. et bientôt, tu seras certainement au cœur de ces rumeurs. quand tu en auras parlé à lip, quand tu auras eu ce courage. il en parlera sans doute à son groupe d'ami. et ce sera terminé pour toi. un soupir t'échappe, pour l'instant, tu te forces à faire comme si de rien n'était, retrouver tes amis; les inséparables. et vivre, comme tu le faisais avant. et pourtant, il y a cette pensée, qui roule dans ton esprit. celle que rien ne sera plus jamais comme avant. parce qu'il y a cet être, ce petit être qui a décidé de s'installer bien au chaud, au fond de tes entrailles. lèvres pincées, emmitouflée dans un pull pour contrer les premières fraicheurs des matinées automnales.
tu n'as rien pu avaler ce matin, la gorgée serrée des nausées qui se sont installées depuis que tu as eu ce test positif entre les doigts. tu dois réfléchir, tu dois prendre une décision, mais pour le moment, tu n'y arrives pas. tu n'as pas grand monde à qui parler de tout ça et, même si tu l'as fais il y a peu. mais parler à un quasi inconnu, c'est plus facile que de parle à tes parents et à tes frères. tu secoues doucement la tête, t'enfonces dans le campus pour rejoindre l'amphithéâtre dans lequel tu as cours pour les deux premières heures de ta journée. tu ne sais pas si tu vas réussir à supporter cette journée entière - et longue. tu ne te sens pas très bien en ce moment, le matin. petite moue sur les lèvres, tu t'enfonces dans un des fauteuils inconfortables de l'amphi. tu soupires un peu, tires ton ordinateur de sa pochette pour commencer à prendre des notes.

tu n'es pas franchement très attentive, tu as du mal à te concentrer sur les mots de ton professeurs, sur les diapositives qui défilent. tes pensées; elles sont loin de ton cours, loin de ce que tu imagines pour l'avenir. tu n'as plus goût à l'université, plus envie d'être ici. c'est trop compliqué de faire comme si de rien n'était. un souffle t'échappe, tu frottes doucement tes doigts les uns contre les autres. tu as froid, tout le temps froid, ces derniers jours. tu repenses à maxine, il faut que tu l'appelles, qu'elle t'aide à gérer tout ça. tu sais qu'elle fera tout pour t'aider, maxine. qu'elle t'accompagnera, quelle que soit ta décision. mais toi-même, tu ne sais pas quoi faire. garder cet enfant ? alors que tu n'as que dix-huit ans, que son père n'est qu'un mec d'un soir ? tu déglutis difficilement, c'est tellement difficile pour toi. avorter ? l'idée t'as tout de suite effleuré l'esprit, quand maxine t'as parlée de test de grossesse. tu te pinces les lèvres, prends une petite inspiration et tu tentes; tant bien que mal, de poursuivre ce cours, d'y rester attentive, et de ne pas fuir pour rentrer à la maison.
ces derniers jours, tu te sens à fleur de peau, incapable de contrôler tes propres émotions. tu te pinces les lèvres, à toutes ces pensées, il y a une larme qui glisse malgré toi le long de ta joue. tu la chasses d'un rapide mouvement de poignet, regardes autour de toi un bref instant. tu fronces un peu les sourcils. oh; pourquoi est-ce que tu ne remarques que maintenant, que polly est assisse non loin dans l'amphi ? est-ce qu'il s'agit d'une coïncidence ? tu espères simplement qu'elle n'a rien vu. tu soupires un peu, te contenter de fuir son regard pour reposer tes prunelles sur ton écran d'ordinateur. et quand le cours se termine - enfin; après deux longues heures - tu te contentes de ranger tes affaires et de tenter de t'éloigner dans la foule d'étudiants qui compose ta promo de littérature. tu veux simplement disparaître, que personne ne se soucie de toi. tu songes de plus en plus à rentrer, simplement souffler à tes parents que tu ne te sens pas trop bien, ces derniers jours.
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InvitéInvité
Anonymous
(#) Mer 12 Oct - 20:34


Polly court partout, tout le temps, ce matin, le réveil a sonné trop tard ou elle ne l’a pas entendu, elle n’en sait rien, au fond. Peut-être qu’elle n’aurait pas dû accepter ce shift de dernière minute qui l’a fait rentré à plus d’une heure du matin chez elle, tout en sachant qu’elle avait cours tôt le lendemain, elle avait dû rentrer chez elle, se doucher pour enlever cette odeur désagréable qui lui collait au nez à chaque fois qu’elle terminait son service et elle avait été incapable de s’endormir sans finir le livre qu’elle avait commencé la veille au soir. Elle plongeait dans les abîmes d’un rythme de vie trop peu sain, à cause d’un message de son père qui lui disait à quel point elle lui manquait. Polly ne manque à personne, Polly n’a pas envie de leur manquer, quand elle était là, elle n’était qu’un vase de cristal transparent, quand elle était là, ils ne se souciaient pas d’elle. Et elle aurait voulu que ça continue tout le temps, elle aurait voulu qu’il ne se soucie jamais d’elle pour ne pas recevoir de messages de la sorte qui la perturbent plus que de raisons. Lorsqu’elle sortit enfin de son lit, elle avala à la va-vite un café, et attrapa son ordinateur, ses écouteurs et son tote big pour se diriger jusque l’université à trottinette, la musique tambourinant à fond dans ses oreilles pour arrêter de penser. Penser toujours, penser trop. Pensées malheureuses qui n’avaient de cesse de la torturer. Une fois dans l’universié, elle se dirigea jusque la machine à café, le coeur tambourinant, les mains malmenées, grattées à sang, symbole d’un stress insurmontable. Les ongles rongés, les traits tirés, les cernes prononcées. Elle  rentra dans l’amphithéâtre comme par automatisme, s’installa à côté de sa place de d’habitude, prise pour une fois. Signe qu’elle était arrivée trop tard. Elle arrive toujours à la même heure Polly. Mais aujourd’hui, elle a sept minutes de retard. Huit heures sept. L’heure à laquelle son père lui a envoyé un message. Elle observa son téléphone, et elle tenta malhabilement de se mettre dans le cours, mais elle n’y parvenait pas. Et son regard s’attardait sur la rangée près de la sienne, et elle vit Polly, elle crut voir qu’elle pleurait, si bien qu’elle fronça les sourcils. Mais elle n’en fit rien, ne se déplaça pas, ça attendra la fin du cours. Elle se concentra de nouveau sur le cours, prit des notes, et puis quand l’heure arriva, elle sortit de l’amphithéâtre, se cala dans un coin. Quand Polly sortit, son coeur loupa un battement et elle se rapprocha d’elle, posant un regard doux sur cette fille aux cheveux de feu, qui l’avait fait craquer même si elle ne s’en rendait pas vraiment compte. Le coeur qui loupait un battement, une fois, deux fois. « Alma ? » demanda t-elle, de prime abord, et elle déposa une main légère sur son bras « Hey, j’ai vu que ça n’allait pas trop dans l’amphi… Tu veux qu’on aille s’asseoir dans un coin ? On peut parler, ou juste… juste rester ensemble ? Sans parler ? »
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(#) Mer 12 Oct - 21:42

it’d be so sweet if things just stayed the same
@polly beckett

faiblesse permanente. tu te sens fatiguée, tu n'as plus la force ni l'envie de rien. mais tu dois faire comme si tout allait bien, comme si de rien n'était. tu te mords l'intérieur de la joue un bref instant et tu essayes de rester concentrée sur tes cours. c'est compliqué, tu n'as pas envie d'être là. tu veux simplement rentrer à la maison et dormir, nier toute la situation et faire comme si de rien n'était. tu aimerais que tout ça ne soit jamais arrivé. ne pas aller à ces foutues fêtes. ne pas rencontrer lip. ne pas coucher avec lui. tu déglutis difficilement, gorge nouée d'un surplus d'émotions et de sentiments. ce n'était pourtant pas ton genre, tout ça. être émotive comme ça. tu soupires un peu, tu ranges tes affaires et tu es réellement tentée à rentrer à la maison. aller te planquer sous la couette, ne rien faire de plus que de dormir toutes la journée. tu secoues la tête de gauche à droite, te glisses dans la foule d'étudiants qui se dirigent vers la sortie de l'amphithéâtre.
— alma ? tu tournes la tête en entendant une voix appeler ton prénom. mais posée sur ton bras; tu poses ton regard sur polly. lèvres pincées un bref instant, tu l'observes, ne comprenant pas réellement ce qu'elle te veut, sur l'instant. polly, elle te perturbe bien plus que ce que tu veux bien avouer. pourtant, tu ne la connais pas tant que ça. simplement quelques banalités échangées à l'occasion. tu retiens un petit soupir, forces un sourire sur tes lèvres. — oui ? tu demandes doucement, tirant la pochette de ton ordinateur sur ton épaule. — hey, j'ai vu que ça n'allait pas trop dans l'amphi... tu veux qu'on aille s'asseoir dans un coin ? on peut parler, ou juste... juste rester ensemble ? sans parler ? tu te mords l'intérieur de la joue un bref instant, sans savoir quoi lui dire. tu glisses une main dans tes poches. pourquoi est-ce que cette idée te retourne comme ça ? ça tourne dans ta tête, et tu as soudainement l'impression qu'il fait bien plus chaud que la température réelle de l'amphithéâtre. tu retiens un petit soupir. — tout plutôt que d'aller au prochain cours. tu murmures simplement, acceptant son invitation d'une même occasion. au final, c'est une belle porte de sortie, sa proposition. tu esquisses un sourire un peu timide face à la jeune femme, ne sachant pas quoi dire de plus. tu as envie, réellement envie de passer du temps en sa compagnie, même si tu as l'impression que c'est beaucoup plus important que ça paraît l'être. tu inspires doucement, tu enfonces ta deuxième main dans tes poches. — on va où tu veux; je te suis. tu souffles simplement en l'observant. tu veux voir ce qu'elle te propose, ou est-ce qu'elle va t'emmener. tu es curieuse, au sujet de polly. tu te pinces brièvement les lèvres. tu ne sais pas réellement pourquoi tous tes sentiments s'agitent dans ton esprit, soudainement. tu soupires un peu, observes un instant la masse de monde autour de vous qui commence à s'atténuer. tu fais un petit signe à polly, sortant de l'amphithéâtre à ton tour, soudainement impatiente de passer du temps avec la jeune femme loin de la foule.
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(#) Jeu 20 Oct - 19:03

Elle pourrait la prendre dans ses bras rien que pour la protéger, Polly n'était pas encore consciente de ce qui se tramait dans son coeur, dans son esprit. Polly n'avait pas encore compris qu'elle voudrait encore et encore prendre Alma dans ses bras si c'était la protéger, elle se contente d'être là, en retrait, elle se contente d'exister pour elle, à ses yeux. Elle se contente d'être la lumière vacillante de la veilleuse dans la nuit, pour éloigner les monstres, les cauchemars et les idées noires. Alors quand elle voit qu'Alma ne va pas, elle accourt comme une bête bien dressée, incapable de savoir si elle voudrait de son aide, de sa main tendue. Elle voulait tendre la main, saisir celle d'Alma pour l'emmener loin viens loin avec moi qu'elle avait envie de lui dire, viens je t'emmène loin qu'elle voudrait rajouter. Mais elle en était incapable, incapable de dire les choses clairement et simplement. Alors elle préfère insinuer, des mots qu'on murmure, des mots à double sens, des mots lourds de sens. Comment pouvait-elle lui faire comprendre qu'elle serait là, aujourd'hui, demain, le mois prochain si elle ne lui parlait pas ? Elle n'avait jamais eu de coup de coeur Polly, et ça lui faisait étrange de se dire que peut-être, Alma était son coup de coeur. Un sourire s'étira sur les lèvres de la grande brune alors que son interlocutrice acceptait l'invitation et elle ne cessait de sourire, encore et encore à s'en faire mal aux zygomatiques. Viens, l'intima t-elle alors, je vais t'emmener quelque part où on peut être tranquille. Elle attrapa doucement son bras, attendant une approbation silencieuse et elle se mit à avancer, lentement. Son regard déviant de temps à autre vers Alma, comme pour s'assurer qu'elle était toujours d'accord, elle avançait petit à petit, pas après pas, avant d'arriver à une salle dont le loquet est cassé. Elle s'était trompé, une fois, et s'était retrouvé aussi et depuis, c'est ici qu'elle se cache quand tout est trop. Quand la vie va trop vite, quand les pensées sont trop intrusives, quand l'esprit est trop embrumé. Elle se faufila alors dans la salle et laissa entrer Alma avant de bloquer la porte avec une chaise qui traînait là. Elle la laissa voguer dans la salle avant de s'installer contre un mur, et en sortir sa thermos de café. Est-ce que tu veux en parler ? prononça Polly en brisant le silence qui s'était crée, seuls leurs respirations brisait un peu le peu de silence qui s'instaurait quand des étudiants ne passaient pas dans les couloirs Je voulais te dire... Je voulais te dire que je préfère quand tu souris. Tu as une petite fossette qui apparaît et je la trouve jolie. Elle se rendit compte duu caractère qui pourrait être prit pour déplacer de ses propos et elle s'humidifia les lèvres Désolée, je... c'était déplacé. Mais je n'aime pas trop le silence, ça me fait peur. Alors je sais que je t'ai proposé de ne pas parler, mais dans ce cas-là, est-ce que je peux te prendre dans mes bras ? Je me concentrerais sur autre chose comme ça.
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(#) Sam 22 Oct - 17:18

it’d be so sweet if things just stayed the same
@polly beckett

c'est compliqué, ça pèse dans ta poitrine. soupir sur les lèvres, perdue. tu as envie de rentrer, d'aller te glisser sous une couette. tu remballes tes affaires une fois le cours terminé, glisser une main dans tes cheveux en essayant de t'éloigner de cette foule d'étudiant. tu n'es pas la plus à l'aise, tu dois bien avouer. tu secoues la tête de gauche à droite; soudainement interpelée par polly. tu déglutis un peu, observant la jeune femme. et elle te propose cette porte de sortie que tu as tant espérée durant ces deux heures de cours. partir, ne pas enchaîner la journée. tu soupires un peu. — viens. tu hoches la tête à ses mots. — je vais t'emmener quelque part où on peut être tranquille. tu la laisses attraper ton bras, et tu la laisses t'emmener avec elle. tu glisses une main dans ta poche, la suivant simplement en silence: tu ne trouves pas grand chose à dire en réalité. tu souris un peu quand vos regards se croisent, et tu essayes de retenir ce chemin qu'elle te fait prendre, jusqu'à vous retrouver devant une porte au loquet cassé. salle de classe qui n'est plus utilisée depuis quelques temps, tu en as entendu parler. tu penches un peu la tête sur le côté; la laissant verrouiller la porte avec un chaise. tu ris tout bas face à la technique. et tu viens t'installer à ses côtés, contre un mur. tu allonges tes jambes devant toi, déposant ton sac non loin.

— est-ce que tu veux en parler ? tu tournes la tête vers la jeune femme, l'observant un bref instant. tu hausses distraitement les épaules, n'as pas vraiment le temps de dire quoi que ce soit, avant que polly ne reprenne la parole. — je voulais te dire... je voulais te dire que je préfère quand tu souris. tu as une petite fossette qui apparaît et je la trouve jolie. tu sens tes joues rougir un peu à ses mots. on ne te fait jamais ce genre de compliments, après tout. — désolée, je... c'était déplacé. mais je n'aime aps trop le silence, ça me fait peur. alors je sais que je t'ai proposé de ne pas parler, mais dans ce cas-là, est-ce que je peux te prendre dans mes bras ? je me concentrerais sur autre chose comme ça. tu te mords l'intérieur de la joue et tu hoches un peu la tête à ses mots. tu ne trouves rien à dire pendant quelques secondes; ne sachant pas réellement quoi dire. personne ne te dis tout ça. et ... peut-être que tu en as réellement besoin, au fond, ces dernières semaines. — ouais, ok. tu murmures en te rapprochant un peu d'elle, instinctivement. tu te pinces délicatement les lèvres. — je pensais pas qu'on la voyait autant, cette fossette. tu ajoutes après un petit temps de réflexion. — c'est juste ... on m'a jamais vraiment fait de compliments comme ça. tu ajoutes, sentant tes joues chauffer un petit peu, bien malgré toi.
tu te mords l'intérieur de la joue un bref instant, tu fermes les yeux. — la situation est un peu compliquée, ces derniers temps. tu souffles simplement; repensant aux mots de polly. est-ce que tu veux en parler ? tu ne sais pas réellement quoi penser de tout ça. est-ce qu'elle comprendrait ? si elle savait ... si tu le lui en parles. elle risque de partir, non ? te laisser seule dans cette pièce vide. tu soupires un peu. — je me laisses un peu déborder, c'est tout. tu ajoutes en fermant les yeux quelques secondes.
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InvitéInvité
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(#) Sam 12 Nov - 9:15


Polly n’avait jamais Ô grand jamais mis quelqu’un de côté. Son père lui avait toujours dit qu’elle avait un bon coeur et peut-être que c’était ce qui avait mené à sa perte, toujours trop gentille, toujours vouloir voir le bon côté chez tout le monde, même si qui font du mal, même ceux qui critique et qui lacère le coeur à coups de remarques aiguisées et ceux qui font passer les critiques pour des conseils. Ceux qu’elle déteste. Polly, trop gentille, Polly, trop douce. Mais elle voulait être douce avec Alma, elle voulait être son ancre, et l’aidait à retrouver ce sourire qu’elle adorait secrètement. Et c’est dans cette pièce qu’elle va essayer de lui remonter le moral, comme elle sait si bien le faire où comme elle s’applique à faire. Il y avait aussi quelque chose qui caractérisait Polly c’était qu’elle était très -trop, pour certaines personnes- tactile et ça en dérangeait plus d’un. Alors elle demanda l’accord, pour ne pas gêner, pour ne pas créer de malaise et quand Alma accepta, elle lui ouvrit les bras pour la serrer doucement, rien de trop. Juste ce qu’il faut. Et elle se mit à sourire, elle sourit bêtement, un poil naïvement, parce qu’elle se rendait bien compte que les battements irréguliers de son coeur voulaient dire quelque chose et qu’elle se leurrait, qu’elle fermait les yeux sur la possibilité de ce qu’elle pouvait ressentir. Et pourtant, tu les mérites ces compliments là. rajouta Polly en fermant les yeux, ses bras entourant toujours le corps frêle d’Alma. La brune fronça les sourcils, curieuse d’en savoir plus. Elle voulait savoir ce qui se tramait dans la tête d’Alma, elle voulait savoir tout ses doutes, toutes ses peines. Elle voulait savoir ce qui se tramait en elle. Elle se recula quand la rousse avait terminé de parler, et le froid la mordit, elle avait froid loin d’elle, elle avait froid loin de ses bras. Doucement, elle prit son visage en coupe, et de ses pouces elle caressa les joues d’Alma « Tu peux m’en parler si tu veux » Elle savait qu’elle se répétait mais ça lui permettait de faire acte de sincérité « Je ne suis pas là pour juger, je n’ai pas envie de te juger. » rajouta t-elle en regardant furtivement ses lèvres avant de relever le regard pour le plonger dans ses yeux « Je sais que ça peut te paraître étrange mais je tiens à toi. » Son cerveau en inadéquation avec son coeur allait à vau-l’eau et elle avait envie de s’intimer de se taire. Elle passa une main derrière sa nuque en se reculant, se mordillant la lèvre de gêne « Je suis désolée, je n’aurais pas dû dire ça. Tu vas me trouver bizarre. » expliqua t-elle d’une voix tremblante, incapable de rajouter quelque chose qui pourrait nuire à ce qu’elles avaient actuellement, dans cette pièce qui renfermait leurs doutes.
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(#) Mer 16 Nov - 12:43

it’d be so sweet if things just stayed the same
@polly beckett

c'est bizarre, de te retrouver là, dans les bras de polly. vous ne vous connaissez pas tant que ça. quelques mots échangés, mais pas grand-chose de plus. pas de grands liens depuis l'enfance. et pourtant, tu te sens réellement bien, dans son étreinte. ses bras autour de ton corps, ils sont réconfortant, plus que ce que tu aurais pu imaginer. tu fermes les yeux un instant, les joues rouges sous ses compliments. tu n'as pas l'habitude, en réalité. — et pourtant, tu les mérites ces compliments là. tu te pinces délicatement les lèvres, un bref instant. tu ne comprends pas, tu ne comprends pas pourquoi ton cœur bat un peu plus fort. tu soupires tout bas. c'est étrange, tellement étrange. mais c'est réconfortant, au fond. tu sens polly qui s'éloigne un petit peu. tu fronces un peu les sourcils, alors que ses doigts sont contre ta joue. tu rougis un peu, une nouvelle fois.
— tu peux m'en parler si tu veux. tu hoches tout doucement la tête à ses mots, regards qui se croisent. — je sais que ça peut te paraître étrange mais je tiens à toi. tu te pinces brièvement les lèvres, tu détournes un peu les yeux, sans même t'en rendre compte. c'est tellement étrange, d'être là, avec polly. — je ... tu respires un peu plus vite, sans même t'en rendre compte. — je suis désolée, je n'aurais pas dû dire ça. tu vas me trouver bizarre. tu secoues un peu la tête de gauche à droite. tu ne sais pas quoi lui répondre. tu ne sais pas quoi dire. c'est tellement étrange, comme situation. — non, c'est pas bizarre ... je me sens bien aussi avec toi. tu souffles après quelques secondes de réflexion. aveux qui franchissent tes lèvres, et pourtant, ce n'est qu'une simple vérité. vous vous connaissez à peine, polly et toi. et pourtant. ça semble simple, d'être en sa compagnie. — même si on se connaît pas vraiment, au fond. petit haussement d'épaules, tu ramènes un peu tes jambes contre ton thorax. un soupir glisse d'entre tes lèvres. et comment lui dire ? comment avouer, qu'il y a cette vie en toi. elle ne voudra plus te parler, va certainement fuir et ne plus t'adresser la parole. qu'est-ce que tu as fais pour mériter tout ça, au fond ? tu as l'impression que c'est comme une punition. et tu ne sais pas quoi faire. pas quoi faire du tout. tu prends une petite inspiration. — j'suis enceinte. tu viens souffler avec une petite moue sur les lèvres. tu n'oses pas relever la tête vers polly, tu ne veux pas lire de jugement quelconque au fond de son regard. — c'est la merde. tu ajoutes en haussant un peu les épaules, fixant tes chaussures.  
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(#) Ven 25 Nov - 17:39


C’est compiqué pour Polly les sentiments qui la prennent quand elle la voit. Elle a envie de la prendre dans ses bras, de lui montrer qu’elle sera là qu’importe ce qu’il pourrait se passer pour elle. Elle serait là qu’importe les tempêtes qu’elle traverserait et Polly se rendait compte que ce n’était pas approprié parce qu’elle n’était pas capable de savoir, savoir quoi. Elleaimerait mettre des mots sur ses pensées, elle aimerait pouvoir l’aider, lui ôter tout ses malheurs mais ce serait bien trop compliqué. Elle n’avait pas les épaules pour, Polly, elle le savait pertinemment. Mais elle tentait tant bien que mal d’être l’amie qu’elle souhaitait être pour Alma, le reste, elle verrait plus tard. Le coeur manqua un raté à l’affirmation d’Alma et Polly sentit le coeur qui s’accélerait, elle s’intima de ne pas y penser, de ne pas penser à des choses qui pourraient la mettre en porte à faux. - C’est vrai avoua Polly, elle ne se connaissait pas, elle ne connaissait que ce qu’elle avait entendu dire sur elle pas grand chose, en soit. Polly ne bougea pas, elle s’installa en tailleur à côté d’Alma et attendit qu’elle veuille bien lui dire ce qui la tracassait. Et le couperet tombe, Polly s’humidifie les lèvres et doucement, elle vient entourer le corps d’Alma. Ce n’était pas la première fois qu’elle prenait les regards pour des signaux, son coeur se brisa un peu et elle continua de la garder contre elle, en la berçant doucement. Je serais là. Tenta t-elle doucement en fermant les yeux. Elle ne savait pas quoi dire pour ne pas passer pour quelqu’un de cruel Tu vas le garder ? Osa t-elle avant de prendre doucement son visage en coupe, Ça va aller d’accord ? Si tu as besoin, je suis là. Murmura t-elle, ses yeux se décalant doucement sur les lèvres d’Alma avant de remonter vers son regard Est-ce que tu veux qu’on aille prendre l’air ? Question certainement inutile, mais elle, elle avait besoin de prendre l’air Polly, pour se remettre du fait qu’elle a cru que quelque chose pourrait se passer, mais elle était trop idiote, trop aveugle pour se rendre compte que ce n’était que le fruit de son imagination débordante, en manque d’amour et de reconnaissance.
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(#) Dim 27 Nov - 21:00

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@polly beckett

tu te sens bien. un peu trop sans doute, n'est-ce pas ? c'est étrange, pour toi, de te sentir si proche de la jeune femme alors que vous vous connaissez à peine. tu glisses tes doigts dans tes cheveux, tu ne sais plus quoi penser de cette situation. — c'est vrai. tu hoches distraitement la tête. et tu as l'impression que tu vas tout gâcher, dans les minutes qui arrivent. l'impression glisse dans ton esprit. un soupir t'échappe.
tu fermes les yeux un instant, les mots s'échappent finalement de tes lèvres. presque trop douloureux à souffler. — je serais là. tu ne sais pas quoi dire face à polly, tu ne sais pas quoi ajouter. vous vous connaissez à peine. si peu. deux âmes qui se sont à peine croisées et pourtant, il y a déjà quelque chose, dans les gestes et dans le fond de tes pensées. sans doute pas celles de la jeune femme, si ? tu te fais des idées, des films trop beaux et trop longs sans doute. et puis, de toute façon ... tu ne sais même pas, les femmes, ce qu'elles te font vraiment. et qui voudrait de toi dans cet état ?

— tu vas le garder ? tu relèves un peu la tête vers polly, il y a sa main sur ta joue et la chaleur de sa peau contre la tienne. tu te pinces les lèvres. — ce serait ... pas raisonnable. j'en sais rien, c'est trop compliqué. tu murmures faiblement, fuyant un peu son regard malgré tout. tu fermes les yeux un instant. — ça va aller d'accord ? si tu as besoin, je suis là. tu ne sais pas quoi dire, pas quoi ajouter. et tu sens ta gorge se serrée un peu, les larmes monter jusqu'à tes yeux sans raisons particulières. foutues hormones. —pourquoi ... ? tu demandes doucement, essayant de reprendre tes esprits. tu sors de ton sac une bouteille d'eau, que tu portes à tes lèvres. — on ... on se connaît même pas vraiment ... tu devrais pas avoir envie d'être mêlée à tout ça ... va y avoir des rumeurs sur moi, à un moment ou à un autre. tu soupires en haussant les épaules. tu fixes tes pieds, de longues minutes. — j'veux pas ... que ça te porte préjudice. tu ajoutes, tu frottes ta nuque du bout des doigts, c'est le chaos au fond de tes pensées. — j'peux gérer ça toute seule. tu souffles faiblement, sans le croire pourtant. toute seule, parce que lip, c'était juste comme ça. rien d'important. tu soupires faiblement. — est-ce que tu veux qu'on aille prendre l'air ? tu hausses les épaules, tu soupires en glissant tes doigts contre ton visage. — pas trop. tu avoues avec une moue sur les lèvres. — mais ... on peut, si tu veux. tu ajoutes, relevant un peu la tête vers polly, tu ne sais pas quoi penser de tout ça.
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InvitéInvité
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(#) Mar 6 Déc - 20:44

Elle pourrait rester des heures et des heures à l'écouter, à vouloir la frôler, la toucher. A avoir envie de la prendre dans ses bras pour prendre ses malheurs, l'écouter parler pendant des heures. Et surtout de la décision qu'elle pourrait prendre. Elle ne dit rien Polly, elle n'a pas à juger Polly, ce n'est pas elle qui a un polichinelle dans le tiroir. Elle haussa les épaules à la question d'Alma je sais pas, parce que tu n'as pas à être toute seule dans cette histoire ? enfin toute seule,il  a bien un père cet enfant, et Polly le sait, Polly s'en doute et Polly n'interférera pas. Un battement de coeur irrégulier se fait sentir quand elle l'entend dire toute seule et elle s'humidifie les lèvres. Est-ce qu'elle dit ça parce qu'elle n'est plus avec le père de l'enfant ? Est-ce que... Non. Elle ne veut rien imaginer. Pour ne pas être déçue une fois encore. La fois de plus, la fois de trop peut-être. Un simple hm franchit ses lèvres et ele se rendit compte qu'il fallait peut-être qu'elle ne se décide à sortir avant qu'on ne les cherche. Allons y, tiens d'ailleurs. Elle lui tendit son téléphone Donne moi ton numéro, je t'enverrais un sms quand je rentrerais du boulot, pour que tu ne sois pas seule quand ça va pas trop. Elle se leva et époussetta son jean avant de l'aider à se lever, le coeur malmené de la sensation qui la prenait encore quand elle sentait la paume d'Alma tout contre la sienne, puis elle les emmena vers l'extérieur, là où les esprits ne pourraient plus être abîmé.
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