Bienvenue sur wicked little town, forum city simple et sans prétentions qui se déroule dans la petite mais mouvementée ville de Klamath Falls (Oregon, USA). Lieu de détente où vous verrez s'affronter les différentes classes sociales, venez interpréter des personnages issus de tous horizons. Pour citer une célèbre marque : venez comme vous êtes ! Mais attention, Scandale n’est jamais bien loin pour dévoiler les secrets que vous cachez.
23h59. Parker laisse échapper un lourd soupir avant de porter son verre d’alcool à sa bouche et de le finir cul-sec. Elle a besoin de se changer les idées, de ne pas penser au bordel qu’est sa vie en ce moment lorsqu’il s’agit de sa mère, de son père, ou bien même pas de pas mal d’autres choses autour d’ailleurs. Elle baille lourdement et se frotte les yeux avant d’attraper son téléphone pour regarder l’heure. Elle n’a pas envie de rentrer chez elle, elle n’a pas envie d’être seule mais elle n’a non plus envie de retourner dans la chambre d’hôpital de sa mère. Elle glisse alors un billet au barman pour payer son verre d’alcool et elle sort du bar en attrapant son vieux vélo accrocher à un poteau non loin du bar. Sans réfléchir, elle se met à pédaler et cela la conduit rapidement vers un appartement qu’elle connaît un peu trop bien, celui de Vinnie. Elle ne sait pas vraiment pourquoi elle est là, mais elle sait que maintenant qu’elle est devant elle ne va pas faire demi-tour.
Vinnie et Parker se connaissent depuis des années, ils sont de bons amis, ils l’ont toujours été mais depuis maintenant plusieurs mois ils se sont aussi lancé dans quelque chose de nouveaux. Vinnie et Parker sont similaires sur beaucoup de points et inconsciemment cela les a menés à coucher ensemble, une première fois, une deuxième et puis cela est devenu quelque chose de plus régulier. Lorsque que Vinnie a besoin de se vider la tête ou d’oublier il débarque chez Parker, et vice versa. Aujourd’hui c’est la blonde qui a besoin de ne penser à rien, qui a besoin de sentir le corps du métis contre le sien alors elle finit par frapper à la porte de son appartement malgré l’heure tardive et il ouvre rapidement la porte. « Hey. » Elle lui adresse un léger sourire et sans vraiment attendre sa réponse, elle entre dans l’appartement. « J’espère que t’as un truc fort à boire. »
Je n'étais jamais vraiment occupé, vu que je ne travaillais pas, alors j'avais toujours du temps pour mes potes. Et notamment pour Parker. On se connaissait depuis longtemps et on avait partagé d'excellents moments tous les deux. Il nous arrivait même de nous confier l'un à l'autre. Quand j'allais pas bien, j'allais régulièrement la voir, parce qu'elle me permettait de retrouver le sourire, et elle faisait de même avec moi. On était toujours là l'un pour l'autre. Depuis peu, on baisait aussi, et ça me permettait d'oublier mes sentiments pour Swann, comme avec chacun de mes plans cul. Mais désormais c'était différent. Le brun et moi nous étions avoué nos sentiments et, même si on n'avait pas décidé d'être officiellement un couple, je voulais qu'on y arrive. C'est pour cette raison que javais décidé de lever le pied quant à ma vie sexuelle débridée... Je voulais faire des efforts, pour lui, pour être le mec qu'il méritait d'avoir. Et ça passait par l'exclusivité, entre autre. Mais je n'en avais pas encore informé Parker, je ne l'avais dit à personne, d'ailleurs. L'appartement était vide ce soir, tous mes colocs étaient de sortie. J'étais affalé sur le canapé du salon, profitant de la pièce à vivre pour m'étaler avec tout mon bordel. La télé était allumée mais je regardais des vidéos à la con sur mon téléphone en bouffant des chips. Alors quand j'entendis frapper à la porte, je grognai en me levant, vu qu'il n'y avait personne d'autre pour aller ouvrir. Mais je fus ravi de découvrir le visage de Parker. Elle entra immédiatement, réclamant de l'alcool. Je voyais à son air et à sa requête qu'elle n'allait pas très bien. - J'ai toujours ce qu'il faut, lui répondis-je en fermant la porte derrière elle. Je passai mes bras autour d'elle pour la saluer d'une accolade pleine de tendresse, puis je la libérai pour me rendre à la cuisine. - Tu veux quoi ? Bière, whisky ? Je dois avoir du Jagger aussi... J'ouvris les placards pour vérifier ce qu'il nous restait en stock. Entre mes colocs et moi, il y avait toujours à boire. Même s'ils faisaient plus souvent les courses que moi. Je finissais toujours par taper dans leurs bouteilles personnelles, et ça finissait en drame, à chaque fois. Mais je n'étais plus à une querelle près avec eux. - Qu'est-ce qui t'arrive, poulette ? Ça a pas l'air d'aller.
Parker se faufile dans l’appartement familier de son ami sans vraiment attendre de permission. Elle est venu ici tellement de fois qu’elle connaît l’endroit comme le dos de sa main. Et elle à peine passé l’entrée pour aller dans le salon qu’elle lui demande si elle a un truc à boire, même si elle se doute bien de la réponse. Vinnie a toujours de quoi boire et il a toujours des trucs assez forts. “J'ai toujours ce qu'il faut.” Le métis confirme alors que Parker se laisse tomber dans le canapé en silence. “Tu veux quoi ? Bière, whisky ? Je dois avoir du Jagger aussi...” Parker se frotte les yeux avant de répondre sans hésitation. “Whisky s’te plaît.” Elle lui dit avant de fermer les yeux pendant quelques minutes alors que Vinnie s’éloigne vers la cuisine pour attraper un truc à boire pour eux.
“Qu'est-ce qui t'arrive, poulette ? Ça a pas l'air d'aller.” Elle relève la tête vers lui et hésite un peu. Elle n’est pas sûr de vouloir parler du bordel monumental qu’est sa vie en ce moment. Elle n’est pas sûr de vouloir lui parler de sa mère, du fait qu’elle est malade et qu’il est trop tard pour trouver un traitement qui pourrait l’aider. Elle n’est pas non plus sur d’avoir envie de lui parler du fait qu’elle a découvert qui est son père et qu’il est loin d’être le père idéal qu’elle a toujours imaginé. “Rien. Ca va.” Qu’elle lui répond pas réflexe en lui adressant un sourire. Elle prend le verre que Vinnie lui tend et boit une grosse gorgée. “J’ai juste besoin… De me changer les idées.” Parker n’a pas besoin de lui donner plus d’explications, elle se doute qu’il sait parfaitement de quoi elle parle. Elle finit son verre cul-sec, avant de se rapprocher de Vinnie, venant glisser sa main dans son cou. “Tu sais parfaitement comment le faire après tout.”
Parker entra, visiblement préoccupée, et s'affala dans mon canapé. Elle voulait du whisky ? Donc quelque chose n'allait pas. Je lui servis un verre et le lui rapportai avant de m'asseoir sur la table basse, en face d'elle. Je voulais savoir ce qui la tracassait, je n'aimais pas la voir comme ça, mais elle restait silencieuse. Et puis finalement, elle me sortit un bobard, m'affirmant que ça allait et qu'elle avait juste besoin de se changer les idées. Je la fixai en haussant un sourcil, comme si j'essayais de sonder son âme. Je connaissais la situation de Parker, elle s'était déjà confiée à moi. Mais je n'avais pas pris de ses nouvelles ces derniers temps, et j'ignorais s'il y avait quelque chose de nouveau qui pouvait la perturber. Je savais que sa mère était malade, qu'elle ignorait qui était son père, mais je n'avais pas eu vent des dernières news. C'était ma faute d'ailleurs, j'avais pensé qu'à moi ces derniers temps. Entre mes problèmes habituels et ma relation avec Swann qui devenait sérieuse, j'avais eu l'esprit bien occupé. Et je n'étais pas doué pour faire plusieurs choses à la fois, surtout quand j'étais angoissé. Mais je tenais sincèrement à Parker, et je voulais être là pour elle. - Arrête un peu, j'vois bien que ça va pas ! Allez, balance, ou j'récupère le whisky ! J'étais sûr que cette menace marcherait. Au pire, si ça ne marchait pas, j'insisterais jusqu'à l'avoir à l'usure, je n'étais pas du genre à lâcher le morceau quand je voulais savoir quelque chose. Et j'étais doué pour mettre la patience des gens à rude épreuve. Je la ferai craquer, si nécessaire ! Je m'échappai à la cuisine et revins au salon avec un énorme paquet de chips. Je m'installai sur le canapé à côté de Parker et passai un bras autour de ses épaules. - Tiens, le grignotage y a rien de tel pour se lancer dans les confidences. Je n'étais pas quelqu'un de très attentionné, mais je pouvais être adorable quand je voulais. Surtout si je sentais que quelqu'un à qui je tenais avait besoin de réconfort. Comme quoi, je n'étais pas si égocentrique que certains le pensaient.
“Arrête un peu, j'vois bien que ça va pas ! Allez, balance, ou j'récupère le whisky !” Parker pousse un soupir et se passe la main sur le visage avant de finir son verre cul-sec. Elle déteste parler d’elle, parler de ce qui se passe dans sa vie, surtout depuis quelques années mais elle sait que Vinnie est son ami et qu’il écoutera si elle décide de lui en parler. Elle se ressert un verre, avant de penser à sa mère, le fait qu’elle est sûrement sur son lit d’hôpital toute seule et Parker ressent une pointe de culpabilité sur le fait qu’elle devrait sûrement être avec elle en ce moment même. Elle pense aussi à Misha, à ce père qu’elle a rencontré il y a quelques mois à peine. “Tiens, le grignotage y a rien de tel pour se lancer dans les confidences.” Elle prend des chips et se met à les manger avant de finir par se tourner vers Vinnie. “Est-ce qu’il faut vraiment que je t’en parle ? C’est pas que je te fais pas confiance mais j’avais plutôt pensé qu’on pourrait ne pas parler et juste… Passe un bon moment tu vois.” Ca ne serait pas la première fois qu’ils coucheraient ensemble et sûrement pas la dernière.
Elle remarque cependant bien que Vinnie n’a pas l’air de lâcher l’affaire. Elle pousse un nouveau soupir et baisse les yeux pour fixer ses mains, se tordant nerveusement les doigts. “C’est juste… Je suis inquiète pour ma mère. Tu sais qu’elle est malade et… Son état s’arrange pas vraiment.” Elle lui explique avant d’hésiter à continuer. “Puis j’ai rencontré mon père biologique et disons juste qu’il n'est pas la personne à qui je m’attendais. Enfin c’est compliqué.” Elle relève la tête vers Vinnie et vient se rapprocher de lui, venant glisser sa main dans la nuque du blond. “Mais est ce qu’on peut changer de sujet ?”
Je n'étais pas toujours d'un grand secours quand mes amis n'allaient pas bien, mais je tentais de les réconforter comme je pouvais, à ma manière. Pour Parker, c'était de l'alcool et quelques chips. Elle tapa volontiers dedans quand je lui ramenai un paquet. Je ne savais pas si parler lui ferait du bien, mais j'étais prêt à l'écouter si elle en avait besoin. Je me garderai probablement de lui donner mes conseils merdiques habituels, mais quelques fois, une oreille attentive suffisait à apaiser les plus douloureux des maux. Quand la demoiselle évoqua une autre forme de réconfort, je souris d'un air coquin. Non ! Putain ! Depuis que j'avais déclaré ma flamme à ma Swann, je m'étais juré de ne plus coucher avec qui que ce soit d'autre ! Mais voilà que l'occasion se présentait, et déjà je sentais que j'allais devoir faire de gros efforts pour lutter. Surtout qu'avec Parker, on avait nos petites habitudes, c'était récurrent le sexe entre nous, et malgré tout, ça n’entachait pas notre amitié. On avait trouvé un certain équilibre dans nos rapports peu conventionnels. - On n'est pas obligé d'parler, si tu veux pas. Mais j'pense que ça t'ferait du bien de vider ton sac. J'avais esquivé la perche qu'elle m'avait tendue, je m'en sortais pas si mal, même si je luttais déjà pour ne pas tenter une approche lubrique. Parker finit par capituler, me parlant de sa mère qui était malade, j'acquiesçai pour lui confirmer que j'étais au courant, même si j'ignorais où elle en était. Je posai ma main sur son épaule pour la frotter tendrement quand elle m'avoua que son état se dégradait. Je ne pouvais pas faire grand chose pour ça, mais je lui témoignais toute ma compassion en un regard. Je ne voyais plus beaucoup la mienne, de mère, depuis que j'avais quitté la maison. Mais si elle tombait malade, je n'étais pas sûr de pouvoir encaisser un coup aussi dur. Rien que de l'envisager, ça me foutait l'angoisse. Elle me parla ensuite de son père biologique, et je haussai un sourcil, curieux d'en savoir plus. Mais elle voulut changer de sujet, or je ne pouvais pas me contenter de ça. - Attends, quoi ? T'as rencontré ton père biologique ? Alors ? Comment il est ? Ça t'a fait quoi ? Je ne me rendais même pas compte que je risquais de la mettre mal à l'aise à la bombarder ainsi de questions. Mais c'était plus fort que moi. Et si vraiment elle ne voulait pas en parler, elle allait devoir trouver un moyen de me faire taire. Je me redressai sur le canapé et m'assis en tailleur, attentif à la réponse de Parker. On pourrait bien changer de sujet après, mais pour le moment, je voulais qu'elle me dise ce qu'elle avait sur le cœur. Et puis, si on ne discutait pas, elle allait vouloir qu'on baise. Et le problème, c'est que moi aussi je voulais m'amuser avec elle ! Sauf que je me l'étais interdit. Mais je savais que je ne serais pas capable de lutter contre la tentation.
Parker déteste se confier, elle déteste montrer ses émotions et elle déteste encore plus parler de sa mère et de ce qu’il se passe avec elle. Elle n’aime pas se montrer vulnérable et elle aurait vraiment apprécié que Vinnie laisse tomber, qu’il lui change simplement les pensées comme il sait si bien le faire. Elle aurait simplement aimé qu’ils se perdent dans les draps comme ils l’ont fait si souvent par le passé, sans penser à rien, sans avoir à parler mais le métis en face d’elle insiste. “On n'est pas obligé d'parler, si tu veux pas. Mais j'pense que ça t'ferait du bien de vider ton sac.” Après un soupir, Parker finit rapidement par lui parler de sa mère et bien sûr elle mention Misha et le fait qu’elle a rencontré son père biologique pour la première fois. Il est bien loin de ce qu’elle avait imaginé, mais au final elle ne s’attendait de toute façon pas à ce qu’il soit le père parfait, bien loin de là.
“Attends, quoi ? T'as rencontré ton père biologique ? Alors ? Comment il est ? Ça t'a fait quoi ?” Parker grimage légèrement en pensant à Misha et en abordant le sujet. Elle n’a pas vraiment envie de parler de lui, et elle sait de toute façon qu’ils ne seront jamais proches. Même si elle finit par créer un lien avec lui, ce qui lui semble très peu probable, il ne remplacera jamais Marcy, sa mère. “C’est une longue histoire mais oui. J’ai trouvé qui il est.” Elle se passe doucement la main sur le visage avant de se laisser tomber en arrière contre le dossier du canapé. “Il est… Loin d’être le père idéal. Je suis pas vraiment sûr que je vais le revoir.” Parce qu’elle n’est sûre qu’elle a envie. En réalité, elle ne sait pas vraiment ce qu’elle veut, elle est perdue. “Mais ca n'a pas d’importance. J’veux bien un verre, un truc fort s’te plaît.”
Parker n'était pas une grande bavarde quand il s'agissait de parler d'elle, surtout des sujets qui lui étaient sensibles. Mais, même si par moments je pouvais être un gros con, je savais écouter, et j'étais toujours là pour mes amis, malgré mon côté égocentrique assez prononcé. Je n'étais pas toujours de bons conseils, et des fois je disais même des grosses conneries dans des moments où il ne fallait pas, mais j'écoutais toujours quand un de mes proches avait besoin de parler. Je savais que quand la jeune femme était préoccupée, et qu'elle avait des soucis, elle venait chez moi pour oublier dans mes bras, le temps d'une baise salutaire. Mais je ne voulais pas en rester là, je voulais savoir ce qui n'allait pas, même si je n'étais pas certain de pouvoir l'aider. Mais à défaut de pouvoir faire quelque chose pour elle, je pouvais toujours l'écouter, et lui apporter un peu de réconfort. Après un profond soupir, Parker commença à se confier à moi. Je savais combien la situation avec sa mère était difficile pour elle, mais il y avait tant d'autres choses que j'ignorais. Parce qu'elle n'était pas du genre à s'étaler ou à raconter ses problèmes, contrairement à moi qui beuglais pour trois fois rien et qui faisais une montagne du moindre petit soucis. D'après la demoiselle, ses retrouvailles avec son père n'avaient pas été satisfaisantes. Ce n'était pas ce qu'elle avait espéré de toute évidence, et je voyais bien que ça lui faisait de la peine, plus qu'elle ne le laissait paraître. - Ah bon ? Pourquoi ? Est-ce qu'il a fait quelque chose ? C'est pas quelqu'un de bien ? Je l'assaillais de questions, je voulais tout savoir, alors qu'elle restée trop évasive sur le sujet. - Si, c'est important. Raconte ! Attends, j'vais t'chercher quelque chose. Elle avait besoin d'un verre, et j'avais ce qu'il lui fallait. Je m'éclipsai à la cuisine un instant et revins auprès d'elle avec une bouteille de tequila et deux verres. - Désolé, j'ai rien pour la diluer, m'excusai-je en me rasseyant à côté d'elle sur le canapé. Je remplis un verre et le lui tendis avant de m'en servir un. - Alors, c'est quoi l'soucis. Qu'est-ce qu'il a de si horrible ton père ?
Elle ne sait pas comment ils en sont arrivés là, ou pourquoi ils se sont mis à parler de Misha alors que tout ce qu’elle voulait c’est d’oublier tout ça avec Vinnie. Elle vient souvent vers lui pour se changer les idées, pour oublier ce qu’il se passe dans sa vie en se perdant dans les draps avec lui, mais pourtant ce n’est pas ce qui est arrivé. Au lieu de cela, ils sont assis sur le canapé, un verre à la main à parler de la vie de Parker, de la vie désastreuse de la brune. Elle pousse un long soupir, se passant une main sur le visage avant de finir son verre cul-sec alors que le métis à ses côtés reprend la parole. “Ah bon ? Pourquoi ? Est-ce qu'il a fait quelque chose ? C'est pas quelqu'un de bien ?” Elle hausse les épaules. Elle ne sait pas vraiment comment expliquer les choses, parce que la liste des choses qui ne vont pas avec Misha est longue, très longue. “C’est quelqu’un de… En fait je sais pas vraiment. Il a fait de la tôle, il a une réputation qui est vraiment terrible. Et… Enfin y a pas mal de chose.”
Parker secoue la tête avant de dire que cela n’a pas d’importance, parce que c’est le cas, ou du moins elle n’a pas envie que cela ait dès l’importance. “Si, c'est important. Raconte ! Attends, j'vais t'chercher quelque chose.” Parker hoche la tête et le regarde s’éloigner avant de revenir avec une bouteille de tequila. “Désolé, j'ai rien pour la diluer.” “Non, c’est absolument parfait. Exactement ce que j’ai besoin. Merci.” Elle prend le verre que Vinnie lui tend et le boit cul sec avant de grimacer. Elle aimerait que le métisse lâche l’affaire, qu’il ne parle plus de cela, mais il n’a pas l’air de vouloir abandonner. “Alors, c'est quoi l'soucis. Qu'est-ce qu'il a de si horrible ton père ?” Elle se resserre un verre avant de le boire cul sec à nouveau avant de se tourner vers son ami. “Misha Kane, je suis sûr que tu dois connaître le nom. Coureur de jupons, fini en tôle tous les trois mois. Ce genre de chose quoi. Mais vraiment, j’ai pas envie d’en parler. Je pense que je devrais rentrer en fait.” Parce qu’il est plutôt clair que Vinnie n’a pas envie de passer du temps avec elle… Physiquement aujourd’hui, et elle ne peut pas le forcer.
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