Bienvenue sur wicked little town, forum city simple et sans prétentions qui se déroule dans la petite mais mouvementée ville de Klamath Falls (Oregon, USA). Lieu de détente où vous verrez s'affronter les différentes classes sociales, venez interpréter des personnages issus de tous horizons. Pour citer une célèbre marque : venez comme vous êtes ! Mais attention, Scandale n’est jamais bien loin pour dévoiler les secrets que vous cachez.
Il est 22 heures lorsque Marcy s’endort sur son lit d’hôpital, le teint pâle et la respiration lourde. Parker la regarde pendant de longues minutes, alors que sa tête se remplit de pensées plus dures les unes que les autres. Parker n’est pas bête, elle sait que l’état de sa mère ne s’améliore pas, elle sait que Marcy ne va pas bien et que plus les semaines avancent et plus elle devra passer de temps ici, dans cet endroit que la blonde déteste. Doucement, sa respiration s’accélère et elle sent les larmes lui monter aux yeux alors qu’elle a l’impression qu’elle va être malade. Ça a toujours été Marcy et Parker, ça a toujours été mère et fille et Parker ne veux pas un seul instant s’imaginer sa vie sans sa mère, parce que pour elle c’est complétement impensable, elle a besoin d’elle. Les mains tremblantes, elle finit par se lever de la chaise et quitte la chambre d’hôpital. Elle offre un léger faux sourire à une infirmière avant de se diriger vers la sortie de l’hôpital.
Mais elle n’arrive pas à la sortie et à peine est-elle sortie du secteur ou traité sa mère qu’elle se précipite vers les toilettes. Elle rentre dans le premier stool qu’elle trouve et avant qu’elle ne puisse faire quoi que ce soit, elle vomit le contenu de son estomac vide. Les larmes se mettent à couleur le long de ses joues alors qu’elle se laisse glisser par terre pour s’adosser contre le faux mur. Si seulement elle pouvait échanger sa place contre celle de sa mère.
âge : Les cloches de ses quarante et un ans ont sonné le 11 Octobre dernier, et même si elle n'est pas prête a l'accepter, elle n'a plus vraiment le choix; vraiment, elle n'aime pas vieillir, Drew.
statut civil : Il n'y a personne dans sa vie, et c'est mieux comme ça. Continuellement flouée par les hommes, elle reprends le peu de dignité qu'il lui reste, et elle repars à zéro, encore. Cette fois, elle se priorisera, toujours.
occupation : Pompier depuis les vingt dernières années, elle est maintenant Capitaine de la Caserne 132, qui est sa véritable maison. La partie de son identité dont elle est le plus fière.
habitation : Nouvellement propriétaire d'une maison au bord du lac; son nouveau havre de paix, malgré la construction dans laquelle elle sera plongée pour les prochaines années.
nbre de mots : Ça peut varier de 200 à 2000 dépendant de l'inspiration. (Utilisation de l'anglais dans les paroles ou les textes à l'occasion.)
disponibilités : Complètement débordée, mais si vous arrivez avec quelque chose de bien... go!
pronom ig : She/Her
cible de scandale ? : Oui
trigger warning : Peuvent se trouver dans mes RPs : Mort. Alcoolisme. Sexe. Dépression. Maladies Mentales. PTSD. Drogues. Je ne joue pas : Viol, Inceste, Cruauté Animale.
La journée que Drew avait derrière elle avait été longue. Un shift de 52 heures venait de se terminer, et elle avait hâte de rentrer chez elle. Pourtant, c'est à l'hopital qu'elle se retrouve, en fin de soirée, parce qu'elle voulait compléter des dossiers de formations pour ses paramédics, et le docteur qu'elle devait voir avait un shift de nuit. Ça l'arrangeait, mais elle avait quand même hâte de rentrer.
Après avoir eu les quelques signatures nécessaires, Drew fait un petit arrêt à la salle de bain pour se rafraîchir un peu, parce que ses yeux commençaient à picotter et un peu d'eau froide au visage pourrait aider un peu. L'eau coulait contre ses mains, et elle se fot sortir de ses pensées quand quelqu'un entre dans la salle de bain. Elle voit une petite blonde filer vers l'une des stalle et tomber à genoux pour y vomir. Elle n'avait probablement pas vu le pompier dans sa course.
Elle ferme l'eau, Drew, et va s'essuyer les mains avec du papier, et en prend deux petits tas. Un qu'elle va humidifier et l'autre qu'elle laisse sec. Elle s'approche de la petite blonde, maintenant assise par terre, et Drew se penche à sa hauteur. Elle lui tends en premier le papier sec, pour qu'elle s'essuie la bouche, et ses joues de larmes.
- There you go... qu'elle dit doucement.
Elle prends l'autre papier humide qu'elle glisse sur la nuque de la petite, sous ses cheveux, un peu par réflexe, à cause de son emploi, mais aussi simplement parce qu'au fond d'elle, elle avait envie d'aider la plus jeune. Pauvre petite. Peut-être qu'elle venait d'apprendre une mauvaise nouvelle, ou qu'un de ses proches venait de décéder. Ou peut-être que c'était simplement elle qui était malade... Elle penche un peu la tête vers elle.
- Wanna talk about it?
Sa voix était douce, et on entendait dans son ton que c'était une question ouverte, qui ne se voulait pas instrusive.
Parker déteste être vulnérable, elle déteste se sentir comme elle se sent en ce moment. Elle se sent perdue, incapable de respiré et complètement inutile. Elle ne peut pas s’empêcher de penser que plus le temps passe et plus elle est proche de perdre la seule personne au monde pour qui elle ferait absolument tout. Ça a toujours été Marcy et elle, toujours mère et fille et même si Parker n’a sûrement pas toujours été une gamine facile, elles sont proches, soudées et la blonde ne peux pas imaginer sa vie sans sa mère. C’est donc comme ca qu’elle se retrouve la tête au dessus de la cuvette des toilettes à vomir le contenue quasi vide de son estomac avant de se laisser tombé assise contre le stool. Elle ne remarque pas la brune qui se penche vers elle avant qu’elle ne sente un papier humide se déposer à l’arrière de sa nuque, la faisant légèrement sursauter. Elle relève les yeux vers la belle brune mais ne dit rien, incapable de savoir quoi dire ou de bouger. Doucement, elle lui demande si elle veut en parler et par réflexe elle secoue la tête. Parker n’a jamais doué pour parler, pour se confier.
“There’s nothing to say…” qu’elle murmure doucement avant de renifler doucement et s’essuyer les yeux.
Elle se prend la tête dans les mains avant de soupirer doucement. Elle n’arrive pas à respirer, son cœur serré dans sa poitrine et tire doucement sur son tee-shirt.
“I’m useless, utterly and completely useless. There’s absolutely nothing I can do and I… I…”
Les mots se perdent dans sa gorge et elle laisse échapper un sanglot. Elle ne pleure pas Parker, ca ne lui ressemble pas, mais cela fait tellement longtemps qu’elle garde tout en elle que c’est comme si tout sort à présent.
âge : Les cloches de ses quarante et un ans ont sonné le 11 Octobre dernier, et même si elle n'est pas prête a l'accepter, elle n'a plus vraiment le choix; vraiment, elle n'aime pas vieillir, Drew.
statut civil : Il n'y a personne dans sa vie, et c'est mieux comme ça. Continuellement flouée par les hommes, elle reprends le peu de dignité qu'il lui reste, et elle repars à zéro, encore. Cette fois, elle se priorisera, toujours.
occupation : Pompier depuis les vingt dernières années, elle est maintenant Capitaine de la Caserne 132, qui est sa véritable maison. La partie de son identité dont elle est le plus fière.
habitation : Nouvellement propriétaire d'une maison au bord du lac; son nouveau havre de paix, malgré la construction dans laquelle elle sera plongée pour les prochaines années.
nbre de mots : Ça peut varier de 200 à 2000 dépendant de l'inspiration. (Utilisation de l'anglais dans les paroles ou les textes à l'occasion.)
disponibilités : Complètement débordée, mais si vous arrivez avec quelque chose de bien... go!
pronom ig : She/Her
cible de scandale ? : Oui
trigger warning : Peuvent se trouver dans mes RPs : Mort. Alcoolisme. Sexe. Dépression. Maladies Mentales. PTSD. Drogues. Je ne joue pas : Viol, Inceste, Cruauté Animale.
Honnêtement, y'avait pas de doute pour Drew; elle a l'air perdue, la jeune. Pas perdue physiquement, mais bien mentalement. Vidée, perdue, incapable de se relever de ce qui la tracasse. Le pompier lui demande, à la petite, si elle a envie d'en parler. « There’s nothing to say… » qu'elle se fait répondre. Elle avait déjà été là, Drew, elle aussi, prise dans un engrenage de détresse qu'elle se forçait à cacher, jusqu'à ce qu'elle ne soit plus capable de le gérer. Et puis si elle cessait de se mentir, elle s'avouerait qu'elle y était encore un peu, dernièrement.
La petite met sa tête entre ses mains, et Drew continue d'éponger son cou avec le papier à main humide, presque maternelle. On aurait tendance à penser qu'elle l'était pas, maternelle, qu'elle était prône a l'indolence face aux malheurs des autres, mais c'est de mal la connaitre. Elle l'était. Beaucoup, même. Avec les gens qu'elle affectionnait, surtout. Elle ne s'était juste jamais vu avec des enfants, jusqu'à récemment. Mais ça, elle ne le dirait pas à personne. Son temps était passé, de toute façon. Mais cette petite blonde, elle venait tirer sa fibre maternelle et protectrice pour la faire sortir encore plus. « I’m useless, utterly and completely useless. There’s absolutely nothing I can do and I… I… » Et elle se remet à pleurer, la toute jeune. Drew se laisse tomber à côté d'elle sur le plancher de la salle de bain au lieu de rester accroupie. Son pantalon d'uniforme avait déjà vu pire dans les derniers 48h, alors, elle s'en foutait un peu que ce soit sale; à ce stade un peu plus ou un peu moins ne changerait pas grand chose.
Plus la jeune repars en pleurs, et plus Drew essaie de passer par dessus son sentiment d'impuissance. Tout ce qu'elle peut faire, c'est d'attendre qu'elle se calme. « I can’t breathe… » Ça sonnait vachement comme une crise d'angoisse ça; ça aussi c'était terrain connu pour le pompier. Y'avait malheureusement pas d'incantation ou de formule magique pour faire passer ça. C'était plus complexe que de dire Abracadabra, d'un coup de baguette. Elle la laisse pleurer, la blondinette, un petit moment pour au moins évacuer le trop plein d'émotions qu'elle vivait.
- Look at me... qu'elle lui demande, avant de la guider vers une respiration plus calme. Breathe with me, okay? In.... slowly, then out.... See? Just like that...
Quand les pleurs finissent pas se calmer un peu, la brune essaie de mettre son visage à la même hauteur que l'inconnue, pour chercher ses yeux, et elle prends ses mains dans les siennes pour la forcer à se retourner un peu plus face à Drew et moins face à la toilette.
- Sweetie, you're gonna have to talk to me... qu'elle lui dit d'une voix douce... There's obviously something wrong, and talking about it is a good first step... or else it's always just going to get worse and worse, inside your head and in your heart...
C'était insidieux, la douleur qui habitait l'âme; surtout quand on en parlait pas. Elle en savait quelque chose, ça, Drew. C'était quelque chose sur quoi elle essayait de travailler... s'ouvrir, et aller chercher de l'aide quand on en a besoin. Si on ne le fait pas, on se retrouve, avant même de s'en rendre compte, dans un vortex infini de douleur.
- Believe me, I know.
Elle lui serre doucement la main, deux petits coups se voulait rassurant.
Parker n’arrive pas à respirer. Elle a l’impression qu’on l’étouffe, qu’on est en train de lui appuyer sur la poitrine et elle est incapable de reprendre son souffle. C’est comme si elle est en train de se noyer sans plus du tout savoir nager pour remonter à la surface. Elle déteste être aussi vulnérable parce qu’elle ne se laisse craquer en général que quand elle est seule chez elle, quand elle sait que personne ne peut la voir dans cet état-là. Mais il faut croire qu’aujourd’hui elle n’a pas réussi à tenir, elle n’a pas réussi à retenir les larmes alors que le médecin lui a clairement fait comprendre que l’état de sa mère ne s’améliorera sûrement jamais. Elle se sent inutile, perdue et incapable de faire quoi que ce soit pour aider sa mère qui souffre en silence, sans jamais se plaindre. Elle est assise par terre dans les toilettes de l’hôpital, tentant de se calmer, d’arriver à respirer alors qu’elle sent une inconnue vernir près d’elle, déposer un papier dans son cou pour éponger la transpiration due à sa crise de panique.
“Look at me... Breathe with me, okay? In.... slowly, then out.... See? Just like that...” Parker relève la tête vers l’inconnue et se concentre pour suivre les instructions qu’elle lui donne. Elle prend une grande respiration et expire, renouvelant plusieurs fois avant qu’elle ne commence à se calmer. Doucement, elle arrive à reprendre sa respiration, son cœur se desserrant un peu avant qu’elle ne ferme à nouveau les yeux et renifle. “Sweetie, you're gonna have to talk to me... There's obviously something wrong, and talking about it is a good first step... or else it's always just going to get worse and worse, inside your head and in your heart... Believe me, I know.” Parker soupire lourdement, se passant à nouveau une main sur le visage avant de rester silencieuse pendant un moment. “Tell me what's going on.” Elle n’est pas du genre à se confier, surtout à quelqu’un qu’elle ne connaît, mais maintenant qu’elle y pense, peut-être que c’est plus facile avec quelqu’un qu’elle ne connaît pas.
“My mom, she… She’s sick.” Parker la parole doucement, regardant ses pieds. “She’s got multiple sclerosis and I… She’s not getting better. In fact, she’s never gonna get better. I don’t know what to do because I don’t… I don’t have enough money for better treatment, and I just can’t take care of her.” Elle renifle à nouveau. “She gave everything for me and I can’t do anything to help her. I’m a fuck up.”
Parker se rend compte qu’elle s’est confié à une étrangère, quelqu’un qu’elle ne connaît absolument pas et elle se sent complètement ridicule, encore plus qu’elle ne l’était avant.
“I’m sorry, I… I shouldn’t have told you that…” Elle se tord les doigts nerveusement avant de finalement remarquer l’uniforme de la femme en face d’elle. “You… You’re a fire fighter…”
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