9 mois de tendresse, mon cul. | Darcy.

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{ 9 mois de tendresse, mon cul. }
♛ w/ @Elizabeth Blackburn
tw : Tous s'qu'on peut attendre de Misha.

“ J’ai envie de cornichons. “
“ C’est de ta faute ça. “
“ C’est ton fils qui fait ça. “
“ Arrête de lire et de pas répondre, je vois que tu lis mes messages saloperie. “

Un grognement lui échappe au ténébreux, alors qu’il laisse retomber son téléphone sur le comptoir de sa cuisine. Elle changera jamais Darcy. Agir comme s’ils étaient encore mariés. Pourquoi avoir divorcé, si c’était pour l’étouffer comme ça ? Il se le demandait bien souvent. Mais y’avait jamais de réponse assez fiable qui lui venait. Si ce n’est qu’elle n’arrive pas à se détacher, à l’oublier. Alors que c’est elle qui ait demandé la fin de tout ça. Aucun sens. Et maintenant, elle est là, à lui pondre un second enfant comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes. Leur vie avait autant de sens que leur mariage. Il y répond pas à tous ces messages. Il la laisse s’énerver toute seule, peut-être finira-t-elle par s’imaginer qu’il dort. Il est tard, plus proche du changement de date. Et il grogne, encore une fois, avant de se lever, et d’enfiler sa veste. Il peste envers lui-même, puis il rattrape son téléphone. Pas un regard vers son écran, il l’enfourne juste dans sa poche, puis il quitte l’appartement, sans dire un mot à Louve. Louve, depuis tout ça, il l’évite. Préférant dormir sur le canapé. Il ne sait pas comment lui faire comprendre que maintenant qu’elle est libre, elle serait bien mieux loin de lui. Qu’elle n’a rien à espérer de lui. Mais elle est aussi entêtée que son ex-femme. C’était à se demander sérieusement, ce que toutes ces femmes, pouvaient bien lui trouver de si intéressant pour le coller comme ça. Alors qu’il est décrié de partout, comme le goujat de la ville. Peut-être que c’est elles, plus que lui, qui ne tournent pas rond.

Il marche dans le quartier, pour s’arrêter à la première superette d’ouverte. Il n’y a personne de nuit, dans ces trucs-là, alors il en ressort rapidement, un sac de courses à la main. Il retourne au parking de son immeuble, fourre les courses dans la voiture, puis s’y engouffre à son tour. Il a l’air pensif, voir un peu agacé. Envers lui-même plus qu’autre chose. Ou envers la tournure des évènements peut-être.

La voiture s’arrête sur le parking d’un autre immeuble, autre quartier. Il coupe le contact, les phares, puis il ressort avec les courses. Il prend la direction de l’immeuble, l’escalier, puis il s’arrête devant une porte. Il sort des clés de sa poche, en vue de la situation, évidemment, il en a un double. Si jamais y’avait une urgence.

Il passe la porte, sans faire trop de bruit. Y’a pas de lumière à première vue. Il pose le sac de course sur la table de la cuisine, mais il en sort un pot de cornichons. Et avec lui, il se dirige vers le couloir. Il s’arrête devant une chambre, et passe la tête derrière la porte. La gamine, elle dort profondément. Il va pas merder pour la réveiller, alors il repousse la porte doucement, et s’en va vers la chambre d’en face. Y’a Elizabeth, “Darcy”, dans le lit, sur son téléphone, le ventre déjà bien rond. Il ne la regarde pas vraiment, il est trop agacé pour ça. Il se contente de poser le pot de cornichons sur la table de chevet. Il ôte ses chaussures avec ses pieds, puis il contourne le lit pour aller s’installer sur celui-ci, sur le côté libre, près de Darcy. Il s’y allonge tout habillé, lui tournant le dos. Il a pas trop envie de parler, il sait que de toute façon, elle, à part lui reprocher tous les malheurs de la terre, elle sait pas dire grand-chose d’autre. Si c’est pour gueuler, encore et encore, ça sert pas à grand-chose. En plus, ça va réveiller Barbie. Non plutôt que d’ouvrir la bouche, il prend son téléphone dans sa poche, et il tape un message rapide à Darcy. “ Tu fais chier “. Il envoie, puis il pose son téléphone sur l’autre table de chevet, pour bouder sur le lit, dos à elle.

On se moque de ce qu'ils pensent. On les provoque, pour eux, c'est perdu d'avance. Ha quelle époque. Célébrons nos différences.

Misha. nom masculin.
1. Définition d'un trouble de la sociabilisation notable.
2. Polygamie refoulée, souvent notifiée sous le terme de Harem.
3. TW facile d'utilisation.
4. Attraction touristique la plus visitée de Klamath Falls.
5. Futur nom de chlamydias.
Synonymes : Casanova, Mâle alpha, El Mishou, Mattel (Créateur de Barbie depuis 2021), Sal*pard (Terme très répandu), l'infidèle.

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◟9 mois de tendresse, mon cul◝

@Misha Kane@Elizabeth Blackburn

Après avoir une fille ensemble, c’est au tour d’un petit garçon de rejoindre la famille Kane. Pour Elizabeth, le sexe du bébé n’est pas important, tant qu’il ou elle est en bonne santé. Malgré tout, cette seconde grossesse, tout aussi surprise que la première, était bien différente. Les nausées lui avaient tenu compagnie un peu plus longtemps que pour Barbie. Inquiète de son état de santé et pensant que quelque chose clochait avec le bébé, elle avait consulté à l’hôpital. Après divers examens, il s’est avéré que tout était normal et les nausées étaient reparties peu de temps après.

Passer son temps à l’hôpital et respirer cet air stérile, elle n’en pouvait plus. Elle s’y rend en trainant les pieds, rester au pieds de l’échelle sans évoluer rapidement, c’est plus son truc. Alors, un soir, la belle réfléchit à son avenir, commence à se perdre dans ses pensées. Le lendemain, elle en parle à son père et son frère. Son père lui fait remarquer le chemin qu’elle avait déjà parcouru depuis ces dix dernières années. Elle hausse les épaules puis réponds qu’elle n’avait toujours pas évolué et était toujours considéré comme élève en médecine. Les jours passent et une idée germe en elle, suivre les traces de son père qui est dans la police. Un virage à 360 degrés nécessaire à son bien-être. Peut-être qu’elle pourrait régler certaines injustices.

Ce soir, les envies de femmes de femmes enceinte sont particulièrement fortes. Tout ce qu’elle voulait manger c’était des cornichons. Elle commence à fouiller ses placards mais se bute à une impasse : pas de cornichons. Elle tourne la tête vers la droite pour regarder par la fenêtre, le soleil allait bientôt changer de couleur. Elle grogne, elle n’allait tout de même pas réveiller la petite pour aller faire ses petites courses. Ne pouvant pas attendre jusqu’à demain, la jeune femme contacte son ex-mari. Chaque silence de sa part, lui donnait encore plus envie de lui envoyer un autre message. Tout en se glissant dans son lit, Darcy regarde nerveusement les messages, ils avaient vu mais n’avait pas répondu. Elle claque nerveusement son téléphone sur la table de nuit, puis sursaute quand elle a une notification. Un mail pour un spam, faux espoir. Elle entend des bruits venant de la porte d’entrée, si bien, qu’elle se cache sous sa couette, laissant juste dépasser ses yeux et ses cheveux en bataille.

QU’EST-CE…

Elle baisse rapidement le volume de sa voix pour ne pas réveiller la petite et pose une main sur sa bouche.

T’as fait quoi à ta barbe ?

Même si des poils, ça repousse, Darcy avait horreur quand il se rasait. Elle le suit du regard quand il s’approche pour poser le pot de cornichons. Inutile de préciser qu’elle se jette dessus et n’attends pas qu’on lui donne la permission pour se servir. Elle ferme les yeux, profitant amplement de son encas. Son téléphone sonne, Misha qui lui réponds enfin. Il aurait pu lui dire directement, vu qu’il avait pris place dans le lit, comme si rien n’avait changé. Elle lui envoie deux emojis, un doigt d’honneur et puis un bonhomme qui envoie un baiser. Elle repose le pot sur la table et prends bien soin de fermer le couvercle. Elle pose ses mains sur son bras et lui murmure à l’oreille, l’haleine encore bien imbibé de l’odeur des cornichons.

Pourquoi tu fais la gueule ?

Ses mains descendent un peu plus bas pour commencer à le chatouiller. Peut être qu’il va sourire et déstresser. En tout cas, elle, ça la fait déjà rire.

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“ T’as fait quoi à ta barbe ? “ qu’il l’entend geindre, alors qu’il est déjà couché dans le lit, lui tournant le dos intentionnellement. Il sait que traîner ici, c’est pas vraiment bien. Parce que leur divorce ne ressemblera jamais à un divorce, et que Darcy qui a déjà bien du mal à se détacher de lui, elle le fera pas mieux s’il est toujours sous son toit. Mais fuyant Louve ces derniers temps, qui crèche chez lui, il ne voit pas vraiment d’autres solutions, que de fuguer chez son ex-femme. Y’avait bien Drew, mais c’était un peu compliqué entre eux, ces derniers temps. Alors il ne restait que Darcy. Puis il avait la bonne excuse de la gosse, pour traîner ici. Sa barbe ? Un coup de rasoir, parce qu’elle l’avait un peu trop fait chier cette semaine. Ça aura déjà repoussé demain, de toute façon. Pas un mot de plus, juste un sms qui part, avant qu’il ne repose son téléphone sur le chevet d’à côté. Il se doutait qu’elle ne le laisserait pas tranquille, pas comme ça. Alors ça ne l’étonne pas vraiment, de la sentir se rapprocher, et se pencher sur lui, comme si le divorce n’existait plus. Alors que peut-être, devrait-il lui rappeler que c’est elle, qui l’a demandé. “ Pourquoi tu fais la gueule ? “ Elle glisse ses mains sur lui, vers ses hanches, réflexe rapide de contraction, il se cambre, grogne, puis la repousse assez rapidement de ses mains, avant de se retourner, tout en se redressant légèrement dans le lit.

_ “ Pas toucher ! “

Qu’il grogne, les sourcils froncés et la mâchoire si bien dessinée, serrée. Il braque le bleu de ses yeux sur le regard de son ex-femme, avant de lever son index afin de la pointer du doigt, très sérieusement.

_ “ J’suis pas venu pour ça, à chaque fois ça termine en babyboom, putain, moi j’en peux plus ! “

Qu’il râle encore, fermement. C’est un peu vrai, à chaque fois qu’ils s’envoient en l’air tous les deux, ça fini avec la graine de plantée. Et c’était déjà assez fatiguant comme ça, de gérer Barbie. Qu’est-ce que ça allait être dans quelques mois, avec Ken en plus ?

_ “ Tu gardes tes distances, et tu manges tes cornichons. “

Il se penche sur elle le temps de choper la boite de cornichons, qu’il lui fourre dans les mains, sur les cuisses, avant de retourner en arrière, se recouchant de façon à lui tourner le dos. Il tire sur la couette, pour se couvrir, bien qu’il soit encore tout habillé. Il aurait bien ronflé en caleçon plutôt, mais il sait qu’elle va en profiter s’il ose se dénuder. Alors il garde ses boucliers.

_ “ Fallait pas divorcer si tu voulais toucher la marchandise. “

Qu’il rajoute, à moitié étouffé sous la couette.

On se moque de ce qu'ils pensent. On les provoque, pour eux, c'est perdu d'avance. Ha quelle époque. Célébrons nos différences.

Misha. nom masculin.
1. Définition d'un trouble de la sociabilisation notable.
2. Polygamie refoulée, souvent notifiée sous le terme de Harem.
3. TW facile d'utilisation.
4. Attraction touristique la plus visitée de Klamath Falls.
5. Futur nom de chlamydias.
Synonymes : Casanova, Mâle alpha, El Mishou, Mattel (Créateur de Barbie depuis 2021), Sal*pard (Terme très répandu), l'infidèle.

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@Misha Kane@Elizabeth Blackburn

Un grognement s’échappe d’entre ses lèvres. La belle croise les bras sous sa poitrine bombée par la grossesse, l’examine sous toutes les coutures. Aucun détail ne pouvait lui échapper, les odeurs comme le visuel. Elizabeth, quand elle sera entrée à l’académie de police, elle pourra aider les chiens renifleurs. Surtout si elle tombe encore enceinte et que son flair revient. Elle le chatouille une dernière fois avant de le laisser tranquille.

T’es devenu rabat joie. T’as perdu ton sens de l’humour en même temps que t’as rasé ta barbe ?

Faut croire que c’était le cas. Que s’était-il passé dernièrement pour qu’il se faire comme une huître ? Il y a bien eu des articles sur Scandale, Elizabeth l’avait d’ailleurs taquiné, mais ne l’avait pas jugé. Il faisait ce qu’il veut maintenant. Elle tout ce qu’elle souhaitait ne pas perdre, c’est le lien familial qu’ils ont établi. Certes, elle le porte encore dans son cœur, a peur qu’ils les oublient s’il trouve, un jour ou l’autre, quelqu’un avec qui se poser. Elle sait que ça va lui faire du mal, de le voir comme ça.

Elle repose son pot, se tourne sur le côté, prends appuie avec son coude gauche, le ventre qui se repose un peu. Le côté, c’était une des positions qui soulageait le plus les douleurs dorsales pendant la grossesse. Elle se soulève légèrement et tends le bras pour attraper un carnet sur l’étagère au-dessus d’elle. Elle cherche le dessin qu’elle avait fait pour Misha afin de lui démontrer que son membre ne pouvait pas toucher le bébé. Les annotations étaient claires. Comme de l’eau de roche.

Tu te souviens de ce dessin? D’une grossesse à une autre, ça ne change pas. Est-ce que je dois te rappeler que ma poitrine augmente toujours de volume quand je suis enceinte ? Des fois, ça m’arrive d’avoir un appétit sexuel débordant avec les hormones.

Là, elle n’avait pas vraiment envie de faire une partie de jambes en l’air. Enfin pas sur le coup. Et puis, le monsieur n’avait pas l’air de bonne humeur.

Si jamais, j’ai des envies, je vais demander à un autre homme, ce n’est pas grave. Il fera coucou à ton fils.

Elle ose les épaules, parce que pour elle, un homme c’est un homme, ils sont presque interchangeables. Quand le premier ne veut pas, il suffit de passer au suivant. Elle se lève du lit, se dirige vers l’armoire y sort quelques coussins, ouvre les tiroirs de la commode pour faire la même chose. Non, ces coussins ne vont pas servir à étouffer son ex-mari, mais plutôt contribuer à la construction d’un mur de protection entre eux deux.

Voilà, j’espère que tu n’auras plus peur que je te saute dessus pour t’arracher tout tes vêtements.

Elle lui tire la langue quand il mentionne le divorce et le fait qu’elle n’a plus le droit de toucher la marchandise.

Quand on était mariés, j’aurais dû faire tatouer mon prénom sur ton machin pour que tu ne m’oublies pas. Je voulais juste que tu sois un peu plus présent, et que tu remplisses ton devoir conjugal un peu plus souvent.

Elle rigole rien qu’à imaginer la scène.

Sérieusement, j’ai un truc à te demander. Je ne veux pas que tu rigoles, je veux que tu le prennes sérieusement. Ou sinon, je te jure je pète un câble.

Elizabeth se redresse légèrement dans le lit pour avoir une vue d’ensemble.

J’aimerais bien que pour la fin de la grossesse, peut être au début du huitième mois, que tu viennes habiter à l’appartement. Je ne pourrais pas me déplacer comme je veux, et surtout si le bébé arrive plus tôt comme Barbie l’a fait… et que toi t’es à l’autre bout de la ville et qu’il se passe un problème. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai un mauvais pré sentiment pour l’accouchement.

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Gonzesse de l'impossible, qu'elle est. Ca fume dans tout son être, colère, agacement qui monte. Mais caché sous la couette, il reste muet, pensant peut-être qu'elle en aurait marre avant lui. “ T’es devenu rabat joie. T’as perdu ton sens de l’humour en même temps que t’as rasé ta barbe ? “ Elle en tout cas, elle n’avait pas perdu son humour pourri. Enfin, s’il pouvait encore parler d’humour. Heureusement qu’il sentait la pointe d’animosité, quant à la disparition de ses poils. Elle pouvait grogner autant qu’elle voulait, c’était elle la plus frustré dans toute l’histoire. Comme si sa barbe lui appartenait. Il n’avait pas l’envie, d’encore, répéter leur divorce, mais fallait qu’elle se rentre dans le crâne qu’en le quittant, elle avait lâché ses droits sur sa pilosité.

" Tu te souviens de ce dessin? D’une grossesse à une autre, ça ne change pas. Est-ce que je dois te rappeler que ma poitrine augmente toujours de volume quand je suis enceinte ? Des fois, ça m’arrive d’avoir un appétit sexuel débordant avec les hormones. " Il lui tourne le dos, mais quand elle lui parle d’un dessin, il se retourne, ne cachant pas son agacement. Il aimerait simplement dormir, fuir ses soucis, dans le calme, mais il aurait dû se douter qu’avec elle, c’était peine perdue. Darcy, ou la femme la plus chiante de tout Klamath Falls. Ce croquis, il s’en souvient, mais ça ne l’empêchera pas de croire qu’à taper là-dedans, on dérange le haricot magique. C’est quand même sa porte de sortie au p’tit, nul doute qu’il entend quelque chose. Puis s’il a une vue sur tout ça, il a sûrement pas envie de rencontrer les organes génitaux de son père. Ouai, y’avait beaucoup de films dans la tête de Misha. La science et la reproduction humaine, n’ayant jamais été des cours qui l’ont passionné, à l’école. Pas autant que les cous d’éducation sexuelle. Il hoche la tête, de bas en haut, mine un peu dépitée. Se doutant bien du sous-entendu qu’elle lui balance à la figure. Elle le prend pour son jouet sexuel, depuis le début de leur divorce. Et s’il aime s’envoyer en l’air, un peu, beaucoup, plus qu’à la normale, il n’aime pas pour autant, être pris pour un con. Ok, il pourrait en avoir envie. Terriblement envie. Ça a toujours été bon avec elle, sinon, y’aurait pas autant de marmaille. Mais sa façon d’agir, lui ressort de plus en plus par les trous de nez. Bien qu’étrangement, quand une fille lui semble plaisante, elle n’a pas encore assez de Darcy en elle, pour pouvoir la demander en mariage. Sauf Mason, mais c’est elle qui dit non.

_ “ Je. Ne. Suis. Pas. Ton. Sextoy. “

Qu’il aboie, une légère pause entre chaque mot, pour bien insister sur son refus d’être sa chose, à cette nana. C’est lui qui domine, lui fait des filles, ses choses, pas l’inverse. Putain de frustration. “ Si jamais, j’ai des envies, je vais demander à un autre homme, ce n’est pas grave. Il fera coucou à ton fils. “ Il grogne, et tirant sur la couette, il se recouche, dos tourné vers elle, pour lui faire la tronche, littéralement.

_ “ Bah bon courage, avec le p’tit en bagage ! “

Des types qui veulent s’envoyer en l’air avec une femme enceinte, y’en a pas beaucoup. Et si Misha a de nombreux fantasme, celui-ci n’en fait pas parti. Sauf pour... Fâché, sourcils froncés, il se redresse, se tourne vers elle, puis braque ses yeux sur le décolleté de Darcy. C’est vrai, c’est plus gros. Moment de doute.

_ “ Putain de merde. “

Non, elle ne l’aura pas comme ça. Il grogne, ça fait ressortir sa veine, sur sa tempe et dans son cou. Mais qu’importe, il se rejette contre le matelas, couché, enfouie sous la couette, dos vers elle. De son côté, elle s’amuse à faire une muraille entre eux, avec des coussins. “ Voilà, j’espère que tu n’auras plus peur que je te saute dessus pour t’arracher tout tes vêtements. “ Pas de réponse du mâle. Il l’ignore. “ Quand on était mariés, j’aurais dû faire tatouer mon prénom sur ton machin pour que tu ne m’oublies pas. Je voulais juste que tu sois un peu plus présent, et que tu remplisses ton devoir conjugal un peu plus souvent. “ Son devoir conjugal ? Elle se fous vraiment de sa gueule ? Genre cent pour cent ? Double frustration. Il ouvre grand les yeux, se redresse brusquement, puis se tourne vers elle, pour la fusiller du regard, et de son index, pointé sur elle.

_ “ Conjugal ?! Devoir conjugal de ton cul ?! T’as divorcé, j’ai aucun devoir conjugal envers toi, putain ! “

Il allait finir par s’arracher les cheveux avec cette meuf. Vraiment. “ Sérieusement, j’ai un truc à te demander. Je ne veux pas que tu rigoles, je veux que tu le prennes sérieusement. Ou sinon, je te jure je pète un câble. “ Putain, et en plus elle continue. Ses yeux pourraient sortir de leurs orbites, tant le niveau des nerfs de Misha est atteint.

_ “ Putain de... “

Il finit pas sa phrase, parce qu’il sent que ça va partir en live, des vulgarités qu’on ne dit pas à la mère de ses enfants. Alors il scelle ses lèvres, fortement, mais il grogne, bouche fermée, les joues rougies sous cette boule d’énervement qui se fait dans son ventre. " J’aimerais bien que pour la fin de la grossesse, peut être au début du huitième mois, que tu viennes habiter à l’appartement. Je ne pourrais pas me déplacer comme je veux, et surtout si le bébé arrive plus tôt comme Barbie l’a fait… et que toi t’es à l’autre bout de la ville et qu’il se passe un problème. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai un mauvais pré sentiment pour l’accouchement. " Et quand elle lui sort sa merveilleuse idée, ça n’arrange bien.

_ “ Mais, putain ! Mais t’es malade, dans ta tête ! “

Il aboie encore, un peu trop fort pour un appart dans lequel dort un bébé. Cependant, c’est insurmontable pour lui, autrement.

_ “ T’avais qu’à y réfléchir avant ! T’as demandé ton merdier de divorce, t’as voulu ton célibat, ta solitude, tu te démerde ! J’réponds à tes putains de sms cent fois par jour, j’te rapporte tes merdes à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, j’te monte le mobilier du môme, c’est pas assez peut-être ?! Y’a un truc en cas d’urgences, qui s’appelle une ambulance ! Elle sera plus efficace que moi ! Moi, j’te rejoins après, ou que j’sois ! Il est ou le problème ?! J’serais là, putain ! “

Il passe ses doigts nerveusement dans ses cheveux, il les agrippe même un peu, avant de relâcher la pression et de laisser brusquement ses mains retomber le long de son corps, entre ses cuisses, étant à genoux sur le lit.

_ “ Arrête d’me prendre la tête, ou j’vais divorcer deux fois, voire trois, j’sais pas combien de fois faut divorcer de toi, pour avoir la paix ! “

Probablement que c’est impossible. Evidemment, qu’il ne se rend pas compte du stresse d’une mère. Mais leur divorce est si “pas divorce” pour lui, que la situation devient incompréhensible. S’ajoute à ça, Louve et Stefan, trop de pression pour le taulard.

_ “ J’suis venu dormir, ok ?! “

Il balaye le vide devant lui, de sa main, cruellement agacé, avant de retomber dans le lit. Si ça n’avait pas été Darcy, là, dans cette pièce, il en aurait fait son quatre heure, comme un animal. Ca, ça lui aurait passé les nerfs. Mais Darcy, c’est bien trop s’qu’elle attend, et il veut pas la satisfaire, ça non.

On se moque de ce qu'ils pensent. On les provoque, pour eux, c'est perdu d'avance. Ha quelle époque. Célébrons nos différences.

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2. Polygamie refoulée, souvent notifiée sous le terme de Harem.
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@Misha Kane@Elizabeth Blackburn

Du début à la fin de leur relation, si on pouvait appeler ça de cette façon, il avait eu le don de la faire sortir de ses gonds. Il y a même cette part en elle qui se demande comment elle a pu tenir aussi longtemps, sûrement pour que leur fille est une famille à peu près normale. C’est raté. Alors qu’elle dort paisiblement dans sa chambre, ses parents se déchirent. On peut rêver mieux comme début dans la vie. La jeune femme n’est pas une idiote, même si elle a pu craquer par le passé, elle est consciente que plus rien n’est possible entre eux. Sauf pour se voir pour les enfants. Rien d’autre. Elle veux avancer, mais a envie de s’assurer qu’il soit bien là pour les enfants. Tout ce qu’elle voyait pour le moment, c’est le nombre de ses conquêtes qui se développait à la vitesse de la lumière. Peut-être que bientôt, il aurait une nana pour chaque jours dans l’année, histoire de ne pas s’ennuyer.

Ferme là. Il y a que de la merde qui sort de ta bouche.

Elle n’a pas l’habitude d’être aussi grossière, encore plus quand des enfants sont là dans l’environnement. Et si le premier mot de leur fils est un juron ? Juste parce qu’il l’aurait entendu quand il était encore dans le ventre de sa mère. Oui, si Misha avait ses croyances et peurs concernant le fait de porter un enfant et avoir des relations d’ordre charnel, Elizabeth avait les siennes. Deux salles, deux ambiances comme on dit.

Oh mais t’inquiètes pas, dès que je me serais remise de l’accouchement, je te confie les enfants et puis moi je vais aller m’envoyer en l’air. Avec quelqu’un qui ne te ressemble pas et qui me traitera bien. Comme une princesse, ou même une reine. Dommage que Jayson a quitté la ville.

Elle a ce moment où elle est en proie à une nostalgie de la relation qu’elle avait avec le garçon. Il était là pour elle malgré tout. Ça lui manque ce genre d’amitié. Elle avait ses copines, toute prête à l’aider dans leur domaine. Comme Hope et Lena qui lui apprennent à cuisiner. Chyler et Maisy qui l’aide à se détendre. Elizabeth hausse les épaules et décide d’enfoncer le clou en repensant à la relation tendue qu’il avait avec Jayson.

Parce que lui, il le faisait comme un dieu. Même s’il avait moins d’expérience que toi, c’est sûr. Il savait comment me faire me sentir bien. Je ne te raconte pas toutes les fois où on l’a fait. Dans ce lit, sur le canapé, ou même dans la salle de bain. Vraiment dommage.

Avec cette tirade, elle espère appuyer où ça fait mal. Eveiller sa jalousie, lui rendre la monnaie de sa pièce avec toutes les infidélités qu’il avait commis.

Oui, le devoir conjugal. T’as bien entendu. Parce que même si on est marié alors qu’on était totalement ivre, j’avais envie que tu sois là. Que tu me fasses me sentir spéciale et pas comme si j’étais de trop.

Voilà que ses sentiments, ou plutôt sa haine, sort d’un coup. Il ne l’avait pas cherché en premier lieu, mais il était là et c’était l’occasion.

Et bah, sois absent alors. Fait comme si t’en avais rien à foutre. Enfin non, continue à faire comme tu faisais avant.

Elle se relève aussi, tout en restant en semi allongé dans le lit. Elle attache aussi ses cheveux parce qu’elle commençait à avoir sérieusement chaud.

Non c’est pas assez. J’en ai marre que tu me vois comme une chieuse. Crois-moi, je peux ne pas l’être. Et peut-être que là, j’arriverais à te voir autrement qu’un gros cochon qui a constamment l’entre jambe qui le démange. C’est cette image que tu veux pour nos enfants? Tu comptes aussi venir complètement ivre quand je vais accoucher du petit? Si c’est le cas, je veux pas de toi à ce moment là.

Elle venait de lui sortir un gros mensonge pour sa dernière phrase. Bien sûr qu’elle voulait qu’il soit à ses côtés, parce que ce n’est pas un moment qu’on peut revivre dans une vie, étant donné que chaque naissance était unique.

Je sais pas si je dois rire ou pleurer quand je vois les conneries que tu peux me sortir…

Là, elle commence à avoir mal à la tête, c’est venu d’un coup, sans qu’elle ne l’ait vu venir. Elle pose une main sur son crane comme si ça pouvait arrêter les symptômes.

Arrgh..

Elle grogne, parce que ça ne s’arrête pas là. En effet, son rythme cardiaque continue de s’accélérer. Elle pose une main sur sa poitrine et a l’impression qu’elle peut sentir son cœur battre à travers sa cage thoracique. Ça commence à lui faire mal, de la poitrine jusqu’à dans son ventre. Elle veut reprendre son souffle pour se calmer, mais elle n’y arrive pas. Ça fait boule de neige, parce que ça ne l’a fait que paniquer davantage.

Mi…

Elle essaye d’attirer son attention. Sa main se pose sur le corps de son ex-mari pour pouvoir le secouer.

Il y a un truc… qui… va pas.

Surtout avec elle, et sa crise de panique qu’elle n’arrivait pas à gérer.

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Haine soudaine. “ Ferme là. Il y a que de la merde qui sort de ta bouche. “ Gros blanc. La bouche entrouverte, il la fixe furieusement, se répétant les paroles de Darcy un bon nombre de fois dans sa tête. Elle venait réellement, de lui dire ça ? Il n’a pas le temps de la couper, qu’elle en rajoute. La situation dégénérait sans qu’il ne comprenne vraiment pourquoi. Parce qu’à la base, il était quand même venu simplement, lui filer des cornichons. Il était simplement venu, pour elle. Tant d’efforts qu’il fait, pour être présent. Autant pour la gosse, que pour sa mère, qui pourtant, lui relève les poils du corps à longueur de temps. “ Parce que lui, il le faisait comme un dieu. Même s’il avait moins d’expérience que toi, c’est sûr. Il savait comment me faire me sentir bien. Je ne te raconte pas toutes les fois où on l’a fait. Dans ce lit, sur le canapé, ou même dans la salle de bain. Vraiment dommage. “ Y’a le rouge qui monte aux joues. C’est pas de la gêne, c’est pas de l’embarra, c’est purement et simplement de la colère. La colère qui bouillonne dans son être, alors que Darcy elle continue de cracher des propos blessants. Peut-être que y’a du vrai, mais il pourrait en dire lui aussi. Après tout. Parce que le comportement qu’elle a, s’il était légitime lors du mariage, c’était clairement plus le cas. Ses sms incessants, ses engueulades, ses crises de jalousies. Y’avait de quoi étouffer. Et comme il aimait si bien lui répéter, ils étaient pourtant divorcés. Ce qui devait signifier que chacun reprendrait sa vie de son côté, sans juger ou clasher l’autre pour ses relations. Or, elle, elle n’avait jamais cessé, et la raison il la connaissait. C’était là le gros problème. Darcy, elle n’arrivait pas tourner la page. Elle avait fait l’erreur de tomber amoureuse de Misha Kane. Beaucoup savent qui il est, et se promettent de ne jamais s’attacher. Mais Darcy, elle était la première d’une poignée d’exceptions. Comme Drew, peut-être même Hazel. Et ça, lui, il ne le supportait pas. Il ne se supportait pas lui-même, comment pouvait-il comprendre qu’une femme puisse s’attacher au déchet qu’il était ?

La mâchoire serrée, les poings qui se referment fermement sur le drap, il la laisse cracher son venin, avant de relâcher brusquement sa prise. Il se redresse, il descend du lit, puis il le contourne avant même qu’elle n’est finie sa dernière phrase.

_ “ Vas te foutre, profondément ! Va donc le chercher ton p’tit connard des près là, puisqu’il était si bien ! “

Il hausse le ton, il aboie, comme elle. Ils en oublient que y’a la gosse qui dort à côté. Hors de lui, le cœur battant à cent à l’heure sous l’agacement. A deux pas de Darcy, il la pointe du doigt, tandis que ses yeux la fusillent furieusement.

_ “ C’est peut-être à lui que t’aurais dû faire des gosses, hein ?! “

Son doigt pointe dans le vide, avant de retomber le long de son corps. Ses yeux restent grands ouverts sous l’agressivité qui le ronge. Rivés sur elle, sur Darcy. C’était con. Parce que leur histoire elle aurait pu bien tournée. Mais Misha, il est incapable de n’appartenir qu’à une seule femme. Et il avait cru qu’elle le comprendrait. Qu’elle ferait avec. L’espace d’un instant, il l’a cru. Qu’elle saurait marquer son territoire à sa façon, comme la fois ou elle est allée trouver Hazel elle-même. Ils n’avaient rien d’un couple ordinaire tous les deux, mais lui, il aimait ça. Y’avait quelque chose d’excitant. Et ayant bien du mal à ravaler ça, il ne supportait pas qu’elle continue à jouer la carte de la possessivité, alors que c’était elle qui avait brisé tout leur jeu.

_ “ Regarde donc tes conneries avant de juger les miennes, putain ! ”

Ça sort plus fort encore, les voisins n’auront aucun doute à comprendre, que les Kane se disputent encore, et encore. Ballet incessant depuis plus d’un an. Puis elle se retourne, elle se tait. Attitude étrange, poitrine qui se gonfle sous ses yeux. Lui aussi, son torse se gonfle à chaque inspiration, mais c’est uniquement par la colère. Il ne tarde pas à comprendre qu’il y a un truc qui va pas, bien que... Peut-être qu’elle joue la comédie, juste pour encore, se faire passer pour la victime ? “ Il y a un truc… qui… va pas. “ Elle cherche à attirer son attention avec sa main, qui tapote son bras à lui. Suspicieux, il reste immobile quelques secondes. Il est dans le doute, vraiment. Un bon paquet de secondes, l’étudiant du regard. Pour que finalement, il avance ses mains vers elle, tout en gardant ses distances. La poussant du bout des doigts vers le lit derrière eux, il l’y assoie, puis sans trop savoir pourquoi, il pose sa main sur le ventre rond de Darcy. Comme s’il allait pouvoir écouter de la sorte, que tout aille bien... Ou juste parce qu’il ignore complètement ce qu’il faut faire dans un cas comme ça.

_ “ Tu devrais arrêter d’être aussi con, ça énerve le gosse. “

Qu’il marmonne, avant de souffler de frustration, entendant Barbie de l’autre côté du mur, qui hurle à son tour.

_ “ T’iras te faire foutre la prochaine fois avec tes cornichons ! “

Murmuré, marmonné, alors qu’il s’éloigne et qu’il quitte la chambre, pour aller attraper Barbie qui se débat toute seule dans sa turbulette. Il l’en sort, puis la soulève contre lui pour essayer de la rassurer. Peu concluant. Malgré tout inquiété par l’état de Darcy, il reprend le chemin de l’ancienne chambre conjugal, la gosse en pleure dans les bras. Il s’arrête devant la porte, sourcil froncés et suspicieux, pour observer la mère de l’enfant.

_ “ Putain. “

Qu’il grogne dans sa barbe qu’il n’a pas ce jour-là. Il entre dans la chambre, Barbie se calme légèrement. Il la pose dans cododo, le petit lit de bambin naissant qui est encore installé dans un coin de la pièce. Il lui fourre une tétine dans la bouche. Elle hoquette un peu, mais finalement, elle l’observe en marmonnant des sons incompréhensibles. Il sourit légèrement en croisant son regard, sourire qu’elle lui rend. Puis les mains sur les bords du petit lit, il finit par se retourner vers le grand. Darcy qui reprend son souffle. Il est de trop à l'évidence, si elle se fout dans un état pareil dès qu'ils se causent. Il s’en rapproche, puis attrape sa veste qu’il enfile.

_ “ J’vais pieuter ailleurs, j’en ai ras le cul. “

On se moque de ce qu'ils pensent. On les provoque, pour eux, c'est perdu d'avance. Ha quelle époque. Célébrons nos différences.

Misha. nom masculin.
1. Définition d'un trouble de la sociabilisation notable.
2. Polygamie refoulée, souvent notifiée sous le terme de Harem.
3. TW facile d'utilisation.
4. Attraction touristique la plus visitée de Klamath Falls.
5. Futur nom de chlamydias.
Synonymes : Casanova, Mâle alpha, El Mishou, Mattel (Créateur de Barbie depuis 2021), Sal*pard (Terme très répandu), l'infidèle.

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Awards 2024 :

◟9 mois de tendresse, mon cul◝

@Misha Kane@Elizabeth Blackburn

Quoi, ça t’étonne ?

Elizabeth n’arrive pas à s’arrêter de parler. Il n’y avait plus rien à faire pour l’arrêter. Comme si elle avait gardé cette rancœur pendant tout ce temps et que ça explosait d’un coup. A ce moment-là, la jeune femme oublie totalement qu’elle est une mère et actuellement enceinte, ce qui aggrave la situation. Barbie ne va pas tarder à se réveiller en pleurant et les voisins à appeler la police pour nuisance sonore. Pour une fois, ça ne serait pas pour leurs ébats sexuels. Non, des engueulades, comme d’habitude.

Puis là, elle s’arrête un instant, histoire de voir les conséquences de ses paroles. Lui aussi semblait bouillonner, avoir une réaction. Elle aurait presque envie de jubiler mais se rends compte que ça serait triste d’en arriver là. Elle se redresse, plante son regard dans le sien.

Est-ce que j’ai réussi à faire taire le grand Misha Kane ?

En plein dans le mile. Elizabeth croise les bras sous sa poitrine, a le dos droit pour l’instant.

Parce que c’est moi qui doit aller me faire foutre ? Je devais dire quoi quand t’allais te taper toutes ces nanas ? Que j’avais peur que tu sois pas là s’il y avait un problème.

Elle pose une main sur son cœur, sentant l’organe augmenter de rythme, à friser le ridicule.

Et pourquoi, tu lui as cassé la gueule alors ? Tu crois que tu peux sortir les poings à chaque fois ? Misha, putain, mais atterri sur terre, à la fin. Tu ne peux pas aller taper sur n’importe qui parce qu’il a peut-être touché une femme. Une femme que tu trompes.

Le souffle devient un peu court, Elizabeth baisse la tête, histoire de régulariser sa respiration.

Peut-être que ça aurait été mieux. Toi, t’auras dû en faire à ta meilleure amie entre guillemets

Elle a et aura toujours cette rancœur envers Drew, même si les années passent et qu’elle refait sa vie. A chaque fois qu’elle entendrait son prénom, verrait sa photo, elle ressentirait encore la douleur que lui a infligé le couteau qu’elle lui a planté dans le dos. La plaie encore béante et qui a du mal à cicatriser. Elle n’arrive pas à croire à quel point elle a été bête de lui accorder sa confiance.

J’espère que tu brûleras en enfer un jour…

Une phrase qui lui échappe, comme beaucoup d’autres. Et là, c’est le drame, alors que se tient debout sur ses deux jambes, elle sent ses muscles se tétaniser. A force de refouler, c’est ce qu’elle avait gagné, une belle crise d’angoisse dans toute sa splendeur. Quand Misha l’attire pour qu’elle s’assoit sur le lit, elle sursaute mais finit par se laisser aller, pas assez forte pour se débattre. Alors qu’il a la main posée sur son ventre rond, Elizabeth fait de même et place sa main au-dessus de la sienne. De cette façon, elle libère son autre main, tire sur sa manche et essuie ses larmes, puis renifle.

Je fais pas exprès… ça me prends et j’arrive pas à me calmer

Un peu comme une Maserati qu’on conduirait à toute vitesse dans un cul-de-sac, impossible à arrête une fois lancée.

J’en aurais pas envie si j’étais pas enceinte.

Elle s’allonge un peu, le temps que son ex-mari aille chercher la petite pour la mettre dans son cododo. C’est peut-être mieux comme ça, au moins, ils pourront s’en occuper à deux sans faire des allers retours entre les deux chambres. Elizabeth fixe le plafond, comme on lui avait appris, pour essayer de se détendre et elle est tiré de ses pensées par Misha qui veut partir. Une force presque surnaturelle, surtout la peur de se retrouver toute seule maintenant, l’a pousse à se relever. Sa tête tourne un peu mais elle parvient à attraper un des bras de Misha.

S’il te plait, Misha.. Reste. Au moins pour cette nuit. Si ce n’est pas pour moi, fait le pour la petite

Elle s’approche de lui, se glisse dans son dos et pose sa tête sur une de ses épaules.

Promis je me calme…

colibry ♡

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Il n’écoute plus rien, parce qu’il n’en peut plus de Darcy, et de leurs disputes. La seule chose qu’il veut, c’est de tirer d’ici, avant de perdre le contrôle de lui-même. Il le sait qu’il est loin d’être stable. Et qu’il peut avoir des excès de violence, quand il est mis à bout. Exactement ce qu’est en train de faire son ex-femme. Puis de toute façon, si elle fait vraiment une crise d’angoisse comme elle le dit, il ne servira pas à grand-chose. Il n’est pas doué pour calmer les gens. Puis tout ce qui sors de la bouche de Darcy lui donne de plus en plus envie de taper le mur. Et pourtant elle le retient. Elle qui agonisait sur le lit, se relève soudainement, et voilà qu’elle tire sur son bras, le forçant à se rassoir sur le lit. Les yeux durs, rivés sur le mur d’en face, il scelle ses lèvres, et serre sa mâchoire. “ S’il te plait, Misha.. Reste. Au moins pour cette nuit. Si ce n’est pas pour moi, fait le pour la petite. “ Il n’est pas dupe Misha. Aussi con qu’il soit, il sait bien pourquoi elle fait ça. Parce qu’elle a beau dire avoir tourné la page, passer à autre chose, c’est faux. Elle continue de l’aimer lui. Ça se sent dans ses mots, ses gestes, ses sms. Et c’est de plus en plus pesant pour le taulard qui ne peut rien lui rendre de tout ça. Non seulement parce qu’il ne digère pas leur divorce. Mais parce que lui, aimer, il sait pas faire. Il a jamais su. Il respire fort, son torse se bombe à chaque inspiration. Il tente de canaliser sa colère, sa frustration, mais ses poings sont fermés, alors que ses fesses se posent sur le lit. Elle passe ses bras autour de ses épaules, alors que lui reste raide. Elle pose sa tête sur son épaule, il ne bouge pas plus. “ Promis je me calme… “ Moment de silence. Mal à l’aise. Il finit par tourner juste les yeux, essayant d’apercevoir Darcy. Rien d’autre ne bouge chez lui.

_ “ Ça sert à rien qu’je reste. “

Qu’il finit par dire, rompant le silence qui s’était installé depuis de longues secondes, voir minutes.

_ “ J’te fais chier, tu me fais chier, et tu continues de te rattacher à j’sais pas quoi. “

Qu’il marmonne, toujours sans bouger.

_ “ J’te comprends pas. “

Il se tait à nouveau, ses yeux se détourne encore vers le mur. Mur qu’il fixe, toujours immobile. Dos tendu, comme le reste de son corps. Il sait bien pourtant qu’elle se rattache comme ça parce qu’elle n’arrive pas à tourner sa putain de page. Mais faut croire qu’il espère l’entendre dire. Que peut-être comme ça, ce sera plus simple.

_ “ Arrête de prétexter qu’c’est Barbie qu’en a besoin. “

Sa mâchoire se serre à nouveau. Barbie elle profite de lui quand c’est lui qui en a la garde. Quand c’est sa mère, elle est pas censé avoir besoin de son père. C’est comme ça. Et c’est trop souvent revenu ça. Ta fille si, ta fille ça... Barbie elle ne réclame rien à son âge, et il le sait bien comme elle doit le savoir autant que lui. Elle essaie juste de le garder pour elle. Il l’a bien compris. Alors enfin, son visage se tourne vers elle. Ses yeux s’arrête sur le visage de Darcy. Mais ses traits restent dur, serrés, et fermés.

_ “ C’est toi qui a demandé le divorce, pas moi. “

Qu’il répète, encore, d’une petite voix raillée presque chuchotée. A force de le répéter peut-être qu’elle comprendra. C’est elle qui a choisi leur fin, pas lui.

On se moque de ce qu'ils pensent. On les provoque, pour eux, c'est perdu d'avance. Ha quelle époque. Célébrons nos différences.

Misha. nom masculin.
1. Définition d'un trouble de la sociabilisation notable.
2. Polygamie refoulée, souvent notifiée sous le terme de Harem.
3. TW facile d'utilisation.
4. Attraction touristique la plus visitée de Klamath Falls.
5. Futur nom de chlamydias.
Synonymes : Casanova, Mâle alpha, El Mishou, Mattel (Créateur de Barbie depuis 2021), Sal*pard (Terme très répandu), l'infidèle.

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@Misha Kane@Elizabeth Blackburn

Peut être que Darcy aurait dû faire les choses autrement, mettre fin aux choses avant de s’attacher à lui. Avant qu’il lui arrache le cœur et lui secoue sous le nez, sans qu’elle ne puisse agir contre ça. Depuis le début, elle avait été jalouse de ces femmes, les autres qu’ils voyaient, jusqu’à avoir peur qu’elle découvre du jour au lendemain qu’il ait décider de prendre une de ses amies en tant que maitresse. Pour éviter de se prendre la tête, elle a préféré foutre un mouchoir sur la réalité pour ne pas avoir à les affronter. Grossière erreur. On lui avait dit de se sortir la tête de l’eau, mais elle, elle a été aveuglée, le mal été déjà fait.

S’il te plait ?

Qu’elle lui dit doucement sur un ton dont le volume frisé le ridicule, presque inaudible. Ce n’est pas son genre de supplier, mais là, c’était un peu différent pour elle. Elle le lâche pour qu’il puisse se mouvoir librement.

C’est n’importe quoi depuis le début de toute façon, nous.

Elle hausse les épaules et laisse échapper un soupire. Première fois qu’elle prononce ces doux mots à haute voix et en étant pleinement sérieuse. Darcy secoue la tête avant de retourner sur le lit pour continuer à se calmer. Là voilà sur le dos, une main posée sur son ventre à le caresser. Elle avait envie de rassurer ce bébé, lui dire que tu vas bien aller. Rien n’est moins incertain, pas forcément à cause de Misha, mais aussi elle et son instabilité. Elle avait peur de faire une bêtise de ne pas être une bonne mère. A vouloir être parfaite, à atteindre le sommet, elle s’était trompée. Peut-être qu’elle aurait dû juste être suffisante, se contenter de la moyenne.

Parce que si je t’aurais demandé de rester ici sans raison, tu aurais accepté ?

Elle ne peut pas répondre à sa place, Misha c’est comme un puzzle dont on n’arrive pas à placer les dernières pièces. Un vrai mystère. Darcy n’est pas la personne qui a en sa possession les dernières pièces. Elle respire comme son médecin lui avait enseigner pour réguler son rythme cardiaque. Ça aide son esprit à se concentrer sur autre chose l’espace d’un instant. Elle tourne sa tête vers lui.

Je pensais pas, mais le mariage signifie quelque chose pour moi, Misha. Je ne vais pas te faire tout un discours sur les promesses des mariés, tu les connais probablement.

Libre à lui de les respecter ou non, grand bien lui fasse.

Bien avant toi, je suis sortie avec un homme marié, j’étais l’autre femme. Je l’ai aimé passionnément puis ça s’est terminé. J’imagine que nous deux, c’est juste le karma qui me revient en pleine gueule. Je te voulais pour moi et moi seule. J’ai juste à te reprocher ton infidélité. Pour arrêter de souffrir, je voulais qu’on soit tous les deux libre. Le divorce c’était la seule solution, t’as plus d’obligation envers moi.

Les mots sont posés, il ne reste plus qu’à les respecter.

Tu vas l’aimer ce petit garçon ?

C’est hantise, que ce garçon n’ait pas le même amour que les autres.

colibry ♡